Des bandits ont eu vent de l’existence d’un trésor bien mal acquis par des villa-

geois non loin de Kastor. Ils ont menacé de raser le village si les habitants ne leur
dévoilaient pas la cachette. Les villageois acceptèrent mais un des bandits trahis
les siens et décida de subtiliser le trésor pour lui. Furieux de trouver la fameuse
planque vide, les brigands se préparent à mettre le village à feu et à sang si le
trésor ne leur est pas livré dans les 72 heures.
Les PJ débarquent dans cette galère et sont recrutés par les villageois pour les
protéger.

L’histoire

Préambule
C’est un scénario court (voire très court
selon les choix des PJs) de type bac à sable
qui se déroule en Ambria près de la ville
de Kastor.
Il a pour thème la situation de crise ou se
trouve le royaume d’Ambria, envahisseur
d’une terre qui ne lui appartient pas, avec
des enfants brigands, des villageois meur-
triers et aucun gentil.
Il est sombre avec des gens malhonnêtes,
de la violence gratuite, des viols et autres
ravissements par lesquelles les humains
prouvent chaque jours que Prios fait qu’ils
sont des animaux comme les autres.
Ce scénario a été conçu avec les outils
proposés dans le supplément Sixteen Sor-
rows pour Godbound (strictement aucun
rapport avec Symbaroum à l’exception
d’être un fort bon jeu AMTHA).
V oila deux ans, des voleurs ont réussis a piller
un entrepôt de Kastor ou était stocké le fruit
d’une expédition dans Davokar devant être ven-
du aux enchères. Dans l’attente que les choses se
calment pour revendre le fruit de leur larcin, ils
cachèrent leur butin non loin d’un petit village au
sud ouest de la ville. Les villageois découvrirent la
vérité et assassinèrent les gredins afin de garder
le trésor pour eux. Ils en revendirent un an plus
tard une bonne partie a Fort le Temple et se ré-
jouirent de leur bonne fortune, qui leur permit de
se procurer du bétail, de bien équiper leur milice
et de remplacer la palissade de bois par un mur
de pierre. Il conservèrent ce qu’il restait dans la
planque originelle, dans l’idée de s’en servir pour
assurer la subsistance du village en cas de mau-
vaise récolte.
Un des villageois quitta le village, avec femme et
fils unique, pour gouter aux plaisirs citadins de
Ravénia. Là, il dépensa rapidement sa fortune et
sa femme le quitta pour un homme plus riche, lui

1
Un scénario de LGD
laissant leur fils en souvenir. Les dettes s’accumu-
lèrent et le malheureux finit par être tué par la
pègre local comme exemple. Son jeune fils, obli-
gé de se prostituer pour payer les dettes de feu
son père, finit par fuir la ville. Il fut recueillis par
la Fraternité des abandonnés, une troupe d’une
quarantaine de brigands composé de jeunes or-
phelins barbares et réfugiés, et leur dévoila l’exis-
tence du trésor.
La Fraternité se rendit au village et exigea que la
cache du trésors lui soit dévoilée sous peine de le
raser de la carte. Initialement, les villageois pen-
sèrent résister mais ils en furent empêchés par le
chef de la milice, ancien soldat, qui avait compris
que les enfants brigands étaient redoutables et
devaient être pris au sérieux. Il servit d’intermé-
diaire entre les deux camps et convainquit les vil-
lageois de se défaire de ce bien si mal acquis dont
ils avaient déjà bien profité.
Une rencontre fut organisé entre le chef de la mi-
lice et un émissaire des brigands pour leur mon-
trer la cachette. Malheureusement, l’émissaire
était le survivant d’une caravane de marchands
Les aventuriers entrent en scène
Objectifs et motivations
V oici des exemples de raisons pour amener les
aventuriers à s’intéresser à l’affaire. À noter
que j’utilise souvent le terme les PJ car c’est plus
amusant ainsi et que, outre une éventuelle mo-
tivation commune, chaque PJ a une motivation
propre qui l’amène à s’intéresser à l‘affaire.
• A la recherche d’un artefact : un des objets
volé intéresse terriblement un Sorcier de l’Ordo
Magica ou un Conjureur, mécène de l’expédition
2
victimes de la Fraternité et contraint d’incorpo-
rer les rangs de ces derniers. Il décida de garder
le trésor pour lui et tua le chef de la milice, non
sans être légèrement blessé. Le traitre dissimu-
la le corps dans une mare, déplaça dans un autre
lieu le trésor et prétendit que le chef de la milice
n’était pas venu au rendez vous.
Les brigands, furieux, demandèrent des explica-
tions aux villageois. Pour prouver sa bonne foi, le
chef du village leur offrit sa propre fille et celle du
chef de la milice en compensation et les conduisit
lui même à la cachette. Les bandits goutèrent as-
sez peu de la trouver vide et menacèrent de tor-
turer à mort tous les villageois si le trésor ne leur
était pas remis dans les 72 heures.
Le chef du village est désespéré et persuadé que
le chef de la milice les a trahis pour fuir avec le
trésor. Le traitre, lui, se prépare à profiter de la
confusion de l’assaut du village pour disparaitre
et recommencer une nouvelle vie avec l’argent
de la vente des reliques.
voila deux ans. Il a finalement réussis a retrou-
ver une des prostitués qui avaient été richement
payé par les malfrats pour détourner l’attention
des gardes de l’entrepôt lors du casse. Elle se
souvenais seulement que, au cours de la petite
sauterie organisé ensuite pour fêter le succès de
l’opération, les gredins ivres avaient mentionnés
une planque prés d’un village a une journée de
marche de la ville. Les PJ ont été engagés pour es-
sayer de retrouver l’artefact, qui n’a toujours pas
fait surface sur le marché et doit donc toujours
être caché dans cette fameuse planque.

• Un besoin d’argent pressant : l’un des ache-
teurs des trésors vendu par les villageois il y a un
an est désormais dans une situation financière
délicate et doit trouver rapidement une forte
somme d’argent pour rembourser ses dettes de
jeu. Il a déjà revendu la plupart de ses biens et
doit trouver une autre source financière rapide-
ment. Il se rappelle avoir trouvé bizarre que des
villageois vendent des pièces archéologiques de
la civilisation de Symbaroum. Il avait bien soup-
çonnés des voleurs mais, devant la beauté des
pièces, ses soupçons s’ étaient « évaporés ». Ac-
tuellement, il pense que si ce sont des voleurs ou
qu’ils ont trouvé un site non loin de leur village,
il pourrait peut être leur voler des objets restant
pour les vendre. Il engage donc les PJ pour l’aider
a enquêter sur les villageois et leur trésor.
• Jamais sans mon enfant : un des orphelins
engagés de force dans la fraternité a encore des
parents qui souhaitent l’arracher à la troupe de
brigand. Les PJ sont embauchés pour ce faire.
• A la recherche d’un ami : Edrago, le chef de la
Dramatis Personae
• La Fraternité des abandonnés : des enfants
orphelins, sois d’origine barbare et dont les pa-
rents sont mort lors de l’invasion de leurs terres
par les Albérétoriens, soient des Albérétoriens
réfugiés dont les parents sont mort avant ou
après leur fuite en Ambria. Le charismatique Or-
gadaï a réussis a les réunir en mettant en avant
leur point commun, a savoir que ce sont tous
des victimes de la folie des adultes contraint de
vivre dans un monde ou ils sont des proie faciles,
et qu’ils doivent oublier leurs différences s’ils
3
Le trésor trois fois volé
milice, est un bon ami ou un membre de la famille
des PJ. Ces derniers passaient lui rendre visite et
vont devoir éclaircir sa mort ainsi que laver son
honneur, sauver sa femme et libérer sa fille (pas
forcément dans cet ordre).
• Possédé ! : parmi les trésors dérobés se trou-
vait l’arc d’une elfe d’ été qui fut capturé, torturé
et cruellement mis a mort par les chasseurs de
trésors. Le traumatisme de sa mort et l’idée que
son arc, un présent d’un puissant elfe de l’hiver,
se trouve entre les mains des humains l’ont em-
pêché de trouver le repos et elle hante le lieu de
son décès. Elle a le pouvoir de posséder un mortel
(comme un rituel de Possession) et c’est ce qui est
arrivé a un PJ qui passait près du lieu du drame.
L’elfe menace le malheureux et ses compagnons
des pires horreurs s’ils ne trouvent pas son arc
pour le ramener a son peuple. Elle sait a peu prêt
ou se trouve l’objet mais pas suffisamment pour
le localiser avec précision. L’elfe accepte de lais-
ser au PJ possédé son libre arbitre tant que lui et
ses compagnons cherchent le précieux objet. A la
moindre entourloupe...
veulent avoir une chance de survivre. Que ce soit
pour se venger des adultes, pour se protéger de
leurs sévices ou pour trouver des ressources, la
voie du brigandage s’est révéler être la plus adap-
té a leurs yeux.
Ils sont une quarantaine de garçons entre 9 et 15
ans, armés de lances, d’arcs et protégés par des
armures de peau. Animés par la force du déses-
poir et grâce aux connaissances tactiques de leur
chef, ils sont plus dangereux qu’on ne pourrait le
croire mais il faut disposer du Talent Tacticien
Un scénario de LGD
pour s’en apercevoir. Ils s’attaquent aux voya-
geurs, aux fermes ou aux petits villages et re-
crutent les enfants de leur victimes pour combler
leurs pertes. Ils se montrent cruels et sadiques,
comme des enfants, mais avec la violence en plus.
Ils n’hésitent pas a forcer leurs victimes a s’en-
tretuer pour choisir celles qui pourront rejoindre
leurs rangs. Seuls une dizaines d’entre eux sont
suffisamment vieux pour se livrer a des dépréda-
tions sexuelles sur leurs captifs.
• Le Village de Vardarekos : un petit village à
une journée de marche au sud ouest de Kastor,
non loin de la foret ou se trouve la cachette du
trésor. Il compte 80 habitants, dont 6 miliciens,
équipés d’hallebardes, d’armures de soie tissée
et d’arbalètes. Le village est protégé par un mur
en pierre de 3 mètres avec un chemin de ronde.
Ces équipements sont de bien trop grande qualité
pour un si petit village, comme le révélera un test
d’Astuce ou la possession du Talent Tacticien.
• Orgadaï Mardaak, 15 ans, jeune noble orphe-
lin d’Albérétor dont la famille perdit toutes ses
richesses et ses terres a cause de la malédiction
des Sombres Seigneurs. C’est le dirigeant de la
Fraternité des abandonnés. Il est charismatique,
dispose de connaissances en stratégie militaire et
se montre loyal envers ses « sujets » qu’il refusera
d’abandonner. Il est conscient que sa troupe est
facile a sous estimer et l’utilise a son avantage.
Toutefois, il n’hésite pas a encourager les traite-
ments cruels et sadiques sur les prisonniers pour
compenser l’image de faiblesse qu’ils peuvent
donner. Il a été séduit par Vivia (cf. plus bas) et
est tombé plus ou moins sous son emprise mais
même elle ne pourra pas le pousser a trahir les
autres orphelins. Il est très attaché a la décou-
verte du trésor car il espère qu’il mettra sa bande
a l’abri du besoin pendant un moment.
4
• Bérano, 11 ans, fils d’un ancien membre du vil-
lage qui a quitté ce dernier pour profiter des mer-
veilles citadines de Ravénia avec sa part du tré-
sor. Il a mal finit et s’est fait tuer par des gredins
car incapable de rembourser ses dettes. Bérano a
été contraint de se prostituer ensuite pour rem-
bourser la pègre mais a réussis a s’enfuir pour fi-
nir aux mains de la Fraternité. C’est lui qui leur a
parler du trésor des villageois. Il estime que, sans
la cupidité de ces derniers, il mènerait encore
une vie paisible et veux leur faire payer tout ce
qu’il a enduré.
• Léssogo, 14 ans, rescapé du massacre d’une
ferme par la Fraternité, contraint de rejoindre
les brigands pour sauver sa peau. C’est une belle
ordure qui n’a pas hésité une seule seconde a
tuer ses compagnons de la ferme et a passer tous
les tests cruels imposé par la Fraternité pour
la convaincre de sa « loyauté » afin de rester
en vie. Il a bien réussis a les duper et a obtenu
la confiance d’Orgadaï. Dans les faits, il méprise
profondément ses « frères » et a tué le chef de la
milice, prit le trésor pour lui et envisage de dis-
paraitre avec lors de la confusion de l’assaut du
village. A lui la belle vie ! Ah, et s’il pouvait em-
mener Vivia dans ses bagages ce serait un plus, il
a la haine qu’Orgadaï soit le seul a avoir le droit
de toucher une bonasse pareil.
• Vivia, 17 ans, magnifique fille du chef du village
aux formes voluptueuses. Elle supporte fort mal
d’avoir été offerte avec une autre malheureuse
pour calmer les brigands et entend bien se ven-
ger du village. Croqueuse d’homme consciente
de l’effet que provoque son apparence sur le sexe
opposé, elle a réussis a séduire Orgadaï. Dans les
fait, elle préfère les hommes murs et devoir s’of-
frir a un gosse qui vient juste de perdre son puce-
lage ne l’enchante guère mais elle estime qu’être

la favorite du chef d’un groupe de brigand est un
bon plan.
Si les PJ essayent de la « sauver », elle les trahi-
ra a la première occasion. Si la situation tourne
mal, elle feindra la malheureuse livré comme un
jouet sexuel a des brigands par son propre père et
prétendra avoir agit dans la peur des sévices que
lui avait promit Orgadaï si elle tentait de s’enfuir.
La mère de Vivia était une sorcière que son père
épousa pour profiter de ses pouvoirs en échange
de sa protection. Elle décéda de mort naturelle
juste avant le meurtre des voleurs. Elle avait re-
marqué que sa fille avait un don naturel pour
communiquer avec l’au delà et la forma a l’utili-
sation de ce pouvoir. Vivia n’apprécie cependant
pas du tout cette faculté et répugne a s’en servir.
• Pédramo, 47 ans, chef du village. Une autre
charmante ordure, qui a eu l’idée de faire em-
poisonner les voleurs par l’herboriste du village
pour s’emparer de leurs biens. Il avait prévu d’ac-
cepter de donner ce qui restait aux brigand et est
absolument paniqué a l’idée que le trésor ait dis-
parut. Il est persuadé que le chef de la milice s’en
enfuit avec le butin. S’il a l’occasion de sauver sa
peau, il n’hésitera pas a abandonner les villageois
a leur sort.
• Farémon, 32 ans, beau gosse du village et petit
ami secret de Vivia. Pour être honnête, il n’est pas
futé et n’a pas compris que Vivia n’ était intéressé
que par ses performances physiques et comptait
épouser un autre homme d’un village voisin, plus
riche, dans le futur. Il a la ferme intention de s’in-
troduire seul dans le campement de la fraterni-
té pour sauver sa dulcinée. Il est prêt a raconter
l’histoire du trésor aux PJ s’ils l’aident dans ses
projets. Il connait le pouvoir de Vivia de com-
muniquer avec les morts mais son amour pour la
jeune fille est trop fort pour s’arrêter sur de telle
5
Le trésor trois fois volé
broutilles. En revanche, il sait que certains pour-
rait vouloir du mal a sa bien aimée a cause de ce
pouvoir et le passe donc sous silence.
• Edrago, Chef de la milice, 37 ans, décédé. Ancien
soldat qui a organisé la milice du village, marié,
avec une fille du nom de Leiria. Il a persuadé les
villageois de ne pas sous estimé la Fraternité et de
leur donner le reste du trésor, estimant que le vil-
lage en avait bien profité et que cela ne serait pas
si mal si ces preuves disparaissaient au loin avec
les brigands. Pour éviter tout dérapage et trai-
trise, il a convaincu les deux camps de faire des
rencontres individuelles entre des représentants
des chefs. Après avoir guidé Léssogo a la cachette,
il a été tué par ce dernier mais a réussis a blesser
légèrement son adversaire avant de mourir. Son
corps repose dans une mare, bien lesté pour qu’il
reste au fond.
• Leiria, 15 ans, mignonne, fille d’Edrago. Elle
est l’élève de l’herboriste du village et dispose
que quelques connaissances médicales. Les villa-
geois étant persuadés de la félonie de son père,
ce fut avec joie qu’il lui ont imposé de se sacrifier
« pour le bien du village ». Elle est régulièrement
violée par la dizaine de brigand en age de le faire
et songe de plus en plus au suicide. Leira a remar-
quer une blessure récente sur le corps de Léssogo
lorsqu’il a abusé d’elle mais n’est pas en état de
réfléchir à se sujet. En revanche, elle pourra at-
tester que Vivia est du coté des brigands.
Un scénario de LGD
Chronologie
J - 2 ans : des voleurs s’emparent
des richesses ramenés d’une expédition de
Davokar dans un entrepôt de Kastor et les
cachent dans la foret prés du village de Var-
darekos. Les villageois tuent les voleurs pour
le trésor.
J - 1 ans : les villageois vendent une
grosse partie du trésor. La famille de Bérano
quitte le village pour Ravénia.
J - 8 mois : la ferme de Léssogo est at-
taqué par la Fraternité et l’adolescent rejoint
leurs rangs pour survivre.
J - 6 mois : le père de Bérano est tué
et l’adolescent est prostitué de force.
J - 1 mois : Bérano s’ échappe et
tombe dans les mains de la fraternité
J - 2 semaines : Bérano parle a Orga-
daï du trésor de son village
J - 4 jours : La Fraternité arrive a Var-
darekos et exige que le village leur remette
le trésor
J - 2 jours : Edrago conduit Léssago
a la cachette du trésor. Léssago tue Edrago,
cache le corps, déplace le trésor et pré-
tend a Orgadaï que le chef de la milice n’est
jamais venu. La Fraternité se fait conduire a
la cachette par le chef du village et découvre
qu’elle est vide. Pédramo obtient un délai en
livrant sa fille et celle d’Edrago aux brigands.
6
Jour J : arrivée des PJ vers 17 heures
J + 1 jour : vers 1 heures du matin
Farémon s’introduit dans le camps pour
sauver Vivia. Elle le trahit et il est tué par la
Fraternité après de longues tortures. Ses cris
s’entendent jusqu’au village.
J + 1 jour : vers 10 heures quatre
émissaires de la Fraternité livrent les restes
atrocement mutilés de Farémon au village
J + 1 jour : vers 11 heures, Padrémo
convaincs les villageois que l’ épouse d’Edra-
go est une traitresse qui a averti les brigands
de la venue de Farémon. La malheureuse est
aussitôt violé et lynchée jusqu’à ce que mort
s’ensuive par le village hystérique. Padrémo
profite que les villageois soit tout occupé a
satisfaire leur folie vengeresse pour fuir de
Vardarekos avec sa famille.
J + 1 jour : vers 14 heures, l’assaut
du village par la Fraternité débute et durera
2 heures. La milice sera massacré, les villa-
geois survivants torturé a mort.
J + 1 jour : vers 15 heures, Léssogo
quitte discrètement le champs de bataille,
retourne au campement capturer Vivia et
Leiria puis va chercher le trésor et fuit vers
Ravénia pour revendre son butin.

Événements, lieux et rencontres
L’ aventure est des plus ouvertes et il est dif-
ficile de prévoir ce que feront les PJ et la
possession de certains rituels peut grandement
affecter les événements. Les divers éléments qui
suivent sont ceux qui pourront avoir lieux en
fonction des actes des PJ.
Arrivée à Vardarekos
En fonction de leurs motivations, ce que savent
les PJs, notamment sur l’existence du trésor, va-
rie. L’ambiance dans le village est lourde, la co-
lère de se faire menacer par « de sales gosses »,
la peur de mourir le lendemain et la paranoïa
contribue a faire peser une ambiance absolu-
ment détestable. La Fraternité campe hors de
vue du village car Orgadaï préfère faire peser
une menace invisible sur le village. En outre, il
craint que d’être trop prés du village puisse at-
tirer l’attention de patrouilleurs qui passeraient
au loin.
Les aventuriers devrait arriver en fin d’après
midi et l’assaut du village est prévu le lende-
main, vers 14 heures. Les villageois voient en
l’arrivée des aventuriers une lueur d’espoir pour
contrer l’attaque a venir mais aussi la menace de
voir leurs crimes passé révélés. Après tout, ils
sont coupable de meurtres ainsi que de recel de
trésors de Davokar sans la moindre licence et ils
préfèrent éviter de leur dévoiler la vérité.
Le chef du village prétendra donc que les bri-
gands, de jeunes enfants qui voient des fables
partout, sont persuadés de l’existence d’un trésor
caché prés du village. Ils menacent d’attaquer le
lendemain midi si l’emplacement dudit trésors
ne leur est pas dévoilé. Selon la version de Pédra-
7
Le trésor trois fois volé
mo, le chef de la milice a organisé un rendez vous
avec un représentant des voyous mais en a pro-
fité pour s’enfuir en abandonnant les siens. Les
brigands sont persuadés qu’il s’est enfuis avec
leur trésor imaginaire et ont menacés de détruire
le village de plus belle. Les villageois ont obtenus
un peu de répit en leur offrant deux de leurs filles
dans l’espoir que Prios vienne a leur secours.
L’arrivée des PJ montrent que leurs prières ont
visiblement été entendus.
Les villageois commencent a proposer de payer
les PJ pour le prix d’un mercenaire, a savoir 1
shilling par jour par personne (LdB p157). Devant
la situation catastrophique, ils sont prêt a monter
jusqu’à 3 shilling mais ne peuvent aller au delà et
proposeront donc des services en nature, femmes
ou bétails. Les villageois espèrent que les PJ as-
sisteront la milice lors de l’assaut du lendemain,
voir assassineront Orgadaï lors de la nuit pour dé-
sorganiser les brigands. Edrago avaient en effet
reconnu en lui un bon meneur et avait mis ce fait
en avant pour convaincre les villageois de céder a
leurs revendications.
Questionnés sur la richesse anormale du village,
ils prétendront qu’un saint homme de Prios qui
a tenu a rester anonyme leur a donné une forte
somme pour les aider a dompter la nature selon
les préceptes du dieu soleil. Si les PJ découvrent
la vérité et remportent la victoire contre les bri-
gands, les villageois glisseront une dose de poison
modéré dans leurs plats lors du banquet qui sera
donné en l’honneur de « leurs bien aimés sau-
veurs ». La milice se chargera d’achever les sur-
vivants.
Un scénario de LGD
Un magnifique boulet amoureux
Farémon a prévu de s’aventurer dans le camps de
la Fraternité au cours de la nuit pour sauver Vivia
et s’enfuir avec elle. Si les PJ souhaitent se rendre
au camps des brigands, il les supplie de l’emme-
ner avec lui. En cas de refus, il leur propose de
leur révéler le « secret » du village a leur retour
s’ils acceptent son aide pour sauver sa dulcinée.
Il tiendra parole mais ne parlera pas des pouvoirs
de Vivia, de peur de la réaction des étrangers. Si
les PJ refusent sa proposition, il les suivra tout de
même de loin ou, s’ils ne se rendent pas au camps,
s’y rendra tout seul pour connaitre un sinistre
destin (cf Chronologie). Évidemment, avec son
score de Discrétion de 7, emmener Farémon po-
sera son lot de problèmes.
Une veuve éploré
Leyssia, la femme de 34 ans d’Edrago, est dans
une situation catastrophique. Son mari est accu-
sé d’avoir trahi le village et sa fille unique adoré
est livré en pâture a une bande de gamin psycho-
pathe. Pour ne rien arranger, elle est considéré
comme « la femme du traitre » et donc comme
une traitresse potentielle par le reste des villa-
geois, qui la soupçonne de vouloir rejoindre son
mari a un point de rendez vous. C’est d’ailleurs
en partie pour empêcher sa fuite que sa fille a été
livré aux brigand mais certains villageois pensent
qu’une traitresse de son style n’hésitera pas a
abandonner sa fille au final. La haine dont elle fait
l’objet s’accentuera d’heure en heure et elle finira
lynché si les PJ ne font rien.
Leyssia est persuadé de l’innocence de son mari
et, si elle en a l’occasion, suppliera les PJ de lui
ramener sa fille Leiria et de les aider à s’enfuir,
8
quitte a abandonner le village a son sort. Elle leur
proposera de leur dévoiler l’histoire du trésors
et de leur montrer l’ancienne cache en échange
de leur aide. En revanche, elle se montrera par-
ticulièrement froide avec Vivia, qu’elles consi-
dère comme « une vile putain qui doit remuer
avec plaisir son sale petit cul sur le sexe de ces
maudits gamins » ou « une adepte des arts noirs
qui trouble le repos des morts ». Son mépris de
la jeune fille vient de sa peur de ses pouvoirs lié
a la mort et du fait qu’elle la soupçonne d’avoir
séduit Edrago. Elle a d’ailleurs tout a fait raison
sur ce dernier point, Vivia, qui commençait a se
lasser de Farémon, a profiter d’une fête bien ar-
rosée pour débuter une aventure avec le chef de
la milice. Edrago avait beau avoir honte de ses
actes, il était incapable de résister aux charmes
de la jeune fille.
Le camps de la Fraternité des oubliés
Situé prés de la foret, a 40 minutes de marche du
village, c’est un ensemble de tentes organisés en
carré dont chaque bord est gardé par deux bri-
gands. La tente d’Orgadaï et de Vivia se trouve
au milieu et est gardé par un gredin. Leiria se
trouve dans une autre tente, non gardé, en «
libre service » comme disent ses ravisseurs. En
revanche, elle est attaché par un collier relié
par une chaine a un pieu profondément enfon-
cé dans le sol. Seul Orgadaï possède la clé mais
il est possible de couper le pieu avec une arme
en une minute de façon fort bruyante ou d’arra-
cher le pieu plus silencieusement au bout d’une
minute d’effort avec un test de [Force <- -5]. Pres
de la tente d’Orgadaï se trouve un chariot avec
deux chevaux de trait rempli de rations séchés et
d’armes de rechanges.

En journée, une dizaine de gredins est en dehors
du camps en train de chasser dans la foret pen-
dant que le reste achève de préparer échelles et
béliers rudimentaires. Il y a toujours deux bri-
gands non loin du village en train de surveiller
les allées et venues suspectes. Ils ont surtout pour
mission de prévenir le reste de la troupe si les vil-
lageois tentaient de fuir le village.
Si les PJ souhaitent rencontrer Orgadaï pacifique-
ment, il acceptera de les recevoir ceux qui laissent
leurs armes a l’entrée du camps. Il est tout a fait
prêt a leur raconter sa version des faits mais est
plutôt échauder par la précédente «escroquerie»
des villageois. Il ne crois en effet pas a cette his-
toire de chef de la milice traitre et pense qu’il se
dissimule, ou que les villageois l’ont tué, avant de
changer le trésor de place dans l’espoir que lui et
sa troupe abandonne. Vivia, Baréno et Légosso
vont dans le même sens. Si les PJ ne lui apporte
pas de nouvelles « intéressantes » (ie en lien avec
le trésor), il pourrait s’en trouver fort contrit et
ne pas les laisser repartir vivant.
Orgadaï tient avant tout au trésor ainsi qu’a la sé-
curité des siens et n’est pas obnubilé par la des-
truction du village. Si les PJ lui remettent le tré-
sor ou le persuade que ce dernier est dangereux
pour ses « sujets », il laissera le village en paix.
Si les PJ assassinent Orgadaï, ses hommes lance-
ront immédiatement l’attaque sur le village pour
le venger mais seront beaucoup moins efficaces
sans les conseils de leur chef.
L’ancienne cache du trésor
Il s’agit d’une grotte dans une légère dépression
sous les racines d’une grand arbre. La torche uti-
lisé par Légosso lors de sa visite avec Edrago se
9
Le trésor trois fois volé
trouve non loin de l’entrée et un rituel de Mé-
moire des cendres permettra d’apprendre leur
venue et le combat entre les deux hommes.
Le cadavre d’Edrago
Il repose dans une entendue d’eau de 15 mètres de
diamètres pour 150cm de profondeur, a 50 mètres
de l’ancienne cache du trésor. Si un PJ possède le
Trait Art de la survie et cherche spécifiquement
des traces suspect prés de la cache, il peut trouver
les traces d’un corps trainé qui le mène jusqu’à la
mare en réussissant un test de [Vigilance <- -5]. Le
corps montre des entailles mortelles qu’une per-
sonne avec Médicus ou réussissant un test d’Astuce
attribuera a une lance. Il est possible de poser des
questions au corps grâce a un rituel de Nécroman-
cie. Vivia peut faire l’affaire mais il faudra que les PJ
le sache et la convainc d’utiliser ce pouvoir qu’elle
déteste (et aient accès a la jeune fille, bien sur).
La nouvelle cache du trésors
Elle se trouve dans une fissure rocheuse dissimulé
par des broussailles. Légosso s’est montré des plus
prudent et a effacé toutes traces qui menaient a
cette nouvelle planque. Il faudra utiliser la force
ou la magie pour obtenir de sa bouche l’emplace-
ment de cette nouvelle cachette. Si les PJ pensent
que le trésor est toujours dans les environs de la
premières cachette, une battue avec plusieurs di-
zaines de personnes permettra de trouver l’em-
placement. Mais pour ce faire, il faudra l’aide des
villageois ou des brigands. Les premiers seront
consentant pour les aider mais les brigands pren-
dront ce mouvement massifs de villageois pour
une tentative de fuite et passeront a l’attaque. Les
brigands seront difficiles a convaincre, convain-
cu qu’il s’agit d’une nouvelle ruse des villageois.
Un scénario de LGD
En tout, le trésor peut être divisé en 20 objets (bi-
joux, sculptures, livre anciens, armes elfiques...)
comme définis pour l’encombrement dans le
L’attaque du village
T echniquement, l’issue de l’attaque va être ré-
sumer en une seule bataille entre le groupe
des PJ et un groupe de brigand dans un affronte-
ment au beau milieu du village. Dans cette scène
finale, les brigands attaquent le village. Ils esca-
ladent le mur avec leurs échelles et enfoncent les
portes d’entrée avec des béliers pour finalement
réussir a pénétrer a l’intérieur afin de massacrer
tout le monde. Les PJs, de leur coté, tentent de
repousser l’assaut en défendant les murs, tuant
les brigands qui approchent avec les béliers, or-
ganisent la défense des villageois en essayant de
les organiser et, finalement, luttent contre les
brigands qui ont réussis a s’introduire dans le
village.
Pour simplifier la gestion de la bataille, la majeur
partie de cette scène se déroule de manière ci-
nématographique et seul le combat final des PJs
sera joué, celui ou les PJ tentent de repousser les
brigands qui ont finis par pénétrer dans le village.
Ce combat fera pencher la bataille dans un sens
ou dans l’autre et déterminera le vainqueur. Si les
PJ perdent, le village est détruit. Si les PJ gagnent,
le village est sauvé mais plusieurs villageois sont
mort.. Les effectifs des adversaires des PJ et le
nombre de villageois qui mourront au cours de la
bataille dépendra de plusieurs éléments (cf. en-
cadré).
Vous noterez que le combat sera particulière-
ment rude pour des PJs sans Talent appropriés
10
Guide du Joueur, pour une valeur totale de 200
thalers. Évidemment, les revendre a Kastor pré-
sente toujours un risque.
Base
PJ + 2 brigands + 20 villageois meurent
Exemple : un groupe de 4 PJ devra affronter 6 bri-
gands et, s’ils gagnent, 20 villageois (sur 80) seront
tués lors de la bataille.
Orgadaï est vivant lors de l’assaut
Orgadaï + 4 brigands + 20 morts
Exemple : reprenons nos 4 PJs de l’exemple précé-
dent. Ils n’ont pas tué Orgadaï, ce qui fait que, lors du
combat final, ils devront affronter Orgadaï et 10 bri-
gands. En cas de victoire, 40 villageois seront tués.
Un ou plusieurs PJ possèdent le Talent
Tacticien (ne prendre en compte que le plus haut
niveau)
Novice : - 2 brigands, - 5 morts
Adepte : - 4 brigands, - 10 morts
Maitre : - 6 brigands, - 15 morts
Un ou plusieurs PJ possèdent le Talent
Meneur Né (ne prendre en compte que le plus haut
niveau)
Novice : - 1 brigand
Adepte : - 2 brigands, - 5 morts
Maitre : - 4 brigands, - 10 morts
Exemple : on continue avec le même groupe de 4
PJs. Ils possèdent : PJ1 : Tacticien (Adepte), Meneur
Né (Novice) ; PJ 2 : Meneur Né (Adepte) ; PJ 3 Me-
neur Né (Novice) ; PJ 4 : rien.
Leurs plus hauts niveaux dans les Talents sont
donc Tacticien (Adepte) et Meneur Né (Adepte).
Le premier réduit le groupe de brigands de 4 et le
nombre de mort de 10, le second réduit le nombre
de brigand de 2 et le nombre de mort de 5.
Au final, ce groupe de 4 PJs devra affronter lors du
combat final : Orgadaï et 4 brigands. En cas de vic-
toire, 25 villageois seront tués.
 Le trésor trois fois volé

qui ne tuent pas Orgadaï avant l’attaque ou ne point qu’Edrago a tout de suite abandonné l’idée
résolvent pas la solution pacifiquement. Les PJ d’un conflit armé et que les villageois leur sug-
sont avertis dès leur arrivé au village que le chef gèrent un assassinat.
des brigands est particulièrement compétent, au

Conclusion

L a fin de l’aventure est très ouverte. Les PJ

peuvent se contenter d’attendre l’attaque des
brigands et les mettre en fuite avant de reprendre
ver Leiria, trouver le trésor et s’en tirer vivant.
Ou n’importe quelles combinaison. Accordez leur
1xp par scène avec une épreuve (combat, décou-
leur chemin. Ils peuvent comprendre toute l’in- verte du trésor, du corps d’Edrago...).
trigue, trouver le traitre, innocenter Edrago, sau-

11
Un scénario de LGD

Les PNJ
Les villageois Les miliciens

Mis à part les exceptions ci-dessous, ils ont 10 (0) Manières Roulent des mécaniques quand ils
dans tous leurs attributs, Dégâts 3, Armure 0. ont l’avantage, pissent dans leur froc
dans le cas contraire.
◊ Pédramo ◊ Résistance Faible
Traits Contact (villageois de Vardarekos)
Persuasion 15 (-5) | Volonté 13 (-3)
Agilité 10 (0) | Astuce 7 (+3) | Discrétion 5 (+5)
Force 15 (-5) | Persuasion 9 (+1) | Précision 11 (-1)
◊ Fadrémo ◊ Vigilance 13 (-3) | Volonté 10 (0)
Force 15 (-5) | Précision 13 (-3) Talents Aucun
Discrétion 7 (+3) | Astuce 5 (+5) Armes Hallebarde 5 (Eventreuse, Longue) ou
Dégâts 4 Arbalètes 5
Armure Armure tissée 2 (Pratique)
◊ Vivia ◊ Défense 10
Endurance 15 Seuil de douleur 7
Persuasion 15 (-5) | Volonté 13 (-3)
Équipement Magnifique uniforme, médaille osten-
Talents Meneur Né (Novice), Sorcellerie (No- tatoire, 1d6 ortegs.
vice), Ritualiste - Nécromancie (Novice)
Ombre Jaune comme un champs de blé en
été (Corruption : 0)
◊ Leiria ◊ Tactique : tirent avec leurs arbalètes s’ils en ont l’oc-
Astuce 15 (-5) | Persuasion 13 (-3) | Volonté 7 (+3) casion puis attendent la charge adverse avec leurs
hallebardes.
Talents Médicus (Novice)

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 Brigands de la Fraternité des abandonnés Orgadaï Mardaak

Manières Prennent de haut et menace leur ad- Manières Conserve un sourire calme et se
versaire comme des gosses mal élevé. montre courtois.
La différence et qu’ils sont armés et Résistance Ordinaire
ont la ferme intention de mettre leurs
Traits Contact (Fraternité des abandonnés)
menaces a exécution.
Agilité 11 (-1) | Astuce 13 (-3) | Discrétion 9 (+1)
Résistance Faible
Force 7 (+3) | Persuasion 15 (-5) | Précision 5 (+5)
Traits Contact (Fraternité des abandonnés) Vigilance 10 (0) | Volonté 10 (0)
Agilité 13 (-3) | Astuce 5 (+5) | Discrétion 15 (-5) Talents Domination (Novice), Meneur Né
Force 7 (+3) | Persuasion 9 (+1) | Précision 11 (-1) (Adepte), Tacticien (Novice)
Vigilance 10 (0) | Volonté 10 (0)
Armes Lance 4 (Longue)
Talents Aucun
Armure Armure de soie tissés 2 (Pratique)
Armes Lance 4 (Longue) ou Arc 4
Défense -1
Armure Peau de loup 2 (Encombrante)
Endurance 10 Seuil de douleur 4
Défense 0
Équipement Documents qui prouvent sa ligné et
Endurance 10 Seuil de douleur 4 son titre de noblesse, 5 shilling.
Équipement Divers babioles qui servent de tro- Ombre Or brillant recouvert de mousse d’un
phée ou de souvenirs, 1d6 ortegs. vert éclatant (Corruption : 0)
Ombre Cuivre ternie recouvert de lichen ver- Tactique : reste en arrière a coordonner les attaques
dâtre (Corruption : 0) de ses suivants avec Meneur Né.
Tactique : tirent avec leurs arcs pour attendrir leur
adversaires avant le corps à corps.
Notes : Légosso et Bérano utilisent le même profil.

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