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Syoum NEGASSI
Examen :
Outils d’analyse économique (modèles / econométrie)
Théories économiques appliquées
τ x,y = Cov(x , y)
∑ ( xi−x)( yi− y) = n ∑ xi y i−∑ x i ∑ y i
i=1
σx . σy
=
√∑ 1 √∑
(x −x) . ¿ ¿¿ ¿ √
n ∑ x 2i −¿¿ ¿
Exemple :
Un chercheur de l’INRA s’interesse à la liaison pouvant exister entre le rendement de blé noté x (en
quintal) d’une parcele de terre et la quantité d’engrais notée y (en kilogramme).
Il fait l’expérience sur 10 saisons et relève les couples de données suivants :
Valeur Y 1
45
40
35
30
25 Valeur Y 1
20
15
10
5
0
15 20 25 30 35
10 ( 8286 )−(261)(304 )
τ x,y =
√10.7127−( 261 ) X √10 ( 9734 )−(304 )
2 2
∂ VP t 2 β β2
=β 1 β 2 PUBtβ −1= 1 1−β
∂ PUB t PUB t 2
∂ VPt
Dans le modèle 1 : =β 2
∂ PUBt
∂ VPt β −1 1 β2
Dans le modèle 3 : =β 2 . PUB .
2
=
∂ PUBt PU B β2
PUB
Exprimer cette relaton sous la forme linéaire Y = α + β .K + γ .L, revient à imposer arbitrairement que
les productivités marginales sont constantes donc, qu’elles ne dépendent pas des quantités de facteurs,
dy dy
cad qu’avec une tel spécifications : β = et γ =
dk dL
Ces deux productivités marginales sont suposé indépendantes puisque ni K ni L n’interviennent.
Par conséquent, en modélisant la production de cette manière, on ignore déliberement les caractéristiques
du processus de production réelles.
On ne tient pas compte des deux phénomènes suivants :
La productivité marginale du travail diminue quand la quantité de travail augmente et que le
capital reste à un niveau constant.
La productivité marginale du travail croit quand le stock du capital augmente et que la quantité de
travail reste inchangé.
Concrètement, ajouter l’un près l’autre des ouvriers supplémentaires à une équipe qui trvail sur un
machine conduit à des acroissements de moins en moins importants de la production et au bout d’un
certains emps, cel devient contre productif (congestion).
Par contre, mieux équiper les ouvriers permets d’augmenter la contribution productive apporter par une
éventuelle main d’oeuvre supplémentaire.
Cette hypothèse n’implique pas ces propriétés réalistes.
Pour représenter correctement de tel caractérisqtique, on utilise des formes non linéaires; comme la
fonction de Cobb-Douglas : Y = a * K β * Lγ
La productivité marginale du travail se mesure de la manière suivante :
Δ y ΔL γ .Y
=¿ a * K β * Lγ =
❑ L
dy ta∗Y
De même, la productivité marginale de caitale est : =B é
dK K
Les productivités marginale ne sont pas constantes mais varient en fonction du niveau déjà atteint par le
travail et le capital. On peut facilement vérifier qu’elles respectent les deux propritéts énoncées ci-dessus.
Δy
Quand K est inchangé, le supplément de production induit par l’intervention d’un ouvrier
ΔL
supplémentaire diminue au fur et à mesure que le nombre d’ouvrier augmente.
dy
d
dL = ( γ ( γ – 1)*Y) / L < 0 (sachant que β + γ = 1)
dL
L’ajustement économique doit se faire non pas par rapport au capital mais par rapport au travail.
(On vire les salariés plutô t que de détruire du capital.)
Hypothèses :
E(ε t ¿ = 0
x t est une variable certaine : E( y t ¿ = E(α + β x t + ε t ¿
= E(α ¿ + E ( β x t ) + R (ε t )
= α + β xt
n
1
V(xt) = ∑¿¿
n t =1
n
1
V(ε t) = ∑ ¿ ¿ Il faut que la variance soit toujours constante
n t =1
ε t > N ¿)
2. Estimations
L’objectif est d’estimé a et b.
On dispose d’un échantillon (tableau d’information) :
y1 x1
⋮ ⋮
yn xn
Trois cas :
y t =â+ b^ x t
Modèle calculé : ^
n
S(a,b) = Min∑ ¿¿
t =1
= Min ∑ ¿¿
∂ S (a , b)
=0=¿-1*2*∑ ¿¿
∂a
= -2.∑ ( y t −â−¿ b
^ x )¿
t Equation 1
∂ S (a , b)
=0=¿ −x t∗2∗∑ ( y t −â−¿ b^ xt )¿
∂b
¿−2 x t . ∑ ( y t−â−¿ b^ x t ) ¿ Equation 2
Sachant que :
∑ x ( y t − y )=0 et ∑ x ( x t− x ) =0
On a donc :
a^ = y− b^ x
et
^ ∑(
x t−x ) .( y t − y ¿ )
b= ¿
∑ x t (x t −x)
y t =â+ b^ x t
La droite de régression est alors donné : ^
^ x t + ε^ t
Le modèle estimé est : y t =â+ b
La droite de régression passe par le point moyen : ( x ; y ¿
La somme des résidus est nulle d’après : -2 ∑ ( y t −a^ − b^ xt )=0
Par conséquent : ^y = y
Le vecteur des résidus et la variable explicative sont orthogonaux, cad : -2 ∑ x t ( y t− a^ −b^ x t )=0
De toutes ces caracteristiques, il est possible de déduire l’équation d’analyse de la variance :
n
∑ ¿¿
t =1
Variabilité ou
variance totale Variance expliquée Variance
(SCT) SCE résiduelle
(SCR)
3. Le coefficient de détermination
On dit qu’un modèle est une représentation simplifié des determinants d’un phénomène
économiques. Les facteurs qui influent sont certainement bcp plus nombreux et complexe que ceux qui
sont retenus dans le modèle. Quelle est la part de variance de yt qui est expliquée par le modèle ?
La réponse a cette question est donné par un indicateur sans dimension noté R2, et qui s’appelle le
coefficient de determination.
En réalité, il mesure le rapport entre la variance expliquée par le modèle et la variance totale.
C’est un indicateur de la qualité de l’ajustement. Il donne le pourcentage de la variance totale de “y” qui
est expliqué par le mdèle.
Exemple : Le tableau suivant donné le revenu moyen et la consommation par habitant en France pour la
période 1983 – 1992.
Xt : revenu (xt - x ¿( yt -
Année Yt : consommation yt - y xt - x (xt - x ¿2
disponible y¿
1983 8 000 7 389,99 - 2 395,59 - 3 280 8 513 518 10 758 400
1984 9 000 8 169,65 - 1 815,93 - 2 280 4 140 309 5 198 400
1985 9 500 8 831, 71 - 1 153,87 - 1 780 2 053 878 3 168 400
1986 9 500 8 652,84 -1 332,74 -1 780 2 372 268 3 168 400
1987 9 800 8 788,08 -1 197,50 - 1 480 1 772 292 2 190 400
1988 11 000 9 616,21 - 369,37 - 280 103 422 78 400
1989 12 000 10 593,45 607,88 720 437 670 518 400
1990 13 000 11 186,11 1 200,54 1 720 2 064 920 2 958 400
1991 15 000 12 758,09 2 772,52 3 720 10 313 755 13 839 400
1992 16 000 13 869,62 3 884,05 4 720 18 332 692 22 278 400
Total 112 800 99 855,75 0 0 50 104 729 64 156 000
a^ 1=
∑ ( x t−x )( y t− y)
∑ ¿¿¿
a^ 0=1 176,08
^
yt ε^t ε^t
2
∑ ¿¿
t =1
Calcul de yt :
^
y t =¿1176,08 + 0,78xt
<-> ^y 1=7 423,96
ε t = yt - ^
yt
ε 1=−33,96
σ^ 2ε^ ∗1
V( a
^ 1 )= t
∑ ¿¿¿
1
n−k −1 ∑ t
σ^ 2^ε = t
∗ ε^ 2 = 20 646,16
V( a^ 1 )=0,00 032 183
σ^^â =√ V ( a^ 1 ) = 0,0 179
1
¿ |0,78|
t =
a1
^ =43,57
0,0 179
α
Calcul de t n−k−1 :
α 0,05
t n−k−1=t 8 =2,306
¿ α
La règle de décision est que l’on refuse H0 et que l’on accepte H1 si t ^a1> t n− k−1
La variabilité de la consommation est expliquée par la variabilité du revenu, car quand on augmente le
revenu d’une unité, la consommation augmente de 0,78 unités.
Ica1 = a [
^ 1−σ^â1∗t n−k−1 ; a^ 1 + σ^â1∗t n−k−1
α α
]
= [ 0,74 ; 0,82 ]
2. Forme matricielle
y1 1 x 11 … x k1 a0 ε 1
⋮ =⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ∗⋮+ ⋮
yn 1 x 1n … x kn a k ε n
Y = Xa + ε
Y(n; 1)
X(n; k+1)
A(k+1; 1)
ε (n; 1)
3. Estimations
On utilise la méthode des MCO grâ ce à la dérivation matricielle
a^ =¿ avec X’ transposé de X
Plusieurs conditions :
Det (X’X) ≠ 0
Les valeurs Xit sont observés sans erreur (H1)
E(ε t) = 0 (H2)
2 2 ^2
V(ε t) = E(ε t ¿−¿(E(ε t))2 = E(ε t ¿ = σ (H3)
E(ε t; ε t’) = 0 (H4)
Cov (xit, ε t) = 0 (H5)
Absence de coliéarité entre les variables explicatives cad que la matrice (X’X) est régulière
N > k+1 (H7)
â = (X’X)-1.X’Y = (X’X)-1.X’(Xa+ε )
= (X’X)-1X’Xa + (X’X)-1X’ε
= a + (X’X)-1X’ε
â = a + (X’X)-1X’ε
â – a = (X’X)-1X’ε
^ = E¿
Donc Ω â
et =¿
= E ( εε ’ ) ¿
(â - a)’ = ¿ ¿
=ε ’X(X’X)-1
Calcul de la variance de ε :
E (ε 1 ε 1 ) ⋯ E (ε 1 ε n )
Ω ε = ( ε ε )= ⋮
'
⋱ ⋮ Cov ( ε i ε i ) =E ( ε i ε j )=0
E (ε n ε 1 ) ⋯ E( ε n ε n )
σ 21 ⋯ O
2 2
⋮ ⋱ ⋮ avec σ 1=σ n
2
O ⋯ σn
2
Ωâ =σ ¿
2 1
σ^ ε = ^ε ' ε
n−k −1
6. Qualité de l’ajustement
L’équation de l’analyse de la variance :
n
∑ ¿¿
t =1
Modèle théorique : y t =a0 + a1 x 1 t + a2 x 2 t +…+ ak x kt
Modèle estimé : y t =^
a0 + a^ 1 x 1 t + ^a2 x 2 t +…+ a^ k x kt + ^ε t
Modèle calculé : ^y t =^
a0 + a^ 1 x 1 t + ^a2 x 2 t +…+ a^ k x kt
Et ε^ t = y t − ^
yt
R =∑ ¿ ¿¿ 1 -
2 ∑ ^ε 2t
∑ ¿¿¿
Quand la taille de l’observation est petite, il convient de corriger le R 2 pour tenir compte du relativement
faible nombre d’observation (ou degré de liberté).
2 n−1 2
R =1− (1−R )
n−k −1
7. Tests
Pour accepter ou refuser les estimations â 0, â 1, … , â k, on fait deux types de tests :
Un test glabale : Test de Fisher
Des tests individuels : - Test de Student
- Test d’intervalle de confiance
Pour décider de ces deux hypothèses, on compare un Fisher empirique noté F* à un Fisher théorique de la
α
table de Fisher noté F k ;n−k−1 avec α le seuil d’erreur (tjrs 5% sauf indication contraire), k le nombre de
variables exogènes et n-k-1 le degré de liberté.
Calcul de F*
É quation de l’analyse de la variance :
n
∑ ¿¿
t =1
F* = ∑ ¿¿ ¿
α
Calcul de F k ;n−k−1
Lecture dans la table de Fisher
Règle de Décision :
α
Si F* > F k ;n−k−1; alors on refuse HO et on accepte H1 : au moins une variable explicative
α
Si F* < F k ;n−k−1; alors on accepte HO et on refuse H1 ; le modèle doit être rejeté.
Deux hypothèses :
ai = O : ai n’est pas significativement différente de 0 <-> La variabilité de la variable exogène liée à
ai n’explique pas la variabilité du phénomène économique étudié.
ai ≠ O : ai est significativement différent de 0 <-> La variabilité de la variable exogène liée à ai
explique la variabilité du phénomène économique étudié.
¿
Pour trancher entre ces deux hypothèses, on compare un t de Student empirique noté t âi à un t de Student
α
théorique de la table de Student noté t k ;n−k−1 .
|âi|
t ¿â = α
et t k ;n−k−1 se lit dans la table
i
σ^ â i
¿ α
Sit âi > ¿ t k ;n−k−1 ; alors on refuse HO et on accepte H1
¿
Sit âi < ¿ t αk ;n−k−1 ; alors on refuse H1 et on accepte H0
Exemple
Soit l’univers macroéconomique suivant :
CFt = a0 + a1 RPRt + a2pt + a3 PUBt + ε t
Question :
1. Mettre le modèle sous forme matricielle en spécifiant bien les dimensions de chacune des matrice
2. Estimer les paramètres du modèle
^ 2^ε ainsi que les écarts types des coefficient
3. Calculer la variance de l’erreur σ
4. Calculer R2 et R2 et calculer le Fisher pour faire le test global
5. Les mouvements systémiques de la consommation sont ils expliqués par le modèle ? Utiliser deux
méthodes
6. La proportion marginale à consommer est elle significativement inférieur à 1
7. Quel est l’intervalle de confiance de chaque paramètre ?
Réponses :
1. Forme Matricielle
CFt = a0 + a1 RPRt + a2pt + a3 PUBt + ε t
CF1 = a0 + a1 RPR1 + a2p1 + a3 PUB1 + ε 1
CF2 = a0 + a1 RPR2 + a2p2 + a3 PUB2 + ε 2
…
CF14 = a0 + a1 RPR14 + a2p14 + a3 PUB14 + ε 14
CF 1
Y(14,1) = ⋮
CF 14
1 RPR 1 p1 PUB 1
X(14;4) = ⋮ ⋮ ⋮ ⋮
1 RPR 14 P14 PUB14
a1
A(4;1) = ⋮
a4
ε1
ε ( 14 ;1 ) = ⋮
ε 14
2. Estimations :
On estime a par â ; par la méthode des MCO :
a^ =¿
32,89
â= 0,8
−0,38
-0,037
Modèle estimé : CFt = 32,89 + 0,8 RPRt – 0,38pt + 0,037 PUBt + ε^ t
Modèle calculé ou équation de la droite de régression :
^ =32,89+0,8 RPR −0,38 p −0,037 PUB
CF t t t t
^t
ε^ t=C F t −CF
∑ ¿¿
t =1
Variance de ε t :
2 ε^ ' ε^ ^
σ^ ^ε = et ε^ t=C F t −CF
t
n−k −1 t
CFt εt εt
2
2 ε^ ' ε^
σ^ ^ε = =6,745
t
n−k −1
Test de Fisher
C’est un test globale pour accepter ou refuser le modèle global.
On part de deux hypothèses :
A1 = a2 = a3 = 0 Tous les coefficients sont nuls; aucune variable n’explique la consommation
A1 # a2 # a3 # 0 Au moins une variable explique la consommation.
Pour décider entre les deux hypothèses, on compare un Fisher empirique noté F* à un Fisher théorique
α
noté F k ,n−k−1
k : nombres de variables exogènes
R2 n : nombre d’obsrvations
k n-k-1 : degré de liberté
F*¿ 2
1−R
n−k −1
0,702
3
F*¿ =7,85
1−0,702
10
et
α 0,05
F k ,n−k−1=F 3 ;10=3,71
Règle de décision :
α
Si F* < F k ,n−k−1, alors on refuse H1 et on accepte H0
α
Si F* > F k ,n−k−1, alors on refuse H0 et on accepte H1 <=> C’est notre cas ici.
Il existe au moins une variable qui explique la consommation donc le modèle est acceptable.
5. Etude des mouvements systémiques
Etude du revenu
CF t =32,89+0,8 RPR t −0,38 P t −0,037 PUBt + ε^ t
Deux hypothèses :
A1 = 0 : Le coefficient n’est pas significativement différent de 0 La variabilité du revenu
disponible n’explique pas la variabilité de la consommation.
A1 diférent de 0 : Le coefficient est significativement différent de 0 La variabilité du revenu
disponible explique la variabilité de la consommation.
¿
Pour décider entre les deux hypothèses, on compare un t de student empirique noté t â1 à un t de Student
α
théorique noté t n−k−1
Règle de décision
¿ α
Si t < t â1 : on refuse H1 et on accepte H0
n− k−1
¿ α
Si t > t â1 n− k−1 : on refuse H0 et on accepte H1 <=> C’est ce que l’on fait ici.
La variabilité du revenu disponible augmente de une unité alors que le consommation augmente de 0,80
unité. Ce résultat corrobore la théorie économique de la consommation. La propension marginale à
consommer indique la proportion de revenu consacré à la consommation. Celle ci semble très bonne. La
société consomme 4/5 de son revenu et épargne 1/5.
Etude de l’inflation
 2 = -0,38
On analyse l’effet de l’inflation sur la consommation.
On pose deux hypothèses :
 2 = 0 : Le coefficient n’est pas significativement différent de 0. La variabilité de l’inflation
n’explique pas la variation de la consommation de la société.
 2 différent de 0 : Le coefficient est significativement différent de 0. La variabilité de l’inflation
explique la variation de la consommation de la société. L’inflation est un élément décisif pour les
consommateur.
¿
Pour décider entre les deux hypothèses, on compare un t de student empirique noté t â2 à un t de Student
α
théorique noté t n−k−1
¿ |a^ 2 −a2| |a^ 2−0| |−0,38|
tâ = = = =2,53
2
σ^ â 2
σ^ â 2
0,15
et
t αn−k−1=t 0,05
14−3−1 =2,228
Règle de décision
¿ α
Si t <t â2 : on refuse H1 et on accepte H0
n −k−1
¿ α
Si t >t â2 n −k−1 : on refuse H0 et on accepte H1 C’est ce que nous faisons ici.
Règle de décision
¿ α
Si t >t â3 : on refuse H0 et on accepte H1
n−k−1
¿ α
Si t <t â3 n−k−1 : on refuse H1 et on accepte H0 C’est ce que nous faisons ici.
Le coefficient n’est pas significativement différent de 0; la variabilité des dépenses en publicité n’influe pas
la variabilité de la consommation.
Ici, le signe est négatif et le coefficient non significtif.
Dans la théorie économique, la publicité augmente la consommation d’un bien. Mais au fur et à mesure du
vieillissement du bien (maturation du bien), les dépenses en publicité devienne de plus en plus inéfficace
pour augmenter la consommation. Ce signe négatif indique que la consommation étudié concernerait un
bien mû r ou en phase de déclin.
Le résultat obtenue est bon.
d’épargne.
Â0
[^ â0 .t n−k−1 ; â0 + σ^ â0 . t n−k−1
ICao = â0− σ
α α
] On reprend à chaque fois les
hypothèses et les conclusions de
= [ 6,91;58,77 ] Student.
â 3 = -0,O37
[
^ â . t n−k−1 ; â 3+ σ^ â . t n−k−1
ICa2 = â3−σ 3
α
3
α
]
= [ −0,71 ;−0,05 ]
Chapitre 4 : Les politiques monétaires européennes et la règle de
Taylor
1. Introduction
La théorie économique et les autorités monétaires semblent s’accorder pour concevoir et mettre en
oeuvre une même politique monétaire définie en temps que règle active centrée sur un objectif d’inflation.
(“Inflation targeting”)
Les règles monétaires actives s’opposent à la fois aux politiques discrétionnaires, cad une politique qui
agit au “coup par coup”, et aux règles passives à la Friedman qui vise une croissance stable de la masse
monétaire.
Les règles monétaires apparaissent comme la solution la plus efficace pour une banque centrale qui
cherche à stabiliser l’inflation à un niveau cible et à limiter les fluctuations macro-économiques.
La règle de Taylor (1993) est la référence centrale de ces règles monétaires actives, et est l’expression de
conceptions communes. Cette règle se présente comme une relation linéaire entre le taux d’intérêt à court
terme, l’instrument de la politique monétaire, et quelques variables d’inflations et d’activités.
Le succès de la règle de taylor est lié au fait qu’elle synthétise assez bien, à un instant donné du
temps, les positions de la théorie macroéconomique sur la monnaie et la politique monétaire.
Elle correspond empiriquement au comportement historique de la FED (reserve fédérale américaine).
Des articles ultérieurs comme celui de Goldman – Sachs de 1996 montrent que la règle de taylor
permettait aussi d’expliquer le comportement d’autres banques centrales comme la banque du Japon (Boj)
et certaines banques centrales européennes.
Les évaluations économétriques s’inscrivent dans le cadre du modèle linéaire et de l’estimateur des MCO.
L’accent sera porté sur les différentes méthodes d’analyse de la stabilité d’un modèle.
2. Les règles monétaires et règle de Taylor
2.1. Règles monétaires actives
Le consensus actuel en faveur des règles monétaires s’est construit progressivement au cours des trente
dernières années.
Quels sont les élements et les références de ce débat théorique ?
Deux notions sont au coeur du débat :
La neutralité de la monnaie
L’absence de crédibilité (ou biais inflationniste des politiques monétaires discrétionnaires)
La neutralité de la monnaie
La neutralité de la monnaie est une idée ancienne des classiques. Elle a été réaffirmé avec force dans les
années ’70 et ’80 par l’école des anticipations rationnelles et des théoriciens des cycles réels.
Des économistes considèrent aujourd’hui que la monnaie n’est pas complètement neutre à court terme, en
raison de certaines imperfections (comme les erreurs d’anticipations, la rigidité, etc.)
Mais elle l’est à long terme conformément aux preuves empiriques apportées par l’école des cycles réels.
Dès lors, la politique monétaire doit logiquement se concentrer sur l’ancrage nominal de l’économie, en
définissant un objectif maximal.
La logique de soutien à l’activité devient secondaire et doit être entendu comme une possibilité de
stabilisation cylique ou de court terme.
L’absence de Crédibilité
Les travaux de Barro – Gordon (1983) ont montré que dans un régime de politique discrétionnaires, les
autorités monétaires sont soupçonné par les agents privés de vouloir faire de linflation surprise pour
stimuler l’activité.
Dès lors, les autorités sont moins crédibles et cela cré le biais inflationnistes de la politique
discrétionnaire.
On a longtemps crut que ce biais ne pouvait être réduit qu’en diminuant le poids accordé à la stabilisation
de l’activité, c’est à dire, en se rapprochant d’une situation de règle passive où les autorités monétaires
n’ont qu’un objetif : l’inflation.
Pourtant, il existe une situation pour sortir de ce conflit Biais inflationniste / Crédibilité.
Cette solution consiste à supposer des règles de comportement actif pour les autorités monétaires où les
choix effectués en terme d’inflation et d’activité sont contingent aux chocs conjoncturels subis par
l’économie.
La règle active s’oppose à la règle passive par sa souplesse : l’inflation choisi n’est pas toujours identique à
l’inflation cible.
La règle active s’oppose à la politique discrétionnaire par l‘engagement des autorités sur un mode de
comportement immuable, préservé de l’incohérence temporelle.
Cette solution a été initialement suggéré par Rogoff, mais taylor est le premier auteur a avoir formulé une
règle monétaire active exprimé directement en fonction du taux d’intérêt à CT
La demande agrégée, exprimée par rapport à l’output gap, est donné par :
(
y t +1=β y y t−β r i t −π t +1 −r +η t+1
t
)
i t : Taux d’intérêt nominal
π t +1 : L’inflation anticipée en t pour la période t+1
t
r : taux d’intérêt réel d’équilibre, ou encore neutre
ηt +1 : choc de la demande
Les mécanismes de transmissions de la politique monétaire sont ici très simple : ils transitent par la
sensibilité de la demande agrégé au taux d’intérêt réel ou plus exactement par l’écart entre le taux réel et
le taux réel neutre.
L’inflation anticipé pour la période t+1 étant dans ce modèle prédéterminé à la date t, toutes modification
sdu taux à CT a un effet sur la taux d’intérêt réel.
( )
∞
Lt =Et ∑ ζ t lt +r , t avec l t +r , t la fonction de perte pour la période t+ r
t=1
1
lt =
2
[ ( π )2+ λy 2t ]
π t −^
t
ζ : facteur d’escompte psychologique
^π : cible d’inflation
λ : poids accordé à la stabilisation active
Pour determiner la politique monétaire optimale, la banque centrale minimise l t par rapport à i t sous les
contraintes données par le modèle dynamique de l’économie (l’offre et la demande, équation 2 et 3)
Deux pratiques sont alors envisagées :
La solution discrétionnaire
La solution de règle.
Dans le premier cas, l’optimum est renouvelé à chaque période pour déterminer le niveau optimal de
l’instrument selon l’état du système économique du pays.
Dans le deuxième cas, la solution de règle consiste à reproduire période après période la condition de
premier ordre du programme de contrô le. Il n’y a donc pas de pré-optimalisation et la banque centrale
s’engage à respecter cette condition d’équilibre.
Exprimée par rapport à i t , la condition d’équilibre donne la règle de politique monétaire, qui s’écrit :
i t =r + π t + λ 1 ( π t −^π ) + λ 2 y t
où λ 1 et λ 2 sont des paramètres positifs dépendant des paramètres du modèles traduisant le poids
accordés à la stabilité de l’activité.
Si λ 1=0 , λ 2 prend une valeur minimale non nulle, et y t reste présent dans la règle de taylor en
temps qu’indicateur de l’inflation futur.
Svensson qualifie cette situation de “strict inflation targeting”
Si λ 1> 0, le souci de stabiliser l’activité entraîne des variations moins brutales du taux d’intérêt à
court terme. C’est donc le cas général que Svensson qualifie de “flexible inflation targeting”
La présence de l’output gap est donc ambigue puisque compatible avec deux types de fonction de perte de
la banque centrale.
C’est la raison la plus importante du succès de la règle de taylor qui se prète à la fois à des lectures
monétairistes (“Strict inflation targeting”) et keynésiennes (“Flexible inflation targeting”) de la politique
monétaire.
Il existe quand même une difficulté, autant pratique que conceptuel pour définir r , le taux réel neutre.
Il est usuel d’identifier ce taux par référence à la théorie néoclassique de la croissance :
r =g ou encore r t =gt (suceptible de varier au cours du temps)
3.1. Données
6 plus gros pays de l’union européennes : Allemagne, France, Italie, Espagne, Pays bas, Royaume uni.
Tous ces pays ont intégrés la zone euro le 1er janvier 1999 sauf le Royaume Uni.
On a les séries statistiques suivantes :
PIB
Indice des prix
Taux d’intéret à CT
3.2. Exemples
Le modèle de taylor peut être vu à partir de l’équation 7 comme un modèle linéaire où le vecteur des
paramètres sera determiné par une méthode économétrique.
L’estimation de l’équation 7 par les MCO doivent montrer si les coefficients qui restitue au mieux le
comportement des banques centrales correspondent à des coefficients pré-determiné.
EC t =TC t−TN t=α + λ 1 ECINE t + λ 2 GAPt +ε t
où ECINE t : écart à l’inflation cible en retenant un objectif d’inflation unique pour l’ensemble des pays à
2% sur toute la période
TC t : Taux à CT
TN t : taux neutre réel
PIB−PIBpotentiel
GAPt = =output gap
PIBpotentiel
1990-2010 ALL FR PB ES IT RU
σ^ ^ε t
1,91 2,87 1,89 5,22 3,70 3,03
σ^ ^λ 2
0,09 0,26 0,7 0,46 0,24 0,19
Deux hypothèses :
o Ho : λ 1=λ2 la théorie monétaire ne s’applique pas
o H1 : λ 1 ≠ λ2 la théorie s’applique.
α
On va comparer le Fisher empirique F* à un Fisher théorique noté F k ;n−k−1
α 0,05 0,05
Ici, F* = 5,78 et F k ;n−k−1=F 2;20−2−1=F 2 ;17 =3,59
α
F* > F k ;n−k−1 : on refuse Ho et on accepte H1 la règle de taylor peut s’appliquer en allemagne; la
lecture peut être soit monétariste, soit keynésienne.
- Test individuel 1
¿
On va comparer le t ^λ 1 à t n−k−1
α
¿ |^λ1 −λ1| |^λ1 −O| |−0,2|
t ^λ = = = =2,22
1
σ^ ^λ 1
σ^ ^λ
1
0,09
α 0,05
t n−k−1=t 17 =2,11
¿
t ^λ > t αn−k−1 : on refuse Ho et on accepte H1 on choisit la lecture keynésienne (Flexible inflation
1
targeting
- Test individuel 2
o Ho : λ 2=0 identité entre croissance potentiel et réelle
o H1 : λ 2 ≠ 0 accélération de la croissance
¿
On compare t ^λ 2 à t n−k−1 :
α
Historiquement, depuis la fin des années 80, on observe une libéralisation accrue du marché international
des capitaux, qui a aboutit à la globalisation financière, cad, à un marché planétaire des capitaux.
Les principaux acteurs sont les banques, les entreprises multi-nationales, les états.
Ces marchés comportent trois pô les importants :
rêt bancaires internationaux
Obligations internationales
Instruments du marché monétaire
La libéralisation du marché international des capitaux s’est aussi matérialisée par une croissance
importante des transactions financières internationaux et des fluxde capitaux.
Les effets positifs attendus sont au nombre de trois :
Augmentation de l’investissements
Croissance plus rapide
Augmentation du niveau de vie dans beaucoup de pays
Dans ce contexte de libération, Feldstein et Horioka (1980) ont cherché à évaluer le degré de mobilité des
capiraux internationaux à long terme.
Ils ont voulu analyser les liens entre investissements et épargne des pays de l’OCDE.
Selon le degré de mobilité du capital, l’impact des politiques économiques peut être faible ou fort.
Par exemple, une politique fiscale en faveur de l’épargne aura un effet plus important sur
l’investissement quand le degré de mobilité du capital est faible (car en cas d’absence de mobilité, on
retrouve les résultatsde l’économie fermé : Epargne nationale = Investissements nationale et tout
accroissements de l’épargne induit un accroissement identique de l’investissements.
Si le degré de mobilité du capital est élevé, cette même politique en faveur de l’épargne aura moins
d’impact sur l’investissements du pays)
Ils ont donc analyser la corrémation entre e taux d’épargne et le taux d’investissements pour voir si les
économies ont un comportement proche de celui d’une économie fermé ou au contraire si les marchés des
capitaux peuvent être considérés comme parfaitement intégré.
2. Cadre d’analyse
Ils retiennent un modéle macro-économique ouvert qui reposent sur les identités comptables :
Y = C + I + G + (X – M) (2.1)
Sprivée = Y – T – C (2.2)
Spublique = T – G (2.3)
L’équation (2.2) indique que l’épargne privé est donné par l’écart entre le PNB nette des taxes (T) et des
dépenses de consommation (C).
Enfin, l’équation (2.3) définit l’épargne publique comme l’écart entre les recettes et les dépenses
courantes de l’état.
L’investissement nationale est égale à l’épargne moins le compte courant :
I = (Y – C – T) + (T – G) – X + M (2.4)
I = Sprivée + Spublique – (X – M) (2.5)
En économie fermée, X – M = 0 et I = S
La corrélation entre l’épargne et l’investissement est donc égale à 1, ce qui signifie qu’une variation de
l’épargne induit une variation équivalente de l’investissements.
En revanche, en économie ouverte avec une parfaite mobilité des capitaux, il n’y a théoriquement
plus de corrélation entre l’épargne nationale et l’investissement national.
D’une part, l’épargne nationale répond aux opportunités d’investissements du marché mondiale, et d’autre
parts, l’investissement national est financé par l’épargne internationale.
Si l’investissements est determiné par les taux d’intérêt réel, selon le principe de décroissance des
productivités marginales, on devrait observer d’importants flux de capitaux des pays industrialisés vers
les pays en dévellopement, jusqu’à ce que la PmK soit égalisé partout dans le monde.
Théoriquement, les pays en devellopement, moins bien dotés en capital, ont des productivités marginales
du capital plus élevé que les pays indistrialisés.
Ils ont donc des taux d’intérêt réels plus élevé.
Ce shéma théorique est connu sous le nom de “condition de parité des taux d’intérêt”.
Ce shéma dit que les rendements de capital ne peuvent pas être systématiquement différents d’un pays à
un autre s’il n’existe pas un obstacle au mouvement des capitaux.
En revanche, en cas d’imparfaite mobilité du capital, des écart entre les taux pratiqués dans les différents
pays subsistent.
L’estimation de “b” proche de O conduit à considérer qu’il y a une forte mobilité des capitaux dans la
mesure où cela signifie que la corrélation entre l’épargne national et l’investissement national est nul.
L’estimation de “b” proche de 1 indique qu’un accroissement de l’épargne national induit un
accroissement identique de l’investissements. Il y a une faible mobilité des capitaux.
( Iy ) =a+b .( Sy ) +ε
i i
i
Avec :
() ( YI )
T
I 1
y i T∑
=
t=1 i,t
() ( YS )
T
S 1
= ∑
y i T t=1 i,t
Test 1 :
H0 : b = 0 Il y a une forte mobilité des capitaux, cad que la corrélation entre l’épargne national
et l’investissement est nulle.
H1 : b ≠ 0 Il y a une faible mobilité des capitaux, cad que la corrélation entre l’épargne national
et l’investissement est significativement différentes de O.
Test 2 :
H0 : b = 1 Un accroissement de l’épargne nationale induit un accroissement identique de
l’investissement national. L’épargne supplémentaire reste dans son pays d’origine et la mobilité
des capitaux est faible.
H1 : b ≠ 0 Un accroissement de l’épargne nationale n’induit pas un accroissement identique de
l’investissement national. L’épargne supplémentaire ne reste pas dans son pays d’origine et la
mobilité des capitaux est forte.
( . ) : écart types
1960 – 1974
Modèle théorique :
( Iy ) =a+b .( Sy ) +ε
❑ ❑
❑
Modèle estimé :
( Iy ) = a^ +b^ .( Sy ) +ε^
i i
❑ = 0,035 + 0,887.
( Sy )
i
+ ε^❑
Test de Fisher :
Le test de Fisher est un test globale qui permet d’accepter ou de refuser le global ou non
H0 : b = 0 Aucune variable n’explique le taux d’intérêt => je rejète le modèle
H1 : b ≠ 0 Au moins une variable explique la variabilité du taux d’investissement => j’accepte le
modèle
a
Pour décider, on compare un Fisher empirique noté F* à un Fisher théorique noté F k ,n−k−1
R2 0,91
k 1
F* = 2
= =130
(1−R ) (1−0,91)
n−k −1 15−1−1
F ak ,n−k−1=F 0,05
1,13=4,67
a
F* > F k ,n−k−1, on refuse H0 et on accepte H1 : j’accepte le modèle
Le coefficient de determination
R2 = 0,91 = 91%
Le taux d’nvestissements des pays est expliqué à 91% des cas par la seule variable du modèle (taux
d’épargne)
On explique à 91% de la variabilité du taux d’investissements par la variabilité du taux d’épargne
Tests individuels
Test de Student
Test 1 :
Hyp : b = 0 ou b différent de 0
¿ |b−b
^ | a
On compare t ^b= (t de student empirique) à un t de student théorique t n−k−1
σ^ b^
Test 2 :
Hyp : b = 1 ou b différent de 1
|^b−b|
¿∗¿= ¿ a
On compare σ^ ^b (t de student empirique) à un t de student théorique t n−k−1
t ^b