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EN MEDECINE INTERNE
I. ETAT CIVIL
Ils sont représentés par les plaintes du malade, c'est-à-dire les signes découverts par le
malade et qui ont motivé sa consultation.
Exemples :
Fièvre : frissons, sueurs,…
Anorexie : amaigrissement, asthénie,…
Hémoptysie
Polyurie
Remarque : il s’agit
De signes fonctionnels des différents appareils : ils doivent être regroupés selon
le ou les appareils concernés
Ou de signes généraux (fièvre, asthénie, amaigrissement)
III. INTERROGATOIRE (ANAMNESE) : HISTOIRE DE LA MALADIRE
Les signes pour lesquels le malade consulte doivent être le fil conducteur pour explorer par
l’interrogatoire la fonction ou l’appareil concerné.
Chaque signe sera analysé en recherchant les différents caractères, qu’il s’agisse de signes
fonctionnels, généraux ou physiques.
Type
Siège
Irradiation
Intensité
Horaire (nocturne ou diurne)
Périodicité (quotidienne ou périodique)
Durée
Facteurs déclenchant
Facteurs calmants
Signe d’accompagnement
Exemple : devant une douleur thoracique, si l’appareil respiratoire est soupçonné, faire
porter l’interrogatoire sur dyspnée, toux, expectoration, hémoptysie,… et sur la sphère
ORL : écoulement nasal (épistaxis), obstruction nasale, éternuement, dysphonie.
La chronologie de l’installation des différents signes doit être respectée tout en gardant une
logique de description.
les signes fonctionnels d’un autre appareil doivent être individualisés selon un même
schéma. Tout appareil ou fonction même ne faisant pas l’objet de plaintes du patient doit
être exploré par un interrogatoire pratiquement du type policier.
Ils doivent déjà être constatés par le malade et signalés par lui dès l’interrogatoire ; dans ces
conditions, l’interrogatoire doit les prendre largement en compte pour préciser leurs
modalités d’installation et d’évaluation.
Ils doivent faire l’objet de description exacte en fonction de la date, mode d’installation et
évolution.
Fièvre
Il existe par exemple plusieurs dizaines de types de fièvre selon leur mode d’installation
dans la journée à long terme.
Poids
A la fin de l’HDM, on peut mettre le terrain : c’est quelque chose qui est là et qui y restera
pour toute votre vie (hypothyroïdie, diabète, asthme, hypertension artérielle, obésité…)
IV. LES ANTECEDENTS
C’est quelque chose qui était là, mais qui est parti et qui permet d’expliquer entres autres le
diagnostic de la maladie.
Personnels
Préciser le mode de vie : tabac, alcool, temps de sommeil, stress, comment s’alimente
le patient, condition de vie
Pour des maladies comme le diabète et l’HTA, il faut préciser si elles sont
suivies et bien traitées.
Exemples :
Pour les règles : date d’apparition, durée du cycle, régularité, existence de douleurs ;
leucorrhées
Exemples :
Pour les règles : date d’apparition, durée du cycle, régularité, existence de douleurs ;
leucorrhées
1. Examen général
Le malade doit être détendu, mis en confiance pour éviter les réactions qui faussent
l’examen
Etat général
Elle commence par le coup d’œil : maigreur, pâleur, obésité, ictère, cyanose, mélanodermie,
œdème (mou ou dur, indolore, prend le godet blanc, bilatéral, symétrique), déshydratation,
dénutrition. La simple inspection du malade peut donner des renseignements précieux pour
le diagnostic.
Constantes
Température
Pouls
Tension artérielle
Fréquence respiratoire
Quel que soit le trouble qui amène le patient à consulter, l’examen doit être complet. Pour
chaque organe, il faut rechercher avec soin tous les signes pathologiques pouvant traduire
la souffrance de cet organe. On commence par l’appareil d’appel, c'est-à-dire, l’appareil qui
paraît à priori le plus atteint.
a. Cœur
Inspection
Préciser les caractères du choc de pointe. Normalement il est situé au niveau du 4ème EIC ou
5ème EIC gauche un peu en dedans de la ligne médio-claviculaire. Parfois, il n’est visible qu’à
joue frisant, parfois même invisible. On peut avoir une saillie au niveau :
Du 2ème EIC droit dans les régions sus-claviculaires droites dans l’anévrisme de
l’aorte.
Palpation
Elle s’effectue chez un sujet en décubitus dorsal puis en décubitus latéral gauche.
L’examinateur se place à droite du malade, applique la paume de sa main droite sur la
région précordiale à la pointe du cœur et à la base.
Normalement : le choc de pointe est ressenti comme une chiquenaude punctiforme localisée,
mieux perçue en décubitus latéral gauche. La palpation de la base ne perçoit rien mais
parfois on peut percevoir la traduction de B2 chez le sujet emphysémateux. Il est
difficilement perçu. Le choc de pointe est contemporain au pouls.
En cas d’IVG : il est abaissé, parfois sous forme de masse soulevant toute la région
précordiale
Il peut y avoir une modification de l’intensité en rapport avec une obésité, une maigreur ou
une pathologie.
Percussion
Elle n’a d’intérêt que dans le cadre de péricardites abondantes ou de très gros cœurs.
L’existence d’une matité très nette débordant le bord sternal dans l’angle cardio-phrénique
et à gauche de la ligne doit faire rechercher une péricardite avec épanchement.
Signe d’EWART, quand la matité cardiaque forme un angle obtus avec la matité
hépatique.
Auscultation
Il faut ausculter tout l’hémi thorax gauche en avant dans l’aisselle et même en arrière ainsi
que le long du bord droit du sternum.
Le foyer mitral est examiné au niveau de la pointe (4èle, 5ème EIC gauche)
Eclat du B1 dans le RM
Dédoublement du B2 à la pointe : RM
Bruit de galop gauche plus fréquent, mieux perçu en décubitus latéral gauche et en
expiration, témoigne d’une IVG
Foyer aortique : HTA ou R.Ao, dans ce cas il est plus intense avec trouble
métabolique
Souffles : dans l’IM holosystolique apexien, ils sont mieux perçus en décubitus latéral
gauche irradiant vers l’aisselle gauche pouvant être entendus dans le dos d’intensité
variable de timbre en jet de vapeur.
Dans les CIV holosystoliques méso cardiaques. Ils siègent vite au niveau du 4 ème EIC
gauche, irradiant plus loin en sens (rayons de roues), intenses parfois frémissant, de
timbre rude
Dans les I.Ao diastoliques, ils siègent au foyer aortique, irradiant vers le bord gauche
du sternum, d’intensité décroissante du timbre doux, humé aspiratif. Parfois ils ne
sont entendus que le long du bord gauche du sternum
Dans le R.Ao méso systolique, ils siègent au foyer pulmonaire, irradiant au niveau des
vaisseaux du cou, intenses parfois frémissant
Dans le R.pulmonaire méso systolique ils siègent au foyer pulmonaire, irradiant vers
la clavicule gauche et l’espace inter scapulo-vertébral, de timbre grave, intense, parfois
frémissant
Souffles continus : passent en pont sur les bruits du cœur. Exemple : dans la
persistance du canal artériel, souffle continu au 1er et 2ème EIV gauche,
irradiant dans le dos, de timbre tunellaire intense.
Souffles fonctionnels : perçus dans les états hyperkynétiques ou en cas de
distension des cavités sans atteinte anatomique de la valve. Schématiquement,
il a certaines caractéristiques, moins intense, n’irradie pas, se modifie suivant
que le malade est en inspiration ou en expiration, variable d’un examen à
l’autre.
Roulement : bruit holodiastolique, apexien, irradie vers l’aisselle gauche, sourd grave
d’intensité d’emblée maximale, puis diminue avec un renforcement pré systolique,
mieux perçu en décubitus latéral gauche, très intense associé à un frémissement
cataire. Il traduit le R.M ou l’I.Ao majeur (dans ce cas : roulement de FLINT)
Tachycardies
Bradycardies
b. Vaisseaux
Veines
Artères
Pouls pathologiques
Exemples :
Lymphatiques
B. APPAREIL RESPIRATOIRE
Explorer le conduit auditif externe : soit il est bouché, obstrué par les écoulements (otorrhée
purulente, séromuqueuse), par un bouchon de cérumen, polype ; soit il est libre (donner
l’aspect du tympan, normalement il est blanc-nacré)
Explorer les fosses nasales pour voir s’il n’y a pas d’écoulements (épistaxis, rinhorrhées,
muqueuses, séromuqueuse, purulentes). Voir si elles sont libres ou obstruées par les
cornets (sup, moy, inf) lorsqu’ils sont hypertrophiés, polype.
Explorer les sinus (cavité osseuse creusée dans le crâne et qui joue le rôle d’absorption :
sphénoïdaux, maxillaire, ethmoïdaux, frontaux). Quand on presse la paroi antérieure des
sinus et qu’il y a douleur, on dit qu’il y a sinusite (infection).
Explorer la gorge.
Quand tout est normal, on dit fosses nasales libre, pas d’hypertrophie au cornet, le
tympan est d’allure normale, la pression des parois antérieures des sinus de la face est
indolore.
Inspection
Sujet dévêtu jusqu’à la ceinture, on regarde la cage thoracique pour rechercher la présence
de cicatrices, d’abcès, de traumatismes, de fistules, rechercher une asymétrie, l’existence de
voussure.
Evaluer l’ampliation thoracique globale et celle de chacun des hémi thorax. Préciser
l’existence éventuelle de tirage.
Palpation
Adulte : 16 à 20 batt/min
Enfant : 24 à 32 batt/min
Résultats : normalement les vibrations sont transmises sous forme de frémissement léger et
rapide
o Percussion
Technique : la main gauche est appliquée à plat sur le thorax en exerçant une légère
pression. Les doigts en particulier le médius et l’index doivent être appliqués dans les
espaces intercostaux. Le médius de la main droite, recourbé à angle droit frappe
perpendiculairement à la paroi, la phalangine de l’index et du médius gauches. Il faut
percuter par 2 ou 3 coups successifs égaux et également espacés. Le poignet seul doit être
mobile. L’avant bras ne doit jouer aucun rôle.
Pathologie
Auscultation
Technique : elle se fait à l’aide d’un stéthoscope qui amplifie les bruits perçus et dont le
pavillon est posé successivement en des endroits symétriques. Le malade est assis.
L’examinateur lui demande de respirer calmement mais de façon ample avec la bouche sans
faire de bruit
L’auscultation de la voie haute et de la toux entraîne une perception d’un bruit qui
paraît lointain tandis que la voie chuchotée est inaudible
Pathologie :
Râles secs :
Râles crépitants : fins, secs, égaux entre eux, éclatant en bouffée en fin d’expiration,
plus nets après la toux. Ils traduisent un processus alvéolaire massif : pneumonies
toujours bilatérales, œdème pulmonaire ou infarctus pulmonaire.
Râles bronchiques
Râles sibilants comparables aux sifflements, presque toujours bilatéraux, aigus, sont
secs à prédominance expiratoire (asthme)
Râles ronflants : plus gros et moins secs que les sibilants, ressemblant à des
ronflements diminués par la toux : ce sont les ronchus
Râles bulleux : produits quand il y a beaucoup de secrétions. Ils sont bruyants avec
une impression de mouvements de bulles d’eau qui sont irréguliers,inégaux souvent
entendus aux deux temps et diminuent après la toux. Ils traduisent l’inflammation
des bronchioles périphériques avec production d’exsudat fluide pouvant envahir les
alvéoles rencontrées dans les bronchites capillaires et les congestions pulmonaires.
Frottement pleural ; c’est le bruit provoqué par le frottement l’un contre l’autre des
deux feuillets de la plèvre quand ceux-ci sont enflammés. Il est localisé, fixe,
d’intensité variable, de tonalité variable allant d’un froissement de soie à un
frottement de cuir neuf. Perçu aux deux temps et disparaissant en apnée, non
modifié par la toux, il est perçu dans les pleurésies sèches, les pleurésies à
épanchement.
C. APPAREIL DIGESTIF
a. Bouche
Langue : coloration, dépôt, épaisseur. On peut avoir : une langue saburrale, une langue
macroglossie, une langue prenant l’empreinte des dents, une langue dépapillée, grosse
ou petite
Denture : nombre de dents ( pour savoir s’il y a une bonne mastication ou non dans
certaines pathologies digestives). Présence de caries (pour d’éventuelles portes d’entrées
infectieuses).
b. Abdomen
Inspection
Palpation
P. superficielle
Douleur
Palpation profonde
Signe du glaçon : en cas de gros foie ou de grosse rate quand on déprime brusquement
la région hépatique ou splénique, la main ressent une sorte de choc en retour
caractéristique
Signe du flot trans abdominal : malade en décubitus dorsal, la main posée à plat sur le
flanc perçoit une vibration liquidienne déterminée par une chiquenaude sur le flanc
opposé. Il faut demander à un aide de comprimer légèrement l’abdomen avec le bord
cubital de sa main appliqué sur la ligne médiane afin d’éliminer la transmission
pariétale des vibrations (ceci a le mérite de montrer le caractère libre de l’ascite)
Recherche de points douloureux :
Percussion
Résultats normaux :
Régions mates : région sub ombilicale : estomac, région pré hépatique, foie,
région sus pubienne, vessie pleine ou utérus gravide
La zone la plus sonore est la poche aéro gastrique (hypochondre gauche=zone semi
lunaire) ; elle ne contient jamais d’aliments ni d’eau
Résultats pathologiques :
Auscultation
Examen ano-périnéal
Technique :
Toucher ano-rectal : patient en décubitus dorsal, cuisse fortement fléchies sur le bassin soit
en genupectoral ou en décubitus latéral gauche cuisses fléchies. Toucher avec l’index droit
protégé par un doigtier. Le toucher doit être doux et progressif avec anesthésie locale en cas
de lésion anale très douloureuse. Toujours lubrifier le doigtier et demander au malade de
tousser quand on introduit le doigt. TR associé à un palpé abdominal et au besoin un TV.
Résultats :
D. FOIE
Inspection
Seule une hépatomégalie très volumineuse peut entraîner une voussure de l’hypochondre
droit
Palpation
Temps le plus important de l’examen physique du foie. Le sujet est en décubitus dorsal, les
membres inférieurs semi fléchis, la paroi abdominale relâchée, respirant amplement et
régulièrement.
Elle décline :
Le bord inférieur
Signe du glaçon
Auscultation
Résultats normaux
Bord inférieur :
Irrégulier : cancer
Face antérieure :
Mobilité
Fixe : cancer
E. SYSTEME SPENO-GANGLIONNAIRE
a. Rate
Palpation du bord antérieur : peut être le siège d’une incisure ou peut être
ciselée
b. Ganglions
Il faudra préciser les caractères : taille, forme, limite, siège, consistance, compression,
diffusion, inflammation, douloureux ou pas.
Hodgkin, cancer
a. Rein
Le point moyen se projette sur la paroi abdominale, sur une ligne joignant les
EIAS à l’union du 1/3moyen et du 1/3externe de cette ligne : urètre, jonction,
portion lombaire et pelvienne
Malade en décubitus dorsal, main postérieure placée sous la région lombaire, main
antérieure à plat sur la paroi abdominale appuyant à chaque inspiration à la rencontre de la
main postérieure.
Chez le sujet sain, les régions lombaires sont dépressibles. En cas de maigreur surtout dans
le sexe féminin, on peut percevoir le pôle inférieure du rein droit.
Si un rein est augmenté de volume, on sent dans les deux mains qui s’abaisse à l’inspiration
profonde, sonore à la percussion, qui donne le contact lombaire, une percussion brusque
sur la paroi abdominale refoule en avant la masse.
Ballottement rénal : les impulsions données par la main antérieure sont transmises à la
main postérieure
Au TR, la prostate est à 12h et on a un lobe droit, un lobe gauche et un sillon médian. En
cas d’hypertrophie, il y a disparition du sillon.
G. APPAREIL LOCOMOTEUR
a. Os
b. Articulations
Déformation
c. Rachis
H. SYSTEME NERVEUX
Mémotechnique : Fatou Mar Tall Te Remettra Ses Chaussures Noires Neuves Mercredi
a. Fonctions supérieures
b. Motricité
Motricité volontaire
Examiner le malade
Démarche normale
Motricité involontaire
c. Tonicité
Diffuse
Plastique
d. Tétanie :
Rigidité de décérébration :
rigidité de décortication :
e. Réflexes
Réflexes ostéo-tendineux
Segment en semi-étirement
Atrophie sévère
Réflexe idiomusculaire
Articulation
Membres supérieurs
Réflexe stylo-radial
Réflexe bicipital
Réflexe tricipital
Technique : malade couché : même position que le réflexe stylo-radial. Malade assis,
bras en abduction soutenu par la main de l’examinateur et l’avant-bras du patient pend
environ en angle droit. L’examinateur percute les tendons du biceps au dessus de son
insertion olécranienne.
Membres inférieurs
Réflexe rotulien
Réflexe achilléen
Dans les lésions du faisceau pyramidal. On peut avoir un clonus qui est une
exagération du polycinétisme qui peut siéger au pied ou à la rotule
Réflexes cutanés
Signe de Babinski
Résultats :
Technique : effleurer avec le côté mousse d’une épingle, la paroi abdominale de haut en
bas, de dehors et en dedans à trois niveaux.
Niveau moyen : ligne horizontale passant par l’ombilic vers la ligne horizontale
passant par l’EIAS
Résultats :
Sensibilité
On demande au malade de fermer les yeux ou mieux de lui mettre un voile sur le visage
Sensibilité superficielle
Tactile : contact des téguments avec une pointe mousse à la pulpe des doigts
On demande au malade de dire touche, pique, chaud ou froid. Explorer successivement les
différentes régions des téguments de façon symétrique.
Sensibilité profonde
Aux membres inférieurs : sujet couché, gros orteil tantôt en flexion, tantôt en
extension, demander au malade de dire la position de l’orteil
Vibratoire : les vibrations doivent être senties par le malade, exploration par le
diapason
Paresthésique : sens d’estimation des poids des objets, trouble donne l’abasie
Le malade ataxique debout est immobile, les pieds joints, oscille et risque de tomber, sa
marche est incertaine.
o Dans le syndrome labyrinthique, le malade semble attiré dans une direction donnée
qui est toujours la même et qui dépend de la position de la tête
Coordination segmentaire
o Dans l’ataxie cérébelleuse, la direction de départ est bonne mais le sujet ne dépasse
pas le but et ne l’atteint qu’après une ou plusieurs oscillations (avec hypermétrie).
L’occlusion des yeux n’exagère pas cette ataxie
Trophicité
Musculaire : amyotrophie
Os : fractures spontanées
Articulations : arthropathies
Examen des nerfs crâniens
Nerf olfactif : I
Soit à une lésion : fracture base du crâne, tumeur du lobe frontal, méningisme
de la petite aile du sphénoïde
Nerf optique II :
Explorer l’acuité visuelle : malade à certaines distances d’un tableau où sont gravées des
lettres détaillées différentes, tente de lire sur ce tableau
Explorer le champ visuel (portion d’espace vue par disque œil fixant un objet fixe devant
lui)
Paralysie :
Apprécier les mouvements du globe oculaire vers le haut, le bas et en dedans. Etudier
le réflexe pupillaire : source lumineuse dirigée vers la pupille donne :
Nerf pathétique IV
Explorer les mouvements du globe ver le haut et en dehors. Paralysie entraîne un
empêchement du globe de regarder en bas et en dedans.
Nerf externe VI
Nerf trijumeau V
Etudier la sensibilité de la face : réflexe cornéen à l’aide d’un coton stérile, on touche
légèrement la cornée, il y a normalement un clignement palpébral.
o Au repos : rides et sillons effacés du côté paralysé, bouche attirée du côté sain
Facial supérieur respecté, pas de signe de Charles Bell. Chez le malade comateux, la
paralysie faciale de met en évidence par la manœuvre de Pierre Marie Fox : pression
du nerf en arrière de la branche montante de la maxillaire inférieure n’entraîne pas de
rictus du côté paralysé. La paralysie faciale de type central est souvent signée
d’hémiplégie.
Vertiges
Signe de Romberg labyrinthique : le malade les yeux fermés est attiré d’un côté
et tomberait de l’autre si on ne le retenait pas.
Déviation des index : on a demandé au malade d’étendre les bras, les deux
index pointés en avant du côté où le malade est atteint
Nerf glosso-pharyngien IX
Réflexe nauséeux : le malade doit avoir la bouche ouverte, on tient dans la main
gauche un abaisse langue qui a pour rôle d’abaisser la langue vers le bas. De la main
droite on tient un abaisse langue qui excite la paroi postérieure du pharynx.
Nerf spinal XI
Etudié par le haussement des épaules et tourner la tête à gauche et à droite, puis
effectuer un mouvement d’opposition légère.
Les méninges
o Signe de Brudzinski :
La tentative de flexion de la nuque entraine une triple flexion des membres
inferieures sur le bassin.
o Signe de Koemig :
-Malade assis, la position assise est impossible sans flexion des M.I.
–Malade couché la tentative de ramener les M.I complètement étendus à angle
droits sur le tronc est impossible.
La présente de ces trois signes signe un syndrome méningé.
Agé de…
Qui présente à l’examen clinique : énoncer les syndromes en essayant de les classer en
fonction de l’importance de leur expression ainsi que de leur appartenance à un même
appareil ou à une même pathologie