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Géopolitique de la Chine

GESTION FINANCIERE ET COMPTABLE

Travail réalisé par :

EL FADLI Hind

EL KACIMI Sara 2017/2018


ENNAFFATI Chaimaa
Encadré par :
LAHRIM Manale
Mr.MACHROUH JAMAL
SALIM Youmna
Table des matières
INTRODUCTION ........................................................................................................................................1
I- LA CHINE : Fiche Pays……………………………………………………………………………………………………..2
II- Les stratégies géopolitiques chinoises…………………………………………………………………………….4
1- Les stratégies maritimes………………………………………………………………………………………………4
2- Les stratégies terrestres……………………………………………………………………………………………….5
III- LES NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE : Vers une expansion de l’influence chinoise ........... 6
IV- ETENDUE GEOPOLITIQUE CONTINENTALE DE LA CHINE………………………………………………….7
V- La Chine en Asie
1- La Chine en Europe
2- La Chine en Afrique
3- La Chine et les Etats-Unis : combat des superpuissances.................................................3
VI- L’avenir de la géoplitique chinoise
CONCLUSION ........................................................................................................................................4
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................................5
Tapez le titre du chapitre (niveau 3) ................................................................................................6

2
INTRODUCTION

Synonyme de muraille et de confusionnisme, La Chine principale pression démographique


du monde et deuxième superpuissance internationale représente la success-story asiatique
par excellence. En effet, l’évolution fulgurante de la Chine témoigne d’une émergence
phénoménale et de la rigueur d’alliance entre communisme conservateur et capitalisme
prédateur en bousculant ainsi la géopolitique internationale.

Toutefois, l’ampleur chinoise ne date pas d’hier, mais de plusieurs piliers fondateurs qui
assurent sa pérennité dont l’étendue de son territoire, puisque à titre d’exemple une
province chinoise est l’équivalent en moyenne à la superficie du Royaume-Uni. Sauf que
cette immensité n’est pas de tout repos et attise autant de questionnements que de
convoitises contraignant ainsi tout le chemin qui a été parcourus par la Chine et ce depuis
la guerre d’Opium en 1840. Entre une unité territoriale où jouxtent les liens territoriaux,
les débats sur les identités régionales et risques de dislocation, l’enjeu de garder cette
place périphérique qu’occupe la Chine dans le monde est de taille. De ce fait, le maintien
de l’unité territoriale face à la diversité et l’immensité chinoise au-delà des ses
agglomérations ethniques s’inscrit dans un cadre géopolitique de pouvoir centralisé
autoritaire assurant l’intégrité du territoire pluriethnique chinois.

Cependant, suivant la vague de globalisation, la Chine demeure un médiateur majeur à


l’international et mène une politique étrangère et une diplomatie discrète au service de ses
intérêts de puissance et ce à travers les quatre coin du monde. En allant de la Mer de
Chine jusqu’aux Etats-Unis en bordant l’Océan Pacifique tout en passant par Nairobi ou
encore l’Egypte, les intérêts géopolitiques chinois se font de plus en plus nombreux. En
effet avec l’avènement de XI Jinping en 2012 avec son slogan évocateur du rêve chinois et
la conception de nouvelles routes de la soie depuis 2014, la Chine se place au centre de la
mappemonde avec sa mensuration continentale tant par ses stratégies terrestres, navales et
aériennes.

De ce fait, ce dit rapport portant sur la géopolitique en Chine essaiera de mieux assimiler
les dimensions de cette dernière a travers les différentes stratégies menées tout en donnant
une vision globale des relations géopolitiques chinoises à l’égard des continents, le tout,
chapeauté par une vision ambitieuse du futur de cette dernière.

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II- LA CHINE : FICHE PAYS

• Nom officiel: République Populaire de Chine


• Chef d'Etat: Xi JINPING (Depuis fin 2012)
• Régime Politique: Etat communiste, parti
unique
• Capitale: Pékin
• Population: 1 388 099 418 (2017)
• Superficie: 9 597 000 Km2 (Terrestre:
9,326,410 km² , Maritime: 270,550 km²)
• Climat: Diversifié, allant du subarctique au
nord jusqu'au tropical au sud.
• Religions: Taoistes, Bouddhistes, Musulmans,
Chrétiens.
• Groupes éthniques: Han(91.9%) , Mongols,
les Hui, les Tibétains, les Ouïgour, les Miao, les
Yi, les Zhuang, les Bouyei, les Coréens, les
Mandchous

 Délimitation frontalière de la Chine

La Chine se place au premier rang mondial en matière de frontières, ces dernières


s’étendent sur 22 722Km terrestres et 14 500Km maritimes qui font l’objet d’une
coexistence avec 14 pays. De ce fait, les pays frontaliers se présentent comme suit :

-Afghanistan 76 km - Bhoutan 470 km -Myanmar (Birmanie) 2,185 km - Inde 3,380 km -


Kazakhstan 1,533 km -Corée du Nord 1,416 km- Kyrgyzstan 858 km- Laos 423 km -
Mongolie 4,677 km - Népal 1,236 km - Pakistan 523 km -Russie (nord-est) 3,605 km -
Russie (nord-ouest) 40 km -Tadjikistan 414 km -Viêt-Nam 1,281 km.

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Cette dernière comprend également des frontières maritimes avec d’autres compatriotes
voisins à l’est de la Mer de Chine à destination du Japon, à la Mer Jaune avec les deux
Corées et à la Mer de Chine Méridionale avec les membres de l’Association des nations
de l’Asie du Sud-est (ASEAN).

Cependant, l’envergure des frontières chinoises témoigne non seulement de la grandeur


du pays mais relève également des pensées parasites sur les conflits géopolitiques qui
subsistent avec certains pays voisins à savoir :

 Le conflit de l’Aksai Chin et avec l’Inde ;


 Les contentieux maritimes avec le Japon, les Philippines, la Thaïlande, le
Brunei et l’Indonésie ;
 Les conflits liés aux zones d’instabilité du Tibet et du Taiwan.

II- LES STRATEGIES GEOPOLITIQUES


CHINOISES

1- La stratégie maritime
Force traditionnellement continentale, la Chine fut par le passé l’une des plus
grandes puissances maritimes mondiales. Bien avant les navigateurs portugais (Henri le
Navigateur) et Christophe Colomb, l’Empereur Ming (Yong Le) envoya au début du XV
siècle des expéditions, sous le commandement de l’Amiral Eunuque musulman Zheng
He, à la découverte du monde amenant ainsi les Chinois jusqu’aux côtes africaines.

Face à l’insécurité qui menaçait la route de la Soie à cause de l’effondrement de l’Empire


Moghole, l’Empire chinois devait s’ouvrir sur la mer pour pouvoir assurer sa croissance et
développement commercial. 37 régions et pays seront visités tout au long d’un périple de
7000 Km. A cette époque, la Chine possédait plus de vaisseaux que l’ensemble des flottes
de la planète réunit. Ces expéditions maritimes constituaient de véritables ambassades
destinées à affirmer la souveraineté de l’Empire du milieu sur ses périphéries. Ni
pillages, ni conquêtes de territoires, ni esclaves, ni missionnaires pour soumettre les âmes,
l’Amiral offrait des objets d’art et le souverain qui les acceptait reconnaissait la culture et
par voie de conséquence la supériorité de la Chine.

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Dans un second temps, le dignitaire se déplaçait pour aller payer tribut à l’Empereur. Ces
expéditions traduisant la culture chinoise contrastaient significativement avec les
expéditions occidentales qui suivront.

La marine chinoise, cantonnée initialement à protéger le flanc maritime d’une armée de


terre hégémonique, est devenue, en une décennie, une des priorités et une composante
centrale de la doctrine sécuritaire chinoise. Deux objectifs prioritaires lui sont assignés :
neutraliser la marine taïwanaise et dissuader la marine américaine (décourager,
retarder et compliquer toute intervention américaine) en cas de conflit avec Taiwan et
assurer la protection des voies maritimes d’approvisionnement de la puissance chinoise
(notamment pétrole, gaz et matières premières).

2- La stratégie terrestre

Les frontières chinoises, qui sont les plus longues de la terre (22 000 km), font coexister la
Chine avec quatorze voisins terrestres au gré de frontières qui varient entre 76 km
(l’Afghanistan) et plus de 3000 km (Russie, Inde), voire plus de 4600 km (Mongolie). Le
pays a par ailleurs aussi, en raison de ses prétentions, des frontières maritimes avec la
Corée du Nord et le Viêt Nam, la Corée du Sud, le Japon, les Philippines, Taïwan, Brunei,
la Malaisie, l’Indonésie. La mise en place de ces frontières a été fort longue jusqu’à
l’époque moderne puisqu’elle s’est échelonnée entre le IIIe siècle avant J.-C. et la fin du
règne de Kien Long (1736-1795), souverain de la dynastie Qing d’origine mandchoue, qui
a marqué l’apogée de l’expansion chinoise.

La fixation de leur périmètre définitif, autour de ce cœur impérial s’est ensuite faite au
gré du frottement avec les Empires britannique, russe, français, japonais, dans la seconde
moitié du XIXe siècle jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale. Elle s’est faite
aussi au gré des vicissitudes de l’histoire chinoise post-Seconde Guerre mondiale, puisque
pour l’essentiel la question des frontières du Nord comme du Nord-Ouest n’a été réglée
qu’au tout début des années 1990, après la disparition de l’URSS. Subsiste néanmoins un
certain nombre de problèmes terrestres, qui opposent la Chine à l’Inde à propos de l’Aksai
Chin (territoire de 30 00 km² inhabité) et de l’AruchnalPradesh (90 00km² et 1.4 million
d’habitants) alors que les contentieux actuels sont surtout maritimes en mers de Chine
orientale et méridionale avec principalement les conflits relatifs aux Senkaku-Diaoytai
(avec le Japon), aux Paracels et Spratleys (avec le Vietnam, les Philippines, le Brunei), à
l’atoll de Scaborough (avec l’Indonésie), et plus récemment aux îles Natuna (Indonésie)…
Dans ces dernier cas, les enjeux sont plus stratégiques et économiques sur la grande ligne
commerciale circumterrestre que véritablement symboliques comme dans le cas de la

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contestation de la ligne Mac Mahon (dans l’Himalaya) définie par la Convention de Simla
en 1913-1914.

III- LES NOUVELLES ROUTES DE LA SOIE :


VERS UNE EXPANSION DE L’INFLUENCE
CHINOISE
Après avoir fait l’objet d’insécurité grandissante et d’isolation au XViéme siècle, les routes de
la soie ont connu une renaissance de taille suite à l’avènement de Xi JINPING au pouvoir
avec sa volonté de les réinventer en 2014. En effet, cette démarche notable plus souvent
connue sous le nom de « One belt, One road » (OBOR) est venue en guise de lifting aux
anciennes routes de la soie, en se dotant d’une nouvelle carte marquant ainsi son nouvel
itinéraire synonyme de sa prépondérance internationale comme suit :

Exprimant sa volonté de faire de la Chine un nœud stratégique du monde, l’OBOR


ambitionne ainsi à relier la Chine et améliorer sa connectivité à l’égard continental tout en
ouvrant une ceinture logistique allant du Pacifique à la Mer Baltique.

Toutefois, les moyens colossaux déployés pour mener à bien ce projet dépassent
effectivement la capacité de financement et de construction de la Chine et suscitent des
problématiques sur ses conséquences géopolitiques. En effet, les nouvelles routes de la soie
semblent être motivées par des enjeux géopolitiques traduits par le fait d’assurer un leadership
régional pour la Chine en Asie de l’Est, d’assoir sa notoriété face aux Etats-Unis dans le cadre
du Partenariat Transpacifique, de renforcer la place périphérique qu’occupe la Chine en
Eurasie et surtout de s’allier avec des puissances émergentes à force influence comme l’Iran.

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En définitive, la notion de connectivité de la Chine au monde que propose les nouvelles routes
de la soie semble maquiller une réalité plus profonde qui cachent des intérets au service de la
superpuissance chinoise.Les nouvelles routes de la soie sont ainsi étiquetées en une volonté de
restructurer la gouvernance de la Chine à l’international et attire le scepticisme des pays
voisins tels que le Japon et les deux Corées qui voient qui y voient un nouvel impérialisme.

IV- ETENDUE GEOPOLITIQUE CONTINENTALE


DE LA CHINE
1- La Chine et l’Asie
La Chine est sans conteste la puissance dominante sur le continent asiatique et veille à le faire
savoir en affirmant sa volonté de domination Par rapport à ses voisins. À l’heure actuelle où la
Chine s’impose sur la scène internationale, le pays semble paradoxalement fragilisé à l'échelle de
ses frontières et de ses régions frontalières. Lieux de coopérations avec les pays voisins, où la
Chine gagne progressivement en influence, celles-ci sont en effet le théâtre de vives tensions.
Litiges territoriaux (entre la Chine et l'Inde, dans les mers de Chine orientale et méridionale),
proximité de zones de forte instabilité (Corée du Nord, Birmanie, Asie centrale), épineuses
questions de Taiwan, du Xinjiang et surtout du Tibet ne cessent ainsi d'interroger et de remettre en
question la puissance et l'unité même de la nation chinoise.

Dans un numéro de la Documentation photographique intitulé "La Chine, puissance


mondiale" (n° 8108, 2015), Sébastien Colin explique que « de toutes les régions du monde, c’est
en Asie que les enjeux stratégiques et économiques sont les plus importants pour la Chine.
L’espace stratégique chinois se développe essentiellement selon une double logique spatiale : sur
l’intérieur de la masse continentale asiatique et sur la veste étendue des espaces maritimes du
pacifique.

A- L’intérieur de la masse continentale asiatique

Initialement partenaires, partageant le même esprit, celui de« Bandung », la chine et l’Inde n’ont
pas su maintenir une entente cordiale durable. La répression chinoise de la révolte tibétaine de
1959 a amené les troupes des deux pays au contact à la frontière indo tibétaine. Les frictions se
multipliant, la guerre courte mais sévère de 1962 fut inévitable. Depuis, la question des frontières
entre les deux États alimente à Pékin une méfiance profonde et continue.

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Ainsi, la Chine privilégia l’alliance avec le Pakistan, alliance donnant à la politique chinoise une
tonalité pro islamique qu’elle renforçait volontairement en affichant sa sympathie pour la cause
palestinienne. De plus cette alliance lui permet de verrouiller l’Inde au sud du continent, le
Pakistan étant, pour cette dernière, la voie d’accès au reste de l’Asie. La conséquence de cette
politique est une relation triangulaire difficile et préoccupante car compliquée par les stratégies
nucléaires. A l’égard de l’Inde, la chine pratique la stratégie dite du « collier de perles » (relais
régionaux des ambitions de Pékin)
il s’agit schématiquement de développer des points d’appui (les perles) permettant de dresser un
maillage sur le flanc sud de l’Inde et d’offrir des facilités portuaires à la sécurisation de
l’approvisionnement en pétrole).

Quant à l’Asie centrale, depuis l’accès à l’indépendance des républiques ex-soviétiques, cet
espace, auparavant verrouillé par l’URSS, ne manque pas de susciter, pour de multiples raisons,
l’intérêt de Pékin. Raisons sécuritaires, le nationalisme des populations turcophones pouvant faire
cause commune avec les ouighours séparatistes, raisons stratégiques face à la récente implantation
de bases militaires américaines et enfin raisons économiques liées à l’intérêt croissant de la chine
pour le pétrole de la mer caspienne. C’est dans cette optique que s’expliquent la création du
groupe de Shanghai (1996) et les nombreux exercices militaires avec des troupes de pays d’Asie
centrale, visant officielles à la lutte anti-terroriste. De plus, de nombreux analystes comparent
l’OCS à une future « OTAN » asiatique ayant pour objectif central non avoué de conter le
positionnement américain en Asie Central.

B- Les espaces maritimes du Pacifique

Dans cette région, la question la plus grave est celle de Taiwan, le vital chinois. Il s’agit pour les
dirigeants chinois de l’unité de la nation. De surcroit, le rôle géopolitique de Formose est crucial
quant aux ambitions de la Chine mais aussi pour la politique régionale américaine et pour le
Japon. La région est en permanence sous tension.

En mer de Chine du sud, la fin de la guerre froide a créé un vide stratégique dont Pékin
entend bien profiter, d’où de nombreuses revendications sur les iles Spatleys, l’opposant ainsi au
Vietnam, aux philippines, à Singapour, à la Malaisie, au Japonetc. Ces iles ont un rôlegéopolitique
majeur pour le contrôle de la route maritime reliant l’Extrême-Orient au reste du monde et sont le
lieu idéal aussi bien pour l’écoute des bateaux qui traversent la mer de Chine que pour abriter des
techniques de guidage.

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Dissiper l’idée d’une menace chinoise en Asie est un objectif récurrent de la politique extérieure
de la Chine en Asie. C’était déjà celui de la “politique de bon voisinage” menée par les autorités
au cours des années 2000. Elle reposait essentiellement sur l’approfondissement des relations
économiques avec l’ensemble des pays du pourtour de la Chine, ainsi que sur une plus grande
implication du pays dans les instances de coopération régionale : transformation en 2001 du
groupe des Cinq de Shanghai en une Organisation de coopération de Shanghai souhaitée et pilotée
par la Chine, mise en place par Pékin . La puissance de la Chine est parfois perçue comme une
menace et donc contestée, pas seulement par les États-Unis et les deux autres puissances
régionales que sont le Japon et l’Inde, mais aussi par des États jugés moins puissants. Ces derniers
n’hésitent pas à profiter de ces rivalités en développant des relations avec le ou les concurrents de
la Chine pour limiter son influence.

 La chine dans son environnement régional

2- La Chine et l’Europe
Pendant la guerre froide, les relations entre l’Europe et la chine étaient largement
influencées par leurs rapports respectifs avec Washington et Moscou, mais que selon le
développement d’une logique qui leur était propre. Cette relation ne progressait que dans
la mesure où Pékin et Washington tentaient de résoudre leurs différents. En outre, peu de
pays européens parvenaient à entretenir une relation avec Pékin indépendamment de

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Washington et Moscou, pour l’Europe de l’ouest, exception faite de la France qui,
gouvernée par Charles de Gaulle, fut un des rares pays à reconnaitre la RPC en 1964.

Dans un deuxième temps, et pour les mêmes raisons, les relations sino-européennes étaient
bien plus politiques et géopolitiques qu’économiques. Pendant la première phase de la guerre
froide, à l’instar des Etats-Unis, la plupart des pays occidentaux imposaient des sanctions
économiques à la Chine qui, de son coté, maintenaient sa politique nationaliste d’autarcie,
laissant ainsi peu de place aux échanges bénéfiques, d’ordre économique ou autre. La
politique intérieure de la chine a donc écarté toute coopération économique avec l’Europe,
meme lorsque l’occasion lui en a été donnée. A la fin de la Guerre Froide, les relations avec
l'UE ne sont pas une priorité pour la Chine. Mais la disparition de l'URSS (en 1991) fait
craindre à celle-ci une marginalisation (moins utile dans le jeu stratégique mondial) et son
ravalement au rang de puissance régionale moyenne. Il importe donc de trouver de nouvelles
alliances afin de contrebalancer le poids de la superpuissance américaine et d'éviter
l'isolement. Le rapprochement avec l'UE semble alors tout naturel.

Depuis plusieurs années, la Chine manifeste un intérêt croissant pour l’Europe, à la fois en
tant qu’ensemble et pour ses pays, pris séparément, Les investissements chinois se
concentrent principalement dans les infrastructures et les projets énergétiques. Il s'agit d'une
politique globale de modernisation des infrastructures stratégiques pour la Chine. C'est ce
qu'on désigne sous le vocable de "nouvelle route de la soie". Ce projet vise à améliorer et à
accélérer la création d'un réseau de distribution des produits chinois et à augmenter le trafic
est/ouest. L'Union européenne est aujourd'hui le partenaire économique le plus important pour
la Chine. De son côté, celle-ci est le deuxième partenaire de l'UE après les Etats-Unis. Les
échanges commerciaux entre la Chine et l'UE atteignent en 2015, selon la Commission
européenne, un milliard d'euros par jour.

Les importations en Europe depuis la Chine se composent majoritairement de biens


industriels et manufacturés : machines et équipements (48,4%), vêtements et textiles (11,3%),
meubles, jouets, etc. Les exportations européennes sont également composées de machines
(29,8%), équipements de transports (22,4%) et produits chimiques (9,8%). Entre 2011 et
2015, le taux de croissance annuel moyen était à 4,4% pour les importations européennes
depuis la Chine et 5,7% pour les exportations européennes vers la Chine.

D'autre part, l'action de la Chine se fait également sentir en matière d'éducation et de


recherche. La Chine est également intéressée par la coopération scientifique et technologique

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avec l'UE (création de centres de R&D en Serbie, Croatie, Hongrie et récemment en Belgique,
à Louvain-La-Neuve: le China-Belgium Technology Center)

Enfin, il faut noter l'existence d'une certaine diplomatie culturelle chinoise à destination de
l'UE à travers les centres de diffusion de la langue et de la culture chinoises. Autre instrument
du soft power chinois, l'organisation d'expositions sur le continent européen (ex. La Cité
interdite au Louvre en 2012).

3- La Chine en Afrique
Les relations entre la République Populaire de Chine et l’Afrique sont tellement importantes
qu’elles ont donné naissance à un nouveau mot : Chinafrique. Dans cette partie consacrée à la
présence de la Chine en Afrique, nous vous allons essayer de comprendre les ambivalences
diplomatiques entre la Chine et l’Afrique et la présence chinoise en Afrique. Dès les années
1950, au moment de la conférence de Bandung1, qui marque la première tribune offerte à la
Chine pour rétablir ses relations avec l’Afrique. D’une part, Bandung constituait la voie rêvée
par Pékin pour apporter son soutien aux pays en lutte contre la domination coloniale, et de
l’autre, elle permettait d’asseoir sa diplomatie naissante soucieuse de rompre les amarres avec
la tutelle

soviétique, ainsi, la Chine a manifesté un réel intérêt pour l’Afrique. Les motivations de la
République populaire de Chine (RPC) sont alors essentiellement idéologiques et politiques.

La Chine apporte son aide à plusieurs mouvements anticolonialistes comme en Algérie, en


Angola ou en Rhodésie du Sud. L’Afrique est aussi un terrain d’affrontement contre l’Union
soviétique et les États-Unis. Ce soutien au continent noir permettra à Pékin en 1971, de
récupérer le siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, aux dépens de Taïwan, grâce
notamment à certains pays africains. La Chine est devenue le principal partenaire commercial
du continent en 2009, pourtant les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique diffèrent
relativement peu de ceux des puissances historiques : ils sont géographiquement limités aux
principales économies exportatrices de matières premières notamment.

Pour la chine, le continent noir est devenu un véritable réservoir de matières premières,
comme les hydrocarbures et les minerais indispensables à sa croissance économique, et un
débouché commercial pour sa puissante industrie manufacturière. Sa diplomatie africaine vise

1
Une Conférence des Nations afro-asiatiques s'est tenue du 18 au 24 avril 1955 à Bandung,
en Indonésie réunissant Vingt-neuf pays

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également à marginaliser Taiwan, qui a perdu en dix ans la plupart de ses alliés en Afrique
dont l’Afrique du Sud (1998) et le Sénégal (2005). Aujourd’hui seuls le Swaziland, la
Gambie, le Burkina Faso et Sao Tome-et-Principe entretiennent des relations diplomatiques
avec Taipeh.

Il est clair que, parmi les pays africains, la Chine privilégie ceux qui, de par leur puissance
régionale ou du fait de leurs richesses en ressources naturelles, peuvent le plus contribuer à la
montée de l’influence chinoise sur le « continent noir » ; dans le premier groupe, il faut citer
tout d’abord l’Afrique du Sud, membre des BRICS depuis 2011, mais aussi le Nigeria,
l’Égypte et l’Éthiopie [Cabestan, 2012] ; dans le second, le Soudan (et désormais le Sud-
Soudan), l’Angola, l’Algérie, la République démocratique du Congo (RDC) et le Niger.

L’Afrique du Sud, l’Angola, le Nigeria, le Soudan, l’Égypte et l’Algérie figurent parmi les
partenaires privilégiés de la Chine en Afrique. Ces six pays représentent les 2/3 des échanges
sino-africains, alors que vingt pays d’Afrique n’assurent que 1,7 % du commerce bilatéral.
L’Afrique du Sud possède un sous-sol recélant de précieuses matières premières minières et
comme l’Égypte et l’Algérie, constitue un vaste marché de consommateurs, un débouché pour
les industriels chinois. L’Angola, le Nigeria et le Soudan détiennent des réserves en
hydrocarbures significatives.

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Malgré cela, l’Afrique est un partenaire commercial qui reste secondaire pour la Chine le
continent ne représente que 3 % du total des échanges commerciaux de la Chine, ce qui est
bien loin derrière l’Asie orientale (qui représente 40 %) ou bien l’Union européenne (17 %),
ou les Etats-Unis (15 % des échanges). L’intérêt de la Chine pour ce continent ne s’explique
pas seulement par des intérêts commerciaux. Il est aussi lié à des facteurs diplomatiques.Pour
Pékin, être présent en Afrique permet d’abord de limiter l'influence des Etats-Unis qui sont, à
tort ou à raison, perçus comme concurrent dans l’accès aux hydrocarbures africains.

Ensuite, la Chine cherche à contrer l’influence du Japon, qui recherche des alliés en Afrique
pour appuyer sa candidature comme membre permanent au Conseil de sécurité des Nations
Unies. Enfin la Chine cherche, par sa présence en Afrique, à achever l’isolement de Taiwan
sur la scène internationale. Cette stratégie est en fait à l’œuvre depuis presque cinquante ans.

4- La Chine et les Etats-Unis : un combat des superpuissances


L'Union soviétique et la République populaire de Chine ont subi un conflit frontalier en 1969.
La division sino-soviétique était un facteur majeur de la politique chinoise de l'Amérique. Il
était géopolitique pour les États-Unis de diviser le groupe communiste de frères, s'il existait
une telle chose. La RPC de Mao Zedong ne se serait jamais considérée comme un petit frère
de l'Union soviétique. Mais oui, il y avait une logique géopolitique assez simple pour pénétrer
une nation communiste contre une autre et vérifier l'expansion de celui qui était le Némésis et
le concurrent de l'Amérique dans l'environnement de sécurité mondial: l'Union soviétique.
Pour la Chine, il importait de s'entendre avec un pouvoir extra-régional pour vérifier les
progrès d'une grande puissance dans son quartier. Ainsi, une nation communiste, liée à une
nation capitaliste, vérifie les tendances hégémoniques d'une autre nation communiste en Asie-
Pacifique.

C'était alors. Cependant, les calculs géopolitiques, comme ils le semblent, ne sont pas trop
étrangers au 21ème siècle non plus. Un document de stratégie publié par le ministère de la
Défense en janvier 2012 intitulé «Soutenir le leadership mondial: priorité pour la défense du
21e siècle», a soutenu que «la croissance du pouvoir militaire de la Chine doit s'accompagner
d'une plus grande clarté de ses intentions stratégiques afin d'éviter de causer friction dans la
région ". En outre, les débats émergents examinent la probabilité d'un" Pipe de Thucydide
"dans les relations entre les États-Unis et la Chine, estimant l'inévitabilité de la recherche
chinoise d'hégémonie régionale dans l'Asie-Pacifique, prévoyant un conflit imminent entre les
États-Unis et la Chine. En ce sens, il existe certainement des matériaux combustibles dans la
région, y compris la stratégie antidopage / négationnisme de la Chine dans les mers de la mer
du Sud et de l'Est contre la position de l'Amérique pour la liberté de la navigation maritime et
des opérations dans la région et des tensions sur le détroit de Taiwan.

Alors que pendant la guerre froide, l'Union soviétique était clairement l'ennemi de l'Amérique
et devait être contré par tous les moyens possibles, y compris des accords frappants avec une

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Chine qui avait plus ou moins les mêmes valeurs politiques que Washington a diabolisées à
Moscou. Les États-Unis ont essayé tous les moyens possibles, y compris en soutenant les
forces du Kuomintang contre les forces communistes dans la guerre civile chinoise, et plus
tard à affronter une Inde non alignée pour servir de contrepoids à une Chine communiste
avant de poursuivre son rapprochement.

Avant l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, son secrétaire d'Etat en passe d'être
confirmé Rex Tillerson a promis un bras de fer avec la Chine pour l'empêcher d'accroître sa
présence militaire et son influence régionale. « Nous allons envoyer à la Chine un message
clair : la construction d'îles artificielles et les accès à ces îles en mer de Chine méridionale ne
seront pas autorisés ", a dit l'ancien patron d'ExxonMobil. Lors de son audition devant les
sénateurs, Rex Tillerson a comparé la construction de ces îles artificielles « à la Russie
arrachant la Crimée » de l'Ukraine en 2014.

 Mais si les Etats-Unis ne sont pas parvenus à contenir les ambitions de la Russie, la
nouvelle administration Trump peut-elle empêcher Pékin de déployer sa puissance
dans la région ?

Depuis une vingtaine d'années, la république populaire a développé, parallèlement à son essor
économique, une armée moderne qui pourrait devenir la première force mondiale à l'horizon
de 2049, année du centenaire de sa création par Mao. D'après le Sipri (Institut international de
recherche sur la paix de Stockholm), 9 conglomérats chinois de l'industrie militaire figurent
déjà parmi les 100 premières firmes mondiales du secteur, et deux d'entre eux (Avic dans
l'aéronautique et Norinco dans les systèmes terrestres) parmi les 10 premières.

Certes, l'Amérique reste, et encore de loin, la première puissance militaire au monde. Mais la
Chine a réduit son fossé technologique par rapport aux Etats-Unis et s'est hissée au deuxième
rang mondial si l'on tient compte du budget en valeur absolue. Selon la revue spécialisée «
Jane's », les dépenses militaires chinoises devraient atteindre 233 milliards de dollars en 2020,
contre 123 milliards en 2010. Au-delà des chiffres, l'Armée populaire de libération a été
profondément transformée par une rationalisation à marche forcée, lui permettant de passer de
troupes pléthoriques à une institution moderne, capable désormais de se déployer à l'extérieur.

D'après le « rapport annuel au Congrès 2016 " adressé par le Pentagone, les réformes de
modernisation des forces armées chinoises sont entrées depuis 2015 dans une nouvelle phase
afin de transformer l'ensemble de la structure militaire. Ces réformes ont plusieurs objectifs :
renforcer le contrôle du Parti communiste, augmenter la capacité de l'armée populaire à mener
des opérations conjointes, et améliorer ses possibilités de combattre des conflits régionaux de
courte durée et d'intensité élevée à une plus grande distance de la Chine. L'un des aspects de
cette modernisation est une nouvelle réduction d'ici à la fin 2017 des effectifs de 300.000
personnes, surtout du personnel civil, pour les amener à 2 millions. S'y ajoute un sévère plan
de lutte contre la corruption : une quarantaine de gradés ont été ainsi poursuivis, dont des
vice-présidents de la Commission militaire centrale.
Outre la modernisation des matériels, la Chine a poursuivi l'expansion des systèmes de
défense sur les îles Spratly (mer de Chine occidentale), avec notamment le déploiement de

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canons antiaériens (CIWS) sur chaque poste avancé de l'archipel, d'après les experts
américains. Elle construit aussi sa première base à l'étranger à Djibouti, avec le déploiement
prévu de 6.000 soldats. L'objectif est de contribuer à la sécurité des routes maritimes dans la
Corne de l'Afrique.

Le risque pris par Donald Trump en ne voulant plus considérer comme un tabou la notion
d'une « seule Chine » est néanmoins grand, tant Pékin a renforcé au cours des dernières
années ses moyens militaires (missiles, forces aériennes, maritimes et terrestres) pour
dissuader toute tentation d'indépendance de Taïwan. L'année 2016 a été sans conteste celle de
Vladimir Poutine. L'année 2017 pourrait bien être celle de Xi Jinping.

V- L’AVENIR DE LA GEOPOLITIQUE CHINOISE


Après avoir acquis le titre de « l’usine du monde », la Chine est passée du rejet du capitalisme à son
acclimatation. Sa nouvelle Route de la Soie sert non seulement à l’exportation des produits chinois,
mais elle est également utilisée pour importer en Chine la viande provenant d’Allemagne, le vin de
France et le bois de Russie. Toutefois, le rôle de la nouvelle Route de la Soie ne se limite pas au
commerce. Elle fait partie de la stratégie chinoise qui vise la construction d’une société asiatique
internationale et sert à concrétiser une percée géopolitique chinoise à travers toute l’Asie continentale.

 S’établir comme leader en Asie


La Chine se montre de plus en plus autoritaire. Sa présence économique et militaire croissante dans la
région de la mer de Chine méridionale montre qu’elle a l’intention de bâtir sa propre sphère
d’influence, basée sur des liens économiques et militaires interconnectés.
 Intérêts étroitement liés
La Chine présente son projet « Une région, une route »comme faisant partie de sa « politique de
voisinage » qui vise le développement d’un environnement régional favorable.
Les dirigeants chinois affirment qu’ils poursuivent des objectifs communs dans la région, sans aucun but
idéologique.

 Le rapport de force avec la puissance américaine


Pour autant, la Chine demeure un pays en développement qui va encore devoir gérer son
développement intérieur et la stabilité politique. Sa politique étrangère reste toutefois plus que jamais
orientée vers sa sphère proche, asiatique, mais aussi vers de lointains territoires européen, africain et
américain (Amérique latine comprise) où elle va devoir se confronter à de nouveaux défis pour
protéger ses intérêts économiques de plus en plus indispensables. La grande question pour l’avenir de
la géopolitique de la Chine porte donc sur si la Chine peut parvenir à devenir la première puissance
mondiale sans une guerre et à laquelle plusieurs géopoliticiens répondent que c’est très peu probable.
Sauf que le rapport de force avec la puissance américaine, encore inégale, reste un objectif à long
terme de la Chine.

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CONCLUSION
La République Populaire de Chine est un pays en phase de développement sur tous les
fronts. Son pouvoir politique fort, et omniprésent dans toutes les sphères de la vie
quotidienne de la population, permet au pays de se focaliser entièrement sur son expansion,
et ce malgré un système subversif remis en question par les opposants au régime totalitaire
basé sur la censure et la corruption. Ainsi, la RPC progresse économiquement afin de tenter
de rattraper son retard sur les puissances occidentales. De même, le pays tente de diffuser
de façon plus virulente sa pensée au travers du soft power, en augmentant notamment sa
médiatisation mondiale. Avec un hard power important, le pays inquiète, au travers de
l’armée au nombre le plus important du monde et d’un développement technologique
intéressant.

On peut donc voir que la RPC privilégie la croissance de ses puissances économique,
militaire, technologique et de communication, et cela aux dépends du social. Les risques
sanitaires et épidémiques, la répression et la censure tendent à mécontenter une grande
partie de la population qui se sent oppressée sous le joug communiste. Ainsi, des régions
tentent de se séparer du pouvoir central, des actes terroristes sont réalisés en signe de
protestation, et des conflits interethniques se produisent. Par ailleurs, le gouvernement doit
prendre des mesures concernant l’amélioration des infrastructures, de conditions de vie, de
santé afin de créer la garantie sur la vie citoyenne.

Ainsi la civilisation, l’amélioration de secteurs, et le soutien de PME sont les noyaux de


l’avenir du développement de Chine.

Outre les conflits externes, et ce notamment pour la conquête de la mer de Chine


méridionale, le véritable problème chinois est interne. Le développement actuel, qui,
semble- t’il, va se poursuivre exponentiellement durant les prochaines années, pourrait donc
être mis à mal par les faits internes au pays. Pour l’instant, grâce à divers moyens comme la
propagande, le Parti communiste chinois parvient à maintenir un certain ordre dans le pays,
malgré quelques tentatives de protestation des opposants. La question qui se pose, et à
laquelle le futur nous répondra, et de savoir si la Chine pourra concilier l’expansion de son
économie et de son hard et soft power tout en maintenant la main sur sa population en ne
négligeant pas excessivement les problèmes sociaux qui pourraient conduire à une
révolution interne.

Et à la fin, la génération de jeunesse pousse et assure le développement durable dans un


pays, donc, il faut que les jeunes gens se contribuent à la société avec son esprit innovant,
ses visions élargies, et également ses connaissances divers.

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Bibliographie

Français :
 LA CHINE ET LE MONDE CHINOIS : Une géopolitique des territoires, Suanjan Thierry.
EDITION : Armand Collin, 2010.
 LA CHINE, Stéphanie Balme. EDITION : le cavalier bleu, 2004.
 GRANDS ANGLES SUR LA CHINE, Fondation Prospective et Innovation. EDITION : Ginko, 2011.
 LA CHINE : Depuis le congrès de 2012, ambitions et résistances, DelandePhillipe. EDITION :
L'Harmattan, 2016.
 LA CHINE CONQUÉRANTE : Enquête sur une superpuissance, Jacques Graveau. EDITION :
Eyrolles, 2017.

Anglais :
 POLITICAL CILIZATION AND MODERNIZATION IN CHINA : The politicalcontext of China's
transformation, Zhong Yang. EDITION : World ScientifiPublishingCompagny, 2006.
 CHINA'S PLACE IN GLOBAL GEOPOLITICS, Kjeld Erik. EDITION : Bertel Henriln.
 THE CHINA-PAKISTAN AXIS : Asia's New Geopolitics, Andrew Small.
 PAX SINICA : Geopolitics and economics if China's ascendance.
 CHINA AND THE GEOPOLITICS OF THE RAVE EARTHS, Sophia Kalantzalos.
 CHINA'S OFFENSIVE IN EUROPE (geopolitics in the 21th Century), PhillipeLecore.

Arabe :

 ٢١ ‫ تحوالت الدبلوماسية الصينية في القرن‬:‫الحزام و الطريق‬


 ‫جريدة الوقت التحريري و اإلخباري‬-‫ صراع على الجغرافيا السياسية‬:‫بحر الصين الجنوبي و البحر الباردة‬
‫ مارتين‬-‫إستعباب نهوض الصين‬

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