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CHIRURGIE
1. INTERROGATOIRE
1. 1. IDENTIFICATION DU MALADE
Nom et prénoms
Sexe et âge
Statut matrimonial
Profession
Ethnie
Lieu de résidence : adresse complète (avec le numéro de téléphone)
1. 2. MOTIF D’ENTREE
Plainte rapporter par le malade ou par son entourage.
Il peut s’agir en :
o Chirurgie viscérale : douleur abdominale, troubles du
transit…
o Traumatologie : impotence fonctionnelle…
o Neurochirurgie : Céphalées, altération de l’état de
connaissance post-traumatique
o Référence depuis un centre de santé pour un motif précis
NB : Toujours prendre si possible un signe fonctionnel pouvant aider
dans la suite ou le diagnostic de référence ou d’hospitalisation.
1. 3. HISTOIRE DE LA MALADIE
Il peut s’agir d’une anamnèse (histoire racontée par le malade lui-
même) ou d’une hétéro-anamnèse (histoire narrée par l’entourage
du sujet)
Il s’agit du récit chronologique de la progression de la maladie
actuelle
Orienter l’interrogatoire vers :
o Début de la maladie : date, symptômes (description
sémiologique), médication (entreprise par le patient)
o Evolution de la maladie : modifications ou ajouts de
symptômes spontanément ou sous médication
NB :
Rédiger de manière chronologique
Toujours faire une description sémiologique précise des signes
Toujours préciser les signes négatifs contributifs au raisonnement
diagnostique.
PARTICULARITES DE L’HISTOIRE DE LA MALADIE EN
TRAUMATOLOGIE :
Elle respecte les étapes suivantes :
o Circonstances de survenue : collision lors d’un AVP, coup
lors d’une bagarre
o Mécanisme lésionnel : chute, choc (direct ou indirect)
o Réaction immédiate : perte de connaissance, douleur
o Gestes posés : attelle de fortune, compression de plaie
o Conditions de ramassage du malade
o Mode de transport : médicalisé ou non
o Délai d’arrivée
NB : Toujours préciser les autres symptômes survenus : convulsions,
diarrhée…
1. 4. TRAITEMENT ANTERIEUR
Il s’agit de tout produit utilisé antérieurement dans la PEC du mal
ayant amené le patient. Il peut s’agir :
o D’un traitement par phytothérapie (en per os et/ou en bain)
o D’un produit pharmaceutique (en utilisant la DCI) en per os
ou en parentérale.
Toujours préciser la posologie, la durée de traitement et l’influence
du traitement sur la maladie.
1.5. ANTECEDENTS
Ils sont :
Personnels
o Médicaux : Rechercher surtout
Les pathologies chroniques (HTA, diabète, asthme…) tout en
précisant date et circonstances du diagnostic, traitement
initial et traitement actuel, complications éventuelles et
traitement entrepris.
Les pathologies susceptibles de laisser des séquelles (AVC,
IDM…)
Immunoallergiques : Gr Rh, statuts sérologiques (rarement
précisés chez nous)
o Chirurgicaux : structure sanitaire, identité du chirurgien, type
d’opération, date, indications, suites
1. 6. DEPARASITAGE
Habituel
o Récent (moins de 3 mois)
o Lointain (plus de 3 mois)
Inhabituel
1. 7. ALLERGIE MEDICAMENTEUSE
Nom des molécules
Type de réaction allergique
Circonstance d’introduction de la molécule
Durée séparant la prise et les manifestations
Si absence d’allergie médicamenteuse antérieure, préciser que le
patient n’aurait jamais présenté de réaction allergique suite à une
prise médicamenteuse
1. 8. ENQUETE SOCIALE
Tabagisme (Estimation du nombre de paquets/année)
Alcoolisme (Nombre de verres standard)
Comportement sexuel
Relation du sujet avec son entourage
Habitude de port de casque
Habitude de baignade en eau douce
Habitude alimentaire
Personne/Structure en charge des frais d’hospitalisation : Parents,
amis, assurance médicale…
2. EXAMEN PHYSIQUE
Examen de l’état général
3. REGROUPEMENT SYNDROMIQUE
Rappeler à ce niveau :
L’identité du patient
Les antécédents contributifs au tableau clinique actuel
Le motif d’entrée
Puis regrouper les signes obtenus lors de l’interrogatoire et de
l’examen physique en syndrome
NB :
Rappeler les signes négatifs
Ne pas faire apparaitre des signes qui n’ont pas été recherchés ou
mentionnés ni dans l’interrogatoire ni à l’examen physique
4. HYPOTHESES DIAGNOSTIQUES
Elles sont fonction des syndromes retenus après regroupement des
signes.
Il est nécessaire de prendre un des syndromes pouvant permettre
d’expliquer la présentation clinique dans sa globalité (ou à défaut
un signe) comme fil conducteur.
Les hypothèses diagnostiques sont évoquées de la plus probable
aux moins probables.
Evoquer au maximum 3 hypothèses
NB :
Si les syndromes/signes obtenus font penser à un diagnostic
évident, inutile d’évoquer des diagnostics qui n’ont aucun élément
en faveur, il serait mieux d’évoquer d’emblée le diagnostic le plus
probable.
A ce niveau également, ne pas mentionner un syndrome/signe qui
n’a pas été mentionné dans le regroupement syndromique.
5. DISCUSSION DIAGNOSTIQUE
On discute de l’hypothèse la moins probable aux plus probables.
La discussion se fait en utilisant les arguments en faveur et en
défaveur
Généralement, l’hypothèse retenue n’a pas d’arguments en
défaveur
NB : La discussion diagnostique doit prendre en compte le diagnostic
positif ainsi que le diagnostic de complications.
6. DIAGNOSTIC CLINIQUE
Retenu après la discussion diagnostique.
7. BILANS COMPLEMENTAIRES
Ils sont de deux ordres : Biologique et d’imagerie
Ils sont à visée :
o Diagnostique
o De retentissement
o De terrain
o Pré-thérapeutique
Le diagnostic clinique est conforté par les données
complémentaires obtenues à la paraclinique
8. DIAGNOSTIC FINAL
Il est retenu après les éléments paracliniques d’orientation et/ou de
confirmation
9. TRAITEMENT
9.3. Indications (ce qui doit être fait) : en fonction de la forme clinique
de la pathologie
NB :
Préciser pour les médicaments énumérés dans la rubrique
« moyens et méthodes » : DCI, forme galénique, voie
d’administration, posologie, et effets secondaires principaux.
Justifier tous les moyens qui sont indiqués dans la prise en charge
(Avantages et inconvénients)
Ne pas parler d’un moyen qui n’a pas été mentionné dans la
rubrique « moyens et méthodes »
Normalement, il n’y a pas de rubrique « conduite tenue » dans une
observation médicale à la synthèse clinique.
9.4. Conduite tenue (ce qui a été fait) : recense tout ce qui a été fait
pour prendre en charge le patient. (Tous les moyens et méthodes utilisés
dans la conduite tenue doivent déjà être mentionnés en haut)
10. EVOLUTION
10.1. Surveillance
Clinique : Les signes fonctionnels, généraux (Constantes+++) et
physiques de début. En post-opératoire : plaie (décrire l’aspect et
les particularités), drain et sondes (Aspect et quantification)
Paraclinique : Fonction de la pathologie
10.2. Evolution proprement dite : Appréciation de l’état actuel du
patient par rapport à son état de début (Il y a-t-il eu d’amélioration ?)
11. PRONOSTIC
12. PREVENTION
13. INTERET
Fréquence
Diagnostique
Thérapeutique
Pronostique
14. CONCLUSION
Rappeler :
L’identité du patient, son âge
Antécédents contributifs
Motif d’entrée
Diagnostic retenu