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Cas clinique

Partie 1
Une femme de 70 ans vous est adressée par un médecin généraliste pour douleurs dorsales.
En effet, vous échangez régulièrement avec ce médecin qui a pris l’habitude de conseiller les
soins ostéopathiques à ses patients. En l’occurrence, cette femme accompagnait sa petite-fille
mineure, patiente régulière du médecin, dans son cabinet il y a 15 jours. Durant la consultation
de sa petite-fille, elle lui a fait part d’épisodes réguliers de ce type de douleur, disparaissant
généralement après quelques semaines de prise d’antalgiques associée à des séances de
kinésithérapie. A l’issue de cette discussion informelle, le médecin lui a conseillé de vous
rendre visite, pour avis. Pers agée. Dorsalgie chronique. Réponse aux antalgiques-kiné

Comme toujours avec un nouveau patient, vous débutez l’entretien par un rapide exposé des
principes et concepts de l’Ostéopathie et des grandes séquences de cette 1ère consultation. La
patiente, bien qu’un peu réservée, vous écoute avec attention et comprend tout à fait la
synthèse que vous lui exposez. Pas de trouble cognitif

Afin de constituer le dossier, en plus des informations administratives, vous récoltez ces
données anthropométriques : sa taille est de 1,62 m et son poids de 48kg. IMC: 18,3 -> poids/ (taille x taille)

Concernant le motif de consultation, suite à l’ensemble de vos questions sur le sujet,


auxquelles la patiente répond activement, vous arrivez à la synthèse suivante :
Madame SD, 70 ans, présente une douleur chronique diffuse axiale sur la charnière dorso-
lombale. La douleur est décrite comme une sensation de pression localisée, sans irradiation.
Cette douleur est présente au mouvement, augmentée par l’activité physique locomotrice Mécanique
ainsi qu’en position assise ou allongée de manière prolongée. Cette patiente présente un fond
douloureux depuis plusieurs années, sans plus de précisions, mais insiste sur le fait que la
marche devient très pénible depuis peu à cause de la douleur. Enfin, elle se dit
« lombalgique depuis toujours » et n’évoque aucun signe associé à la douleur actuelle.

1- Lorsque vous énoncez à la patiente ce récapitulatif de son motif de consultation, vous


vous rendez compte qu’il manque quelques précisions. Quelles questions ajouteriez-vous
afin de mieux circonscrire l’historique de la plainte ?
Réveil nocturne, chutes, facteurs déclenchant, changement récent, douleur depuis quand , cotation, médocs, occupations… ?
2- En fonction de tous ces éléments, sur quelles parties du contexte de vie de cette nouvelle
patiente allez-vous insister afin de bien contextualiser la plainte ?
sédentaire, ATCD, métier, contextes familial et pycho, niveau de croyance

2/10 et pic à 6 + tout le temps + pas nocturne, depuis rangement carton dans le garage

-> Facture tassement ? Affaissement trame osseuse ?

Cortisone, ttt substitutifs hormonal, quel antalgique ? -> paracétamol-codéiné n’a plus d’effet / Massage kiné fait du bien mais
ne fait pas les exercices (mobiliser membre inférieur)

2 grossesses 2 enfants . Militaire géni civile. Athete de haut niveau (arret par maternité) . 2 cigarettes/J depuis 30ans. Café
mais avant 17h

-> personne passive qui vient pour etre soulagée


Partie 2
Concernant les antécédents de la patiente, vous obtenez les informations suivantes :
Traumatisme : microfissure des malléoles fibulaires liée au sport (1978 et 1980),
tendinopathie bilatérale du triceps sural (de 1975 à 1977) puis rupture du tendon G avec
traitement conservateur et rééducation (1983) toujours liées au sport, fracture de K10 D
(1981) lors d’une chute en championnat traitée par antalgiques (aucune complication)
Chirurgie : excision tumorale d’un K de l’endomètre (1999), prothèse dentaire bimaxillaire
(2015)
Prise médicamenteuse : Ténormine (bêta-bloquant) pour une HTA modérée – Glucophage et
Diamicron (antidiabétiques oraux) pour diabète de type II – Temesta (anxiolytique) pour
mieux dormir – Pantoprazole (IPP) lors d’épisodes de RGO
Familiaux : père HTA et diabète, mère diabète et fracture du col du fémur G

3- A l’aide des informations obtenues, quelles zones envisagez-vous déjà d’investiguer


durant l’examen clinique ? Argumentez en essayant de lister des liens de causalité avec la
plainte actuelle (attention : il ne vous est en aucun cas demandé de poser un diagnostic
pathologique, mais d’envisager uniquement des hypothèses de chaines lésionnelles)
Gynéco = Petit bassin -> K endomètre
Psycho = Thoraco-lombaire + respi -> Fracture K10 -> T10 (charnière supporte le tout) / pilier diaph (anxieuse)
Trauma = ATCD des MI --> entrée posturale <-- prothèse dentaire
Viscéro-soma = Esomac (antalgique, RGO)
Concernant les appareils et systèmes fonctionnels, vous obtenez les informations suivantes :
Système endocrinien : ménarche en 1964, ménopausée depuis 1997 sans traitement
hormonal substitutif
Appareil uro-génital : légère incontinence urinaire depuis deux ans non traitée, K de
l’endomètre (1999) traité par chirurgie et suivi gynécologique depuis l’opération
Appareil locomoteur : gonalgies récurrentes traitées par infiltration fréquence , corticoide ou acide
hyalu ?
Système nerveux : épisodes de vertiges, presbytie corrigée, presbyacousie légère non corrigée
Système ORL : fréquence d’œil sec traité par gouttes oculaires et plénitude nasale traitée par
inhalation
Système digestif : dit avoir un « appétit de moineau », douleurs gastriques depuis quelques
années généralement liées à la prise d’antalgiques
Rien de notable sur les autres appareils et systèmes

4- A l’appui de l’ensemble des données récoltées à l’anamnèse, quel est le diagnostic le plus
probable justifiant la plainte actuelle ? Donnez les arguments principaux en faveur de cette
hypothèse. Douleur métastatique ? Pourquoi perte d’appétit ? (pas AEG car pas de fatigue)
Soleil (vit K)?, plénitude nasale ?
Element traumatique ostéoporotique
Fracture tassement ostéoportique
5- Compte tenu des informations délivrées, à quel autre diagnostic auriez-vous pu penser ?
Sur quels arguments liés à l’anamnèse, avez-vous pu exclure cette seconde hypothèse ?
cancer (métastase + palier 2 ineffiace)

6- Avez-vous des notions relatives au diagnostic d’ostéoporose ? Si vous décidiez d’orienter


votre patiente, quelle serait votre démarche ?

Bilan d’ostéodensitométrie (ostéopénie ? ostéoporotique ?)

Le Frax
Données antrhopométriques (tille-poids)
Degré d’urgence (aigue, non soulagée par palier II) -> PEC ou non
Partie 3 Activités physiques
Attitude (compensation, douleur, statique …)

7- Dans cet exemple, quelles seraient les grandes orientations de votre examen clinique ?

8- Une fois que vous vous serez assuré(e) de la possibilité de la PEC ostéopathique de cette
patiente, une fois que son intégrité physique est assurée (après un à deux mois), quel
traitement ostéopathique préconiseriez-vous ? De quels conseils feriez-vous la promotion ?
Enfin, quel serait votre pronostic ?

Soulager

Courrier pour lever la


suspiscion

possible TTT en chaine montante


ttt médicamenteux et les incontinences

TART
- Objectiver dysfoncton somatique
- Sensibilité de mvt, texture tissus, asymétrie, diminution mouvement

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