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(Correction)
Un homme de 56 ans vient en consultation pour des douleurs épigastriques évoluant depuis
quelques semaines.
Il n’a aucun antécédent et ne prend pas de traitement en dehors d’anti-inflammatoires non
stéroïdiens en automédication pour des douleurs des genoux.
Question 2 : La douleur du patient est évocatrice d’une douleur ulcéreuse. Quel(s) examen(s) allez-
vous prescrire ?
Question 3 : Le diagnostic d’ulcère gastro-duodénal est finalement confirmé ainsi que la présence
d’helicobacter pylori. Quel est votre traitement ?
- Traitement ambulatoire
- Arrêt des AINS +++
- Traitement de l’ulcère : IPP pleine dose pendant 4 à 6 semaines
- Eradication d’helicobacter pylori :
o Soit traitement par IPP + Amoxicilline + Metronidazole + Clarithromycine pendant 14
jours
o Soit IPP + Sel de bismuth + tétracycline + métronidazole pendant 10 jours
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Le patient est perdu de vue par la suite et vous le retrouvez deux ans plus tard un soir aux Urgences
où il consulte suite à la survenue d’une hématémèse de moyenne abondance.
L’examen clinique retrouve une sensibilité à la palpation épigastrique mais sans défense ni
contracture. Les constantes : FC 95/min, TA 125/60 mmHg, Sa 96%, T° = 36.5°C
- Bilan biologique :
o NFS-plaquettes
o TP, TCA
o Gr, Rh, RAI
o Ionogramme, urée, créatinine
o Bilan hépatique
- Fibroscopie à organiser rapidement
- Pas d’indication à des examens d’imagerie
- Traitement hospitalier
- Monitoring cardio-tensionnel
- Remplissage vasculaire (serum physiologique)
- Pas d’indication à une transfusion en urgence (Hb > 7 g/dL, bien tolérée)
- IPP en bolus IV (80 mg) puis IVSE (8 mg/h)
- Préparation à la fibroscopie gastrique
o A jeun
o Erythromycine IV 30 minutes avant la fibroscopie
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Cas clinique N°2
Vous voyez en consultation une patiente de 45 ans qui vous consulte pour une sensation de
reflux gastrique évoluant depuis 4 semaines.
Elle a comme antécédent une hypertension artérielle sous perindopril, un diabète de type 2
sous metformine et une ostéoporose liée à une insuffisance ovarienne précoce traitée par
biphosphonates (une prise per os toutes les semaines). Elle fume 2 paquets par jour et boit
trois verres de whisky.
Elle a pris en automédication des anti-acides qui n’ont pas fonctionné.
Question 2 : La douleur décrite par la patiente est typique de RGO. Quels éléments
importants faut-il rechercher à l’examen clinique pour décider de la réalisation d’examens
complémentaires ?
Question 3 : Vous décidez de ne pas réaliser d’examens complémentaires. Quelle est votre
prise en charge thérapeutique ?
Traitement ambulatoire
Règles hygiéno-diététiques : surélever la tête du lit, intervalle de 3 h entre le dîner et le
coucher. Sevrage tabac et alcool
Arrêt des biphosphonates PO et relais IV car ils sont pourvoyeurs d’oesophagite.
Traitement médical par IPP demi-dose pendant 4 semaines
Réévaluation
La patiente revient vous voir 2 ans plus tard. Le traitement que vous aviez prescrit a été
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initialement efficace mais les symptômes sont réapparus depuis 2 mois.
Elle décrit une gêne à la déglutition depuis 3 semaines et elle se sent très fatigué. Elle a
perdu 3 kg.
A l’interrogatoire
- AEG : recherche anorexie
- Caractéristiques de la dysphagie : haute, basse, aux liquides, aux solides (ou les
deux), associées ou non à une toux (fausse route ?)
- Signes d’hémorragies digestives ?
A l’examen clinique :
- Recherche d’adénopathies cervicales, sus-claviculaires +++
Question 5 : Quelle est votre prise en charge diagnostique sachant qu’il s’agit d’une
dysphagie haute ?
Question 6 : Les examens réalisés retrouvent une volumineuse tumeur du haut œsophage,
bourgeonnante dans la lumière avec une sténose importante.
Quel est le type histologique le plus probable chez cette patiente ?
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Cas clinique N°3
Vous recevez en consultation une patiente de 33 ans pour une diarrhée évoluant depuis 3
mois et responsable de la perte de 5 kg.
Elle n’a pas d’antécédent particulier et ne prend pas de traitement en dehors d’une
contraception orale.
Caractéristiques des selles : liquide, nombre par jour, volume par jour, consistance, couleur,
présence d’une stéatorrhée
Rechercher d’autres signes associés : fièvre, douleurs abdominales, autres pouvant
évoquer une endocrinopathie ou une maladie digestive
Recherche de voyages en zone tropicale (parasitose)
Recherche de prise médicamenteuse
Question 2 : Elle a ramené avec elle un bilan sanguin que lui a prescrit un de ses amis
interne.
Leucocytes 5500 /mm3 dont 4200 PNN, 300 éosinophiles, 1000 lymphocytes
Hb 9.5 g/dL, VGM 82, réticulocytes 55000/mm3
TP 55%, TCA ratio 1.02
Na 137 mmol/L, K 3.2 mmol/L, bicarbonates 17 mmol/L, créatinine 75 µmol/L
ASAT 22 U/L, ALAT 33 U/L, GGT 22 U/L, PAL 35 U/L
CRP 4 mg/L
Question 3 : Comment allez-vous explorer les troubles de l’hémostase. Quels résultats vous
attendez-vous à trouver chez cette patiente ?
Il existe une baisse isolée du TP sans allongement du TCA. Cela peut se voir en cas de
déficit congénital en facteur VII (rare), d’insuffisance hépato-cellulaire ou en cas de carence
en vitamine K (beaucoup plus fréquent).
Pour explorer cette baisse du TP, on peut demander uniquement un dosage de facteur V
(qui est produit par le foie mais pas vitamino-K dépendant). Si le facteur V est bas, il s’agit
d’une insuffisance hépato-cellulaire, si le facteur V est normal, il s’agit d’une carence en
vitamine K. La vitamine K est une vitamine liposoluble. En cas de malabsorption, elle n’est
pas absorbée correctement au niveau du tube digestif. Si on veut être sur qu’il s’agit bien
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d’une carence en vitamine K, on peut doser les facteurs II, VII, IX et X qui sont vitamino-K
dépendants.
Question 5 : Quelle est la cause la plus probable chez cette patiente et comment allez-vous
la confirmer ?
Un syndrome de malabsorption chez un sujet jeune doit faire rechercher en priorité une
maladie coeliaque.
Il faut doser les IgA anti-transglutaminases (en y associant un dosage d’IgA totales pour être
sur que le patient n’a pas un déficit en IgA congénital, auquel cas il faudra rechercher les
IgG anti-transglutaminases et anti-endomysium).
Le diagnostic définitif est apporté par la fibroscopie gastrique avec biopsies duodénales
retrouvant une atrophie villositaire.
Question 6 : Votre diagnostic est confirmé. Quelle va être votre prise en charge ?
Traitement ambulatoire
Règles hygiéno-diététiques : régime sans gluten strict
Traitement de la malabsorption : supplémentation vitaminique (vitamine D, vitamine K,
vitamine B9 et B12), martiale (en fonction des résultats du bilan).
Question 7 : La patiente vous demande si elle peut manger de temps en temps des pâtes.
Que lui répondez-vous ? Quel est le risque associé à cette maladie ?
Non, pas de pâtes à base de gluten (éviction complète du blé, orge et seigle).
Le régime doit être strict sinon inefficace.
En cas de non respect du régime, le risque est
l’apparition d’un lymphome T du grêle.
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Cas clinique N°4
Vous recevez aux Urgences un patient de 55 ans qui consulte pour des douleurs abdominales qui
s’aggravent depuis 3 jours. Les douleurs sont localisées en région péri-ombilicale.
Il a comme antécédent une dyslipidémie sous statines, une BPCO stade III (il fume toujours) et un
éthylisme chronique à environ 2 bouteilles de vin (75 cL par bouteille) à 15° par jour.
Question 1 : Quelle est sa consommation d’alcool (en g d’alcool pur par jour) ?
La formule pour calculer la consommation d’alcool à partir de la quantité ingérée par jour est la
suivante :
Quantité en g = 0.8 x volume ingéré (en mL) x degré d’alcool (< 1)
Ici quantité = 0.8 x 1500 x 0.15 = 180 g/jour
Question 2 : Vous suspectez une pancréatite aigue. Quels éléments anamnestiques ou cliniques
pourraient étayer votre hypothèse ?
L’examen indispensable pour le diagnostic de gravité est le scanner abdomino-pelvien avec injection
de produit de contraste qu’il faut réaliser à 48-72 heures du début de la douleur (ce qui est le cas ici).
On peut le compléter par une échographie abdominale qui est plus performante pour visualiser les
lithiases.
Question 5 : Avec l’ensemble des éléments nécessaires, vous concluez à une pancréatite aigue de
gravité modérée. Le patient a 38.2°C de température.
Quelle va être votre prise en charge ?
Question 6 : Vous revoyez le patient 4 ans après. Il consulte cette fois-ci pour des douleurs
abdominales moins intenses mais qui évoluent depuis 6 mois et qui s’accompagnent de selles
liquides, de consistance huileuse.
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Quelle est votre principale hypothèse ? Comment allez-vous la confirmer ?
Traitement ambulatoire
Règles hygiéno-diététiques : sevrage de l’alcool ++++ ET du tabac
Traitement antalgique
Traitement de l’insuffisance pancréatique exocrine par extraits pancréatiques (Créon).
Vous revoyez à nouveau ce patient 10 ans plus tard. Il consulte pour une altération de l’état général
avec perte de 8 kg depuis un mois.
L’examen clinique retrouve une grosse vésicule biliaire en hypochondre droit qui est douloureuse et
un franc ictère cutanéo-muqueux. Le bilan biologique prélevé est le suivant :
Hb 10 g/dL, VGM 82, leucocytes 5500/mm3, plaquettes 320.000
Na 135 mmol/L, K = 3.4 mmol/L, créatinine = 100 µmol/L
ASAT 45 U/L, ALAT 80 U/L, GGT 1250 U/L, PAL 750 U/L, bilirubine totale 250 µmol/L dont 225
µmol/L de bilirubine conjuguée.
Question 8 : Quelle est votre principale hypothèse diagnostique ? Comment allez-vous pouvoir la
confirmer de façon certaine ?
Il s’agit très probablement d’une tumeur maligne de la tête du pancréas sténosante sur les voies
biliaires (d’où la cholestase).
Il faut dans un premier temps faire un scanner abdomino-pelvien qui permettra de visualiser la
tumeur au niveau de la tête du pancréas.
La confirmation du diagnostic de cancer est HISTOLOGIQUE : il faut donc faire une biopsie au cours
d’une écho-endoscopie (en discutant la pose d’un stent sur les voies biliaires dans le même temps).
Vous recevez aux Urgences une femme de 67 ans qui consulte pour des douleurs abdominales
évoluant depuis 6 heures. Elle a comme antécédent une hypothyroïdie substituée par Levothyrox et
une maladie de Horton sous corticothérapie orale (20 mg/jour).
Les douleurs ont débuté en péri-omibilical et siègent actuellement en fosse iliaque gauche. Elle n’a
pas de nausées, de vomissements et pas de diarrhées (elle n’a pas été à la selle depuis le matin).
Elle est fébrile à 38.2°C, la TA est à 155/65 mmHg, la FC à 100/min et la saturation à 96% en AA . Il
y a une sensibilité abdominale diffuse prédominant en fosse iliaque gauche mais sans défense ni
contracture.
Présence d’une hyperleucocytose à PNN et d’une élévation de la CRP à présence d’un syndrome
inflammatoire biologique.
BU négative en dehors d’une cétose de jeune (= cétonurie sans glycosurie, permettant donc
d’éliminer une acidocétose diabétique inaugurale)
Question 3 : Quel(s) examen(s) allez-vous demander à ce stade ? Qu’en attendez-vous ?
L’examen qu’il faut réaliser devant cette suspicion de maladie digestive (diverticulite en premier) est
un scanner abdomino-pelvien avec injection de produits de contraste
Il permet de confirmer le diagnostic en montrant des images de diverticules sigmoïdiens épaissis
avec infiltration de la graisse péri-colique
Il permet également de rechercher des signes de gravité : bulles d’air extra-digestives, abcès….
Il permet aussi le diagnostic différentiel (appendicite, pyélonéphrite…)
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Question 4 : Votre principale hypothèse diagnostique est confirmée. Il n’y a pas de signes de gravité.
Quelle est votre prise en charge ?
Question 5 : Votre externe vous suggère d’arrêter la corticothérapie de la patiente. Qu’en pensez-
vous ?
JAMAIS d’arrêt brutal d’une corticothérapie au long cours ++++ car risque d’insuffisance
surrénalienne aigue.
Chez un malade infecté sous corticothérapie, on peut discuter d’une baisse de la corticothérapie,
mais la plupart du temps on la poursuit (ce n’est pas toujours le cas avec les autres
immunodéprésseurs).
Question 6 : Que devez-vous rechercher à l’interrogatoire qui aurait pu favoriser cet épisode ?
Il faut rechercher une auto-médication par AINS qui peut favoriser la survenue d’une diverticulite.
OUI, il existe des récidives de diverticulite qui sont fréquentes (risque de 20% à 5 ans).
Aucun régime alimentaire ne permet d’éviter les récidives
Aucun traitement préventif n’est indiqué.
Discuter chez cette patiente un traitement chirurgical prophylactique en raison de
l’immunodépression sous-jacente (et prolongée).
Question 9 : La patiente souhaite être dépistée du cancer du colon. Elle n’a aucun antécédent
familal de cancer colo-rectal. Que lui répondez-vous ?
Tous les patients de 50 à 74 ans recoivent tous les deux ans une invitation à participer à un test de
dépistage immunologique (détecte la présence de sang dans les selles pouvant suggérer l’existence
d’un cancer). En cas d’anomalies, il faut alors faire une coloscopie.
Cette patiente est dans la tranche d’âge à tester, elle recevra donc les indications pour réaliser le
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test depuis son domicile.
Pas d’indication à une coloscopie d’emblée en dehors des patients ayant des antécédents
personnels et/ou familiaux de cancer colo-rectal.
Vous recevez au SAU une patiente de 82 ans qui est envoyée par son EHPAD pour des douleurs
abdominales et une agitation depuis plusieurs jours. Elle n’a pas eu de selles depuis 7 jours et a
vomi plusieurs fois (contenu noirâtre).
Il s’agit d’une patiente avec une démence vasculaire (MMSE 12/30) suite à un AVC sylvien il y a 5
ans. Elle a une hémiplégie droite séquellaire complète et des troubles vésicaux sphinctériens
(incontinence urinaire et fécale habituellement).
Elle a été opérée en 1980 d’une cholecystectomie et a eu 3 césariennes dans les années 1960.
A son arrivée, l’abdomen est météorisé et sensible dans son ensemble. Il n’y a pas de bruits hydro-
aériques. Il existe un pli cutané franc. Il n’y a pas de globe vésical.
Les constantes sont les suivantes : T° 36.7°C, TA 95/65 mmHg, FC 120/min, Sa 95% en AA
Question 1 : Quels sont les deux éléments importants à rechercher à l’examen clinique ?
Il faut chercher un fécalome par un toucher rectal. Celui-ci pourrait expliquer la symptomatologie
neurologique ainsi que le syndrome occlusif.
Il faut palper les orifices herniaires à la recherche d’une hernie étranglée.
Comment qualifiez-vous l’état d’hydratation de cette patiente ? Quelle en est l’explication la plus
probable ?
L’examen de 1ère intention à réaliser devant une suspicion de syndrome occlusif est un scanner
abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste et opacification digestive.
Il permet
- Confirmation du diagnostic de syndrome occlusif
- Siège de l’occlusion : grêle plat/grêle dilaté , colon plat/colon dilaté
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- Mécanisme de l’occlusion : strangulation vs obstruction
- Signes de gravité : souffrance digestive
Question 4 : Si le scanner retrouve une occlusion grêlique, quelle serait la principale cause à
évoquer chez cette patiente ?
Le mécanisme le plus fréquent d’occlusion de siège grêlique est l’occlusion sur brides (cette patiente
ayant été opérée à plusieurs reprises, c’est la cause la plus probable).
Les orifices herniaires étant libres, la présence d’une hernie étranglée est peu probable. Les autres
causes (obstacles grêliques : tumeur, MICI, carcinose péritonéale) sont moins fréquentes
Question 5 : Il s’agit finalement d’un volvulus du sigmoïde sans signes de souffrance digestive.
Quelle est votre prise en charge ?
Hospitalisation
Mise en condition : A jeun, sonde naso-gastrique en aspiration
Traitement antalgique
Traitement de l’agitation: non médicamenteux si possible (réassurance), benzodiazépines et/ou
neuroleptiques si nécessaire
Réhydratation avec sérum salé hypotonique : NaCl 0.45% ou G5% avec 2 g de NaCl (2000 mL/jour
au minimum)
Réduction du volvulus par mise en place d’un tube de Faucher
Question 6 : Après relecture, le scanner retrouve finalement une masse suspecte de l’angle colique
gauche (sans rapport avec la survenue du volvulus).
Quelle va être votre prise en charge diagnostique ?
Le dépistage du cancer colo-rectal par Hemocult n’est pas indiqué en cas d’anomalie
morphologique.
Chez cette patiente démente, il faut se poser la question du rapport bénéfice/risque de diagnostiquer
et traiter un éventuel cancer colo-rectal.
De manière générale, en l’absence de cancer métastatique, un traitement chirurgical pourrait la
guérir et peut donc être proposé. On fera donc une coloscopie afin de confirmer la nature
cancéreuse de la lésion avant de décider ou non du traitement chirurgical.
En cas de métastases, il n’y aura pas de traitement curatif et il faudra se poser la question de
l’opportunité d’une chimiothérapie ou d’un traitement palliatif d’emblée. A ce moment là, la
confirmation histologique du cancer est discutable.
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