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TP DE MEDECINE PHYQUE ET DE RADAPTATION


UNIVERSITE REVEREND KIM/ D2 BIOMED 2022-2023

NB : A remettre le jour de l’examen

Cas clinique 1. Monsieur O., 25 ans, célibataire sans enfant, sportif (course à pied deux fois
par semaine et football deux fois par semaine), exerçant la profession de mécanicien, a été
victime d'un accident de la voie publique il y a plusieurs mois, sans tiers responsable. Suite à
un traumatisme vertébral, il présente une atteinte médullaire avec paraplégie complète de
niveau sensitif T10. Les membres inférieurs sont le siège d'une spasticité bilatérale. Sur le plan
urinaire, il réalise cinq autosondages par jour. Au terme de sa prise en charge en neurochirurgie,
vous le voyez en service de médecine physique et de réadaptation. Il vit seul dans une maison
de plain-pied avec deux marches extérieures.

Question 1. Quel(s) est (sont) la (les) déficience(s) chez ce patient ?


A. Anesthésie complète en dessous de la lésion B. Paralysie complète des membres inférieurs
C. Troubles anorectaux D. Locomotion E. Troubles génitosexuels

Question 2. Quelle(s) est (sont) la (les) limitation(s) d'activité chez ce patient ?


A. Locomotion B. Troubles anorectaux C. Hygiène corporelle D. Alimentation
E. Élimination urinaire et fécale

Question 3. Quelle(s) est (sont) la (les) restriction(s) de participation chez ce patient ?


A. Élimination urinaire et fécale B. Retentissement sur la vie sexuelle C. Incapacité à faire
de la course à pied D. Incapacité à reprendre son activité professionnelle actuelle E.
Difficultés d'accès au domicile, aux différents moyens de transport

Question 4. Quelle échelle de déficience permet de quantifier le caractère complet ou incomplet


de la paraplégie ? A. Frenkel B. DOLOPLUS® 2 C. Hamilton D. EDSS
E. ASIA
Cas clinique 2. Madame A., 37 ans, travaille comme manutentionnaire dans une grande
surface. Elle est mariée, n'a pas d'enfants. Elle consulte aux urgences car elle a ressenti il y a 4
jours environ, une violente douleur lombaire basse, alors qu'elle soulevait un carton au travail.
Il y a deux jours, cette douleur s'est latéralisée à gauche, descendant dans la fesse, la face externe
de cuisse, externe de mollet, passant devant la malléole externe, sur le dos du pied jusqu'au gros
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orteil. Elle n'a pas d'antécédent médical ni chirurgical particulier et prend du paracétamol 1 g
toutes les 6 heures depuis quelques jours mais sans effet sur les douleurs.
Question 1. Quelles échelles vous permettraient d'évaluer rapidement la douleur aux urgences
chez cette patiente ? A. Échelle visuelle analogique (EVA) B. Faces Pain Scale verticale
C. Questionnaire Douleur de Saint-Antoine (QDSA) D. Questionnaire DN4 E. Échelle
numérique

Question 2. L'examen clinique retrouve un signe de la sonnette, une augmentation de la


radiculalgie à l'hyperextension rachidienne, un signe de Lasègue direct à 45° et croisé à 70° ;
les réflexes ostéotendineux sont présents et symétriques ; les réflexes cutané-plantaires sont en
flexion ; les réflexes cutané-abdominaux sont présents et symétriques ; vous ne mettez pas en
évidence de déficit moteur distal ou proximal aux membres inférieurs. Il n'y a pas de perte de
poids, pas de notion de fièvre. À quelle traduction clinique correspond le signe de la sonnette ?
A. Aggravation d'une douleur lombaire par l'exercice d'une percussion paravertébrale en regard
du foramen ovale B. Aggravation d'une douleur radiculaire par l'exercice d'une pression
paravertébrale en regard du foramen ovale C. Aggravation d'une douleur radiculaire par
l'exercice d'une pression vertébrale en regard du processus épineux
D. Aggravation d'une douleur radiculaire par l'exercice d'une percussion vertébrale en regard
du processus épineux E. Aggravation d'une douleur lombaire par l'exercice d'une pression
paravertébrale en regard du foramen ovale

Question 3. À quelle traduction clinique correspond le signe de Lasègue croisé chez la patiente
sur une radiculalgie gauche ?
A. Reproduction de la radiculalgie à la flexion passive de la hanche droite, jambe tendue
B. Reproduction de la radiculalgie à la flexion passive de la hanche droite, jambe fléchie
C. Reproduction de la radiculalgie à la flexion passive de la hanche gauche, jambe tendue
D. Reproduction de la radiculalgie à la flexion passive de la hanche gauche, jambe fléchie
E. Reproduction de la radiculalgie à la flexion active de la hanche droite, jambe tendue

Question 4. Quels signes recherchez-vous en faveur d'une lombosciatalgie commune ?


A. Présence d'un facteur déclenchant B. Horaire mécanique des douleurs C. Aggravation
progressive des douleurs D. Amélioration au moins partielle par le décubitus dorsal
E. Altération de l'état général
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Cas clinique 3. Une femme de 54 ans a présenté une polyradiculonévrite aiguë dans les suites
d'un état grippal. Elle a été hospitalisée en neurologie et a séjourné également en réanimation
pendant 7 jours en raison d'un tableau de tétraplégie avec troubles de la déglutition et troubles
respiratoires. Elle a été intubée pendant 4 jours et a pu ensuite être sevrée de la ventilation
assistée sans problème particulier. Elle n'est pas trachéotomisée. Vous l'accueillez en service
de rééducation 15 jours plus tard. Elle présente des difficultés de déglutition avec une
dénutrition ayant nécessité la pose d'une sonde nasogastrique. Elle a un déficit moteur des
quatre membres avec une force musculaire globale cotée entre 2/5 et 3/5. Elle ne présente
aucune atteinte vésicosphinctérienne. Elle se plaint de paresthésies quadri-distales gênantes. De
plus, elle présente une plaque de nécrose en regard du sacrum.

Question 1. Comment qualifierez-vous la lésion cutanée en regard du sacrum ?


A) C'est une escarre de stade 1 B) C'est une escarre de stade 2 C) C'est une escarre de stade 3
D) C'est une escarre de stade 4 E) C'est une escarre qui atteint les tissus sous-cutanés

Question 2. Quelle(s) échelle(s) peut-on utiliser pour évaluer le risque d'escarre ?


A) Échelle de Norton B) Mesure d'indépendance fonctionnelle C) Échelle de Waterloo
D) Score de Basdai E) Échelle EDSS F) Score DOLOPLUS®

Question 3. Quels sont les facteurs de risque de la survenue d'une escarre chez cette patiente?
A) Immobilisation B) Dénutrition C) Hypoesthésie D) Insuffisance respiratoire
E) Incontinence

Question 4. Quelle(s) est (sont) la (les) principale(s) déficience(s) présentée(s) par la patiente ?
A) Les difficultés à la marche B) Les troubles sensitifs C) La paralysie des membres inférieurs
D) Les difficultés pour s'asseoir E) La nécessité d'appeler pour faire ses mictions

Question 5. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) principale(s)
limitation(s) d'activités que peut présenter la patiente ?
A) Le déficit moteur des membres B) L'impossibilité de la marche C) Les difficultés pour
s'asseoir dans son lit D) Les paresthésies E) L'escarre
Question 6. À quelle cotation motrice correspond une contraction musculaire sans toute son
amplitude contre pesanteur ? A) 1 B) 2 C) 3 D) 4 E) 5

QCM 1. Madame F., 45 ans, est tétraplégique C5 ASIA A. Elle ne tolère pas plus de 2 heures
par jour de position assise au fauteuil roulant électrique et passe donc une grande partie de la
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journée au lit en décubitus dorsal. Si elle développait des escarres, quelles en seraient les
localisations les plus probables ? A) Occiput B) Sacrum C) Ischions D) Trochanter
E) Épineuses du rachis

QCM 2. Quelles sont dans cette liste les échelles génériques ? A) Score de Rankin B)
Score EDSS C) Score NIHSS D) MIF mômes E) Grille AGGIR

QCM 3. Concernant le syndrome de Brown-Sequard, quelles sont les propositions vraies ?


A) On retrouve une paralysie motrice controlatérale B) C’est un syndrome d’hémisection de
moelle C) On retrouve une anesthésie thermoalgique controlatérale D) On retrouve un
babinski ipsilatéral E) On retrouve une hypoesthésie profonde proprioceptive, vibratoire et
discriminative ipsilatérale sous-lésionnelle

QCM 4. Quelles sont les réponses exactes concernant les lombalgies ?


A) Les lombalgies aiguës ont une durée inférieure à 4 semaines B) Les lombalgies subaiguës
ont une durée comprise entre 1 mois et 4 mois C) Les lombalgies chroniques ont une durée
supérieure à 3 mois D) Les lombalgies aiguës régressent en 48 heures dans 90 % des cas
E) Les lombalgies chroniques ont une durée inférieure à 1 an

BON TRAVAIL

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