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Nouvelles routes de la soie:hausse de 130% des investissements chinois

en Afrique subsaharienne au 1er semestre 2023 (rapport)


(Agence Ecofin) - Le rapport souligne que l’empire du Milieu continue à se concentrer
sur les infrastructures, même s’il mobilise des montants plus importants pour
d’autres secteurs comme l’exploitation minière, l’agriculture et l’immobilier.
Les investissements chinois en Afrique subsaharienne dans le cadre de l’Initiative
des « Nouvelles routes de la soie » (Belt and Road Initiative/BRI) ont atteint 4,03
milliards de dollars au premier semestre 2023, enregistrant ainsi une augmentation
de 130% par rapport à la même période de 2022, selon un rapport publié le 1er août
dernier par The Green Finance & Development Center (GFDC), un think tank rattaché
à l’Université chinoise de Fudan.

Intitulé « China Belt and Road Initiative (BRI) Investment Report 2023 H1 », le
rapport précise que la région a également enregistré une hausse de 69% de la
valeur contrats de construction d’infrastructures financés par des prêts chinois sur les
six premiers mois de l’année en cours, comparativement à la même période de
l’année écoulée.
La valeur cumulée de ces contrats s’est établie à 6,29 milliards entre le
1er janvier et le 30 juin 2023.
Trois pays africains figurent d’ailleurs dans le Top 5 des pays ayant connu la plus
forte croissance des engagements globaux de la Chine, à la fois sous forme
d’investissements et de contrats de construction d’infrastructures dans le cadre de
l’initiative des Nouvelles routes de la soie sur les six premiers de l’année en
cours : la Namibie (+457 %), l'Erythrée (+359 %) et la Tanzanie (+347 %).
Durant le premier semestre 2023, les engagements chinois ont porté sur 102 projets
dans 45 des 148 pays ayant adhéré à l’initiative lancée par Pékin à l’automne 2013.
La valeur globale de ces engagements de Pékin à l’étranger a atteint 43,3 milliards
de dollars.
Sur l’ensemble de ces engagements, 24,1 milliards de dollars se présentent sous
forme d’investissements contre 16,3 milliards sous forme de contrats de construction
d’infrastructures. Ainsi, la part des investissements dans les engagements globaux a
atteint pour la première fois plus de 50%.
Energies vertes
La réparation des engagements chinois par région montre l’Afrique subsaharienne
occupe le premier rang pour ce qui concerne les contrats de construction avec une
part de 38,62%, devant les pays arabes d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient
(31,27%), l’Asie de l’Ouest (11,22%) et l’Europe (2,82%).
En ce qui concerne les investissements, l’Asie de l’Est tient le haut du pavé avec une
part de 43,94%. Viennent ensuite l’Amérique du Sud (22,88%), l’Afrique
subsaharienne (16,74%), les pays arabes d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient
(12,26%), l’Europe (3,07%) et l’Asie de l’Ouest (1,12%).
La ventilation des engagements par secteurs montre que Pékin continue à se
concentrer sur les infrastructures, en particulier dans les domaines de l'énergie et
des transports, même si d’autres secteurs ont connu des augmentations à trois
chiffres, comme l'agriculture (+271%), l'immobilier (+269%) et l’exploitation minière
(+131%).
Fait important : les engagements de Pékin dans le domaine de l’énergie au premier
semestre 2023 ont été les plus écologiques sur une base semestrielle depuis le
lancement de l'initiative en 2013. 41% de ces engagements ont concerné le solaire
et l’éolien et 14% ont porté sur l'énergie hydroélectrique.
Le rapport révèle d’autre part que la taille moyenne des investissements est passée
de 617 millions de dollars en 2022 à 392 millions sur les six premiers mois de 2023.
La taille moyenne des projets de construction d’infrastructures a, quant à elle, atteint
son plus bas niveau depuis 2013, à 327 millions de dollars.
The Green Finance & Development Center a par ailleurs indiqué que les
engagements cumulés de la Chine dans le cadre de l’initiative Nouvelles routes de la
soie, ont atteint 1014 milliards de dollars depuis le lancement de cet ambitieux projet
qui vise à améliorer les liaisons commerciales entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique, et
même au-delà, par la construction d’infrastructures comme des ports, des voies
ferrées, des aéroports ou encore des parcs industriels et des centrales électriques.
Politique de sécurité alimentaire intérieure:vers une flambée des prix du
riz indien
https://www.sudquotidien.sn Après la pénurie de l’oignon, c’est le riz indien non
parfumé 100% brisé, le mieux prisé des ménages sénégalais qui risque de se raréfier
entrainant une flammée des prix. Et ce, suite à la décision des autorités indiennes de
ne plus exporter cette denrée pour des raisons de sécurité alimentaire intérieure.
Dans les jours les jours à venir, le riz préféré des Sénégalais s’achètera au prix fort
de sa valeur sur le marché. Et ce, à cause de la décision prise par New Delhi
(capitale de l’Inde) pour «s’assurer de sa propre sécurité alimentaire». Cette décision
prise depuis le 20 juillet dernier ne sera pas sans conséquences dans les prochains
jours sur l’un de ses principaux clients qu’est le Sénégal. En effet, il s’agit du riz blanc
non basmati, autrement appelé riz indien non parfumé 100% brisé, très prisé par les
Sénégalais qui sera disponible sur le marché mais au plus fort de son prix. Interrogé
sur cette situation qui n’en est pas une après la spéculation oignon qui continue de
grever le budget des ménagères, le Directeur du Commerce intérieur, Ahmadou
Bamba Ndao admet non sans rassurer que la denrée sera trouvable sur le marché
national mais à un prix plus élevé que d’habitude.
«C’est l’Inde, l’un des plus grands fournisseurs qui a pris la décision de ne plus
exporter son riz blanc non basmati communément appelé riz indien non parfumé
100% brisé pour des raisons de sécurité alimentaire intérieur», informe un
communiqué. Toutefois précise-t-il, pour rassurer les consommateurs. «La décision
n’est pas définitive, mais temporaire. Cet arrêté des autorités indiennes impacte tous
les pays du monde. Mais, des discussions se poursuivent pour ouvrir des couloirs à
certains pays dont le Sénégal».
Pour le moment rassure le directeur du commerce intérieur, «le Sénégal dispose d’un
stock soutenu pour couvrir la demande actuelle». Pour ce qu’il en sera des nouveaux
prix de cette spéculation, il donne sa langue au chat, non sans laisser entendre que
le gouvernement fera des efforts supplémentaires pour cette denrée, en la
subventionnant, non sans ignorer comment et à quel prix.
Pour rappel, l’Inde, le premier exportateur mondial de riz au 1,4 milliard d’habitants
fait face à des aléas climatiques qui ont beaucoup impacté sur sa production ces
dernières années tout comme le reste de la planète.
Ces derniers mois, le prix du riz a augmenté de 11,5 % en Inde. Le gouvernement
Modi veut donc assurer les sources d’approvisionnement pour sa propre population,
en relâchant la tension sur les prix. Par truchement, ses principaux clients tels que la
Turquie et le Sénégal vont incontestablement se retrouver en difficulté dans les
semaines à venir.JEAN PIERRE MALOU
Guédé Village:essais concluants de la culture du blé (élu local)
Podor, 30 août (APS) – Des essais de culture du blé, menés dans le village de Kodit,
ont été jugés concluants, avec des rendements de 4, 5 tonnes à l’hectare, a révélé
Hassane Seydi Sall, le premier adjoint au maire de Guédé Village, commune dont fait
partie Kodit et qui selon lui est ‘’très intéressée par cette expérience’’.
M. Sall prenait part à la revue conjointe du développement local et à l’évaluation du
1er Forum économique du département de Podor, en présence de plusieurs acteurs
au développement intervenant dans la zone.
‘’La commune de Guédé Village est très intéressée par cette expérience qui
se mène dans le village de Kodit, qu’elle a initiée, notamment la culture
prometteuse du blé’’, a-t-il déclaré.
Il a rappelé que la municipalité de Guédé Village a ‘’exposé sur le sujet à la Foire des
produits agropastoraux, qui s’était tenue à Guia [Podor], pour partager les résultats’’.
Selon lui, ‘’le ministre de l’Agriculture était très intéressé et avait souhaité que cela
soit étendu et vulgarisé avec son soutien’’.
‘’Nous sommes en train d’identifier les sites et sélectionner les producteurs’’, a-t-il
poursuivi.
‘’Lors de la campagne de 2022, j’ai emblavé un hectare avec l’aide de l’ISRA qui m’a
octroyé les semences (blé dur et blé tendre)’’, a expliqué Elhadj Racine Anne, le
producteur retenu pour les essais dans le village de Kodit.
Il dit avoir ‘’obtenu dans la parcelle 4,5 tonnes avec la variété blé dur’’ et ‘’vendu
toute la récolte à l’ISRA à 400 francs CFA le kilogramme’’.
L’adjoint au maire de Guédé Village souligne que grâce à ces ‘’résultats satisfaisants’’
qui ont été obtenus, la collectivité territoriale effectue des ‘’démarches pour étendre
l’expérience et vulgariser’’ la culture du blé dans la zone.AHD/ASG
Une coopérative agricole voit le jour à Notto Gouye Diama pour booster le
maraîchage
Notto Gouye Diama, 27 août (APS) – La Société coopérative agricole pour la zone
des Niayes (SOCOOPAD Niayes) a été portée sur les fonts baptismaux, à Notto
Gouye Diama, en vue de booster le maraîchage dans toute sa chaîne de valeur, a
constaté l’APS.
Selon Gora Diène, un des initiateurs, l’objectif visé par cette société
coopérative est de miser sur un renforcement de la production, de la
transformation et de la commercialisation des produits maraîchers, tels
que la pomme de terre, l’oignon et la carotte.
Il s’agira de coordonner les maraîchers pour les amener à agir en synergie, afin
d’améliorer leurs conditions de travail.
La rencontre s’était tenue à l’Ecole élémentaire Djibril Farimata Ndiaye, sous la
présidence du secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural
et de la Souveraineté alimentaire, Papa Malick Ndao, qui était accompagné du
directeur de l’horticulture, Macoumba Diouf.
Les maires de Notto Maguette Mbaye et de Montrolland Yves Lamine Cissé ont aussi
assisté à la rencontre.
Selon Gora Diéne, un travail de sensibilisation est envisagé pour l’élargissement des
terres devenues très rares dans la zone.
Il a souligné aussi la nécessité de renforcer la disponibilité de l’énergie et de l’eau,
pour garder intacte la vocation de la zone, celle de rester ce centre où les cultures
maraîchères tiennent le haut du pavé.
Une ambition qui suscite beaucoup d’espoir chez les membres de la nouvelle
coopérative des maraîchers de Notto et environs.
»Les attentes sont énormes: des forages doivent être construits; l’électricité est bien
installée et présente dans les champs; avec les nouvelles opportunités qu’offre la
mécanisation technique des chambres de conservation, une formation permanente
des maraîchers, du matériel d’irrigation et des machines agricoles sont nécessaires »,
renseigne Gora Diène.
Evoquant les nombreuses leçons apprises lors de leur tournée européenne où ils ont
rencontré des partenaires comme GERMICOPA, HZPC et d’autres structures, il a noté
que des responsables de la coopérative envisagent aussi de se rendre au
Canada, »histoire de mieux densifier (leurs) techniques de production ».
M. Diène n’a pas manqué d’inviter le représentant du ministère en charge de
l’Agriculture, à soutenir cette détermination à »hisser encore plus haut » les
cultures maraîchères à Notto-Gouye Diama et environs.
Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et
de l’Equipement rural Papa Malick Ndao a dit prendre bonne note de cette requête,
en vue de traduire en acte dans cette partie du Cayor, la volonté du président de la
République d’arriver à un meilleur épanouissement des maraîchers.MKB/ADI/OID
Sénégal:Vers une nouvelle évaluation de potentiel du projet minier de
Douta déjà estimé à 50 tonnes
https://www.sikafinance.com L'entreprise canadienne Thor Explorations a effectué ce
31 août une mise à jour de ses travaux de recherche sur les 58 km2 que couvre son
permis d'exploration sur le gisement d'or de Douta à l'Est Sénégal. Il en ressort qu'en
plus du potentiel en ressources minérales estimé à 1,78 millions d'onces, soit un peu
plus de 50 tonnes, en mars dernier, le gisement disposerait de capacités plus
étendues.
Selon l'entreprise, des travaux de forage sur les prospects de Makosa et Sambara ont
permis de détecter la présence de minerais d'or "dans des roches métasédimentaires
à pendage abrupt vers le nord-ouest de sa zone d'exploitation". Thor affirme en
outre avoir détecté d'autres zones aurifères à haute teneur. Au total 22 trous ont été
réalisés pour obtenir des échantillons représentatifs, lesquels ont été analysés par le
laboratoire d'études et d'analyses minières ALS au Mali, selon l'entreprise.
L'objectif principal du forage a été de faire progresser le projet via une bonne
estimation de son potentiel et déterminer le "processus d'extraction et de traitement
du minerai le plus approprié et le plus efficace", a déclaré Segun Lawson le PDG de
Thor.
Ces travaux de recherche pourraient permettre de réévaluer le potentiel estimé selon
la dernière évaluation à 1,78 million d'onces d'or, contre 730 000 onces (environ 20
tonnes) lors de la première estimation de ressources publiée en novembre 2021. "
Une fois que tous les résultats de forage seront connus, nous sommes impatients de
mettre à jour notre estimation des ressources minérales pour constituer la base
d'une étude de faisabilité préliminaire " s'est réjoui le dirigeant.
Rappelons que Thor Explorations est déjà opérationnel en Afrique de l'Ouest et
notamment au Nigéria où sa mine d'or de Segilola a livré 44 000 onces (1,2 tonne)
au 1er semestre 2023.Cédrick Jiongo
INDICES DES PRIX DE PRODUCTION DE SERVICES:Une palette diversifiée
dans les prix services
https://www.jotaay.net Les prix de production des services d’hébergement et de
restauration ; et des prix de production des services spécialisés, scientifiques et
techniques ont respectivement progressé de 0,6% et 0,2% au deuxième trimestre
2023. Par contre, les prix de production des services de soutien et de bureau et les
prix de production des services de transport et d’entreposage sont restés stables
durant la période sous revue.
Les prix de production des services d’hébergement et de restauration ont progressé
de 0,6% au deuxième trimestre 2023, comparés à ceux du trimestre précédent.
Cette augmentation est imputable au renchérissement simultané des services de
restauration (+1,7%) et d’hébergement (+0,2%). En référence à ceux du deuxième
trimestre 2022, les prix de production des services d’hébergement et de restauration
ont également crû de 6,6%. En cumul, sur le premier semestre 2023, ils se relevés
de 6,4%. S’agissant des prix de production des services spécialisés, scientifiques et
techniques, ils se sont relevés de 0,2% au deuxième trimestre 2023, sous l’effet de
la hausse des prix des services comptables (+0,9%) et d’architectures et
d’ingénieries (+0,2%). Toutefois, il est noté une baisse des prix de production des
services publicitaires (-0,1%) et une stabilité des prix des services juridiques et
d’étude de marché et de sondage. Comparés à ceux du deuxième trimestre 2022, les
prix de production des services spécialisés, scientifiques et techniques se sont
également relevés (+0,1%). En cumul sur le premier semestre de 2023, ils sont
restés stables, comparativement à la période correspondante de 2022.
Comparativement au trimestre précédent, les prix de production des services
immobiliers ont connu une baisse (-0,5%) au deuxième trimestre 2023. Cette
évolution est en relation avec la régression des prix de production des services de
location immobilière et activité sur biens propres (-0,5%). En variation annuelle, ils
se sont, en revanche, accrus de 2,1%. En cumul, sur les deux premiers trimestres de
2023, ils ont augmenté de 2,4%.
Pas de variation pour les prix des services de bureau …
Les prix de production des services de soutien et de bureau n’ont pas connu de
variation entre le premier et le deuxième trimestre 2023. Cette situation est liée à la
stabilité des prix de production des différentes sous branches. En référence à ceux
du deuxième trimestre de 2022, les prix des services de soutien et de bureau ont, en
revanche, diminué de 0,2%. De même, en cumul sur les deux premiers trimestres de
2023, ils se sont repliés de 0,2%. Les prix de production des services de transport et
d’entreposage sont restés stables au deuxième trimestre 2023, comparativement à
ceux du trimestre précédent. Cette constance est liée à la fixité́ des prix dans la
totalité́ des sous branches hormis ceux des services de transport maritime et côtier
qui ont régressé́ de 0,4% et ceux des services de transport aérien de passagers qui
ont augmenté de 0,3% sur la période sous revue. En référence à ceux du deuxième
trimestre de 2022 les prix de production des services de transport et d’entreposage
ont, en revanche, progressé de 0,1%. De même, en cumul sur les deux premiers
trimestres de 2023, ils se sont relevés de 0,1% relativement à leurs niveaux à la
période correspondante de 2022 M. CISS
BOOM:Hausse de 1,2% des prix à la production industrielle
L’activité industrielle est marquée, en juillet 2023, par une augmentation de 1,2%
des prix de la production industrielle hors égrenage de coton, comparativement à
ceux du mois précédent. Cette évolution est en relation, avec le relèvement des prix
des produits manufacturés (+2,2%). Par ailleurs, une stabilité des prix des produits
des industries environnementales, ainsi que de l'électricité,́ eau et gaz, est notée sur
la période sous revue. En variation annuelle, les prix de la production industrielle
hors égrenage de coton ont baissé de 4,0% en juillet 2023, sous l’effet de réduction
des prix des produits manufacturiers (-4,4%) et extractifs (-4,6%). Sur les sept
premiers mois de 2023, les prix de production industrielle se sont repliés de 0,7%
comparativement à leurs niveaux à la période correspondante de 2022. S’agissant de
l’égrenage de coton, les prix sont restés constants en variation mensuelle. En
revanche, ils ont diminué respectivement de 19,5% et de 2,4% en variation annuelle
et en cumul sur les sept premiers mois de 2023.
Matériaux de construction:L’Ansd relève une contraction de 0,8% au
deuxième trimestre 2023
https://www.lejecos.com Les prix des « matériaux de construction » se sont
contractés de 0,8% au deuxième trimestre 2023, en raison du repli des prix des
matériaux pour les travaux d’électricité (-1,6%), des matériaux de base (-1,2%) et
de menuiserie (-0,9%). L’information est de l’Agence nationale de la statistique et de
la démographie (Ansd) dans un rapport sur l’Indice du coût de la construction (Icc).
). En revanche, ajoute l’Ansd, cette tendance baissière est amoindrie par
l’accroissement des prix des matériaux pour étanchéité (+0,6%), des matériaux pour
le revêtement des murs et sols (+0,4%) ainsi ceux pour la peinture (+0,3%). En
comparaison à la période correspondante en 2022, les prix ont légèrement reculé de
0,1%. La réduction des prix des matériaux pour travaux d'électricité (-1,6%) en
rythme trimestriel, est consécutive à celle des prix des câbles VGV (-4,7%).
Toutefois, le renchérissement des tubes orange (+1,5%) a atténué cette baisse. Par
rapport à la période correspondante en 2022, les prix se sont contractés de 0,3%.
Les prix des matériaux de base se sont repliés de 1,2% au cours du trimestre sous
revue, suite à la diminution de ceux du fer à béton (-5,7%). Toutefois, les prix du
ciment ordinaire, des graviers et du sable ont évolué respectivement de +0,7%,
+1,5% et +0,1%. En variation annuelle, les prix ont chuté de 2,4%. Le repli des prix
des matériaux de menuiserie (-0,9%) est imputable à celui des prix des articles
métalliques (-1,6%) ainsi que ceux en aluminium (-1,0%).
Par rapport à la période correspondante en 2022, les prix se sont accrus de 3,5%.
Les prix des matériaux de plomberie et sanitaire ont diminué de 0,1%, suite au repli
des prix des tuyaux en plastique (-7,6%). Toutefois, la majoration des prix des
matériaux pour sanitaire en porcelaine (+2,3%) et des matériaux en inox (+1,6%) a
amoindri cette baisse. En variation annuelle, les prix se sont contractés de 2,3%.
Les prix des matériaux pour étanchéité se sont inscrits en hausse de 0,6% au
deuxième trimestre 2023, en rapport avec l’augmentation de ceux de l’enduit
(+1,5%) et du feutre de bitume (+0,4%). Comparés à leur niveau au deuxième
trimestre 2022, ils ont progressé de 10,7%. La hausse des prix des matériaux pour le
revêtement des murs et sols (+0,4%) est consécutive à celle des prix des carreaux
pour sol (+0,6%) ainsi que des carreaux pour mur (+0,2%). Comparés à leur niveau
au deuxième trimestre 2022, ils se sont accrus de 1,5%. La peinture s’est renchérie
de 0,3%, suite à la hausse des prix de celle à huile (+3,2%).
En variation annuelle, les prix ont progressé de 6,7%. Le coût de la « location du
matériel » s’est accru de 2,4%, en raison de l’appréciation de celui des étais en fer
(+4,3%) et des planches (+2,3%). Rapportés à son niveau du deuxième trimestre
2022, la location du matériel s’est renchérie de 1,9%. Les prix des « moyens de
gestion » ont connu une hausse de 1,1% en rythme trimestriel, sous l’effet de la
montée de ceux des carburants et lubrifiants (+1,3%) et de la communication
téléphonique (+0,4%). En variation annuelle, ils ont bondi de 16,5%. Le coût de la «
main d'œuvre » a évolué de +1,3% au deuxième trimestre 2023, comparativement
au trimestre précédent. Cette majoration est imputable à celle des rémunérations
des coffreurs (+2,1%), des manœuvres (+1,6%) et des maçons (+1,4%).Adou
Faye
Khaled Aref,ambassadeur de la République arabe d’Egypte:«Le secteur
ferroviaire est une bonne source de partenariat entre Dakar et Le Caire»
https://lesoleil.sn Khaled Aref est au Sénégal depuis un peu plus de six mois en tant
qu’ambassadeur de la République arabe d’Egypte. Dans cet entretien avec lesoleil.sn,
il revient sur les relations entre Dakar et Le Caire mais aussi sur son expérience au
pays de la téranga.
Son excellence, vous êtes au Sénégal depuis six mois. Qu’est-ce qui retient
le plus votre attention ?
Le Sénégal nous a réservé à moi et à ma famille un accueil chaleureux. Nous avons
été témoin de l’hospitalité conviviale du peuple sénégalais et de sa Teranga unique.
En tant qu’ambassadeur, je suis profondément reconnaissant d’avoir eu l’opportunité
de représenter l’Egypte dans votre magnifique pays riche de la diversité de ses
cultures et de ses habitants, riche de la beauté de ses paysages, mais surtout riche
de la paix, de la sécurité et de la stabilité que vous avez su maintenir depuis
l’indépendance, ce qui en fait un modèle.
Je suis particulièrement fasciné par cette jeunesse très active. Passer par la corniche
et voir autant de jeunes au sport et dans bien d’autres domaines.
Ce qui m’a le plus marqué dans le pays de la Teranga, c’est sa jeunesse vibrante. Je
suis convaincu que cette jeunesse dont j’admire au quotidien les pratiques sportives,
cette jeunesse qui, comme la jeunesse égyptienne, se démarque par une
persévérance sans faille au travail et aux études. Elle est à la fois une preuve faite au
monde que l’esprit saint est bien dans le corps saint et, surtout, le plus grand trésor
de son pays. C’est grâce à cette jeunesse remarquable que le Sénégal continuera à
briller.
Nous pouvons travailler à plus de brassage entre les jeunesses égyptienne et
sénégalaise. Je souhaiterai un jour une marque du Sénégal envers l’Egypte comme il
en existe à travers l’université Senghor sise à Alexandrie.
A combien estimez-vous la présence des Egyptiens au Sénégal et dans quel
secteur sont-ils plus présents ?
Au Sénégal, il y a 500 Égyptiens. Ils sont dans beaucoup de secteurs comme la
technologie, la communication, la pêche, le bâtiment…
D’ailleurs, Impack Safa group a ouvert sa nouvelle usine dans la zone industrielle de
Diamniadio fin octobre 2022. L’investissement égyptien est parfaitement en harmonie
avec la stratégie d’industrialisation du Sénégal 2021-2035, conformément à l’axe
premier du Plan Sénégal Emergent (PSE), dédié à la transformation structurelle de
l’économie, qui porte sur le développement des industries à forte intensité
technologique et d’innovation. Cette usine offre des opportunités de travail aux
jeunes en particulier.
Dans quels domaines y a-t-il plus de partenariats entre les deux pays ?
La coopération agricole est en bonne voie. Le Sénégal a décidé d’acheter les
semences de blé égyptiennes pour la campagne prochaine. Nous avons aussi
développé une coopération dans le secteur de l’aquaculture.
Mais nous pensons à d’autres secteurs qui peuvent profiter aux deux pays.
Il y a des opportunités d’étude pour les étudiants même s’ils ne sont pas
arabophones.
Il existe plusieurs filières francophones d’excellence en Égypte, qui sont le fruit de la
solide coopération académique entre l’Égypte et les pays membres de la
Francophonie. Des programmes en langue française peuvent être suivis aux
universités égyptiennes dans les domaines de droit, d’économie, de sciences
politiques, de commerce, de gestion, d’ingénierie, d’architecture et de langues. Les
diplômes obtenus sont reconnus par les universités en partenariat. Parmi les
établissements qui proposent ces filières, il y a l’Université Française d’Égypte (UFE)
qui propose un enseignement en 3 langues (français, arabe, anglais) et délivre des
doubles diplômes français-égyptien, du fait des nombreux partenariats avec diverses
universités françaises.
Les universités françaises (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et IAE de Poitiers)
possèdent notamment des filières délocalisées à l’Université du Caire.
L’école française ESLCSA possède ainsi depuis 1998 une succursale en Égypte qui
accueille 1 500 étudiants en programme MBA et l’école de commerce IPAG prévoit
par exemple d’ouvrir une succursale au Caire d’ici 2024 pouvant accueillir quelque 1
000 étudiants en licence et en master au Caire.
Vous avez avancé un modèle de coopération sur le plan de l’enseignement.
Quels peuvent être les domaines de coopération à l’avenir ?
Le secteur ferroviaire est une bonne source de partenariat. Le réseau ferroviaire
égyptien qui s’étend sur 5500 kilomètres est le plus ancien du continent africain et le
3ème plus vaste du Moyen-Orient. Orienté vers le transport de passagers, le train a
toujours été un moyen de transport bon marché, les trains de marchandises ne
représentant que 4% du trafic ferroviaire. Le réseau est en cours de modernisation
et d’extension, avec des projets de rénovation des infrastructures, d’installation de
systèmes de signalisation et de protection automatique des trains, et d’acquisition de
nouveau matériel roulant.
L’Egypte développe actuellement des lignes à grande vitesse entre la mer Rouge et
la mer Méditerranée, 2 000 km de LGV sont en train d’être construites avec Siemens.
Afin de moderniser leur parc de voitures voyageurs, les chemins de fer égyptiens
avaient commandé 1300 nouvelles voitures à Transmashholding, 13 rames Talgo en
cours de livraison, de plus des 100 locomotives fabriquées par General Electric et
1300 wagons en Hongrie.
Même la cinématographie peut être un excellent domaine.
De ce que nous avons constaté, l’industrie pharmaceutique égyptienne est
très développée. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
En avril 2021, le Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a inauguré « Gypto Pharma
City », un projet de ville pharmaceutique débuté il y a sept ans. Il s’agit de la plus
grande ville pharmaceutique du Moyen-Orient, avec une superficie de 180 000
mètres carrés. Gypto Pharma est divisée en deux « très grandes » usines, qui
comprennent « vingt lignes de production » où sont fabriqués et mis en emballage
tous les produits pharmaceutiques comme les comprimés, les capsules, les
effervescents et sirops pharmaceutiques, les crèmes, les ampoules, les flacons, les
solutions, les médicaments ophtalmiques et anesthésiques, etc.
L’Egypte est le plus grand producteur et consommateur de produits pharmaceutiques
au Moyen- Orient et en Afrique du Nord. L’industrie pharmaceutique qui bénéficie du
soutien continu du Gouvernement égyptien, forme un secteur important produisant
97 % des besoins en médicaments de la population égyptienne.
De grandes entreprises égyptiennes souhaitent investir au Sénégal, et à cet effet, les
responsables de l’industrie pharmaceutique du Sénégal ont été invités du 5 au 7 juin
2023 au deuxème Salon Africa Health ExCon. Durant ce rendez-vous incontournable
du secteur de la santé du continent africain, 28 conférences et ateliers thématiques
se sont tenus afin d’explorer les opportunités dans ce secteur stratégique.
Dans certains pays maghrébins, les subsahariens ne sont pas bien
accueillis. Est-ce le cas en Egypte ?
Vous savez 9% de la population égyptienne sont des immigrants. L’Egypte compte
105 millions d’habitants. Le pays a accueilli plus de 200 mille soudanais depuis le
déclenchement de la crise au Soudan en avril dernier.
L’Egypte accueille des demandeurs d’asile et des réfugiés de 56 pays, principalement
de Syrie, du Soudan, du Soudan du Sud, d’Erythrée, d’Ethiopie, du Yémen et de
Somalie. Elle a toujours ouvert ses portes aux migrants et aux réfugiés qui ont quitté
leurs foyers et leurs familles à la recherche d’une vie meilleure. Elle s’efforce de leur
offrir une vie décente. Les réfugiés sont traités, en effet, sur un pied d’égalité avec
les citoyens égyptiens. L’Egypte a joué un grand rôle dans la rédaction de la
Convention de 1951 sur les réfugiés, qu’elle a signée le 22 mai 1981, et elle est le
seul pays africain à avoir contribué à sa rédaction.
La Constitution égyptienne mentionne explicitement le respect et la protection des
droits des réfugiés. Le gouvernement égyptien suit une politique d’intégration des
réfugiés au sein de la société et rejette l’idée d’établir des camps isolés ou des camps
de réfugiés éloignés de la société, comme c’est le cas dans d’autres pays. Les
réfugiés bénéficient des services de santé, d’éducation et d’emploi. L’Egypte a pris un
certain nombre de mesures qui assurent aux réfugiés présents sur son sol une
protection et des services complets sans discrimination entre eux et les citoyens
égyptiens. A titre d’exemple, le ministère de l’Education a autorisé les réfugiés et les
demandeurs d’asile en Egypte à inscrire leurs enfants dans l’enseignement public.
Les étudiants de Syrie, du Yémen, du Soudan et du Soudan du Sud ont donc accès à
l’éducation sur un pied d’égalité avec les Egyptiens.
En outre, le gouvernement a inclus les réfugiés et les demandeurs d’asile dans le
plan national de réponse au Covid-19, ainsi que dans les plans de soins de santé et
de vaccination, toujours sur un pied d’égalité avec les Egyptiens. Les réfugiés sont
également inclus dans les initiatives nationales de santé, telles la campagne 100
Millions de santé, qui vise à éradiquer l’hépatite C, ainsi que les campagnes
nationales de lutte contre la poliomyélite et la campagne de détection précoce de la
surdité.
Pouvez-vous nous parler de la « Nouvelle Capitale » égyptienne ?
La « Nouvelle Capitale » commence à prendre vie. Plusieurs institutions
gouvernementales y ont été transférées, et a commencé à accueillir des milliers
d’employés. L’ensemble des ministères s’y installe, et à terme les ambassades
étrangères. Elle abrite de nombreux bâtiments pharaoniques, comme « L’Iconic
Tower », la plus haute tour d’Afrique ; la mosquée Al-Fattah Al-Alim, l’une des plus
grandes du monde arabe et du Moyen-Orient ; la cathédrale de la Nativité la plus
grande cathédrale du Moyen Orient … La Nouvelle capitale, vitrine de la « Nouvelle
République » qui vise à moderniser l’Egypte, désengorge Le Caire, en proie à une
expansion démographique sans précédent. La population du Caire est estimée à 23
millions de personnes.
Ce projet prévoit le développement de plusieurs dizaines de cités de « quatrième
génération », qui se veulent « intelligentes et durables », telles que New Mansoura,
inaugurée en décembre 2022.
Situation économique du Sénégal:la gouvernance pour l’émergence
expliquée
Dans sa livraison du mardi 29 août 2023, « Sud Quotidien » titre à sa une : «
Gouvernance économique sur fond d’émergence, Le Sénégal sous perfusion ». En
sous-titre, sont rapportés les propos de Meïssa Babou, enseignant-chercheur à l’Ucad
qui afirme que « pendant douze ans, aucun des leviers du PSE n’a été satisfait ».
Dans l’introduction de son dossier de cinq pages, le journal dit interroger le
référentiel en question, le PSE, « par certains de ses côtés » (sic). Les auteurs du
dossier résument comme suit leur problématique : le sénégalais lambda a-t-il été en
présence d’un réel plan de développement ou d’un gouffre financier ? Pour y
répondre, « l’avis d’expert » de Meïssa Babou, et seulement lui, a été sollicité pour
éclairer l’opinion publique sénégalaise sur un sujet qu’on pourrait résumer comme le
bilan de la gestion des affaires publiques par le Président Macky Sall depuis son
élection magistrature suprême en 2012.
Cette mise au point n’aurait pas eu lieu si la sortie de M. Babou avait été faite dans
un canal autre que « Sud Quotidien » eu égard à la place qu’occupe cet organe dans
le paysage médiatique, la marque laissée par ses fondateurs et son positionnement
pour l’approfondissement de la démocratie. Donc nous ne commenterons pas le
choix éditorial de ne solliciter qu’une seule personne ressource pour un sujet de cette
importance, exception faite d’un micro-trottoir ayant relayé les propos d’un ancien
étudiant reconverti en marchand ambulant, d’un chômeur, du gérant d’un multi-
services et d’une dame dont le profil n’a pas été précisé. Pas plus que nous ne
mettrons en cause l’option de présenter le débat sous forme de question rhétorique
– « le sénégalais lambda a-t-il été en présence d’un réel plan de développement ou
d’un gouffre financier ? -, technique bien connue consistant à formuler une
interrogation dont la réponse est suggérée par la personne qui formule
l’interrogation, pratique que réfutent systématiquement toutes les écoles de pensée,
de surcroit celles qui encadrent l’analyse économique. Le terme rhétorique provient
du latin rhetoricus dérivé du grec ancien rhêtorikos signifiant « oratoire ». En effet, à
l’observation, il est plutôt question chez M. Babou d’imprécations oratoires et de
fausses vérités que de réflexions soutenues par une argumentation cohérente et
documentée et par la volonté d’éclairer les lecteurs.
Quand le Président Macky Sall lançait le PSE en 2012, de manière inclusive, les
compétences les plus éprouvées en matière de politiques de développement, de
stratégies de croissance et de prospectives ont été sollicitées, en particulier au sein
de l’élite académique dans nos universités d’ici et de l’étranger. Leur expertise a été
sollicitée et prise en compte pour la définition de ce qui est maintenant consacré
comme la stratégie la plus pertinente à ce jour développée au Sénégal pour faire
donner à notre pays des ambitions à hauteur de ses potentiels et de ses ressources.
Naturellement, ce sont les économistes et les experts reconnus qui ont pris part à
cette œuvre de construction nationale.
Dans un contexte de surmédiatisation des affaires publiques – ce qui est une bonne
dynamique pour notre processus démocratique qui exige la transparence-, des
acteurs politiques ont pris le parti de se démultiplier dans la presse, en altérant
systématiquement le bilan du gouvernement pour éventuellement l’inscrire dans un
agenda politicien que tout le monde comprend par la relative proximité de la
prochaine élection présidentielle. Les usages recommandent, devant une alternative
intellectuelle, de choisir l’idée la plus généreuse. Il faut donc envisager que c’est sa
mauvaise compréhension du débat dans lequel il s’engage que M. Babou a entrepris
une longue diatribe ou la fausse information accompagne la volonté de nuire, et la
carence académique, les énormités débitées, et que le devoir de responsabilité nous
incombe de rectifier […]
BUDGET
Sur deux points au moins, nous apportons des précisions profitables à la bonne
compréhension de l’action gouvernementale, le cadre économique et le portefeuille
de la dette, M. Babou ayant lui-même présenté les performances remarquables du
Sénégal en matière d’infrastructures. Mais avant, il faut souligner les politiques
sociales mises en œuvre (revalorisation des salaires, baisses d’impôts, élaboration de
filets sociaux, financement des projets de jeunes, inclusion financière des femmes…).
Nous ne parlerons pas des performances du Sénégal en matière d’énergie et de
gestion proactives des nouvelles ressources pétro-gazières, en agriculture, en
industrie et en gestion des ressources minières.
Le Sénégal a connu indéniablement une hausse de sa croissance économique dans
un contexte de maîtrise de l’inflation et de réduction constante du déficit budgétaire
qui, de 6,7% en 2011, a été successivement ramené à 4,2% en 2016, 3,7% en
2017, 3,5% en 2018, puis à 3,9% en 2019.
En 2021, Le déficit budgétaire s’est situé à 6,3% du PIB. Son augmentation se
justifie, – outre la lutte contre la troisième vague de la pandémie à Covid-19 et la
volonté de favoriser plus d’inclusion sociale avec un passage de 26% du PAP1 à 30%
au PAP2 A de l’axe « Capital humain, protection sociale et développement durable »-
, par une plus grande priorité accordée à l’emploi et à l’employabilité des jeunes,
pour la mise en œuvre de l’important programme d’urgence pour l’insertion socio-
économique et l’emploi des jeunes, sur une période de trois (3) ans 2021-2023, d’un
coût de 450 milliards de FCFA, à raison de 150 milliards de FCFA/an ; le règlement
du reliquat des obligations impayées de l’Etat dont le plan d’apurement a été adopté
en 2019.
Le budget connaît une hausse continue. Il est passé de 2 452 milliards FCFA en 2012
à 5 556, 7 milliards de FCFA (Loi de finances rectificative 2022), soit plus qu’un
doublement sur la période, une augmentation de 3 104,7 milliards de FCFA en valeur
absolue et de 126,61% en valeur relative. Ce qui démontre à suffisance la
performance de nos régies financières puisque les recettes fiscales de l’Etat ont
augmenté annuellement d’au moins 10%. Les PTF accordent leur confiance aux
politiques publiques du Sénégal à travers des financements de 14 261 milliards de
FCFA sur les 10 ans du magistère du Président Macky Sall, soit 1 456,1 milliards de
FCFA/an sur la période contre 3 789 milliards de FCFA sur les 12 ans du Président
Wade, soit 316 milliards de FCFA/ an, soit quasiment plus qu’un quadruplement.
La structure du budget montre la prépondérance des ressources internes qui ont
atteint 79% dans la loi de finances rectificative pour l’année 2022 tandis que les
dépenses internes du budget (charges financières de la dette, masse salariale,
dépenses de fonctionnement et dépenses d’investissements sur ressources internes)
sont couvertes à 88% par les ressources internes. Voilà pour le cadre global.
ENDETTEMENT
Sujet favori de beaucoup d’acteurs politiques, le dossier de la dette appelle les
réflexions suivantes. L’évolution de la dette publique du Sénégal peut être analysée
autour de quatre dates ou périodes :
2000 : notre pays affichait un encours de dette équivalant à 78% du PIB (le plafond
UEMOA est de 70%), ainsi qu’un service de la dette égal à 26.9% des recettes
budgétaires (le seuil communautaire est de 22%).
2006 : le Sénégal obtenait des mesures fortes d’annulation de sa dette extérieure, à
la faveur de son éligibilité aux initiatives de réduction de dettes PPTE et IADM. Aussi,
son taux d’endettement avait-il drastiquement baissé pour se situer à 21% du PIB,
tandis que son ratio service de la dette publique/ recettes budgétaires s’établissait à
20.9%.
2011 : le taux d’endettement public remontait jusqu’à 40%, soit 19 points
d’augmentation en 5 ans, après que le Sénégal ait bénéficié des initiatives PPTE et
IADM. La dette publique rapportée aux recettes budgétaires a ainsi grimpé jusqu’à
39.9%.
2012 à 2021 : le taux d’endettement est passé de 42.3% à 64,5%. L’encours de la
dette publique à fin décembre 2021 est arrêté à 10 297,05 milliards FCFA dont 2
673,31 milliards FCFA de dette intérieure et 7 623,31 milliards FCFA de dette
extérieure.
Comme on peut aisément l’imaginer, c’est surtout la dette extérieure qui mérite une
surveillance vigilante, ne serait-ce qu’en raison de son poids dans l’encours total (soit
74,03%).
Mais lorsqu’on analyse la composition de la dette extérieure, on se rend compte
qu’elle est constituée à 21% (plus du cinquième) de prêts contractés avant 2012. La
gestion de la dette publique chevauche les régimes politiques, le principe de
continuité de l’Etat imposant à un gouvernement de rembourser les emprunts de ses
prédécesseurs, dont certains peuvent dater de 10, 20, voire 30 ans. Tous les seuils
de viabilité correspondant à la catégorie de notre pays sont respectés. Le dernier
eurobond émis par l’Etat du Sénégal, le mercredi 02 mars 2021, pour un montant
équivalent de 775 millions d’euros, soit 508 milliards de FCFA, a été réalisé pour une
maturité finale de 16 ans, à un taux de 5,375%. Les souscriptions ont atteint plus de
4,3 milliards d’euros, soit 2 821 milliards de FCFA avec près de 220 investisseurs
internationaux de référence. C’est ainsi que le taux de sursouscription a atteint près
de 6 fois le montant recherché mais le Sénégal s’est limité à ses besoins de
financement arrêtés dans son programme économique et financier appuyé par
l’Instrument de Coordination de la Politique Economique (ICPE).
PERSPECTIVES
L’axe 1 « transformation structurelle de l’économie et croissance » concentre plus de
la moitié des investissements programmés sur la période avec 59%. Parmi les projets
phares, on peut citer : l’amélioration de la productivité Agricole ; le programme de
désenclavement des zones de production agricole, rizicole et minière et renforcement
de la compétitivité des corridors ; le projet d’appui au Pastoralisme Phase II ; le Train
Express Régional Phase II (Diamniadio-AIBD); le projet autoroute à Péage Mbour-
Fatick-Kaolack ; le projet Autoroute du Nord (sections Tivaouane peuhl-Diamniadio-
Mékhé, Mékhé-Ndande et Louga-Gandon) ; le projet de modernisation des marchés ;
le projet de Rénovation des Aéroports phase II (Ziguinchor, Tambacounda et
Kédougou) ; le projet d’appui à l’amélioration de l’accès à l’électricité ; le projet
Agropole SUD.
L’axe 2 « capital humain, protection sociale et développement durable » qui englobe
30% des investissements publics sur la période, constitue le principal levier de prise
en charge des questions de résilience, d’équité et d’accès à l’emploi et à un cadre de
vie décent. Les investissements seront orientés vers les projets/programmes suivants
: Projet de Construction et d’Equipement de la Polyclinique de l’Hôpital Principal de
Dakar ; le Projet de réalisation d’une unité dessalement de l’eau de mer aux
mamelles ; le Projet de remplacement des abris provisoires (lots 2 et 3); le Projet de
Promotion et de la Gestion intégrée et de l’Economie des Déchets solides au Sénégal
(PROMOGED) ; le Projet d’Appui au Développement des Compétences et de
l’Entrepreneuriat des Jeunes dans les Secteurs porteurs (PDCEJ) ; le projet de
construction du centre d’oncologie de Diamniadio ; le projet de réhabilitation du
collecteur de Hann-Fann, de renouvellement de 100 km de réseau d’assainissement
et d’acquisition d’équipements ; Le Projet Investir dans les premières années pour le
Développement Humain au Sénégal (PIPADHS); le Projet de construction de 100 000
logements ; le Projet de Reconstruction de l’Hôpital Aristide Le Dantec ; le projet de
Construction d’une Unité de Production de Vaccin Anti-Covid (MADIBA); le Projet de
réalisation du centre d’entreprenariat et d’innovation de la Délégation à
l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) ;
L’axe 3 « gouvernance, institutions, paix et sécurité » qui reçoit 11% des prévisions
d’investissement prend en compte les préoccupations relatives à la sécurité sous
régionale, la lutte contre les spéculations foncières de même que les questions de
gouvernance économique, financière et territoriale. L’investissement portera en
priorité sur la mise en œuvre des projets/programmes ci-après : le Programme de
renforcement des moyens de la défense nationale (Gaïndé 1) ; le Plan d’Urgence de
la Gendarmerie ; le Programme de Construction Prioritaire des Services du Ministère
de l’Intérieur ; le projet d’Acquisition et Equipement Missions Diplomatiques et
Consulaires ; le Programme de Modernisation des Infrastructures/ Ministère de la
Justice ; le Projet de renforcement de la stratégie des recettes à moyen terme ; le
Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) ; le Projet de mise
en œuvre du Plan national d’Aménagement et de développement territorial (PNADT)
; le PACASEN rural.
En définitive, le bilan des réalisations physiques et financières du Président de la
République peut se résumer en un rattrapage infrastructurel, une autosuffisance
alimentaire en marche, une équité territoriale en progression, les politiques de
promotion de la jeunesse et une forte inclusion sociale (acquis sociaux significatifs à
travers notamment un renforcement de l’accès à l’électricité et aux services sociaux
de base « éducation, santé et protection sociale »).MINISTÈRE DES FINANCES ET
DU BUDGET
NDLR
La Rédaction de Sud Quotidien prend acte de ce droit de réponse. Elle se félicite
aussi de rester conforme à l’héritage laissé par les fondateurs, en continuant de
susciter le débat public contradictoire, s’il n’est pas de caniveau. En tout état de
cause, le public dont le droit à l’information est au centre de notre crédo reste seul
juge des lectures qui lui sont soumises.
Port de Ndayane:plus de 3 milliards et demi de francs CFA payés à 1.888
personnes impactées en guise d’indemnisation
Mbour, 1er sept (APS) – L’État a payé 3 milliards 680 millions de francs CFA en guise
d’indemnisation à 1.888 personnes impactées par le projet du port de Ndayane, dans
le département de Mbour (ouest), a-t-on appris, vendredi, du directeur général du
Port autonome de Dakar (PAD), Mountaga Sy.
‘’L’État a mobilisé 3 milliards 680 millions de francs CFA dans le
département de Mbour en guise de conciliation et d’impense’’, a-t-il dit lors
d’une cérémonie de remise de chèques aux ayants droit.
Mountaga Sy précise que 5.182 personnes sont impactées par le projet du port de
Ndayane, dans le département de Mbour.
Les 1.888 dossiers déjà traités ont fait l’objet d’une conciliation, dans le cadre de la
phase ‘’prioritaire’’ du projet, selon le directeur général du PAD.
Il dit être ‘’heureux’’ d’avoir constaté une adhésion des populations au projet. ‘’C’était
un processus très long, qui demandait des efforts en vue de la persuasion’’ des
personnes concernées, a ajouté M. Sy.
Le montant de 3 milliards 680 millions a été atteint, selon lui, grâce à un
accompagnement social du Port autonome de Dakar, qui a revu les barèmes
d’indemnisation en faveur des personnes impactées.
‘’Le Port autonome de Dakar a pris la décision […] de compenser les pertes
foncières. […] Nous avons choisi un barème au-delà de ce qui était permis par les
textes […] en matière d’indemnisation’’, a souligné Mountaga Sy.
‘’Il s’agit d’une conciliation, d’une offre proposée à l’impacté qui est libre d’accepter
ou pas’’, a expliqué M. Sy.
Il a promis de faire en sorte que les pouvoirs publics puissent élaborer une ‘’stratégie
de recasement’’ de toutes les personnes disposant d’une concession sur l’espace
prévu pour le port de Ndayane et n’ayant pas obtenu une indemnisation.
Les personnes impactées ayant reçu leur chèque aujourd’hui disent être satisfaites
des montants remis par le PAD en chèques.
Abdou Khadr Dabo a reçu un chèque d’une valeur de 59 millions de francs CFA pour
un immeuble R+2 situé à Ndayane, en face de l’océan. L’immeuble a été construit
sur une superficie de plus de 170 mètres carrés.
Les travaux du port de Ndayane ont été lancés le 27 juillet dernier. Ils vont durer
quatre ans.MF/ASG/ESF
Indemnisation des impactes du port de Ndayane:719 millions remis à 21
personnes
https://www.sudquotidien.sn Le directeur général du Port autonome de Dakar a
remis hier, vendredi 01 septembre 2023, à 21 personnes affectées par le Projet du
Port de Ndayane (Pap) un montant global de 719 millions de francs CFA.
Des chèques d’indemnisation d’un montant global de 719 millions de francs CFA ont
été remis hier, vendredi, à 21 Personnes affectées par le projet (Pap) du Port de
Ndayane dans la phase prioritaire dans la zone de Mbour en présence du Préfet de
Mbour, renseigne un communiqué qui précise que le processus va se poursuivre pour
libérer l’ensemble du foncier de l’emprise du projet. La source avance que dans les
jours à venir, un montant de « 1 milliard FCFA sera remis aux Pap de
Mbour ». Convaincue d’avoir fait une bonne offre aux personnes impactées, la
Société nationale du Port autonome de Dakar fait savoir que « le barème appliqué
est plus favorable que ce qui a été fait jusqu’à présent dans des projets
similaires ». Selon la source ; « le projet du port multifonction consacre l’option
politique d’une émergence du Sénégal ». Le directeur général du Port autonome de
Dakar Mountaga Sy dira : « Nous sommes dans la phase de finalisation des étapes
de conciliation par la remise des chèques aux personnes impactées par le projet du
port de Ndayane. Nous avons, dans nos précédents développements, procédés à la
remise d’un montant de 2 milliards de francs aux personnes impactées du
département de Rufisque. Le département de Mbour est aussi impacté par le projet
pour à peu près 5182 personnes ». Parmi ce chiffre, précise la source « 1888
personnes ont concilié sur l’assiette foncière concernant la phase prioritaire. Pour ces
1888 personnes, l’Etat a mobilisé 3 milliards 680 millions francs à injecter dans le
département de Mbour en gages de conciliations en matière d’impenses ». Le Port a
décidé pour avancer sur ce chantier de faire une dimension sociale
d’accompagnement qui a permis d’amener ce montant à 3 milliards 680 millions frs
pour 1888 personnes. Selon le communiqué, « désormais tout retard sur le projet
impactera aussi le bénéfice des populations sur un port comme celui de Ndayane qui
va engendrer 25.000 emplois en phase de travaux, mais aussi 260.000 emplois en
phase d’exploitation ». A signaler que ledit projet est planifié sur une perspective de
48 mois à partir du 1er avril 2023. Ndayane sera livré le 1er avril 2027.JP MALOU
Complaintes sur la tarification des compteurs woyofal:la Senelec rassure
ses abonnés
https://www.sudquotidien.sn La Directrice commerciale de la Senelec a fait face à la
presse économique hier, jeudi, à Dakar, pour lever toute équivoque sur la tarification
des compteurs woyofal, objet de complaintes des clients depuis des semaines déjà. A
cet effet, elle a affirmé que les tarifs sur le compteur woyofal n’ont pas connu de
hausse.
Depuis quelques semaines déjà, les usagers des compteurs Woyofal de la Senelec
crient à la surfacturation car n’ayant plus le même nombre de kilowatts à chaque
recharge de leur compteur. Exprimé clairement, les 53 kilowattheures livrés aux
abonnés au prix de 5.000 francs CFA ont été réduits à 47 kilowattheures, soit une
baisse de 6 kilowattheures. Ce qui se révèle incompréhensible aux yeux des abonnés
du Woyofal. Il en va ainsi proportionnellement pour 10 000 FCFA et plus.
En réponse à cette complainte, la directrice commerciale de la Senelec, Tabara
Ndoye, s’est d’emblée dédouanée en soutenant que « les tarifs appliqués en ce
moment sont issus de la décision 2022-54 de la Commission de régulation du secteur
de l’énergie du 30 décembre 2022 », non sans préciser que « la Senelec n’a pas la
possibilité de fixer les tarifs sans l’aval du régulateur ».
A l’en croire, la Société nationale d’électricité du Sénégal applique encore « les tarifs
fixés par ladite commission de régulation, lesquels sont en vigueur depuis le
1er janvier 2023 ».
Toutefois, Mme Ndoye admet que les tarifs de l’électricité en vigueur au Sénégal sont
les plus chers en Afrique de l’Ouest. « Je peux vous dire que ce sont les tarifs les
plus chers de la sous-région ouest-africaine, actuellement. Nous en sommes
conscients », a-t-elle avoué. A la question de savoir à quand la baisse des prix de
l’électricité, la directrice commerciale dira que « la baisse du coût de la production,
avec l’avènement du gaz et du pétrole, pourrait entraîner une diminution du prix de
vente de l’électricité ».
Pour s’en convaincre, elle explique que la cherté de l’électricité est la résultante du
fuel lourd qu’utilise la Senelec pour la production de son énergie électrique.
1.634.396 abonnés aux compteurs Woyofal
Beaucoup de clients de la Senelec se sont rués aux compteurs Woyofal. Ainsi, selon
Mme Ndoye, à la date de juillet dernier, la Senelec a enrôlé « 1. 634 396 d’abonnés
aux compteurs woyofal ». Selon elle, « ces abonnés constituent la tranche sociale de
la clientèle, c’est-à-dire les clients dont la consommation mensuelle ne dépasse pas
250 kilowattheures le mois, non sans préciser que le prépayé est facturé
mensuellement.
A préciser que les clients de la tranche 1 et 2 sont considérés comme ceux de la
couche sociale. Donc, les moins facturés. Par conséquent, ils ne doivent avoir
dépassé respectivement la consommation mensuelle de14 446 FCFA et 28 436 FCFA.
Autrement dit, ils ont la latitude de payer comme ils veulent leur consommation
d’électricité mais sans avoir consommé plus de 14 446 FCFA pour le client de la
première tranche et 28 436 FCFA pour la deuxième tranche. A défaut, le client de la
première tranche passe directement à la deuxième et la deuxième à la troisième qui
n’ont pas tous la même facturation. Fréderic Bassène, en charge de l’innovation à la
Senelec, a déclaré pour sa part avoir reçu à la fin de juillet 34.099 réclamations, dont
les plus importantes sont relatives à des compteurs bloqués ou à des renseignements
sur le compteur Woyofal.JEAN PIERRE MALOU
Sénégal:l’incubateur MPO-FariFima célèbre sa première promotion
https://fr.apanews.net Quelque soixante-dix entrepreneurs ont bénéficié de la
formation en cosmétologie initiée par l’accélérateur d’entreprises cosmétiques MPO-
FariFima Accélérateur Hub et la GIZ.
En 2021, le marché mondial des cosmétiques était estimé à environ 473 milliards
d’euros, soit 310 billions de F CFA. Malgré un taux de croissance de 30 % contre 6 %
au niveau mondial, la part de l’Afrique sur ce marché ne dépasse pas les 3 %.
Pourtant, et comme c’est le cas très souvent, la majorité des matières
premières sont prises du continent, envoyées et transformées ailleurs pour
nous les revendre. Sans maîtrise de l’impact santé de ces produits .
Pour changer ce paradigme, l’accélérateur d’entreprises cosmétiques MPO-FariFima
Accélérateur Hub, en partenariat avec le Programme « Réussir au Sénégal » de
l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) ont
lancé, il y a de cela six mois, leur programme d’accélération en fabrication
cosmétique.
« Grâce à cette initiative, quelque soixante-dix entrepreneurs ont été accompagnés
pour performer dans le domaine de la cosmétologie à travers des formations dédiées
et des masters class », a déclaré Dr Mariane Ouattara, Directrice générale de
FariFima International Cosmetology School.
Au regard des enjeux financiers, mais aussi sanitaires autour de la question, « il
fallait s’unir et commencer à bâtir un écosystème sécuritaire et multi-axe autour de
la cosmétique en Afrique. Ça a débuté ici, au Sénégal ! », a-t-elle expliqué dans un
communiqué parvenu samedi APA.
Les diplômés de cette première cohorte du programme d’accélération en fabrication
cosmétique recevront leurs parchemins le 9 septembre prochain au Musée des
Civilisations noires de Dakar.
Selon Dr Ouattara, le programme d’accélération en fabrication cosmétique et
transformation des produits locaux a été conçu pour répondre aux besoins du
secteur privé en renforcement des capacités et pour favoriser l’employabilité au
Sénégal. Les incubés ont reçu une formation rigoureuse pour la mise à l’échelle de
leurs entreprises, leur permettant ainsi d’accroître leur rentabilité, a-t-elle poursuivi.
Satisfaite de ce premier résultat, elle a fait savoir que le lancement de MPO-FariFima
Accélérateur Hub témoigne de l’engagement continu de FariFima et de la GIZ en
faveur du développement durable et de la croissance économique dans la
région.ARD/ac/APA
Touba:le retour du train accueilli avec joie par des habitants et d’anciens
cheminots
Touba, 1er sept (APS) – Les habitants du quartier « Gare bou mag » de Touba, où se
trouve la gare ferroviaire, et d’anciens cheminots ont accueilli avec joie le retour du
train ce vendredi, dans la cité religieuse, après plusieurs années d’absence du trafic
de ce moyen de locomotion.
Arrivé peu après 17h en provenance de Thiès, ce premier train avait à son
bord des centaines de pèlerins, venus prendre part au grand Magal, prévu
lundi. Il a été accueilli par des salves d’applaudissements à son entrée à la
gare, où l’attendait une foule immense, composée principalement de
jeunes ainsi que d’hommes et femmes de tous âges.
‘’C’est historique car beaucoup de ces enfants n’ont jamais vu le train circuler ici à
Touba’’, a ainsi réagi Amadou Bar, un ancien cheminot qui a passé 37 ans de sa vie à
la gare de Touba, face notamment à l’excitation des enfants au retentissement des
premiers sifflets du train.
Chargé du contrôle du matériel et des installations de la gare de Touba depuis 1986,
ce sexagénaire se rappelle aussi les beaux souvenirs du mythique train qui assurait la
desserte de la cité religieuse. « A l’époque, dit-il, le train qui faisait partie des
grandes attractions, permettait aux habitants de ce quartier de sentir la ferveur du
Magal ».
Badou Dia, un riverain de la gare de Touba, a abandonné un instant ses activités
pour assister à l’arrivée du premier train absent de cet événement phare du
mouridisme depuis 2017.
« Ce jour est une victoire pour la confrérie mouride car le train fait partie de l’histoire
de Touba et du Magal, si l’on revisite l’histoire de construction de la grande mosquée
de Touba sous le magistère de Serigne Modou Moustapha Mbacké, premier khalife
de Cheikh Ahmadou Bamba (1888-1945 ) », a-t-il soutenu.
Au total, environ 10 mille voyageurs seront convoyés par le train pendant le Magal,
selon le directeur général de la société nationale les Grands trains du Sénégal (SN
GTS), Samba Ndiaye.MS/MK/ASG/OID
L’Etat invité à consacrer au moins 7% du budget à la protection sociale
Saly-Portudal, 30 août (APS) – La Délégation générale à la protection sociale et à la
solidarité nationale (DGPSN) et ses partenaires veulent que l’Etat consacre au moins
7% du budget national au financement de la protection sociale, a annoncé mercredi
son administratrice, Aminata Sow.
« Nous voulons qu’au moins 7% du budget de l’Etat soit destiné à la
protection sociale. Pour la rende pérenne et l’étendre cela demande des
moyens. C’est pourquoi, il faut que l’on réfléchisse sur son financement »,
a plaidé Mme Sow.
Elle s’entretenait avec l’APS en marge d’un atelier de partage de deux jours avec les
élus locaux (parlementaires, conseillers, maires et présidents de département)
portant sur le projet de loi d’orientation de la protection sociale.
Ainsi, fait-elle savoir, « après discussion avec des partenaires et des experts sur la
question, il a été suggéré de faire figurer sur le texte de loi, la question du
financement en invitant l’Etat à réserver au moins 7% du budget au financement de
la protection sociale. Cela n’est pas encore intégré mais c’est une proposition ».
La délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale va s’inspirer
de la deuxième étude réalisée par le Bureau international du travail (BIT) sur la
traçabilité du financement en matière de protection sociale.
« Le résultat devra nous permettre de savoir quel pourcentage du budget consacré
au financement de la protection sociale. C’est un secteur multisectoriel pour lequel, il
faut savoir définir ce qui est dépensé et ce qui ne l’est pas », a fait observer la
déléguée générale.
« Nous voulons que l’Etat octroie au moins 7% du budget national à la protection
sociale », a-t-elle insisté.
Pour ce faire, il faut que le financement de la protection sociale soit sécurisé, à
travers le budget de l’Etat mais également des collectivités territoriales.
« Il faut que les collectivités territoriales s’engagent à financer la protection d’autant
plus qu’elles sont les premiers contacts avec les populations », a plaidé Aminata Sow,
ajoutant que c’est tout le sens de ce projet de loi qui sera bientôt présenté à
l’Assemblée nationale pour son adoption.
Par ailleurs, a-t-elle soutenu, la protection sociale est une priorité pour le
gouvernement.
« La protection sociale est mise en œuvre depuis longtemps mais nous avons
constaté un regain d’engagement en 2012 parce que c’est une politique publique qui
entre dans cadre normatif », a souligné Aminata Sow.
« C’est tout le sens de ce projet de loi d’orientation de la protection sociale. Il porte
sur le financement de la protection sociale, les personnes concernées durant tout
leur cycle de vie en vue de leur procurer une protection sociale universelle », a-t-elle
expliqué.SBS/ASB/MTN
L’ISRA planche sur sa programmation scientifique et budgétaire 2024
Hann (Dakar), 30 août (APS) -L’Institut sénégalais de Recherche Agricole (ISRA) a
réuni mercredi ses huit centres basés à Dakar, pour échanger avec divers acteurs du
secteur et ses partenaires sur sa programmation scientifique et budgétaire 2024, a
constaté l’APS.
« Le secteur de la recherche est par essence dynamique. Ce qui concourt à une
meilleure prise en charge des préoccupations des partenaires. Cette réunion vise une
meilleure prise en charge scientifique et administrative des activités de recherche »,
a expliqué Dr Cheikh Sadibou Fall, représentant le directeur scientifique de l’ISRA.
Il intervenait lors d’une réunion organisée en prélude à la programmation des
activités scientifiques de l’année 2024 de l’ISRA qui a regroupé ses huit centres,
basés dans la capitale.
« Ces rencontres sont une occasion idéale pour l’ISRA de partager l’état
d’avancement de ses recherches aux partenaires techniques et financiers. A cette
occasion, les différents directeurs de centres présents ont tenu à remercier leurs
partenaires », a fait savoir Dr Fall.
« Une série de rencontres similaires se tient depuis la deuxième quinzaine du mois
d’août 2023 dans tout le pays », a-t-il ajouté.
La réunion a regroupé des responsables du bureau d’analyses macroéconomiques
(BAME), l’Unité d’information et de valorisation des résultats de la recherche
(UNIVAL), le Laboratoire national d’élevage et de recherches vétérinaires (LNERV), le
Laboratoire national de recherche sur les productions végétales (LNRPV).
Le Centre pour le Développement de l’horticulture (CDH), le Centre national de
recherches forestières (CNRF), l’Unité de production de vaccins (UPVAC) et le Centre
de Recherche océanographique de Dakar Thiaroye (CRODT) ont aussi pris part à ces
échanges.SG/MTN
LA NOTE ATTRIBUÉE PAR MOUBARACK LO
https://emediasn.net/sn Devant le Jdd, ce dimanche 3 septembre, le directeur
général du Bureau de prospective économique logé dans les services du Premier
ministre du Sénégal, Moubarack Lô a dressé un bilan mitigé de l’exercice du
Président Macky Sall.
Il explique : “Je suis un technicien. Je dirai qu’il a fait un bilan correct. Parce que
pour faire un bilan, il faut comparer ce qui a été proposé au départ, et ce qui est à
l’arrivée. Il faut aussi voir l’évolution. Parce que parfois, on peut faire des choses qui
n’étaient pas prévues au départ. Ceux qui font de la planification le savent. Par
exemple, le Ter n’était pas dans ses plans. C’est en chemin, tout comme le Brt. C’est
des projets qui coûtent chers, mais qui ont créé de l’impact.”
Par contre, relève-t-il : “Dans d’autres domaines le bilan est moins élogieux.
Aujourd’hui plus que jamais la problématique de l’emploi se pose. Si cela ne se posait
pas, vous ne verriez pas tous ces jeunes qui cherchent à aller en Europe. Ce qui fait
très mal surtout quand on voit tous les risques qu’ils prennent pour aller à l’étranger.
Cela veut dire qu’il y a encore plus de travail à faire sinon le Sénégal serait classé
parmi les pays développés. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.”
Le maire de Niomré, dans le département de Louga, d’ajouter : “On est, disons, un
pays à revenu intermédiaire avec beaucoup de défis encore au niveau économique.
On n’a pas atteint tous nos potentiels. Si on nous compare aux meilleurs, on peut
dire qu’on peut mieux faire dans le domaine de l’accélération de la croissance
durable.”
“Parce qu’aujourd’hui, justifie le leader du mouvement pour un Sénégal émergent, et
ancien collaborateur et conseiller du Président Macky Sall, pour devenir ce qu’on
appelle un pays émergent, sortir la tête hors de l’eau, cela suppose une croissance
de 8 à 10%. Pas seulement avec des découvertes pétrolières et gazières. Quand
vous découvrez des ressources naturelles, vous allez avoir un rush, un boom
économique. Mais le plus important, ce n’est pas d’accélérer la croissance, c’est de
soutenir, sur la durée, cette accélération avec des taux stables mais élevés. Si vous
regardez les pays asiatiques comme la Malaisie, en 1970-1997, 7% en moyenne de
taux de croissance par an. Nous sommes dans une moyenne de 5,5.
On a encore un gap de 1,5 sachant aussi qu’on a une croissance démographique
élevée, je dirai que le bon taux, c’est 8 à 10%. Il faut viser 9%. Forcément, on aura
un taux à deux chiffres l’année prochaine, ce n’est pas une performance. Parce que
vous avez des découvertes pétrolières et gazières, forcément, vous aurez une
croissance élevée. Le défi, c’est comment d’ici 2035 maintenir ce niveau élevé de
croissance entre 8 et 10%. Ce n’est pas le pétrole qui nous permettra de le faire. La
croissance se mesure relativement à l’année précédente. Cela veut dire que si vous
avez une production pétrolière stable, vous aurez une croissance zéro. C’est-à-dire
vous pouvez avoir un million de barils chaque année, vous n’avez pas cru parce que
vous avez fait une croissance zéro. Ce qui le permet, c’est la diversification.”
Comme solution, l’économiste préconise “d’utiliser la manne pétrolière pour
transformer structurellement l’économie, investir dans l’agriculture. Je suis maire
rural, je dois dire encore aujourd’hui que tout est à faire au niveau rural. On est
encore très loin au niveau industriel aussi.”
Selon lui, il s’agit de voir “comment diversifier avec des industries qui créent
beaucoup de valeur ajoutée et beaucoup d’emplois dans le pays”. Dié BA, Abdoulaye
SYLLA (Photo)
"CE QUE PRÉPARE AMADOU BA" (MOUBARACK LO)
https://emediasn.net/sn Ancien Directeur de cabinet adjoint démissionnaire du
président de la République, Macky Sall, Moubarack Lô est depuis revenu aux affaires.
Il a été nommé conseiller spécial du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah
Dionne, en 2016. L’ingénieur statisticien-économiste continue le travail au service de
Amadou BA.
L’invité du Jdd de ce dimanche 3 septembre explique : “Quand j’étais avec le Premier
ministre Dionne, j’étais l’économiste en chef. Je coordonnais l’activité d’analyse
économique à la Primature. Ensuite, on a supprimé (le poste). Avant la suppression,
le président de la République et le Premier ministre m’avaient nommé Directeur
général du Bureau de prospective économique, qui est un bureau de recherche qui
fait aussi des évaluations de politiques publiques, et qui suit aussi l’information
statistique. C’est ça mes trois missions. Je fais des réflexions pour le Premier
ministre, je fais du suivi-évaluation parce que je suis le président du comité de
préparation des revues. Toute l’action ministérielle à travers la revue annuelle
conjointe, c’est moi qui préside le comité technique, avec toutes les sphères de l’État
qui interviennent dans le domaine. Je fais aussi de la réflexion stratégique pour le
Premier ministre. Je l’aide aussi à présider le Conseil national de la statistique. J’ai
gardé la fonction, quand Amadou BA est venu.”
Interrogé sur ses dossiers en cours, il confie : “Actuellement, il (Amadou BA) m’a
demandé de lui faire un rapport sur les politiques de jeunesse de l’Etat. Je suis en
train de faire une évaluation indépendante. On a fait une enquête de terrain pour
interroger les jeunes. Parce que c’est la meilleure méthode pour proposer des
solutions. On va faire des focus groupe, on va les rencontrer.”
C’est “à l’issue de tout cela”, précise-t-il, qu’il va remettre au Premier ministre “un
rapport d’une manière honnête, qui dit voilà la situation. Voilà ce que les jeunes
apprécient, ce qu’ils n’aiment pas, et voilà ce qu’ils attendent du Gouvernement”. Dié
BA, Abdoulaye SYLLA
CANDIDATURE DE L’EX-PARTI PASTEF POUR LA PRÉSIDENTIELLE,
SUCCESSION DE SONKO :La guerre des ‘’lieutenants’’ aura-t-elle lieu ?
https://www.enqueteplus.com La question jusque-là taboue d’une possible
alternative à Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024, a été soulevée par le Dr
Diallo Diop chargé du panafricanisme et des questions mémorielles de l’ex-Pastef. De
ce fait, cette option doit mettre en lumière les potentiels successeurs comme Birame
Soulèye Diop, Guy Marius Sagna et peut-être Bassirou Diomaye Faye qui seront
chargés de faire aboutir le ‘’projet Pastef’’ en vue de la Présidentielle de 2024.
La bombe a été lâchée avant-hier par le vice-président de l’ex-Pastef Dr Diallo Diop,
chargé du panafricanisme et des questions mémorielles. Selon le secrétaire général
du RND, Pastef, qui a été dissous le 31 juillet 2023, aura bien son candidat pour la
Présidentielle de 2024. ‘’Pastef aura un candidat à la Présidentielle’’. Une déclaration
qui semble ouvrir la voie à l’après-Sonko, poursuivi pour appel à l’insurrection et
d’atteinte à la sûreté de l’État et emprisonné à la prison de Sébikotane. Une décision
qui semble écarter de facto le maire de Ziguinchor et candidat jusque-là de Pastef.
Par ailleurs, la dissolution du parti et l’emprisonnement de ses hauts cadres obligent
les patriotes à explorer d’autres options afin de sauver le projet de refonte sociale et
économique que prône Pastef. D’après cet ancien proche de Cheikh Anta Diop, le
projet de Pastef sera porté par un autre candidat qui en sera le porte-étendard le 25
février 2024. ‘’Le Pastef en tant que force politique est bien là. Sonko n’est que le
chef d’équipe. Chez nous, le chef d’équipe n’est pas un tyran. C’est un coach. Il est
clair, sûr et certain que Pastef aura un candidat à l’élection présidentielle de février
prochain’’, a promis le Dr Diallo Diop.
Cette nouvelle option d’un candidat de l’Ex-Pastef ne pourra se faire qu’avec
l’assentiment de la base du parti toujours attaché à l’image de Sonko. De ce fait, le
choix d’un autre candidat outre que le maire de Ziguinchor sera difficile, dans la
mesure où il semble qu’aucun lieutenant ne semble se détacher. Les noms qui
peuvent émerger comme ceux de Birame Soulèye Diop, Bassirou Diomaye Faye ou
Guy Marius Sagna risquent de souffrir d’un déficit d’image et de notoriété, face à
l’écrasante personnalité d’Ousmane Sonko. D'éventuelles candidatures d’un de ces
prétendants risquent de faire face à un certain nombre d’obstacles.
Ainsi, ces candidats pourraient partir sous la bannière de partis comme le RND et de
Yoonou Askan Wi, mais le timing de lancement du démarrage de la collecte des
parrainages prévu le 27 septembre semble laisser peu de temps aux responsables de
l’ex-parti Pastef.
Birame Soulèye Diop, l’administrateur rigide
L’administrateur de l’ex-Pastef et chef de groupe parlementaire Yewwi Askan Wi
(YAW) s’est fait remarquer lors des différentes sessions à l’Assemblée nationale par
sa pugnacité et sa ténacité. Cet inspecteur des impôts et domaines est apprécié par
ses camarades de parti comme un administratif rigide qui ne veut rien faire en
dehors de ce que lui permettent les lois de la République. Sa détention à la suite des
émeutes de mars 2012 n’a pas entamé sa détermination pour le triomphe d’une
nouvelle manière de faire la politique au Sénégal. Un engagement très affirmé qui
lui a valu son emprisonnement pour offense au chef de l’État capable d’empoisonner
ses successeurs pour se présenter comme seul candidat de Benno.
Patriote convaincu, l’ancien pensionnaire de l’école Saint-Gabriel a fait son cursus
secondaire au lycée Malick Sy avant d’entrer à l’université Gaston Berger de Saint-
Louis où il a connu Ousmane Sonko, de deux ans son aîné. Sur les traces de son
mentor politique, il ne manquera pas de se positionner comme un candidat
antisystème pour tenter de rallier une partie de la jeunesse.
Toutefois, le déficit d’image et de notoriété sur le plan national pourrait s’avérer
préjudiciable à sa candidature. En outre, ses tergiversations sur le renoncement de
son mandat de maire pour cumul de fonctions ont semblé refroidir beaucoup de
patriotes.
En outre, la répression et l’emprisonnement des cadres de Pastef a fortement réduit
la force de frappe du parti qui doit s’employer à mettre en œuvre une nouvelle
politique de redynamisation avec des entités qui étaient intégrées au sein de l’ex-
Pastef.
Guy Marius Sagna : Le député du peuple
Le nouveau député du peuple s’est illustré à l’Assemblée nationale par son
intransigeance et sa perspicacité dans les débats au sein de l’hémicycle. Guy Marius
Sagna, qui fait ses gammes au sein du mouvement associatif Frapp/France dégage,
s’est forgé une carapace de lutteur infatigable et d’une importante capacité oratoire
capable de galvaniser les foules. Ce travailleur social se veut un chevalier blanc et
entend lutter contre toute forme d’injustice autour de différents combats qui lui
tiennent à cœur : défense des droits civiques, des salariés, des étudiants, des
villageois, de l’environnement… Guy Marius Sagna, ex-militant du Rassemblement
des travailleurs africains-Sénégal (RTA-S) et activiste a fait de la lutte pour les droits
de ses concitoyens son cheval de bataille. Une candidature de l’ex-parti Pastef portée
par Guy Marius Sagna aura aussi l’avantage de ne pas souffrir d’un déficit d’image et
de bénéficier d’une certaine notoriété.
Néanmoins, sa rigidité et ses positions radicales sur un certain nombre de questions
peuvent s’avérer comme un obstacle. L’ex-Pastef est membre de YAW qui est aussi
composée par un enchevêtrement de diverses forces politiques dont il faut ménager
les intérêts et les susceptibilités. De ce fait, son caractère irréductible et inflexible
pourrait s’avérer préjudiciable pour faire l’unanimité autour de sa candidature. Son
passé d’activiste peut aussi nuire à sa candidature en suscitant l’hostilité du patronat
et des milieux d’affaires étrangers qui n’ont pas oublié ses positions anti-françaises et
contre le franc CFA.
Bassirou Diomaye Faye : Monsieur n°2
Le président des cadres de l’ex-Pastef, Bassirou Diomaye Faye, le secrétaire général
et n°2 du parti apparaît comme le successeur naturel d’Ousmane Sonko. Cet
inspecteur des impôts et domaines, connu pour son calme et sa rigueur dans les
dossiers, est investi au sein du parti depuis ses débuts. Bassirou Diomaye Faye,
emprisonné depuis le 14 avril pour diffusion de fausses nouvelles, outrage à
magistrat et diffamation envers les magistrats, est désormais marqué du sceau du
martyr.
À l’instar de son leader qui mène une grève de la faim, il apparaît comme un
potentiel successeur à Ousmane Sonko. Cet homme politique originaire de
Ndiaganiao peut bénéficier du soutien de l’appareil du parti. Sa jeunesse (la
quarantaine) pourrait constituer un atout majeur pour séduire l’électorat jeune.
L’inspecteur des impôts affirme que son entrée en politique est une surprise. ‘’Il ne
me traversait pas l’esprit de faire de la politique’’, a-t-il affirmé.
Très proche d’Ousmane Sonko qu’il a côtoyé au sein du syndicat des impôts et
domaines, il pourra rapidement être adoubé par les cercles proches du maire de
Ziguinchor qui verraient en lui un continuateur du combat de Sonko. Bassirou
Diomaye Faye trouve que combattre l’injustice est un sacerdoce. D’où son
intransigeance à maintenir le cap des réformes que voulait initier Ousmane Sonko.
Toutefois, sa défaite lors des élections locales à Ndiaganiao est une tache sur sa
légitimité politique et sa capacité à mobiliser autour de son nom. Ce débatteur hors
pair doit d’abord se départir de l’affaire judiciaire qui le maintient toujours en
détention depuis avril dernier.
En outre, la déstructuration des entités de l’ex-Pastef pourrait aussi constituer un
handicap pour la candidature de l’ancien pensionnaire du lycée Demba Diop de
Mbour. Son image de technocrate et son handicap oratoire pourraient aussi le
désavantager dans une élection présidentielle où la personnalité du candidat est
primordiale afin de mobiliser l’électorat. Amadou Fall
Relais français au sein des gardes présidentielles africaines:les révélations
d’un ex-agent de la DGSE
https://www.sudquotidien.sn « Nous n’assumons pas le fait que pour rester une
puissance d’envergure, nous devons conserver une influence politique, économique
et militaire en Afrique, face notamment à la présence chinoise et russe sur le
continent ». Ainsi s’exprimait Vincent Crouzet, lors d’une récente interview accordée
au journal français l’Express.
Nos concurrents « n’ont pas ces scrupules »
Pour cet ex-agent de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE), la
France doit arrêter d’être dans le repentir à cause de son passé d’ancienne puissance
coloniale parce que ses concurrents sur le continent, en l’occurrence, les russes et
les chinois « n’ont pas ces scrupules ».
Sa frilosité en Afrique, peut dans une certaine mesure expliquer les putschs auxquels
on assiste, avance cet ex-conseiller du Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur. En
effet, selon Vincent Crouzet la France n’est « plus introduite dans les gardes
présidentielles » en Afrique.
« Avant la France disposait toujours de relais au cœur du palais »
« La raison numéro un de ces coups d’Etat, c’est la foire aux vanités et à la
prévarication au sein des élites militaires, et le fait que nous ne sommes plus
introduits dans les gardes présidentielles. Avant, la France disposait toujours de relais
au cœur du palais, qui pouvaient fournir des informations et prévenir. Aujourd’hui,
nous n’en avons plus, parce que nous avons peur d’être montrés du doigt. Mais cela
va peut-être nous coûter cher » a prévenu l’ex-agent de renseignement.
(afriquepresse.net)
Résolution des tensions sociopolitiques dans la sous-région:Macky engage
les autorités religieuses
https://www.sudquotidien.sn Le chef de l’Etat était hier, jeudi, l’hôte du Khalife
Général des Mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, en perspective du Grand
Magal de Touba. Macky Sall s’est engagé à préserver la paix et défendre l’intégrité
du pays pour le reste de son mandat. Qui plus est, Il a appelé « tous les chefs
religieux à veiller sur le pays pour une paix durable » non sans manquer de
les exhorter à s’impliquer davantage pour la résolution des tensions socio-politiques
dans la sous-région.
Le président de la République Macky Sall, accompagné de son épouse, du ministre
de l’Intérieur Antoine Félix Diome et du ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye a
foulé le sol de Darou Miname aux environs de 18 heures. Avant de s’adresser au
Khalife Général : « Je suis venu en tant que talibé et en tant que fils. Je suis venu
également à ma qualité de président de la République. Par la volonté de Dieu, il y
aura l’année prochaine un autre président de la République qui effectuera au nom de
la nation sénégalaise cette visite. En 2019, j’avais dit que je ne briguerai pas un
3ème mandat. C’est pourquoi j’ai dit que je ne serai pas candidat, lors des
prochaines élections présidentielles de 2024. Mais cela n’empêche en rien nos
relations amicales. Personne n’ignore les relations que nous entretenons. Je vous
remercie profondément et nous prenons à témoin l’opinion nationale et
internationale. A chaque fois que je fais le déplacement, vous m’avez toujours dit
que je vous confie à Serigne Touba. Je sais pertinemment vos ambitions pour
le Sénégal ». Et il poursuit : « Je vous exhorte à veiller sur le Sénégal. Nous
appelons tous les chefs religieux à veiller sur le pays pour une paix durable ». Le
chef de l’Etat, Macky Sall, n’en est pas resté là. Il a également exhorté les autorités
religieuses à s’impliquer davantage pour la résolution des tensions socio-politiques
qui agitent la sous-région, en lien notamment avec le différend entre la Cedeao et les
autorités militaires du Niger. « Face aux multiples tensions enregistrées dans la sous-
région, je pense que les autorités religieuses doivent prendre la parole pour inviter
les parties concernées à un retour à l’orthodoxie pour une Afrique de paix et de
développement », a-t-il déclaré devant le Khalife Général des Mourides, Serigne
Mountakha Bassirou Mbacké.
Venu rendre à ce dernier une visite de courtoisie à quelques jours du Grand Magal de
Touba, prévu lundi, le chef de l’Etat a réitéré sa ferme volonté de préserver la paix
au Sénégal. « Comme j’ai eu à le dire dans le passé, tant que je serai à la tête du
pays, je ne ménagerai aucun effort pour garantir la paix et la stabilité », a-t-il assuré.
Le chef de l’Etat a demandé en outre au Khalife Général des Mourides de prier pour
la paix avec l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. « La découverte de
ces ressources est souvent source de conflits. Ceux qui vont nous remplacer demain
ne doivent pas trahir le pays».
Le porte-parole du Khalife Général des Mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou
Khadre Mbacké, a décliné le message du Khalife devant le chef de l’Etat Macky Sall.
Il a remercié celui-ci du fond du cœur pour tout ce qu’il a fait pour la ville de Touba.
« Il s’agit de 45 milliards en matière d’assainissement. Il y a également la
réalisation de 17 forages, de la route de la corniche pour 30 milliards sans oublier la
construction de l’autoroute Ila Touba mais aussi sa contribution pour l’université
Cheikhoul Khadimou avec une subvention de près d’un milliard 600 millions et un
milliard à la mosquée de Massalikoul Djinane. Toutes les préoccupations du Khalife
ont été satisfaites », a-t-il conclu. A noter que quelques incidents ont éclaté entre
forces de défense et de sécurité et des Baye Fall, lors de cette rencontre.ADAMA
NDIAYE
LE CANDIDAT DE BBY À LA PRÉSIDENTIELLE CONNU LA SEMAINE
PROCHAINE
https://lequotidien.sn Macky Sall fera son annonce au retour de la célébration du
Magal, le samedi 9 septembre. Il va dans la foulée, procéder à un léger remaniement
du gouvernement, avant de s’envoler pour les Etats-Unis
Le leader de la Coalition Benno a pris tout son temps avant de faire connaître le
choix du candidat à la magistrature suprême. Finalement, comme il en a pris
l’habitude, Macky Sall fera son annonce au retour de la célébration du Magal, le
samedi 9 septembre. Il va dans la foulée, procéder à un léger remaniement du
gouvernement, avant de s’envoler pour les Etats-Unis.
Avant d’annoncer sa volonté de ne pas se représenter à un troisième mandat, le
Président Macky Sall avait laissé les Sénégalais digérer leur mouton de Tabaski en
préalable à la bombe qu’il leur avait préparée. Si l’on en juge par les effets que cette
nouvelle avait produits, on peut comprendre qu’il veuille la reproduire en ce qui
concerne l’autre suspense dans lequel il tient toute la population.
Le Quotidien a appris que le leader de la Coalition Benno bokk yaakaar a déjà fini de
faire son choix quant au candidat qu’il va proposer à ses partisans en vue de la
prochaine élection. Il le fera savoir dans une semaine, le temps de laisser aux
pèlerins, Mourides et non Mourides (le Magal de Touba étant devenu avec les
années, une célébration des plus œcuméniques dans laquelle semblent se retrouver
différentes représentations de Sénégalais), le temps de revenir de leur célébration à
la capitale du Mouridisme.
Macky Sall choisira probablement une réunion des instances supérieures de sa
coalition pour donner la primeur de son choix. Ce sera probablement aussi l’occasion
pour lui, ce samedi 9 septembre, de rappeler à ses camarades, la nécessité de
présenter un front uni en vue de la prochaine Présidentielle, car, ne cesse-t-il de le
dire, ce n’est que dans l’unité que Benno pourra avoir la chance de remporter la
Présidentielle. Donc, les multiples candidats autoproclamés, qui ne cessent de se
faire connaître, devraient, une fois le choix du Président connu, se ranger derrière le
champion désigné de la coalition. On a vu certains proclamer à travers les médias,
qu’ils n’entendaient se ranger derrière personne, parce qu’estimant qu’ils étaient les
meilleurs. Ce sera le moment de voir s’ils ont la maturité de ravaler leur fierté pour
accepter de battre campagne au nom de celui qui sera soutenu par le leader de la
coalition, et qui, en théorie, aura plus de chances de pouvoir l’emporter.
Une fois cette mission accomplie, le président de la République va, selon les
informations recueillies de sources sûres, opérer un mini-remaniement de son
gouvernement. Sans doute le dernier de sa mandature. Et certainement dans l’idée
d’imprimer plus d’efficacité à l’action du gouvernement. N’oublions pas que, depuis le
départ des ministres de Rewmi de l’attelage gouvernemental, le Premier ministre
Amadou Ba a été obligé de prendre en charge les missions qui leur avaient été
assignées, à savoir le département des Sports et celui de l’Elevage. Mais rien ne dit
que le réaménagement que compte opérer le chef de l’Etat portera sur ces deux
ministères en question. Pour le moment, seul l’intéressé est en mesure de le dire.
Quoi qu’il en soit, comme pour boucler son agenda de cette période, le Président se
rendra à New York, pour assister à l’Assemblée générale des Nations unies, comme il
a l’habitude de le faire depuis son arrivée aux affaires Mohamed Gueye
Touba:Yewi apporte des nouvelles de Sonko à Serigne Mountakha
https://www.igfm.sn Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou
Mbackè et son porte-parole, Serigne Bass Abdou Khadr ont reçu ce samedi, une forte
délégation de la coalition Yewi Askan Wi. Occasion pour les responsables de ladite
coalition de saluer le rôle important joué par le guide religieux pour convaincre
Ousmane Sonko de suspendre sa grève de la faim.
RETOURNEMENT DE SITUATION DANS LE BRAS DE FER ENTRE PERE ET
FILS:Le juge des contentieux du Registre de commerce «restitue»
Locafrique à Khadim Bâ
https://www.jotaay.net Le bras de fer entre le père Amadou Bâ et le fils Khadim Bâ
se poursuit toujours. L’affaire est loin de connaître son épilogue. La victoire du père
qui avait obtenu l’expulsion de son fils de Locafrique n’a été que de courte durée.
Car, Khadim Bâ est en passe de revenir reprendre le moelleux fauteuil. En effet,
avant-hier, le juge des contentieux du Tribunal de commerce a ordonné à
l’Administrateur des Greffes d’effacer les noms du père et de ses collaborateurs sur le
Registre de commerce pour remettre ceux de son fils et de son équipe.
Un coup de théâtre.
C’est véritablement un coup de théâtre qui s’est passé jeudi dernier au Tribunal de
Commerce dans l’affaire qui oppose Khadim Bâ à son père Amadou. En effet, il y a
eu un retournement de situation à la suite d’une requête de Khadim Bâ devant le
juge chargé des contentieux, contre Mme l’Administratrice des Greffes du Registre de
commerce et du crédit mobilier (Rccm). Le juge a rendu une ordonnance jeudi
dernier, disant ceci : «ordonnons à l’Administrateur des greffes du Rccm de procéder
aux inscriptions modificatives suivantes en rétablissant au Rccm les noms et qualités
des dirigeants de la société dénommée Compagnie Ouest Africaine de Crédit-bail dite
Locafrique SA, à savoir : M. Khadim Ba Directeur général, M Mamadou Camara
président du Conseil d’Administration, M Ibrahima Diakhoumpa Directeur général
adjoint, M Patrick Marcel Steph Brochet Administrateur, M Mama Diakhoumpa
Administrateur, M Abdou Karim Diop Administrateur, la Société Kason Finance LTD
Actionnaire…».
Cela a certainement suscité l’ire de Amadou Bâ, qui s’est sans doute tiré les
cheveux. Car, il n’y a pas longtemps, le père fondateur de la société avait obtenu
une décision d’appel, pour l’inscription sur le Rccm de son nom et de ceux de ses
collaborateurs en lieu et place de celui de son fils et de son équipe. Mieux, Amadou
Bâ avait eu une ordonnance d’expulsion de son fils et il a même fini par lui faire
quitter les locaux de Locafrique suite à cette ordonnance. Mais, avec ce
retournement de situation, cette décision qui lui tombe sur la tête comme un
couperet, le père de Khadim Bâ va sûrement avoir un peu de mal à s’en remettre.
Les motivations du juge
Qu’est-ce qui s’est passé véritablement ? Le juge des contentieux, suivant quasiment
le requérant, s’est fondé sur une décision du juge de la mise en état du Tribunal de
Commerce du 12 avril 2023, qui avait ordonné la suspension des effets du procès-
verbal de l’Assemblée générale spéciale du 17 février 2020 et du procès-verbal du
Conseil d’Administration du 24 février 2020 jusqu’à l’intervention du jugement du
Tribunal de Commerce Hors Classe de Dakar dans la cause encore pendante». Le
juge de la mise en état, faut-il le souligner, avait tenu compte des arguments de
Kason Finance selon lesquels, «Locafrique est un établissement bancaire soumis au
contrôle rigoureux de la Bceao» et que «la perturbation dans sa gouvernance a des
conséquences graves sur des milliers de clients et le personnel de la société».
A préciser que l’Assemblée générale du 17 février et le Conseil d’Administration du 24
février se sont soldés par la révocation de tous les administrateurs désignés à
l’Assemblée générale du 2 octobre 2017 (Khadim Bâ et Cie) et la nomination de
nouveaux administrateurs. Une victoire donc de Amadou Bâ qui avait été validée par
le Tribunal de Commerce, notamment le juge des référés. Cependant, selon Khadim
Bâ, l’ordonnance du 1ier décembre 2020 du juge des requêtes, statuant en matière
de référé, et donnant instruction à l’administratrice des greffes de rétablir les noms
de Amadou Bâ et ses collaborateurs, confirmée en appel, s’est fondée sur le procès-
verbal du 17 février 2020 et le procès-verbal du 24 février 2020. Or, il y a eu
l’ordonnance du juge de la mise en état qui, le 12 avril 2023, a demandé la
suspension de ces procès-verbaux. Khadim Bâ a été suivi par le juge des contentieux
qui a précisé que l’ordonnance du juge de la mise en état «n’est susceptible ni
d’opposition ni de contredit et ne peut être frappée d’appel», même si «elle n’a pas
l’autorité de la chose jugée». Il ajoute que la procédure introduite est toujours
pendante et n’a pas encore connu une décision définitive sur le fond. Dès lors, le
juge des contentieux a ordonné la suspension des effets des deux procès-verbaux.
Ce qui a comme conséquence le rétablissement des noms de Khadim Bâ et son
équipe sur le Registre de commerce.
C’est sûr, cette affaire est loin de connaître son épilogue. La réplique du père ne se
fera certainement pas attendre.Alassane DRAME
LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI
SenePlus | Publication 31/08/2023

Une rentrée scolaire et universitaire apaisée


Après une pause, le gouvernement a repris la réunion de conseil des ministres. A un
mois de la rentrée scolaire, le chef de l’Etat est revenu sur les secteurs de
l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle. A cet
effet, le Président Macky Sall a demandé au Premier ministre et aux ministres
sectoriels de prendre toutes les dispositions pour une parfaite organisation de la
rentrée scolaire et universitaire 2023-2024 dans un climat social apaisé et propice à
la réussite scolaire et universitaire. A ce propos, le chef de l’Etat a souligné la
nécessité d’assurer le soutien de l’Etat aux Daaras ainsi que le lancement des
constructions et/ou l’opérationnalisation des nouvelles universités (de Matam et
Tambacounda), des centres de formation professionnelle départementaux, des lycées
d’excellence et des classes préparatoires.
Reprise prochaine des Conseils des ministres décentralisés
Restons avec la réunion hebdomadaire du gouvernement pour dire que la question
de la consolidation de l’équité sociale et territoriale était au cœur des échanges. A
cet effet, le président de la République a rappelé la nécessité de l’action et la
présence de l’Etat sur l’étendue du territoire national afin de conforter la doctrine de
territorialisation des politiques publiques visant l’émergence des territoires et le bien-
être de leurs populations, en termes de sécurité et de réalisations d’infrastructures
économiques et sociales de base. Il demande au Premier ministre Amadou Ba de
faire le point sur l’état d’avancement des projets validés pour les régions visitées
(Matam, Tambacounda, Thiès et Sédhiou) et de préparer, en relation avec le
Secrétariat général de la Présidence de la République, les prochains Conseils
décentralisés prévus dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick.
Sones et Sen-Eau et Sones
L’approvisionnement de l’eau va connaître des perturbations, de la nuit du vendredi
1er àla journée du samedi 02 septembre 2023. La Sones et la Sen’eau informent
dans un communiqué conjoint qu’elles vont effectuer des travaux de raccordement
sur la conduite de diamètre 800 sur ALG2 àhauteur de Dangoté et d’entretien des
installations stratégiques de production d’eau potable de Carmel, Keur Momar Sarr
1&2 et Point B. Ainsi ces travaux entraîneront des perturbations allant de la baisse de
pression au manque d’eau total à Dakar et sa banlieue et Rufisque. La situation
reviendra progressivement à la normale, d’après la même source, dès la remise en
service des ouvrages au courant de la journée du dimanche 03 septembre 2023.
Toutefois, un dispositif de camions citernes sera mis en place pour soulager les
populations habitant les zones les plus impactées.
Fatoumata Niang Ba devient Dg de la SEMIG
Le chef de l’Etat a opéré des changements à l’Agence sénégalaise de promotion des
exportations (ASEPEX). Il a promu Mame Marième Thiam, président du Conseil de
Surveillance de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX), en
remplacement de Mme Fatoumata Niang Ba. Celle-ci devient Directeur Général de la
Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros-porteurs
(SEMIG), en remplacement de Mohamadou Abdoulaye Mbaye
Renforcement de capacité
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale tient, depuis hier, un atelier de
formation du personnel à Somone. Il s’agit pour cette première session d’un
renforcement de capacités du personnel de la Direction de l’Administration Générale
et de l’Équipement (DAGE). Le Directeur de cabinet du ministre de la Santé et de
l’Action sociale, Serigne Mbaye qui préside la rencontre, se félicite de cette initiative
avant de rassurer qu'elle sera démultipliée. L’objectif est d’amener ainsi le personnel
du département à avoir une meilleure connaissance de l’organisation administrative
du Sénégal et des principes du service public, d'une part, et de revisiter les règles et
principes de la déontologie et de l'éthique au sein de l'administration publique,
d’autre part. Ainsi pendant trois jours, les participants vont échanger avec le Préfet
Abdou Aziz Diagne, formateur à l’École nationale d'administration (ENA) autour de
deux thèmes. Le premier est axé sur les règles d'éthique et de déontologie
administratives et les caractères spécifiques de l’écrit administratif, les mentions
d’identification des documents administratifs, les différentes formes de lettre
administrative, la méthodologie de rédaction de la lettre administrative.
Entretien et extension de la voirie à Dakar
Le maire de la ville de Dakar se félicite de l'avancement des travaux en cours dans
les communes de Grand Yoff et Mermoz Sacré-Cœur. Dans un communiqué rendu
public, les services de communication de la ville informent que l'initiative d'entretien
et d'extension des routes de Dakar progresse à un rythme soutenu, avec pour
objectifs majeurs l'amélioration de la qualité de vie de nos résidents. Le maire
Barthélémy Dias s’engage à minimiser au maximum les perturbations occasionnées
pendant cette phase. Selon lui, les travaux en cours dans les communes de Grand
Yoff et Mermoz Sacré-Cœur témoignent de cette détermination à bâtir un avenir
prospère pour la capitale sénégalaise.
La commission d’évaluation de la startup installée
La commission d’évaluation, d’appui et de coordination de la startup (CEAC) a été
officiellement installée hier, en présence de Fatou Binetou Ndiaye, secrétaire
générale dudit ministère. Son rôle est d’encadrer et de coordonner la labellisation des
startups sénégalaises. La CEAC est composée de 18 membres représentants des
démembrements de l’Etat, des associations de startups et des personnalités
indépendantes. Elle précise également que la CEAC est chargée du pilotage et de la
définition des orientations stratégiques en vue de la promotion des startups au
Sénégal. La commission se chargera aussi de l’élaboration et de la coordination de la
mise en œuvre d’une stratégie nationale de promotion des startups. Fatou Binetou
Ndiaye rappelle qu’il existe un décret d’application de ladite loi, qui est censée
encadrer la gouvernance de l’écosystème numérique au Sénégal. Au-delà de leur
encadrement, elle informe qu'il y a un accompagnement financier de plus de 15
milliards de francs CFA dont les startups ont bénéficié via la Délégation à
l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes.
L’UA condamne le coup d'Etat au Gabon
La situation politique en république gabonaise ne laisse pas indifférent le Président
de la commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat qui condamne «
fermement la tentative de coup d’Etat au Gabon comme voie de solution de la crise
postélectorale actuelle. Dans un communiqué rendu public, il rappelle avec force
qu’elle (tentative de coup d’Etat) constitue une violation flagrante des instruments
juridiques et politiques de l’UA, dont la Charte africaine sur les élections, la
démocratie et la gouvernance. Par conséquent, le Président de la commission de
l’Union africaine appelle l’armée nationale et les forces de sécurité à s’en tenir
strictement à leur vocation républicaine, à garantir l’intégrité physique du président
de la République, les membres de sa famille ainsi que de ceux de son gouvernement.
Il encourage en outre tous les acteurs politiques, civils et militaires du Gabon à
privilégier les voies politiques pacifiques conduisant au retour rapide à l’ordre
constitutionnel démocratique au pays.
La gendarmerie interpelle 62 candidats à l’émigration
La gendarmerie multiplie ses opérations de sécurisation le long du littoral pour
empêcher les candidats à l’émigration clandestine d’embarquer. Dans ce contexte
marqué par la recrudescence du phénomène de l’émigration clandestine, la tâche ne
sera pas aisée pour les pandores. Cependant, les gendarmes ont réussi à mettre la
main sur 62 candidats dans la période du 27 au 29 août, entre Ziguinchor, Mbour et
Dakar. Ils ont également saisi deux moteurs hors-bord et 1800 litres d’essence.
La vente de billets de train pour le Magal suscite la nostalgie
La cheffe de site des Grands trains du Sénégal (GTS) pour Thiès a fait part à l’Aps de
son espoir de voir les fidèles en partance pour le Magal de Touba emprunter le
chemin de fer, vu la « nostalgie du train » qui se lisait sur les visages des premiers
clients en ce jour d’ouverture de la vente des billets à Thiès. La vente les tickets a
commencé depuis hier matin, à 9 heures. Selon Claire Niang cheffe de site des GTS,
le départ pour Touba est prévu le vendredi. Les tickets sont vendus au centre
d’employabilité, sis au quartier Aiglon. Selon elle, même si aux environs de 13 heures
les décomptes n’avaient pas encore été faits, au moins une bonne centaine de billets
avaient déjà été écoulés. Des jeunes attendaient sous la pluie pour se procurer un
ticket. Claire Niang pense que les gens préfèrent plutôt prendre le train (pour) éviter
les embouteillages. Précisant qu’il y avait parmi les acheteurs, des jeunes et des
adultes, certains ayant acheté pour leur famille. La cheffe de site des Grands trains
du Sénégal invite les populations à ne pas attendre le dernier jour pour venir,
précisant que le jour du départ, il n’y aura pas de vente à la gare, puisque la société
a préféré vendre à l’avance. Les tickets pour le retour seront aussi vendus à partir de
jeudi à la direction des Chemins de fer de la cité Ibrahima Sarr.
Les pertes estimées à 90 milliards de dollars
Le continent africain perd chaque année près de 90 milliards de dollars américains,
environ 54 052 milliards 825 millions de francs CFA (selon le cours actuel du dollar),
dans les flux financiers illicites, surtout dans les secteurs extractifs et miniers, a
révélé, mercredi à Dakar, le directeur exécutif de Trust Africa, Ebrima Fall. A l’en
croire, en 2015 déjà, l’Afrique perdait 50 milliards de dollars (environ 30 258 milliards
50 millions de francs CFA) par an en termes de flux financiers illites. Actuellement,
les estimations sont de 90 milliards. Ces fuites de flux financiers touchent surtout les
secteurs extractifs et miniers. Elles entraînent des pertes énormes pour le continent,
a-t-il-déclaré. M. Fall intervenait à l’ouverture de la troisième édition de la conférence
africaine sur la dette et le développement, organisée à Dakar par Trust Africa et
l’African Forum and Network on Debt and Development (AFRODAD). Selon lui, le
continent a une véritable saignée à ce niveau. Et les auteurs de ces fuites exploitent
les ressources ou commercent avec l’Afrique en utilisant tous les moyens leur
permettant d’éviter [des] taxes aux États. Le directeur exécutif de Trust Africa relève
par ailleurs que la campagne en cours vise à arrêter ce phénomène et à rapatrier les
ressources perdues dans les paradis fiscaux. La troisième édition de la conférence
africaine sur la dette et le développement a pour thème : Les 4R pour les décideurs
africains : ré-imaginer, repenser, réorganiser et remobiliser pour un ordre mondial
africain.
LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
SenePlus | Publication 30/08/2023

Le dossier de Marie Lo transmis au juge du 2e cabinet


Les choses sont devenues plus compliquées pour Marie Lo, la fille du célèbre
chanteur Ismaël Lô. Après l’échec de la médiation pénale qu’elle a proposée à ses «
victimes », elle file droit vers l’instruction. En effet, le procureur de la République a
décidé de confier le dossier d’escroquerie et abus de confiance portant sur plus de
500 millions francs CFA au juge du 2e cabinet d’instruction. A cet effet, Marie Lo fera
face aujourd’hui au juge Mamadou Seck. Pour rappel, l’ex-épouse du ministre de la
Culture et du Patrimoine historique Aliou Sow avait proposé 50 millions CFA aux
plaignants et de verser 100 millions la semaine prochaine et régler le reliquat à sa
sortie de prison. Mais les plaignants ont craché sur la proposition avant d’exiger le
paiement de la somme due. Affaire à suivre.
Le Président Macky Sall attendu à Touba jeudi
Comme à l’accoutumée, le Président Macky Sall va rendre une visite de courtoisie au
Khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké, en prélude à la célébration
du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Le chef de l’Etat est attendu
ce jeudi à Touba qui commence à accueillir les premiers pèlerins de ce grand
événement religieux de la communauté mouride. La 129e édition du Magal, 18e jour
du mois lunaire de Safar 1445 de l’hégire, sera célébrée lundi prochain.
L’ambassadeur d’Italie au Sénégal a fait ses adieux
Restons avec le chef de l’Etat qui a reçu aujourd’hui l’ambassadeur d’Italie au
Sénégal venu lui faire ses adieux. Après trois ans de mission à Dakar, Giovanni
UmbertoDe Vito s’estfélicité des relations fraternelles entre l’Italie et le Sénégal. Le
diplomate a également remercié le Président Macky Sall qui l’a élevé à la dignité de
commandeur dans l’Ordre national du Lion
Accident d’un bus du Brt à Grand Yoff…
Les essais des bus du projet Bus rapide transit (Brt) ne sont pas rassurants. En effet,
un bus a perdu le contrôle avant de se coincer sur une emprise du projet. L’incident
s’est déroulé non loin du Collège Yacinthe Thiandoum de Grand Yoff, et a suscité des
interrogations des populations sur la sécurité des bus au regard de l’étroitesse des
voies réservées aux autres automobilistes.
…Le Cetud parle d’un accrochage avec une bordure
Restons sur le dérapage du bus du BRT à hauteur de Grand Yoff pour dire que le
Cetud, l’Ageroute et Dakar mobilité sont sortis de leur réserve pour rassurer le public.
Dans un communiqué parvenu à « L’As », le Directeur du Cetud Thierno Birahim Aw
informe que l’incident « mineur » estissu d’une manœuvre d’insertion d’un bus BRT
de gabarit exceptionnel (19 mètres) dans la circulation générale, ayant conduit à un
accrochage avec une bordure de trottoir qui ne peut être qualifié en aucun cas de
dérapage. Il rappelle, en effet, que les essais ont notamment pour objectif d’éviter
ces situations en phase exploitation, en garantissant le fonctionnement optimal du
système BRT avec son personnel qualifié. Par conséquent le Cetud, l’Ageroute et
Dakar mobilité appellent de nouveau à l’implication active des populations riveraines
pour libérer les emprises du BRT de toutes occupations irrégulières afin de garantir le
déroulement des tests dans les meilleures conditions de performance et de sécurité
Inondations à Diamaguène Sicap Mbao
Les habitants de Fass Mbao, notamment ceux de la route Mame Diarra, renouent
avec les inondations. Ils sollicitent d’ailleurs l’appui des autorités étatiques pour
évacuer les eaux en attendant les grands travaux d’assainissement qu’ils avaient
promis. En attendant la réaction des autorités, ces sinistrés de Diamaguène Sicap
Mbao mobilisent les moyens du bord pour évacuer les eaux pluviales de leurs
quartiers
La pluie rend difficile la mobilité urbaine à Dakar
Restons à Dakar pour dire que la pluie a rendu difficile hier la mobilité urbaine entre
les Parcelles assainies, la Patte d’Oie et GrandYoff. Car les eaux pluviales avaient
envahi les grandes artères et entravé la circulation des véhicules de transport en
commun. Et les usagers avaient du mal à se rendre à leurs lieux de travail car les
transporteurs ont haussé les prix du transport. Rien que pour quitter la Patte d’Oie et
se rendre à Liberté 06, les jakartamen réclament 2000 francs.
37 agents du ministère de l’Environnement décorés
Le ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition
écologique (MEDDTE), Alioune Ndoye, a procédé hier à la remise de médailles de
décoration à 37 agents en activité et à la retraite, promus dans divers grades des
différents ordres nationaux, par le président de la République Macky Sall. La
cérémonie s’est tenue dans l’enceinte de l’auditorium du ministère. Devant les
familles des récipiendaires et l’ensemble des responsables du secteur, le Ministre
Alioune Ndoye, après avoir vivement félicité lesdits agents dont, dit-il, « le mérite a
été ainsi récompensé, et magnifié le travail quotidiennement abattu par son
personnel dévoué et engagé », a rendu un vibrant hommage aux retraités du
département pour les innombrables services rendus à la nation durant leurs années
de carrière
La lettre de la plateforme «Le Chemin de la Libération»
Les membres de la plateforme «Le Chemin de la Libération» sont plus que jamais
déterminés dans leur combat pour la libération de ceux qu'ils qualifient de détenus
politiques. Pour la suite du combat, Guy Marius Sagna et Cie ont décidé d'adopter
cette semaine un plan d’action dans le contexte de préparation du Magal. Plutôt que
d’organiser les rassemblements habituels du samedi, ils comptent remettre une lettre
de protestation à l’administration pénitentiaire, ce mercredi 30 août 2023, dans
laquelle ils vont dénoncer les traitements «inhumains et dégradants» infligés non
seulement à l’ensemble des détenus, mais aussi de manière spécifique aux détenus
politiques, au sein des maisons d’arrêt et de correction. En outre, la plateforme
«Chemin de la Libération» va collaborer étroitement avec d’autres structures dans le
but d’élaborer des modalités de lutte plus inclusives. Par ailleurs, Guy Maruis Sagna
et cie demeurent profondément préoccupés par l’augmentation du nombre de
détenus politiques qui, selon eux, est désormais élevé à 1101, et par leurs conditions
carcérales. Ils se disent particulièrement alarmés par la situation critique des
prisonniers politiques en grève de la faim, à savoir Ousmane Sonko, Mohamed
Samba Djim dit Hannibal, Beyna Guèye et Assane Dramé.
Malgré les efforts de l’Etat, l’eau commence à manquer
Malgré les 2 millions 400 000 litres d’eau additionnels annoncés par le ministre de
l’Intérieur pendant la cérémonie d’évaluation préparatoire du Grand Magal de Touba
en plus des forages réparés, des impairs sont déjà notés. Selon Dakaractu, le
coordinateur du comité d’organisation du 18 Safar, Serigne Ousmane Mbacké, a
signalé que l’eau ne coule plus des robinets à certains moments de la journée et de
la nuit. Ce qui constitue un réel problème et qui rajoute à la peur de vivre des
pénuries pendant le grand Magal. Toutefois, il dit garder bon espoir que des
solutions à ces manquements seront trouvées. Par rapport aux travaux initiés pour
juguler les problèmes d’inondations, Serigne Ousmane Mbacké salue les efforts de
l’Etat mais regrette le démarrage tardif. A l’en croire, ce retard ne fait que
compliquer davantage la situation. Il souhaite connaître les raisons du retard du
démarrage des travaux. En réponse aux impairs notés dans la distribution de l’eau, le
Directeur de l’Ofor assure que tout cela n’est que temporaire et qu’il va installer son
quartier général à Touba pour être informé à temps réel des difficultés afin de
trouver des solutions au plus vite.
Abdou Karim Fofana déplore le caractère vétuste des marchés
Le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, a déploré le caractère vétuste, le
manque d’organisation et de respect des règles dans les marchés, après l’incendie
qui a ravagé une dizaine de magasins dans la nuit du 18 au 19 août au marché
central de Tambacounda. A l’en croire, nous avons des marchés qui sont vétustes et
des marchés où l’organisation, le respect des règles font défaut. Il a signalé qu’il est
venu à Tambacounda dans le cadre d’une tournée régionale dans l’Est et le Sud du
Sénégal, relevant à ce propos qu’il a réceptionné le marché d’intérêt sous régional de
Diaobé qui est l’un des plus fréquentés en Afrique de l’Ouest, avec toutes ses
interactions qui permettent aux différents pays de la sous-région d’échanger des
produits très importants. Il a ajouté qu’il est aussi venu à Tambacounda avec le
ministre de l’Enseignement supérieur rendre visite aux victimes de l’incendie qui a eu
lieu sur une partie du marché central, les assurer de la solidarité de l’Etat du
Sénégal, leur exprimer toute la compassion du chef de l’Etat
Espionnage conjugal:Quand les «Tiak Tiak» sont payés pour traquer les
époux infidèles...
https://www.dakaractu.com La jalousie amoureuse est le trouble le plus fréquent
chez les couples. Elle se classe au deuxième rang des difficultés conjugales. Ce
sentinent naturel pousse l’homme ou la femme à espionner son conjoint. Si certains
se limitent à fouiller dans le téléphone ou l'ordinateur, d'autres sont allés jusqu'à
payer des conducteurs de motos «Tiak Tiak» pour suivre leurs partenaires et les
surveiller secrètement. C’est du moins ce qu’a fait savoir une dénommée Oumy
Ndiaye, au quotidien L’Obs. Après avoir soupçonné son époux d'infidélité, elle s'est
résolue à une méthode peu commune.
Dans ce dossier du quotidien l’Observateur, on apprend que la jeune femme a décidé
de faire suivre son mari. Déterminée, la dame fait recourt aux services d'un
conducteur de moto «Tiak Tiak» comprenez « vite fait », pour l'espionner afin de le
prendre la main dans le sac. Alors que le conducteur de «Tiak Tiak» est venu lui faire
une livraison, la dame va l'inviter dans son salon, en l'absence de son époux, pour lui
demander ce service, monnayant la somme de 50.000 FCfa. « Quand Cette femme
m'a invité à la rejoindre dans son salon, j'ai cru qu'elle voulait me parler de relations
sexuelles, parce que je suis souvent confronté à ce genre de situation », a confié le
jeune livreur.
Il poursuit : « j'ai été surpris d'apprendre qu'elle avait besoin de mes services pour
espionner son époux. Elle m'a confié qu'elle le soupçonnait d'infidélité et qu'elle
voulait avoir des preuves. Elle m’a ensuite proposé la somme de 50.000 FCFA et une
récompense surprise si je lui apporte des preuves tangibles. Elle m'a montré la photo
de son mari, indiqué son lieu de travail, puis donné la couleur et le matricule de son
véhicule. J'ai pris note et accepté la demande avant de m'y mettre », confie Latyr,
conducteur de «Tiak Tiak».
Pour espionner sa cible, il explique qu'il se pointait chaque soir, à 17h à côté de son
lieu de travail, pour ensuite le suivre jusqu'à ses différentes destinations. « Le
premier jour, je me suis pointé à côté de son bureau, face à son véhicule. À sa
descente, il est parti seul à bord de sa voiture. Il a pris une direction et je l'ai suivi
jusque devant son domicile. Je suis retourné et j'ai appelé la dame pour lui faire un
compte rendu. Quand je lui ai dit qu'il n'y n'avait rien de suspect, elle m'a demandé
d'y retourner le lendemain. J'y étais encore à la même heure et j'ai vu l'homme dans
sa voiture parler au téléphone pendant des minutes, avant de démarrer. Ce soir-là, il
s'est rendu chez une femme qu'il a récupérée pour aller ensemble dans un
restaurant. J'ai pris des photos que j'ai envoyées à la dame », explique Latyr.
Ce manège va durer le temps que le «Tiak tiak» ait suffisamment de preuves qu'il va
exposer à la dame. Armée de ces preuves, Oumy se décide, un soir à aller confronter
son époux. Certaine que ce dernier était déjà bien attablé dans un restaurant, en
compagnie de sa maîtresse, elle va les surprendre en se joignant à eux. Le mari aura
la surprise de sa vie. Pris la main dans le sac, il est resté sans voix. Bouillant de
colère, Oumy a tourné les talons avant d'intimer à son mari l'ordre de la retrouver
chez eux. Une violente dispute s'en suivra avant qu'Oumy ne décide de quitter le
domicile conjugal.
Latyr le « Tiak Tiak » ira par la suite réclamer sa prime : « Quand je suis retourné
voir la dame pour récupérer ma récompense, on m'a appris qu'elle a abandonné son
ménage suite à une dispute avec son époux. Je m'étais culpabilisé... » Pour justifier
son acte, Oumy Ndiaye dévoile que, depuis des jours, son époux était indifférent à
ses avances et faisait preuve d'un manque d'affection manifeste à son égard. « En
plus, je l'ai surpris à plusieurs reprises au téléphone avec une fille. Il était devenu
distant. Parfois quand son téléphone sonnait, il se retirait pour répondre. En
l'entendant parler, j'ai su qu'il parlait avec une femme. Il ne laissait plus son
téléphone loin de lui, de peur que je le fouille. Je commençais à nourrir de sérieux
doutes le concernant. »
C'est pourquoi j'ai jugé nécessaire d'engager un conducteur de «Tiak Tiak» pour
l'espionner. Quand le jeune m'a envoyé les photos de mon mari en galante
compagnie, qui plus est, cette fille était son collègue, je suis tombée des nues. À son
retour à la maison, je lui ai demandé s'il me trompait avec la femme avec laquelle je
l'ai surpris au restaurant, il a nié. Devant mon insistance, il a persisté. Mais quand je
lui ai présenté les preuves de son infidélité, il s'est tu. Je me suis acharnée sur lui
avant de quitter son domicile », relate Oumy.
Les dames engagent des conducteurs de motos «Tiak Tiak» pour pouvoir découvrir
ce que font leurs époux durant leurs heures creuses. Marie Faye a aussi décidé
d'espionner son mari. Pour cause, « son changement de comportement. »
À l’Obs, elle confie qu’à chaque fois qu'elle soupçonne que son époux sort pour
rencontrer une fille, elle paie un conducteur de moto Jakarta pour le suivre. «J'ai
payé un jeune homme pour le faire suivre jusqu'à sa destination. J'ai finalement
connu la vérité. En réalité, mon époux fréquente une autre femme. C'est toujours la
même. Il rencontre sa maîtresse dans les auberges. Le conducteur de moto Jakarta
l'a vu entrer dans une auberge. J'étais choquée quand j'ai découvert cela. J'ai connu
mon époux depuis l'adolescence. On s'entendait très bien, mais depuis un certain
moment, il m'a presque abandonnée. Il ne m'accorde plus d’intérêt. Il trouve
toujours comme prétexte son travail et ses clients. Pour sortir de la maison et aller
coucher avec d'autres femmes, il me faisait croire qu'il allait rencontrer des clients
pour son business. Ce qui n'était que mensonge », se désole la jeune femme.
Au Sénégal, l'espionnage conjugal n'est pas seulement l'affaire des femmes. Des
hommes aussi s'adonnent à cette pratique. Polygame de son état, Badara Fall va en
faire l'expérience en espionnant sa deuxième femme. Mais il dit ne rien regretter,
parce que cet espionnage lui a permis d'avoir le cœur net sur les agissements de sa
dulcinée. Il y a deux ans, Badara s'est engagé à épouser une seconde épouse.
Tout était rose au début de cette union, rien ne laissait présager l'orage qui se
préparait. C'est après quelques mois que le doute et la jalousie sont venus tout
balayer, suite au changement de comportement de la femme qui passe tout son
temps sur les réseaux sociaux. Nourrissant des soupçons, l'homme décide de filer
son épouse et lance l'opération espionnage. Il tente d'entamer une discussion avec
elle, mais la femme se braque. Voyant l'attitude adoptée par son épouse, l'homme
éclate en sanglots, l'accuse de tromperie et prêche le faux pour avoir le vrai. Il n'aura
pas gain de cause.
Déterminé, Badara décide de l'espionner. « Mon épouse était devenue bizarre. À un
moment, elle se refusait à moi. À chaque fois, elle me disait qu'elle était fatiguée et
qu'elle avait des maux de tête. Cela m'a poussé à m'interroger. J'ai ainsi compris que
ma femme était en relation avec un autre homme. Un jour, je suis tombé sur un
message qu'elle a reçu et qui parlait d'un rendez-vous dans un restaurant. Ce
samedi-là, elle m'a dit qu'elle allait voir une amie. J'ai tout compris et à sa sortie du
domicile, j'ai affrété une moto «Tiak Tiak» pour la suivre. J'ai suivi ses traces jusque
dans ce restaurant où l'attendait un homme. Ils avaient l'air amoureux. Jétais
dégoûté. Le moral dans les talons. Je suis retourné à la maison et à son retour, je l'ai
mise devant les faits et je l'ai répudiée. Parce que je n'ai pas pu pardonner son
infidélité et qu'elle ne m'inspirait plus confiance» conclut-il.
LA LAÏCITE LA PLUS BETE DU MONDE ! PAR FADEL DIA
https://www.sudquotidien.sn En France la laïcité ne pointe souvent son nez que pour
stigmatiser des signes qui pour la plupart sont plus culturels que religieux et
quelquefois préislamiques
Les Etats-Unis et l’Angleterre, considérés pourtant comme étant au top de
l’expression démocratique dans le monde, seraient-ils en revanche des Etats peu
respectueux des principes qui fondent la laïcité ? Oui sans réserve, du moins si l’on
se réfère à la laïcité telle qu’elle est (re)définie en France…
Depuis une loi votée en 1956, les Etats-Unis ont pour devise nationale « In God we
trust », devise inscrite sur leurs billets et pièces, et leur président prête serment sur
la Bible. En Angleterre, l’Eglise anglicane est l’Eglise d’Etat et la monarchie anglaise a
une devise en français qui remonte à des siècles mais reste toujours d’actualité :
«Dieu et mon droit».
LA LAÏCITE CE N’EST PAS L’ATHEISME !
Le directeur de la Banque Mondiale, Ajaypal Singh Banga, est un citoyen américain
d’origine indienne, mais c’est aussi un pratiquant de la religion sikhe et il porte un
Dastar, le turban sikh, pour tenir ses cheveux qu’il ne coupe jamais. Il le porte dans
l’exercice de ses fonctions, y compris lorsqu’il est en tournée à l’étranger. S’il était
français, il ne serait probablement pas admis dans la fonction publique et, malgré
son statut de plus haut fonctionnaire international du monde, il a peu de chances
d’être autorisé à franchir les portes d’un collège ou d’un lycée français, de peur qu’il
n’y propage un prosélytisme religieux sikh. Le Procureur de la Cour Pénale
Internationale, Karim Khan, est citoyen britannique, il est de père d’origine
pakistanaise et musulmane et il n’est pas rare de le voir, y compris quand il est en
déplacement officiel comme ce fut le cas lors de sa visite au Sénégal, porter une «
tenue islamique », puisque c’est le nom qu’on donne en France à tout habit inspiré
par les costumes traditionnels du Maghreb ou du Moyen Orient. S’il était français sa
tenue aurait, pour le moins, soulevé l’ire de beaucoup d’hommes et femmes
politiques français, telle Nadine Morano qui ne pouvait pas supporter les robes
fleuries et les tresses de Sibeth Ndiaye, alors porte-parole du gouvernement
français…
La laïcité n’est pourtant pas l’athéisme, Il y a, nous rappelle un observateur avisé,
une autre façon de rassembler les citoyens d’un Etat que de manifester son
indifférence aux croyances, c’est de créer entre eux un point commun qui est le fait
de croire. On peut donc se demander, en observant comment elle est interprétée, si
on ne pouvait pas dire de la laïcité à la française ce que Guy Mollet disait de la droite
française : à savoir qu’elle est la plus bête du monde. Le cadre de cet article, destiné
principalement à poser des questions plutôt qu’à répondre à toutes, ne nous permet
pas d’en donner la preuve mais il est incontestable que la conception que l’on se fait
de la laïcité, dans la France aujourd’hui, est l’une des plus radicales parmi celles de
tous les autres pays européens et qu’elle comporte des incohérences et des
paradoxes.
C’est une conception qui va au-delà des objectifs que s’étaient fixés les initiateurs de
la loi du 9 décembre 1905 et qui étaient la séparation de l’Eglise et de l’Etat, celles
des institutions publiques et des organisations religieuses, et se faisant, la
reconnaissance de la liberté de conscience et du libre exercice des cultes. C’est une
conception qui va même quelquefois à l’encontre de l’esprit de cette loi puisque l’état
français s’est arrogé le droit d’intervenir dans l’organisation du culte musulman, et lui
seul, en lieu et place du cadre associatif.
UN CATALOGUE LA REDOUTE DES TENUES !
En France la laïcité ne pointe souvent son nez que pour stigmatiser des signes qui
pour la plupart sont plus culturels que cultuels et quelquefois préislamiques. Il y eut
le voile dit « islamique », la burqa, le burkini, le bandana (ce qui est un comble car il
s’agit là d’un artifice d’origine indienne ou américaine) et il y a maintenant l’abaya.
Qu’importe que des autorités musulmanes, françaises, compétentes, aient affirmé
avec force que cette dernière était une tenue qui relevait davantage d’un effet de
mode propagée par les réseaux sociaux que de l’Islam, et que de toute façon, « dans
la tradition musulmane, aucun vêtement, quel qu’il soit, n’est un signe religieux en
soi », l’abaya reste une tenue musulmane aux yeux de la majorité des Français et la
preuve, disent-ils, c’est qu’on a vu des femmes voilées la porter ! Qu’importe que la
loi de 2004 sur le port des signes religieux à l‘école (et sa circulaire
d’accompagnement) ne fasse pas état de l’abaya et que le ministre n’a ni la
compétence de l’amender ni celle de prendre une mesure de portée générale,
qu’importe que la loi précise qu’il s’agit de juger l’intention et non le signe lui-même
et qu’elle autorise le port de signes « discrets », qu’importe que la mode de l’abaya
n’ait fait son apparition que dans 150 établissements sur 10.000, qu’importe
qu’aucun critère n’ait été défini pour distinguer un abaya d’une robe longue, que les
abayas portés par les élèves françaises n’aient rien à voir avec les tenues sombres et
tristes des afghanes et que certaines soient même griffés, qu’importe tout cela : une
robe , longue, portée tous les jours et qu’on refuse d’ôter est forcément un abaya
résume un pourfendeur de la tenue! Au fond, une jeune fille qui prendrait la
précaution de porter un abaya, un vrai, un jour sur deux et qui accepterait de
l’enlever pour certains cours, devrait, automatiquement, échapper à la menace d’une
exclusion ! Barack Obama avait jugé qu’il n’appartenait pas à son gouvernement de
définir les tenues que devaient porter les Américains, Pap Ndiaye s’était refusé à
dresser un « catalogue La Redoute » pour les élèves musulmanes, son successeur,
Gabriel Attal, a décidé de consacrer ses efforts à mesurer la longueur des robes des
collégiennes et des lycéennes de France. Mais, malgré ses promesses, sa circulaire
ne réglera rien et les chefs d’établissements devront affronter, seuls, la guerre contre
l’abaya. Il leur faudra faire du cas par cas, dialoguer avec les élèves et leurs parents,
disposer d’assez de personnel pour faire la police, lutter contre la déperdition scolaire
puisque cette mesure est finalement sexiste, et surtout , puisque la circulaire précise
que ce sont les motivations qu’il faut prendre en compte, juger de la volonté des «
coupables » et prendre le temps d’apprécier les motivations de chacune d’entre elles
afin de savoir si elles sont animées par la simple envie de suivre la mode ou par le
besoin d’exprimer une revendication religieuse. C’est peut-être un signe des temps :
des dizaines de personnes ont manifesté en France pour soutenir une femme
interpellée parce qu’elle s’était promenée les seins nus, dans la rue et en plein jour,
mais il ne s’en est trouvé aucune pour défiler en signe de protestation contre le
renvoi d’une collégienne qui portait une robe dont la longueur dépassait le genou !

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