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II COUVE_HSLR13.indd 2 31/03/09 10:10

 L’Allemagne
Fondée en 1937 par :
Jean FOURNEREAU
à l’heure numérique
Directeur de la publication :
Christian FOURNEREAU
Tél. : 02 97 24 81 30
Faut-il apprendre l’allemand pour commander son réseau en numérique ? Il est
chfournereau@lrpresse.fr indéniable que dans le domaine des commandes numériques pour le réseau mi-
Responsables de ce hors-série :
Christian FOURNEREAU
niature, l’Allemagne est, de très loin, le leader incontestable. Berceau du train mi-
Directeur artistique : niature au XIXe siècle déjà, elle a su rester à la pointe de cette industrie, même si
Francis MARX
frmarx@lrpresse.fr
aujourd’hui elle traverse une crise sans précédent, la nouvelle économie remet-
1er secrétaire de rédaction : tant sérieusement en cause les anciens modèles, basés sur la famille et la tradi-
Jean-Yves MAHÉAS
jymaheas@lrpresse.fr tion. Mais dans le domaine du numérique, forte de son antériorité, l’Allemagne
Rédactrice graphiste : se permet de donner des leçons même aux pays tradionnellement plus en pointe
Clotilde CLERVOY
clclervoy@lrpresse.fr dans ces domaines comme les Etats-Unis, où Bernd Lenz, l’un des papes de la
Documentation/expéditions : commande numérique, est toujours écouté.
Patrick MORVAN
pamorvan@lrpresse.fr Pour cette raison, et alors qu’en France les entreprises spécialisées dans la com-
Revendeurs & professionnels : mande numérique, ou pour le moins capables d’apporter un conseil éclairé à
Lydia JEORGE
Tél. : 02 97 24 81 52 leurs clients, se comptent encore sur les doigts de la main (peut-être des deux au-
lyjeorge@lrpresse.fr jourd’hui), et que celles qui investissent et font du développement industriel ne
Publicité :
Denis FOURNIER LE RAY se comptent, à ma connaissance, que sur un seul doigt (!), il était inévitable, pour
Tél. : 09 63 03 83 28
Loco-Revue, d’aller puiser la connaissance à la source, en Allemagne, pour vous
publicite@lrpresse.fr
Responsable administrative/ la transmettre. C’est la raison pour laquelle nous vous proposons aujourd’hui ce
abonnements :
quatrième hors-série réalisé en collaboration avec nos confrères allemands de
Tél. 02 97 24 01 65
Cathy FOURNEREAU Miba. C’est aussi la raison pour laquelle ce dont nous vous parlons au fil de ces
cafournereau@lrpresse.fr
Comptabilité :
pages peut vous sembler un peu étranger, voire parfois présenter du matériel qui
Annie LEHÉBEL n’est pas encore disponible en France, mais qui le sera prochainement.
anlehebel@lrpresse.fr
Photogravure :
Signe des temps, vous découvrirez, dans cette édition, pour la première fois un
PHOTEXT (Vannes) réseau et une expérience de commande numérique 100 % français pour ce qui est
Antoine SIMON (couverture)
Flashage/Impression :
du thème et des acteurs, même si le matériel et le logiciel viennent, eux, toujours
LÉONCE DEPREZ (Béthune) d’Outre-Rhin.
Inspection des ventes :
Ethy DE CARVALHO, VN Développement
Les logiciels présents sur le CD sont eux aussi en grande majorité en langue alle-
0872662073 mande ou anglaise, pour les raisons déjà évoquées. Mais il existe tout de même
(à l’usage des professionnels uniquement)
N° CPPP : 0108 K 82606 certains programmes en français, que nous avons classés à part, et cette fois il y a
Dépôt légal à la date de parution aussi plus d’un logiciel fonctionnant sur machine Apple, ce qui est nouveau éga-
N° ISSN : 0024 5739
LR PRESSE Sarl : lement.
BP 30 104, F-56 401 AURAY Cedex Nous avons apporté le plus grand soin à la relecture de ce numéro et fait impi-
Siège social : “Le Sablen”,12, rue du Sablen, AURAY
SARL au capital de 84 500 € toyablement la chasse aux germanismes mais le temps nous était compté, aussi
RCS Lorient B.381289719 ne nous en veuillez pas trop s’il subsiste quelques lourdeurs, que je souhaite suf-
Principaux associés :
C. FOURNEREAU, fisamment rares pour ne pas gêner votre découverte de ce nouveau monde nu-
J.P. GUIMBERT et F. FOURNEREAU
mérique.
“Printed in France/Imprimé en France”
Bonne lecture
Christian Fournere au

Couverture : Photo : Yann Baude, Miba
Conception graphique : Jean-Yves Mahéas
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
Nota Bene : les prix de vente donnés pour certains matériels le sont à titre purement in-
dicatifs et correspondent à ceux constatés en Allemagne par la rédaction de Miba. Ils ne
sauraient en aucun cas servir de prix de référence et faire foi pour le marché français,
où les prix constatés sont souvent plus élevés. Nos lecteurs sont invités à vérifier les prix
des matériels qui les intéressent auprès de leurs fournisseurs habituels.
3

03-05_HSLR13.indd 3 31/03/09 12:02

 SOMMAIRE
Page 3 Avant-propos
Page 30
Page 4 Sommaire

Page 6 PK 149 : la mise en œuvre d’un projet 100 % numérique

Page 21 Quel système choisir pour quelle application ?
Page 30 Le Profi-Boss de Fleischmann
Page 32 Le “Commander” de Viessmann
Page 36 La Central Station 2 de Märklin
Page 40 RailCom en progrès continu
Page 44 Les mini-décodeurs
Page 47 Les décodeurs universels
Page 55 Les décodeurs de son
Page 58 Un réseau qui passe de l’analogique au numérique
Page 62 Les nouveautés récentes
Page 64 Servos et servocommande
Page 71 4 servo-décodeurs sous la loupe
Page 76 Le “servochuchoteur”
Page 78 Présentation du DVD

Page 6
En bonus, un DVD ROM

6 logiciels pour les mo

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…

4 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

03-05_HSLR13.indd 4 31/03/09 12:02

 Page 32

Page 36

Page 40

Page 71

Page 76
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 5

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 PK 149
La mise en œuvre d’un projet 100 % numérique
Le réseau PK 149 d’Eric et Antoine Limousin vous a été rique. Ceux-ci sont en parfaite interactivité
présenté il y a quelques mois dans Loco Revue 738. Il nous puisqu’ils obéissent au doigt et à l’œil, mais le
conducteur doit surveiller en permanence les
a semblé intéressant de revenir sur celui-ci, mais cette fois trains lancés sur son réseau. On parlera ici de
digital “SIMPLE” : deux fils en provenance de
en abordant la mise en œuvre de la commande numérique. la centrale sont branchés sur la voie, chaque
machine est bien sûr équipée d’un décodeur,
Voici donc en quelque sorte “les dessous de PK 149”. Pour et le tour est joué !
Pour notre projet, le cahier des charges était
vous aider au maximum, les auteurs vous dévoileront les tout autre. Le JEU devait être le maître mot.
Certes, l’interactivité serait présente avec les
pièges qu’ils ont déjoués. manœuvres à réaliser grâce à une possible
conduite du réseau en mode manuel, mais
Texte & illustrations : ÉRIC & ANTOINE LIMOUSIN nous souhaitions une gestion en automatique
de la boucle de notre réseau, pour nous per-
mettre de manœuvrer en toute sécurité sur
appelons-nous le défi que nous avi- Rappel de quelques principes nos embranchements.

R ons choisi de relever : présenter en

exposition un réseau finement décoré
et 100 % digitalisé, intégrant une signalisa-
L’offre numérique sur le marché du train mi-
niature permet aujourd’hui très facilement de
Le cahier des charges
tion française SNCF multiple… conduire ses trains avec une centrale numé- Nous voulions :
• Pouvoir gérer en automatique les trains sur
Photo : L’Y 8000 passe le rappel de ralentissement. Il va entrer en gare sur une voie déviée notre double boucle ; il fallait donc que ceux-
dont la vitesse est limitée à 30 Km/h ci puissent se suivre sans jamais se rattraper.

6 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

6-20_HSLR13.indd 6 30/03/09 14:19

 • Pouvoir recevoir (via un itinéraire d’arrivée)
les trains de marchandises dans nos deux
embranchements.
• Pouvoir gérer manuellement nos manœuvres
sans avoir recours au logiciel de gestion des
trains dans les embranchements, en prenant
la main sur les convois.
• Faire repartir et donc insérer un convoi nou-
vellement formé (issu de nos manœuvres
dans la boucle du réseau), via un nouvel iti-
néraire de départ.
• Mettre en place une signalisation française
avec des signaux à configurations multiples.
Pour nous, le basique signal “vert-rouge”
n’était pas suffisant. Une gestion en BAL
(NDLR : Block Automatique Lumineux) 3 feux
était un minimum et pour être au plus près de
la réalité, nous voulions installer des signaux
pouvant afficher le mode “ralentissement” et
le mode “rappel de ralentissement”.
• Réaliser toute cette gestion en numérique.
Pas question de voir un “bout d’analogique”
sur PK 149.
Avec ce cahier des charges précis, on parlera
alors de Digital “COMPLEXE”, pour lequel, il
faut être clair, le câblage est conséquent. Ici,
deux fils ne suffisent plus !
Les composants du système
• Tout d’abord et malgré tout, une centrale.
Même si elle doit être quasi “transparente”,
elle assurera l’interface entre le réseau et le
logiciel. N’oublions pas en effet qu’il va fal-
loir “adresser” les aiguillages aux décodeurs
d’accessoires numériques et que, pour cela,
un clavier de centrale est indispensable. En
outre, cette centrale pourra servir de deu-
xième poste de pilotage (pour un embran-
chement par exemple). C’est notre cas sur
PK 149.
• Un logiciel de gestion pour le réseau et,
donc, un ordinateur. Sauf avec Zimo (et en-
core), un logiciel est indispensable pour une
gestion automatisée digne de ce nom.
• Des décodeurs d’accessoires. Ceux-ci sont
identiques à ceux qui servent à conduire vos
locomotives. Leur spécificité : gérer des ai-
guillages, lampes, leds, signaux peu com-
plexes, un PN…
• Un système de rétrosignalisation : pour
connaître la position des trains sur le réseau,
il va falloir positionner des détecteurs sur les
voies, qui permettront d’indiquer la présence
(ou pas) d’un convoi sur le canton concerné.
Cette information devra remonter à la cen-
trale via un “bus” (pour simplifier, on peut dire
que c’est une liaison filaire dans laquelle cir-
cule des informations codées), autre que le
bus classique qui commande les locomotives
sur le réseau.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
6-20_HSLR13.indd 7
Ce système de rétrosignalisation va nécessi-
ter la mise en place sur la voie de ce que nous
appellerons des zones isolées les unes des
autres. À chacune des ces zones (commen-
çons à nous habituer à ce terme fondamen-
tal dans Rail Road Train Controler ou RRTC,
le logiciel employé), il y aura lieu de relier un
point de rétrosignalisation.
• Choisir un bus de rétrosignalisation : Dans ce
domaine la centrale que l’on possède est une
clé importante du choix, nous en reparlerons.
• Des décodeurs numériques pour signalisa-
tion française multiple. Sur ce point nous re-
viendrons également.
Avertissement
Certaines options choisies pour le projet
PK 149 sont propres à celui-ci et ne seront
peut-être pas à retenir dans le cadre d’un
projet présentant des caractéristiques dif-
férentes.
Notre réflexion
Notre projet prenant corps, nous devions
prendre position de façon définitive sur cer-
tains aspects… Compte tenu de notre cahier
des charges, les solutions proposées sur le
marché permettant de gérer PK 149 à 100 %
en numérique étaient très peu nombreuses,
pour ne pas dire inexistantes de la façon dont
nous l’entendions !
Pour nous, le système Roco qui offre une so-
lution assez complète avec cantonnement,
générateur de freinage et signalisation, était
malgré tout loin d’être satisfaisant : pas de
possibilité de gestion en BAL 3 feux (Vert,
Rouge, Jaune), encore moins de signaux mul-
tiples. En outre le logiciel “Rocomotion”, in-
clus dans la solution Roco et clone de RRTC,
n’est pas commercialisé en français. Enfin la
rétrosignalisation Roco présente un prix de
revient élevé et fonctionne avec un système
de détection d’occupation des zones par pé-
dales installées sur la voie, ce que nous avons
exclu, celles-ci nécessitant des aimants sur
les wagons. Il était possible d’adjoindre der-
rière les modules Roco des modules LDT,
pour passer d’une détection par pédales à
une détection par consommation de courant,
mais alors on augmentait encore le coût ! En
clair, la fiabilité de ces pédales ne nous a pas
convaincus !
Nous avons bien entendu étudié le système
Zimo, la “Rolls”, le mieux étant d’utiliser la so-
lution complète Zimo avec le logiciel STP. Le
prix a très vite été un frein et notre parc ma-
chines n’était pas en totalité équipé de ré-
cepteur Zimo. Certaines CV de Zimo étant
réservées à la gestion du système en global,
il nous aurait alors fallu revoir notre position
sur ce point. Il aurait été possible d’utiliser une
partie de la solution Zimo et utiliser RRTC par
exemple, mais cette “Rolls” aurait perdu de
son intérêt.
Pourquoi alors ne pas mixer plusieurs sys-
tèmes, d’autant plus que la signalisation fran-
çaise multiple que nous souhaitions sur PK
149 n’était pas facilement possible avec la
solution tout Zimo ? Nous avons donc recher-
ché et choisi, dans chaque domaine évoqué,
les solutions qui nous paraissaient les mieux
adaptées à notre cahier des charges.
Nos choix
Commençons par la centrale. Pour celle-ci, il
n’y a pas vraiment eu de choix, puisque nous
possédions déjà une ECoS de ESU pour gérer
le grand réseau qui se situe à demeure dans
une pièce dédiée de notre maison. Il fallait
toutefois nous assurer de deux points fon-
damentaux pour le type de gestion que nous
souhaitions : que cette centrale dispose d’un
BUS de rétrosignalisation et qu’il soit pos-
sible de gérer des accessoires avec notre
“bébête”. La centrale ECoS étant une cen-
trale dite “cœur de gamme”, ces deux points
étaient acquis. Pour le bus, le très répandu
“s88” était bien présent.
Le choix du logiciel de gestion du réseau a
également fait l’objet d’une étude poussée.
Nous souhaitions un logiciel complet dans ses
possibilités, en version française et compa-
tible avec la centrale (ECoS) qui était dans la
corbeille de naissance du réseau.
Deux logiciels, Windigipet et RRTC sont sor-
tis du lot et étaient compatibles EcOS. Après
étude, nous avons trouvé Windigipet trop
“Märklisniste”. Avec RRTC par contre, la pos-
sibilité de réaliser des zones (contacts) vir-
tuelles à l’intérieur d’un canton (dont nous
vous reparlerons) nous a bien plu. Enfin, la
gestion des trains en voie unique (même si
pour notre projet nous n’en avions pas be-
soin) nous est apparue meilleure que chez son
concurrent.
Un point, d’un premier abord bloquant, a été
malgré tout constaté chez tous les concep-
teurs de logiciels : chacun sait que le marché
français du modélisme n’est pas énorme. Les
éditeurs de logiciel de gestion de trains mi-
niatures se situent en majeure partie outre-
Rhin et proposent, en gros, des produits pour
le marché “nordique”. Mais alors qu’en est-il
de notre signalisation française ? Et bien rien !
Sans recourir à une petite astuce qui fonc-
tionne correctement et que nous avons réa-
lisée, il n’y a pas, par exemple, la possibi-
lité de gérer un signal avec plus de 4 états
7
30/03/09 14:19
 différents. Pour simplifier, nous dirons que
la signalisation européenne (hormis la fran-
çaise) est constituée des signaux vert, rouge
et jaune, un point c’est tout ! Restera alors,
pour le projet de PK 149 à adjoindre des déco-
deurs pour signaux multiples SNCF, ce dont
nous vous reparlerons également. Au final, et
vous l’avez compris, notre choix s’est donc
porté sur RRTC version 5.8, puis, par la suite,
version 7.0 Silver.
Il est à noter, au passage, que la version 7.0
(Gold) de RRTC nouvellement sortie per-
met, grâce à un internaute beta-testeur de
RRTC, d’afficher sur le TCO de RRTC une si-
gnalisation française avec ses 4 états, et non
pas seulement les sempiternels “vert-rouge-
jaune”.
En ce qui concerne les décodeurs d’ac-
cessoires, le choix était vaste et plusieurs
marques pouvaient faire partie de la fête (Lenz
Viessmann LDT, ESU…). Au final, c’est le dé-
codeur d’accessoires “Switchpilot” d’EsU qui
a été retenu, car il présente à notre sens de
nombreux avantages, dont le prix. De plus, il
se trouve être de la même marque que notre
centrale EcoS.
Les avantages du Switchpilot sont à notre
sens les suivants :
• Une gestion indépendante des quatre sor-
ties permet de gérer sur le même SwitchPi-
lot trois aiguillages et un signal vert rouge par
exemple.
• Une possibilité de gestion en mode monos-
table, bistable, et en mode clignotant.
• Un effet “dimming”, c’est-à-dire que le pas-
sage du vert au rouge se fait en douceur, sans
allumage ni extinction rapide.
• Vous avez un PN avec des Leds que vous
souhaitez faire clignoter : pas de problème
avec le SwitchPilot, vous pourrez en outre
régler la durée du clignotement !
• 2 sorties complémentaires sont à disposi-
tion sur le SwitchPilot. Elles permettent de gé-
rer un servo-moteur permettant d’ouvrir une
porte de bâtiment ou de lever une barrière de
PN… Des automatismes sont donc possibles
(avec l’ajout d’un servo-moteur bien sûr).
• Si vous souhaitez installer des rails-déte-
leurs, ce ne sont pas 4 mais 8 appareils que
vous pourrez faire fonctionner.
On fera toutefois plus qu’attention avec ce
type de décodeur aux moteurs gourmands
en consommation. Un LS 150 Lenz ayant
été acheté précédemment pour réaliser des
ECoSlink X Press Net
Utilisation Oui
pour la commande
Utilisation
Oui
pour la rétrosignalisation
8 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
6-20_HSLR13.indd 8
tests sur notre réseau, nous l’avons inclus
dans le dispositif. C’est l’avantage des pro-
duits conformes à une norme existante ou-
verte telle que le DCC.
Le choix de la rétrosignalisation à intégrer
au réseau a été plus simple en ce qui nous
concerne. N’oublions pas qu’il faut associer
rétrosignalisation et bus permettant le retour
des informations à la centrale.
Le tableau du bas vous présente un éventail
de quelques bus fréquemment rencontrés.
Bien que possédant la centrale ECoS, le choix
de l’ECoSlink (pas encore assez développé et
donc pas assez reconnu par les fabricants) a
été abandonné.
PK 149 étant un réseau d’une relative faible
importance et disposant, grâce à l’ECoS, du
très courant et très éprouvé s88 de Märklin,
celui-ci a été retenu comme bus de rétrosi-
gnalisation.
Quelques retours d’expérience nous ont
été communiqués via notre site web par les
membres de notre forum, selon lesquels
l’ECoS éprouverait des difficultés pour trans-
crire les données passant par le s88, lorsque
les modules de rétrosignalisation sont nom-
breux ou lorsque de nombreux trains circulent
sur le réseau (plus de 5). Certains internautes
ont contourné la difficulté en gérant leur ré-
seau avec le HSI 88 de LDT (interface permet-
tant de gérer 3 bus s88 en parallèle directe-
ment avec RRTC), voila qui est dit !
En ce qui nous concerne, nous n’avons pas
rencontré ce type de problème avec 16 zones
reliées à la centrale ECoS par le s88, mais il
est vrai que le nombre de locomotives gé-
rées simultanément sur PK 149 ne dépasse
pas quatre.
Bien sûr, avec d’autres marques de centrales
(de qualité comparable), d’autres bus peu-
vent être utilisés pour “rétrosignaliser”. Nous
pensons ici à Lenz avec son très performant
“RS Bus” auquel on adjoindra les modules
de rétrosignalisation de la marque ou de chez
LDT, pour les références reconnaissant ce “RS
Bus”.
Concernant la rétrosignalisation plusieurs
marques se présentaient à nous. Nous avons
choisi d’installer la marque LDT, très éprou-
vée. Restait encore un choix important à réa-
liser puisque deux principes de rétrosignali-
sation existent. L’un matérialise la présence
d’un convoi par des contacts sur la voie, ces
derniers étant réalisés par l’installation de
RS Bus Bus s88 Bus IIC
Oui Non Non Oui
Non Oui Oui Oui
dispositifs à pédales déjà évoqués plus haut
(type ILS ou autres). Le deuxième système
fonctionne par consommation de courant
sur le canton concerné. Considéré comme
le plus fiable, c’est ce dernier système que
nous avons retenu pour PK 149. Nous avons
donc choisi deux modules “RM-GB8” de chez
LDT, chacun d’eux pouvant gérer 8 points de
contacts. Au final, 16 zones ont ainsi pu être
raccordées. Grâce au système de rétrosigna-
lisation, toute consommation de courant sur
la zone concernée sera signalée à la centrale,
qui enverra à son tour cette information au lo-
giciel RRTC, qui traduira visuellement sur le
TCO la zone occupée par une couleur.
Pour les décodeurs de signaux, nous savions
que la barre allait être très très haute. En ef-
fet, rien sur le marché, vraiment rien, pas un
décodeur numérique “à la française” n’était
disponible. Pourquoi cela ? Tout simplement
parce qu’il existe une trentaine d’états diffé-
rents possibles dans la signalisation française.
LDT propose dans sa gamme des décodeurs
d’accessoires pour signaux, mais pour une si-
gnalisation allemande (DB) ou suisse (SBB).
Rien pour la SNCF.
Certes, nous pouvions facilement gérer le seul
“vert-rouge-jaune” avec un décodeur d’ac-
cessoires “Switchpilot” et des combinai-
sons logicielles, mais gérer un signal multiple
“Vert+Rouge+Jaune+Ralentissement+Rappel
de ralentissement+Carré”, devenait une ga-
geure nécessitant une multitude de “Switchpi-
lot” et une véritable “usine à gaz” en terme de
paramétrage. On ne parle même pas encore
de signalisation française clignotante (un régal
pour les yeux), que nous gérons pourtant sans
aucun souci sur notre réseau ! C’est donc sur
ce point que sont entrés en lice nos virtuoses
du numérique, les deux concepteurs qui ont
produit un décodeur digital sous forme d’une
platine venant s’enficher dans les sublimes si-
gnaux LEB grâce à un support adapté. Deux
fils seulement sont à raccorder à partir du dé-
codeur sur le bus de la voie grâce à un bor-
nier… Le rêve !
Mise en œuvre du projet
La première étape a consisté à saucisson-
ner le réseau en zones et il a fallu étudier de
près les coupures à réaliser. Cette étape est
primordiale. Elle a été réalisée lors de la pose
des voies et, en tout état de cause, avant
LocoNet Roco Net CAN Bus Railcom
Oui Oui Oui Oui
Oui Oui Oui Oui
30/03/09 14:19
 Décodeur de signal - ré alis at ion (Cédric Charle s et Jean-F r ançois Plisson)

Les décodeurs de signaux fonctionnent de la ma-

nière suivante :
Comme nous vous l’avons expliqué plus haut, nous
ne souhaitions pas nous contenter d’un simple fonc-
tionnement “Rouge, Vert”. Nous voulions reproduire
la signalisation multiple SNCF qui comprend une
trentaine de combinaisons ! Cependant, il n’existe
aujourd’hui aucun décodeur d’accessoire sur le mar-
ché permettant de reproduire ce système. Pourtant
dans la norme NMRA il est prévu l’intégration d’un
protocole “accessoire étendu” utilisable pour les si-
gnaux. Mais aujourd’hui, aucune de nos centrales
Ex : Le décodeur a l’adresse 1. Pour afficher un carré on envoie sur le bus DCC :
ne gère ce protocole.
Pour pallier ce problème, les concepteurs de ce dé- Voici un exemple de com-
codeur (Cédric Charles et Jean-François Plisson à Addr 8 Addr 7 Addr 6 Addr 5 Addr 4 Addr 3 Addr 2 Addr 1 binaisons qui peuvent être
qui nous rendons hommage) ont utilisé le protocole 0 0 0 0 0 0 0 0 affiché sur un signal LEB.
accessoire et ont affecté à chaque décodeur huit Le décodeur gère le cli-
Pour afficher un “Rappel de Ralentissement avec Avertissement + indicateur de direction gnotement de chaque
adresses (soit deux modules accessoires paramé- 1” on envoie sur le bus DCC : lampe si on souhaite par
trable par CV standard).
exemple faire un “Rap-
Chaque adresse (sortie) est schématisée par un bit Addr 8 Addr 7 Addr 6 Addr 5 Addr 4 Addr 3 Addr 2 Addr 1
pel de Ralentissement
(1 ou 0). Ainsi, lorsqu’on positionne chaque adresse 0 0 1 0 1 1 1 0 60” avec “Avertissement
(sortie) à la bonne valeur on se retrouve avec l’affi- Fixe”. Cerise sur le gâ-
chage choisi dans la table des allumages (voir cette Pour afficher un “Voie Libre + indicateur de direction 2” on envoie sur le bus DCC :
teau : le décodeur gère
table en annexe). bien entendu le “dim-
Les fonctions sont groupées en 2 blocs : les bits 1, Addr 8 Addr 7 Addr 6 Addr 5 Addr 4 Addr 3 Addr 2 Addr 1 ming” entre chaque cli-
2, 3, 4 et 5 sont pour les infos de signalisation clas- 0 1 0 0 1 1 0 1 gnotement, un régal pour
les yeux !
sique, et 6, 7, 8 pour les indications supplémentaires
(indicateurs de directions, plaques, etc…)
N’oublions pas que si vous souhaitez aller encore
plus loin, le décodeur pour signaux gère aussi “les
défauts de carré”. On peut alors simuler une panne
sur une lampe, et dans la mesure ou l’œilleton est
éteint, le mécano sait qu’il soit s’arrêter devant le
carré. Sympa, non ? Ces décodeurs fonctionnent,
comme nous vous l’avons précisé, avec les magni-
fiques signaux LEB à œilleton fonctionnel.
Actuellement ces décodeurs numériques pour si-
gnaux ne sont pas commercialisés. Leurs concep-
teurs nous ont promis une étude pour une com-
mercialisation grand public. Cette dernière est
actuellement en cours, gageons qu’elle verra le
jour rapidement… Quelques photos d’un signal, prises en changeant simplement les valeurs des adresses du décodeur

tout ballastage. Pour PK 149, les coupures
ont été faites sur les deux rails à chaque fois.
Bien qu’un seul coté de voie aurait suffi, nous
avons pensé à une technologie future qui im-
poserait deux coupures. Dans ce cas, il aurait
été trop tard pour réaliser une coupure sur un
réseau ballasté et entièrement décoré. Nous
avons donc anticipé !
Du point de vue de la géométrie d’ensemble,
il faut noter que les zones ainsi créées doi-
vent se suivre sans rupture, à l’exception
des aiguilles et à fortiori des TJD, qui ne doi-
vent en aucun cas se situer dans un canton.
Remarque : Les aiguilles se trouvant “hors
canton”, le logiciel ne détecte aucune pré-
sence lorsqu’elles sont franchies et change
l’état des signaux précédant la zone. Pour
contourner cet obstacle, il suffira de donner
une instruction au logiciel (temporisation) lui
interdisant de changer d’état pendant le laps
de temps ou la locomotive du convoi passe
sur l’aiguille non raccordée à une zone de ré-
trosignalisation (en quelque sorte on figera
l’état affiché pendant le passage de l’ai-
guille). À l’échelle 1 par contre, notre véné-
rable SNCF considère pour sa part, et c’est
logique, une aiguille ou une TJD comme un
canton pur et dur !
Autre remarque, un train long pourra très bien
dépasser la taille d’un canton et déborder sur
le suivant. Pour cela, il faudra positionner un
wagon de fin de convoi éclairé et, pourquoi
pas, appliquer de la peinture graphitée sur
les essieux d’un wagon ou d’une voiture en
milieu du convoi. Ainsi le système de rétrosi-
gnalisation indiquera la présence d’un convoi
sur deux cantons en même temps, et hop le
tour est joué.
Une fois le réseau saucissonné, on branche le
bus DCC et les modules de rétrosignalisation.
Il faut également raccorder les “Switchpilot”
pour les accessoires (aiguillages, passages

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 9

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 Schéma de prin cipe d’un canton
Voici un point primordial à bien assimiler avant de se lan-
cer dans la construction d’un réseau avec rétrosignalisa-
tion. Il ne faut pas confondre zone et canton :
• Une zone est une section de rail électriquement isolée.
On isole dans la grande majorité des cas une seule file de
rail, mais nous vous recommandons de couper les deux
comme nous l’avons fait nous-même.
• Un Canton est un regroupement de zones (au minimum
deux, bien que cela dépende toutefois de la typologie du
bloc). Les zones peuvent être physiques (recommandé pour
être compatible avec n’importe quel logiciel) ou virtuelles
(principe pratique notamment utilisé par RRTC).
Pour une voie à sens unique vous devrez utiliser au mini-
mum deux zones :
• Une zone de ralentissement d’une longueur importante,
afin que votre train prenne le temps de décélérer au lieu
de s’arrêter brusquement (plus de réalisme).
• Une zone d’arrêt de 5 à 10 cm au plus, car, au moment
où vous rentrerez dans cette zone, votre train sera déjà à
sa vitesse de ralentissement la plus faible. Dès qu’il entrera (les traits rouges indiquent les coupures à faire)
dans cette zone, le logiciel enverra un signal d’arrêt. Il n’est • Inconvénient : Les courbes de vitesse des machines doi-
donc pas nécessaire que cette zone soit grande. vent être paramétrées dans le logiciel, car le logiciel cal-
Pour une voie à double sens vous devrez utiliser au mini- ment, et placer au bout de cette zone un contact virtuel cule l’emplacement du contact en fonction de la vitesse du
mum trois zones : qui servira pour la zone d’arrêt. Un contact virtuel rem- train. C’est donc moins précis qu’un contact physique qui
• Une zone de ralentissement qui servira dans les deux place un contact physique. Il est positionné virtuellement lui est toujours placé au même endroit.
sens ; sur votre logiciel et vous permet, si vous ne disposez pas Dans notre projet “PK 149”, cette solution de zone virtuelle
• Une zone d’arrêt de chaque coté, chaque zone étant ac- de contacts physiques en nombre suffisant, d’y pallier, car est fournie par le logiciel RRTC et nous a beaucoup aidé,
tive en fonction du sens de marche du train. Si le train cir- il faut toujours deux ou trois zones au minimum en fonc- car nous n’avons qu’un seul contact physique par canton.
cule vers la gauche, c’est la zone de gauche qui sera ac- tion du type de voie (Simple ou Double Sens) pour faire un Malgré tout, nous ne vous recommandons pas cette solu-
tive et inversement… ralentissement avec un arrêt. tion, dans la mesure où les arrêts sont moins précis. Au-
Si vous ne disposez pas de suffisamment de contacts de Cette solution présente un avantage et un inconvénient : tant travailler avec les contacts physiques, même si cela
rétrosignalisation, vous pouvez affecter à chaque zone un • Avantage : Vous avez besoin de deux fois moins de mo- ne nous empêche pas de faire fonctionner correctement
contact physique qui servira pour la zone de ralentisse- dule rétrosignalisation. notre réseau !

Les dessous d’un module de PK 149.

On remarquera la séparation du
courant permettant l’éclairage du ré-
seau (en bas) des autres courants en
l’occurrence des bus DCC et S88 (en
haut dans la réglette blanche). Pêle-
mêle on reconnaît sinon les moteurs
d’aiguillage Roco installés sous la
table grâce aux regrettés dispositifs
10014 et 10016 Roco, Ces moteurs
sont raccordés au Switchpilot, tout
comme les dételeurs Roco ainsi que le
chenillard du chantier. Au dessus du
Switchpilot, un décodeur pour signal,
qui est raccordé au bus DCC par deux
fils seulement. Sur ce module ne
figure pas de module de rétrosigna-
lisation RM de LDT, La prise infor-
matique noire mâle, à droite, permet
le raccordement au module suivant.
Celle de gauche (prise femelle) reçoit
la fiche mâle du module précédent.

10 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

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à niveau, lampes…) et, enfin, les décodeurs
pour les signaux. On n’oubliera pas non plus
le raccordement du bus s88 à la centrale, elle-
même reliée à l’ordinateur via un câble RJ 45.
Une chose encore sur la conception du “des-
sous des modules”. Il nous est apparu im-
pératif de ne pas mélanger les sources de
courant. Le courant servant à l’éclairage du
réseau à été positionné sur un coté du mo-
dule, les autres bus quant à eux ont été po-
sitionnés dans une goulotte plastique, elle-
même compartimentée, nous permettant de
séparer le bus DCC et le s88.
À ce stade du projet, la mise en œuvre du ré-
seau pour la partie numérique était pour nous
terminée.
La Phase de paramétrage
La toute première étape a consisté à adresser
les aiguilles et autres TJD dans l’ECoS. Cette
étape était essentielle au bon déroulement du
●
A ●
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Schéma de principe de fonctionnement du réseau 100 % digital - PK 149 :
projet, le logiciel à lui seul ne permettant pas
de paramétrer les adresses digitales. Deux
actions étaient à réaliser :
• Tout d’abord, créer un accessoire dans
l’Ecos et lui donner une adresse ;
• Ensuite, paramétrer dans l’Ecos l’adresse
attribuée au décodeur d’accessoires fixés
sous le réseau, lui-même raccordé aux bo-
bines des moteurs des aiguillages et autres
dételeurs.
Cette étape absolument nécessaire d’attri-
bution des adresses permettait également
de réaliser un deuxième poste de pilotage,
puisque l’ECoS pouvait alors gérer l’em-
branchement du silo et donc les aiguilles qui
le compose. L’opérateur peut ainsi gérer la
manœuvre et commander tous les aiguillages
du réseau et plus particulièrement ceux de
l’EP. Le clignotement du PN, l’allumage du
chantier, ou encore l’éclairage du quai de la
gare, ont eux aussi été paramétrés sur les
Switchpilot.
B ●
Comment adresser
un accessoire dans l EcOS ?
La manipulation s’effectue à partir de la 3e
icône de l’ECoS en partant de la gauche.
Nous prenons un nouvel accessoire (A).
Nos accessoires, ici un aiguillage (B), puis,
en dessous, un dételeur, sont nommés.
On choisit une icône pour les représenter,
puis on leur donne leur adresse et on leur
indique leur mode de fonctionnement, à
impulsion (dételeur) ou à commutation (ai-
guillage).
On viendra par la suite affecter les accessoires
(C) crées dans une liste (ici dans l’onglet 5)
Voici le résultat obtenu (D & E). Nous retrou-
vons bien nos deux accessoires ici, un ai-
guillage et un dételeur.
À ce stade, il reste maintenant à affecter une
adresse sur le décodeur d’accessoire en tant
que tel ; dans le cas de PK 149, nos Switch-
pilot et notre LS 150 (F).
C
11
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 ●
D ●
●
G ●
G : Paramétrer un s88 dans l’ECoS
Pour cela, autrement dit pour que le déco-
deur d’accessoires raccordé électriquement
au moteur de l’aiguillage puisse fonctionner
avec l’adresse renseignée ici dans l’ECoS,
nous vous conseillons de vous reporter à la
notice fournie par chaque fabricant de dé-
codeur d’accessoires. Celle-ci vous donnera
précisément la marche à suivre, qui n’est pas
compliquée.
Une fois raccordés électriquement et adres-
sés au décodeur lui-même (pour nous, les
Switchpilot et le LS 150 de Lenz), il suffira sur
l’Ecos de cliquer sur l’objet figurant ici dans
l’onglet 5 pour le faire fonctionner. Nous ver-
rons plus tard comment basculer un aiguillage
également à partir du logiciel RRTC.
Notez pour finir sur ce point de l’adres-
sage des décodeurs d’accessoires, que les
adresses numériques que vous utiliserez ne
risquent pas de se télescoper avec les numé-
ros de vos récepteurs de locomotives.
Vous pouvez donc utiliser sans risque des nu-
méros dont certains peuvent se confondre
avec le numéro introduit dans le CV 1 de vos
machines, c’est important de le savoir !
La suite a consisté à paramétrer le s88 et les
modules de rétrosignalisation RM avec la
centrale ECoS. Pour cela, nous avons indi-
qué simplement dans l’ECoS le premier mo-
dule de rétrosignalisation et le nombre de sor-
ties (ici 8), puis le deuxième module et son
nombre de sorties.
12
6-20_HSLR13.indd 12
E ●
F
H ●
I
Paramétrer un s88 dans l’ECoS Pour information c’est l’adresse IP du rou-
teur Internet.
À ce stade de notre propre projet il restait
donc à réaliser la liaison PC/ECoS, Le logi- Sur le PC
ciel  RRTC demandant alors quel type de cen-
trale était utilisé, pour nous : Une Ecos ! Il faut que vous vous rendiez dans les “pro-
priétés réseaux” de votre carte réseau. Vous
Relier l’ECoS au PC devez ensuite renseigner l’adresse IP de votre
ordinateur cette fois-ci. Pour faire simple vous
Pour relier l’ECoS directement à votre PC, pouvez reprendre l’exemple ci-dessous :
vous devrez employer un cordon RJ 45 croisé Adresse IP : 192.168.200.1
afin d’assurer la liaison entre le PC et l’ECoS. Masque de sous réseau : 255.255.255.0
Si vous reliez votre ECoS sur un Switch Ether- Les autres champs “Passerelle” et “DNS” ne
net vous pourrez alors utiliser un cordon RJ 45 servent que si vous souhaitez que votre PC
droit. se connecte à Internet. Dans une configura-
Dans notre exemple nous allons utiliser un tion PC - ECoS seul, il n’est pas nécessaire
cordon RJ 45 croisé, car notre ECoS est di- de renseigner ces champs.
rectement reliée au PC.
Sur l’ECoS
Dans le menu configuration, cliquez sur
l’icône “Réseau”. Il va falloir renseigner ici
l’adresse IP de votre ECoS. Pour faire simple
vous pouvez reprendre l’exemple ci-dessous :
Adresse IP : 192.168.200.2
Masque de sous Réseau (Netmask) :
255.255.255.0
Le champ Passerelle (Gateway) n’est pas né-
cessaire dans notre cas. Il ne servira que si
ESU développe une fonction permettant à
l’ECoS d’aller sur Internet (Pour mettre à jour
la centrale par exemple). Nous avons rensei-
gné ce champ mais il n’est pas nécessaire.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
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Dans le logiciel RRTC
Il ne vous reste plus qu’à sélectionner dans
RRTC votre système numérique (RRTC >
Configurer les systèmes numériques…). Dans
notre cas, on sélectionne “ESU ECoS”, puis
on renseigne l’adresse IP de l’ECoS (Adresse
saisie plus haut).
Le logiciel RRTC est maintenant relié à l’EcoS.
À ce stade de notre projet, le paramétrage
du logiciel de gestion des trains allait pouvoir
commencer.
Le logiciel RTTC
Le déploiement de RTTC sur PK 149 allait se
dérouler de la manière suivante :
1 - Le TCO du réseau avec les cantons
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
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2 - Le paramétrage
des aiguilles
3 - La combinaison
de signaux pour
pouvoir positionner
des signaux com-
plexes
4 - Les premières
opérations de lo-
gique liées à l’occupation des cantons
5 - La gestion des signaux en mode manuel
6 - La gestion en mode automatique : les iti-
néraires
7 - La gestion en mode “horaire”
Le paramétrage de ce type de logiciel, sans
être nécessairement complexe, demande
tout de même beaucoup d’investigations et
donc de temps. La phase d’appropriation du
logiciel est très longue, autant le dire tout net,
et de nombreux tâtonnements sont néces-
saires avant une utilisation correcte. Claire-
ment, ce type de produit s’adresse à un pu-
blic averti.
En ce qui concerne RRTC, précisons ici que
ce logiciel est très très puissant. Il n’est pas
rare de sécher devant un problème qu’il faut
décortiquer et reprendre à plusieurs reprises
pour trouver une solution. Par exemple, vous
demander pourquoi votre autorail s’arrête tout
seul au bout d’un certain temps, et découvrir
après une heure de recherche que le réser-
voir à fuel de celui-ci est tout simplement vide,
vous arrivera certainement une fois, mais rien
ne vous empêchera les fois suivantes de dé-
cocher cette fonction dans le logiciel. Vous
roulerez ainsi avec un réservoir plein en per-
manence ! Ou encore, lorsque vous gèrerez
votre train en automatique via un itinéraire,
vous devrez préciser sa longueur en nombre
de wagons, et son poids pour limiter sa vi-
tesse (il en est ainsi même à la SNCF n’est
ce pas ?) !
1 - Le TCO du réseau avec les
cantons :
La réalisation du TCO en tant que tel grâce
aux outils du logiciel (éditeur) ne pose pas
de problème.
Concevoir son TCO
Il s’agit ici de dessiner numériquement le
plan de votre réseau, c’est à dire positionner
tous les éléments constituant le réseau, cer-
13
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tains d’entre-eux présentant un caractère in-
teractif. Chaque élément aura une fonction
bien précise en termes d’action sur le réseau.
Mais commençons donc par dessiner notre
réseau. Pour cela nous utiliserons le mode
“Edition” (on clique sur la clef et le marteau
dans la barre d’outils). Le volet TCO propose
une barre d’outils avec différents éléments (ai-
guillages, signaux, cantons, boutons…) per-
mettant de dessiner le réseau.
Il suffit alors de sélectionner un élément et de
le placer sur la grille du TCO. Dans l’exemple
ci-dessous nous avons dessiné un aiguillage
avec deux signaux plus un canton sur la voie
principale.
Cette étape est primordiale et assez longue
suivant la taille de votre réseau. Nos zones
dessinées dans le TCO ont très vite pris corps.
L’ECoS mise en marche et RTTC ouvert, nous
avons pu rapidement vérifier le fonctionne-
ment de la rétrosignalisation.
Après la déclaration des zones de rétrosignali-
sation dans RRTC, les choses ont commencé
à s’animer sur le TCO. Une machine posée sur
un des cantons nous a permis de constater
que celui-ci passait à la couleur rose, signe
d’une occupation du canton. Précisons que la
totalité de PK 149 est divisée en zones, à l’ex-
ception des deux embranchements, ceux-ci
étant destinés à réaliser des manœuvres. Il est
14
6-20_HSLR13.indd 14
ainsi possible de manœuvrer pour former des
convois, puis de les positionner en mode ma-
nuel sur la zone “GARE V3”. Ensuite, un itiné-
raire déclenché dans RRTC permet d’envoyer
automatiquement ce convoi dans la boucle
du réseau, sans risque d’accident avec les
trains qui circulent.
Paramétrer un Canton dans RRTC
Version 7.0 Silver (déclaration des
zones) :
Dans l’exemple ci-dessous, nous retrou-
vons dans le Canton “Z.Avertissement” deux
zones : une zone avec un contact physique
(zone de ralentissement), et une zone avec un
contact virtuel (zone d’arrêt).
Pour la zone de ralentissement, nous avons
précisé au logiciel qu’il s’agissait d’une zone
de ralentissement parcourue de la droite vers
la gauche, et que celle-ci mesurait 290 cm.
Ensuite, pour terminer la configuration de
cette zone, il suffit d’entrer dans les pro-
priétés de celle-ci et d’indiquer au logiciel à
qu’elle sortie du module de rétrosignalisa-
tion est reliée électriquement la zone concer-
née. Dans notre cas ce sera le module 1,
sortie N°6.
Avec ces informations le logiciel associe une
consommation de courant sur la sortie N°6
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
Le TCO (complet)
de PK 149. Un
convoi est pré-
sent en Gare V1
du module 1 à la zone de ralentissement du
canton “Z.Avertissement”.
Comme nous vous l’avons précisé plus haut,
nous recommandons malgré tout l’utilisation
de cantons avec plusieurs contacts physiques
(une zone physique de ralentissement puis
une autre zone physique d’arrêt pour, par
exemple, la gestion d’une voie à sens unique).
Pour le paramétrage de la zone d’arrêt avec
un contact physique, le paramétrage de cette
zone d’arrêt est identique au paramétrage de
la zone de ralentissement, sauf qu’il faut in-
diquer au logiciel que c’est une zone d’arrêt
parcourue de la droite vers la gauche.
Malgré tout, en ce qui nous concerne, nous
avons choisi d’utiliser un contact virtuel pour
la zone d’arrêt. Une fois notre zone virtuelle
définie dans notre canton, il suffit d’indiquer
au logiciel à quel contact physique cette zone
est associée et à quelle distance elle se situe.
Pour cela, il est nécessaire d’entrer dans les
propriétés de la zone concernée, puis d’al-
ler dans l’onglet référence, afin de préciser
que la zone d’arrêt sera déclenchée lorsque
le contact physique d’entrée (ici le début de
notre zone de ralentissement) sera parcouru
par un train se dirigeant vers la gauche à une
distance de 290 cm.
Petit avantage d’un contact virtuel, Il est pos-
sible de dire au logiciel de centrer le contact
30/03/09 14:19
 sur le train. Si vous avez un autorail et un train
de quatre voitures et que vous souhaitez que
les deux trains soient centrés sur votre quai
lorsqu’ils se trouvent en gare, alors le contact
virtuel est meilleure solution. Rappelez-vous,
quand vous créez un autorail ou un train dans
le logiciel, celui-ci vous demande sa longueur.
Inconvénient quand même, il faudra procé-
der à une mesure du convoi pour un arrêt au
bon endroit. Vous devrez aussi supprimer les
courbes de décélération de vos machines
avec le CV 4 de votre décodeur. C’est en ef-
fet RRTC qui dans ce cas précis comman-
dera le ralentissement puis l’arrêt de votre
machine, notez bien ce point fondamental !
Une dernière info : dans la solution assistée
par un logiciel, il n’est pas utile d’employer un
générateur de freinage, vous venez de com-
prendre pourquoi !
2 - Le paramétrage des aiguilles
Sur ce point les choses sont assez simples. Il
nous a fallu affecter, donc donner une adresse,
chaque aiguillage et TJD dessinés sur le TCO.
Ce sont logiquement les mêmes que celles
que nous avons entrées sur l’ ECoS.
Paramétrer un Aiguillage dans
RRTC
Pour réaliser cette opération, nous position-
nons notre aiguillage sur le TCO. Ensuite,
dans les propriétés de celui-ci, nous lui af-
fectons une adresse (ici 109). On peut éga-
lement préciser au logiciel, par exemple, de
n’activer la position déviée de l’aiguillage que
lorsque la TJD qui le suit est “ouverte” dans
sa direction (question de sécurité).
À retenir : la position des aiguilles est en per-
manence connue du logiciel, en fonction des
actions qu’il va initier dans les scénarios qu’on
lui demandera de réaliser. Il ne faut donc ja-
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mais bouger ma-
nuellement un mo-
teur d’aiguillage,
au risque de faire
“perdre les pédales”
au système et de se
trouver ainsi face à
des carambolages
de machines.
Pour cette rai-
son il est plus que
conseillé de para-
métrer un bouton de
ré-initialisation du ré-
seau, qui position-
nera les aiguillages
dans la bonne po-
sition et les signaux
dans la bonne couleur de départ. Cette fonc- TCO ci-dessus la représentation qui en est
tion est à activer à chaque court-circuit ou à sortie en regardant la simulation du signal se
chaque remise en route du réseau, c’est en situant à droite de la zone Z. Avertissement,
tout cas notre préconisation ! ou le signal qui est à droite de la zone Z RR).
3 - La combinaison de signaux Paramétrer un Signal Multiple dans
RRTC
pour pouvoir positionner des si-
gnaux multiples Ah, les signaux… Nous dirons ici que cela a
été le point le plus difficile à mettre en œuvre.
Rappelons ici que RRTC ne peut pas gérer Si vous souhaitez mettre en place une si-
plus de quatre états de signaux. De notre coté gnalisation “Rouge/Vert”, le fonctionnement
plus de 30 états étaient possibles comme
nous vous l’avons dit grâce aux platines de
nos virtuoses. Il fallait donc trouver un subter-
fuge. Antoine a eu l’idée de gérer ce codage
par une succession de 5 boutons qui sont af-
fichés au bas du TCO. Chaque bouton, activé
ou pas, correspond à la valeur d’une adresse,
1 ou 0 (voyez plus bas sur ce point). Par contre
il ne nous a pas été possible de représenter
(sous la forme d’un signal sur le TCO) un rap-
pel de ralentissement, celui-ci n’existant pas.
C’est donc une succession de deux signaux La représentation des objets
simples qui ont été juxtaposés. (Voyez sur le simulant les signaux
15
30/03/09 14:19

Addr 8 Addr 7 Addr 6 Addr 5 Addr 4 Addr 3
0 0 0 0 0 0
sera beaucoup plus simple, mais nous vous
l’avons déjà dit. Il nous a fallu faire figurer sur
le logiciel des objets qui correspondent cha-
cun à une adresse du décodeur. Étant donné
que nous n’avions pas de signal d’indicateur
de direction sur PK 149, nous avons pu ra-
mener le nombre de bits nécessaires à cinq,
au lieu des huit créés par nos virtuoses des
signaux, soient les cinq premières adresses
du codage.
Nous avons donc par exemple pour le Signal
Gare V1 Gauche, déclaré cinq objets avec
pour chacun une adresse (ici : 25,26,27,28,29).
Pour chaque objet, il nous a fallu utiliser la
fonction “déclencheur”, qui permet de faire
changer l’état de l’objet en fonction d’un autre
objet. Car vous comprenez bien que gérer
cinq adresses pour commander un signal
c’est un peu compliqué. Nous avons donc
créé (comme nous l’avons vu) sur notre TCO
un signal fictif (4 états) qui agira sur le com-
portement de nos objets portant les adresses
du décodeur (Signal Gare V1 Gauche).
Revenons donc sur l’onglet “déclencheur” de
chaque objet (Signal Gare V1 Gauche) et di-
sons que lorsque le signal fictif est au carré
nous mettons l’objet 1, l’objet 2, l’objet 3, l’ob-
jet 4 et l’objet 5 à la valeur 0. Rappelez-vous
pour ce faire notre tableau dans le fonction-
nement des décodeurs. Pour afficher un carré
on enverra donc sur le bus DCC : … (voir ci-
dessus).
Pour afficher un avertissement, nous irons sur
l’onglet “déclencheur” de chaque objet (Si-
gnal Gare V1 Gauche) puis nous dirons que
lorsque le signal fictif est au “orange”, nous
positionnons l’objet 1, l’objet 2, l’objet 3, l’ob-
jet 4 et l’objet 5 aux bonnes valeurs (1 ou 0)
pour afficher le code couleur voulu.
16
6-20_HSLR13.indd 16
“…Pour afficher un dologie, on se reportera aux ouvrages ou ar-
Addr 2 Addr 1
carré on enverra donc ticles traitant de la gestion des blocks auto-
0 0 sur le bus DCC…” matiques lumineux qui présentent très bien la
méthodologie visuelle à adopter. Autrement
Petite astuce : comme nous vous l’avons pré- dit, il y a lieu de se documenter sur la circula-
cisé, nous utilisons 8 états visuels pour cer- tion des trains en mode BAL 3 Feux : un can-
tains signaux. RRTC ne gérant pas plus de 4 ton est occupé, alors le canton précédent est
états par signal, nous avons dû créer deux au rouge (sémaphore), le précédent est au
signaux fictifs l’un à coté de l’autre et activer jaune…
l’un ou l’autre en fonction de ce que nous sou-
haitons faire du signal. Pour cela, il nous a fallu Liaison des Cantons
utiliser l’onglet “condition” et dire “je n’utilise et des Signaux RRTC
ce signal que si l’autre signal n’est pas actif”.
Vous comprendrez à ce stade que nous attei- Une fois que nos signaux programmés pour
gnons là les limites du logiciel, et qu’un déve- afficher les bons codes couleurs, nous allons
loppement du logiciel permettant de gérer 12 devoir lier nos signaux (donc leurs couleurs)
états par signal serait souhaitable… avec l’état de nos cantons pour qu’ils agis-
sent seul et automatiquement en fonction de
4- Les premières opérations de la position des trains. Pour se faire, nous al-
lons cette fois-ci nous rendre dans l’onglet
logique liées à l’occupation des “Déclencheur” du signal fictif que nous avons
cantons créé plus haut. Nous abordons là l’épineuse
réflexion du paramétrage des scénarios pos-
Cette opération
est de très très Les conditions positionnées dans RRTC pour l’exemple donné
loin la plus lon-
gue de notre pro-
jet. N’ayons pas
peur des mots, il
nous a fallu plu-
sieurs mois de
paramétrage
en travaillant le
week-end. On
précisera ici et
c’est important,
que l’occupa-
tion d’une zone
entraîne le chan-
gement d’état
du signal, et non
pas l’inverse. En
terme de métho-
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
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 sibles, en d’autres termes toute la schéma-
tique des conditions d’exploitation. Pour cela
utiliserons la méthode des algorithmes avec
les opérateurs ET OU pour créer notre liste de
contrôle. Nous vous recommandons d’écrire
sur papier les scénarios envisagés, donc
toutes vos conditions de déclenchement, et
ensuite et seulement à ce moment là, com-
mencer le paramétrage, une fois la logique
parfaitement établie sur le papier.
Voici page précédente (en bas) un exemple
pour le Signal Gare V1 Gauche :
Je mets le signal au carré lorsque :
• (Le canton Z.Avertissement est occupé OU
le canton Z.Tunnel Extérieur est occupé) ET
L’aiguillage EP Sortie est droit ET Aiguillage
Gauche V1 est droit.
• Lorsque l’aiguillage gauche V1 est en po-
sition dévié.
• Lorsque l’aiguillage EP Sortie Extérieur est
en position dévié
On procédera de la même manière pour une
gestion en BAL 3 Feux par exemple :
SI mon canton est occupé, alors sur le canton
précédent doit être associé un signal présen-
tant le sémaphore (une lampe rouge), et sur le
canton qui lui-même le précède doit être as-
socié le signal présentant l’avertissement (une
lampe jaune). Comme vous le voyez, tous ces
scénarios sont longs à réaliser. En outre, une
condition que vous avez réalisée peut entra-
ver une autre condition sur un autre canton. Il
ne faut pas se le cacher, ce paramétrage né-
cessite de nombreuses recherches et taton-
nements pour qu’un train ne s’arrête pas là où
il aurait dû continuer, ou que les couleurs des
signaux soient bien les couleurs souhaitées !
Il faudra rechercher les scénarios contradic-
toires, ce qui demande beaucoup de temps.
Au final vous verrez que le logiciel, lui, ne fait
pas d’erreur d’analyse…
5 - La gestion des signaux, la
conduite du réseau en mode ma-
nuel
Cette phase ne présente pas, en tant que
telle, de difficultés. Il est tout à fait possible
de conduire son train et donc de respecter
la signalisation qui fonctionne toute seule,
puisque préalablement paramétrée via les
conditions d’exploitation que nous venons
d’évoquer au paragraphe précédent.
Alors, à vous le rappel de ralentissement qui
s’affiche et qu’il faut respecter pour entrer en
gare ; un régal, car vous devenez mécano. Il
ne vous reste plus qu’à ajouter une caméra
embarquée et vous conduisez alors votre train
(au travers d’un écran) comme un pro, mais
ceci est une autre histoire.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
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Avec un train en mode manuel que vous com-
mandez et un train en automatique qui est
donc programmé, il vous faudra impérative-
ment disposer d’un réseau assez grand avec
de grands cantons et en nombre suffisant, afin
qu’avec votre train en mode manuel vous ne
mordiez pas sur le canton géré par le train en
automatique, au risque de faire perdre les pé-
dales au logiciel qui ne saura plus où il en est.
6 - La gestion en mode
automatique : les itinéraires
Cette phase est celle que nous utilisons en
exposition, car elle présente l’avantage de
protéger les convois qui circulent en
écartant tout risque de collision. En
outre, cette solution nous permet de
répondre aisément à vos nombreuses
sollicitations. Le logiciel réalise alors
des réservations de cantons qui pré-
cèdent le convoi suivant un itinéraire.
Dans ce cas, toute tentative de mo-
dification d’une aiguille qui se trouve
dans l’itinéraire réservé est impossible,
le logiciel bloquant fort logiquement
cette action. On pourra par contre très
facilement manœuvrer dans les deux
embranchements de PK149 sans au-
cun souci, les aiguillages étant tout à
fait utilisables, sans aucune contrainte.
Dans ce schéma de jeu on combinera alors
un nombre de tours à accomplir avec un dé-
part sur une voie donnée et une arrivée par
exemple sur une autre. Chaque itinéraire por-
tera un nom précis, différent du trajet de son
voisin. Pour réaliser ce mode de conduite
nous allons avoir recours au “Dispatcher”.
Alors le Dispatcher,
qu’est ce donc au juste ?
Le Dispatcher est une partie très importante
dans RRTC. C’est lui qui est chargé à la fois de
“faire la police” sur le réseau et qui contrôle
tous les trajets en cours. Mais avant tout, il va
falloir définir tous les trajets que nous souhai-
terons voir effectuer par nos trains en mode
automatique.
Création d’un trajet :
Pour créer un trajet, il faut se rendre dans un
premier temps dans le Dispatcher (Cliquer sur
Fenêtre > Dispatcher). Ensuite il suffit de pas-
ser en mode édition puis de cliquer sur Trajet
> Créer un Trajet.
Nous arrivons alors dans une fenêtre qui de-
mande le nom de notre trajet. Ici nous avons
indiqué le trajet “LocoRevue”. Ensuite, quatre
types de trajets sont possibles :
• Normal : votre train se dirige du point A vers
le point B
• Boucle : votre train boucle le trajet jusqu’à se
que le nombre de répétitions voulu soit atteint.
• Navette : votre train va du point A vers le
point B puis du point B vers le point A.
• Manœuvre : votre train va du point A vers le
point B en mode manœuvre.
Ensuite vous trouverez en haut de la fenêtre
plusieurs onglets qui vont vous servir à per-
sonnaliser votre trajet. L’onglet “Successeurs”
sert à réaliser des enchaînements de trajet. Si
vous souhaitez que votre train réalise le tra-
jet A vers B, puis B vers C, alors c’est ici que
vous allez le renseigner. L’onglet “Trains” va
permettre d’auto-
riser uniquement
certains trains à
fonctionner sur
ce trajet. Dans
notre exemple,
nous n’avons au-
torisé que trois
trains sur “Trajet
Loco Revue”. Les
autres ne pour-
ront pas emprun-
ter cet itinéraire
(question de sé-
curité toujours).
17
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 on clique sur les dif-
férents cantons qui
vont faire partie de
notre trajet. Dernière
étape pour finir de
configurer notre tra-
jet, il va falloir pré-
ciser au logiciel le
point de départ et
le point d’arrivée du
convoi. Pour cela
toujours avec l’outil
“SPC”, nous allons
sélectionner notre
canton de départ,
puis cliquer le bou-
Ensuite nous allons devoir définir le dérou- ton droit de la souris du PC, puis choisir “Pa-
lement de notre trajet. Pour cela nous allons ramétrages du canton spécifique au trajet…”
nous servir de l’outil “SPC” qui se trouve dans Nous arrivons dans une nouvelle fenêtre où
“Outils > Prend sur le SPC”. Avec cet outil, nous allons cocher dans la section “Départ/
Dest” le canton choisi. En mode navette, notre
canton va être à la fois canton de départ dans
un sens et canton d’arrivée dans l’autre sens.
Nous cochons donc les cases nécessaires
comme dans l’exemple ci-dessous. Il suffira
alors de faire de même pour le canton opposé.
Voila ! Notre trajet est configuré. Dans la par-
tie à gauche de la fenêtre, vous retrouvez la
liste de tous les trajets qui sont déclarés dans
RRTC, entre autres “Trajet LocoRevue”.

Lancer un Trajet
Pour lancer le trajet, il suffit de sortir du mode
“Edition”, aller dans l’onglet “Dispatcher” (Cli-
quer sur Fenêtre > Dispatcher). Dans la liste
qui se trouve sur la gauche on sélectionne
trajet. Une fois sélectionné, il faut assigner un
train au canton de départ. Il faut bien sûr posi-
tionner une locomotive à la fois sur le réseau
et sur le logiciel. Autrement dit, il faut indiquer
au logiciel que nous mettons une locomotive
ou un train sur tel canton. Sans cette informa-
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 tion, RRTC ne pourra pas avoir connaissance
de votre locomotive ou votre train. Pour as-
signer un train, il suffit de cliquez à droite de
notre canton puis “Assigner un train”. Il ne
reste plus qu’à sélectionner notre train dans
la liste qui apparaît à l’écran.
Notre train est en place sur le réseau et sur
le logiciel, il ne reste plus qu’à lancer le trajet.
Pour cela, il suffit de cliquer à droite du trajet
en question puis sur “départ”.
Nous pouvons alors visualiser l’évolution du train
dans l’onglet “Trajet Actifs”… Le tour est joué !
7 - La gestion en mode horaire :
Cette possibilité est offerte bien sûr avec
RRTC comme avec d’autres logiciels. On
peut étalonner l’horloge comme on le sou-
haite. On peut par exemple dire qu’une heure
représente un quart d’heure en heure du lo-
giciel. On pourra alors bâtir une journée de
roulement, inclure des aléas de départ (train
en retard par exemple), inclure, comme nous
sommes en train de le réaliser, le jingle SNCF
de “Simone” qui nous permettra de réaliser Dans notre projet, nous sommes très proches
ces annonces…) de ce qui se pratique pour gérer les trains sur
le réseau de la SNCF même si, bien sûr, les
Exemple d’actions choses sont encore plus complexes en réa-
lité. Notre souhait est de vous avoir donné
À 18h30, je veux allumer l’éclairage des quais envie de vous lancer dans cette aventure nu-
de la gare. mérique, où un train peut être géré en auto-
À 19h05, je veux que le jingle SNCF reten- matique comme en manuel ou semi manuel,
tisse dans la gare pour annoncer le départ avec un respect total de la signalisation. Avec
du train à 19h06, et qu’une voix fasse l’an- ce type de gestion, vous devenez le mécano
nonce du départ. de votre train. En jouant à deux, vous aurez le
À 19h06, mon trajet se lance. choix : l’un pourra prendre le rôle du mécano,
Ci-dessus un mode horaire paramétré pour l’autre celui de régulateur !
PK 149 Nous espérons bien qu’à l’occasion des ex-
positions auxquelles nous participons avec
En conclusion PK 149, ou sur notre site web (www.espace-
rails.com), sur lequel vous retrouverez notre
Comme vous venez de le voir, la gestion d’un projet, vous nous ferez part de votre expé-
réseau entièrement en numérique avec une rience sur vos propres projets, qui, nous n’en
signalisation française digne de ce nom est doutons pas, ne manqueront pas de fleurir à
possible, même si elle s’adresse à un public la suite de cet article.
averti. Bonne Installation, bon train ! ■
ANNEXE - Tableau Code Affichage

Acc+7
Acc+6
Acc+5
Acc+4
Acc+3
Acc+2
Acc+1
Acc+0
qui sera lancé avant le départ de chaque train. de codification des
(Nous recherchons activement la voix SNCF signaux PK 149 0 Carré (C) X X X 0 0 0 0 0
1 Carré violet (Cv) X X X 0 0 0 0 1
2 Manœuvre clignotant (M Cli) X X X 0 0 0 1 0
3 Manœuvre (M) X X X 0 0 0 1 1
4 Sémaphore (S) X X X 0 0 1 0 0
5 Sémaphore clignotant (S Cli) X X X 0 0 1 0 1
6 Rappel de ralent 30 (RR) X X X 0 0 1 1 0
7 Rappel de ralent clignotant (RR Cli) X X X 0 0 1 1 1
8 Avertissement (A) X X X 0 1 0 0 0
9 Ralent 30 (R) X X X 0 1 0 0 1
10 Avertissement clignotant (A Cli) X X X 0 1 0 1 0
11 Ralent clignotant 60 (R Cli) X X X 0 1 0 1 1
12 Voie libre clignotant (Vl Cli) X X X 0 1 1 0 0
13 Voie libre (Vl) X X X 0 1 1 0 1
14 Rappel de ralent+ Avertissement (RR + A) X X X 0 1 1 1 0
15 Rappel de ralent+ Avertissement clignotant (RR + A) X X X 0 1 1 1 1
16 Rappel de ralent clignotant + Avertissement (RR Cli + A) X X X 1 0 0 0 0
17 Rappel de ralent clignotant + Avertissement clignotant X X X 1 0 0 0 1
(RR Cli + A Cli)
18 Ralent clignotant + Avertissement clignotant (R Cli + A Cli) X X X 1 0 0 1 0
19 Carré en défaut 1er feux X X X 1 0 0 1 1
20 Carré en défaut 2eme feux X X X 1 0 1 0 0
21 Carré X X X 1 0 1 0 1
22 Carré X X X 1 0 1 1 0
23 Carré X X X 1 0 1 1 1
24 Carré X X X 1 1 0 0 0
25 Carré X X X 1 1 0 0 1
26 Carré X X X 1 1 0 1 0
27 Carré X X X 1 1 0 1 1
28 Carré X X X 1 1 1 0 0
29 Effacement de toutes les leds X X X 1 1 1 0 1
30 Affichage de toutes les leds clignotantes X X X 1 1 1 1 0
31 Affichage de toutes les leds fixes X X X 1 1 1 1 1
Pas d’Id X 0 0 X X X X X
Id1 X 0 1 X X X X X
Id2 X 1 0 X X X X X
Id3 X 1 1 X X X X X
Pas d’option X 0 X X X X X X
Option X 1 0 X X X X X

20 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

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 Quel système choisir pour quelle application ?

Premiers pas et extension

Tandis que le “débutant” se trouve confronté au choix du sys-
tème numérique à acquérir, l’utilisateur confirmé quant à lui
se trouve face à celui d’une amélioration judicieuse de son
“système ancien”.
Questions et réponses relatives aux possibilités et compa-
tibilité des systèmes et de leurs composants sont régulière-
ment abordées.
a question concernant les formats
composants disponibles sur le marché,
Schéma du bas : Les possibilités de
raccordement de la Central Station 2
paraissent quelque peu déroutantes au
premier abord ; en y regardant de plus
près, vous découvrirez cependant un
montage plutôt simple. Les connexions
bleues représentent les connexions
réseau et USB - bien connues dans le
domaine informatique – avec leurs
diverses possibilités. La ligne verte
est celle de la rétrosignalisation
via le bus s88, très répandu. Deux

L de données tels que DCC, Märklin

Motorola, mfx ou Selectrix ne se
pose plus comme autrefois. En effet,
des standards, comme le DCC ou le
mfx, se sont désormais imposés sur le
marché, au moins pour ce qui concerne
la conduite des trains. Malgré tout, une
certaine confusion peut encore troubler
le modéliste lors du choix d’un sys-
tème. Car toutes les unités centrales
ne sont pas compatibles avec tous les
tels qu’appareils de commande, régula-
teurs manuels, radio et autres appareils
similaires. Ne se pose alors plus uni-
quement la question relative au choix
de la “bonne” unité centrale, mais éga-
lement du régulateur à main, avec ou
sans fil, ou d’autres éléments souhaités
- par exemple la commande de plaque
tournante.
Souvent, le choix se fait simplement en
fonction de l’offre du ou des détaillants lo-
connexions différentes permettent
de relier le cas échéant des boosters
d’anciennes générations d’appareils
numériques ou des boosters actuels.
Des appareils numériques déjà dispo-
nibles peuvent être raccordés via le bus
CAN et des modules supplémentaires.
Les ordres sont alors transmis d’un
système à l’autre pour la commande
ou le contrôle. Illustrations : GP

MM mfx

Raccord “voie”
Booster mfx/MM Booster Décodeur de
Modules s88 6017 60173 fonctions
(Märklin, Littfinski) (Märklin) MM
(Märklin)

Modules s88 Terminal

(Tams, Uhlenbrock) 60125 Bus CAN
(Märklin)
Modules s88 Appareils de commande
(Viessmann, ...) Bus s88
Mobile Station
Bus s88

Appareils de commande Centrale

Terminal USB Bus CAN
Central Station 2
60121 (Märklin)
(Märklin)
Centrale
Central Station 1 Mobile Station
(Märklin)
Märklin

Bus CAN
Mobile Station
Appareils de commande
Hub
Ethernet USB
Connect Memory Keyboard CU
60128 6043 6040 6021
(Märklin) (Märklin) (Märklin) (Märklin)

Composants bus CAN Composants réseau

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 21

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 Page suivante : Avec l’ECoSLink, la centrale confort ECoS d’ESU propose un bus CAN
Lexique permettant de raccorder de manière optimale appareils de commande,
décodeurs de fonction et indicateurs d’occupation des voie.
Adresse : Comparable à un numéro de té-
L’EcoSSniffer permet quant à lui de raccorder des systèmes existants au format DCC
léphone. Chaque décodeur (récepteur),
et/ou Märklin-Motorola. Toutefois, du système externe pourront être reçus
qu’il soit placé dans une loco ou sur un ai-
uniquement les instructions de commande.
guillage, possède sa propre adresse. Les dé-
codeurs réagissent uniquement aux infor-
mations transmises à leur adresse.
Bit : Plus petite unité d’information pour
les ordinateurs et donc, logiquement, pour
les systèmes de commande numériques.
Les bits commandent crans de marche,
sens de marche, aiguilles, signaux, etc.
Booster : amplificateur. Dans les systèmes
de commande numériques, il amplifie le si-
gnal de commande provenant de la centrale
pour les locomotives, de manière à ce que
les locomotives puissent utiliser le cou-
rant numérique d’information également
comme courant traction. On parle aussi
parfois de courant traction numérique.
Générateur de freinage : Amplificateur de
courant traction spécifique pour le système
DCC. Il génère un signal numérique spéci-
fique amenant tous les décodeurs DCC à ré-
trograder les crans de marche jusqu’à zéro.
Bus : Liaison électrique entre appareils
dédiée à la transmission de données (in-
formations), également désignée par les
termes de “bus de données”. Les bus sont
également utilisés pour raccorder des cen-
trales de commande numériques à des dé-
codeurs d’aiguilles et des indicateurs d’oc-
Les coff rets de départ, tels que le 639881 de Fleischmann très bien équipé, assurent
cupation des voies. La liaison bipolaire
des plaisirs de jeu variés. En tant que système de commande numérique, le Profi-Boss
entre la centrale et la loco via la voie est
dont il est équipé off re en outre un gros potentiel d’extension. Photographie : GP
également un bus.
Bus CAN : Système de bus conforme aux
caux. Il n’est pas rare non plus que ce choix charge aisée de nombreuses fonctions
normes industrielles, utilisé aussi bien par
s’oriente finalement vers l’achat d’un cof- de locomotives.
l’industrie aéronautique que par l’industrie
fret de départ numérique avec train et élé- Deux choses sont importantes pour débu-
automobile.
ments de voie. Pour un prix à peine su- ter avec un coffret de départ : La première
Bus X : Ancienne version de l’actuel bus
périeur à celui d’un simple appareil de concerne la conduite. Même si le système
XpressNet du système Digital-Plus de Lenz
commande, le modéliste dispose alors se vante de pouvoir assumer par exemple
Elektronik. Il s’agit là d’un bus d’appareil.
d’éléments de voie et de matériel roulant 9999 locomotives et plus, ce n’est qu’en
Byte : Unité d’information composée de
en prime. partie exact. Cela signifie en fait que 9999
huit bits.
adresses loco sont disponibles. Le nombre
CU : Abréviation de “Central Unit”, soit
Les premiers pas de locomotives pouvant réellement être
“Unité centrale”. L’unité centrale génère
commandées simultanément dépend du
et émet les informations nécessaires au avec un coffret de départ système et de la centrale utilisée et atteint
système de commande numérique pour
Quiconque se lance dans l’univers du au maximum 100 à 130 trains. Ce qui est
la commande de locos, aiguilles, signaux
modélisme ferroviaire avec un coffret de déjà un nombre considérable, surtout si
etc. Elle reçoit en outre des signaux prove-
départ numérique voudra tout d’abord l’on pense au courant traction nécessaire.
nant de modules de rétrosignalisation, ap-
découvrir les possibilités offertes par Les appareils de commande compris dans
pareils d’entrée pour la commande de lo-
son matériel. À ce stade, il s’agit seule- les coffrets de départ, qui sont en fait des
cos, aiguilles, signaux etc. De nombreuses
ment de faire circuler plusieurs trains en centrales numériques, permettent bien de
centrales disposent d’appareils d’entrée in-
même temps et d’activer diverses fonc- gérer de nombreuses locomotives en théo-
tégrés tels que les régulateurs de marche.
tions. Une extension de réseau ou de sys- rie, mais d’en faire circuler seulement un
Dans ce cas, elles disposent nécessairement
tème ne sont pas encore envisagées. petit nombre simultanément, dans la pra-
d’un clavier pour la sélection des adresses
Les locomotives avec fonctions sonores tique. En fonction du modèle et du trans-
loco qui permet souvent également de
sont particulièrement prisées. Il faudra formateur raccordé, le courant traction dis-
commuter aiguilles et signaux.
donc veiller à ce que le système de com-
mande numérique assure la prise en (Suite page 26)

22 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

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 DCC MM

Raccordement de la voie
ECoSLink- DCC, MM, SX Décodeur de Décodeur de Décodeur de
ECoSLink- Booster fonctions signaux lumineux
Booster fonctions
Indicateur d’occupation DCC/MM
des voies DCC/MM DCC/MM DCC/MM ECoSLink

ECoSLink

Bus s88 Appareils de commande

Indicateur d’occupation
Booster-Bus Régulateur manuel (ESU)
des voies s88
ECoSLink
(Littfinsiki, Märklin ...)
Centrale
Indicateur d’occupation ECoS Système
des voies s88 (ESU) Sniffer ECoS externe avec
(Tams, Uhlenbrock ...) raccordement
Sniffer ECoS de la voie DCC
Bus s88 Sniffer ECoS et/ou MM
(Arnold, Märklin,
Ethernet Sniffer ECoS Roco …)

Le système
ESU

ECoSLink format de voie DCC/MM

numérique existant
est raccordé à la
centrale ECoS par
la sortie “voie” via le
Sniffer ECoS.

Composants réseau

MM DCC

Raccordement de la voie
Booster DCC/MM Booster Décodeur de Décodeur de
Modules s88 DCC fonctions fonctions
6017 Bus 5 fils
(Viessmann ...) (Märklin) (CDE) MM MM

Modules s88
LSB
(Tams, Uhlenbrock)
HSB
s88-Module Appareils de commande
(Märklin, Littfinski) Bus s88
Pupitres de commande
Bus s88
LSB
Module de Module de Centrale Radio coupleur Radio pupitre
rétrosignalisation rétrosignalisation Commander
(Viessmann) (Roco)
Viessmann

(Viessmann) Fahrpulte

GBS modulaire de Viessmann Coupleur

Raccordement de
la voie
LocoNet
DCC/MM
USB
Le système numérique existant
(DCC/MM) est raccordé au
GBS modulaire de Viessmann Commander par la sortie voie
via le coupleur.
Est en outre disponible la
connexion via le LocoNet.

Ci-dessus : Le Commander de Viessmann permet de contrôler un réseau miniature comme un véritable aiguilleur
grâce au TCO intégré et au TCO modulaire pouvant être raccordé via le bus Low-Speed.

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 23

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 Centrales 2008

Type Centrales sans éléments de commande Centrales mobiles

Fabricant CT-Elektronik Digitrax Lenz LGB-MZS Massoth Rautenhaus Zimo Bachmann Fleischmann Märklin Pik
Systems
DCC • • • • • • • • • - •
Formats

mfx - - - - - - - - - • (conduite) -
MM • - - - - - • - - • (conduite) -
Selectrix (conduite) - - - - • - - - - -
Genesis, MX1, MX1HS, Boîte de
Centrales ZF5 Empire Builder, LZV100 55006 DiMAX SLX850AD MX 1EC Dynamis Profi-Boss raccorde- Dig
Chief, 1200Z appareils ment Digi1-
Zephir de base à la voie
DT 100, Locohandy, SLX844/2 MX31,
Régulateurs de HR3 DT 100 IR, LH90, Universal- DiMAX SLX845, MX31FU, Dynamis Profi-Boss Mobile Digi-F
marche UT LH100 handy Navigator/ SLX845/F MX31ZL Station

App. d’entrée HR3 DT 100, LH 100 Universal- DiMAX SLX 844/2 MX31, MX31FU, intégré • -
Matériel

pr commutation DT 100 IR, UT Handy Navigator SLX845/(F) MX31ZL Digi-F

Régulateur Radio IR et Radio téléphone DECT Radio Radio - Radio IR - IR
sans fil (via adaptateur) -
Liaison PC Interface Interface Interface Interface Interface Interface USB via interface -
intégrée externe externe (USB) externe intégrée externe intégré Dynamis Pro externe -
Convertisseur Bus - - - - • - - - - - -
Décodeur comm. - • • • • • • - - • -
Rétrosignalisation - • • - • • • - - • -
Booster - • • • • • • • • • •
Boucles retourn. - • • • intégrées • • • - - -
Décodeur de loco • • • • • • • - • • •
Décodeur de - •
fonction mobile - • • - • • • - -
Adresses 4 chiffres 4 chiffres 2 chiffres 4 chiffres 4 chiffres 4 chiffres 5 chiffres 4 chiffres 4 chiffres libre 12
Crans de marche max. 127 max. 127 max. 127 max. 28 max. 127 31 max. 127 max. 127 max. 127 128 28
Traction multiple 100 x 6 locos • 99 avec 10 x 2 locos • • 10 locos 40 x 5 locos - - -
Paramètres

200 locos
Moyens commut. 1024 1600 1024 128 2048 896 3064 80 2000 - 25

Reconn. lcco NMRA-BiDi Lissy RailCom - - - RailCom - - • -

Affichage graphique • numérique numérique graphique graphique graphique simple graphique • -
Autres Module sign. Plaques tourn. Numéros trains
Bus CDE • - • - - - - - • - -
Märklin-Booster-Bus - - - - - - - - - • -
Loconet • (Adaptateur) • - - • (Adaptateur) - - - • -
Bus souris - - - • • (Adaptateur) - - - - - -
Bus PX - - - - - • - - - - -
Systèmes Bus

RocoNet • - - - • (Adaptateur) - - - - - -
Bus RS - - • - - - - - - - -
Bus SX - - - - - • - - - -
ECoSLink - - - - - - • - -
Bus s88 - - - - - - - - - - -
XPressNet/XBus • - • - • (Adaptateur) - - - - - -
BUS CAN Adaptateur - - - - - • - - - -
Bus CT Adaptateur - - - - - - - - - -
Bus LGB- Bus Massoth
Autres MZS Bus LGB MZS via Dynamis
Pro
DKE - - - - - • - - - - -
DSMB 2003 6.0 • - - - - - - - • - -
GBSWin - - - - - - - - - - -
MES - - - - - • - - - - -
Logiciels

Softlok 9,6 - - • - - • - - • - -
Railware 6.1 - • • - • • - • • - -
TrainController 7.0 • • • - • • • - • - -
Stellwerk 2001 - - • V 7,0 easy • - - - • - -
WinLok 2.0 - • • - - - • - - - -
WinDigiPet - - • - - • - - • - -
Autres STP 4)
Notes de bas de page : 1) adaptateur indispensable 2) Module de commande pour ponts tournants/transbordeurs Minitrix 3) 15376 éléments via bus Viessmann bidirectionnel 4

24 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

21-29_HSLR13.indd 24 31/03/09 10:21

 Centrales mobiles Centrales avec éléments de commande
n Piko Roco Trix ESU Fleischmann Hornby Märklin MÜT Piko Tams Uhlenbrock Viessmann
s Systems systems
• • • (conduite) • • • - - • • •/ • •
uite) - -- à partir de 3/2009 FMZ - • - - - -/- -
uite) - -- • - - • - - • •/ • •
- -• (conduite) • (conduite) • (conduite) - - • - - • (conduite) -
de Boîte de
e- Digi1, Multisouris, raccorde- ECoS Twin-Center Elite CS2 multiControl Power-Box Master Intellibox/ Viessmann
Digi1-Fern Locosouris 2, ment 2004 Control Intellibox Comman-
e Locosouris 3 à la voie Basic der
Multisouris, Mobile Profi-Boss, Mobile Hand Control, Digi-Fern, Fred,
e Digi-Fern, Locosouris 2, Station ECoSControl Loco-Boss Select, Station HC 10, SH 10 LokControl, IB-Control, intégré
n Locosouris 3 radio rég.manuel Walkabout Iris
FMZ+Adapt. Hand Control
Keyboard - • Twin-Control • intégré Digi-Fern, LokControl IB-Switch intégré et
Digi-Fern, (256 adr.) (aussi conduite) • GBS externe
IR -- Radio IR • - - IR Téléphone IR/- -
DECT
Interface - Ethernet Interface Ethernet, Interface Interface USB et V24 Interface USB intégré
- externe - intégrée USB USB intégrée intégrée intégrées intégrée
- -- - - - - - - XpressNet •/ • LocoNet
- • - • • • • • • • •/ • •
- • - • - - • • - • •/ - •
• • - • • • • • • • •/ • •
- • - • • • - • - • •/ • -
• • • • • • • • • • •/ • •
-- • - - • • - • •/ • •
-
128 4/2 chiffres 4 chiffres 5 chiffres 4 chiffres 254 libre 104 4 chiffres 5 chiffres 4 chiffres 4 chiffres
28 max. 127 128 max. 127 max. 127 max. 127 128 31 max. 127 max. 127 max. 127 max. 128
- -- 32 avec 8 x 4 locos - • 20 x 5 locos 8 x 4 locos 2 x nombre 8 x 4 locos/- jusqu’à
16 locos au choix 5 locos
256 1028/256 - 2048 2000 255 320 832 par 256/2000 1020/2040 320/2040 320/1024 3)
(adr.loco) bus SX
- -. - RailCom/mfx Train-Navi - • 4 locos/section n.i. RailCom Lissy RailCom
- numérique graphique numérique graphique graph. couleur graphique numérique numérique numérique graph. couleur
• 8 trains navettes 48 itinéraires trains navettes 5 trains navettes fonction comm.
- •- - • • - - • • •/ • •
- -- - • - • - - • •/ - •
-- - • - - - • - •/ • • (adaptateur)
- -- - • - - - - - •/ - -
- -- - - - - • - - -/- -
- • - - - - - - - - max. 127 •
- -- - - - - - - - -/- -
- -- - - - - • - - -/- -
- -- • - - - • - - -/- -
- -- • • - • - - - •/ - •
- • - - - • - - - • (adaptateur) • (adaptateur) •
- -- • - - • - - - -/- -
- -- - - - - - - - -/- -
ECoSSniffer Sniffer pour Speedbus
pour DCC DCC et MM EasyNet Viessmann
et MM
- -- - - - - • - - -/- -
- -- - • - - - • • •/ - -
- -- - • - - - • • •/ - -
- -- - • - - • • • •/ - -
- -- - • - - • • • •/ - -
- -- • • • - • • • •/ - -
- • - • • • - • • • •/ • -
- -- - • - - - • • •/ - -
- -- - • - - • - - -/- -
- -- • • - - - • • •/ • -
Rocomotion ControlGUI 4) Viessmann
4) Centrale nouvelle sur le marché, logiciel pas encore disponible

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 25

21-29_HSLR13.indd 25 31/03/09 10:21

 Outre un ovale de voie et un train rapide époque I,
l’actuel coff ret de départ de Roco inclut une “multisou-
ris”, un appareil de commande numérique. Cet équipe-
ment de base permet l’extension du système de com-
mande numérique modulaire de Roco en fonction
des besoins. Le XPressNett permet de raccorder
Multisouris, Locosouris 2 et 3, RouteControl
pour la commande d’aiguilles ainsi que des
appareils de commande d’autres fabricants.
Lexique
DCC : Abréviation de “Digital Command
Control” signifiant “commande et contrôle
numérique”. “DCC” n’est autre que le for-
mat de données conçu par Bernd Lenz pour
la commande de locos et d’aiguilles sur les
réseaux exploités sous courant continu. Le
format de données DCC est normalisé par
la NMRA (USA) et le MOROP.
Décodeur : Module de réception pour le
décodage d’informations. Il décode uni-
quement les informations destinées à
l’adresse sur laquelle il est paramétré et
réagit à ces informations de manière pré-
définie. Il existe des décodeurs pour des
fonctions précises tels que la commande
de locomotives, la commande d’aiguilles
et de signaux.
Encodeur : Module d’émission pour l’en-
codage d’informations. Les informations
(telles que l’exploitation d’un contact de
voie) sont envoyées via une adresse para-
métrée dans le bus de données. Les mo-
dules de rétrosignalisation et les indi-
cateurs d’occupation des voies sont des
encodeurs.
Format de données : C’est la façon dont
un langage numérique, grâce auquel des
appareils électroniques échangent des in-
formations pour la commande et les an-
nonces, est codé.
Interface : raccord électrique normalisé.
Sert à relier entre eux des appareils échan-
geant des donnés numériques afin de per-
mettre une transmission de données dans
des formats différents. Dans le domaine du
modélisme ferroviaire, les bus d’appareils
de systèmes de commande numériques
sont généralement reliés aux ordinateurs
via l’interface RS 232. Locomotives et
automotrices sont également équipées
d’une interface permettant l’installation
ou l’échange faciles de décodeurs de loco.
Il existe actuellement quatre types d’inter-
faces différents.
Keyboard : Module d’entrée à touches
(clavier). Il sert à commander aiguilles, si-
gnaux et dételeurs.
LocoNet : Système de bus introduit par
Digitrax
26
21-29_HSLR13.indd 26
Schéma à droite : Le bus central de commande  EasyNet relie la centrale « MasterCon-
trol » de Tams à ses appareils périphériques tels que LokControl ou PhoneControl. Le
BusControl ou le SwitchControl permettent également d’intégrer un TCO convention-
nel. Le système modulaire utilise le bus s88 pour la rétrosignalisation et avec une inter-
face USB et RS 232, il sera également adapté à une exploitation assistée par ordinateur.
(Suite de la page 22)
Central Station ou la ECoS de ESU sera né-
ponible suffit pour trois ou quatre trains, cessaire. Les grosses centrales compactes
bien que le système soit capable d’en gé- offrent au modéliste un grand confort et de
rer bien davantage. “Gérer” signifie pouvoir nombreuses possibilités.
faire une sélection de locomotives parmi La Mobile Station offre certes un certain
toutes celles enregistrées dans la mémoire confort de conduite, mais n’assure pas les
de l’appareil de commande. commutations. Pour élargir le système en
Pour commander plus de trains que ne le vue de pouvoir commander aiguilles et si-
permet la centrale fournie, il faudra son- gnaux, l’achat d’une centrale s’avère donc
ger à la première extension : acquérir un incontournable.
amplificateur de courant traction, égale- Si vous commencez par exemple avec un
ment appelé “booster”, afin d’assurer une coffret de départ Fleischmann et le nou-
alimentation suffisante des locomotives. Le veau Profi-Boss, assumant conduite et
réseau de voies devra en outre être divisé commande, l’extension de votre système
en plusieurs circuits de courant traction de commande pourra se faire avec “Loco-
indépendants les uns des autres. S’équi- Net”. LocoNet permet une extension pro-
per ensuite d’un second appareil de com- gressive en fonction des exigences et be-
mande, la commande d’un grand nombre soins individuels. Vous pourrez alors miser
de trains s’avérant très inconfortable avec sur une centrale compacte avec le Twin-
un seul. Deux appareils de commande of- Center ou l’Intellibox, ou bien continuer à
frent en outre la possibilité d’une exploita- élargir le système de façon modulaire avec
tion avec un partenaire. différents composants.
Ce qui a été énoncé jusqu’à présent vaut Si vous optez pour un départ avec Roco,
en principe pour tous les systèmes. L’achat vous pariez sur un système dans lequel
d’un coffret de départ conditionne inélucta- unité centrale et appareils de commande
blement l’éventuelle extension future - sou- sont reliés via le bus Roco (sorte de ver-
haitée ou nécessaire - du système. Et c’est sion “light” du XPressNet). Exceptée la lo-
ici qu’intervient le second point important. cosouris 1, toutes les “souris” Roco et le
L’achat d’un coffret de départ et d’une Mo- RouteControl peuvent être reliés via le bus
bile Station Märklin vous lie à l’univers nu- Roco. Ils peuvent également être exploités
mérique Märklin et au bus (CAN) Märklin par le XPressNet de Lenz.
en ce qui concerne le choix de futurs ap- Pour élargir le système avec d’autres appa-
pareils de commande. reils de commande ou d’autres accessoires
Si vous envisagez d’utiliser plus de deux tels que l’interface pour l’exploitation assis-
Mobile Stations, une centrale telle que la tée par ordinateur, on s’orientera dans ce
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
31/03/09 10:21
 DC C ++ RailCom
DCC DCC/MM

Booster Décodeur de Décodeur de

Affichage des fonctions signaux lumineux
DCC/MM DCC/MM DCC
adresses
(RailCom, Lenz)
BusControl EasyNet

Indicateur d’occupation Bus s88 Appareils de commande

des voies s88
(Tams, Märklin ...) Centrale LokControl
MasterControl
(Tams)

BusControl
Bus s88 EasyNet HandControl

PhoneControl

BusControl
XNControl
USB/
RS232
EasyNet XpressNet
SwitchControl SwitchControl SwitchControl
(Tams) (Tams) (Tams)
Tams

LH 100 (régulateur manuel, Lenz)

Multisouris, Locosouris 2 (Roco)

Funky (radio-régulateur manuel, Manhart)

Mobile Control (ESU)

Raccordement de la voie Décodeur de Décodeur de

fonctions fonctions

Appareils de commande
Appareils de commande
Centrale
Fleischmann

Appareils de commande

Appareils de commande

Pour un système numérique modulaire, le Profi-Boss off re de nombreuses possibilités d’extension en tant que centrale mobile
autonome ou, dans le cas d’une extension ultérieure avec le TwinCenter ou une Intellibox, en tant que périphérique d’entrée.
Grâce à une série d’adaptateurs spéciaux, le LocoNet permet d’intégrer et d’utiliser des appareils de commande
fonctionnant avec d’autres protocoles.

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 27

21-29_HSLR13.indd 27 31/03/09 10:21


Lexique
Mapping : Affectation possible de touches
de fonction de l’appareil de commande à
des sorties fonction sur les décodeurs de
véhicules. En fonction de l’affectation, la
touche de fonction F1 permettra par ex.
d’activer la sortie fonction 1 ou 4. Cette
possibilité est particulièrement intéres-
sante pour les décodeurs de locomotives
présentant des sorties fonction avec des
caractéristiques différentes.
Micro-switch : groupe de quatre commu-
tateurs miniatures ou plus, réunis dans un
boîtier. Le terme correct est “commutateur
DIL”. Dans les modules numériques (déco-
deurs de locos et d’aiguilles), ils servent au
paramétrage électromécanique d’adresses
et de fonctions.
mfx : Abréviation pour le format de don-
nées du système numérique actuel de
Märklin.
MM : Abréviation pour le système Märklin
Motorola. Motorola est un fabricant amé-
ricain de puces électroniques qui a conçu,
entre autres, une puce pour une transmis-
sion de données simple avec un format de
données simple. Le système numérique
Marklin pour le trois rails est basé sur ce
format de données.
MTC : Interface à 21 pôles pour engins
moteurs, initiée par Märklin et visant es-
sentiellement à la connexion du moteur
C-Sinus. Des décodeurs de loco avec in-
terface MTC sont également proposés par
d’autres fabricants. Les nouveaux engins
moteurs de certains fabricants, tels que Li-
liput, sont également équipés de l’inter-
face MTC.
Décodeurs multiprotocolaires : Il s’agit
de décodeurs capables de comprendre plu-
sieurs formats de données et de les tra-
duire en fonctions. Les locomotives équi-
pées de décodeurs multiprotocolaires
peuvent circuler sur des réseaux exploités
avec différents systèmes numériques, tels
que DCC, Motorola ou Selectrix. Les com-
binaisons les plus fréquentes sont DCC/
Motorola et DCC/Selectrix.
NEM : L’acronyme signifie “Normes Eu-
ropéennes de Modélisme”, éditées par le
MOROP (disponibles à la FFMF).
NMRA : Acronyme signifiant “National
Model Railroad Association”. La NMRA
est une confédération américaine jouant
un rôle d’intermédiaire entre les modé-
listes et l’industrie. Elle s’occupe essen-
tiellement de la normalisation, mais est
également l’interlocuteur dans le cas de
problèmes techniques.
28
21-29_HSLR13.indd 28
cas vers le XpressNet et on évoluera alors,
par rapport aux deux premiers systèmes
présentés, dans un troisième univers.
Indépendamment des bus de commande
tels que bus CAN, LocoNet ou XPressNet,
la commande des aiguilles et signaux se
fait via les formats DCC, Märklin Motorola
(MM) et mfx, déjà mentionnés au début.
Débuts et reconversion
Nombreux sont les modélistes passant
d’une exploitation analogique sous cou-
rant continu ou courant alternatif à une
exploitation numérique par l’acquisition
de coffrets de départ au prix intéressant.
Outre les coffrets de départ incluant trains
et éléments de voie proposés par les fa-
bricants de trains miniatures habituels,
certains fabricants spécialisés exclusive-
ment en numérique, tels que CT-Elektro-
nik, Lenz, Massoth, Rautenhaus et Tams
proposent eux aussi des coffrets de dé-
part à un prix intéressant, ainsi que divers
composants pour l’extension du réseau.
ESU, Uhlenbrock et Viessmann incitent à
passer au numérique avec des centrales
puissantes et bien équipées.
En principe, tous les systèmes proposés
permettent d’assumer toutes les fonctions
de commande quel que soit le fabricant.
Une restriction existe juste dans le sens où
les différents systèmes se montrent plus ou
moins performants dans certaines applica-
tions spécifiques.
Pour l’exploitation manuelle d’un réseau
modulaire, vous pouvez parfaitement uti-
liser par exemple la ECoS avec les Mobile
Station de Märklin, mais ce système sera
largement surdimensionné. Un système
modulaire avec une centrale plus simple
et des appareils de commande maniables
serait plus adapté. La conversion au numé-
rique sera alors moins coûteuse qu’avec la
centrale “tout confort”, mais suppose de
renoncer justement au confort et à certains
“gadgets” tels qu’exploitation de navettes
et commande d’itinéraires.
Outre confort d’utilisation et menu dérou-
lant, les “grosses” centrales telles que la
Central Station 2 (Marklin), l’ECoS (ESU) ou
le Commander (Viessmann) offrent égale-
ment la possibilité d’automatiser certaines
procédures de commande. Il s’agit là de
caractéristiques qui pour la commande de
réseaux de taille moyenne non assistée par
ordinateur offrent une aide utile et intéres-
sante pour l’exploitation. Parmi tous les ré-
seaux, ceux de taille moyenne représen-
tent la majorité.
Remplaçant les volumineuses “armoires à
relais” et matrices de diodes sur d’encom-
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
brants TCO, les écrans graphiques tactiles
permettent de commander des itinéraires,
d’automatiser des garages cachés et d’or-
ganiser des marches en navettes. D’éven-
tuelles modifications du tracé des voies
lors d’une transformation ne se traduisent
plus par des orgies de soudure, mais sim-
plement par la modification de certains pa-
ramétrages de la centrale.
Comme on peut le constater dans la des-
cription d’un réseau à commande numé-
rique faite dans ce numéro, la circulation
plus ou moins simultanée de nombreux
trains sur le réseau ne pose aucun pro-
blème, grâce aux appareils de commande
mobiles et au partenariat avec quelques
amis modélistes partageant les mêmes
idées. Si vous préférez toutefois le jeu so-
litaire, l’automatisation peut être une bonne
alternative.
En principe, il y a deux solutions : com-
mande logicielle assistée par ordinateur
ou exploitation via modules de commande
spéciaux (commande basée sur le maté-
riel). Avec un logiciel adapté, l’ordinateur
offre vraiment une grande flexibilité pour
la commande et s’avère moins coûteux
que d’autres solutions d’automatisation
(voir l’article consacré au réseau “PK 149”
dans ce numéro).
Si vous utilisez un ordinateur, l’acquisition
d’une centrale particulièrement sophisti-
quée n’est pas indispensable. Les cen-
trales sans interface utilisateur, telles que
la LZV100 de Lenz, la SLX850AD de Rau-
tenhaus ou la MX1 de Zimo suffisent. La
commande manuelle pour les manœuvres
se fait via le régulateur manuel.
L’exploitation automatique sans ordina-
teur nécessite davantage de matériel,
notamment des modules de commande
spéciaux. Citons pour exemple Train-Na-
vigation de Fleischmann, ou Lissy d’Uhlen-
brock, présentée dans une vidéo sur le
DVD joint à ce numéro. L’utilisation de cet
intéressant système de commande avec
ses possibilités complexes pour l’automa-
tisation du réseau exige toutefois l’acqui-
sition d’une centrale avec connexion Lo-
coNet.
Extension
En règle générale, l’extension d’un sys-
tème numérique se fait progressivement.
Elle commence par l’acquisition d’une
unité centrale et se poursuit sur une pé-
riode plus ou moins longue avec celle de
décodeurs, d’indicateurs d’occupation
des voies et autres modules. L’objectif à
atteindre n’est pas toujours clairement dé-
fini au départ. À partir du moment où l’on
31/03/09 10:21
 Lexique
PluX : Interface à 21 pôles pour engins mo-
teurs et décodeurs correspondants per-
mettant d’exploiter le nombre croissant de
fonctions et autres possibilités telles que
la sonorisation. L’interface devrait pouvoir
être réduite à 16 ou 8 contacts.
Protocole : Les caractéristiques des dif-
férents formats de données sont décrites
dans un protocole. En d’autres termes : le
protocole est le langage du format de don-
nées.
Régulation du moteur avec compensa-
tion de charge : unité de réglage électro-
nique dans les décodeurs de locomotives
permettant de maintenir constante la vi-
tesse de rotation d’un moteur de loco en
fonction de la charge. Les différences de
charge sur les rampes et les lignes à forte
Le système numérique de Rautenhaus est un exemple typique d’un système déclivité ainsi que dans les successions
multi-composants. La centrale est une véritable « boîte noire » autour de la- d’aiguillages sont compensées, permettant
quelle le système peut être élargi de manière flexible via le bus Selectrix en fonc- à la loco de garder une vitesse constante.
tion des besoins, avec appareils de commande, décodeurs de fonction etc. Les insuffisances mécaniques de moteurs,
transmissions et commandes de locomo-
tives vapeur sont également compensées
s’intéresse à un système numérique, il en envisagé d’intégrer un TCO, de comman-
dans une certaine mesure et le fonction-
résulte bien souvent de nouvelles perspec- der une plaque tournante via un module
nement du modèle de ce fait globalement
tives et possibilités pouvant rendre l’exploi- spécial, prévoit-on un block-système
amélioré. Les locomotives avec décodeur à
tation bien plus intéressante. conventionnel avec sections d’arrêt avant
compensation de charge ont une marche
Le choix d’une centrale entraîne le choix les signaux ? Il faudra sonder les systèmes
plus régulière et conviennent donc particu-
du système et donc des possibilités de la à l’aide d’une liste de questions pour bien
lièrement pour l’exploitation assistée par
future extension. connaître leurs possibilités respectives, au-
ordinateur.
Pour investir à bon escient, il est alors im- trement dit rédiger un cahier des charges
RouteControl : Appareil de commande
portant de réfléchir au préalable au mode pour choisir le système qui y répondra le
d’itinéraires de Roco pour la commande
d’exploitation que l’on préfère : manuel ou mieux. À exigence spéciale, solution spé-
d’itinéraires ou d’aiguilles individuelles.
assisté par ordinateur. Est-il par exemple cifique. ■ GP
Décodeurs de rétrosignalisation : Il s’agit
de décodeurs informant le système de com-
Compatibilité mande numérique des “évènements” ayant
Compte tenu de la difficulté à filtrer les informations déterminantes parmi toutes celles lieu sur le réseau. D’un point de vue tech-
qui nous assaillent, opter pour un système ou un autre est finalement souvent une histoire nique, le terme de “décodeur de rétrosigna-
de “feeling”. Vient s’ajouter à cela le fait que les informations dont on a besoin ne sont pas lisation” porte à confusion. La désignation
toujours accessibles d’emblée. correcte serait “encodeurs”, puisqu’ils en-
Par exemple, le bus CAN est cité en relation avec Zimo, Märklin et ESU. Toutefois, pour des codent les informations et les transmet-
raisons de formats de données, ils ne sont pas compatibles entre eux. Le bus CAN permet tent via le bus correspondant à la centrale.
par exemple d’exploiter la Mobile Station de Märklin aussi bien ave la ECoS d’ESU qu’avec SX : Acronyme pour l’interface du système
la Central Station 2, mais des modules tels que l’ECoSLinkSniffer ne peuvent être exploi- Selectrix.
tés que sur le bus de l’ECoS et pas sur la CS 2. Sniffer : La traduction approximative
La même chose vaut plus ou moins pour le Xpress-Net de Lenz, basé sur la norme indus- serait “fouineur”. Il s’agit en fait de l’en-
trielle RS 485 et également utilisé par Roco après une légère modification. Pourtant, les trée spéciale d’une centrale numérique
deux univers ne sont compatibles que sous certaines conditions. Ainsi le très pratique Rou- qui comprend et transmet les ordres de
teControl de Roco pour la commande d’aiguilles fonctionne sur une centrale Lenz. À l’in- commande DCC ou Motorola provenant
verse, une exploitation fiable du régulateur manuel LH100 de Lenz, sur le “Roco-Bus” par d’une centrale différente. Grâce à cette en-
exemple, n’est pas garantie. trée Sniffer, la centrale peut recevoir des si-
Ceci n’a rien à voir avec la qualité des systèmes et résulte juste d’interprétations légèrement gnaux extérieurs, mais ne peut en trans-
divergentes des données. mettre à la centrale correspondante.
Si, sur les rails, une certaine compatibilité est assurée grâce aux formats DCC et MM, les Translator : Appareil de traduction. Il
systèmes et leurs bus de commande se démarquent les uns des autres. La commande de s’agit d’un appareil spécial du système
locomotives équipées de décodeurs DCC ou MM peut se faire à partir de n’importe quelle Selectrix pour la formation de nouvelles
centrale, tout comme la commande d’aiguilles et de signaux. Des adaptateurs spéciaux per- lignes de bus et donc l’extension du
mettent de raccorder des appareils de commande issus de systèmes de bus d’autres formats. nombre d’adresses.

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 29

21-29_HSLR13.indd 29 31/03/09 10:21

 Le Profi-Boss de Fleischmann
Tout en main
Le Profi-Boss devrait se situer entre le Lok-Boss et le
Twin-Center quant à ses fonctions et son prix - une
base idéale pour débuter et exploiter des réseaux de pe-
tite taille ou de taille moyenne. Gerhard Peter s’est inté-
ressé de près à cet appareil de commande mobile et l’a testé.
ntre le Twin-Center de Fleischmann,
E unité centrale bien équipée pour le
modéliste exigeant, et le minisystème
Lok-Boss pour débutant, il manquait à
Fleischmann un intermédiaire, aussi bien
pour le prix que pour les fonctionnalités.
Car pour le débutant comme pour les cof-
frets de départ, le Twin-Center semble un
peu surdimensionné, aussi bien de par
l’étendue de ses fonctions que de par son
prix.
Avec Profi-Boss, Fleischmann a réussi à
mettre au point un appareil de commande
Une fois allumé, le Profi-Boss affiche par
défaut l’adresse 3. Sur le bord inférieur
de l’écran apparaissent quatre menus
qui varient selon la fonction en cours
et qui peuvent être sélectionné
par l’une des quatre touches situées
en vis-à-vis sous le bouton rotatif.
30
30-31_HSLR13.indd 30
Photos : GP
mobile numérique moderne avec centrale
DCC intégrée qui, aussi bien par l’étendue
de ses performances que par son prix, reva-
lorise énormément les coffrets de départ et ré-
pond parfaitement aux besoins pour la com-
mande de petits et moyens réseaux. En tant
qu’appareil de commande maniable, le Lok-
Boss peut en outre être utilisé sans sa fonction
de centrale de commande sur d’autres uni-
tés centrales. Nous en reparlerons plus loin.
Le Profi-Boss se caractérise par des dimen-
sions pratiques, un affichage lumineux et
contrasté très lisible, un nombre de touches
minimal et un bouton de commande rotatif
confortable avec des crans doux mais bien
présents. Sa forme symétrique en fait un ap-
pareil de commande et une unité centrale mo-
bile que l’on peut tenir aussi bien de la main
droite que de la gauche. L’affichage convivial
du menu à l’écran en simplifie l’utilisation. Le
Profi-Boss prend en charge le format DCC et
permet donc de commander aussi bien des lo-
comotives équipées de décodeurs DCC que
des aiguilles, signaux et autres accessoires
via des décodeurs de fonctions DCC. La pro-
grammation des décodeurs de loco via des CV
(Configuration Variable) pour modifier l’adresse
Pour les locomotives issues de la gamme
Fleischmann, la liste des locomotives
propose des menus “loco” déjà configurés
avec adresses et symboles de fonction.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
Au dos, le Profi-Boss propose deux
connexions, un chemin de câble ainsi que
deux ouvertures permettant d’accrocher
le régulateur mobile à deux vis.
de la loco, le comportement en circulation et
autres caractéristiques, est standard.
Conduite
La sélection des locomotives peut se faire en
saisissant directement leur adresse au cla-
vier, ou par le biais de deux listes pour de sé-
lection rapide. La première contient des lo-
comotives numériques issues du programme
Fleischmann, alors que la seconde est une
liste de vos locomotives favorites. Vous pou-
vez donc y enregistrer les locomotives dispo-
nibles de votre propre collection. La liste des
locomotives permet d’affecter aux adresses
le nom des locos et des fonctions commu-
tables, identifiées par un symbole spécifique
parmi un choix de 26 symboles. Une base de
données pratique et personnelle peut ainsi
être configurée pour la sélection des loco-
motives.
À partir du moment où la locomotive sou-
haitée apparaît à l’écran, le régulateur rotatif
continu permet de la faire rouler facilement.
Le menu “MAG” (pour “articles électroma-
gnétiques”) permet d’accéder directement
à dix aiguillages - sur 2000 possibles -
tout en continuant à commander
la loco affichée à l’écran.
31/03/09 10:31
 Pour inverser le sens de marche, il faut
maintenir le cran 0 une petite seconde
avant de continuer à tourner.
Le cran de marche actif est indiqué à
l’écran sous forme de chiffre et de dia-
gramme en barres. Le sens de marche
est clairement indiqué par une flèche di-
rigée vers le haut ou vers le bas. La flèche
dirigée vers le haut signifie “marche
avant”.
Avant d’être symbolisées, les fonctions
loco F1 à F10 sont représentées par des
cercles. Un cercle avec un point signifie
que la fonction est activée. La fonction F0
est commandée via la touche “Menu” et
la fonction F 10 via la touche 0. En outre, la
touche “alt” permet d’accéder aux fonctions
F11 à f20. Les fonctions F21 à 32768 (!) quant
à elles, peuvent être appelées en entrant di-
rectement le numéro de la fonction au clavier.
La modification des caractéristiques pro-
grammées dans les décodeurs de loco se
fait via la fonction PoM (Programming on
Main = programmer sur la voie principale) et
sélection de l’adresse loco. La modification
d’une adresse loco ou l’extraction des carac-
téristiques paramétrées nécessite une voie
de programmation distincte. La commuta-
tion entre réseau et voie de programmation
se fait via un commutateur bipolaire. Une al-
ternative consiste à retirer du réseau toutes
les autres locomotives pour la programma-
tion de la machine concernée.
Commutation
Le point de menu “mag” (pour “magnétique”)
sur le bord inférieur de l’écran et la touche
“flèche” correspondante située sous le bou-
ton rotatif permet d’accéder au menu de
commutation des accessoires électro-ma-
gnétiques. Ce menu propose dix fonctions de
commutation pour aiguilles, signaux et autres
en accès direct. Comme pour la liste de loco-
motives, vous pouvez ici également enregis-
trer une sélection d’adresses de commuta-
Le menu “Paramétrages” donne accès
à la programmation des locomotives
et à d’autres possibilités telles que des
configurations propres au Pofi-Boss.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
30-31_HSLR13.indd 31
tion dans les favoris.
Le pavé numérique
permet de déclencher alternativement les
fonctions de commutation. Le symbole “ai-
guille” indique la position active de celle-ci.
Malheureusement, aucun symbole pour les
signaux ou voies de dételage n’est encore
disponible ; une mise à jour ultérieure com-
blera certainement cette lacune.
Le Profi-Boss permet également de pro-
grammer sur la voie principale, une option
très agréable et utile pour la configura-
tion des caractéristiques du modèle.
D’autres adresses de commutation
peuvent être obtenues en “zappant”
avec les touches flèches ou par sé-
lection directe de l’adresse concer-
née dans le menu “MADR”. Une op-
tion particulièrement pratique pour les
manœuvres : Dans le menu de commu-
tation, on peut continuer de conduire la
loco précédemment sélectionnée.
Connexions
Le raccordement du Profi-Boss au
transformateur et au réseau se fait via un
câble spécial. Inconvénient : le raccorde-
ment du courant traction est dérivé du bloc
d’alimentation. On aurait attendu une so-
lution un peu plus professionnelle.
La connexion LocoNet permet de relier
le Profi-Boss à d’autres Profi-Boss,
un appareil faisant alors office de
centrale (maître) pendant que les
autres remplissent la fonction de
simples appareils de commande
(esclave). Le Profi-Boss peut en
outre être utilisé comme simple ap-
pareil de commande sur n’importe
quelle unité centrale pourvue d’une
connexion LocoNet. Voir également
le schéma au bas de la page 27.
Conclusion : Le Profi-Boss repré-
sente un appareil de commande
robuste et pratique offrant de
nombreuses fonctions, un menu
convivial et des possibilités d’ex-
tension. ■ GP
En bref
• Caractéristiques d’exploitation
- appareil de commande mobile et unité
centrale
• Utilisable comme :
- système numérique extensible
- appareil de commande sur les centrales
pourvues d’une connexion LocoNet
- pour la conduite et la commutation ainsi que
pour la programmation de décodeurs “loco”
- deux listes loco
• Caractéristiques techniques
- format DCC
- LocoNet
- résistant aux courts-circuits
- courant traction max. 1,8 A
- écran graphique TFT à grand contraste,
rétro-éclairage blanc
• Profi-Boss
Fleischmann
Réf. : 686601
Prix indicatif : Moins de 200 €
• Disponible chez les détaillants spécialisés
31
31/03/09 10:31
 Système de commande
Le “Commander” de Viessmann
Le “Commander” de Viessmann est disponible depuis en- qui n’est pas rien : conduite, commutation
et service de sécurité. Viennent s’ajouter à
viron un an. Il est doté de nombreuses fonctions permet- cela de nombreuses exigences relatives à la
compatibilité qu’il faut satisfaire pour être à
tant, selon les besoins, la conduite, les commutations et la la hauteur des appareils déjà disponibles sur
le marché. Le “Commander” permet donc
régulation du trafic du réseau en mode numérique en toute de commander aussi bien les locomotives
en format DCC qu’en format MM (Motorola
sécurité. Le logiciel du système se développe progressive- Marklin). Outre les boutons de commande in-
tégrés à l’appareil,  on peut également rac-
ment, l’appareil mûrit - en voici l’inventaire. corder des loco-souris ou des régulateurs à
main Lenz.
Le bus s 88 intégré permet d’indiquer au
e “Commander” de Viessmann se “Commander” les voies occupées. Les mo-

L distingue par le nombre restreint de

ses éléments de commande. La plu-
part des fonctions d’entrée sont prises en
dules de rétrosi-

charge par l’écran couleur tactile relative-

ment grand (800 x 480 pixels sur environ
15 x 9,5 cm), ce qui permet par exemple
de se passer d’un clavier.
Cette technique d’entrée, simplement avec le
doigt ou à l’aide du stylet spécial fourni, a fait
ses preuves pour les ordinateurs de poche et
s’avère très confortable. Le corps d’un stylo
à bille en plastique par exemple peut éga-
lement faire l’affaire.

Commande logicielle
L’appareil abrite en fait un petit ordinateur
dont “l’unique” tâche est d’assurer toutes
les fonctions qu’un système de commande
numérique de bonne qualité doit offrir. Ce Texte & photos : RAINER IPPEN

La création du schéma des voies est plus simple qu’elle ne paraît. Pour le bouton de commande “loco” de droite on trouve ici - outre
Il suffit de naviguer sur la zone à aménager et de sélectionner l’adresse, le nom en toutes lettres et le format de voie - une photo.
les différents éléments dans les barres bordant l’écran. La vitesse est indiquée par le chiff re et la position de l’aiguille.
32 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

32-35_HS2009.indd 32 26/03/09 14:37

 gnalisation Roco peuvent néanmoins être
raccordés à la prise LSB (compatible bus X).
Avec le bus grande vitesse (HSB), le Com-
mander offre même une nouveauté pleine
d’avenir :
Non seulement la vitesse, mais également la
bidirectionnalité et la large gamme d’adresses
font de ce bus un élément très prometteur.
Conduite confortable
La conduite se fait via deux boutons rotatifs,
dotés d’une mécanique spéciale qui impose
un cran d’arrêt quand le régulateur arrive en
position “0”.
L’inversion du sens de marche se fait via deux
touches. Toutes les autres fonctions (telles
que les fonctions loco) peuvent être affichées
et lues à l’écran. L’éditeur de locomotives per-
met, pour chaque loco d’entrer toutes les in-
formations et paramétrages imaginables, dont
les CV et caractéristiques de roulement, ré-
partis sur huit “fiches”.
Un écran pour tout commander
À côté des deux “cockpits de loco”, l’af-
fichage du plan des voies (TCO) occupe la
plus grande place. Il est possible de choisir
l’échelle d’affichage. Si le plan des voies est
trop grand pour l’écran, le navigateur permet
d’afficher une zone au choix. À l’aide d’un
câble USB, on peut également afficher l’écran
du “Commander” sur un PC.
L’éditeur de plans de voies propose un large
choix de symboles permettant de dessiner
son réseau. La commande d’aiguilles, de si-
gnaux ou de dételeurs est tout aussi simple
que la commutation des fonctions loco : il
suffit de toucher le symbole correspondant
à l’écran.
Les commandes “locos” et “aiguilles” sont constamment présentes.
La commande d’aiguilles est simple : Il suffit de sélectionner
l’aiguille (cadre rouge), puis le symbole de position.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
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En bref
• Description
- unité centrale
- éléments de commande intégrés
- grand écran graphique couleur TFT bien contrasté
- extension de la gamme des fonctions par mise à
jour logicielle
• Utilisation
- pour la conduite et la programmation de déco-
deurs de locomotives
- en tant que TCO pour la commutation et la visua-
lisation de la rétrosignalisation
- pour l’automatisation avec fonction d’itinéraires,
entre autres pour la commande de garages cachés
et de navettes
- fonction “horaire” en préparation
- enregistrement possible de 100 illustrations de
locos personnelles
• Références pour l’achat
Viessmann-Commander
Viessmann Modellspielwaren GmbH
Réf. : 5300
Prix de vente indicatif : € 665,-
En vente chez les détaillants spécialisés
Service de sécurité
Le Commander est également conçu pour
permettre une exploitation sécurisée. Le bus
s 88, par exemple, permet de recevoir les in-
formations relatives à l’occupation des voies
et de l’afficher à l’écran. D’autres éléments
de rétrosignalisation tels que les modules de
rétrosignaliation Roco ou les futurs modules
de rétrosignalisation intelligents Viessmann
peuvent être utilisés via le “speedbus” Viess-
mann (LSB). Cet équipement de base permet
la mise en place de processus automatiques
tels qu’itinéraires, block-system, commande
Dans l’éditeur de données “locos” sont enregistrées toutes les informations
concernant l’engin à configurer ; ces informations sont réparties sur huit
“fiches”. Pratique : le pavé alphanumérique remplace le clavier inexistant.
Caractéristiques techniques
• Nombre de décodeurs d’articles électromagné-
tiques et de décodeurs de commutation pouvant
être pris en charge
- Motorola : 256 aiguilles et signaux
- DCC : 1024 aiguilles / signaux
- s 88 : 160 contacts de rétrosignalisation
- bus Viessmann-(HSB) : 15 376
aiguilles, signaux et contacts de rétrosignalisation
• Nombre d’engins moteurs pris en charge
- Motorola : 80/255 locomotives
- DCC : 99/9999 locomotives
• Ports de connexion
- HSB (nouveau bus grande vitesse Viessmann)
- LSB (compatible avec X-bus et RocoNet).
- s88
- booster M (pour amplificateur Märklin)
- booster DCC
- voie de programmation
- alimentation du réseau
- USB
- alimentation en courant
de navettes et de garages cachés ainsi qu’ex-
ploitation selon un horaire prédéfini. Alors que
les fonctions “événementielles” (telles que les
itinéraires) sont déjà disponibles, les fonctions
temporelles (horaire) le seront aux prochaines
mises à jour. À cet effet, le “Commander”
comprend une horloge interne programmable
en “temps modèle”.
À la différence d’autres produits, le Comman-
der mémorise la position de chaque train à la
fin d’une séance d’exploitation.
Viessmann poursuit le développement du
logiciel du “Commander”. Des “bugs” sont
33
26/03/09 14:37
 Nouveau : l’éditeur d’icônes
Grâce à la mise à jour 1.021, il est désormais possible
d’associer ses propres illustrations aux locomotives en-
registrées dans le “Commander”. Un programme PC dis-
tinct (téléchargeable gratuitement sur le site www.viess-
mann-commander.de) permet en effet de positionner ses
propres illustrations de locomotives pour le Commander
et de les y enregistrer. L’opération est simple (voir photo
du haut) : Choisissez une bonne photo numérique ou un
scan. Chargez la photo sur le PC dans l’éditeur de photos
de locomotives. Vous pouvez l’agrandir ou la réduire et la
recadrer. Une seconde fenêtre de visualisation montre la
photo cadrée aux dimensions définitives, de manière à
pouvoir juger de sa netteté et de sa pertinence. Si le ca-
drage est satisfaisant, il vous suffit alors de raccorder le
“Commander” via le câble USB, d’accéder dans les para-
mètres système au menu “Photos locos” et de sélection-
ner l’un des cent espaces de mémorisation disponibles
(photo du bas). Sur le PC, actionnez alors le bouton de
commande “Transmettre” dans l’éditeur, afin de charger
la photo dans la mémoire du “Commander”. Pour l’affec-
ter à une locomotive, ouvrez l’éditeur de locomotives sur
le “Commander”, sélectionnez l’engin moteur à traiter et
appuyez sur l’illustration correspondante dans “fiche 1”.
Vous pourrez par la suite sélectionner la photo souhaitée
dans la liste des photos.
Les photos étant reproduites à une taille relativement pe-
tite, il est bon de photographier le modèle sur un fond
neutre, uni. Réfléchissez également au cadrage pour dif-
férencier des séries ressemblantes : modèle entier ou sé-
lection d’une partie caractéristique.

Le bouton lumineux sert d’interrupteur marche/arrêt. S’il est À l’inverse, une pression longue sur ce bouton (jusqu’à ce qu’il de-
vert, l’appareil est allumé et prêt à fonctionner. Une pression vienne rouge) provoque la mise hors tension de la voie. Pour éteindre
brève sur ce bouton durant l’exploitation entraîne l’arrêt de tous l’appareil, le bouton doit être maintenu enfoncé pendant 10 secondes.
les trains (arrêt d’urgence, la voie reste toutefois sous tension).

donc progressivement supprimés et de nou-
velles fonctions intégrées. Une fois la mise
à jour 1.021 installée, il devient par exemple
possible de programmer les locomotives sur
la voie principale (PoM). Selon la sélection du
mode de programmation via les touches “CV”
et “POM” dans l’éditeur de locos, les instruc-
tions de programmation seront transmises
soit à la voie de programmation, soit à la voie
principale. La programmation des adresses
34
loco sur la voie principale requiert une atten-
tion particulière. En effet, il est possible que
la loco démarre directement après le chan-
gement d’adresse si le cran de marche défini
pour la nouvelle adresse loco n’est pas à zéro.
Mise en mémoire
Autre amélioration : la possibilité, lors du dé-
marrage du système, de réactiver non seule-
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
ment les emplacements, mais également les
caractéristiques des différentes locos telles
que les fonctions commutables et/ou les
crans de marche. Pour activer cette option, il
suffit d‘accéder au menu “Éditeurs” et de sé-
lectionner “Paramètres système” et “Com-
portement au démarrage”.
Depuis la mise à jour 1.021, le système vous
offre la possibilité de charger vos propres pho-
tos de locomotives dans le “Commander” via

32-35_HS2009.indd 34 26/03/09 14:37

 La multitude de connexions prouve la flexibilité de l’appareil. La
connexion USB sert à l’actualisation du micrologiciel. Les connexions
HSB et LSB sont des bus off rant, dans l’ordre, une vitesse de trans-
mission particulièrement élevée ou normale, la connexion LSB
permettant de raccorder des appareils compatibles avec le X-bus
tels que locosouris, LH100 ou Mobile Control. La rétrosignalisation
nécessite l’utilisation des connexions LSB et s 88. Les Märklinistes
peuvent raccorder leurs amplificateurs aux prises “Booster M” et les
adeptes DCC aux connexions “Booster DCC”. Il existe en outre une
connexion pour une voie de programmation et une pour l’alimenta-
tion du réseau, dans la mesure où l’utilisation d’amplificateurs n’est
pas nécessaire. L’alimentation du “Commander” se fait en 18 volts.

PC et de personnaliser ainsi la présentation
(voir encadré).
L’installation des mises à jour sur le “Com-
mander” est simple et confortable. Les fi-
chiers contiennent tout ce qui est nécessaire
pour procéder à la mise à jour. L’opération
ne requiert aucun autre logiciel (la première
connexion du “Commander” sur le PC né-
cessite l’installation d’un pilote USB qui peut
être téléchargé sur le site www.viessmann-
commander.de.).
La mise à jour du “Commander” requiert en
outre l’installation préalable du logiciel NET-
Framework (2.0 ou version supérieure) de Mi-
crosoft sur lequel elle est basée. Ce pack lo-
giciel est disponible sur le site de Microsoft.
Les fichiers de mise à jour ainsi que les fi-
chiers du pilote se présentent sous la forme
de fichiers ZIP, donc compressés.
Ouvrez les fichiers et enregistrez-les dans un
fichier dédié sur votre PC. Vous pouvez utili-
ser le répertoire proposé.
Procédure à suivre pour la mise à jour : rac-
cordez le “Commander” allumé au PC via un
câble USB.
Accédez au menu “Paramètres système” du
“Commander” après avoir appuyé sur le bou-
ton de commande “Système”.
Lancez le mode “Mise à jour” en appuyant sur
le symbole correspondant situé à côté de la
ligne “Mise à jour du logiciel”.
Il suffit alors de double-cliquer pour lancer le
logiciel de mise à jour sur le PC.
Il ne vous reste plus qu’à suivre sur le PC les
instructions du logiciel de mise à jour. Armez-
vous de patience. La mise à jour peut durer
jusqu’à 20 minutes.
Attention aux coupures de courant qui peu-
vent entraîner une perte des données.
Itinéraires à commande
temporisée
La commande d’itinéraires est un outil puis-
sant qui permet d’automatiser (entièrement
ou en partie) l’exploitation du réseau.
Supposons qu’un train actionne par exemple
un module de rétrosignalisation ; il peut ainsi
déclencher un scénario enregistré dans un “iti-
néraire”. Un itinéraire peut tenir compte d’in-
Nous voulions en
avoir le cœur net et
avons branché une
locosouris Roco dans
la connexion LSB.
Et ça a marché !
La manipulation du
bouton a entraîné
la modification de
l’indication de la
vitesse à l’écran
ainsi que la vitesse
de la locomotive.
terdépendances entre plusieurs itinéraires,
afin d’empêcher par exemple des prises en
écharpe ou la pénétration d’un train sur une
section occupée. Depuis la version 1.021, la
commande temporisée est disponible dans
l’éditeur d’itinéraires. En d’autres termes, cer-
tains paramètres tels qu’une temporisation
peuvent être introduits dans les itinéraires. Le
déroulement de séquences en suivant un ho-
raire n’est pas encore possible actuellement,
mais devrait l’être dès les prochaines mises
à jour, selon le fabricant.
Autres nouveautés :
• Possibilité de définir des voies pour le déte-
lage dans l’éditeur de schéma des voies
• Outre l’enregistrement des adresses, l’édi-
teur d’aiguilles permet désormais également
l’affectation de la sortie (rouge/vert).
• Des tests de fonctionnement peuvent être
réalisés sur la voie de programmation. ■
●! Réinitialisation du Commander
Il arrive parfois que le Commander ne fasse pas ce
que l’on attend de lui ou que l’on souhaite modifier
toutes ses entrées pour un nouveau départ. Pour-
tant, c’est en vain que vous chercherez des informa-
tions relatives à une réinitialisation des paramètres
d’usine dans les documents fournis.
Nous vous indiquons donc la manière de procéder :
1. Eteignez le Commander.
2. Allumez le Commander et appuyez immédiate-
ment sur les quatre touches servant à l’inversion
du sens de marche.
S’affiche alors un menu de sélection.
3. Sélectionnez “Activer l’état de livraison”. Le Com-
mander devrait alors réinitialiser les paramètres
d’usine.
Attention : Cette réinitialisation entraîne la perte de
tous vos paramétrages !
Suivez donc cette procédure uniquement si vous
souhaitez réellement tout supprimer !

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 35

32-35_HS2009.indd 35 26/03/09 14:37

 Centrale multifonction : Central Station 2 de Märklin

Gare centrale
Avec la Central Station 2 de Märklin, la tendance pour les  ments essentiels à la commande d’un train
miniature contribue à la simplicité d’utilisa-
centrales multifonctions confortables est relancée. Il ne tion.
L’intégralité de la palette de commande avec
s’agit pas d’une ébauche, mais du résultat d’un travail de la CS2 est centrée sur cinq menus princi-
paux :
professionnels qui offre aux Märklinistes le nec plus ultra 1. Menu “Control” pour la conduite
2. Menu “Keyboard” pour la commutation
des centrales et devrait devenir une référence. Gerhard Pe- 3. Menu “Layout” faisant office de TCO
4. “Memory” pour l’aménagement d’itiné-
ter a testé pour vous le bijou de Märklin… raires et autres fonctions
5. Menu “Setup”
es diverses manières et possibilités de Les boutons rotatifs sont maintenant placés pour la

L concevoir et développer une centrale

numérique sont aussi nombreuses
que les chemins qui mènent à Rome. Les
approches techniques jouent ici un rôle
tout aussi important que l’exploitation et le
mode d’utilisation. Au lieu de réinventer la
roue, Märklin a décidé d’exploiter le savoir-
faire existant aussi bien dans le domaine
informatique que dans le domaine tech-
nique.
Le cœur de la nouvelle Central Station est
constitué d’un noyau informatique spéci-
fique orienté client doté d’une distribution Li-
nux comme système d’exploitation. C’est là-
dessus que sont basés tous les menus de
commande de la CS 2 pour la conduite, la
commutation et la rétrosignalisation, avec une
interface très conviviale. La mise à jour via In-
ternet et l’accès au site Märklin sous Linux
ne posent aucun problème et se font très fa-
cilement.
La “génération de formats” pour les formats
mfx et MM se fait dans un module spécifique
pouvant être appelé à partir des menus du
logiciel de manière à pouvoir transmettre les
chaînes d’ordres nécessaires aux locomotives
et autres décodeurs.
La répartition des fonctions décrite entre gé-
nération de formats et commande permet
d’une part d’assurer un fonctionnement fiable
de la CS2, et d’autre part de faciliter l’élargis-
sement de la gamme de fonctions disponibles
ainsi que l’intégration de futures extensions.
La CS2 est ainsi parée pour l’avenir.
Nouveau look
Le cœur de l’interface utilisateur reste l’écran
tactile, bordé de part et d’autre de touches
de fonctions.
36
en bas de l’appareil, les rendant plus faciles
à utiliser. Le déclenchement d’un arrêt d’ur-
gence est clairement signalé par
une rampe lumineuse
rouge.
Si l’écran tactile a été
conservé pour l’affichage
d’informations et l’entrée
d’ordres de commande, il
a été entièrement rénové.
L’utilisateur de la CS2 dis-
pose maintenant d’un écran
couleur bien contrasté de 800
x 480 pixels. On le commande
avec le doigt ou un stylet spécial
avec une grande fiabilité.
Cinq menus à la carte
Pour les portables, l’affichage de
menus de commande va de soi de-
puis longtemps. Ces menus offrent un
confort d’utilisation qui, pour des appa-
reils aussi complexes que les téléphones
mobiles ou “portables”, ne pourrait être
assuré autrement. Ce type de commande
s’impose également de plus en plus pour
les appareils de commande des systèmes
numériques, mais certains sont perfectibles
quant à leur structure et à leur convivialité. gestion de différents processus tels que la
Pour la conception de la surface graphique et mise à jour et l’enregistrement de paramètres
la convivialité de sa structure, la firme Märklin, pour la sauvegarde des données.
quant à elle, a osé faire appel à une entre- Ces menus peuvent être sélectionnés par l’in-
prise étrangère au secteur du modélisme fer- termédiaire d’onglets sur le bord supérieur de
roviaire. Le résultat vaut le détour. l’écran.
Malgré l’écran couleur luxueux, les couleurs Les engins moteurs activés sur les régulateurs
ont été utilisées certes avec parcimonie, mais de marche restent toutefois directement ac-
de manière pertinente, ce qui permet d’ob- cessibles via les menus Control des régula-
tenir une clarté séduisante dans l’affectation teurs de marche toujours visibles sur le bord
des fonctions. La concentration sur les élé- inférieur de l’écran.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

36-39_HSLR13.indd 36 31/03/09 10:34

 Chacun des menus cités dispose naturel-
lement de sous-menus pour la configura-
tion de locomotives, d’éléments à commuter
tels qu’aiguilles et signaux, itinéraires, na-
vettes etc. Tous ces menus sont acces-
sibles en permanence via un bouton de
commande bleu arborant une clé anglaise
symbolisée.
Les fenêtres de menu dans lesquelles sont
entrepris les paramétrages apparaissent
également dans un bleu discret.
L’utilisateur sait donc clairement s’il se trouve
sur l’interface de commande ou l’interface de
paramétrages, ce qui s’avère particulièrement
utile dans les menus Keyboard et Memory.

La vitesse peut également être directement définie avec le doigt

sur l’échelle du tachymètre.

male paramétrée pour la locomotive ; d’autre

Photos : GP part, ils indiquent également la vitesse théo-
rique paramétrée et la vitesse réelle.
Comparée à la Central Station 1 et à la Mo-
bile Station, la procédure d’enregistrement
d’une locomotive mfx est nettement plus ra-
pide. Une fois la procédure terminée, le bou-
ton mfx alors en surbrillance permet la prise
en charge de la loco sur l’un des deux régu-
lateurs.
La base de données de locomotives com-
prend certes de nombreuses locomotives
Märklin équipées de décodeurs Motorola,
mais aucune équipée de décodeurs d’autres
marques. Celles-ci doivent être configurées
manuellement via le symbole “outil” et le

Les cartes loco permettent également

la prise en charge rapide d’une loco sans décodeur mfx.

Menu “conduite” pour deux

Le menu “Conduite”, avec ses deux comp-
teurs de vitesse ronds, est tout aussi clair que
l’interface utilisateur de l’accueil. Les engins
moteurs peuvent être commandés au choix
grâce aux régulateurs rotatifs, ou directement
à l’écran avec le doigt ou le stylet de com-
mande. Mais il suffit également de “toucher”
la vitesse souhaitée sur le tachymètre.
Les tachymètres présentent deux caractéris-
tiques bien pratiques : d’une part, la vitesse
maximale affichée dépend de la vitesse maxi-

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 37

36-39_HSLR13.indd 37 31/03/09 10:34

 menu qui se dissimule derrière, avant d’être
enregistrées dans la base de données.
Les “cartes loco” représentent une particu-
larité unique en leur genre. Il s’agit ici des
célèbres cartes à puce, sur lesquelles sont
enregistrées dans le cas de la CS2 les don-
nées d’une loco telles qu’adresse, illustration
de l’engin, comportement au démarrage et
au freinage, vitesse maximale etc. Les cartes
loco seront disponibles sous forme de cartes
à puce vierges pour applications individuelles
ainsi que sous forme de complément avec
certaines locomotives sélectionnées.
À chaque régulateur correspond au dos
de la CS 2 une fente permettant
d’insérer la carte. En l’es-
pace de quelques
De part et d’autre
de la barre
de connexion
se trouvent
les fentes des
lecteurs de cartes
loco. Dans un
renfoncement situé
sous l’appareil, les connexions
pour S88 et les boosters 6015/6017.
secondes, les données loco enregistrées sur
la carte sont alors disponibles pour l’exploita-
tion. Quelle est l’utilité d’une telle carte ? Elle
permet par exemple d’enregistrer les confi-
gurations spéciales d’une locomotive et d’ex-
ploiter celle-ci le plus simplement du monde
sur la CS2 d’un collègue. Cette carte peut
également permettre au fiston de faire rou-
ler sa loco sur le réseau de papa de manière
complètement autonome.
Keyboard : plébiscité
Le menu servant à la commutation d’ai-
guilles, de signaux et autres appareils de
voie a été conçu sur la base du “Keyoard”,
élément qui s’est imposé pour ainsi dire chez
les adeptes Märklin comme instrument de
prédilection pour la commutation. À la dif-
férence des véritables Keyboards du sys-
tème Märklin Digital et de la version inté-
grée dans la CS1, les commutateurs sont
ici colorés et des symboles correspondant
aux différents signaux et aiguillages peuvent
leur être affectés.
Nouvelle option : la sélection et la commande
possibles d’une plaque tournante ou d’un
pont transbordeur à partir du menu de sélec-
tion des symboles de commutation. Les sym-
38
36-39_HSLR13.indd 38
boles de commande spécifiques permettent
par exemple de commander confortablement
la plaque tournante en sélectionnant directe-
ment la voie de destination ou de lancer di-
rectement une rotation de 180°.
Memory : confort assuré
Un appareil de commande complexe et puis-
sant tel que la Central Station se doit d’in-
tégrer une fonction permettant l’automa-
tisation de certains schémas
d’exploitation.
Comme pour les an-
ciens composants “physiques”,
la Memory virtuelle intégrée dans la CS2 per-
met de grouper la commutation d’aiguilles et
de signaux dans des itinéraires.
La configuration nécessaire via le point de
menu correspondant est simple et peut être
modifiée et élargie à tout moment.
Le menu de paramétrage correspondant
permet en outre d’automatiser la commu-
tation de l’itinéraire via le contact s88 de
votre choix. De cette manière, il est pos-
sible d’automatiser aussi bien l’exploitation
d’un garage caché qu’une commande par
block-système ou encore l’exploitation de
navettes.
Poste d’aiguillage central
Pour un appareil de commande doté d’un
écran tactile haute définition, l’intégration
d’un TCO s’impose presque d’elle-même.
Comme nous l’avons mentionné plus haut,
celui-ci se dissimule derrière l’onglet “Layout”
(désignation anglaise pour plan des voies ou
réseau miniature).
La Central Station 2 permet de créer presque
autant de schémas de voies que l’on souhaite
afin de pouvoir également représenter et ex-
ploiter des réseaux complexes de grande
taille. Les schémas de voies de grands ré-
seaux sont divisés en plusieurs petits sché-
mas.
Là encore, la création se fait via un “menu
bleu” permettant de réaliser le schéma des
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
voies et d’affecter les aiguilles et signaux aux
symboles de commutation correspondants.
La commande d’itinéraires se fait par l’inter-
médiaire de symboles spécifiques pouvant
être placés sur la voie ou à côté. Les itiné-
raires à commander sont simplement confi-
gurés dans la Memory.
Les états d’occupation des voies peuvent na-
turellement être indiqués dans le schéma des
voies. Il suffit pour cela d’insérer les symboles
de voie adéquats et de les relier au contact
s88 corres-
pondant via
le menu de
configuration
prévu à cet ef-
fet.
Le pas-
sage d’un
schéma
à l ’ a u t re
se fait soit
au moyen de
symboles flèches
“renvoyant” toujours au
schéma directement suivant ou
précédent, soit par le menu de sélection cor-
respondant.
Connexions avec…
… les appareils numériques Märklin dont
vous disposiez déjà, mais également avec
de nouveaux appareils en vue d’une exten-
sion tournée vers l’avenir. Deux prises si-
tuées sous les régulateurs rotatifs permet-
tent la connexion directe et donc rapide de
deux Mobile Stations, une solution idéale
pour commander une troisième et quatrième
loco en accès direct.
Bien entendu, la centrale dispose d’une prise
d’alimentation en courant, ainsi que de deux
prises de raccordement à la voie principale
réseau et à la voie de programmation. Égale-
ment disponible : une connexion pour le bus
s88 et les booster 6015/17, située dans un
creux sous la centrale.
La possibilité d’intégrer les unités centrales
6020/6021 avec tous les appareils reliés via
le terminal 60125 - connecté à la CS2 par
l’intermédiaire du bus CAN - s’avère très
intéressante. Toutes les fonctions déclen-
chées sont alors indiquées sur la CS2 dans
le menu correspondant. De même, les ins-
tructions de commande données à la CS2 -
par ex. par une loco avec décodeur Motorola
- sont transmises à l’unité centrale 6020 qui
en assure alors la prise en charge. Ainsi, l’uti-
lisateur de “l’ancien” système Märklin Digital
peut continuer à utiliser les appareils dont il
dispose sans pour autant renoncer au confort
31/03/09 10:34
 de la CS2. Si ce n’est pas un argument per-
suasif en faveur de la CS2… La lecture de la carte loco
Outre le terminal 60125, le raccordement de la est lancée dès son insertion dans
CS1 (60212) nécessite également le Connect la fente. La locomotive est alors
60121. “L’ancienne Central station” ne remplit disponible avec l’intégralité de
plus la fonction de centrale, mais uniquement ses fonctions, son illustration et
d’unité de commande multifonctionnelle. autres caractéristiques définies.
Le bus CAN joue un rôle important pour l’ex-
tension à venir. Actuellement, le terminal
60125 et une ramification du bus CAN per-
mettent de raccorder encore d’autres Mobile
Stations.
La possibilité de raccorder des boosters de
courant traction tels que les célèbres 6015/17 Fenêtre de configuration pour
et le nouveau 60173, disponible, est essen- l’enregistrement ou la modifi-
tielle pour les réseaux de grande taille. En ef- cation de locomotives. D’autres
fet, la plus puissante des centrales n’est rien menus apparaissent en cliquant
si le courant traction n’est pas suffisant. sur les champs de saisie.
Les connexions Ethernet et USB sont is-
sues du monde informatique. Une connexion
Ethernet permet le raccordement de la CS2 à
un ou plusieurs ordinateurs ou la mise en ré-
seau de plusieurs CS2. La CS2 peut être mise
à jour via un un routeur.
Le port USB offre pour la première fois la pos-
sibilité de sauvegarder les données sur une
clé USB ou de charger des données enregis- Fenêtre de configuration
trées dans la CS2. La mise à jour via une clé du Keyboard avec autres sous-
USB est également possible. Également inté- menus pour l’installation des
ressant : l’option permettant de raccorder une accessoires à commuter.
souris ou un clavier, qui s’avère très pratique
si l’on souhaite configurer un grand nombre
de locomotives, aiguilles, signaux et autres.
Conclusion : superbe engin ! Avec la Cen-
tral Station 2, Märklin réalise véritablement un
coup de maître : concept clair, polyvalence,
simplicité d’utilisation et équipement mo-
derne. L’appareil marque des points supplé-
mentaires avec l’intégration possible de com- Le menu de configuration du
posants Märklin Digital plus anciens. Keyboard permet également de
Voici ce qu’on appelle “être à la pointe du pro- charger les symboles de com-
grès”. ■ GP mande d’une plaque tournante.
6 logiciels pour les mo
de 6 déli
lu s re, versions d s
•P harewa e dé tes
et S mo
ree e présentation de nst
• F ideos d la ra
e s v Control et Lissy de Uh Cen tion
• L ack- numériques de lenb tral
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c
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e Ma

de la présentation
co-

au, ba
Revue

rklin,
ses de données

de la CS2
sur le DVD ROM
…

La configuration d’un TCO se

fait également via la fenêtre
En bref menu bleue caractéristique.
• Central Station 2 Pour la création et l’affection
Centrale multifonction d’itinéraires, vous pouvez accéder
Réf. 60213 directement au menu Memory.
699,95 € (prix moyen constaté)
• Booster (avec fonction mfx) Nota bene : Cet article étant traduit
Réf. 60173 de l‘allemand, les copies d‘écran de la
199,95 € (prix moyen constaté) Central Station sont celles d‘une cen-
• Märklin trale allemande. Les menus et fonc-
• en vente chez les détaillants spécialisés tions d‘une centrale française sont bien
évidemment traduits en français.

Hors-série Loco-Revue “Commandes numériques pour le train miniature” 39

36-39_HSLR13.indd 39 31/03/09 10:34

 Inventaire et perspective
RailCom en progrès continu
Lentement, certes, mais sûrement, RailCom se fraye un
chemin sur la voie du progrès technique. Bertold Langer
s’intéresse au niveau actuel de ce procédé, ose regarder vers
l’avenir et propose un synopsis des appareils RailCom déjà
existants.
e me souviens d’un mot de Bernd Lenz
J dont le sens était le suivant :
“DCC ne deviendra un système de com-
mande à part entière que lorsque tous les si-
gnaux imaginables provenant du matériel
roulant parviendront via les rails à la centrale
pour y être exploités en fonction des besoins.”
Cette observation est à l’origine du déve-
loppement de ce qui s’appelle aujourd’hui
RailCom.
Le but d’un système de commande, c’est que
l’élément commandé réponde aussi exacte-
ment que possible aux ordres de l’élément
commandant. Il s’agit donc d’une boucle
d’asservissement dans laquelle l’élément
commandé ne réagit pas seulement en exé-
cutant aveugle. Dès qu’il remarque qu’il ne
peut exécuter un ordre correctement, il exige
de l’élément commandant de répéter ou de
compléter l’ordre transmis. DCC a été conçu
comme canal de commandement.
Des signaux émanant des exécutants, c’est-
à-dire des décodeurs, n’étaient pas prévus
à l’origine. Seule exception pour les déco-
deurs DCC traditionnels : l’indication des va-
leurs des CV en mode “Service”, c’est-à-dire
lors de la configuration sur la voie de pro-
grammation.
Un réseau miniature dont l’exploitation est as-
sistée par ordinateur permet certes de réali-
ser des boucles d’asservissement qui rem-
placent le modéliste en tant que centre de
Entrée/Ecran Voie
Adresse 1414
CV2, à sélectionner CV2
CV2, sélectionnée 001
CV2, modification 005
CV2, modification 005
vérifiée
40
40-43_HSLR13.indd 40
commande. Toutefois, les annonces d’oc-
cupation n’apportent pas d’information sup-
plémentaire. Un véhicule est détecté sur un
canton, mais on ne sait pas de quel véhicule
il s’agit. C’est pourquoi on recourt à une as-
tuce qui ne fonctionne pas toujours : L’ordina-
teur établit l’itinéraire sur lequel il envoie une
adresse de décodeur donnée. Si l’adresse en
question reste sur l’itinéraire établi, elle est
alors transmise d’une section de signalement
à l’autre. C’est tout ce que l’on peut faire. Il est
impossible d’interroger le décodeur.
Comment agit RailCom ?
La commande via ordinateur nécessite deux
canaux physiquement distincts. Les ordres
sont transmis par les rails, tandis que les si-
gnaux - non spécifiques, comme nous l’avons
déjà dit - sont transmis à la centrale via une
ligne de rétrosignalisation et de là à l’ordinateur
via le bus de l’appareil. RailCom, par contre,
utilise les rails aussi bien pour les ordres que
pour les réponses provenant des décodeurs.
À l’aller sont également transmis les ordres
invitant le décodeur à fournir des réponses
concernant des données souhaitées. Pour
connaître le contenu d’une CV donnée, la
demande précise doit en être faite auprès du
décodeur.
Avec RailCom, les décodeurs peuvent “dé-
cider” de devenir actifs, par exemple lorsque
Programming on the Main
(PoM) avec prise en charge
RailCom (ESU-ECoS, Zimo
Décodeur
MX31ZL, tous deux avec dé-
tecteur RailCom intégré)
Signification des flèches :
bleue : Le décodeur est appelé
Rouge : Ordres POM
Verte : Annonces Rail-Com
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
la réception ou l’exécution de certains ordres
leur pose problème. Ils demandent alors à
l’élément commandant de répéter. Si l’on
demande aux décodeurs de fournir un en-
semble de données d’un volume supérieur à
celui supposé par la centrale demandeuse,
ils le signalent. La centrale décide alors si elle
souhaite en savoir plus ou non.
Deux canaux
RailCom dispose de deux canaux qui se sui-
vent dans le temps. Tous les décodeurs de
loco envoient leur adresse en permanence
dans le “canal broadcast”. Si tous les déco-
deurs émettent en même temps, il règne un
véritable chaos.
Si toutefois une - et une seule - adresse par-
vient dans la section de voie d’un détecteur
de section, la solution s’avère alors judicieuse.
L’adresse est immédiatement signalée car
son signalement est indépendant de l’ordre
dans lequel les adresses ont été transmises
aux différents décodeurs.
Seuls les décodeurs de loco appelés sont au-
torisés à émettre dans le second canal. Il est
essentiellement destiné à la transmission de
valeurs CV.
Les demandes du décodeur à la centrale sont
également transmis via ce canal de “don-
nées”. Comme il est lié à l’ordre des paquets
d’adresses/d’ordres émis, il arrive que l’an-
nonce soit retardée.
Ne serait-ce que pour cette raison, RailCom
apparaît comme une solution pertinente car
elle permet de connaître les adresses de véhi-
cules se trouvant sur les voies de remises à lo-
comotives ou de garages cachés. Si l’adresse
est transmise via broadcast, la restriction cité
est valable.
En principe des adresses peuvent également
être signalées via le second canal.
Dans ce cas, toutes les adresses dans la zone
d’un détecteur RailCom peuvent être déter-
minées, dans la mesure où elles sont enregis-
trées dans la mémoire de la centrale.
Utiliser les informations variables
RailCom permet de sélectionner n’importe
quelle zone de mémoire du décodeur ac-
cessible à cette technique, telle que celle
où est inscrite la vitesse actuelle de l’engin.
La vitesse réelle du véhicule ne peut toute-
30/03/09 13:52
 fois être indiquée que par un décodeur éta-
lonné. Question préalable : Combien faut-il
de tours-moteur pour parcourir une distance
donnée ? Cette question correspond à la mé-
thode Zimo. On pourrait également partir de
la rotation d’une roue donnée de la loco ac-
tivant un contacteur. Ou bien une voiture-ta-
chymètre pourrait fournir la valeur de départ.
Dans tous les cas de figure, il faudrait confi-
gurer le décodeur pour chaque CV de telle
sorte qu’il calcule la vitesse effective à partir
des données de départ.
Une autre application possible est la consom-
mation de carburant (virtuelle). Combien de
temps peut rouler ma locomotive à vapeur
avec la réserve de charbon et d’eau qui lui
a été attribuée au départ ? Plus ses perfor-
mances (effectives) sont élevées, et plus la
Le tout nouveau détecteur de section RailCom
réserve (virtuelle) diminue rapidement. La va-
RCD-1 et l’écran RCA-1 de Tams,
leur de départ pour le calcul nécessaire serait
jusqu’à 24 détecteurs avec des annonces adressées
l’effet dynamo du moteur (force contre-élec-
en corrélation sur le bus bifilaire.
tromotrice) déjà déterminé pour la compen-
À l’écran : Consist-Adresse 35. En bas, à droite :
sation de charge.
Le détecteur de section Lenz LRC 120 est déjà disponible
sur le marché depuis quelques années ; son écran intégré indique ici “aucun véhicule
Où et dans quelle direction ? Rail-Com sur la section”. Les deux détecteurs pour adresses et CV.
Une autre application RailCom utlisant les
valeurs momentanées de la mémoire du dé- tion devrait alors émettre une série ininterrom- Le protocole Selectrix d’origine reproduit un
codeur relève malheureusement encore de pue de bits qui lui permettrait d’être achemi- cycle immuable de 112 adresses 13 fois par
l’utopie. Il s’agit de la localisation d’engins née sur la voie souhaitée. Cette série devrait seconde, ce qui permet de “rafraîchir” autant
équipés de décodeurs RailCom via les rails être transmise à la centrale qui commuterait de fois chaque décodeur - même si à ce mo-
uniquement : “Adresse N dans section X”. alors les aiguillages correspondants. ment seulement 10 adresses, par exemple,
Dans une section RailCom doit être déter- La mémoire de routage du décodeur devrait se trouvent sur le réseau. En DCC par contre,
minée l’adresse du véhicule qui s’y trouve. naturellement être modifiable afin de pouvoir les volumes de données peuvent varier d’une
Le décodeur doit donc connaitre le numéro utiliser la locomotive également pour remor- adresse à l’autre.
de cette section. Adresse et numéro de sec- quer des trains destinés à une autre voie. En outre, la longueur d’un cycle DCC dépend à
tion doivent être transmis à la centrale via chaque instant du nombre d’adresses enregis-
la voie exclusivement. Le détecteur RailCom Vieux préjugés… trées dans la centrale. La fréquence de répéti-
qui transmet l’information ne doit donc plus tion du paquet est donc également très variable.
être relié à un bus de rétrosignalisation via A priori, il semble que Rail-Com, du fait le la Les détracteurs du système DCC en concluent
lequel il transmettrait sa propre adresse à la prolongation du préfixe DCC et surtout du fait que celui-ci est trop lent à la base, certains
centrale. des routines de communication, ralentisse in- affirment même qu’il ne convient pas pour
Une solution possible consisterait à insé- congrument le débit de données du système l’exploitation d’un réseau miniature et que
rer dans la voie un émetteur à infrarouge qui DCC. Les différentes adresses actives sont RailCom lui donnerait le coup de grâce (mé-
émettrait un numéro de section donné. Le appelées moins souvent, ce qui diminue la rité) en le rendant encore plus lent.
décodeur de loco obtient ce numéro via un fiabilité de l’exploitation du moins c’est ce De toute évidence, ces critiques semblent
récepteur infrarouge et le transmet, avec sa que l’on croit. oublier qu’une centrale DCC qui se respecte
propre adresse, à la centrale via RailCom.
Zimo a déjà proposé de développer/
d’améliorer son système HLU - par principe Voie Section de voie Sélection de l’adresse ainsi que
indépendant de la centrale - de sorte à ce qu’il Adresse sélection de CV par un détec-
section / Affichage

puisse émettre, outre des ordres de conduite, teur de section RailCom.

Booster RailCom

Détecteur de

des numéros de section. Il s’agirait là d’une Canal Les CV sont transmises à partir du
Décodeur
Centrale/

solution très élégante puisque la communica- broadcast moment où la centrale l’exige des
tion se ferait alors exclusivement par les rails. décodeurs ; la transmission se fait
Lire,
Emetteur infrarouge ou composants RFIDK ( POM via le canal de données RailCom.
modifier,
“Transponder”, tel que pour les clés de mai- vérifier CV Le décodeur transmet toujours son
son électroniques) seraient ici superflus. adresse via le canal broadcast.
Un autre sujet : le routage. Supposons qu’un 2nd canal
train donné doive toujours entrer sur une voie
donnée de garage caché ; sa machine de trac-

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 41

40-43_HSLR13.indd 41 30/03/09 13:52


Voie (domaine du détect. global)
An (Adresse)
Détecteur global
Booster RailCom/
An & Bn
Décodeur
Centrale/
Bn (numéro de section)
si l’indication rapide de
l’adresse via le canal
broadcast n’est pas nécessaire
n’émet que ce qui est réellement utile. Le for-
mat DCC est conçu comme système additif.
Les bytes pour les fonctions en sont un bel
exemple. Seuls doivent être émis ceux conte-
nant des fonctions commutées. En outre, une
centrale DCC raisonnable appellera moins
souvent des locomotives à l’arrêt, etc. Le for-
mat DCC exige également de la centrale une
certaine intelligence - et si RailCom doit être
utilisé de manière optimale, ce n’est pas rien.
… et nouvelles perspectives
Chose amusante, les détracteurs de RailCom
du camp DCC ont également avancé l’argu-
ment selon lequel RailCom pourrait ralentir
dangereusement le débit de données DCC.
Et si au lieu de ralentir le système DCC,
RailCom, au contraire, le rendait plus rapide ?
La routine DCC traditionnelle suppose que
les ordres de conduite soient répétés de ma-
nière cyclique afin que les décodeurs puissent
maintenir leur mémoire opérationnelle. Les
décodeurs dépourvus de mise en mémoire
durable des données de conduite peuvent
devenir amnésiques suite à des problèmes
de contacts.
Toutefois, avec l’utilisation de microcon-
trôleurs avec mémoire flash, les ordres de
conduite ne doivent être émis que jusqu’à leur
réception et leur mise en mémoire durable par
le décodeur. Ils restent enregistrés jusqu’à ce
qu’ils soient remplacés par d’autres ordres.
Une autre fonction de RailCom consisterait
donc à confirmer à la centrale l’enregistre-
ment de l’ordre reçu. Si cette information n’ar-
rive pas, la centrale doit alors répéter l’ordre
jusqu’à ce que le décodeur en accuse récep-
tion.
Supposons que l’on envoie un train sur la ligne
avec le cran de marche 64 - temporisation de
démarrage “activée” - les ordres de conduite
pour la loco pourraient alors être retirés du
cycle d’ordres DCC à partir du moment où
le décodeur annonce : “cran de marche 64
atteint.”
42
40-43_HSLR13.indd 42
Commutation incluse
À venir : Localisation d’adresses
de véhicules uniquement via Du dernier communiqué de presse du groupe
RailCom. Un émetteur IR dans RailCom (Lenz, Kühn, Tams et Zimo) du
la voie transmet le numéro de 29.09.08 ressort que ces derniers temps,
RailCom s’est principalement intéressé aux
section au décodeur de loco. De là,
adresse et numéro de section sont décodeurs de commutation. Évolution éton-
retransmis à la centrale via la voie. nante quand on pense qu’il n’y a pas si long-
temps, RailCom semblait exclusivement ré-
servé à la conduite et ce essentiellement en
Générateur IR raison du débit de données DCC.
Numéro de section Le fait que chaque aiguille indique sa posi-
tion en permanence augmente le risque que
les signaux RailCom des engins ne soient pas
transmis à temps. D’où la mise au point d’une
On pourrait procéder de la même manière routine se déclenchant quasiment dès l’action
avec les ordres de fonctions, qui dans un pa- de commutation :
quet d’ordres DCC classique peuvent s’avé- • Ordre de commutation provenant de la cen-
rer très lourds, dans le cas où il s’agirait par trale
exemple de la récente spécification pour un • Le décodeur accuse réception et indique la
nombre maximal de 28 fonctions. Même s’il durée prévue du processus de commutation
s’agit du niveau d’extension suivant (env. 32 • Interrogation de la centrale après écoule-
000 fonctions max.), celui-ci ne pourra être ment du temps de commutation indiqué par
réalisé qu’à l’aide de routines RailCom. le décodeur : “commutation exécutée” ?
Impossible, toutefois, de renoncer à l’appel • Le décodeur indique l’accomplissement, ou
cyclique de chaque adresse exploitée. Sinon, • Le décodeur indique que le processus de
la locomotive qui n’est plus sollicitée serait commutation n’est pas encore terminé et que
certes encore bonne pour le broadcast, mais la centrale doit renouveler son interrogation,
elle serait morte pour d’autres applications ou bien
RailCom. • Le décodeur indique que l’ordre n’a pas pu
Inutile de s’inquiéter pour la compatibi- être exécuté, la centrale délivrant alors un
lité entre les décodeurs DCC classiques et message d’erreur.
ceux ne supportant qu’une quantité limi- Lorsqu’une aiguille a été faite manuellement
tée d’ordres. Les uns reçoivent des paquets ou par courant électrique sans l’implication de
de données conventionnels, tandis que les DCC, le décodeur édite alors une “requête de
autres se satisfont d’une version “light”. service” (service request) : la centrale est priée
Les systèmes de commande indépendant de vérifier si la position indiquée à présent dif-
de la centrale (ABC, HLU) peuvent générer fère du précédent ordre transmis à cette ai-
quelque confusion, mais le problème sera ra- guille. Si l’aiguille en question n’a pu être faite
pidement résolu par les décodeurs Zimo par qu’à la main, la centrale devrait même être ca-
ex. : ceux-ci sont en effet capables de savoir si pable de rétablir automatiquement la position.
un ordre de freinage provient de la centrale ou La requête de service n’est possible que si
s’il a été mis sur les rails par un module HLU une adresse d’aiguille (n’importe laquelle)
ou ABC. Si l’ordre ne provient pas de la cen- est appelée. L’appel d’aide parvient via le
trale, la procédure de rétrosignalisation dé- canal broadcast. Contrairement au broad-
crite est suspendue et le décodeur se com- cast d’un décodeur de conduite, celui d’un
porte alors comme un décodeur classique. décodeur de commutation est utilisé unique-
Section de voie Alternative envisageable par
rapport au projet ci-dessus
An
Détecteur de section/
: Ici, le module de section
(détecteur global)
booster RailCom/
générateur HLU
Bus d’appareil An & Bn
donne des impulsions HLU
Bn
Décodeur
sur la voie de la section.
Centrale/
(Rail- Ces impulsions contiennent
Com) le numéro de section.
Bn Pour cette variante, le module
(HLU) est raccordé au bus de l’appa-
reil. Avantage : Transmission
plus rapide et plus fiable.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
30/03/09 13:52
 ESU Lenz Tams Zimo Synopsis : appareils pour RailCom
Centrale/booster/ 0) CV des adresses de conduite et de commutation à sélectionner
Détecteur global/ ECoS 0)
MX 31 ZL 0) et à afficher
Entrée/écran 1) Mises à jour pour centrales Lenz et Tams : sélection de CV,
voir voir resp. d’adresses et de CV par LRC100 et RCD-1/RCA-1
Centrale MX 1EC2) 2) Détecteur global pour appareils de base Zimo MX1
légende 1) légende 1)
Booster/détecteur et mise à jour pour appareil manuel MX31 prêt à la démonstration
ECoSBoost vers le 01.11.08.
global
Booster LV102 B-43) 3) B-4 disponible sous peu, mise à niveau pour B-2 et B-3 suit
Détecteur de sec- 4) Affichage des adresses et CV, à ECoS, MX1EC ou MX31ZL ;
LRC1204)
tionavec affichage affichage, si relié à la centrale Lenz, resp. Tams, voir plus haut.
Détecteur 5) ESU : Locopilote V.3, mais pas tous les types,
RCD-1 voir catalogue ESULenz : Série décodeurs
de section
Affichage pour RCD1 RCA-1 Gold ;Tams : LD-G-32, LD-G-33 ;Zimo : tous
voir voir voir voir 6) ESU : Locopilote Fx V3.0 ;Tams : FD-RBasic, FD-XL (en cours
Décodeur de loco de développement) ; Zimo : tous (MX680, MX680N)
légende 5) légende 5) légende 5) légende 5)
Décodeur de voir voir 7) petit module RailCom pour l’amélioration de locomotives numé-
fonctions légende 5) légende 6) riques (12,5 x 9,5 x 3,3 mm), 2 sorties fonction supplémentaires
Transmetteur 8) ESU : SwitchPilot, 4 x 2 sorties transistor avec indication
FD-RBasic7) de position RailCom sur écran ECoS, 2 sorties servo sans, CV de
RailCom
Décodeur de voir WD-34 tous
MX82W9) les endroits de commutation sélectionnables, processus de
commutation légende 8) SD-34
Servodécodeur SD-2210) MX82511) rétrosignalisation ne correspond pas au standard RailCom
9) Prééquipé pour RailCom
Ce tableau est à jour au 14.10.2008. 10) Un lot déjà livré sans activiation RailCom après adop-
Les indications sont synthétisées et ne peuvent détailler tion du standard de commutation “logiciel de mise à jour”.
les aspects complexes. Il apparaît toutefois clairement 11) CV à sélectionner, rétrosignalisation
que RailCom a déjà fait de gros progrès. de la position après mise à jour

ment lorsqu’une aiguille souhaite signaler un
problème. Néanmoins, ce processus est ino-
pérant lorsque deux aiguilles ou plus ont un
problème en même temps. Dans ce cas, la
centrale doit alors lancer une routine de re-
cherche.
Broadcast de véhicule et de commutation ne
se gênent pas mutuellement, car les véhicules
ne peuvent utiliser ce canal qu’à partir du mo-
ment où une adresse de conduite est appelée
et la broadcast de commutation fonctionne
uniquement lorsqu’une adresse de commu-
tation est activée.
À chacun son ID
Le groupe RailCom a décidé en outre de
créer un numéro d’identité (ID) fixe et propre
à chaque décodeur DCC et à chaque cen-
trale du système DCC. Au total, 65 536 ID
système ainsi qu’environ 4 milliards d’ID dé-
codeurs sont disponibles. L’ID sera gravé dès
la fabrication des appareils.
Application principale : “enregistrement d’un
nouveau décodeur” sur une centrale. La cen-
trale transmet son ID système au décodeur.
Le décodeur dispose pour cela d’un espace
mémoire de 2 bytes. Si la valeur de cette mé-
moire diverge de l’ID système, le décodeur
transmet son adresse à la centrale.
Le modéliste peut reprendre cette adresse
dans la mesure où elle n’est pas déjà at-
tribuée dans le système, ou bien la modi-
fier. Par conséquent, l’adresse pourrait tout
aussi bien être attribuée automatiquement,
tel que sur les appareils plug and play d’un
ordinateur.
Au boulot !
“Les objectifs que le groupe de travail
RailCom s’est fixés sont élevés” lit-on dans
le communiqué de presse. “Ces objectifs re-
présentent un frein si on ne considère que la
vitesse à laquelle les produits RailCom peu-
vent arriver sur le marché.” C’est exact, et
l’affirmation selon laquelle il n’y a pas de voie
rapide pour atteindre l’objectif visé, puisqu’il
s’agit de mettre au point un standard pour la
commande de trains miniatures “correspon-
dant au niveau technologique du 21e siècle”
est tout aussi vraie.
En d’autres termes, cela signifie que loin
d’être remis en cause, le système DCC doit
être développé de manière à satisfaire au
postulat de Bernd Lenz cité au début de cet
article. Cette décision de principe devrait
faire plaisir à tous ceux qui ne veulent pas
abandonner leur système DCC et qui sou-
haitent continuer à utiliser également des
éléments sans capacité Rail-Com. Soit dit
en passant, Tams fournit déjà de petits tra-
ducteurs RailCom supplémentaires pour les
locomotives équipées de décodeurs DCC
classiques. Ils ne disposent certes pas de
l’intégralité des fonctions Rail-Com, mais
peuvent au moins transmettre leur adresse
ainsi que quelques CV qui, pour être pra-
tiques, devraient correspondre aux valeurs
du décodeur de loco. De tels suppléments
pour décodeurs d’aiguille ne devraient pas
poser de problème non plus.
Le développement de RailCom dépend énor-
mément du matériel dont les ingénieurs dis-
posent.
Même si le protocole DCC classique ne
correspond pas tout à fait au niveau du 21e
siècle, des microcontrôleurs modernes dans
les décodeurs contribuent à le rendre plus
simple et plus rapide. De nombreuses cen-
trales ont également besoin d’un “cerveau”
plus performant afin de traiter le flot de don-
nées supplémentaires et les développeurs
de logiciels arriveraient alors en terre incon-
nue, du moins dans certains domaines. Cela
représente une énorme quantité de travail et
le groupe Rail-Com ne doit pas traîner, d’au-
tant moins que la plupart des fabricants DCC
européens considèrent déjà cette technique
comme un “must”. ■ Bertold Langer

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 43

40-43_HSLR13.indd 43 30/03/09 13:52

 Petits mais costauds Synopsis des décodeurs actuels (mise à jour octobre 2008)

Mini- Décodeurs de
locomotives

décodeurs
Les décodeurs de loco de petite,
voire très petite taille, sont certes
essentiellement conçus pour des
engins moteurs de petites échelles
telles que Z, N et TT, mais ne doi- Type de décodeur DCX74 bzw. 74SX DCX75 DZ143 DHL050/DHL055
vent pas pour autant être obliga-
toirement classés dans la catégorie Fabricant CT-Elektronik CT-Elektronik Digitrax Doehler & Haass

des “décodeurs pour l’écartement Format de données DCC, MM ou SX DCC DCC SX

N”. Ils sont suffisamment puis- Nombre d’adresses 9999, 80 oder 112 999 9999 111

sants pour être installés dans de Exploitation analogique c.c. c.c. X X

Connexion Câble/NEM652 Câble/NEM652 Câble/NEM652 Câble/NEM651
nombreuses locomotives H0. Si
Dimensions (L x l x h/mm) 13 x 9 x 1,5 11 x 7,2 x 1,5 10,6 x 8,7 x 2,9 13,7 x 6,8 x 1,8
vous êtes à la recherche d’un petit
Courant total (mA) 800 1000 1250 500
décodeur par la taille mais perfor-
Moteur
mant, vous trouverez donc ici votre
Crans de marche 14,28,128 14,28,128 14,28,128 31 (interne 128)
bonheur.
Type de moteur c.c./= c.c./= c.c./= c.c./=
e quelle taille doit être un déco-

D deur de loco pour être considéré

comme décodeur miniature ? Pour
ce qui est des dimensions, la définition
Commande moteur
Courant moteur (mA)
Rotor sans fer

800
Rotor sans fer
30-150 Hz, 16 kHz 30-150 Hz, 16 kHz
1000
HF
1000
Rotor sans fer
HF
500

que nous avons établie se réfère à l’inter- Compensation de charge X X X X

face S conforme à la norme NEM 651, qui, Vitesse de manœuvre X X X –
au début de l’ère du numérique, était utili- Dist. de freinage const. – – – –
sée essentiellement pour les modèles aux Protection surcharge X X X (moteur) X (moteur)
échelles N, puis TT et H0m. Dans la plu- Protection thermique X – – X
part des cas, les décodeurs étaient directe- Fonctions
ment enfichés dans l’interface à l’aide d’un
Inversion des feux X X X (500 mA resp.) X
connecteur intégré sans câble. Pour loger
Feu de manœuvre – – – –
le décodeur, un espace plus ou moins dé-
limité était réservé sur la platine de la loco. Inv. des feux unilatérale – – – –
La place disponible était d’à peine 10 mm Sorties fonction 2 resp. 4 (au choix.) 2 1 (500 mA) –
en largeur et de 15 à 18 mm en longueur. Function Mapping X X X –
Les décodeurs miniatures devaient donc Sorties régulables X (distincte) X (distinctes) – –
être adaptés à ces dimensions, une largeur Attelage manœuvre X X – –
de 9 mm s’étant imposée comme valeur li- Comm. par imp. en chaîne X X – –
mite. La place disponible en hauteur n’était
Effets lumières X X X –
pas prise en compte et de nombreux mo-
Sortie SUSI – – – –
dèles en N avec interface S intégrée ne
peuvent accueillir que des décodeurs ultra- Son à bord – – – –
plats, c’est-à-dire des décodeurs de loco Spécial
avec des composants sur un seul côté du Pom X X X –
circuit imprimé et dont la hauteur ne dé- RailCom – – – –
passe pas les 3 mm. Compatible ABC (Lenz) – – – –
C’est pour cette raison qu’un grand nombre Courses de freinages Zimo, SX (74SX) Zimo – SX
de minidécodeurs dont les deux faces sont
Reconnaissance adr. Zimo Zimo Transponder X
garnies ne peuvent être insérés “que” dans
Exploitation navettes – – – –
des engins moteurs plus spacieux.
Autres mise à jour possible mise à jour possible interrupteur principal lampes inc./LED
Le nombre de fonctions disponibles n’est
aujourd’hui plus vraiment déterminant. éclairage
Le courant traction maximal, qui limite
l’utilisation dans des locomotives plus Disponibilité DS/vente dir. DS/vente dir. DS DS
grandes, gourmandes en courant, l’est Prix indicatif en € à partir de 30,– à partir de 32,- env. $ 25,- 41,50
bien plus. ■ GP
44 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

44-46_HSLR13.indd 44 27/03/09 08:56

 DHL100/ LokPilot micro LokPilot micro 6839 6857/58/59 NO25-P NO45-P Gold mini
DHL 160 V 2.0 V 3.0 DCC
Doehler & Haass ESU ESU Fleischmann Fleischmann Kühn Kühn Lenz
SX/SX, DCC DCC/MM/SX DCC DCC/FMZ DCC DCC/MM DCC/MM DCC
111/111, 9999 9999/80/112 9999 9999/119 9999 9999/255 9999/255 9999
X c.c. DC c.c. c.c. c.c. c.c. c.c.
Câble/NEM651 NEM651/NEM652 NEM651/NEM652 NEM651 Câble/NEM651/652 Câble/NEM651 Câble/NEM651 Câble/NEM651
13,8 x 9x 1,8 13,5 x 9 x 5 13,5 x 9 x 3 16,5 x 9 x 4,3 13 x 9 x 3,4 11,5 x 8,8 x 3,3 11,6 x 8,9 x 2,3 11 x 9 x 2,8 (câble)
1000 700 900 600 600 700 800 500

31/128, 128 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 27, 28, 128/15 14, 27, 28, 128 14, 28, 128/14 14, 28, 128/14 14, 27, 28, 128
c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./=
Rotor sans fer Rotor sans fer Rotor sans fer Rotor sans fer Rotor sans fer Rotor sans fer Rotor sans fer
HF 20 kHz/40 kHz 16kHz/32 kHz n.i. 22 kHz 16kHz/120 kHz 16kHz/120 kHz 23 kHz
1000 500 750 600 600 700 700 500
X X X X X X X X
– X X – X X X X
– – X – – – X X
X (moteur) X X X X X X X
X – – – – – X X

X (300 mA resp.) X (140 mA resp.)
– –
– –
1 / pour DCC : 2 – –
– X ( F0-F12)
– X (distinctes)
– –
– X
– X
– –
– –
X (140 mA resp.) X (100 mA resp.) X (100 mA resp. X (200 mA resp.)
– – – X X X
– – – X X X
– – – 2 (200 mA resp.) –
X ( F0-F12) – – X X X
X (distinctes) – – X X X
– – – – X –
X – – – – –
X – – X X X
– – – – X –
– – – – – –

–/X X X – – X X X
– – X – – – X X
– – – – – – X X
SX Märklin Märklin – – X X X
X – – – – – X X
– – – – – – X X
mise à jour
possible
USP
DS DS DS DS DS DS DS DS
34,90/39,- 36,90 36,90 env. 57,- env. 40,- à partir de 26,90 à partir de 28,90 à partir de 40,-

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 45

44-46_HSLR13.indd 45 27/03/09 08:56

 Synopsis des décodeurs actuels (mise à jour octobre 2008)
Décodeurs de
locomotives

Type de décodeur Silver mini SLX890/890F LD-G-30 LD-G-31 73400 5242 MX620
73410 5243
Fabricant Lenz Rautenhaus Tams Tams Uhlenbrock Viessmann Zimo
Format de données DCC SX DCC/MM DCC/MM DCC/MM DCC/MM DCC/MM
Nombre d’adresses 9999 111/9999 127, 10239/255 127, 10239/255 9999/255 9999/255 10239/255
Exploitation analogique c.c. X c.c. c.c. c.c. X c.c.
Connexion câble/NEM 651 connecteur/NEM651 câble câble/NEM652 câble/NEM651 câble/NEM651 au choix
Dimensions (L x l x h/mm) 11 x 9 x 2,8 (câble) 13,8 x 9 x 1,8 12,5 x 9 x 2,3 20 x 9,5 x 3,5 10,8 x 7,5 x 2,4 11,4 x 8,8 x 3,3 14 x 9 x 2,5
Courant total (mA) 500 1000 700 1200 600 750 800
Moteur
Crans de marche 14, 27, 28, 128 31 (interne 128) 14, 28, 127/14,27 14, 28, 127/14, 2 14-128/14, 28 14, 27, 28, 128/14 14, 28, 128/14
Type de moteur c.c./ = c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./=
rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer
Commande moteur 23 kHz HF 32 kHz 32 kHz 18,75 kHz HF 30-150 Hz/
40 kHz
Courant moteur (mA) 500 1000 500 700 600 750 800
Compensation de charge X X X X X X X
Vitesse de manœuvre X X X X X X X
Dist. de freinage const. X – – – – – X
Protection surcharge X X (moteur) X X X X X
Protection thermique X X – – – – X
Fonctions
Inversion des feux 2 (100 mA resp.) X (300 mA resp.) 2 (100 mA resp.) 2 (100 mA resp.) 2 (max. 500 mA) X (150 mA resp.) 2 (200 mA resp.)
Feu de manœuvre X – X X – – X
Inv. des feux unilatérale X – – X – – X
Sorties fonction – 1 – 2 – – 2 (200 mA)
Function Mapping X – X X – X X
Sorties régulables X – X X X X X
Attelage manœuvre – – – – – – X
Comm. par imp. en chaîne – – – – – – -
Effets lumières X – X X – X X
Sortie SUSI – – – – SUSI ou LISSY – X (points de soudure)
Son à bord – – – – – – –
Spécial
PoM X – X X X/– – X
RailCom – – X X – – X
Compatible ABC (Lenz) X – – – – – X
Courses de freinages X SX – – DCC/MM X X
Reconnaissance adr. – X – – – – X
Exploitation navettes X – – – – – –
Autres mise à jour possible gestion dynamique kick kick mise à jour 2 sorties servo
des adresses de départ de départ possible mise à jour
possible
Disponibilité DS DS DS/vente dir. DS/vente dir. DS DS DS
Prix indicatif en € env. 33,– 39,- 29,90 21,95 33,90 32,55 à partir de 38,-

46 Hors-série Loco-Revue “Commandes numériques pour le train miniature”

44-46_HSLR13.indd 46 27/03/09 08:56

 Universels Synopsis des décodeurs de loco actuels (mise à jour octobre 2008)

Décodeurs Décodeurs de loco

standard
Pour obtenir une idée plus claire des
décodeurs de loco existants, nous
avons présentés séparément les dé- réduction : 50%

codeurs miniatures et les décodeurs Type de décodeur DCX51D resp. D/S DCX80/3A DG383AR DH123D/DH163PS
de son. Ce tableau comprend donc Fabricant CT-Elektronik CT-Elektronik Digitrax Digitrax
Format de données DCC, MM ou SX DCC/MM DCC DCC
uniquement les décodeurs stan- Nombre d’adresses 9999 9999 9999 9999
dard et les quelques décodeurs pour Exploitation analogique c.c. c.c. c.c. c.c.
Connexion NEM652 câble connexions par fiches câble/NEM652
grandes échelles. 21 pôles (MTC) – – – –
Dimensions
vec leurs fonctions nombreuses et 25 x 15 x 3,7 36 x 24 x 13 57 x 37 x 7 env. 30,5 x 17 x 6,5

  A variées, les décodeurs de loco mo-

dernes offrent un large champ d’ap-
plication et s’avèrent presque trop perfor-
(L x l x h/mm)
Courant total (mA)
Moteur
1500 3000/6000 3000 1000/1500

mants pour l’utilisation “normale”. Tous les Crans de marche 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128
décodeurs de loco intègrent les fonctions Type de moteur c.c./= c.c./= c.c./= c.c./=
de base : conduite, commutation de l’éclai- rotor sans fer rotor sans fer
rage et fonction supplémentaire. Le “Func- Commande moteur 30-150 Hz, 30-150 Hz, HF HF
tion Mapping”, affectation libre de sorties 16/32 kHz 16/32 kHz
Courant moteur (mA) 1500 6000 3000 1000/1500
fonction à des touches fonction de l’ap-
Compensation de charge X X X X
pareil de commande ainsi que l’affectation
Vitesse de manœuvre X X – X
“d’effets lumière” est également déjà inté-
Dist. de freinage const. – – – –
gré dans de nombreux décodeurs. Lors du
Protection surcharge X X X (moteur) X (moteur)
choix d’un décodeur, le modéliste souhai- Protection thermique – – – –
tant exploiter cette possibilité devra parti-
culièrement s’intéresser aux combinaisons Fonctions
possibles entre sorties et fonctions. Inversion des feux X X X X (resp. 125/500 mA)
Sur certains décodeurs, le Function Mapping Feu de manœuvre – – – –
n’assure pas la prise en charge de toutes Inv. des feux unilatérale – – – –
les fonctions spéciales, telles que feu de Sorties fonction 8 8 (+ 6 niveau logique) 6 163 = 4 (resp. 0,5 A)
manœuvre ou allumage des feux d’un seul Function Mapping X X X X
côté, nécessaire pour les motrices de rames Sorties régulables X (distinctes) X (distinctes) – –
réversibles avec inversion des feux rouges et Attelage de manœuvre X X – –
Comm./imp. en chaîne X X – –
blancs (les feux sont éteints d’un côté de la
Effets lumière X X X X
loco). Ceci exige non seulement quatre sor-
Sortie SUSI – – – –
ties fonction, mais également l’affectation
Son à bord – – – –
de ces quatre sorties en fonction du sens de
marche, par ex. aux touches de fonction F0 Spécial
et F1. Il faudra également veiller à ce que la PoM X X X X
charge électrique cumulée par le moteur et RailCom – – – –
les sorties fonction ne dépasse pas l’inten- Compatible ABC (Lenz) – – – –
sité totale admissible du décodeur, qui est Courses de freinage Zimo Zimo – –
limitée par le redresseur. Reconnaissance adr. Zimo Zimo transpondeur transpondeur
Certains décodeurs de loco plus anciens, Exploitation navettes – – – –
qui ne sont plus disponibles chez les fa- Autres au choix formats MM mise à jour possible interr. principal éclairage interr. principal éclairage
bricants, ne figurent pas dans la liste bien et SX
qu’on les trouve encore chez certains dé- mise à jour possible
taillants. Tams propose ainsi une toute nou- Disponibilité DS/vente directe DS/vente directe DS DS
Prix en € à partir de 30,– 59,– env. $ 60,– env. $ 20,–/$ 33,–
velle gamme complète de décodeurs de loco
compatibles RailCom. ■ GP

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 47

47-53_HSLR13.indd 47 01/04/09 10:59

 Synopsis des décodeurs de loco actuels (mise à jour octobre 2008)

Décodeurs de loco

Photo 75%

LokPilot basic LokPilot V 3.0

Type de décodeur DHL210/DHL250 DHS200 DHS250 LokPilot V 3.0 mfx LokPilot XL V 3.0
V 1.0/V 1.0 MTC LokPilot V 3.0 DCC
Fabricant Doehler & Haass Doehler & Haass Doehler & Haass ESU ESU ESU ESU
Format de données SX/SX, DCC SX SX, DCC DCC DCC, MM*, SX* mfx, MM DCC, MM
Nombre d’adresses 111, 9999 111 111, 9999 9999 9999/255*/112* 16 384/255 9999/255
Exploitation analogique X X X c.c. c.a.*/c.c. c.a. c.a./c.c.
Connexion câble/NEM652 câble/NEM652 câble/NEM652 NEM652 NEM652 NEM652 bornes à vis
21 pôles (MTC) – – – X X X –
Dimensions 25 x 12,5 x 3,4 25 x 12,5 x 3,4 25 x 12,5 x 3,4 25,5 x 15,5 x 4,5 23,5 x 15,8 x 5 23 x 15,5 x 5 55 x 25 x 10
(L x l x h/mm)
Courant total (mA) 2000 2000 2000 1000 2000 2000 5000
Moteur
Crans de marche 31 (interne 128) 31 (interne 128) 31 (interne 128) 14, 28, 128 14-128/14, 28*/31* 128/14, 28 14, 28, 128/14, 28
Type de moteur c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./=
rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer
Commande moteur HF HF HF 15,5 kHz 16 kHz/32 kHz 16 kHz/32 kHz 16 kHz/32 kHz
Courant moteur (mA) 2000 2000 2000 700 1100 1100 3000
Compensation de charge X X X X X X X
Vitesse de manœuvre – – – X X X X
Dist. de freinage const. – – – – X – X
Protection surcharge X (moteur) X (moteur) X (moteur) X X X X
Protection thermique X X X – – – –
Fonctions
Inversion des feux X (resp. 150 mA) X (resp. 150 mA) X (resp. 150 mA) X (resp. 180 mA) X (resp. 250 mA) X (resp. 250 mA) X (resp. 600 mA)
Feu de manœuvre – – – X X X X
Inv. des feux unilatérale – – – – X X X
Sorties fonctions 1 (+ 1 x DCC) 1 (500 mA) 1 (+ 1 x DCC) 1 (180 mA) 2 (resp. 250 mA) 2 (resp. 250 mA) 6 (resp. 600 mA)
Function Mapping – – – – X (F0-F15)** X X
Sorties régulables – – – X X (distinctes) X (distinctes) X (distinctes*)
Attelage manœuvre – – – – X – –
Comm./imp. en chaîne – – – – X – X
Effets lumière – – – – X X X
Sortie SUSI – X (F1-F8) X (F1-F8) – – – –
Son à bord – – – – – – –
Spécial
PoM –/X – uniquement DCC X X mfx X
RailCom – – – – X – X
Compatible ABC (Lenz) – – – – – – –
Courses de freinage SX SX SX – Märklin, SX, DC Märklin Märklin, DC
Reconnaissance adr. X X X – X – –
Exploitaiton navettes – – – – – – –
Autres *) pas DCC condensateur
**) uniquement DCC Goldcap
intégré
Disponibilité DS DS DS DS DS DS DS
Prix en € 39,90 41,50 39,– 19,95 32,90/29,50 41,50 59,90

48 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

47-53_HSLR13.indd 48 01/04/09 10:59

 aucune photo
disponible

6846/47/48 8672/76 R8215 T125-P/T145-P T65-P Standard Silver Silver direct

Fleischmann Fleischmann Hornby Kühn Kühn Lenz Lenz Lenz

DCC/FMZ DCC DCC DCC/MM DCC/MM DCC DCC DCC
9999/119 9999 10 239 9999/255 9999/255 9999 9999 9999
c.c. c.c. X c.c. c.c. c.c. c.c. c.c.
NEM651/NEM652 NEM651/652 NEM652 câble/NEM652 câble/NEM652 NEM654 câble/NEM652 NEM652
– – – – – – – –
23 x 10,5 x 4,3 20,3 x 10,6 x 4,1 17,5 x 10 x 3,8 24,6 x 13,9 x 2,9 22 x 13,9 x 2,3 25 x 15,4 x 3,5 23 x 16,5 x 6,5 18,5 x 13 x 3,8

800 1000 500 1100 1100 1000 1000 1000

14, 27, 28, 128/15 14, 27, 28, 128 14, 27, 28, 128 14, 28, 128/14 14, 28, 128/14 14, 27, 28, 128 14, 27, 28, 128 14, 27, 28, 128
c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./=
rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer
n.i. 22 kHz n.i. 16 kHz/120 Hz 16/32 kHz, 120 Hz 23 kHz 23 kHz 23 kHz
800 1000 500 1100 1100 1000 1000 1000
X X X X X X X X
– X – X X X X X
– – – – X X X X
X X X X X X X X
X X – – X X X X

X (resp. 100 mA) X (resp. 100 mA)
– –
– –
– –
– X
– X
– –
– –
– –
– –
– –
X (resp. 100 mA) X (resp. 150 mA)
X X
– X
2 (100 mA) –/2 (resp. 300 mA)
– X
– X
– X
– –
– X
– –/X
– –
X (resp. 150 mA) 2 (resp. 100 mA)
X –
X –
2 (resp. 300 mA) 3 (resp. 100 mA)
– X
X X
X –
– –
X X
X –
– –
2 (resp. 200 mA) 2 (resp. 100 mA)
X X
– –
4 (resp. 250 mA) 4 (resp. 100 mA)
X X
X X
– –
– –
X X
– –
– –

– –
– –
– –
– –
– –
– –
– X
– –
– –
– X
– –
– –
X X
X –
X –
X X
X –
X –
mise à jour possible
X X
– –
X X
X X
– –
X X
mise à jour possible mise à jour possible

DS DS DS DS DS DS DS DS
env. 55,– à partir d’env. 40,– 14,95 à partir de 24,90/26,90 à partir de 28,90 env. 22,– env. 24,– env. 27,–

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 49

47-53_HSLR13.indd 49 01/04/09 10:59

 Synopsis des décodeurs de loco actuels (mise à jour octobre 2008)

Décodeurs de loco

Photo 50 % aucune photo disp. phoro 60 % photo 60 %

Type de décodeur Silver21 Gold Gold maxi eMotion L eMotion XL eMotion XXL 60922

Fabricant Lenz Lenz Lenz Massoth Massoth Massoth Märklin

Format de données DCC DCC DCC DCC DCC DCC mfx/MM
Nombre d’adresses 9999 9999 9999 10 239 10 239 10 239 16 384/80
Exploitation analogique c.c. c.c. c.c. X X X c.a.
Connexion – câble/NEM652 bornes à vis câble/fiches bornes à vis bornes à vis NEM651
21-pôles (MTC) X – – – – – X
Dimensions 20,5 x 15,4 x 3,5 23 x 16,5 x 6,5 70 x 29 x 12 54 x 25 x 14 51 x 32 x 15 55 x 32 x 20 22 x 15,6 x 7
(L x l x h/mm)
Courant total (mA) 1000 1000 3000 2500 4000 8000 1100

Moteur
Crans de marche 14, 27, 28, 128 14, 27, 28, 128 14, 27, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128 14/128
Type de moteur c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./=
rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer
Commande moteur 23 kHz 23 kHz 23 kHz 16 kHz 16 kHz 16 kHz HF
Courant moteur (mA) 1000 1000 3000 1800 3000 6000 1100
Compensation de charge X X X X X X X
Vitesse de manœuvre X X X X X X X
Dist. de freinage const. X X X – – – X
Protection surcharge X X X X X X X
Protection thermique X X X X X X X
Fonctions
Inversion des feux 2 (resp. 100 mA) 2 (resp. 200 mA) 2 (resp. 1000 mA) X (resp. 500 mA) 6 (resp. 600 mA) 6 (resp. 600 mA) 2 (resp. 150 mA)
Feu de manœuvre X X X – – – X
Inv. des feux unilatérale – X X – – – –
Sorties fonctions 4 (resp. 100 mA) 4 (resp. 250 mA) 6 (resp. 1000 mA) 2 x 600, 4 x 50 mA 6 (300 mA) 7 (resp. 500 mA) 2
Function Mapping X X X X X X X
Sorties régulables X X X X X X X
Attelage manœuvre – – – – – – –
Comm./imp. en chaîne – – – X X X –
Effets lumière X X X X X – X
Sortie SUSI – X X – – – –
Son à bord – – – – – – –
Spécial
PoM X X X X X X –
RailCom – X X – – – –
Compatibles ABC (Lenz) X X X – – – –
Courses de freinage X X X DC/DCC – – Märklin
Reconnaissance adr. – X X – – – X
Exploitation navettes X X X – – – –
Autres mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible
USP USP 1 sortie servo 1 sortie servo 1 sortie servo

Disponibilité DS DS DS DS DS DS DS
Prix en € env. 21,– env. 33,– env. 68,– 55,90 59,95 89,– 95,95

50 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

47-53_HSLR13.indd 50 01/04/09 10:59

 aucune photo disp.

10735 10738 10745 SLX894/895 LD-SC/B3 LD-G-32/ LD-G-33/ LD-G-34

LD-W-32 LD-W-33
Roco Roco Roco Rautenhaus T4T Tams Tams Tams
DCC MM DCC SX DCC DCC, MM DCC, MM DCC, MM
9999 80 9999 111/9999 9999 10 239, 255 10 239, 255 10 239, 255
c.c. c.a. c.c. X c.c. c.c. c.c./c.a. c.c.
NEM651 NEM652 NEM652 câble/NEM652 câble/NEM652 câble/NEM652 câble/NEM652 câble/NEM652
– – – – – – – –
13,4 x 8,8 x 3,3 22,2 x 15,5 x 5 22,8 x 15,7 x 6 25 x 12,5 x 3,4 33 x 16,7 x 8,5 22 x 17 x 4 25,5 x 16 x 3 22 x 17 x 5

700 1100 1100 2000 1500 1500 1500 1200

14, 28, 128 14 14, 28, 128 31 (intern 128) 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128/14, 27 14, 28, 128
c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c., rotor sans fer c.c., rotor sans fer/ c.c., rotor sans fer/ c.c./=
rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer tous courants c.a. c.a. rotor sans fer
16 kHz 16/32 kHz 16/32 kHz HF 31,25 kHz 32 kHz/480 Hz 32 kHz/480 Hz 17 kHz/32 kHz
700 1100 1100 2000 1000 1200 1000 3000
X X X X X X X X
X X X X X X X X
– – – – – – – –
X X X X (moteur) X – X X
– – – X – – – –

2 (resp. 150 mA) 2 (resp. 250 mA)
– –
– –
– 2 (resp. 250 mA)
– –
– –
– –
– –
– –
– –
– –
2 (resp. 250 mA) 2 (resp. 300 mA)
– –
– –
2 (250 mA) 1 (500 mA)
– –
– –
– –
– –
– –
– X (F1-F8)
– –
4 (resp. 500 mA) 2 (resp. 300 mA)
X X
X X
4 (500 mA) – 4 (resp. 500 mA)
X X
X X
X –
– –
– X
– –
– –
2 (resp. 500 mA) 2 (resp. 100 mA)
X X
X X
4 (resp. 500 mA)
X X
X X
X –
– –
X X
X X
– –

X X
– –
– –
– X
– –
– –
DS DS
50,40 39,90
X –
– –
– –
X SX
– X
– –
gestion dynamique
des adresses
DS DS
39,90 38,90/41,50
X – X X
– X X X
– – – –
– – – –
X – – –
– – – –
bus train
intégré
USP
vente directe DS/vente directe DS/vente directe DS/vente directe
79,– 13,95-16,95 19,95-25,95 29,90-31,90

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 51

47-53_HSLR13.indd 51 01/04/09 10:59

 Synopsis des décodeurs de loco actuels (mise à jour octobre 2008)
Décodeurs de loco

aucune photo aucune photo

disponible. disponible.

Type de décodeur 66839/ 75 000 75 320 76 200 76 320 76 330 76 400

SLX876 76 420
Fabricant Trix/Rautenhaus Uhlenbrock Uhlenbrock Uhlenbrock Uhlenbrock Uhlenbrock Uhlenbrock
Format de données DCC/SX MM MM DCC/MM DCC/MM DCC/MM DCC/MM
Nombre d’adresses 9999/103 80/255 (I-Box) 80/255 (I-Box) 9999/255 9999/255 9999/255 9999/255
Exploitation analogique c.c. c.a. c.a. c.c./c.a. c.c./c.a. c.c./c.a. c.c./c.a.
Connexion câble NEM652 câble NEM652 – câble/NEM652
21 pôles (MTC) X – – – – X –
Dimensions 22 x 16,6 x 5,5 35 x 19 x 3,2 19 x 16 x 5 33,5 x 19 x 5,5 19 x 16 x 5 20,5 x 15,5 x 5 22 x 12,5 x 5
(L x l x h/mm)
Courant total (mA) 1600 1200 1000 1200 1000 1000 1000

Moteur
Crans de marche 31/128 14 14 14, 27, 28, 128/14 14, 27, 28, 128/14 14, 27, 28, 128/14 14, 27, 28, 128/14
Type de moteur c.c./= tous courants c.c. tous courants c.c., c.c., c.c.,
rotor sans fer c.c. rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer
Commande moteur HF 70 Hz 70 Hz 18,75 kHz 18,75 kHz 18,75 kHz 18,75 kHz
Courant moteur (mA) 1100 1200 1000 1000 1000 1000 1000
Compensation de charge X – – X X X X
Vitesse de manœuvre – – – X X X X
Dist. de freinage const. – – – – – – –
Protection surcharge X – – X X X X
Protection thermique X – – X – – X

Fonctions
Inversion des feux X (resp. 150 mA)
Feu de manœuvre
Inv. des feux unilatérale
Sorties fonctions
Function Mapping
Sorties régulables
Attelage manœuvre
Comm./imp. en chaîne
Effets lumière
Sortie SUSI
Son à bord
2 (max. 1000 mA)
– –
– –
2 (150 mA) – –
– –
– –
– –
– –
– –
– –
– –
2 (max. 1000 mA) 2 (max. 1000 mA)
– –
– –
2 (max. 1000 mA)
– X
– –
– –
– –
– –
– X (+ Lissy)
– –
2 (max. 1000 mA) 2 (max. 1000 mA) 2 (max. 1000 mA)
– – X
– – –
– 2 (max. 1000 mA) 2 (max. 1000 mA)
– – X
X X X
– – –
– – –
– – –
– SUSI ou Lissy X (+ Lissy)
– – –

Spécial
PoM X – – X/– X/– X/– X/–
RailCom – – – – – – –
Compatible ABC (Lenz) – – – – – – –
Courses de freinage SX – – DCC/MM DCC/MM DCC/MM DCC/MM
Reconnaissance adr. – – – – – – –
Exploitation navettes – – – – – – –
Autres

Disponibilité DS DS DS DS DS DS DS
Prix en € 35,95 25,90 19,90 39,90 26,90 29,90 32,90/32,90

52 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

47-53_HSLR13.indd 52 01/04/09 10:59

 aucune photo
disponible.
Abb. 75% Abb. 75%
77 500 DHS251 MX63 MX64 MX64H MX64D, MX64P16, MX69L (S/V)
MX64V DV, DM
Uhlenbrock Viessmann Zimo Zimo Zimo Zimo Zimo Zimo
DCC/MM DCC DCC DCC DCC DCC/MM DCC/MM DCC/MM
9999/255 9999 10 239 10 239 10 239 10 239/80 10 239/80 10 239/255
c.c./c.a X c.c. c.c. c.c. c.c. c.c. c.c.
bornes à vis câble/NEM652 au choix au choix au choix – – barres enfichables
– – – – – X PluX 16 pôles –
68,5 x 28 x 12 25 x 12,5 x 3,4 20 x 12 x 4 26 x 16 x 3 26 x 16 x 5 20,5 x 15,5 x 4,5 20 x 11 x 4 55 x 29 x 10 (18)

3000 2000 1200 1200 1800 1200 1000 3000 (5000)

14, 27, 28, 128/14 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128/14, 27 14, 28, 128/14, 27 14, 28, 128
c.c., c.c., c.c., c.c., c.c., c.c./rotor sans fer c.c./rotor sans fer c.c.,
rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer rotor sans fer Softdrive via plat. Softdrive via plat. rotor sans fer
18,75 kHz HF 30-150 Hz/40 kHz 30-150 Hz/40 kHz 30-150 Hz/40 kHz 30-150 Hz/40 kHz 30-150 Hz/40 kHz 30-150 Hz/40 kHz
3000 2000 1200 1000 1800 1200 1000 3000 (5000)
X X X X X X X X
X – X X X X X X
– – X X X X X X
X X (moteur) X X X X X X
X X X X X X X X

2 (max. 1000 mA) X (resp. 150 mA)
X –
X –
8 2
X –
X –
X –
– –
– –
SUSI ou Lissy X (F1-F8)
– –
X (resp. 500 mA) X (resp. 500 mA)
X X
– X
2 (resp. 500 mA) 4 + 4 (resp. 500 mA)
X X
X X
X X
X X
X X
X (pattes de soudure) X (pattes de soudure)
– –
X (resp. 500 mA) X (resp. 500 mA)
X X
– –
6 (resp. 500 mA) 4 + 2 pour servos
X X
X X
X X
X X
X X
X X (pattes de soudure)
– –
X (resp. 500 mA) X (resp. 1000 mA)
X X
– –
2 + 2 pour servos 8-14 (4 pr servos)
X X
X X
X X
X X
X X
X (PluX16) X
– –

X/– uniquement DCC X X X X X X

– – X X X X X X
– – X X X X X X
DCC/MM – X X X X X X
– – X X X X X X
X – – – – – – –
mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible
+ 4 sorties logiques + 4 sorties logiques MX64V avec sorties 64DV avec sorties 69 V avec sorties
basse tension basse tension basse tension
DS DS DS DS DS DS DS DS
59,– 39,– à partir de 36,– à partir de 29,– à part. de 39,– resp. 49,– 30,–/40,– à partir de 30,– 69,– (79,–/99,–)

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 53

47-53_HSLR13.indd 53 01/04/09 10:59

 .GU6TCKPUFG&CNKRNWOGU6QWVNŏWPKXGTUFWVTCKPOKPKCVWTG
6QWVGUNGURTQOQVKQPUGVNGUPQWXGCWVÃUUWTYYYNGUVTCKPUFGFCNKRNWOGUEQO
%QORCIPKGUGWTQRÃGPPGUCOÃTKECKPGULCRQPCKUGUCUKCVKSWGUOCVÃTKGN/KNKVCKTGGV75#4/;
%QPUQNGUGVFÃEQFGWTU&%%&ÃEQTUGVFKQTCOC4CKNU'NGEVTQPKSWG.GF'EJGNNG0*11P)

2QWTVQWVGEQOOCPFGRCTVÃNÃRJQPGQW+PVGTPGV

FGTGOKUGKOOÃFKCVG
%1&'241/1´UCKUKTFCPUNGRCPKGT.4

4%5/GCWZRQWTVQWVGEQOOCPFG ŝJQTUHTCKUFGRQTV

$GUQKPFŏWPECVCNQIWGFŏWPGTÃHÃTGPEGRTÃEKUGFŏWPRTKZŗ
%QPVCEVG\PQWUUWTPQVTGUKVGQWRCTGOCKN´
EQPVCEV"NGUVTCKPUFGFCNKRNWOGUEQO
QWRCTVÃNÃRJQPGCW
.GU6TCKPUFG&CNKRNWOGUTWGFGNC2KECTFKG8KNNKGTUUWT/QTKP6ÃN 
(CZ 

6QWVGUNGUITCPFGUOCTSWGU´RQTVÃGFGENKETGVTQWXG\NGUFCPUPQVTGDQWVKSWGGPNKIPGYYYNGUVTCKPUFGFCNKRNWOGUEQO
,QWGH#TPQNF4KXCTQUUUK'NGEVTQVTGP-CVQ/QFGN2QYGT/CPVWC#VNCU$CEJOCPP5RGEVTWO&KIKVTCZ$TQCFYC[.KOKVGF#TKUVQ%TCHVŗ

80 pages

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ranco d
dee p
€
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de numéro code HSLR11 112,50
2,50 € abonné
abonné
54 Hors-série Loco-Re
Loc
Loco-Revue
Rev “Les commandes numériques du réseau”
Re

54_HSLR13.indd 54 30/03/09 13:53

 “Boite à musique”
Synopsis des décodeurs actuels avec son (mise à jour octobre 2008)

Decodeur Décodeurs
de locomotives
avec son

de son
Il y a déjà longtemps, mainte-
50 %
nant, que les locomotives pro-
duisent des sons de plus en plus Type de décodeur Sound Drive SL51-3 SL80-2/ LokSound
SL80-10A micro V 3.5
réalistes sur les réseaux minia- Fabricant Busch CT-Elektronik CT-Elektronik ESU
tures et ce n’est plus seulement Format de données DCC/MM DCC ou MM DCC ou MM DCC,MM, SX
un effet de mode. Les modé- Nombre d’adresses 10239/80 9999/80 10240/80 9999/255/112
Exploitation analogique c.c./c.a. c.c. c.c. c.c.
listes souhaitant équiper après
Interface/Connexion NEM 652 câble borne à vis NEM 651
coup leurs locos d’un décodeur 21 pôles (MTC)
et d’une sonorisation appro- Dimensions (Lxlxh/mm) 35,5 x 15,7 x 6,3 27 x 15 x 3,7 45 x 30x 13 28 x 10 x 5
Courant total (mA) 1200 1500 3000/10 A 700
priée trouveront dans le tableau
Moteur
suivant les caractéristiques es- Crans de marche 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128/14, 28/31
sentielles des décodeurs dispo- Type de moteur c.c./= c.c./= c.c./= c.c./=
nibles, avec sonorisation inté- Commande moteur 24 kHz 30-150 Hz, 16 kHz 30-150 Hz, 16 kHz 16 kHz /32 kHz
Courant moteur (mA) 1200 1500 3000/10 A 500
grée.
Compensation charge X X X X
Vitesse manœuvre X X X X
algré l’augmentation de l’offre de

M locomotives équipées en série

de décodeur avec son, il existe
encore une demande pour l’équipement
Dist. freinage const.
Protection surcharge
Fonctions
––
X
–
X
–
X X

a posteriori d’engins moteurs non équi- Inversion des feux X (resp. 50 mA) X X X (resp. 180 mA
pés lors de l’achat. Les locomotives des Feu de manœuvre –– – X
grandes échelles ne sont pas les seules Inv. des feux unilatérale –– – X
à bénéficier de divers bruitages. Même Sorties fonction 2 (resp. 100 mA) 4 (resp. 500 mA) 4/6 (resp. 500 mA) 2 (resp. 180 mA)
à l’échelle N, l’offre est de plus en plus Function Mapping X (F1 -F20) X X X (F0-F15)
importante. Elle se concentre toutefois Sorties régulables X (2) X (distinctes) X (distinctes) X (distinctes)
sur des locomotives “spacieuses”, c’est Attelage manœuvre –X X –
à dire plutôt des automotrices et trains Cmde/imp. en chaîne –X X X
automoteurs. Si la place dans une loco Effets lumières X X X X
s’avère insuffisante, elle peut être dou- Sortie SUSI –– – –
blée par une machine en double traction Son
non motorisée, mais équipée pour assu- Canaux/mémoire 4 3/16 MB 3/16 MBit 4/16 MBit
rer l’ambiance sonore. Possibilité de mise à jour X X X X
Le tableau que nous vous soumettons ici Puissance/impédance 1 W/100 1 W/32 5 W/32 0,5 W/32
ne présente que les décodeurs de loco Dépendance charge X X X X
avec module “son” intégré. En effet, ESU Synchronisation roues par contact par contact par contact par contact
- pionnier des “décodeurs “son” pour lo- Déclenchement bruitage par ILS par générateur aléatoire par générateur aléatoire par générateur aléatoire
comotives” - n’est maintenant plus le seul Accessoires ?
?
?
?
?
? – – ?
?
?
?
?
à proposer ces équipements. Uhlenbrock a Spécial
aujourd’hui lui aussi réuni ses modules In- PoM X X X X
telliSound et ses décodeurs en décodeurs RailCom –– – –
IntelliSound monobloc. Si ATL propose de- CompatibleAB (Lenz) –– – –
puis longtemps déjà des décodeurs “son”,
Sections de freinage typ. DCC, Märklin Zimo Zimo SX,DC
CT-Elektronik et Zimo sont maintenant éga-
Reconnaissance adr. –Zimo Zimo –
lement présents sur le marché modéliste.
Exploitation navettes X – – –
Massoth, un autre fournisseur, propose
Autres mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible
des décodeurs “son” pour les grandes
Disponibilité DS DS/vente dir. DS/vente dir. DS
échelles. Le décodeur “son” de Busch est
Prix indicatif en € env. 135,– à partir de 75,– à partir de 120,-/200,– 119,50
quant à lui fabriqué par ESU et, grâce au

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 55

55-57_HSLR13.indd 55 31/03/09 10:35

 Synopsis des décodeurs actuels (mise à jour octobre 2008)
Décodeurs
de locomotives
avec son

Sans illustration
50 % 60 %
Type de décodeur LokSound LokSound LokSound eMotion LS eMotion XLS 60931/2/3 36020
V 3.5 V 3.0 mfx XL V 3.5 36420
Fabricant ESU ESU ESU Massoth Massoth Märklin Uhlenbrock
Format de données DCC,MM mfx/MM DCC/MM DCC DCC mfx/MM DCC/MM
Nombre d’adresses 9999/80 16384/80, 255 9999/127 10239 10239 16384/80 9999/255
Exploitation analogique c.a./c.c. c.a. c.a./c.c. X X c.a. c.c./c.a.
Interface/Connexion NEM 652 NEM 652 bornes à vis câble/fiche bornes à vis NEM652
21 pôles (MTC) X X – – – X –
Dimensions (Lxlxh/mm) 30 x 15,5 x 5 30 x 15,5 x 5 62,5 x 40 x 14 55 x 25 x 15 55 x 32 x 15 33,5 x 16 x 5,4 29 x 15,7 x 5,6
Courant total (mA) 2000 2000 5000 2500 4000 1100 1000
Moteur
Crans de marche 14, 28, 128/14, 28 128/14,28 14, 28, 128/14, 28 14, 28, 128 14, 28, 128 128 14, 27, 28, 128/14, 28
Type de moteur c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./=
Commande moteur 16 kHz/32 kHz 16 kHz/32 kHz 16 kHz/32 kHz 16 kHz 16 kHz HF 18,75 kHz
Courant moteur (mA) 1100 1100 3000 1800 3000 1100 1000
Compensation charge X X X X X X X
Vitesse manœuvre X X X X X X X
Dist. freinage const. – – – – – X –
Protection X X X X X X X
Fonction
Inversion des feux X (resp. 250 mA) X (resp. 250 mA) X (resp. 600 mA) X (resp. 500 mA) X (resp. 300 mA) 2 (resp. 250 mA) 2 (max. 1000 mA)
Feu de manœuvre X X X – X X X
Inv. des feux unilatérale X X X – – – –
Sorties fonction 2 (resp. 250 mA) 2 (resp. 250 mA) 6 (resp. 600 mA) 3 x 500/3 x 10 mA 4 x 500/4 x 10 mA 2 2 (max. 1000 mA)
Function Mapping X (F1-F12) X X X X X X
Sorties régulables X (distinctes) X X – X X X
Attelage manœuvre – – – – – – X
Cmde/imp. en chaîne X – X – X – –
Effets lumières X X X – X – –
Sortie SUSI – – – – – – SUSI+LISSY
Sound
Canaux/mémoire 4/16 Mb 4/16 Mb 4/16 Mb 6/150 sec 6/200 sec n.i. 3/40 sec
Possibilité de mise à jour X X X X X – X
Puissance/impédance 0,6 W/100? 0,6 W/100? 1,5 W/8-32? 0,6 W/100? 1 W/8? n.i. 0,5 W/4-8?
Dépendance charge X X X X X n.i. X
Synchronisation roues par contact par contact par contact par contact par contact n.i. par contact
Déclenchement bruitage générateur aléatoire générateur aléatoire générateur aléatoire générateur aléatoire générateur aléatoire n.i. générateur aléatoire
Accessoires LS+boît.résonn. LS+boît.résonn. LS+boît.résonn. – haut-parleur haut-parleur LS+boît.résonn.
Spécial
Pom X mfx X X X – X/–
RailCom – – – – – – –
CompatibleAB (Lenz) – – – – – – –
Sections de freinage Märklin, c.c. Märklin Märklin, c.c. DC/DCC DC/DCC Märklin DCC/MM
Reconnaissance adr. – mfx – – – mfx –
Exploitation navettes – – – – – – –
Autres
Disponibilité DS DS DS DS DS DS
Prix indicatif en € 119,5– 129,50– 179,90 129,- 179,- 159,- 109,- (av.son)

56 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

55-57_HSLR13.indd 56 31/03/09 10:35

 réseau commercial de Busch, est large-
ment diffusé.
Voici quelques précisions intéressantes à
propos des modules “son”. Le son enre-
gistré dans la mémoire est sélectionné via
les touches de fonction ou via le mode de
conduite en fonction des besoins. Pour être
diffusé par le haut-parleur, le son numé-
rique doit d’abord être converti en signal
analogique par un convertisseur numé-
rique/analogique (convertisseur N/A) avant
d’être amplifié au volume souhaité par
36030 ATL2066 ATL2066p MX640 MX690S (V) l’amplificateur. Etant donné que le conver-
36430 (MX640D) tisseur N/A ne peut traiter qu’un seul son à
Uhlenbrock Umelec Umelec Zimo Zimo la fois, la diffusion simultanée de trois brui-
DCC/MM DCC DCC DCC/MM DCC/MM tages, par exemple, nécessite donc trois
9999/255 9999 9999 10239/80 10239/255
convertisseurs N/A. A chaque convertis-
c.c./c.a. X X c.c. c.c.@
seur correspond un canal de transmission.
câble/NEM652 câble/NEM652 – ?
?
?
Plus un module “son” possède de canaux
et plus le nombre de bruitages pouvant
X – – X –
être diffusés simultanément est grand, ce
30x 15,5 x 5,3 24,3 x 10,5 x 4,0 37 x 10,5 x 4 33 x 15,5 x 5 55 x 29 x 19
qui représente un avantage certain pour la
1000 1500 3000 1500 3000 (5000)
sonorisation complexe d’une locomotive.
Certains décodeurs de son sont livrés avec
14, 27, 28, 128/14, 28 14, 28, 128 14, 28, 128 14, 28, 128/14, 27 14, 28, 128/14, 27
des haut-parleurs adaptés, parfois aussi
c.c./= c.c./= c.c./= c.c./= c.c./=
avec caisson de résonance.
18,78 kHz HF HF 30-150 Hz/40 kHz 30-150 Hz/40 kHz
Les caissons de résonance correspondent
1000 1500 3000 1500 3000 (5000) au boîtier du haut-parleur. Ils permettent
X X X X X d’amplifier le volume du son émis par le haut-
X X X X X parleur et d’en améliorer la qualité (meilleur
– X X X X rendu des basses). Une caisse de résonance
X X X X X est donc toujours un avantage.
Pour éviter tout problème électrique lors du
2 (max. 1000 mA) X X 2 (resp. 500 mA) X (resp. 1000 mA branchement du haut-parleur, il faut absolu-
– – – X X ment tenir compte de l’impédance du haut-
– – – – – parleur, c’est-à-dire de sa résistance. Celle-ci
2 (max. 1000 mA) 2 2 4 + 5 (LEDs) + 2 servos 8/12 (4 pr servos) ne doit pas être inférieure à celle du module
– X X X X “son” correspondant. Dans le cas contraire,
X X X X X la tension est trop importante et risque de
– X X X X détruire l’étage final de l’amplificateur.
– – – X X Selon le décodeur, ESU mise par exemple
– – – X X sur des haut-parleurs à haute impédance
via MTC – – X X (50-100 Ω). Si vous branchez par erreur un
haut-parleur traditionnel de 8 Ω, l’étage fi-
3/40 sec 3/génération 3/génération 4/32 Mb 4/16 Mb nal est quasi court-circuité et donc endom-
X X X X X magé. Par contre, si le modèle est conçu
05 W/4-8? n.i./8? n.i./8? 1,1 W/8? 1,1 W/8? pour 8 Ω, vous pouvez, pour des raisons
X X X X X
de place par exemple, brancher deux petits
par contact par contact par contact par contact par contact
haut-parleurs de 4 Ω en série. Outre la pos-
générateur aléatoire générateur aléatoire générateur aléatoire générateur aléatoire générateur aléatoire
sibilité de synchroniser les coups d’échap-
pement d’une locomotive par un contact
LS+boît.résonn. – – – –
sur la roue, certains décodeurs de son pro-
posent des entrées permettant de déclen-
X/– X X X X
cher par contact de voie certains bruitages
– – – X X
à un endroit précis, tels que le sifflet devant
– X X X X
un passage à niveau par exemple. Dans les
DCC/MM Umelec Umelec X X
deux cas, le rôle de contacteur est assuré
– – – X X
par des interrupteurs à lames souples ou
– X X – – des capteurs à effet Hall qui devront être
mise à jour possible mise à jour possible mise à jour possible intégrés dans la loco. Pour le déclenche-
DS vente directe vente directe DS DS ment externe, il faut installer des aimants
109,- (av.son) 39,- 66,- à partir de 85,- 136,- (156,-) dans la voie. ■ GP

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 57

55-57_HSLR13.indd 57 31/03/09 10:35

 De l’analogique au numérique avec Selectrix

Vive le numérique
Afin de pouvoir réaliser et ap-
précier le confort d’une ex-
ploitation automatisée et
commandée par ordinateur,
Gerhard Peter a équipé sa gare
terminus bavaroise en com-
mande numérique. Ses expé-
riences et suggestions peu-
vent être transposées à des
réseaux plus grands et facili-
ter le passage à l’exploitation
numérique.
vrai dire, la commande électrique

À d’une poignée d’aiguilles dans une

petite gare terminus telle que St Pe-
tershofen est un luxe. De simples tringles
de manœuvre dont les boutons de com-
mande seraient disposés en façade du ré-
seau satisferaient tout à fait aux exigences
de l’exploitation.
À l’époque, lors de la réalisation de ce seg-
ment de gare, je m’étais décidé - pour des
raisons aujourd’hui sans importance - pour
l’installation de moteurs d’aiguilles Peco. Sup-
primer les moteurs au profit d’une commande
manuelle des aiguilles telle que décrite ci-des-
sus ne m’était pas venu à l’idée.
Câblage pour com- J’étais plutôt tenté par une numérisation de
mutation conven- la gare. D’autant plus que j’obtiendrais ainsi
tionnelle et rétrosi- un terrain propice à l’expérimentation d’un lo-
gnalisation via deux giciel de commande. Un commande mobile
câbles à 25 pôles. type “walk-around” me permettrait en outre
L’installation fixe du de commander à distance les aiguilles et l’en-
réseau sur une éta- trée d’un train.
gère rendait inutile
des connecteurs à Statut de l’exploitation
fiches complémen-
taires sous le plateau, analogique
un câblage fi xe étant Un petit TCO me permettait jusqu’à mainte-
suffisant à l’époque. nant de commander toutes les aiguilles et de
commuter les sections de voie. Le plan des
voies montre ces sections. Le diorama animé
était relié au TCO via un câble à 25 brins.
S’y ajoutait pour les aiguilles une alimentation
électrique bifilaire d’une section de 2,5 mm2.
58 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

58-61_HSLR13.indd 58 31/03/09 18:05

 Dans la configuration représentée, les aiguilles peuvent être comman-
dées à partir d’un TCO. Un encodeur A avec l’adresse 88 assurant
le rôle de module d’entrée permet de transmettre les ordres de com-
mutation au décodeur de fonctions, également réglé sur l’adresse 88.
Via l’adresse 87, la rétrosignalisation de la position est acheminée
du réseau vers le TCO par le bus Sx. Le régulateur manuel
multifonction raccordé permet lui aussi de commuter les aiguilles
et de consulter leur position.

Photos et
illustrations : GP

Le menu “Conduite
et Commande” du
régulateur manuel
SLX845 permet aussi
bien de conduire la
loco que de commu-
ter les aiguillages.
Les aiguilles peuvent
alors être déplacées
via les touches 1 à 8.

le système a fait ses preuves durant toutes ces

années sans dysfonctionnement.
Toutes les fonctions analogiques présentées
devaient également être assurées en mode
numérique, à l’exception des sections de voie
commutables, qui après la suppression des
câbles multibrins, devaient être recâblées et
prises en charge par des indicateurs d’occu-
pation des voies.

Deux transformateurs dans le boîtier du
TCO assuraient l’alimentation électrique
pour la commande des aiguilles et la ré-
trosignalisation de leur position. Le régula-
teur de marche de construction personnelle,
datant de l’époque analogique, était lui
aussi alimenté par l’un des deux transfor-
mateurs. La rétrosignalisation des positions
et la polarisation des cœurs d’aiguille pas-
saient par un microrupteur double PL-15 de
Peco.
La position des aiguilles était indiquée par des
LED sur le TCO, ce qui présentait l’avantage
que même la position des aiguilles dont les
lames avaient été déplacées manuellement
était indiquée. Il s’agissait, déjà à l’époque, de
tester la fiabilité de ce système de rétrosigna-
lisation. Un test qui s’est avéré positif puisque
Choix du système
Il y a encore 5 à 10 ans, les Nistes n’avaient
guère d’autre choix que Selectrix, en raison
des décodeurs de loco. Aujourd’hui, les déco-
deurs de loco DCC sont eux aussi plus petits
et plus performants et le choix d’un système
DCC serait donc possible. Avec son bus Se-
lectrix, le système Selectrix offre cependant
quelques avantages dont je voulais profiter
pour mon projet.
Simplicité d’installation et fiabilité d’exploi-
tation sont les deux premiers. La qualité du
format de données permet en outre des ma-
nipulations simples, aussi bien pour la com-
mutation que pour la rétrosignalisation, et ce
même en exploitation parallèle avec plusieurs

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 59

58-61_HSLR13.indd 59 31/03/09 18:05

 appareils d’entrée tels que TCO ou régula- L’ancienne décharge de
teur mobile. traction sert encore à
Une adresse contient huit bits pour huit fonc- faire passer les câbles.
tions pouvant être utilisées aussi bien pour la L’infrastructure étant
commutation que pour la rétrosignalisation. constituée de plaques
La rétrosignalisation vers le bus SX n’est rien de mousse rigide recou-
d’autre qu’une entrée d’ordres avec un appa- vertes de carton, des
reil de commande. plaques de montage ont
été rapportées pour la
Commutation fixation du décodeur de
fonctions et de l’indica-
Un seul décodeur d’aiguilles suffit à la com- teur d’occupation des
mande des sept aiguilles. La remise à l’état voies.
initial des aiguilles via les microrupteurs des
moteurs d’aiguille s’organise très simplement
via un indicateur d’occupation des voies. L’ali-
mentation en courant, aussi bien pour la com-
mande que pour la rétrosignalisation des po-
sitions, est assurée par un transformateur de
16 V et un de 18 V.
Le raccordement des aiguilles au décodeur
se fait dans l’ordre de numérotation des ai- Le raccordement des aiguilles dans l’ordre de
guillages. Pour la commande via un TCO ou leur numérotation entraîne un câblage croisé.
via un logiciel, cet ordre n’aurait strictement La “grosse” conduite vers le point de rassem-
aucune importance. Sur l’écran d’un régula- blement à la masse des moteurs d’aiguille part
teur mobile par contre, avec sa représentation du raccord 0.
des huit bits de commande et de leur “ordre
correct”, il permet de mieux s’y retrouver. Afin
d’optimiser encore le système de commuta-
tion, j’ai tenu compte de la position de base
des aiguilles lors de leur raccordement au dé-
codeur.
Il faut savoir que lors de la mise sous tension
d’un système Selectrix, les bits de toutes les
adresses sont réglées sur la valeur 0. Les ai-
guilles sont maintenant raccordées de telle
manière que la valeur de bit 0 corresponde à
leur position de base.
Exemple : Pour la valeur de bit 0, l’aiguille
d’entrée W1, aiguille enroulée à l’extérieur,
est positionnée vers la droite sur la voie 1 de
la gare. Si la valeur du bit est 1, l’aiguille sera
positionnée sur la voie 2.
De cette caractéristique Selectrix relative aux
valeurs de bit résulte qu’il est conseillé, par
exemple, de commander un signal de manière La résistance de 10 kOhm raccordée à la borne in-
à ce que la valeur de bit 0 corresponde à la férieure abaisse le courant de contrôle.
position Hp 0 (fermé). Le signal se position- Les fils rouges reliés à la réglette de contacts vien-
nera sur l’indication Hp1 uniquement lors de nent des microrupteurs des moteurs d’aiguille. La
l’activation du bit, ce qui - lors de la mise sous connexion se fait à nouveau dans l’ordre de numé-
tension du système sans implication d’une rotation des aiguilles de la gare.
mémoire de données -présentera l’avantage
que tous les signaux soient positionnés sur
“arrêt”, ce qui évitera des démarrages intem- Le décodeur de fonction utilisé SLX808 com- hors tension, cette mémoire enregistre l’état
pestifs dans les sections d’arrêt. mute alors toutes les aiguilles les unes après d’exploitation et le transmet à la centrale lors
Quelle que soit la position des aiguilles à la fin les autres, empêchant ainsi une surcharge de de la remise sous tension du système.
d’une journée d’exploitation, la centrale redé- la source de courant.
finit toutes les valeurs de bit à 0 au plus tard Le dernier état d’exploitation peut toutefois Rétrosignalisation
lors de la remise sous tension du réseau ou être mémorisé. Cet enregistrement nécessite
du système. En d’autres termes, toutes les ai- l’utilisation d’un module de mémoire automa- De nombreux modélistes considèrent que
guilles reviennent dans leur position de base. tique SLX820 de Rautenhaus. Lors de la mise la rétrosignalisation de la position d’une ai-
60 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

58-61_HSLR13.indd 60 31/03/09 18:05


Le raccordement du bus Sx se fait directement via une borne libre sur l’indicateur d’occupation des
voies ou sur le décodeur de fonctions. Pour l’alimentation électrique et le courant traction, j’ai ins-
tallé un profilé en aluminium avec quatre fiches bananes.
Raccordement des touches à l’encodeur A de Trix-Selectrix, qu’on ne trouve plus que dans des
bourses d’échange ou sur Ebay.
MÜT (www.Digirail.de) propose un module à touches pour le montage sur TCO.
guille n’est pas nécessaire. Quelques décen-
nies d’expérience avec de nombreux mo-
teurs d’aiguille à la mécanique douteuse de
mauvaise qualité, des mécanismes qui se
bloquent ou des petites pièces de super-
détaillage de locomotives tombées entre
lames d’aiguilles et contre-aiguilles m’ont
mené à la conclusion suivante : pas d’ex-
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
58-61_HSLR13.indd 61
ploitation automatique sans rétrosignalisa-
tion de position, particulièrement dans le cas
d’un système de commande assisté par or-
dinateur. Il appartient toutefois à chaque
modéliste de décider de la configuration
de son système et de la fiabilité d’exploi-
tation qui s’ensuit. L’important, c’est de
connaître les différentes possibilités exis-
tant pour la rétrosignalisation d’une posi-
tion d’aiguille.
Avec une programmation appropriée et l’uti-
lisation de moteurs électromagnétiques, le
SLX808 est en mesure d’indiquer la position
de l’aiguille. Le déplacement manuel d’une ai-
guille serait indiqué sur l’écran d’un appareil
de commande mobile ou sur le TCO.
Si le décodeur de fonctions n’offre pas l’op-
tion de la rétrosignalisation intégrée, celle-ci
peut être assurée par un indicateur d’occu-
pation des voies traditionnel, qui sera utilisé
en tant que module de rétrosignalisation. Les
entrées de l’indicateur d’occupation des voies
sont raccordées à une source d’alimentation
électrique via les microrupteurs des moteurs
d’aiguilles.
Si le microrupteur d’une aiguille est fermé, l’in-
dicateur d’occupation des voies indique au
système l’état de l’aiguille via l’adresse confi-
gurée. La position de l’aiguille peut alors être
consultée via l’écran du régulateur mobile. Un
décodeur de fonctions configuré sur la même
adresse permet de vérifier la position de l’ai-
guille également sur le TCO.
Comme j’utilisais les microrupteurs dispo-
nibles et un indicateur d’occupation des voies
avec huit entrées, j’optais pour une rétrosi-
gnalisation de la position des aiguilles lorsque
celle-ci différait de la position de initiale. À cet
effet, il me suffisait de raccorder les contacts
de commutation arrivant déjà sur une réglette
de contact de ma confection aux entrées de
l’indicateur d’occupation des voies.
Le courant de détection doit toutefois être
limité par une résistance afin d’éviter les
courts-circuits. J’amenais donc le courant
du transformateur à l’indicateur d’occupa-
tion des voies via une résistance de 10 kΩ,
afin de pouvoir limiter le courant via le mi-
crorupteur. J’utilisai d’ailleurs ici l’alimenta-
tion électrique de 18 V du moteur d’aiguille
également pour la rétrosignalisation. L’utilisa-
tion d’un petit transformateur à brancher sur
le secteur, et fournissant un courant de 6 ou
9 V et de 100 mA pour un tel système de ré-
trosignalisation, est également envisageable.
Là encore, le courant devra être limité par une
résistance de 4,7 à10 kΩ.
La commutation des aiguilles via deux touches
datait également de l’époque analogique. Afin
de réduire le budget de transformation, je res-
sortis du placard un vieil encodeur A de la
gamme Trix-Selectrix. Il est prévu pour le rac-
cordement de deux touches par aiguille et offre
en outre un module de rétrosignalisation inté-
gré… toutefois uniquement en combinaison
avec un moteur électromagnétique avec cou-
pure en fin de course. Stärz-Digital propose un
pupitre manuel intéressant, présenté à la page
62 des nouveautés. ■ GP
61
31/03/09 18:05
Nouveautés

▼
Train miniature et “musique”
Conçu pour la diffusion de bruitages sur le réseau miniature, le “Sound-Direc-
tor” permet naturellement aussi de lire de la musique. Ce qui n’est pas une idée
complètement saugrenue ! Pensez par exemple à un bal populaire et au son de
l’accordéon. La musique, ou n’importe quel autre bruitage de votre choix, est
préalablement chargée sous forme de fichier MP3 sur une clé USB (via PC)
que l’on enfiche ensuite dans la prise correspondante du Sound-Director.
Plus de dix entrées de contact permettent d’activer une sélection de brui-
tages en fonction de la situation. Il est également possible de déclen-
cher et de reproduire des bruitages de manière aléatoire ou selon un
horaire “modèle”.
Les évènements sonores peuvent en outre être programmés en boucle.
Le plein rendement du module sonore n’est possible qu’en exploitation
numérique via la connexion LocoNet, chaque bruitage enregistré sur une
clé USB pouvant alors être activé via des adresses de commande. Le module
est livré avec une bibliothèque “son” comprenant plus de 600 fichiers, ainsi
qu’avec le logiciel adapté, tous deux disponibles sur la clé USB. Pour ceux qui Booster pour la Central Station 2 de Märklin
souhaitent amplifier davantage le son restitué, la prise mini-jack permet de raccor- L’alimentation de réseaux de grande taille présentant plu-
der des haut-parleurs plus puissants issus du domaine informatique. sieurs circuits numériques de courant traction peut être
Uhlenbrock • Réf. 38000, 149 € • disponible chez les détaillants spécialisés assurée par le raccordement de boosters Märklin déjà en
votre possession. Également disponible : le booster réf.
60173 (courant traction 3 A), capable de reconnaître les
▼

locomotives mfx et de les enregistrer dans la centrale. Un transformateur per-

formant d’au moins 60 VA peut être raccordé via une borne à vis bipolaire.
Märklin • Réf. 60173 • 199,95 €
• disponible chez les détaillants spécialisés
▼

Pupitre de commande compact pour le bus SX

Conçu comme pupitre de commande mobile des accessoires pour
la manœuvre et la conduite, il permet, via le bus Selectrix, de com-
mander aiguilles, signaux et autres articles électromagnétiques. L’affi-
chage à deux lignes et le clavier à effleurement autorisent la sélection
de toutes les adresses Selectrix et d’afficher la position des aiguilles.
Grâce à des menus spécifiques, le pupitre de commande offre égale-
ment la possibilité de commander des locomotives et de programmer
des décodeurs. Tel un appareil walk-around, ce pupitre peut en outre être débranché et rebranché en
tout endroit du réseau durant l’exploitation. Le pupitre est disponible en kit avec ou sans boîtier pré-
perforé. Pour ceux qui n’ont pas le temps, l’appareil est également disponible tout monté.
Modellbahn Digital Peter Stärz, Dresdener Str. 68, D-02977 Hoyerswerda, www.firma-staerz.de •
Réf. 222 (avec boîtier non perforé) • € 59,90 • Réf. 224 (module prêt à l’emploi) • 120 € • vente directe
▼

Pupitre de commande compact pour le bus SX

Conçu comme pupitre de commande mobile des accessoires pour la manœuvre et la conduite, il permet,
via le bus Selectrix, de commander aiguilles, signaux et autres articles électromagnétiques. L’affichage à
deux lignes et le clavier à effleurement autorisent la sélection de toutes les adresses Selectrix et
d’afficher la position des aiguilles.
Grâce à des menus spécifiques, le pupitre de commande offre également la possibilité de com-
mander des locomotives et de programmer des décodeurs. Tel un appareil walk-around, ce
pupitre peut en outre être débranché et rebranché en tout endroit du réseau durant l’exploita-
tion. Le pupitre est disponible en kit avec ou sans boîtier pré-perforé. Pour ceux qui n’ont pas
le temps, l’appareil est également disponible tout monté.
Modellbahn Digital Peter Stärz, Dresdener Str. 68, D-02977 Hoyerswerda, www.firma-staerz.de
• Réf. 222 (avec boîtier non perforé) • € 59,90 • Réf. 224 (module prêt à l’emploi) • 120 € • vente
directe
62 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

62-63_HSLR13.indd 62 26/03/09 14:43

 ▼
s88 version USB
De nombreux modélistes utilisent aujourd’hui des
ordinateurs portables ou des PC modernes avec
connexion USB pour la commande de leur réseau
miniature. En réponse à la demande croissante, Peter er
Littfinski a présenté la célèbre interface High Speed ed
HSI-88, avec connexion USB, à l’occasion de la foire oire
du jouet de Nuremberg 2008. L’interface HSI-88 est
commandée par les évènements et signale tout chan- han-
gement - dans ce cas via USB - à l’ordinateur, permet-
tant ainsi un gain de temps par rapport au système e
met- ▼
d’interrogation cyclique. Elle permet de raccorderr
le bus de rétrosignalisation s88 au PC sans passerer Décodeur “son”
par une centrale numérique.
Les programmes pilotes pour les systèmes d’ex- x- Avec le SL51-4 de CT-Elektronik,
ploitation Windows 88, ME, 2000, XP et Vista sontont le modéliste dispose désormais
fournis. d’un nouveau décodeur “son”.
Littfinski • Réf. HSI-88-USB-G (appareil prêt à l’em-
m- Avec ses dimensions de 26 x 14
ploi) • 124,90 € • disponible chez les détaillants x 3,3 mm, il est conçu pour les
spécialisés locomotives à partir de l’échelle
H0.
Décodeur pour plaque tournante de Pour un courant traction de 1 A
▼

Littfinski et des pointes à 1,5 A, il convient

également pour de petites loco-
Le nouveau décodeur pour plaque tournante motives à plus grande échelle. La
TT-DEC pour toutes les plaques tournantes commande moteur à haute fré-
Fleischmann est disponible. Le décodeur ac- quence est aujourd’hui standard.
cepte les formats DCC et MM. Les modélistes L’amplificateur du module “son”
possédant l’ECoS ou la Central Station 2 (60213) délivre 1 watt sous 8 Ω de telle
pourront commander les plaques tournantes sorte qu’au besoin, on dispose
sans gêne, la commande du TT-DEC étant com- d’un large choix de haut-parleurs
patible avec celle du décodeur pour plaques tour- de 8 Ω. Le module “son” est ca-
nantes Märklin 7686. Des logiciels de commande pable d’enregistrer des bruitages
assurant la prise en charge du 7686 peuvent éga- pouvant atteindre une durée de
lement commander les plaques tournantes via le 170 secondes. Les bruitages
TT-DEC. La vitesse de rotation de la plate-forme peuvent être adaptés au modèle
peut être paramétrée. Autre avantage : aucune concerné via différentes CV afin
transformation de la plaque tournante n’est né- d’obtenir le son caractéristique
cessaire. Le décodeur pour plaques tournantes de la loco. Outre la commande
convient également pour les modélistes ayant de nombreux bruitages, le mo-
équipé leur plaque tournante d’un moteur Faul- dule propose au total huit sor-
haber (de SBModellbau par ex.). ties pouvant être affectées aux
Littfinski, Kleiner Ring 9, D-25492 Heist, www. touches de fonction via Function
ldt-infocenter.com • Réf. TT-DEC-B (kit) • Mapping. Les sorties peuvent
64,90 € • Réf. TT-DEC-F (appareil prêt à l’em- être régulées et peuvent être af-
ploi) • 85,50 € • Réf. TT-DEC-G (appareil prêt à fectées à des effets lumière.
l’emploi avec boîtier) • 88,90 € • vendu par les CT-Elektronik, Grillparzergasse
détaillants spécialisés 5, A-2700 Wiener Neustadt,
www.tran.at • Réf. SL52 • 79 €
Commande de trains miniatures via • disponible chez les détaillants
▼

logiciel spécialisés

Sous la désignation de “DigiControl” se cache un

système de commande numérique assisté par ordinateur pour le for-
mat Märklin Motorola. Ce système est conçu pour réseaux Märklin de
taille petite à moyenne. Son mot d’ordre : simplicité d’utilisation per-
mettant d’obtenir un résultat satisfaisant en peu de temps. Une repré-
sentation graphique du tracé et un régulateur de marche permettent
de commander jusqu’à 80 locomotives et de commuter jusqu’à huit
fonctions spéciales pour chacune. DigiControl peut commuter jusqu’à
256 aiguillages. L’absence de rétrosignalisation rend impossible l’au-
tomatisation de l’exploitation. Outre le logiciel et les câbles de raccor-
dement, le système de commande Digi-Control Pro comprend la “S-
Box” en tant que centrale avec interface intégrée (interface COM et
USB) et amplificateur de courant traction. Le logiciel fonctionne sous
Windows 98/ME/2000/2003/XP et Vista.
GSP Ingenieurbüro, Golmekeweg 12, D-Wünneberg, www.gsp-in-
genieuerbuero.de • DigiControl Pro (avec interface USB • 299 € •
vente directe

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 63

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 Aperçu du marché

Servos et servocommande
Torsten Nitz nous présente ici les servos et leurs systèmes de ce qui concerne la course de commande
et les tolérances, la chose s’avère toute-
commande. Il dresse un tableau récent des modules actuelle- fois plus aisée lors de l’utilisation de servos,
ment disponibles pour la commande de servos adapté au mo- ces commandes disposant d’une possibi-
lité de réglage électrique ou électronique.
délisme ferroviaire. Outre les modules à commande numérique L’utilisation d’interrupteurs de fin de course
est inutile, puisque la position de l’axe du
et en partie programmables, sont présentés également les mo- servo est contrôlée.
dules pouvant être commandés en mode analogique. Comman- Les applications relatives aux servos sur
les réseaux miniatures sont variées : Ils sont
dés à l’aide d’un décodeur numérique pour accessoires élec- essentiellement utilisés pour la commande
tromécaniques tradtionnel, ces derniers peuvent ainsi être d’aiguilles et de signaux mécaniques, mais
la commande de barrières, de grues hydrau-
intégrés dans des systèmes numériques. liques et à charbon ainsi que de portails de
toutes sortes sont d’autres applications pos-
out réseau miniature doit avoir des rels. Les problèmes de place et les coûts sibles. Également envisageable : la com-

T accessoires fonctionnels. La diver-

sité des solutions va de systèmes
de commande simples jusqu’à des mon-
tages mécaniques complexes. Ces sys-
tèmes doivent être solides et fiables et
générer des mouvements ayant l’air natu-
Qu’est-ce qu’un servo ?
Un servo se présente généralement sous la
forme d’un boîtier noir dans lequel rentre un
câble et duquel sort l’extrémité d’un arbre. Il
est constitué de trois sous-groupes : le mo-
teur, la transmission très démultipliée et
le module de commande électronique. Le
couple moteur (le moteur est amorcé par le
module électronique) est transmis à l’arbre
via le système de transmission. L’une des ex-
trémité de l’arbre du moteur, celle qui sort
du boîtier, exécute un mouvement de rota-
tion dans les limites d’un angle déterminé
et exerce ainsi une fonction mécanique. Des
disques de servo ou palonniers peuvent être
enfichés à cet effet sur l’arbre. En fonction
de l’angle de rotation de l’arbre, ceux-ci agis-
sent en levier, de telle sorte que le couple
moteur est transposé en un mouvement li-
néaire permettant d’actionner par ex. des
lames d’aiguille ou des leviers de signaux.
Dans les limites de l’angle de commande, le
servo peut adopter n’importe quelle position
et la conserver.
À cet effet, l’arbre du servo est équipé d’un
dispositif permettant au module électro-
nique de déterminer la position actuelle
(angle de rotation) de l’arbre. Dans la plu-
part des cas, il s’agit d’un potentiomètre re-
lié à l’arbre de façon permanente.
64
inhérents jouent également un rôle. En te-
nant compte de tout cela, les servos-mo-
teur pour modèles réduits s’imposent de
plus en plus sur les réseaux.
Les premiers servos étaient utilisés comme
moteurs d’aiguille ou de signaux. Si, jusqu’à
présent, les servos et leur système de com-
mande n’intéressaient que les bricoleurs
et quelques fournisseurs s’intéressant aux
niches de marché, des fabricants établis
prennent aujourd’hui le train en marche et
proposent les modules de commande cor-
respondants ainsi que des servos. Certains
modules comprennent également un déco-
deur numérique.
Ces derniers sont vendus à un prix avanta-
geux et peuvent parfaitement être intégrés à
un réseau à commande numérique.
Pladoyer pour
les servocommandes
Dans presque tous les cas, la commande
se trouve sous le plateau du réseau, tan-
dis que l’objet à commander se trouve au-
dessus. Un aiguillage H0 nécessite une
course de commande plus longue qu’un
aiguillage N, cela signifie que la course du
servo doit être adaptée à chaque cas, ce
qui peut parfois s’avérer difficile. Avec un
moteur d’aiguille classique, des réglages
sont nécessaires aussi bien pour les limi-
tations purement mécaniques de la course
(par ex. à l’aide de fils d’acier à ressort) que
lors de l’utilisation d’interrupteurs de fin de
course. Tout comme pour les moteurs de
commande industriels montés sous le pla-
teau, servo et objet à actionner doivent
être reliés par la mécanique à ajuster. En
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
mande de balançoires et manèges sur les
terrains de jeu, de figurines agitant la main,
de scies, de plaques tournantes ainsi que la
mise en mouvement de véhicules de chan-
tier. L’angle de commande, la longueur de
parcours (lorsque le mouvement rotatif doit
être transposé en mouvement linéaire) et la
puissance de commande représentent les
seules limites à votre l’imagination.
La technique des servos
Habituellement, un servo dispose d’un
connecteur à trois connexions (+5 V, masse,
signal de commande). L’angle de rotation de
l’axe du servo est déterminé par un signal
modulé en code d’impulsions via la borne
de signal ou de commande.
À cet effet, une impulsion est émise toutes
les 20 millisecondes sur la ligne pilote. L’am-
plitude et le sens de rotation de l’axe du
servo est déterminée par la longueur de l’im-
pulsion. La durée d’impulsion varie de 1 à 2
millisecondes en fonction de l’amplitude et
du sens de rotation souhaitée. Jusqu’à une
durée d’impulsion de 1 milliseconde, l’axe
du servo adopte la position finale gauche.
Une durée d’impulsion de 2 millisecondes
placera l’axe du servo dans la position fi-
nale droite. La position centrale de l’axe du
servo est obtenue avec une durée d’impul-
sion de 1,5 millisecondes. Toutes les autres
positions intermédiaires peuvent être obte-
nues avec des longueurs d’impulsion cor-
respondantes.
Les impulsions de commande sont générées
en dehors du servo. Pour les modèles réduits
d’avions, d’automobiles ou de bateaux, ces
impulsions sont généralement générées par

64-70_HSLR13.indd 64 01/04/09 11:00

 une radiocommande. Jusqu’à il y a peu, le
modéliste ferroviaire devait, lui, se conten-
ter de commandes de fabrication person-
nelle ou de “testeurs de servos”. Aujourd’hui,
de nombreux modules de commande sont
disponibles.
Le module électronique de commande dans
le servo compare la valeur théorique pres-
crite (longueur de l’impulsion) avec le signal
du potentiomètre (position de l’arbre du mo-
teur du servo). Une divergence entraîne une
action correctrice sur le moteur. Via le sys-
tème de transmission, l’arbre du servo (et
avec lui le potentiomètre) est mis en rota-
tion jusqu’à ce que l’angle de rotation prédé-
fini soit atteint. Si l’arbre du servo est dévié
de sa position par une force extérieure (par
ex. par le vent relatif, dans le cas d’un mo-
dèle réduit d’avion), le système asservi (po-
tentiomètre - module électronique - moteur
- transmission) répond immédiatement par
un réajustement.
Ce mode de fonctionnement montre que
course et vitesse d’un servo peuvent être
facilement adaptés en fonction des signaux
définis. Pour donner au servo un mouvement
lent et continu, de nouvelles valeurs de po-
sition devront lui être transmises toutes les
20 millisecondes. En réalité, le mouvement
est saccadé, mais du fait de la persistance
rétinienne, l’observateur perçoit cependant
un mouvement lent et continu.
L’angle de commande d’un servo est géné-
ralement de 90°. Il existe toutefois des se-
vos spéciaux avec des angles supérieurs.
Sur les “servos-treuils”, l’arbre du servo
peut même exécuter plusieurs tours com-
plets.
Servos numériques
et analogiques
La différence entre servos numériques et ser-
vos analogiques se situe dans la détection
de la position de l’arbre et de la commande
du moteur. Pour un servo analogique, la po-
sition au repos de l’arbre du servo est géné-
ralement signalée au module électronique
du servo via un potentionmètre. Le module
électronique compare alors la valeur théo-
rique et la valeur effective.
Avec les servos analogiques, la commande
du moteur se fait au rythme de réception
des impulsions par la borne de commande,
c’est-à-dire toutes les 20 millisecondes. Si
l’arbre d’un servo analogique subit une force
extérieure, 20 millisecondes lui seront alors
nécessaires - dans le pire des cas - pour gé-
nérer une nouvelle impulsion et se réajuster.
Pour un servo numérique, les choses sont
différentes, le microcontrôleur intégré trans-
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
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pose aussi bien le signal de commande que
le signal du potentiomètre en un signal nu-
mérique. Le microcontrôleur compare en-
suite les deux valeurs numériques et excite
le moteur en cas de divergence. La transpo-
sition en signaux numériques et la compa-
raison des valeurs permet d’obtenir une plus
grande précision. En outre, la commande du
moteur pour le réajustement se fait à une
fréquence supérieure (par ex. à 300 Hz (3,3
millisecondes) pour les servos numériques
Futaba contre 50 Hz (20 millisecondes) pour
les servos analogiques).
Un servo numérique offre donc les avan-
tages suivants :
• Adhérence supérieure et donc meilleur
maintien de la position
• Pleine puissance du servomoteur, même
pour les plus petits mouvements du servo
• Inertie moindre
• Plus grande précision
Inconvénient : une consommation en cou-
rant supérieure. Les servos numériques ont
en outre tendance à émettre un sifflement
gênant. Etant donné que le servo subit rare-
ment l’exercice d’une force externe sur un
réseau miniature, la plupart des applications
ne justifient pas l’utilisation de servos nu-
mériques.
Modules et décodeurs de servos
Les servos sont des accessoires de trans-
mission de mouvement et ne peuvent être
utilisés seuls.
Ils doivent être commandés via un module
électronique. Les modules fournissent au
servo le signal de commande. Pour obte-
nir les différentes positions (et la course de
commande en résultant) et des vitesses de
rotation lentes, le servo doit être commandé
par des impulsions.
Résolution dynamique
Dans le cas d’un mouvement lent, le servo
change de position toutes les 20 millise-
condes. Afin que ce mouvement soit le plus
régulier et continu possible, le nombre de po-
sitions intermédiaires adoptées entre la po-
sition de départ et la position finale doit être
le plus grand possible.
Le nombre de pas entre la position de dé-
part et la position finale représente la réso-
lution. Étant donné qu’il s’agit ici de la ré-
solution lors d’un mouvement, on parle de
résolution dynamique.
Des résolutions dynamiques élevées garan-
tissent un mouvement doux et sans à-coup
même à très faible vitesse.
Généralement, les servos sont fournis avec
une multitude de palonniers sous formes de
leviers, croix, étoiles et disques. Ici, le support
en plastique blanc est une “mécanique moteur
universelle” provenant de la gamme Conrad.
Un servo est vissé dessus (bloc noir). Le
palonnier de commande sont reliées à un
levier de renvoi par un fil à ressort.
Sa course est limitée par des vis d’arrêt.
D’autres fils d’acier à ressort permet-
tent de commander des modèles.
La durée de ces impulsions et leur fréquence
sont générées par le module de commande.
Pour garantir le bon fonctionnement du
servo, tous les modules de commande de-
vraient disposer d’au moins deux fonctions
de base :
Le paramétrage d’au moins deux positions
d’arrêt (positions finales de la course de
commande) et le réglage de la vitesse.
Tous les modules testés remplissent cette
condition à une exception près.
Les modules analogiques disposent de
bornes de commande pour le déclenche-
ment des processus de commande. Pour les
modules numériques, le processus de com-
mande est déclenché via une adresse. C’est
la raison pour laquelle les modules de servo
numériques possèdent un décodeur numé-
rique intégré. Ces modules sont familière-
ment appelés “décodeurs de servo”. Outre
la connexion bus, les décodeurs de servo
présentent souvent une borne supplémen-
taire pour l’alimentation électrique. Presque
tous les décodeurs de servo offrent plus de
possibilités que les modules analogiques.
Différents décodeurs de servo permettent le
déclenchement du processus de commande
parallèlement à la condutie numérique via
des touches à raccorder en option. Certains
modules permettent de définir plus de deux
positions d’arrêt (positions finales multiples).
La possibilité de réaliser plusieurs courbes
de mouvement est particulièrement intéres-
sante. Si l’on observe des signaux méca-
niques ou des barrières à commande ma-
65
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 nuelle, on remarque que le mouvement n’est
pas toujours régulier et qu’à l’arrêt, une aile
du signal rebondit (légèrement) en basculant
dans sa position finale respective. Pour cer-
tains décodeurs de servo, ces mouvements
sont programmés au départ d’usine.
Ces courbes peuvent en partie également
être adaptées aux besoins personnels ou dé-
finies individuellement.
Pour certains servodécodeurs, le servo peut
être mis hors tension une fois que la position
finale est atteinte. Avantages : la consomma-
tion en courant baisse et cela évite la vibra-
tion, le ronronnement du servo - mais il n’y a
pas de réajustement en cas de mouvement
involontaire de l’axe du servo, ce qui n’est
pas très grave dans le domaine du modé-
lisme ferroviaire.
Veiller à la résolution
Deux choses sont nécessaires à l’obtention
de grandes résolutions dynamiques : un dé-
codeur de servo à haute résolution dyna-
mique et un servo offrant lui aussi une haute
résolution dynamique. En effet, les servos
eux-mêmes ont une résolution qui dépend
de leur module électronique et de leur mé-
canique. La résolution varie en fonction de
la catégorie de prix et du modèle de servo.
Moins le servo est cher et plus la résolution
est généralement faible.
Outre la haute résolution du servo, il est
absolument nécessaire que l’articulation
entre le levier de commande et l’objet com-
mandé se fasse sans aucun jeu ; dans le cas
contraire, le degré de précision est sensible-
ment réduit. Certains fabricants se vantent
d’une très haute résolution. Le modéliste doit
toutefois être conscient que celle-ci est né-
cessaire uniquement dans certains cas et
n’est exploitable que dans certaines condi-
tions clairement définies.
Aperçu de l’offre du marché
Les tableaux qui suivent tentent de fournir
un synopsis des modules et décodeurs de
servos actuellement disponibles sur le mar-
ché. Vous trouverez en outre une présen-
tation des servos intéressant le modéliste,
avec des prix plutôt bas pour la plupart.
Dans la mesure du possible, les différences
entre les modules et les décodeurs de ser-
vos sont décrites dans les tableaux.
Ces derniers ne peuvent toutefois don-
ner que des points de repère. Nous vous
conseillons fortement d’approfondir les re-
cherches.
D’une manière générale, nous ne pouvons
vous conseiller un module plutôt qu’un autre.
66
64-70_HSLR13.indd 66
Presque tous proposent les fonctions de
base, telles que paramétrage de la course
et de la vitesse de commande. Ils divergent
toutefois par le reste de leur équipement et
leur mode de programmation ou de paramé-
trage. Chaque modéliste doit donc décider
lui-même quelles caractéristiques lui parais-
sent nécessaires.
Choisir un servo
La résolution d’un servo n’est pas le critère
déterminant pour le modéliste. La vitesse du
réajustement dans le cas d’un décalage de
l’axe du servo et le temps de réglage mini-
mal entre les deux butées sont également
secondaires dans le domaine du modélisme
ferroviaire.
Pour le modéliste, les véritables critères
de choix sont les suivants : angle de com-
mande, dimensions, couple de commande
et prix.
Le modèle de transmission (plastique ou
métallique) et le type de roulement (simple
ou à billes) sont également des éléments
à prendre en compte. Pour la plupart des
applications, une transmission plastique
et des paliers-glisseurs peuvent suffire. Il
faut toutefois tenir compte du fait que les
servos bon marché conviennent moins
bien pour des applications lentes, car leur
course est plus saccadée et l’effort de réa-
justement plus grand (flottement dans la
position d’arrêt). Ce flottement traduit une
prise de courant permanente. Il en résulte
un échauffement du servo et des éléments
de commande du servo (tels que le déco-
deur).
Utilisation des servos
La démultiplication de la transmission gé-
nère sur les servos un couple de rotation
élevé.
On observe l’intervention de forces parfois
considérables pouvant endommager les mo-
dèles fragiles ou de petite taille. Des pro-
blèmes peuvent survenir si seule une toute
Attention avec le fil d’acier
à ressort !
Ne négligez pas les protections lors de la mani-
pulation de fils d’acier à ressort. Le port de lu-
nettes de protection est impératif lorsque vous
pliez ou coupez du fil d’acier à ressort.
Les extrémités de fils d’acier à ressort sont non
seulement pointues, mais sautent dans tous les
sens lorsqu’on les coupe.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
petite partie de la course du servo est uti-
lisée.
L’adoption par le servo d’une position hors
de la zone de commande autorisée lors d’un
dysfonctionnement peut provoquer le blo-
cage du servo et d’éventuels dommages.
Il faut donc veiller à deux choses :
Toujours exploiter le plus grand angle de ro-
tation possible d’une part et limiter les forces
de commande d’autre part.
Pour exploiter le plus grand angle de rota-
tion possible, une simple déviation suffit sou-
vent. Vous pouvez la fabriquer vous-même
ou l’obtenir chez différents fabricants.
Dans la mesure du possible, il est conseillé
de faire fonctionner le servo en partant de
sa position “repos”. En d’autres termes, si le
servo est en position “repos”, le modèle (par
ex. un aiguillage) commandé doit lui aussi
se trouver en position “repos”. Cela permet
d’éviter que le servo soit exploité à proximité
de ses butées internes.
Si l’une de ces butées internes est atteinte
alors que l’angle de rotation prédéfini par
les impulsions de commande n’est pas en-
core atteint, le servo tente de poursuivre sa
course contre la butée. Une augmentation de
la consommation de courant et un échauf-
fement - accompagné d’un ronflement - se-
raient les conséquences inévitables.
La suppression des butées mécaniques du
servo (“servo-hacking”) permet éventuelle-
ment d’obtenir un angle de commande su-
périeur avec une commande appropriée.
Cette intervention peut toutefois engendrer
des dommages. Les interventions corres-
pondantes devront être effectuées avec pré-
caution.
L’utilisation de fils d’acier à ressort ou de
raccordement en caoutchouc, par ex., peut
permettre de limiter les forces de com-
mande. Des raccordements simples facili-
tent en outre l’installation (pliage et ajustage
en longueur) des fils de commande. En par-
tant de l’aiguillage, un premier fil de com-
mande peut par exemple passer sous le
plateau où un deuxième fil le relie au servo.
Ces deux fils sont reliés par un morceau de
flexible en caoutchouc (chambre à air de
vélo). Un cintrage complexe du fil de com-
mande devient donc inutile et dans le cas
d’un dysfonctionnement, les dégâts sont
limités.
La plupart des fabricants définissent la di-
rection de commande, resp. les positions fi-
nales comme suit :
• Vu de dessus, l’axe pour l’enfichage du pa-
lonnier se trouve en haut.
• le sens de rotation vers la gauche est alors
la direction rouge, le sens de rotation vers la
droite la direction verte.
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 Définition des positions finales
La définition des positions finales est par-
ticulièrement simple avec des touches. Il
suffit d’observer le mouvement de l’objet
concerné (aiguillage, signal, etc.) et de dé-
terminer les positions finales par une simple
pression sur la touche. Il s’agit d’une mani-
pulation très rapide qui ne requiert pas de
longs essais préalables avec différentes va-
leurs CV. Ce type de paramétrage est pro-
posé par certains produits. Sous le terme de
“télécommande” ou “d’appareil de program-
mation”, se dissimule un module compre-
nant les touches correspondantes. Certains
fabricants de servos analogiques proposent
la définition des positions finales via poten-
tiomètres, ce qui est pratiquement aussi
simple.
Le réglage de la vitesse de commande se fait
de manière similaire, par la manipulation de
touches (plus rapide/moins rapide) ou par le
réglage d’un potentiomètre.
Paramétrage par ajustage : L’ajustage repré-
sente une possibilité de paramétrage alter-
native. Il s’agit alors de modifier progressi-
vement la position du palonnier du servo et
de l’enregistrer, soit via des touches situées
sur le régulateur manuel, soit via l’émission
d’un ordre de commande d’aiguille.
Cette opération offre quasi la même possi-
bilité de paramétrage qu’avec des touches
séparées (voir plus haut). La procédure de
programmation s’avère toutefois un peu plus
complexe.
L’opération d’ajustage devra être spéciale-
ment programmée ou les touches corres-
pondantes seront à déterminer par program-
mation.
Ajustage à la main : Si les positions finales ne
peuvent être déterminées que par l’entrée de
valeurs CV, procédez comme suit : Les deux
positions finales sont programmées dans le
décodeur à proximité de la position “repos”
du servo. Condition préalable : la position
“repos” du servo doit coïncider avec la po-
sition neutre du modèle commandé.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
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Une course d’essai peut alors être effectuée.
Les valeurs CV seront corrigées en fonction
du résultat de ce test.
En partant de la position neutre de la méca-
nique, il est plus facile de trouver les posi-
tions finales par tatônnement que par l’en-
trée empirique de différentes valeurs CV.
Une autre possibilité consiste à prépro-
grammer les servos sur une planche d’es-
sai. Cette solution ne permet certes pas
de reproduire les conditions concrètes de
montage, mais elle convient malgré tout
pour un préréglage plus ou moins précis
des positions finales.
Pour les aiguilles, la pression du ressort des
lames d’aiguille devra être vérifiée à la main
après le réglage. En fonction de l’élasticité,
il faudra le cas échéant allonger la course de
commande afin que les lames d’aiguille col-
lent mieux. Mais attention ! Si la course de
commande définie est trop longue et que
la position finale ne peut être atteinte par le
servo, le servo ne se coupe plus et continue
à consommer du courant, ce qui, à terme,
risque de l’endommager. En règle générale,
un servo en position finale ne doit ni flotter, ni
ronfler. Le cas contraire indique que le servo
n’a pas atteint sa position finale. Malheureu-
sement, ce détail n’est pas mentionné par
tous les fabricants.
Programmation par PC
Lors de l’utilisation de modules avec pro-
grammation sur PC, tenez compte du fait
que la programmation nécessite une liaison
entre PC et décodeur (dans l’idéal intégrée,
c’est-à-dire presque exclusivement sous le
plateau du réseau). En d’autres termes, PC
et réseau doivent se trouver à proximité l’un
de l’autre. Vous pouvez également utiliser
un ordinateur portable. Dans tous les cas,
sachez que tous les modules présentés ici
avec programmation sur PC disposent d’un
port “com”.
Or, ce dernier n’existe plus sur les ordina-
teurs portables modernes et se fait de plus
En haut à gauche : Le palonnier est
enfiché sur l’arbre du servo.
En haut, au milieu : Le cadre de fi xation
en contreplaqué permet de positionner
le servo à la verticale.
En haut, à droite : Le fil d’acier à ressort
actionne un levier de renvoi. Sa course
est limitée par les deux vis d’arrêt.
Cadre et levier sont constitués de pièces
de bois découpées au laser et provenant
de la gamme Walmo.
Photos : Torsten Nitz
en plus rare sur les PC. L’utilisation d’adap-
tateurs pour les ports USB est déconseillée.
Suggestions de mesures correc-
tives en cas de défaillance
Si un message d’erreur apparaît durant la
programmation, débranchez quelques ser-
vos du module. Pour la première étape, il
est préférable de ne raccorder qu’un seul
servo sur le module. Si malgré cela un mes-
sage d’erreur apparaît, retirez le servo. Le
problème provient généralement du fait que
la consommation en courant des servos rac-
cordés est supérieure à celle autorisée par la
sortie de programmation de la centrale uti-
lisée.
Si le décodeur ne montre pas la fonction
souhaitée une fois la programmation termi-
née, mettez le décodeur hors tension pen-
dant quelques instants, puis rebranchez-
le. Généralement, la fonction souhaitée est
alors disponible. ■ Torsten Nitz/ri
Références
[1] www.walmo.com - vu le 13.09.2008
[2] www.bahn-in-haan.de/_servodec. html -
vu le 31.08.2008
[3] www.modellbau-wiki.de/wiki/Servo
- vu le 31.08.2008
[4] http://members.aon.at/flug.fiala/
servo.html - vu le 13.09.2008
[5] http://members.aon.at/flug.fiala/
digiservo.html - vu le 13.09.2008
67
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 Servo-décodeurs numériques - Aperçu du marché
Fabricant CT elektronik ESU JoKa Electronic MBTronik
Type/Désignation SW4 SwitchPilot Servo ServoDec4 WA5-Mini
Référence 51802 ServoDec4-F 3952
Version mécaniqu Platine Boîtier plastique Platine Platine
Généralités

Montage Perforations et vis Perforation et vis Perforations et vis Perforations et vis

Format de données DCC DCC / MM DCC DCC / MM

Caractéristiques

Nombre d‘adresses 1 – 2044 1 – 2040 1 – 2040 1 – 2048

Equipement

Adressage blocs quadruples blocs quadruples blocs quadruples libre pour chaque sortie
Nombre des sorties servo 4 4 4 2
Contacts de commutation 8 relais amorçables, module avec relais 4 relais et 4 optocoupleurs enfichables via
– Dépend de l‘extension SwitchPilot
supplémentaires/relais disponible en option module relais disponible en option
Tous les servos avec impulsions de com- Conrad / Robbe / Futaba / Graupner / JR Conrad / Robbe / Futaba / Graupner / JR Conrad / Robbe / Futaba / Graupner / JR Conra
Type de

Connexion servo(s), norme servo

conne-
xion

mande positives ou négatives Microprop Microprop Microprop M

Autres connexions Bornes à vis enfichables/pins Bornes à vis enfichables Bornes à vis Barettes de connexion à 4 pôles
Alimentation en courant externe
Commune Commune Commune Commune
possible pour module
Tension

Alimentation en courant externe

possible pour servos
Niveau de tension de
7 – 16 V c.a./c.c. max. 18 V c.a. / max. 24 V c.c. 16 V c.a./c.c. 12 – 18 V c.a. / 16 – 24 V c.c.
l‘alimentation externe
Connexion de
• • – •
Spécial

touches/commutateurs
Exploitation analogique
• • – •
(également paramétrage)
Moteur à deux niveaux • • • •
Fonction de bascule – – • –
Modes d‘exploitation

Cycle – – • en relation avec 4 positions finales

Quatre positions finales – – • •
Positions finales multiples – – 28 positions finales via adresse loco –
Diverses
– – – –
courbes de mouvement
Propres courbes de mouvement
– – – –
enregistrables (nombre)
Programmation CV via 3 touches, CV, page, registre CV Appareil de programmation
Adresse • • • (également via touches) •
Positions finales • • • •
peut être définie individuellement peut être définie individuellement pe
Vitesse • •
pour les deux sens de rotation pour les deux sens de rotation p
peut être définie individuellement pe
Rebond – – –
pour chaque position finale
Nombre bascules – – pourcentage –
Amplitude bascules – – de la course de commande – la
Durée rebond – – définie –
Paramétrage, resp. programmation possibles

Cylcles (nombre) – – – illimité

Cycle (durée de pause) – – – •
Quatre positions d‘arrêt possibles sous Quatre positions d‘arrêt possibles via la
Plus de deux positions d‘arrêt – –
certaines conditions seconde adresse
Sélection du mode d‘exploitation – – • •
Diverses courbes – – – –
Propres courbes de mouvement – – – –
Coupure en fin de course – – • •
Position de mise en circuit réglable – – dernière position –
Forme pulse (positive/négative) • – – –
Positions finales manuellement réglables – via touches disponibles via télécommande optionnelle via appareil de programmation optionnel
Rétrosignalisation LED optionnelles en exploitation numérique RailCom possible via relais distincts via relais et optocoupleur distincts
• Paramétrage via CV en mode numérique • Absorption des impulsions • Temporisation de la mise sous tension • Les positions finales du servo sont assu- • Progra
et via touches optionnelles en mode d‘enclenchement, d‘où l‘absence de sursaut du servo possible via CV rées par les durées d‘impulsion du module. • Interfa
analogique. • Définition de tous les paramètres (limitation du courant de commande) • L‘intégralité du paramétrage nécessite sur le d
• Exploitation analogique pure via 3 touches / Programmation • Relais optionnels temporisables via CV l’utilisation d‘un appareil de programmation • 4 mod
via commutateurs optionnels • Exploitation analogique possible via touche (par ex. pour la polarisation du cœur (WA-PROG). • Les pa
Particularités
• Un contacteur (contact permanent) • Notice d‘exploitation un peu confuse d‘aiguille) • 3 modes d‘exploitation définissables copiés
nécessaire par servo car relative à toute la famille SwitchPilot • Définition distincte de 5 modes • La mise sous tension du servo est tempori- • Tous le
• En mode d‘exploitation numérique, • Définition des positions finales possible d‘exploitation différents pour chaque sortie sée afin de minimiser les tressaillements être sa
rétrosignalisation via LED optionnelles simplement via touches servo • Param
• Exploitation cyclique possible du fich
Certains détaillants spécialisés/magasin Certai
Références

Détaillants spécialisés/vente directe Détaillants spécialisés / magasin en ligne Détaillants spécialisés Magasin en ligne
en ligne
Prix approximatif 45 € 28 € 35 € 35 €
Coût par sortie servo 11,25 € 7€ 8,75 € 17,50 €

Lien Internet www.tran.at www.esu.eu www.jokashop.de www.mbtronik.de w

Remarques : Toutes les indications relatives à la programmation valent uniquement pour DCC et non pour MM. Les normes n‘étant pas encore établies. „Compatible RailCom“ n‘est valable ici que pour la sélection des CV.

64-70_HSLR13.indd 68 01/04/09 11:00

 Mise à jour : octobre 2008, indications sans garantie
Modelleisenbahn Claus TAMS Uhlenbrock Walmo Zimo
S8DCC/MOT SD-22 Servodecoder RLI-Plus Zentrale + RLD32 Decoder MX82S
67 800
Platine Platine avec/sans boîtier Boîtier plastique Platines Platine avec tube de protection
Perforations et vis Perforations et vis Perforation et vis Patte de collage

DCC / MM DCC DCC / MM DCC / MM DCC

1 – 2000 1 – 2040 1 – 2048 1 – 2040 1 – 511
blocs octuples blocs quadruples libre pour chaque sortie libre pour chaque sortie blocs quadruples
8 2 4 10 4
via
– 4 relais – 32 sorties modulées en code d‘impulsions 4 relais ou lampes amorçables
JR Conrad / Robbe / Futaba / Graupner / JR Conrad / Robbe / Futaba / Graupner / JR Conrad / Robbe / Futaba / Graupner / JR Conrad / Robbe / Futaba / Graupner / JR Tous les servos avec impulsions de commande
Microprop / Multiplex / Simoprop Microprop Microprop Microprop positives ou négatives
Bornes à vis Bornes à vis Bornes à vis Bornes à vis / connecteurs Fils de connexion
• Commune – • –

• (optionnelle 5 V c.c.) • •

9 – 16 V c.a./c.c. 14 – 18 V c.a./c.c. 16 V c.a./c.c. 7 – 12 V c.c. –

– • – • –

– (•) – (•) –
• • • • •
• • • • –
• • – • –
– – – • –
– • – • –
– • – programmation libre –

– 4 – limitées uniquement par la mémoire –

via PC CV Touches via PC CV, registre
• (également via touches) • (également via touches) • • •
• • • • •
peut être définie individuellement peut être définie individuellement
• • •
pour les deux sens de rotation pour les deux sens de rotation
peut être définie individuellement
enregistrée dans les différentes, – • –
pour chaque position finale
resp. dans les propres courbes de mouve-
pourcentage de – • –
ment
la course de commande définie – • –
réglable à volonté – • –
127 illimité – • –
– – – • –
a
– Huit positions d‘arrêt possibles via 4 adresses – • –
• • – • –
– • – • –
– • – • –
• • – – •
– – – • –
• – – – •
el – par ajustage par ajustage – –
– RailCom ou via relais intégré – RailCom RailCom
u- • Programmation via logiciel fourni • 4 modes d‘exploitation définissables • Quatre positions accessibles (positions • RaiLux n‘est pas un simple servo-décodeur, • Le démarrage et l‘arrêt du moteur peuvent être
ule. • Interface RS-232 • Courbes de mouvement enregistrées : d‘arrêt) pour chaque servo via une seconde mais un système universel pour la définis via CV.
sur le décodeur cycle linéaire, souple, sinusoïdal et parabo- adresse commande d‘accessoires. Il se compose • Inversion du sens de rotation possible
tion • 4 modes d‘exploitation définissables lique, fermeture/ouverture d‘un signal méca- • Définition des paramètres principaux d‘une centrale et de décodeurs. • Blocage de la programmation possible
• Les paramètres d‘un servo peuvent être nique ou d‘une barrière avec bascule, ouver- possible via touches • Configuration et programmation libre • Fonction de paire activable
copiés sur un autre ture d‘un signal mécanique avec manipula- • Définition de tous les paramètres possible • Un seul décodeur pour tous les types • Outre les quatre servos, quatre relais ou quatre
pori- • Tous les paramètres du décodeur peuvent tion du levier de manœuvre par l‘utilisateur via CV de tâches lampes ou deux moteurs à double solénoïde
ts être sauvegardés dans un fichier. • Programmation possible uniquement via CV • Définition des positions finales par ajustage, • Jusqu‘à 30 décodeurs par centrale (aiguilles électromagnétiques ou autres)
• Paramétrage possible également à partir procédure un peu complexe. peuvent être commandés.
du fichier enregistré
n Certains détaillants spécialisés/magasins
Magasin en ligne Détaillants spécialisés/magasin en ligne Magasin en ligne Détaillants spécialisés
en ligne
60 € 52 € (avec boîtier) 27 € 180 € 43 €
7,50 € 26 € (sans boîtier) 6,75 € 18 € 10,75 €

www.modelleisenbahn-claus.de www.tams-online.de www.uhlenbrock.de www.walmo.de www.zimo.at

64-70_HSLR13.indd 69 01/04/09 11:00

 Servos - Aperçu du marché Mise à jour : octobre 2008, indications sans garantie
Taille Standard Standard Mini Standard Standard Mini Mini Micro Mini Standard
Désignation RS-2 ES 030 ES 05 FS 100 4552 81420 81430 81410 51803 7040
Généralités

Fabricant Conrad Conrad Conrad Robbe Viessmann Uhlenbrock Uhlenbrock Uhlenbrock ESU HAPO

41 x 20,7 x 37,1
Dimensions 40 x 19 x 37 39,9 x 19 x 22,8 x 12,9 x 40,4 x 19,7 x 22,9 x 11,9 x 20,6 21,5 x 11,3 x 19,9 x 8,6 x 17,4 23,1 x 12,1 x 22,2 mm
mm comme RS-2
(L x l x h) mm 36,4 mm 22,2 mm 35,7 mm mm 21,3 mm mm (sans support)
(o. Halter)
47,5 g 15 g
Caractéristiques,

Poids 39 g 38,5 g 6g 42,5 g 7g 8g 4g comme RS-2

(avec support) (avec support)
Equipement

Angle de cmde
/course de cde 180°/90° 180°/90° 180°/90° 180°/90° 180°/180° 180°/90° 190°/90° sans/90° 180°/90° –
mécanique
Couple de cde 33 Ncm 29 Ncm 12 Ncm 24 Ncm 40 Ncm 13 Ncm 14 Ncm 4 Ncm 13 Ncm comme RS-2
Durée de cde
0,18 s 0,20 s 0,16 s 0,24 s n.i. n.i. n.i. n.i. n.i. comme RS-2
(60°)
Transmission plastique plastique plastique plastique plastique plastique plastique plastique n.i. comme RS-2
Caractéristiques
mécaniques

Palier Palier glisseur Palier glisseur Palier glisseur Palier glisseur Palier glisseur Palier glisseur Palier glisseur Palier glisseur n.i. comme RS-2

Système de
JR JR JR JR JR JR JR JR n.i. comme RS-2
connecteurs
Prix approximatif 5€ 5€ 5€ 11 € 16 € 10 € 27 € 13 € 13 € 18 €
Remarques • fonctionne- • support, 3 fils de comman- 3 fils de comman- 3 fils de commande, Support, fils de com- • Transmission
ment très rouleaux de, accessoires et de, accessoires accessoires et mande et accessoires à engrenages
Informations supplémentaires

stable d‘écartement, fil matériel de fixation et matériel de matériel de fixation inclus avec course de
• positionne- et adaptateur de inclus fixation inclus inclus commande de
ment précis commande inclus 18 mm
• 2 contacts de • Fil de com-
commutation mande inclus
optionnels
www. www. www. www. www. www.
www.viessmann- www. www. www.
Lien Internet conrad conrad conrad robbe. esu hapo-bahn.
modell.com uhlenbrock.de uhlenbrock.de uhlenbrock.de
.de .de .de de .eu de

Modules de commande analogiques pour servos - Aperçu du marché Mise à jour : octobre 2008, indications sans garantie
Fabricant Viessmann MoBaServo Conrad
Type/Désignation ServoControl Moteur d‘aiguille standard Platine de commande pour moteur universel
Référence 5268 345874 24 06 16
Version mécanique Boîtier plastique Platine Platine
Généralités

Montage Perforations et vis - Perforations

Nombre des sorties servo 1 1 1

Nombre des connexions servo 1 2 2
Connexion servo(s) ,type de connexion Pins Pins Pins
Connexion

Connexion servo(s), norme servo Futaba Conrad / Robbe / Futaba / Graupner / JR Conrad / Robbe / Futaba / Graupner / JR
Microprop Microprop
Autres connexions Douilles avec nipples plastique Pins œillets
Protection surcharge oui oui oui
Moteur à deux niveaux oui oui oui
d‘exploitation

Moteur signal mécanique (2 niveaux) avec rebond – – oui

Mode

Moteur barrière avec rebond – – oui

Amorçage 1 contact permanent (marche/arrêt) 2 contacts momentanés ou permanents 1 ou 2 contacts momentanés
Positions finales via deux correcteurs – via deux correcteurs
Vitesse – – via deux correcteurs
de réglage
Possibilité

Rebond – – oui, 2 x
Coupure du servo en fin de course – – –
Modification possible de l‘affectation des pins – – –
Relais (par ex. pour la polarisation du cœur d‘aiguille) – oui, 1 relais avec deux inverseurs –
Vente Retrosignalisation

Sorties – – oui, pour la commande de deux relais

et de deux LED d‘état
Alimentation en tension 10 – 16 V c.a./c.c. 10 – 23 V c.a./c.c. 12 –16 V c.a./c.c.
Particularités Rayon d‘amorce jusqu‘à 180° – Connexion de 4 LED (ex. croix Saint André)
Détaillants spécialisés/Vente directe Détaillants spécialisés Détaillants spécialisés/magasin en ligne Vente directe (magasin en ligne ou filiales)
Prix approximatif 18 € 23 € 14 €
Lien Internet www.viessmann-modell.com www.mobaservo.de www.conrad.de

70 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

64-70_HSLR13.indd 70 01/04/09 11:00

 Très tendance pour la commande d’accessoires
4 servo-décodeurs sous la loupe
La configuration des servo-décodeurs est parfois com-
plexe. Bertold Langer tente de montrer ce qui doit
être pris en compte pour la maitrise de ces appareils,
en prenant pour exemple ceux d’ESU, Tams, Uhlen-
brock et Zimo.
es servo-décodeurs commandent
L les servomoteurs tels que ceux uti-
lisés dans le modélisme radiocom-
mandé, qui se répandent de plus en
plus pour l’animation des réseaux minia-
tures ferroviaires. Dans le cas de figure
le plus simple, un ordre “direct” génère
via la commande le mouvement de l’ai-
guille de la position B vers la position A
où elle doit rester. L’ordre “dévié” génère
le mouvement de A vers B. Pour tous les
décodeurs décrits ici, il est possible de
définir au moins les points A et B. Pour
les aiguilles H0, l’intégralité d’un secteur
de travail utile de servomoteur de 90° ne
sera pas exploitée entièrement.
On limitera donc ce secteur par la défini-
tion d’un point A et d’un point B sur le pé-
rimètre du secteur de cercle de 90°. Pour
un sémaphore par exemple, on veillera
d’abord à ce que l’aile forme un angle
droit avec le mât du signal en position ini-
tiale, puis on s’efforcera de trouver un deu-
xième point correspondant à la position
de l’aile à 45°.
Un signal d’arrêt bavarois à trois positions
nécessite un troisième point, à savoir l’aile
à moins 90°, c’est à dire dans le prolonge-
ment du mât. Il faut donc une course de
travail de 135° avec les positions 0°, + 45°
et - 90°. Soit dit en passant, tous les servos
proposés pour nos applications n’ont pas
une course de travail de 180°. Avant tout
achat, il faudra donc s’informer sur le ca-
ractère approprié du type de servo choisi
pour l’application visée.
Le servo-décodeur quadruple d’Uhlen-
brock 67800 offre jusqu’à quatre positions
réglables par sortie et le SD 22 de Tams,
quant à lui, permet d’adopter jusqu’à huit
positions configurées pour un servo. Ces
huit positions nécessitent l’utilisation de
huit touches, soit une adresse de déco-
deur complète avec 4 x 2 sous-adresses
(voir schéma p. 74).
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
71-75_HSLR13.indd 71
Chacun des appareils présentés permet
également de définir la durée de la course
du servomoteur. Le Switch-PilotServo
d’ESU propose des durées de course qui
sont des multiples de 0,25 s. Les CV cor-
respondantes ayant 63 valeurs, on multi-
pliera par 1… jusqu’à 63. La durée de révo-
lution maximale sera donc de 15,75 s pour
l’intégralité de la course de travail.
Chez Tams, la plus petite unité de temps
est de 0,02 s (20 ms). La CV correspon-
dante disposant de plus de 255 valeurs, la
durée de révolution maximale est de 5,1 s.
Avec une autre CV, Tams étend cette va-
leur à presque 22 minutes en 253 paliers
intermédiaires.
Les servos d’Uhlenbrock et Zimo ont une
durée de rotation maximale de respective-
ment 32 et 25 s.
Tams : régler et commuter
Le SD 22 de Tams est sans aucun doute le
servo-décodeur le plus complet de notre
B
1 B 2
A B
A B
A B
A B
Secteur de travail de 45°
A
45°, décalé de 15°
A: CVx = 0; B: CVy = 127 A: CVx = 42; B: CVy = 170
A A
3 4
A la position B correspond ici à la position de base.
B
B A C
B D
A
B D
Secteur de travail de 90° : Points supplémentaires
A : CVx = 255; B : CVy = 0 A: CVx = 255; B: CVy = 127;
C: CVz = 63; D: CVw = 0
sélection. Or, comme toujours, plus il y a de
fonctions et plus c’est compliqué, à com-
mencer par les différents modes d’exploi-
tation de cet appareil DCC. Pour l’exploi-
tation de deux aiguilles, il offre deux sorties
de servo et quatre relais monostables inté-
grés pour la polarisation des rails.
Dans l’une des positions de repos, l’un des
relais commute la polarité pour la position
directe. À partir du moment où le moteur
tourne, le relais retombe, et ce n’est que
lorsque l’autre position de repos est at-
teinte que le second relais commute la po-
larité pour la position déviée. Ce processus
évite les courts-circuits pouvant survenir
lorsque les lames sont électriquement re-
liées au cœur d’aiguille polarisé et que leur
mouvement est retardé à cause du ser-
vomoteur. Dans ce mode d’exploitation,
deux relais sont donc affectés à une sortie
de servo (mode 1). Variante possible : deux
sorties de servo et quatre relais commu-
tés indépendamment de celles-ci. Il s’agit
alors d’un double servo-décodeur plus
un décodeur de commutation quadruple
(mode 4).
Pour commander jusqu’à huit points d’ar-
rêt définis, Tams n’utilise qu’une sortie
servo, la seconde restant inutilisée (mode
2). Les quatre relais fonctionnent ici comme
décrit pour le mode 4. Et enfin, le décodeur
Tams peut être utilisé comme simple dé-
codeur de commutation quadruple (mode
3). Les tableaux des pages suivantes indi-
Configuration de la course de travail du servo
via CV DCC (principe). Touche verte :
“direct”, ou “marche”, touche rouge : “déviée”,
ou “arrêt”, une CV pour chaque position d’arrêt,
A pour simplifier les choses, amplitude maximale
de 90°, par exemple derrière un renvoi à levier
ou à engrenages
1 : par exemple sémaphore, 0° ou 45° ;
2 : Idem, mais réajusté, au cas où la position A
serait trop basse après le montage du décodeur ;
3 : par exemple barrière : course de travail totale ;
4 : Servo multiposition. La position intermé-
diaire est également déterminée par une CV ;
B
C Possibilité de courses partielles entre B et C et
entre B et A.
La course totale entre A et B nécessiterait une
troisième paire de touches et donc une troisième
(sous-)adresse.
71
30/03/09 14:01
 Servo-décodeur Tams SD- Adresse Ordre Action
22. Il off re une multitude de 1 Direct Relais 1 Activé
possibilités, même pour des 1 Déviation Relais 1 Désactivé

Indépendant de S1
mouvements complexes. 2 Direct Relais 2 Activé
Presque surqualifié comme 2 Déviation Relais 2 Désactivé
décodeur standard pour les 3 Direct Relais 3 Activé
servomoteurs d’aiguilles. 3 Déviation Relais 3 Désactivé
4 Direct Relais 4 Activé
4 Déviation Relais 4 Désactivé
5 Direct Viser position A
S1
5 Déviation Viser position B
6 Direct Viser position C
S1
6 Déviation Viser position D
7 Direct Viser position E
S1
7 Déviation Viser position F
8 Direct Viser position G
S1
8 Déviation Viser position H
Ci-contre : deux des courbes temps/position pos-
192 sibles “Commande de signal avec ???” (vert) et Tams LS 22 : Mode 2
128 chute en position arrêt d’un sémaphore (rouge), En tant que servo-décodeur multipos-
64 les deux fois avec rebondissements autour des tions, le LS-22 est capable de prendre
0
positions finales. jusqu’à huit positions.
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 Axe vertical : positions (255 pas) ; La sortie servo 2 reste libre, ajustage par
Axe horizontal : temps en secondes adresses 9 et 10.

A Déviation Servo 1 (2) Direct B En mode d’exploitation 1 du SD 22 de Tams,

une sortie servo est toujours couplée à deux re- quent la répartition des adresses selon les
déviation activée
lais pour la polarisation des rails des aiguillages. différents modes.
Rls2 (4): Activé Rls1 (3): Désactivé
Ici, passage de “déviée” à “direct”. Tant que le La “multiposition” (mode 4) est par exemple
direct activé
servomoteur tourne, les rails d’aiguilles intéri- prévue pour des plaques demi-secteur,
Rls2 (4): Désactivé Rls1 (3): Désactivé
eurs sont hors tension, de telle sorte que la lame pouvant desservir jusqu’à huit voies. Mais
direct activé
d’aiguille encore collée ne peut provoquer aucun le double décodeur n’est pas mal non plus :
Rls2 (4): Désactivé Rls1 (3): Activé
court-circuit. L’un des processus d’exploitation prépro-
grammés permet de placer l’aile du séma-
Adresse Ordre Action La première adresse principale DCC est re- phore en “Hp 1”, exactement comme le fe-
1.1 Direct A B,puis relais 1 activé présentée ici avec ses quatre sous-adresses. rait le responsable du poste de manœuvre :
1.1
S1 Déviation A B,puis relais 2 activé L’adresse 1.3 permet de rectifier la position La relever jusqu’à la moitié de la course
1.2 Direct A B,puis relais 3 activé actuellement visée (par le servo 1 ou le servo de commande, puis tourner le levier de
S2 2) vers le haut ou vers le bas. Les CV50 (pour commande, l’aile s’arrêtant alors briève-
1.2 Déviation A B,puis relais 4 activé
1.3 Direct Ajustage (plus un pas) servo 1) ou CV67 (pour servo 2) permettent ment avant de parcourir l’autre moitié de
1.3 Déviation Ajustage (moins un pas) de sélectionner le nombre de pas d’ajustage la course.
1.4 Direct Enregistrer ajustage (entre 16 et 4096). Une méthode alternative Le mouvement ne s’arrête pas lorsque l’aile
1.4 Déviation non affectée ne s’adressant pas uniquement à ceux qui ont arrive en haut, car elle cogne virtuellement
Affectation des adresses Mode 1 du mal avec la configuration par CV. contre la butée supérieure et rebondit un
certain nombre de fois avant de s’arrêter.
Des adresses cette fois sous la forme de numéros Kersten Tams attire l’attention sur le fait
Adresse Ordre Action d’aiguille, telles qu’appliqués par de nombreux qu’un servo très simple ne peut pas repro-
1 Direct Relais 1 activé
systèmes DCC. L’utilisateur n’a pas besoin de duire à la perfection ces rebonds avec une
indépendant de S1/S2

1 Déviation Relais 1 Désactivé

2 Direct
2 Déviation
3 Direct
3 Déviation
4 Direct
4 Déviation
5 Direct
5
S1
Déviation
6 Direct
S2
6 Déviation
7 Direct
7 Déviation
8 Direct
8 Déviation
Affectation des adresses Mode 4
connaître les adresses DCC, car les aiguilles sont amplitude décroissante.
Relais 2 activé
Relais 2 Désactivé numérotées dans le système décimal.
Relais 3 activé En mode 4, le SD 22 utilise deux adresses princi- Une véritable orgie de CV
Relais 3 Désactivé pales DCC consécutives (ici 1 et 2). Relais et ser-
Relais 4 activé vos non couplés : Décodeur de commutation qua- Avec son SD 22, Tams atteint un degré de
Relais 4 Désactivé
druple avec fonction bistable (Flash-Memory) complexité qui nécessiterait non pas la
cycle vers B
cycle vers A
plus double servo-décodeur. simple notice jointe, mais un véritable ma-
cycle vers B L’ajustage de la position via la touche d’aiguille nuel d’utilisation. Si vous connaissez déjà
le servo-décodeur d’ESU ou celui d’Uhlen-
cycle vers A doit être activée par la CV correspondante.
Ajustage (plus un pas) brock, il vous faudra sans doute une phase
Ajustage (moins un pas) L’exploitation en mode 3 (simple décodeur de d’adaptation. Outre les CV quasi-analo-
Enregistrer ajustage
commutation quadruple) nécessite une adresse giques - par exemple pour les positions -
non affectée
principale DCC. devant être dotées de valeurs décimales,
ce décodeur offre un grand nombre de CV

72 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

71-75_HSLR13.indd 72 30/03/09 14:01

 Double pack ESU
Le SwitchPilotServo
(à droite) commande
quatre servomoteurs.
La SwitchPilotExtension
(à gauche) assure quant
à elle la polarisation
des cœurs d’aiguilles.
Ses quatre relais bistables
peuvent être amorcés à
retardement via une inter-
face sérielle afin d’éviter les
courts-circuits sur les rails
durant la course des lames.
qu’il faut paramétrer bit par bit (CV de sé-
lection). C’est pourquoi je ne présente au-
cun extrait du tableau de CV du SD 22.
Il existe une multitude de paramétrages
pour l’exploitation auxquels s’ajoute la sé-
lection du mode d’exploitation. J’ai compté
un peu moins de 50 CV auxquelles il faut
ajouter jusqu’à 192 CV pour la configura-
tion de courbes temporelles/de position,
une fonction qui ne devrait toutefois pas
être utilisée trop souvent. Des courbes de
réalisation “maison” et des courbes pré-
parées par Tams sont sélectionnées par
une CV pour chaque servo (également de
manière distincte pour marche avant et
marche arrière). Il existe au total cinq pro-
cessus Tams et jusqu’à trois devant être
réalisés par l’utilisateur lui-même.
Ces processus peuvent être automatique-
ment répétés - une balançoire d’enfant par
exemple peut se balancer en permanence
(paraboles Tams dans les deux directions).
Un bit précis permettant d’inverser l’affecta-
tion des touches d’un processus déjà enre-
gistré (permuter “tout droit” et “dévié”) peut
s’avérer très utile. Si ce bit n’existait pas, il
faudrait alors modifier séparément chacune
des CV responsables de ce processus.
Les servos peuvent en outre être mis hors
tension dès qu’ils ont atteint une position
finale. Il s’agit d’une mesure contre le “flot-
tement des servos” survenant lors de la
mise sous tension du réseau. Si les lames
d’aiguille Tillig Elite tendent fortement vers
le centre (selon une tendance bien connue
en politique), mieux vaut ne pas éteindre le
servomoteur, puisqu’un tel moteur se ca-
ractérise par le fait qu’il offre une résistance
aux forces contraires afin de maintenir la
position définie. Chose qu’il ne peut plus
faire s’il est mis hors tension. Mais la mise
hors tension ou non du servo dans certains
cas spécifiques dépend également du blo-
cage de la transmission de celui-ci.
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
71-75_HSLR13.indd 73
SD 22 prochainement
avec RailCom
Le SD 22 de Tams ne peut être configuré
que via des systèmes DCC, mais il possède
quatre entrées externes pour la commande
des servos par touches ou commutateurs.
Si vous utilisez Railcom, par exemple pour le
contrôle de la position des lames d’aiguille,
ces entrées serviront alors aux contacts de
rétrosignalisation RailCom et ne pourront
plus être utilisées pour la commande. Les
SD 22 livrés jusqu’à présent n’assurent pas
encore la prise en charge de RailCom.
Le groupe de travail RailCom ayant récem-
ment donné son aval pour le pack de com-
posants suivants, Tams sort aujourd’hui
une mise à jour RailCom :
1. Sélection de CV en mode PoM
2. Rétrosignalisation de la position
3. Capacité d’un décodeur de commutation
de s’enregistrer dans le système afin de re-
cevoir par exemple de celui-ci une adresse
d’exploitation libre (“plug-and-play”)
Nous espérons que le rythme de travail du
groupe RailCom va s’accélérer, car en ce
qui concerne le troisième point de la liste,
seul le principe est défini pour le moment.
CV Signification Valeurs Défaut
1 Adresse (6 bits inférieurs) 1…63
7 Numéro de version (fixé)
8 Identification du fabricant (fixé) 8
9 Adresse (3 bits supérieurs) 0…7
28 Paramétrages Railcom
29 Données de configuration
37 Servo 1 : vitesse de rotation 1…63
38 Servo 1 : Position A 1…63
39 Servo 1 : Position B 1…63
40…42 Comme ci-dessus pour servo 2
43…45 Comme ci-dessus pour servo 3
46…48 Comme ci-dessus pour servo 4
49 Bits 0 à 3 définis : retardement 0…15
pour relais 1 à 4
ESU : avec ou sans DCC
Le SwitchPilotServo d’ESU peut comman-
der jusqu’à quatre servomoteurs en format
DCC et convient pour toutes les applica-
tions pour lesquelles une course de travail
parcourue à vitesse régulière d’un point à
un autre sans position intermédiaire suffit.
Les positions finales et la durée de révolu-
tion peuvent être définies séparément pour
chaque sortie. Le “plus” de cet appareil :
Il fonctionne avec et sans système DCC.
La configuration peut donc se faire via CV
DCC ou par interface d’entrée sur la pla-
tine. Il s’agit de trois touches et de cinq
LED. La “touche de programmation” per-
met de sélectionner la sortie servo à para-
métrer et les touches “+” et “-” de déter-
miner la position finale souhaitée ainsi que
la vitesse de déplacement.
Pour l’exploitation sans DCC, il existe huit
entrées pour touches externes pouvant
également être utilisées parallèlement aux
entrées DCC. Pour la polarisation des rails
d’aiguilles, une extension SwitchPilot peut
être raccordée. Elle dispose de quatre re-
lais bistables commandant le SwitchPilot-
Servo (ainsi que le Switch-Pilot) de ma-
Ci-contre le tableau de CV très clair
1 du SwitchPilotServo d’ESU.
153 CV1 Adresse préconfigurée pour
151 adresses de décodeurs DCC 1 à 63
0 (CV9 = 0) ; adresse 1 activée ;
0 CV8 Valeur 8 réinitialisation du dé-
128 codeur ;
15 CV28 RailCom désactivé (activé :
24 CV28 = 6) ;
40 CV29 Le décodeur est le décodeur de
commutation (=128), RailCom “dé-
sactivé”, CV29 = 136 : Présélection
pour RailCom activée.
15
73
30/03/09 14:01
 Adresse décodeur 1 Adresse décodeur 2 Le servo-décodeur quadruple
67800 d’Uhlenbrock convient
– comme décodeur d’aiguilles,
+ mais il offre quelques carac-
téristiques supplémentaires
Relais 1

Relais 4
Relais 2

Relais 3

Ajustage

Ajustage
Servo 1

Servo 2
SD-22 telles qu’une fonction de re-
bond pour signaux et bar-
Adresse décodeur 5 Adresse décodeur 9 rières. Chaque sortie peut
vier être configurée pour jusqu’à
Positionen
quatre positions d’arrêt. À
chaque couple de sorties est
Servo 1
N° d’aiguille . 17
Servo 1
N° d’aiguille . 18

Servo 2
N° d’aiguille . 20

Servo 4

Servo 3
N° d’aiguille . 36
N° d’aiguille . 33

affecté une adresse d’aiguille

au choix, aucune dépendance
donc vis-à-vis du quadruple
paquet habituel.
En haut : SwitchPilotServo d’ESU et SD-22
de Tams(ici mode 4) dépendant de l’ordre des
sous-adresses resp. adresses principales. En
bas : Les sorties du servo-décodeur d’Uhlen-
une logique de servo activée en perma- sémaphore ou d’une barrière. Il est égale-
brock 67800 peuvent être affectées à des
nence compense de toute façon toute di- ment possible de choisir si le servomoteur
places de commutation au choix.
vergence avec la valeur théorique. Ce point doit être mis ou non hors tension une fois
de vue est raisonnable, d’autant plus qu’on sa position finale atteinte.
nière sérielle. Afin d’éviter les problèmes ne sait pas encore quand les rétrosignalisa- Les systèmes DCC permettent une confi-
de court-circuit lors de l’inversion de l’ai- tions RailCom de décodeurs d’aiguilles se- guration via CV, toutes les caractéristiques
guille, la commutation des relais est retar- ront implémentées dans les systèmes nu- du décodeur étant alors disponibles.
dée. Le retardement ne peut être désac- mériques avec une utilité pratique. Vous pouvez également utiliser le “mode
tivé que par configuration CV (voir encadré touches” permettant d’exploiter - conjoin-
du bas). Uhlenbrock : tement avec la touche de programmation
située sur la platine du décodeur - cer-
deux protocoles… taines touches d’aiguilles pour une entrée
RailCom ? Oui, mais…
Le servo-décodeur 67800 d’Uhlenbrock Motorola ou DCC. Commencez par sélec-
ESU a déjà validé RailCom pour le Switch- peut être exploité dans les formats Märklin tionner le protocole (MM ou DCC) à l’aide
Pilot et pour le SwitchPilotServo. Ainsi, Motorola ou DCC. Il possède quatre sor- de la touche de programmation et d’une
toutes les valeurs CV des deux appareils ties servo pouvant être adressées indépen- LED servant de témoin. L’adressage se fait
peuvent être sélectionnées en mode PoM, damment les unes des autres - un avan- par la sélection d’un numéro d’aiguille. La
c’est-à-dire sans voie particulière de pro- tage dont les deux autres appareils déjà suite de l’opération est expliquée dans la
grammation. Seules la centrale ESU ECoS présentés ne peuvent pas se vanter (voir notice d’utilisation.
et le MX31ZL de Zimo assurent actuelle- petit encadré en haut de cette page). Ce mode ne donne pas accès au paramé-
ment la lecture et la représentation. Jusqu’à quatre positions d’arrêt peuvent trage de la fonction de bascule ou à la se-
RailCom doit également vérifier si l’ordre être configurées et la vitesse de rotation conde adresse pour une sortie qui permet-
de commande a conduit au résultat at- de chaque servo peut être décomposée trait de disposer de quatre positions au lieu
tendu. À cet effet, les huit sorties de tran- en 255 crans. Le 67800 dispose en outre de deux. Il ne permet pas non plus de pa-
sistor du SwitchPilot peuvent être sur- d’une fonction de bascule configurable ramétrer la coupure en fin de course du
veillées - actuellement uniquement par permettant d’imiter le mouvement d’un servo.
la centrale ECoS ; ses deux sorties servo
supplémentaires et les quatre sorties
CV pour sortie Signification Valeurs Défault Adresses et principaux pa-
du SwitchPilotServo ne sont pas im-
1 2 3 4 1 2 3 4 ramètres servo du 67800
pliquées dans la possible surveillance
120 130 140 150 1re adresse, octet haut 0…8 0 0 0 0 par CV Uhlenbrock.
RailCom.
121 131 141 151 1re adresse octet bas 0…255 1 3 5 7 Servos avec adresses par
ESU a installé la rétrosignalisation de po- 122 132 142 152 Position d’arrêt, 1re adresse 0…127 30 30 30 30 défaut au sein de 255 nu-
sition RailCom de manière précipitée et 123 133 143 153 Position d’arrêt, 1re adresse 0…127 95 95 95 95 méros d’aiguilles, octet
cette solution risque de ne pas satisfaire à 124 134 144 154 Durée de cycle 0…255 40 40 40 40 haut = 0 ;
la norme définitive. Les normes RailCom 125 135 145 155 Amplitude du balancement 0…127 0 0 0 0 Si cet octet est modifié, on
sont établies par le concesseur de licence 126 136 146 156 Durée du balancement 0…255 0 0 0 0 dépasse les 255 numéros
Lenz en collaboration avec Kühn, Tams et 127 137 147 157 Amplitude du balancement 0…127 0 0 0 0
(exploitation DCC).
Zimo ; ESU aurait dû savoir que ces quatre 128 138 148 158 Durée du balancement 0…255 0 0 0 0
La seconde adresse permet
firmes avaient dès le début visé une implé- 160 170 180 190 2e adresse, octet haut 0…8 0 0 0 0
deux autres positions d’un
mentation différenciée. 161 171 181 191 2e adresse octet bas 0…255 0 0 0 0
servo.
Aucune rétrosignalisation de position 162 172 182 192 Position d’arrêt, 2e adresse 0…127 0 0 0 0
RailCom n’est prévue pour le SwitchPilot- 163 173 183 193 Position d’arrêt, 2e adresse 0…127 0 0 0 0
Servo. ESU ne la juge pas nécessaire, car

74 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”

71-75_HSLR13.indd 74 30/03/09 14:01

 … et un système CV
qui lui est propre
Tandis que Tams et ESU suivent le schéma
NMRA, Uhlenbrock a choisi pour son
67800 une structure CV complètement
hors norme : même le numéro de version
et l’identification du fabricant ne sont pas
attribués selon la NMRA.
Ainsi, c’est seulement après avoir demandé
des informations complémentaires auprès
d’Uhlenbrock que j’ai fini par comprendre
ce qu’il en était des octets d’adresse infé-
rieur et supérieur. Il s’agit de la transposi-
tion des numéros décimaux d’aiguilles en
valeurs binaires, tandis que la NMRA rap-
porte ces paramètres aux numéros de dé-
codeurs (voir également tableau relatif au
SwitchPilotServo p. 73). La commutation de
la polarité des rails requiert en outre aussi
des décodeurs librement adressables, par
exemple deux doubles décodeurs de relais
67500 d’Uhlenbrock. Une commutation à
retardement est ici impossible.
Zimo MXS : petit,
mais unique en son genre
Les types de décodeurs de la série Zimo
MX82 ne donnent pas l’impression d’être
des décodeurs de commutation habituels,
leurs dimensions maximales de 25 x 11 x 4
mm étant celles d’un décodeur de loco. C’est
en vain que vous chercherez des bornes de
connexion pour le raccordement d’aiguilles
ou des connecteurs servo. Une source de
tension de 5 V pour servos fait également dé-
faut. C’est à l’utilisateur d’y pourvoir.
Le MX 82 est issu d’un décodeur d’aiguilles
DCC conçu pour l’exploitation en plein air
qui était logé dans un boîtier de moteur d’ai-
guille LGB. Cet appareil a alors été “tuné”
et doté de sorties servo. Le MX82 n’a pas
fait l’objet de soins particuliers, Zimo possé-
dant son propre système de commutation à
qui - théoriquement - revient la priorité. Une
nouvelle variante du MX82 est toutefois ré-
cemment apparue sur le marché : le MX82S,
complété par un régulateur “tout ou rien”.
Les servomoteurs nécessitent générale-
ment une tension de fonctionnement de
5 V. Un régulateur de tension fixe 5 V fonc-
tionne de manière similaire à une résistance
réglable, de telle sorte qu’il transforme en
chaleur la différence entre la tension d’en-
trée et la tension de sortie. Etant donné que
les systèmes numériques sont justement
souvent exploités avec des tensions nu-
mériques trop élevées, de 20 V environ, ce
régulateur chauffe beaucoup quand il tra-
vaille. La petite platine du MX82S n’offre
pas suffisamment de surface de refroidis-
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
71-75_HSLR13.indd 75
sement pour un régulateur de tension fixe
et le gaspillage d’énergie n’est de toute fa-
çon pas une bonne solution. Zimo a donc
intégré au MX82S un commutateur bis-
table, un “transfo abaisseur” réduisant
la tension du servo sans trop de pertes.
Uhlenbrock a également recours à cette
technique pour le 67800.
Aucune description du MX82 n’est encore
disponible à ce jour. D’après Zimo, il cor-
respondrait au MX82V - mis à part le régu-
lateur tout ou rien intégré. Le MXV permet
de commuter deux aiguilles, ou quatre feux
d’un signal. Il possède en outre - et c’est ce
qui nous importe ici - quatre sorties servo.
Un tableau CV détaillé présente les diffé-
rentes configurations possibles. Une no-
tice plus claire relative à la famille MX82,
qui aurait tout intérêt à sortir à l’occasion du
ESU SwitchPilotServo
• 4 sorties servo, à 2 positions chacune • com-
mutation via DCC et externe • configura-
tion par CV DCC ou par unité d’entrée sur la
platine*) • pas de coupure en fin de course •
touches de programmation pour affectation
rapide des adresses • prix de vente env. 25,- €
SwitchPilotExtension
• 4 relais bistables • commande sérielle via
SwitchPilot-Servo • prix de vente env. 22,- €
Tams SD-22
• 2 sorties servo, à 2 positions chacune ou 1
sortie servo, jusqu’à 8 positions • 4 relais mo-
nostables • commutation via DCC et externe
• configuration par CV DCC • ajustement par
DCC • courses fixes et configurables, automa-
tiquement répétables jusqu’à 255 fois, resp.
en boucle sans fin • touche de programmation
pour affectation rapide des adresses • prix de
vente env. 45,- / 52,- € **)
Le MX82S, semblable à un décodeur de
loco, représente le plus petit servo-dé-
codeur de cette sélection. Zimo diff use
également un remarquable servomoteur
japonais. L’élément moteur est un fil à mé-
moire. Le “palonnier” se déplace de +/- 45°
autour de la position de base. Toutefois,
ce servo ne peut maintenir sa position que
sous tension ; si le fil à mémoire refroidit,
l’appareil revient en position initiale.
nouveau MX82S, serait la bienvenue. En ce
qui concerne les caractéristiques du servo
du MX82S, il n’y a rien d’extraordinaire à
signaler : Mouvement entre les points ter-
minaux A et B configurés via CV, coupure
en fin de course possible. La définition de
points intermédiaires est impossible.
Servos : plus qu’une simple
tendance ?
L’année 2008 a vraiment été l’année des
servos. Les fabricants d’équipements
électroniques avaient certes découvert
cette technique depuis longtemps déjà,
mais ce n’est que lorsque des produits de
marques connues apparaissent chez les
différents revendeurs qu’ils entrent dans
la “conscience collective”.
Mon avis personnel : Les servomoteurs
sont plus flexibles que d’autres moteurs
d’aiguilles et ne se limitent en outre pas à
cette seule application. Je pense donc que
cette tendance peut très bien se transfor-
mer en véritable standard. ■ BL
Uhlenbrock 67800
• 4 sorties servo, à jusqu’à 4 positions chacune
• commutation via MM ou DCC • configura-
tion par CV en système DCC ou via touche de
programmation et touches spécialement sé-
lectionnées d’un système MM ou DCC*) • fonc-
tion de rebond, configurable • numéros d’ai-
guilles pouvant librement être choisis pour
chaque sortie de servo • régulateur tout ou
rien pour tension du servo (5 V) • touche de
programmation pour affectation rapide des
adresses • prix de vente env. 30,- €
Zimo MX82S
• 4 sorties servo à 2 positions chacune, 2 x 2
sorties transistor, éventuellement utilisables
pour 2 relais de polarisation • commutation et
configuration par DCC • RailCom • régulateur
tout-ou-rien pour tension du servo • prix de
vente env. 30,- €
*) Accès à l’intégralité des paramètres du déco-
deur uniquement via configuration CV
**) sans ou avec boîtier
75
30/03/09 14:01
 Commande précise et silencieuse avec Selectrix
Le “servochuchoteur”
Avant le grand “boom des servos”, Rauten-
haus proposait déjà des servo-décodeurs nu-
mériques, ou putôt des servomodules élec-
troniques avec servomoteurs adaptés. Alors
que les décodeurs réagissent aux ordres Se-
lectrix, les servomodules électroniques sont
utilisés avec des décodeurs de commutation
issus de systèmes de conception différente.
Gerhard Peter nous décrit
les possibilités et le confort offerts par les moteurs silencieux.
u programme de Rautenhaus, le mo-
En bref
• “Commande silencieuse” SLX860
A déliste trouvera aussi bien un module
électronique pour la commande de
servos qu’une combinaison de servo-mo-
- uniquement servo-module électronique dules électroniques et de décodeurs de
- servo inclus fonctions Selectrix.
- avec deux relais Point commun à tous les systèmes : la confi-
35,90 € guration, c’est-à-dire la programmation des
• “Commande silencieuse” SLX864 différentes fonctions et processus via une
- deux servo inclus sorte de “souris” à trois touches.
- avec quatre relais Cette dernière permet de configurer le servo-
65,90 € module électronique indépendamment de la
• “Commande silencieuse” SLX865 partie décodeur. À cet effet, le programmeur
- deux servo inclus est simplement enfiché sur le connecteur re-
59,90 € latif au servomoteur. Le module doit en outre
• Souris de programmation SLX861 être raccordé à une source d’alimentation
15,90 € électrique. La procédure de programmation
• Rautenhaus digital se déroule selon un schéma spécifique dé-
Diffusion MDVR, Unterbruch 66c, pendant de la fonction à configurer.
D-47877 Willich-Schiefbahn, www.mdvr.de Avant de suivre cette procédure à l’aide de
• en vente chez les détaillants spécialisés deux exemples d’application, survolons les
et en vente directe différentes possibilités. Le servo-module élec-
tronique offre pour chaque servo deux posi-
76 Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
76-77_HSLR13.indd 76
tions possibles dans chaque sens de com-
mande. Ces positions peuvent être définies
librement, tant qu’elle reste à l’intérieur du
secteur de rotation maximal des servos four-
nis avec le module.
La vitesse de rotation peut être définie indé-
pendamment pour chaque direction, d’ex-
trêmement lente à très rapide. Ces options
permettent de couvrir les principaux mouve-
ments inspirés de modèles réels : le mouve-
ment lent d’aiguilles ainsi que la commande
de signaux mécaniques avec mouvement lent
pour lever l’aile d’un sémaphore par exemple
sur l’indication “Hp 1” (voie libre) et la chute
rapide lorsque le signal se ferme sur Hp0.
Pour la commande d’une aiguille, seules les
deux positions rouge et verte pour la position
finale 1 ainsi que la vitesse du mouvement
sont à programmer.
Dès le montage du moteur, il faudra tenir
compte du fait que le servo se trouve en po-
sition neutre. Lors du montage, les lames d’ai-
guille doivent donc se trouver entre les contre-
rails. La position à mi-hauteur d’une aile de
signal est d’environ 22,5°. Pour la program-
mation de la position finale désignée comme
verte, la notice d’utilisation préconise d’ac-
tionner d’abord la touche noire, puis briève-
ment la touche verte. Il faut alors attendre la
rotation du servo, peu perceptible à partir de
la position de base, lorsque les positions fi-
nales verte et rouge sont encore à égale dis-
tance. Réappuyer alors brièvement sur la
touche verte et le processus de programma-
tion proprement dit avec les touches verte ou
rouge peut commencer.
Avec la touche verte ou rouge les lames d’ai-
guille sont alors placées de manière à ce que
le train puisse emprunter la voie directe.
Pour déplacer lentement les lames d’aiguille
vers les contre-rails, il suffit d’enfoncer briè-
vement les touches. Vous pouvez également
vérifier la pression d’appui avec le doigt. La
lame d’aiguille doit “coller” parfaitement, mais
pas trop fort. Une fois la position souhaitée at-
teinte, terminer la procédure de programma-
tion en actionnant brièvement la touche noire.
L’étape suivante consiste alors à programmer
l’aiguille pour la déviation. Pour ce faire, ac-
tionner brièvement les touches noire et rouge
et attendre la rotation du servo entre la po-
sition intermédiaire et la position verte. Ap-
puyer ensuite brièvement sur la touche rouge
et déplacer la lame d’aiguille vers le contre-rail
30/03/09 14:03
 pour la file de rails déviée à l’aide des touches
rouge ou verte.
Là encore, appuyer brièvement sur la touche
noire pour clore la procédure de programma-
tion.
Pour modifier la vitesse de commande, ap-
puyer trois fois brièvement sur la touche noire.
Le servo oscille alors entre les positions fi-
nales. On peut alors modifier la vitesse à
l’aide des touches verte ou rouge (rouge =
plus lente ; verte = plus rapide). Une fois
que la vitesse est paramétrée, clore
la procédure en appuyant sur la
touche noire.
L’aile d’un signal doit se Ci-dessus : Servo-module électronique SLX860
déplacer rapidement de pour le raccordement d’une commande externe
la position verte (Hp1) via touches ou décodeur de commutation.
à la position rouge Ci-contre : Montage du servo sous une plate-forme de
(Hp0). Pour configu- voie, ici avec une aiguille d’écartement 0 de Lenz.
rer cette fonction, ap- Ci-dessous : La programmation se fait à partir de
puyez d’abord deux la position électrique intermédiaire du servo vers la
fois brièvement sur la gauche et vers la droite. En d’autres termes, lors du
touche noire, puis une montage d’une aiguille, les lames doivent être position-
fois brièvement sur la nées à peu près au milieu. Ceci présente l’avantage que
touche rouge. Le servo lors de la programmation des positions finales, la lame
oscille alors à la même vi- d’aiguille peut être amenée lentement vers le contre-rail.
tesse entre les positions dé-
finies précédemment. Utiliser
la touche verte pour accélérer la
vitesse vers la position finale rouge
et la touche rouge pour la ralentir. Pour
clore la procédure, appuyer à nouveau sur la
touche noire.
Si la procédure de programmation pour une
aiguille est encore relativement courte, elle
s’allonge en fonction de la complexité de la
fonction à configurer. L’intégration d’une se-
conde position finale pour l’évocation de l’ar-
rêt d’un signal entre Hp0 et Hp1 exige d’autres
étapes telles que la détermination de la posi-
tion et de la longueur de pause. ■ GP

À gauche : Boîtier de
montage en polystyrol
réalisé pour un signal
en 0 à deux indications
et accueillant deux
des servos fournis.

Photos : GP

À droite : Toute la
commande, y compris
le signal monté, peut
être préparée quant
à la mécanique et
programmée sur le plan
de travail avant d’être
intégrée au réseau.

Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau” 77

76-77_HSLR13.indd 77 30/03/09 14:03

 Un DVD pour (presque) tout faire
Ce hors-série est accompa-
gné d’un DVD-Rom (que l’on
ne peut lire que sur un ordina-
teur), qui contient une mine
de programmes pour la com-
mande numérique du réseau,
ainsi qu’une présentation vi-
deo de certains matériels.
Présentation détaillée…
râce au travail de fourmi réalisé par
G nos confrères allemands de Miba,
nous sommes à même de vous
proposer, avec ce numéro hors-série, une
sélection presque exhaustive de tous les
programmes existant sur le marché : pro-
grammes sous licence payante en version
“démo”, freeware (“gratuitciel”), shareware
(“partagiciel”, on verse une contribution,
en général de montant libre, à l’auteur)…
Comme le laisse entendre notre édito,
la plupart sont en allemand ou, dans le
meilleur des cas, en anglais. Il en existe
cependant quelques-uns en français. Nous
les avons classés, dans la mesure du pos-
sible, par type et par langue, dans des dos-
siers.
ATTENTION : il s’agit d’un DVD-Rom, c’est
à dire d’un support informatique, dont la
lecture est possible sur un ordinateur, mais
pas sur un lecteur de salon pour affichage
sur une télévision, y compris pour les vi-
deos.
Pour des questions de temps, nous
n’avons pas pu vous préparer une lec-
78
78_HS2009.indd 78
ture confortable, avec démarrage auto-
matique, affichage d’une page d’accueil
et lien vers les différents programmes.
Notre DVD-Rom se présente de manière
beaucoup plus “abrupte”, comme un es-
pace de stockage, sur lequel vous pou-
vez venir chercher les éléments qui vous
intéressent.
Si beaucoup de logiciels sont prévus pour
fonctionner sous Windows (les versions
supportées sont précisées avec les pro-
grammes), il y en a de plus en plus pour
les ordinateurs Apple sous Mac OS, voire
MS DOS ou Linux. Les documents en pdf
et les films video sont consultables sur tous
les ordinateurs, quel que soit le système
(à condition de ne pas être trop vieux tout
de même !).
Tous les programmes et films sont classés
dans des dossiers au nom évocateur :
1 - Commande du réseau : tous les logi-
ciels que vous pouvez utiliser en liaison
avec une centrale numérique pour piloter
votre réseau, dont une version de démons-
tration en anglais du logiciel “RRTC” dont il
est question dans l’article “PK 149”.
2 - Tracé du réseau : On y retrouve bien sûr
Raily, que nos lecteurs connaissent bien
et qui reste sans doute le meilleur logiciel
de tracé de réseau, mais aussi un certains
nombre d’autres à découvrir, dont certains
pour Mac.
3 - Centrales logicielles : il s’agit là de pro-
grammes permettant d’utiliser l’ordinateur
pour piloter le réseau, sans le concours
d’une centrale.
4 - Exploitation : Un seul programme, ici,
Minirail pour Windows, qui permet “d’ex-
ploiter” son réseau comme en réalité,
avec des commandes de chargement,
des incidents, simulés par l’ordinateur,
Hors-série Loco-Revue “Les commandes numériques du réseau”
bref de quoi vivre au rythme des respon-
sables du fret.
5 - Bases de données : vous avez un parc
de matériel important ? Ces programmes
vous aident à le gérer, en mettant tous vos
véhicules en fiches : marque, modèle, date
d’acquisition, affectation, prix… Pour sa-
voir à tout moment ce que vous possédez
et comment c’est utilisé.
6 - Utilitaires : reprogrammer un décodeur,
convertir les échelles, adopter une échelle
de temps réduite proportionnellement au
réseau… Autant de petits programmes à
découvrir.
7 - Jeux : Le chemin de fer virtuel, ou une
autre façon de voir le train.
8 - Films : Présentation en images de la
centrale Marklin, du Track-Control de
Uhlenbrock (table de commande optique)
ou encore du système Lissy pour l’automa-
tisation. En prime, un extrait de notre col-
lection “La Videothèque Ferroviaire”.
Liens utiles :
Acrobat reader : vous n’avez pas la dernière
version de cet utilitaire qui permet de lire les
fichiers pdf ? Téléchargez-le gratuitement :
http://get.adobe.com/fr/reader/
Si vous avez des difficultés à lire les videos,
vous trouverez dans le dossier “utilitaires”
un petit programme “VLC Media Player”,
très efficace et convenant pour PC et Mac.
Information importante : l’utilisation des
programmes fournis avec le DVD-Rom se
fait aux risques et périls de son utilisateur.
Ni l’éditeur du DVD-Rom ni les éditeurs des
programmes ne sauraient être tenus pour
responsables des éventuels dégâts occa-
sionnés au matériel informatique de l’util-
sateur lors de l’installation ou de la lecture
des programmes.
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La boutique LR Presse fin septembre 2009 et dans la limite
des stocks disponibles

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