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1-Examen général :

1- Calculer l'IMC :
▪ Peser
▪ Toiser
▪ Formule : IMC = poids (kg)/taille^2(m)
▪ Interprétation : < 18.5 = maigreur ; 18.5 – 24.9 = normal ; 25 – 29.9 = surpoids ; 30 – 34.9 = obésité ; 35 – 39.9 = obésité
sévère, > 40 = obésité extrême (morbide)

2- Mesure du périmètre abdominal (tour de taille) :


▪ Patient debout, ayant les pieds écartés d'environ 25 à 30cm
▪ Patient déchaussé
▪ Ventre dévêtu
▪ Repérer la dernière côte flottante
▪ Repérer les crêtes iliaques
▪ Placer le ruban mètre à mi-distance entre ces deux repères
▪ Bien ajuster le gallon, sans trop le serrer, pour ne pas compresser les tissus mous sous-jacents
▪ Mesurer à la fin d'une expiration normale
▪ Mesure le périmètre abdominal
▪ Interprétation : < 102 cm chez les hommes et < 88 cm chez les femmes ATPIII ; ou < 94 cm chez les hommes et 80 cm
chez les femmes IDF

3- Donner la formule de Lorentz :


▪ Poids (kg) = (taille (cm) - 100) - [(taille – 150)/4(H) 2(F)].
▪ Rajouter 1 ou 2 kg par décennie au-delà des 20 ans

4- Examen d'une obésité :


▪ Apprécier le degré de la surcharge pondérale
▪ Déterminer le type d'obésité : androïde, gynoïde, mixte, cushingoïde
▪ Rechercher des signes accompagnateurs : vergetures, cellulites
▪ Dépister des complications : mécaniques, respiratoires, métaboliques

5- Syndrome métabolique :
Présence d'une obésité abdominale avec un tour de taille élevé (>102/88) + 2 critè res parmi les quatre suivants : Tg élevés
(>1,5 g/l), HDLc bas (<0,5 g/l), HTA (≥130/85 mmHg), glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol/l (1,10 g/l).

6- Rechercher les œdèmes chez votre patient :


▪ Régions déclives : régions malléolaires (chevilles), jambe (face interne du tibia), régions lombaires, face interne des
cuisses
▪ Régions ou le tissu cellulaire est lâche : paupières, dos des mains

7- Signe du Godet :
▪ À la palpation
▪ La pression du doigt laisse
▪ Une empreinte sur la peau.
▪ Signification sémiologique : œdème
8- L'aspect des œdèmes selon la cause :
▪ Type rénal ou hépatique : blancs, mous, indolores et gardant bien le godet ;
▪ Type cardiaque : roses ou rouge-violacé, fermes, douloureux et gardant mal le godet.

9- Comment reconnaître la déshydratation extra-cellulaire ?


La peau perd son élasticité normale : lorsqu'on pince la peau entre le pouce et l'index, elle garde le pli. Il se recherche au
niveau de la face interne des cuisses et la région sous-claviculaire

10- Comment reconnait̂ re la déshydratation intra-cellulaire ?


Sécheresse des muqueuses qui se recherche au niveau de la muqueuse jugale ;

11- A quoi correspond la température centrale ?


▪ À la température rectale : prise par un thermomètre à mercure placé au niveau rectal durant une minute ou par un
thermomètre électronique jusqu au signal sonore
▪ À la température buccale (pour l'anglo-saxon surtout)
▪ Température axillaire à bannir.
▪ La prise de température doit être effectuée matin et soir tous les jours à la même heure chez les malades alités, chez
les autres sujets elle doit être prise le matin avant le lever et le soir après une demi-heure de repos absolu, avant le
repas.
12- Variations physiologiques de la température :
▪ L'effort : d'où la règle de ne prendre la température qu'après 30 minutes de repos.
▪ Le cycle menstruel : du 1er au 13e jour 36,5°C ; à partir du 14e jour du cycle, la température s'élève de 2 à 3 dixièmes de
degré et revient à son chiffre antérieur le 1er jour des règles.

12- Interpréter les courbes thermiques + exemples :


Fièvre continue ou en plateau : elle est à 40° avec une faible rémission de 0,5° le matin.
Ex : la fièvre typhoïde, les septicémies et le paludisme de primo-invasion

Fièvre rémittente quotidienne : la température du matin est sub-normale, elle s'élève à 39° ou 40° le
soir. Elle se voit dans les suppurations profondes.

Fièvre intermittente : accès de fièvre séparés par des intervalles


d'apyrexie totale régulièrement espacés.
L'accès palustre évolue en 3 phases : frisson - chaleur (élévation
thermique)- sueurs ; il réalise soit une fièvre de type tierce (1 accès fébrile
le 1er, le 3e, le 5e jour...) (fig. gauche) soit une fièvre de type quarte (1 accès
fébrile le 1er, le 4e, le 7e jour...) (fig. droite).
L'accès pseudo-palustre présente des accès de fièvre séparés par des
intervalles d'apyrexie irrégulièrement espacés (cholécystite).

Fièvre ondulante : il s'agit de poussées thermiques à début et fin progressives


en lysis alternant avec des rémissions thermiques complètes. Elle évolue sur
des semaines ou des mois (maladie de Hodgkin, Brucellose).

Fébricule : il s'agit d'un décalage thermique aux environs de 38° (tuberculose,


hyperthyroïdie).

Fièvre désarticulée ou fièvre hectique : c'est une fièvre prolongée à grandes oscillations.
13- Examen clinique de la fièvre :
Signes accompagnateurs :
▪ Augmentation de la température cutanée ;
▪ Accélération de la fréquence respiratoire ;
▪ Accélération du pouls : le pouls est en rapport avec la température sauf dans la fièvre typhoïde et les
méningococcémies où il est dissocié ;
▪ Signes de déshydratation : oligurie ;
▪ Asthénie – amaigrissement.
Signes évocateurs de l’étiologie :
▪ Des troubles de la conscience : tuphos : fièvre typhoïde ;
▪ Un exanthème : éruption cutanée morbiliforme : rougeole; taches rosées lenticulaires fièvre typhoïde.

2-Appareil cardiovasculaire :

1- Conditions de l'examen cardiovasculaire :


▪ Sujet torse nu.
▪ Chambre d'examen chaude, tranquille et bien éclairée
▪ L'examinateur se place à la droite du sujet
▪ Sujet en décubitus dorsal puis en décubitus latéral gauche, puis assis penché en avant au repos et aprè s effort

2- Que rechercher à l'inspection de l'appareil cardiovasculaire ?


Le thorax :
▪ recherche d'anomalies morphologiques thoraciques d'origine squelettique (scoliose, cyphose, thorax en entonnoir) ou
d'origine respiratoire : thorax en tonneau de l'emphysémateux
▪ Appréciation de la fréquence respiratoire et du type respiratoire
La région précordiale :
▪ Anomalie morphologique : rétraction (ex : symphyse péricardique), voussure de l'hémithorax gauche (ex :
cardiomégalie)
▪ Foyer de pulsation : normalement non visible sauf parfois chez la femme à la base du cou au niveau des creux sus-
sternal et sus-claviculaire. Chez l'adolescent et le sujet émotif, soulè vement systolique = une anomalie cardiaque
s'accompagnant de cardiomégalie
Les signes périphériques anormaux : cyanose, hippocratisme digital, turgescence spontanée des jugulaires.

3- Que rechercher à la palpation de l'appareil cardiovasculaire ?


▪ Palpation du précordium
▪ Recherche de signes périphériques : œdèmes des membres inférieurs, reflux hépato-jugulaire

4- Palpation du précordium :
▪ Patient en décubitus dorsal
▪ On palpe avec la pulpe de l'index et du médius : pour localiser le choc de la pointe
▪ Avec les doigts en crochet : pour explorer le creux sus-sternal
▪ Avec le pouce droit introduit dans l'angle xipho-costal gauche : rour rechercher les battements d'un VD hypertrophié
(Harzer)
▪ Avec la paume de la main postée bien à plat, on explore l'ensemble de la région précordiale :
▪ À la recherche d'un foyer ectopique
▪ À la recherche d'un frémissement
5- Palpation du choc de la pointe :
▪ Sujet en décubitus dorsal
▪ On palpe avec la pulpe de l'index et du médius
▪ 4e ou 5e espace intercostal sur la ligne médio-claviculaire ou un peu en dedans d'elle.
▪ Il réalise un : soulè vement systolique régulier, synchronie du pouls, punctiforme, mobile avec les changements de
position.

6- Recherche du signe de Harzer :


▪ Patient en décubitus dorsal
▪ Introduction du pouce droit dans l'angle xipho-costal gauche
▪ Demander au sujet une inspiration profonde
▪ Perception des battements du VD hypertrophié.
▪ Doit être différencié des battements artériels de l'aorte abdominale qui sont palpés au-dessous de l'appendice xiphoïde
et qui sont profonds.

7- Recherche du reflux hépato-jugulaire et valeur sémiologique :


Conditions d'examen :
▪ Patient placé en décubitus dorsal horizontal
▪ Tête légèrement soulevée par un petit coussin
▪ En état de résolution musculaire complète, avec respiration calme.
Technique :
▪ On comprime foie, ce qui entraine une augmentation importante de pression au niveau de la veine jugulaire droite
▪ Le résultat en est une turgescence prolongée de la jugulaire
▪ Se prolongeant au moins 1 minute après cessation de la compression
Valeur sémiologique : insuffisance ventriculaire droite

8- Technique d'auscultation cardiaque :


▪ Stéthoscope biauriculaire
▪ Prise simultanée du pouls carotidien (ou à défaut du pouls radial) qui permet de situer le B1.
▪ Le malade en décubitus dorsal, puis tourné sur le cô té gauche, puis en position assise ou debout, en apnée inspiratoire
et en apnée expiratoire.
Les foyers d'auscultation :
▪ Foyer mitral : à l'endroit où la main palpe le choc de pointe au niveau du 4e ou 5e EIC gauche un peu en dedans de la
ligne médio-claviculaire
▪ Foyer tricuspidien : base de l'appendice xiphoïde
▪ Foyer aortique : extrémité interne du 2e EIC droit
▪ Foyer pulmonaire : extrémité interne du 2e EIC gauche
▪ Foyer d'Erb : extrémité interne du 3e EIC gauche correspondant à la superposition des foyers aortique et pulmonaire.
Les autres régions thoraciques :
▪ L'ensemble de la surface précordiale
▪ Les aisselles et le dos
▪ Les creux sus-claviculaires
▪ Les gouttiè res carotidiennes
▪ L'épigastre.

9- Auscultation des foyers de la base :


▪ Patient en décubitus dorsal puis en position assise
▪ Stéthoscope placé au 2ème EIC gauche puis droit (extrémités internes)
▪ Ausculter les vaisseaux du cou (irradiations)
10- Auscultation du foyer mitral :
▪ Patient en décubitus dorsal puis en décubitus latéral gauche
▪ Stéthoscope placé au 4ème-5ème EIC gauche un peu en dedans de la ligne médio-claviculaire
▪ Ausculter l'aisselle gauche pour détecter les irradiations

11- Objectif de l'auscultation cardiaque :


Rythme cardiaque
Bruits du cœur :
▪ Variations d'intensité : diminution ou assourdissement, augmentation ou éclat
▪ Dédoublement pathologique
▪ Bruits surajoutés : claquement, vibrance péricardique, bruits de galop
▪ Souffles et roulements
▪ Frottement péricardique

12- Réalisation d'un ECG :


Patient allongé sur le dos en décontraction musculaire, torse nu et chevilles dégagées, au calme dans une pièce chauffée. Il
faut retirer les bijoux, la montre et les lunettes.
Les dérivations périphériques : au nombre de 6, obtenues en plaçant les électrodes au niveau des membres.
- Les dérivations standards : bipolaires
▪ D1 : poignet gauche et poignet droit ;
▪ D2 : poignet droit et cheville gauche ;
▪ D3 : poignet gauche et cheville gauche.
- Les dérivations unipolaires des membres :
▪ AVR : membre supérieur droit ;
▪ AVL : membre supérieur gauche ;
▪ AVF : membre inférieur gauche.
Les dérivations précordiales : obtenues en plaçant les électrodes au niveau de la région précordiale.
- Ventricule droit :
▪ V1 : extrémité interne du 4e EIC droit ;
▪ V2 : extrémité interne du 4e EIC gauche.
- Dérivations transitionnelles :
▪ V3 : à mi-distance entre V2 et V4 ;
▪ V4 : 5e EIC gauche sur la ligne médio-claviculaire.
- Ventricule gauche :
▪ V5 : 5e EIC gauche sur la ligne axillaire antérieure
▪ V6 : 5e EIC gauche sur la ligne axillaire moyenne.

Analyse de l'ECG :
▪ Onde P : contraction oreillettes ;
▪ Espace PR : temps de conduction électrique ;
▪ QRS : contraction des ventricules ;
▪ Segment ST : renseigne sur le temps de re-polarisation ventriculaire ;
▪ Onde T : re-polarisation des ventricules.

13- Rythme de Duroziez :


▪ Claquement d'ouverture de la mitrale
▪ Roulement diastolique
▪ Eclat de B1
▪ VS : rétrécissement mitral
14- Syndrome de Pick :
▪ Augmentation de la pression veineuse périphérique avec :
▪ Turgescence spontanée des jugulaires ;
▪ Hépatomégalie congestive ;
▪ Œdè mes des membres inferieurs ;
▪ Ascite
▪ VS : péricardite constrictive
15- Signe de la sonnette :
▪ Mouvement de reptation de l'artère humérale sinueuse et très battante à chaque systole
▪ VS : athérosclérose

16- Signe de Musset :


▪ Secousses rythmiques de la tête lorsque celle-ci est légè rement fléchie.
▪ Dues aux pulsations carotidiennes qui sont amples
▪ VS : insuffisance aortique

17- Recherche du pouls carotidien :


▪ Sujet assis
▪ La tête légèrement penchée vers le côté à examiner
▪ Palpation avec la pulpe du 2ème, 3ème, 4ème doigt
▪ Pression exercée douce
▪ Palpation bilatérale

18- Recherche du pouls huméral :


▪ Le sujet est debout
▪ La main de l'examinateur soutient l'avant bras placé à l'angle droit sur le bras
▪ L'autre main palpe l'artère en dedans de la partie inférieure du biceps
▪ La palpation avec la pulpe des 2ème, 3ème, 4ème doigts
▪ En exerçant une pression douce
▪ Palpation bilatérale

19- Recherche du pouls radial :


▪ Avant bras en supination
▪ À la partie inféro-externe de l'avant bras au dessus du poignet
▪ Au niveau de la gouttière du pools radial
▪ Palper avec pulpe 2ème, 3ème, 4ème doigts
▪ Pression exercée douce
▪ Palpation bilatérale

20- Recherche du pouls fémoral :


▪ Sujet en décubitus dorsal
▪ Jambes étendues
▪ Au niveau du triangle de Scarpa
▪ La palpation avec la pulpe des 2ème, 3eme, 4ème doigts
▪ Pression exercée douce
▪ Palpation bilatérale
21- Recherche du pouls poplité :
▪ Sujet en décubitus dorsal
▪ Jambe légèrement fléchies
▪ L'examinateur réunit les deux pouces sur la rotule et place la pulpe des doigts dans le creux poplité
▪ La palpation avec la pulpe des 2ème, 3ème, 4ème doigts
▪ Pression exercée douce
▪ Palpation bilatérale

22- Recherche du pouls tibial postérieur :


▪ Sujet en décubitus dorsal
▪ Jambes étendues
▪ Au niveau de la gouttière rétro-malléolaire interne
▪ Palpation avec la pulpe du 2ème, 3ème, 4ème doigt
▪ Pression exercée douce
▪ Palpation bilatérale

23- Palpation du pouls pédieux :


▪ Patient en décubitus dorsal
▪ Jambes étendues
▪ Sur le dos du pied en regard du gros orteil
▪ Palpation avec la pulpe du 2ème, 3ème, 4ème doigt
▪ Pression exercée douce
▪ Examen bilatéral
▪ Non perçu chez le sujet normal dans 5 à 10% des cas.

24- Palpation de l'aorte abdominale :


▪ À gauche de la ligne médiane, elle est mieux palpée chez les sujets maigres.

25- Pouls de Corrigan :


▪ Ample, bondissant et dépressible
▪ VS : insuffisance aortique

26- Pouls de Quincke :


▪ Pouls capillaire se manifestant par des alternances de rougeur et de pâleur synchrone du pouls visible sous l'ongle
légè rement comprimé.
▪ VS : insuffisance aortique

27- Pouls paradoxal de Kussmaul :


▪ L'amplitude des battements diminue à l'inspiration et augmente à l'expiration
▪ VS : péricardite à gros épanchement, péricardite constrictive

28- Auscultation des trajets artériels :


▪ Patient en position assise puis couchée
▪ Avec un stéthoscope à pavillon conique sans comprimer l'artère
▪ Artère carotide : dans les gouttières jugulo-carotidiennes
▪ Artère subclavière : dans les creux sus-claviculaires
▪ Artère fémorale : au niveau de l'arcade crurale
▪ Aorte abdominale : dans le creux épigastrique
▪ Artère rénale : en latéro-ombilical ou sus-ombilical
▪ Examen bilatéral
29- Double souffle crural de Duroziez :
▪ Comprimer l'artè re avec le pavillon du stéthoscope
▪ Puis diminuer progressivement la pression
▪ On entend un souffle systolique et un souffle diastolique.
▪ VS : Insuffisance aortique

30- Mesure auscultatoire de la TA :


▪ Sujet au repos et en résolution musculaire
▪ Placer le brassard au 1/3 inférieur du bras nu, à 2cm au dessus du pli du coude. Ne pas mettre le stéthoscope sous le
brassard
▪ Brassard totalement dégonflé, l'aiguille doit être sur le zéro.
▪ Localiser le pouls huméral à la partie antéro-interne du pli du coude
▪ Gonfler brassard à 250-300 mmHg
▪ Dégonfler lentement en auscultant le pouls huméral à l'aide d'un stéthoscope
▪ 1er bruit : PAS
▪ Disparition des bruits : PAD
▪ Pression moyenne : moment où le bruit des artérioles est maximal
▪ Trou auscultatoire : disparition du bruit artériel dans la zone située juste au-dessous de la maximale alors que les
battements persistent à la palpation
▪ Prise de la TA aux deux membres, en position couchée puis en position debout

31- Mesure palpatoire de la TA :


▪ Sujet au repos et en résolution musculaire
▪ Placer le brassard au 1/3 inférieur du bras nu, à 2cm au dessus du pli du coude.
▪ Brassard totalement dégonflé, l'aiguille doit être sur le zéro.
▪ Localiser le pouls huméral à la partie antéro-interne du pli du coude
▪ Gonfler brassard à 250-300 mmHg
▪ Dégonfler lentement
▪ Pression maximale = moment où le pouls réapparait : permet de vérifier les chiffres trouvés par la méthode
auscultatoire
▪ Pression minimale = moment où le doigt perçoit la vibration la plus forte au niveau du pouls huméral : chiffres sous-
estimés par rapport à ceux obtenus par la méthode auscultatoire

32- Formule de Lian :


Calcule de la différentielle normale : minima = maxima/2 +1

33- Recherche d'une ischémie aiguë du membre inférieur droit :


▪ Douleur
▪ Pâleur
▪ Refroidissement
▪ Abolition des pouls en aval de l'occlusion
▪ Troubles neurologiques, importance fonctionnels
34- Calcul de l'IPS :
▪ Pression systolique la plus basse prise à la cheville entre la pédieuse et la tibiale post/pression systolique humérale la
plus élevée des deux bras.
▪ 1< IPS <1.3 : hémodynamique normale ;
▪ 0.9< IPS <1 : AOMI possible
▪ IPS < 0,9 : AOMI :
▪ 0.7 < IPS < 0.9 : AOMI bien compensée ;
▪ 0.4 < IPS < 0.7 : AOMI moyennement compensée ;
▪ IPS < 0.4 : AOMI décompensée.
▪ IPS >1,3 : augmentation de la rigidité artérielle de type médiacalcose

35. Examen des veines jugulaires :


▪ Malade en décubitus dorsal horizontal, la tête légè rement soulevée par un petit coussin, respiration calme et état de
résolution musculaire complè te.
▪ Pouls veineux normal : plus visible que le pouls artériel, mais non palpable, plus nette à droite et plus visible à
l'expiration
▪ Soulè vement présystolique et affaissement lors de la systole.
▪ La compression de la partie proximale de la veine au niveau du creux sus-claviculaire la rend plus saillante
▪ La compression de la partie distale provoque son affaissement et sa disparition.

36. L'examen des veines des membres inférieurs :


▪ Normalement invisibles, sauf au niveau de la malléole interne et du dos du pied.
▪ Recherche de varices. Elle gonflent sur le sujet debout et disparaissent lors de la surélévation du membre.

37- Signe de Homans :


▪ Sujet en décubitus dorsal
▪ Dorsiflexion du pied
▪ Douleur du mollet, limitant la dorsiflexion
▪ Rechercher une phlébite (surale)
(*) : la phlébite des membres inférieurs : oblitération d'une veine profonde par un caillot sanguin qui sera recherchée
systématiquement chez tout sujet alité, post-opéré, post-accouchée et chez tout cardiaque.

38. Mesure de la pression veineuse :


La mesure de la pression veineuse périphérique se pratique sur le sujet couché en état de relâchement musculaire
complet ; elle peut se faire suivant deux méthodes :
Méthode indirecte : elle est appréciée sur l'état de turgescence de la veine jugulaire, qui à l'état normal est peu apparente
et limitée, au segment inférieur, sur une longueur de 2 à 4 cm n'atteignant pas le bord postéro-inférieur du relief du muscle
sterno-cleido-mastoi ̈dien. Quand la turgescence veineuse atteint le bord antéro-supérieur du relief musculaire, la pression
veineuse est augmentée et atteint 15 à 25 cm d'eau, quand la turgescence veineuse atteint l'angle de la mâchoire
inférieure, la pression veineuse est entre 25 à 30 cm d'eau. La turgescence des veines jugulaires diminue en positions assise
et debout.
Méthode directe : elle se fait par ponction d'une veine du bras au pli du coude ; elle nécessite une aiguille de calibre 18, un
robinet à trois voies, un tube de verre gradué en centimè tres dont le zéro est placé au niveau de l'oreillette droite, une
seringue de 20 ml contenant du sérum physiologique héparine.
On ponctionne la veine, l'aiguille est connectée à la premiè re voie du robinet ; le tube de verre dressé verticalement est
fixé à la 2e voie et la seringue est adaptée à la 3e voie ; le sérum physiologique qu'elle contient est poussé dans le tube, on
ouvre alors la voie livrant passage au sang, le liquide du tube s'écoule jusqu'à un niveau donné qui correspond à la pression
veineuse.
3-Appareil respiratoire :

1- Que recherche-t-on à l'inspection de l'appareil respiratoire ?


▪ Examen du revêtement cutané et des parties molles
▪ Étude de la morphologie thoracique
▪ Étude des mouvements respiratoires
▪ Signes anormaux extra-thoraciques : cyanose, hippocratisme digital, syndrome de Claude-Bernard-Horner

2- Que recherche-t-on à l'examen du revêtement cutané ?


▪ Une cicatrice
▪ Des angiomes stellaires
▪ Un œdè me
▪ Une gynécomastie unilatérale chez l'homme
▪ Un tirage

3- Anomalies de la morphologie du thorax ?


▪ La scoliose
▪ La cyphose
▪ Le thorax en bréchet (pectus carinatum, thorax en caréné)
▪ Le thorax en entonnoir (pectus excavatum)
▪ Le thorax en tonneau
▪ Une asymétrie thoracique : distension de l'hémi-thorax, rétraction de l'hémi-thorax ou voussure localisée

4- Etude des mouvements respiratoires :


▪ Sujet en état de résolution musculaire et à distance de tout effort
Evaluer :
▪ Le type respiratoire : costal ou diaphragmatique
▪ Le rythme respiratoire
▪ La fréquence respiratoire
▪ Le rapport entre la fréquence respiratoire et la fréquence cardiaque
▪ Rapports des deux temps de la respiration : l'expiration est normalement plus longue que l'inspiration
▪ L’amplitude respiratoire normalement synchrone et régulière des deux hémi-thorax

5- Détermination indice de Hirtz :


▪ Repérer la ligne mamelonnaire.
▪ Mesure du périmètre de la cage thoracique à la fin d'une inspiration profonde
▪ Mesure du périmètre de la cage thoracique à la fin d'une expiration profonde.
▪ Calculer la différence (elle de 6 à 7 cm chez un sujet normal)

6- Palpation du thorax :
▪ Revêtement cutané : mettre en évidence un emphysè me sous-cutané, préciser les caractè res d'une tuméfaction
localisée superficielle.
▪ Rythme respiratoire : mains bien à plats sur la région sternale. La main est soulevée à chaque inspiration
▪ Le sujet répète un son guttural à voix haute : perception des vibrations vocales. ains bien à plats doigts posés sur les
deux hémi-thorax ou sur le bord cubital. Palper de haut en bas, de manière symétrique.
7- Technique de recherche des vibrations vocales :
▪ Sujet assis
▪ Demander au sujet de répéter a voix haute un son guttural 33 en français ou 44 en arabe.
▪ Appliquer la main bien à plat ou son bord cubital successivement
▪ Sur chaque hémi-thorax, de haut en bas de manière comparative
▪ Les VV sont perçus sous perçus sous formes d'un frémissement

8- Technique de percussion immédiate du thorax :


▪ Sujet assis
▪ Frapper directement la paroi thoracique avec l'extrémité des doigts
▪ Recourbés en crochet
▪ En des points symétriques de chaque hémi-thorax de haut en bas

9- Technique de percussion médiate du thorax :


▪ Sujet assis
▪ Frapper la paroi thoracique par l'intermédiaire du médius de la main gauche de l'examinateur placé successivement au
niveau de chaque EIC de chaque hémi-thorax de haut en bas
▪ Le percuteur est le médius de la main droite recourbé à angle droit et frappant la phalangine du médius de la main
gauche
Résultat :
▪ Face postérieure : sensation tactile d'élasticité et sensation auditive de sonorite.
▪ Matité hépatique : face antéro-inférieure de l'hémi-thorax droit du 5ème espace intercostal droit sur la ligne médio-
claviculaire jusqu'au rebord costal
▪ Matité splénique : face antéro-externe et inférieure de l’hémi-thorax gauche entre la 9ème et la 11ème cô te entre la ligne
axillaire moyenne et postérieure
▪ Sub-matité cardiaque : 5ème espace intercostal à gauche du sternum sur 2 cm en dedans de la ligne médio-claviculaire.
▪ Tympanisme de la poche à air gastrique : l'espace de Traube situé à la partie antéro-inférieure de l'hémi-thorax gauche
aux environs de la 6ème cô te sur la ligne médio-claviculaire

10- Courbe de Damoiseau ?


Matité franche de bois occupant la partie inférieure d'un hémithorax à limite supérieure qui forme une parabole à sommet
axillaire.

11- Auscultation pulmonaire :


▪ Sujet assis, dévêtu jusqu'à la ceinture
▪ Intermédiaire d'un stéthoscope biauriculaire
▪ De manière comparative des 2 hémi-thorax de haut en bas
▪ Y compris les creux sus-claviculaires et aisselles
▪ Le patient respire bouche ouverte, plus profondément que d'habitude
▪ Demander au patient de tousser 1 fois sur 3 ou 4 respiration
▪ Demander au patient de parler d'une voie normale
Les zones de projection stéthacoustiques des différents lobes sont :
▪ Pour les lobes inférieurs : les zones dorso-basales ;
▪ Pour le lobe moyen et la lingula : les zones sous-mamelonnaires ;
▪ Pour les lobes supérieurs : en avant les zones sus-claviculaires et sous-claviculaires et en arriè re la fosse sus-épineuse.
12- Anomalies à l'auscultation ?
▪ Inversion du rythme respiratoire
▪ Modifications du murmure vésiculaire : diminution ou abolition
▪ Bruits surajoutés :
▪ Les souffles : tubaire, pleurétique, amphorique, cavitaire
▪ Râles bronchiques : ronflants, sibilants
▪ Râles parenchymateux : crépitants, sous-crépitants (bulleux) consonants (caverneux)
▪ Modifications de l'auscultation de la voix et de la toux

13- Triade de Trousseau ?


▪ Abolition des vibrations vocales (palpation) ;
▪ Matité franche de bois, dont la limite supérieure décrit la courbe de Damoiseau (percussion) ;
▪ Abolition du murmure vésiculaire (auscultation).
▪ VS : épanchement pleural liquidien de moyen abondance

13- Trépied de Gaillard ?


▪ Abolition des vibrations vocales (palpation) ;
▪ Tympanisme (percussion) ;
▪ Abolition du murmure vésiculaire (auscultation).
▪ VS : épanchement pleural aérien

14- Matériel nécessaire à la réalisation d'une ponction pleurale :


▪ Paire de gants
▪ Tambour de compresses stériles
▪ Antiseptique iodé (Bétadine* ou alcool iodé)
▪ Transfuseur (ou aiguille de Kuss + tubulure)
▪ Du sparadrap
▪ 3 tubes de recueil du liquide de ponction (pour la cytologie, la chimie et la bactériologie)
▪ Un bocal gradué pour recueillir le reste du liquide le reste du liquide de ponction.
▪ Flacon d'atropine (la ponction étant une manœuvre vagale)

15- Technique de réalisation d'une ponction pleurale :


▪ Patient rassuré dans une pièce éclairée, réchauffée, thorax dévêtu
▪ Patient assis, thorax dévêtu, enlaçant un coussin.
▪ Médecin face au dos du malade
▪ Après lavage des mains à l'eau et au savon, le médecin enfile les gants.
▪ L'infirmier désinfecte la région d'intervention à l'aide d'un antiseptique iodé en partant du centre vers la périphérie et
en procédant de façon circulaire.
▪ On pique à l'aide d'une aiguille de Kuss ou d'un transfuseur
▪ A la limite supérieure de l'épanchement (repéré par la matité)
▪ En rasant le bord supérieur de la cote pour éviter de blesser le paquet vasculo-nerveux
▪ On recueille le liquide de ponction dans 3 tubes dans un bocal gradué
▪ On note l'aspect macroscopique du liquide : jaune citrin, hématique ou purulent
▪ Règles d’asepsie
16- Paramètres de la spirographie ?
Les volumes pulmonaires :
▪ Le volume courant (VT) : volume d'air mobilisé au cours d'un cycle respiratoire au repos (500 ml) ;
▪ Le volume de réserve inspiratoire (VRI) : volume d'air mobilisé au cours d'une inspiration forcée (2000 ml) ;
▪ Le volume de réserve expiratoire (VRE) : volume d'air mobilisé au cours d'une expiration forcée (1000ml) ;
▪ Le volume résiduel : volume d'air restant dans les voies respiratoires à la fin d'une expiration forcée (1200ml).
Les capacités pulmonaires :
▪ La capacité vitale : somme du volume courant du volume de réserve inspiratoire et du volume de réserve expiratoire →
VT + VRI + VRE ;
▪ La capacité pulmonaire totale : somme de la capacité vitale et du volume résiduel → CV + VR

Les débits :
▪ Le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) : volume d'air expulsé dans la premiè re seconde d'une expiration
forcée succédant à une inspiration forcée ;
▪ L'indice de Tiffeneau : rapport entre le VEMS/CV → VEMS = 75%. Il exprime le fait qu'un sujet est capable d'expulser 75
% de sa capacité vitale dans la premiè re seconde d'une expiration forcée.

17- Sur le téléthorax, à quoi correspond ?


▪ Le bord supérieur gauche : aorte
▪ Le bord moyen gauche : artère pulmonaire
▪ Le bord inférieur gauche : ventricule gauche
▪ Le bord supérieur droit : veine cave supérieure
▪ Le bord inférieur droit : oreillette droite

18- Indice cardio-thoracique ?


Rapport du plus grand diamè tre cardiaque/le diamè tre thoracique, mesuré à la hauteur des coupoles diaphragmatiques.
Inférieur ou égal à 0,50.

4-Appareil digestif :

1- Examen de la bouche :
o Formule dentaire
o Nombre de caries
o Etat des gencives : recherche d'ulcérations et d'une inflammation (gingivite) ou d'hémorragies gingivales
(gingivorragies)

2- Examen de la langue :
o Le patient tire la langue
o Examiner la face dorsale et les bords de la langue, frein
o Normalement, la langue est recouverte de papilles, elle est humide et de couleur rosée.

3- Examen du plancher de la bouche :


o Le sujet de place le bout de la langue contre la voû te du palais
o On observe la face inférieure de la langue avec ses veines linguales proéminentes, le frein de la langue et le plancher de
la bouche.
o La muqueuse de la face inférieure de la langue et du plancher de la bouche est normalement rosée et humide ; de
chaque cô té du frein se trouve l'orifice des glandes sous maxillaires.
o Recherche du subictère.

4- Examen de la muqueuse buccale :


o Au niveau de la face interne des joues
o Normalement humide et rosée
5- Examen de la gorge :
o Disposer d'une lampe de poche et d'une abaisse langue.
o Mettre l'abaisse langue sur le 1/3 moyen de la langue qui sera abaissée.
o On demande au sujet de dire AA.
o Examen du voile du palais, de la luette et des amygdales.
o Normalement, les amygdales sont petites, de couleur rosée ; elles présentent des cryptes peu profondes de coloration
rosée.

6- Systématisation de l'abdomen :
o 9 quadrants.
o 2 lignes verticales passant par milieu des arcades crurales.
o 2 lignes horizontales = la supérieure passant par l'extrémité externe des rebords costaux et l'inférieure par les épine
iliaques antéro-supérieures
o Hypochondre droit, hypochondre gauche, épigastre, région ombilicale, flanc droit, flanc gauche, fosse iliaque droite,
fosse iliaque gauche

7- Condition de l'examen clinique de l'abdomen :


o Pièce chauffée, bien éclairée
o Malade en décubitus dorsal, la tête reposant sur le plan du lit
o Tronc entièrement dévêtu
o Membres supérieurs du patient placés sur le thorax ou étendus à plat de chaque côté du corps
o Membres inférieurs légèrement fléchis
o Le patient doit respirer calmement
o Examinateur à droite du malade, les bras à hauteur de l'abdomen du malade

8- Quelles anomalies rechercher à l'inspection de l'abdomen ?


o Anomalies de la peau : cicatrices, circulation veineuse collatérale, vergetures
o Anomalie de la morphologie de l'abdomen : abdomen étalé, abdomen distendu, asymétrie de l'abdomen
o Mouvement de l'abdomen : pulsations du creux épigastrique, hernie (tuméfaction après effort), ondulations
péristaltiques.

9- Palpation de l'abdomen :
o Malade en décubitus dorsal, membres inférieurs légèrement fléchis
o Examinateur à droite du malade
o Mains de l'examinateur posées à plat sur l'abdomen
o Palpation avec la pulpe des doigts
o Commencer par les zones les moins douloureuses
o Palpation douce et prolongée
o Apprécier le tonus de la paroi
o Rechercher le bord inférieur du foie
o Rechercher une tumeur
o Rechercher une douleur provoquée
o Une hernie

10- Recherche d'une hernie inguinale :


o Malade debout.
o Cuisse légèrement fléchie du côté examiné.
o Introduire un doigt dans le canal inguinal.
o Demander au patient de tousser.
11- Percussion de l'abdomen :
o Limite supérieure de la matité hépatique au 5EIC sur la ligne médio-claviculaire droite
o Recherche d'une matité ou d'un tympanisme

12- Auscultation de l'abdomen :


o Bruit de gargouillements normal
o Recherche d'un silence auscultatoire
o Recherche d'un souffle

13- Toucher rectal :


o Matériel : doigtier et lubrifiant (vaseline).
o Positions du malade :
1. Décubitus latéral gauche : cuisses et genoux en flexion : qui permet la recherche d'une
tumeur intrarectale : face postérieure et latérale du rectum
2. Position genu-pectorale : le malade est à genoux, les épaules et la tête reposant sur la
table d'examen : qui permet d'apprécier le volume de la prostate
3. Décubitus dorsal : cuisses fléchies sur le tronc, les genoux repliés tenus par les mains
du malade qui permet d'explorer la face antérieure du rectum et le cul de sac de Douglas.

o Technique : l'index recouvert d'un doigtier lubrifié est appliqué doucement sur le sphincter anal qui se
relâche, le doigt est alors introduit sans douleur dans le canal anal et le rectum. On note le tonus du
sphincter et on recherche un rétrécissement.
o Le doigt palpe : les parois latérales et postérieures à la recherche de tumeur ou de polype,
la paroi antérieure afin d'évaluer chez l'homme le volume, la forme et la consistance de la
prostate, chez la femme, le col utérin est palpé sous forme d'une petite masse ronde.
o Puis, on demande au malade de pousser, ce qui peut faire descendre le rectum de 7 à
10cm et qui permet d'explorer une plus grande partie de ce dernier.
o Au retrait du doigtier, on note l'aspect des selles.
o Après une défécation, le rectum doit être vide, s'il persiste des selles, il s'agit d'une
o constipation par dyschésie pelvi-rectale. Les hémorroïdes internes ne sont pas mises en évidence au
toucher rectal, sauf si elles.

14- Syndrome d'insuffisance hépato-cellulaire :


Hypoalbuminémie, abaissement du TP non corrigé par la vitamine K (test de Koller négatif). En cas de grande insuffisance
hépatique, notamment en cas d'ictè re grave ou de cirrhose à la phase terminale, on aura, en outre, un TP inférieur à 30%,
une hypoglycémie, une diminution de l'urée sanguine et une hyper-ammoniémie.

15- Syndrome de cholestase :


Hyperbilirubinémie conjuguée, hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, augmentation des phosphatases alcalines,
augmentation de la γ-GT et TP bas corrigé par la vitamine K (test de Koller positif).
16- Syndrome de cytolyse :
Augmentation des transaminases, surtout SGPT, augmentation du fer sérique
17- Syndrome inflammatoire (syndromes de Fauvert) :
Hyper-γ-globulinémie > 15 g/l.

18- Loi de Courvoisier et Terrier :


o Calcul du cholédoque : pas de vésicule palpable (vésicule scléro-atrophique), signe de Murphy+
o Cancer de la tête du pancréas : vésicule palpable signe de Murphy-
19- Recherche du point vésiculaire :
o Malade en décubitus dorsal, membres inférieurs légèrement fléchis
o Au niveau de l'hypochondre droit
o Palpation appuyée d'un point situé dans l'ange formé par le bord inférieur du foie et la limite externe du muscle grand
droit
o En faisant inspirer profondément le sujet

20- Mesure de la flèche hépatique :


Limite supérieure :
o Patient en décubitus dorsal
o Percussion
o De haut en bas
o Sur la ligne médio-claviculaire
o Les doigts de l'examinateur placés à plat parallèlement aux EIC
o Percussion en position assise : en cas d'épanchement la matité s'élè ve.
Limite inférieure :
- Palpation :
o Chauffard (unimanuelle) :
o Examinateur face au malade
o Main gauche glissée dans la région lombaire droite
o Main droite placée bien à plat sur l'abdomen
o Doigts dirigés vers le haut obliquement par rapport au rebord costal
o On demande au sujet de respirer profondément
o On mesure en centimètres la flèche hépatique

o Gilbert (bimanuelle) :
o Malade en décubitus dorsal, membre inférieur légèrement fléchis
o Examinateur se place face au malade
o Les deux mains bien à plat, doigts rapprochés dirigés vert le haut
o Le bord cubital de la main gauche est tourné vers le thorax et la racine main droite dirigée vers l'arcade crurale
o Bord inférieur du foie vient buter contre pulpe-doigts à chaque inspiration

o Mathieu (bimanuelle) :
o Malade décubitus dorsal membres inférieurs légèrement fléchis.
o Examinateur se place à la tête du malade regardant vers pieds du sujet examiné
o Les deux mains posées sur l'abdomen les doigts en crochet.
o Dépassant le rebord costal.
o Cherchant à accrocher le bord inférieur du foie lors de l'inspiration.
- Percussion : percussion douce de bas en haut, lorsque le bord inférieur n'est pas palpable

21- Recherche de la douleur de l'ébranlement du foie :


o Sujet en décubitus dorsal.
o La main gauche de l'examinateur placée dans les derniers espaces intercostaux de la région thoraco-abdominale.
o Percuter la main gauche avec le bord cubital de la main droite.
o VS : hépatomégalie infectieuse (amibiase).
22- Recherche d’une ascite de moyenne abondance :
o Inspection : abdomen augmenté de volume : sur le malade debout, ventre en obusier ou en besace, sur malade couché
le ventre peut s'étaler « ventre de batracien »
o Percussion : matité déclive (sous ombilicale, siégeant dans les flancs et l’hypogastre) à la limite supérieure concave vers
le haut, franche, hydrique, mobile avec les changements de position
o Palpation : sensation de résistance (élastique) dans les régions déclives, signe du glaçon, signe du flot.
o Touchers pelviens : chez la femme : TV refoulement des culs-de-sac vaginaux qui sont bombés et rénitents ;
l'abaissement de l'utérus qui est anormalement mobile. Chez l'homme : TR cul-de-sac de Douglas qui est refoulé,
bombé et rénitent.

23- Signe du glaçon :


Perception du choc en retour du foie et de la rate en déprimant brusquement la paroi au niveau de l’HCD et de l'HCG

24- Signe du flot :


o Main gauche de l'examinateur à plat sur le flanc droit
o Main d'un aide placée par son bord cubital sur la ligne médiane
o Main droite donne une chiquenaude sur le flanc gauche

25- Recherche d'une ascite de grande abondance :


o Inspection : abdomen énorme ; ombilic déplissé, retourné « en doigt de gant » ; peau tendue à l'extrême, amincie,
luisante, sillonnée de vergetures ; il existe des œdè mes infiltrant les membres inférieurs, les organes génitaux externes
et la paroi abdominale ; une circulation veineuse collatérale sous-ombilicale et dans les flancs
o Percussion : matité de tout l'abdomen : franche, hydrique ; les caractè res de déclivité et de mobilité ne sont plus
retrouvés.
o Palpation : sensation de résistance extrême ; signes du glaçon et du flot négatifs
o Touchers pelviens : les culs-de-sac vaginaux et le cul-de-sac de Douglas sont bombés et rénitents.
o Signes accompagnateurs : signes d'intolérance qui sont dus à la compression des organes intra-thoraciques : cyanose,
pouls petit, rapide, parfois irrégulier, tension artérielle basse, bruits du cœur assourdis et rapides.

26- Recherche d'une ascite de petite abondance :


o Inspection et palpation normales
o Percussion
o Décubitus dorsal
o Décubitus latéral droit et gauche
o Matité péri-ombilicale : en position génu pectorale
o Touchers pelviens : légè re rénitence des culs-de-sac, utérus anormalement mobile.
o Diagnostic affirmé par la ponction exploratrice.
27- Signe de la règle :
o Placer une rè gle plate sur l'abdomen juste au-dessus du niveau des E.I antéro-supérieures
o On appuie fermement la rè gle sur la paroi abdominale
o En cas de kyste de l'ovaire, les pulsations de l'aorte abdominale sont transmises à la rè gle et peuvent être ressenties et
vues
o En cas d'ascite le liquide est déplacé dans les flancs et aucune pulsation n'est transmise.

28- Ponction d'ascite :


o Décubitus dorsal
o Règles d’asepsie
o Aiguille de Kuss
o Désinfecter la peau
o Ponction perpendiculaire à la peau (?)
o Piquer à l’union du 1/3 externe et des 2/3 internes de la ligne joignant l’ombilic à l’EIAS gauche
29- Rechercher une appendicite chez votre patient (examen de l'abdomen) :
o Hyperesthésie cutané
o Défense pariétale localisée
o Douleur provoquée au point de Mac-Burney
o Douleur vive à la décompression de la FID (Blumberg)
o Signe de Rovsing (douleur au point appendiculaire en déprimant la FIG)

30- Rechercher une péritonite aiguë généralisée :


o Inspection : abolition de la respiration abdominale ; parfois rétraction de l'abdomen ;
o Palpation : contracture abdominale : douloureuse, accompagnée d'une hyperesthésie cutanée, localisée au début puis
généralisée ; invincible, permanente et irréductible, réalisant le classique « ventre de bois ».
o Signes accompagnateurs : abolition des réflexes cutanés abdominaux ; cri de Douglas
o Si péritonite par perforation d'ulcè re : disparition de la matité pré-hépatique à la percussion sur sujet en position demi-
assise

31- Rechercher une occlusion intestinale aiguë :


Météorisme abdominal
o Inspection : met en évidence le météorisme abdominal (ballonnement abdominal), mouvements péristaltiques
déclenchés par une chiquenaude ; recherche d'une cicatrice d'intervention chirurgicale
o Palpation : sensation de résistance élastique, absence de contracture abdominale, sensation de durcissement
intermittent (ondulations péristaltiques), recherche d'une hernie étranglée
o Percussion : tympanisme généralisé ou localisé
o Auscultation : soit silence abdominal, soit bruits hydro-aériques et des gargouillements spontanés ou provoqués
o Touchers pelviens : TR et TV sont en rè gle normaux.

5-Appareil urinaire :
1- Recherche du contact lombaire :
o Malade en décubitus dorsal.
o Une main placée dans la fosse lombaire
o L'autre main palpe la paroi abdominale au niveau de l'hypochondre
o Appuyant à chaque inspiration à la rencontre de la main postérieure (la main postérieure palpe le rein).
o VS : rein augmenté de volume ou ptôsé
2- Caractè res sémiologiques d'un gros rein :
o Contact lombaire
o Ballottement rénal : lorsque la main postérieure imprime une brè ve secousse à la masse, celle-ci vient heurter la main
antérieure placée dans l'hypocondre
o Barré par la sonorité colique à la percussion
o Mobile avec les mouvements respiratoires

3- Situer les différents points douloureux urétéraux en précisant leur correspondance. Que traduisent-ils :
o Point urétéral supérieur : angle costo-musculaire. Il correspond au rein, au bassinet et à l'extrémité supérieure de
l'uretère
o Point urétéral moyen : sur la paroi abdominale, à l'union du 1/3 moyen et du 1/3 externe de la ligne unissant les EI
antéro-supérieures. Il correspond à la jonction de la portion lombaire et de la portion pelvienne de l'uretère
o Point urétéral inférieur : perçu au TR. Il correspond à la portion terminale de l'uretère.
o Traduction : présence d'une lithiase urétérale ou d'une inflammation
4- La recherche d'un globe vésical :
o Inspection : recherche une distension de la région hypogastrique.
o Palpation : elle met en évidence une tuméfaction, lisse, sensible et rénitente.
o Percussion : elle montre une matité sous-ombilicale à limite supérieure convexe vers le haut

6-Sémiologie hématologique et lympho-ganglionnaire :

1- Valeurs normales de la FNS :


o GR : 4 à 5,5 millions/mm3 chez la femme et 4,5 à 6,5 millions/mm3 chez l'homme
o Hématocrite : 38 à 47% chez la femme et 42 à 54% chez l'homme
o Hémoglobine : 12 à 16g/100ml chez la femme et 14 à 18 g/100ml chez l'homme
o
Taux de réticulocytes : entre 0,5 et 2%, soit 75 000/mm3 en valeur absolue. Régénérative > 120 000 /mm3,
arégénérative < 120 000 par mm3
o VGM : hématocrite/nombre de GR x 10 = 80 à 95 femtolitres.
o CCMH : hémoglobine/hématocrite x 100 = 32 à 36%
o Leucocytes : 4 000 à 10 000/mm3.
o Polynucléaires : 50 à 70% des leucocytes
o Lymphocytes : 20 à 40% des lymphocytes
o Monocytes : 6 à 8% des leucocytes
o
Plaquettes : 200 000 à 400 000/mm3

2- Interpréter l'hémogramme : GR = 2500 000, Hb = 8 g/dl, réticulocytes = 4% (taux de réticulocytes)


o Calculer nombre de réticulocytes : 100 000
o Interpréter : anémie arégénérative

3- Exploration de l'hémostase primaire ?


o Signe du lacet
o Exploration du temps de saignement par la méthode de Duke
o Numération des plaquettes

4- Recherche du signe de lacet :


o Brassard d'un tensiomètre maintenu gonflé pendant 5 min à la pression moyenne.
o Puis le dégonfler.
o Observer la peau de avant bras située au dessous brassard.
o Compter nombre de pétéchies apparues à ce niveau : normalement inexistantes ou < 10
o Intérêt : recherche d'anomalies de la paroi vasculaire et au cours des anomalies plaquettaires

5- Exploration du temps de saignement par la méthode de Duke :


o Incision à l'aide d'un vaccinostyle au niveau du lobule de l'oreille.
o Longue : 1cm.
o Profonde : 1mm
o Recueillir les gouttes de sang sur un buvard toutes les 30 secondes.
o Le temps de saignement normal est de 2 à 4 minutes. Pathologique lorsque > 5min
o But : exploration des anomalies plaquettaires
6- Exploration de la coagulation ?
o Temps de Howell : temps de coagulation du plasma recalcifié, comparé à celui d'un témoin. Il explore l'ensemble de la
coagulation. Normalement, il est compris entre 1min30s et 2min.
o Taux de prothrombine ou temps de Quick : explore la voie exogè ne de la thromboplastino-formation. Par rapport à un
témoin. Normalement entre 11 et 13s = taux de prothrombine entre 70 et 100%
o Temps de céphaline-kaolin : explore la voie endogè ne de la thromboplastino-formation. Par rapport à un témoin.
Normalement entre 50 et 70s. Pathologique si différence > à 10s par rapport au temps du témoin.

7- Recherche de ganglions cervicaux :


o Sujet assis face à l'examinateur, tête penchée en avant et tournée vers le coté à examiner (pour relâcher le sterno-
cléido-mastoi ̈dien)
o Palpation de la région prétragienne
o Palpation de la région parotidienne
o Palpation de la région sous occipitale
o Palpation de la région sous maxillaire et sous mentonnière en plaçant les
doigts en crochet
o Palpation de la région jugulo-carotidienne
o Palpation de la région sus-claviculaire derrière le sujet avec les doigts recourbés en crochet
o Examen bilatéral

8- Recherche du ganglion sus claviculaire de Troisier :


o Sujet assis
o Examinateur derrière le malade.
o Doigts en crochet explorant le ceux sus claviculaire gauche

9- Recherche des ganglions axillaires :


o Sujet assis ou couché
o L'examinateur soulève de la main gauche le bras du sujet
o Introduire les doigts au sommet de la pyramide axillaire et descendre le long de la paroi thoracique
o Palpation bilatérale

10- Recherche de ganglions épitrochléens :


o Les doigts en crochet
o Au-dessus de l'épitrochlée le long de la face postéro-interne du bras
o Bilatéral
o Ils drainent la main

11- Recherche de ganglions inguinaux :


o Sujet en décubitus dorsal, la cuisse en position normale d'extension
o La main palpe au-dessus du pli inguinal pour rechercher les ganglions profonds rétro-cruraux
o Puis on palpe le pli inguinal et la face antéro-interne de la cuisse.
o Examen bilatéral

12- Recherche de ganglions poplités :


o Sujet en décubitus dorsal
o Jambes demi-fléchies
o Creux poplité
o Examen bilatéral
o Ils drainent la jambe
13- Recherche des adénopathies profondes :
Adénopathies médiastinales : suspectées cliniquement (syndrome de la VCS), imagerie
Adénopathies abdominales : intra-péritonéales, palpables lorsqu'elles sont volumineuses, ou rétro-péritonéales non
palpables

14- Caractè res sémiologiques des adénopathies :


Topographie :
o Localisée : une seule aire ganglionnaire
o Loco-régionale : plusieurs aires ganglionnaires d'un même cô té du diaphragme
o Généralisée : plusieurs aires ganglionnaires de part et d'autre du diaphragme
Aspect :
o La taille précise mesurée en centimè tres.
o La consistance : molle ou rénitente, ferme et élastique ou dure.
o La sensibilité.
o La mobilité par rapport à la peau et aux plans profonds : mobilité ou existence d'une périadénite qui soude entre eux
les ganglions.
o L'état de la peau qui les recouvre : normale, rouge luisante, siè ge d'une fistule ou d'une écrouelle (cicatrice d'une
fistule tuberculeuse)

15- Examen d'une splénomégalie :


- Inspection : peu d'intérêt
- Percussion :
o Mieux faite sur le patient debout
o En expiration forcée (pour dégager la rate des sonorités gastrique, colique et pulmonaire)
o Normalement matité entre la 9e et la 11e cô te entre les lignes axillaires moyenne et postérieure.
- Palpation :
En décubitus dorsal :
o Malade allongé sur un plan dur sans oreillers
o Examinateur à droite du malade
o La palpation commence au niveau de la FIG et
o Remonte vers le haut pour rencontrer le pôle inférieur de la rate qui
o Bute contre les doigts de l'inspiration profonde
En décubitus latéral : meilleure pour les splénomégalies de petite taille
o Malade couché sur le coté droit, membres inférieurs légèrement fléchis
o Examinateur à gauche du malade
o Placer les doigts de la main gauche en crochet sous le rebord costal gauche
o Le pole inférieure de la rate vient buter contre les doigts
o Lors de l'inspiration profonde

16- Recherche d’une splénomégalie de petite taille ou recherche d'une splénomégalie de type 1 :
Utiliser la position de décubitus latéral droit

17- Caractè res sémiologiques de la splénomégalie :


o Son bord antérieur est crénelé
o Mate à la percussion
o Mobile avec les mouvements respiratoires
o Ne donne pas de contact lombaire
o Son pô le supérieur n'est pas palpable
18- Caractè res à préciser lors de la palpation de la splénomégalie :
- Volume :
o Rate 0 : volume normal, non palpable en inspiration profonde
o rate 1 : palpable lors de l'inspiration profonde, normal chez le nourrisson, pathologique chez l'adulte
o rate 2 : palpable lors de la respiration normale, ne dépasse pas une horizontale passant à égale distance entre le rebord
costal et l'ombilic
o rate 3 : descend au-dessous de cette ligne, mais qui ne dépasse pas l'horizontale passant par l'ombilic
o rate 4 : descend au-dessous de l'ombilic, mais ne dépasse pas une ligne passant à égale distance entre l'ombilic et la
symphyse pubienne
o rate 5 : descend au-dessous de cette ligne et qui est palpable dans la fosse iliaque gauche.
- Consistance : ferme et élastique le plus souvent, parfois dure lorsque la splénomégalie est ancienne.
- Surface : réguliè re le plus souvent ou parfois irréguliè re.
- Sensibilité : en rè gle indolore, parfois sensible.

7-Sémiologie des seins/Topographie du thorax :


1- Qu'est ce que l'angle de Louis ?
C'est l'arête saillante formée par la jonction du corps et du manubrium sternal
Il permet de repérer :
o Le 2ème EIC, situé au-dessous de lui
o Derrière se situe la bifurcation de la trachée
o Correspond à la limite supérieure des oreillettes

2- Examens des seins :


Inspection :
o Malade dévêtue jusqu'à la ceinture
o En position assise face à l’examinateur
o Les mains posées sur les genoux joints
o Puis les bras levés au dessus de la tête
o Presser fortement les paumes des mains l'une contre l'autre pour rechercher une rétraction
o De manière comparative
Palpation :
o Malade dévêtue jusqu'à la ceinture
o Assise, bras pendants puis croisés derrière la tête.
o En position couchée en plaçant un petit coussin sous l'épaule du cô té du sein que l'on veut examiner
o Palpation douce, avec la pulpe des doigts
o Par mouvement rotatoire de va et vient, explorant chaque quadrant
o Recherche d'un écoulement mamelonnaire
o Manœuvre de l'adduction contrariée de Tillaux
o Examen comparatif
o Palpation des creux axillaires et sus-claviculaires à la recherche d'adénopathies
8-Système endocrinien :
1- Examen de la thyroïde :
Inspection : met en évidence une hypertrophie éventuelle de la glande
Palpation :
o Examinateur face au malade ou derrière lui
o Faire fléchir ou incliner la tête du malade vers le coté examiné
o Palper l'isthme et le lobe homolatéral à la recherche d'une augmentation de volume ou un nodule
o Rechercher le frémissement
o Faire déglutir le malade à la recherche de la mobilité de la thyroïde
o Refaire la même manœuvre du coté opposé
Auscultation à la recherche d'un souffle
Recherche d'adénopathies cervicales associées

Anomalies :
o Goitre simple (endémique ou sporadique, diffus : type 1 (palpable), type 2 (visible et palpable) ou type 3 (en besace) ou
nodulaire) ou goitre avec dysthyroïdie
o Cancer : signes de compression (dysphonie, dysphagie, dyspnée) et adénopathies cervicales
9-Système nerveux/Appareil locomoteur :
1- Matériel nécessaire à l'examen neurologique :
o Marteau a reflex.
o Diapason.
o Lampe de poche.
o Aiguille.
o Coton hydrophile.
o Tube d'eau chaude.
o Tube d'eau froide.
o Pointe mousse.
o Tensiomètre.
o Abaisse langue.

2- Comment examine-t-on l'état mental ?


o État de conscience
o Orientation
o Humeur et comportement
o Mémoire
o Troubles du contenu de la pensée
o Performances intellectuelles.

3- Comment examine-t-on l'état de conscience ?


Score de Glasgow :
Ouverture des yeux
Spontanée 4
Sur ordre (au bruit) 3
À la stimulation douloureuse 2
Absence 1
Score :
Réponse verbale
Cohérente (orientée (obéit à un ordre)) 5
Confuse 4
Mots inappropriés (mots compréhensibles mais 3
conversation impossible)
Sons incompréhensibles (gémissements, grognements) 2
Aucune 1
Score :
Réponse motrice
Sur ordre (à la parole) 6
Orientée (vers le stimulus) 5
Flexion rapide et non orientée du bras 4
Décortication 3
Décérébration 2
Aucune 1
Score :
Total :

4- Examen de l'orientation :
Dans le temps : le jour, la date, le mois et l'année.
Dans l'espace : le lieu où il se trouve et la ville où il habite
Vis-à -vis des personnes : l'identité et la fonction des personnes qui l'entourent.

5- Les performances intellectuelles :


Les connaissances générales : nommer 4 grandes villes, plusieurs pays et leurs capitales...etc. Ces connaissances ne sont
perdues qu'en cas de démence avancée.
L'incapacité de calculer est un signe de lésion pariétale.

6- Que recherche-t-on à l'inspection :


o Attitude corporelle assise et debout (posture)
o Marche (boiterie, steppage...)
o Mobilité spontanée (tremblement, hyperkinésie, tics)
o Musculature (atrophie)
o Asymétrie du visage
o Trouble de la parole (aphasie, dysarthrie)

6- Les étapes de l'examen neurologique :


o Posture
o Démarche
o Nerfs crâniens
o Motricité
o Réflexes
o Sensibilité
o Coordination
o Anomalie des enveloppes méningées.
7- Exactement de la posture :
o Sujet debout
o Les pieds joints
o Les bras le long du corps
o Les yeux ouverts
o Puis les yeux fermés.
o Normalement le sujet est capable de maintenir cette position les yeux ouverts et les yeux fermés.
8- Signe de Romberg :
o Patient debout.
o Yeux fermés.
o Tenir la station debout est impossible.
o Oscillations puis chute.
o Valeur sémiologie : atteinte de la sensibilité proprioceptive.

9- Signe du pseudo-Romberg :
o Le malade ne peut maintenir la position debout et tend à tomber vers le cô té atteint.
o Aggravé par l'occlusion des yeux
o Valeur sémiologique : atteinte vestibulaire unilatérale.

10- Examen de la démarche :


o Faire marcher le malade librement
o Faire marche le malade sur une ligne droite de façon à toucher le talon avec le gros orteil

11- Examen du nerf olfactif :


o Patient yeux fermés
o On lui présente à identifier différentes odeurs (savon, tabac, café)
o Successivement à chaque narine, l'autre étant obstruée
o On recherche une anosmie (perte de l'odorat)
o L'anosmie unilatérale peut révéler une tumeur du sillon olfactif

12- Étude du champ visuel :


o On demande au sujet de fixer un point droit devant lui.
o L'examinateur déplace son doigt de la périphérie vers le centre dans les différents méridiens.
o Pour chaque œil séparément
o Puis pour les deux yeux simultanément.

13- Tester les mouvements des globes oculaires en déterminant le nerf que vous testez à chaque fois :
III :
o Droit supérieur : mouvement vers le haut
o Droit inférieur : mouvement vers le bas
o Droit interne et petit oblique : mouvement en interne
IV : Grand oblique : mouvement en bas et en dedans
VI : Droit externe : mouvement vers l'extérieur

14- Recherche du réflexe cornéen :


o Approcher latéralement la cornée à l'aide d'un coton.
o En dehors du champ visuel toucher la cornée.
o Clignement palpébral.

15- Réflexe photomoteur :


o Semi-obscurité.
o On demande au sujet de fixer un point devant lui.
o On éclaire latéralement successivement chaque œil.
o La réponse est un myosis au niveau de l'œil éclairé et au niveau de l'autre œil.
16- Réflexe d'accommodation à la distance :
o Demander au sujet de fixer un objet éloigné
o Rapprocher progressivement l'objet
o L'accommodation s'accompagne d'un myosis.

17- Examen du V moteur :


Masséter et temporal :
o On demande au sujet de mordre un abaisse langue et on tire dessus pour l'arracher.
o On palpe les muscles pour déceler une asymétrie de la contraction.
Ptérygoi ̈diens : pn demande au malade de déplacer sa mâchoire de cô té et de résister à l'effort de l'examinateur pour la
remettre en place.

18- Examen du V sensitif :


- L'ophtalmique : téguments de la partie antérieure du cuir chevelu, du front, de la paupiè re supérieure, de la racine et du
dos du nez, de la sensibilité du globe oculaire (fibres afférentes du réflexe cornéen), des fosses nasales et des sinus.
- Le maxillaire supérieur : paupiè re inférieure, pommette, aile du nez, lè vre supérieure, gencives et dents du maxillaire
supérieur.
- Le maxillaire inférieur : région temporale, joue, menton, lè vre inférieure, gencive, dents du maxillaire inférieur et
sensibilité générale de la langue.
o Coton
o Epingle
o Tube chaud
o Tube froid

19- Signe de Charles Bell :


o Tentative d'occlusion palpébrale
o L'œil reste ouvert eton observe un déplacement synergique normal du globe oculaire en haut et en dehors
o Dû à la contraction synergique du droit supérieur
o VS : paralysie faciale périphérique

20- Signe du peaucier de Babinski :


o Ouverture contrariée de la bouche.
o Le peaucier du cou ne se contracte pas
o VS : paralysie faciale périphérique

21- Manœuvre de Pierre Marie et Foix :


o Chez le malade dans le coma,
o Pression du nerf facial en arriè re de la branche montante du maxillaire inférieur
o Elle entrai ̂ne une grimace du cô té sain
o VS : mise en évidence d'une paralysie faciale centrale
22- Fonction sensitive du VII bis :
o Zone de Ramsay-Hunt :
o Conduit auditif externe et pavillon de l'oreille.

23- Examen du nerf cochléaire :


- Épreuve de la voix chuchotée :
o Sujet est placé de profil
o On lui fait entendre la voix chuchotée ou le tic-tac d'une montre
o Alternativement pour chaque oreille, l'autre étant obturée.
- Épreuve de Weber :
o Diapason placé sur la ligne médiane du crâne
o Normalement : perception localisée au milieu ou également des deux cô tés
et
o Lorsque l'on obture un conduit auditif, la perception se déplace vers le cô té occlus.
o Surdité de transmission : il entendra le diapason de l'oreille malade => Weber latéralisé et positif.
o Surdité de perception : l'oreille saine qui entend => Weber latéralisé et négatif.

- Épreuve de Rinne :
o Présenter le diapason au pavillon de l'oreille.
o Appliquer ce diapason par son pied sur la mastoi ̈de.
o Normalement, CA = 2x CO
o Surdité de transmission : le rapport s'annule ou s'inverse (CA < CO) => Rinne négatif
o Surdité de perception : les deux durées sont diminuées (CA > CO) => Rinne positif.

24- Signe du rideau :


o Faire prononcer la lettre A au malade.
o La paroi postérieure du pharynx dévie du cô té sain
o VS : paralysie de l'hémipharynx due à une atteinte unilatérale du X.

25- Examen du nerf accessoire :


Sterno-cléido-mastoïdien :
o Le sujet fléchit sa tête en avant, l'examinateur s'opposant à la flexion en prenant appui sur le menton : on obtient
normalement une contraction simultanée des deux cô tés
ou
o Le sujet tourne alternativement la tête d'un cô té puis de l'autre contre une résistance appliquée sous le menton : on
obtient normalement une contraction du muscle droit lors de la rotation de la tête vers la gauche et inversement.
Trapèze : demander au sujet de soulever les épaules contre résistance.

26- Examen de la motricité volontaire :


Membres supérieurs :
o Poignée de main.
o Abduction contrariée des bras.
o Flexion contrariée des avants bras.
o L'examen doit être bilatéral
Membres inférieurs :
o Dorsiflexion contrariée du pied.
o Flexion contrariée du genou.
o Flexion contrariée de la hanche.
o L'examen doit être bilatéral

Cotation : testing musculaire


o 0 : pas de contraction musculaire visible ;
o 1 : contraction musculaire visible mais qui n'entrai ̂ne pas de déplacement ;
o 2 : mouvement possible aprè s élimination de la pesanteur ;
o 3 : mouvement possible contre la pesanteur ;
o 4 : mouvement possible contre la pesanteur et la résistance ;
o 5 : force musculaire normale.
27- Examen du tonus musculaire :
o Mobilisation passive d'un membre dans toutes les positions possibles.
o Normalement, il n'existe qu'une résistance trè s faible.
o Examen bilatéral

28- Étude de la coordination :


o Etude du maintient des attitudes :
o station debout
o position assise
o Etude des mouvements.
o Marche
o Exécution de mouvement finalisé les yeux ouverts puis fermés :
o Membre supérieur : épreuve doigt nez
o Membre inférieur : épreuve talon genoux
o Mouvements alternatifs rapides : épreuve des marionnettes.

29- Réflexe stylo-radial :


o Sujet couché ou assis.
o Le membre supérieur en semi-flexion et pronation, bord radial tourné vers le haut
o Reposant sur le ventre du sujet si ce dernier est couché
o Soutenu par la main du médecin si le malade est assis
o Percuter le tendon du long supinateur au dessus de la styloïde radiale.
o Résultat : flexion de l'avant-bras sur le bras par contraction du long supinateur et accessoirement du biceps et du
brachial antérieur.
o Examen bilatéral
o C6 (C5-C7)

30- Recherche du réflexe bicipital :


o Patient assis.
o Membre supérieur en semi flexion et supination. Le dos de la main du malade reposant sur l'avant-bras de
l'examinateur.
o Pouce de l'examinateur au pli du coude, sur le tendon du biceps.
o Percussion du pouce de l'examinateur à l'aide d'un marteau réflexe.
o Résultat : flexion de l'avant bras sur le bras par contraction du biceps et du brachial antérieur.
o Examen bilatéral
o C6 (C5)

31- Recherche du réflexe tricipital :


o On percute le tendon du triceps brachial au-dessus de l'olécrane
o Sujet assis : le bras est porté en abduction soutenu par la main de l'examinateur, l'avant-bras est pendant
o Sujet couché : même position que le stylo-radial
o La réponse est une extension de l'avant-bras sur le bras par contraction du triceps brachial
o Examen bilatéral
o C7 (C6-C8)
32- Réflexe cubito-pronateur :
o Avant-bras demi-fléchi
o Légère supination.
o Percussion de la styloïde cubitale
o Résultat : pronation de la main
o Examen bilatéral
o C8
33- Réflexe de la flexion des doigts :
o Percussion de l'index de l'examinateur posée sur l'articulation inter-phalangienne distale
o Résultat : flexion distale des dernières phalanges
o Examen bilatéral
o C8

34- Réflexe rotulien :


o Position couchée : l'examinateur soulève le creux poplité, le genou est placé en position semi-fléchie, le talon reposant
sur le bord du lit.
o Position assise : jambes pendantes ou croisées alternativement l'une sur l'autre.
o Percussion du tendon rotulien entre la rotule et la tubérosité tibiale antérieure
o Résultat : extension de la jambe sur la cuisse par contraction du quadriceps
o Examen bilatéral
o L4 (L3-L5)

35- Recherche du réflexe achilléen :


o Percuter le tendon d'Achille au-dessus de l'insertion calcanéenne.
Sur un malade couché :
o Membre inférieur placé en semi-abduction, rotation externe, genou demi-fléchi.
o L'examinateur saisit l'avant pied et le maintient à angle droit.
o Le talon et le bord externe du pied reposant sur le lit.
Sur le malade à genoux sur le lit le dos tourné à l'examinateur
o Réponse : extension du pied sur la jambe par contraction du triceps sural
o Examen bilatéral
o S1 (S2)

36- Recherche du clonus du pied :


o Flexion brusque du pied sur la jambe.
o Succès rythmiques du mouvement d'extension du pied.
o Valeur sémiologique : syndrome pyramidal (traduit l'atteinte de la voie pyramidale).

37- Recherche clonus de la rotule :


o Repousser brusquement la rotule vers le bas.
o Succession rythmique des mouvements de la rotule.
o Valeur sémiologique : syndrome pyramidal.

38- Signe de Hoffmann :


o En relâchant brusquement une flexion forc ée imprimée à la derniè re phalange du médius ou de l'index
o Flexion rapide et brè ve des doigts
o VS : lésion de la voie pyramidale.

39- Signe de Rossolimo :


o Percussion de la face plantaire de la deuxiè me phalange des orteils
o Flexion des orteils
o VS : lésion de la voie pyramidale.
40- Rechercher le réflexe cutané plantaire :
o Sujet en décubitus dorsal
o La jambe semi-fléchie sur la cuisse.
o Le pied réchauffé.
o Parcourir avec une pointe mousse le bord externe de la plante du pied en partant du talon pour aboutir à la base du
1er orteil
o Réponse : flexion des orteils
o Recherche bilatérale
o Interprétable que si l'innervation sensitive et motrice de la plante du pied et des orteils est intacte

41- Signe de Babinski :


o Inversion de la réponse du cutané plantaire
o Extension lente et majestueuse du gros orteil
o Avec parfois extension et écartement des 4 derniers orteils : signe de l'éventail
o VS : lésion du faisceau pyramidale ou du cortex. Physiologique chez le nourrisson avant l'âge de la marche (jusqu'à l'âge
de 2 ans).

42- Recherche des réflexes cutanés abdominaux :


o Patient en décubitus dorsal.
o Frôler la paroi abdominale avec une pointe mousse.
o La stimulation est appliquée légèrement et rapidement sur quelques cm.
o Sur une ligne horizontale de dehors en dedans.
o Réponse = contraction brève des muscles abdominaux sous jacents.
o Appréciée par l'inspection de la paroi abdominale et le déplacement de l'ombilic.
o 3 niveaux : supérieur D6-D8, moyen D8-D10, inférieur D10-D12.
o Examen bilatéral
o Abolition : péritonite, lésion du faisceau pyramidal, lésions intéressant les racines et les segments médullaires de D6 à
D12.
43- Le réflexe crémastérien :
o Sujet placé en décubitus dorsal
o Les cuisses en abduction légè re.
o Stimulation cutanée de la face interne de la cuisse
o Réponse : contraction du crémaster avec ascension du testicule
o L1-L2.
o Examen Bilatéral.
o Aboli : lésion du faisceau pyramidal, lésions intéressant les racines et segments médullaires L1-L2

44- Le réflexe vélo-palatin :


o Stimulation du voile du palais avec un abaisse langue
o Entrai ̂ne sa contraction.
o Examen bilatéral
o Abolition : lésion du X, la moitié du voile se contracte et la luette est attirée vers le cô té sain.

45- Étude de la sensibilité superficielle :


o Yeux fermés
o Toucher les téguments
o De manière symétrique
o Sensibilité tactile = morceau de coton ou pulpe des doigts
o Sensibilité thermique = tube d'eau chaude et un tube d'eau froide (glace fondante).
o Sensibilité douloureuse = aiguille
o Le sujet répond immédiatement par : touche, pique, chaud ou froid.
46- Examen de la sensibilité profonde :
Étude de la position debout :
o Sujet placé debout
o Les pieds joints
o Les bras le long du corps
o Les yeux fermés
o Les yeux ouverts
Étude de la démarche :
o Faire marcher le malade librement
o Faire marche le malade sur une ligne droite de façon à toucher le talon avec le gros orteil

Étude de la sensibilité vibratoire au diapason :


o Faire vibrer un diapason et appliquer sur une saillie osseuse : malléoles, rotules, tibia et styloi ̈de radiale
o Demander au malade s'il perçoit les vibrations les yeux fermés.
o Examen bilatéral
Étude du sens des positions segmentaires :
o Mobiliser passivement le gros orteil ou le doigt du patient en tenant le segment par les faces latérales puis demander
au patient d'identifier la position dans laquelle le segment a été mobilisé (les yeux fermés).
Ou
o Placer le segment dans une position puis demander au patient de reproduire la même attitude avec le segment du
membre symétrique (les yeux fermés).
Étude du sens stéréognosique :
o Demander au sujet d'identifier à la palpation les yeux fermés un object usuel.

47- Recherche de signes physiques méningés :


o Raideur de la nuque : la tentative de flexion passive de la nuque s'accompagne d'une résistance permanente et
douloureuse.
Signe Brudzinski :
o La flexion passive de la nuque entraine une triple flexion des membres inférieurs.
Signe de Kernig :
o En faisant asseoir le malade : on observe une flexion des membres inférieurs lorsque le sujet passe de la position
couchée à la position assise.
o Patient en décubitus dorsal : on relève les membres inférieurs complètement étendus qui ne peuvent être mis à angle
droit sur le tronc.

48- Ponction lombaire :


En position assise :
o Malade assis sur tabouret ou au bord du lit.
o Dos rond (flexion forcée).
En position couchée :
o Meilleure position
o Malade en décubitus latéral sur un plan dur
o Tête et membres inférieurs en flexion forcée
Repérer apophyses épineuses L4-L5 ou L5-S1.
Piquer au dessous d'une ligne horizontale joignant le point le plus élevé des crêtes iliaques.
L'aiguille enfoncée perpendiculairement à la peau dans un plan strictement médian, dans une direction légè rement oblique
en direction de l'extrémité céphalique.
49- Mesure de la pression du LCR :
o Manomè tre de Claude ou
o Tube de Stookey
o En moyenne de 12 à 15 cm d'eau chez le sujet couché
o Elle augmente sous l'influence de la compression abdominale.

50- Épreuve de Queckenstedt-Stookey :


o Noter la pression du LCR
o Comprimer les veines jugulaires pendant 20s
o Noter la pression toutes les 5s.
o Normalement : augmentation de la pression rapide et franche jusqu'à 30cm, le retour à la normale s'effectue en 20
secondes.
o En cas de compression médullaire : pas d'élévation de la pression.

51- Comment apprécier la force musculaire globale ? = Manœuvres permettant le dépistage de la paralysie incomplète :
- Aux membres supérieurs : l'épreuve des bras tendus.
VS : met en évidence un déficit moteur portant sur le triceps brachial et les extenseurs des doigts.

- Aux membres inférieurs :


o L'épreuve de Barré : sujet en décubitus ventral, les jambes fléchies à angle droit sur les cuisses. Rechercher une
impossibilité de réaliser ce mouvement (paralysie) ou une chute lente et progressive de la jambe (parésie).
o L'épreuve de Mingazzini : sujet en décubitus dorsal, les cuisses et les jambes fléchies à angle droit respectivement sur le
bassin et sur les cuisses. Rechercher une impossibilité de réaliser ce mouvement (paralysie) ou une chute lente et
progressive de la jambe (parésie).
VS : mettent en évidence un déficit portant sur les muscles raccourcisseurs.

52- Signe de Raimiste :


o Avant-bras placé verticalement
o La main retombe plus rapidement et plus complè tement du cô té atteint

53- Recherche du signe de Chvostek :


o Percussion de la joue
o Au milieu d'une ligne unissant le lobule de l'oreille et la commissure labiale.
o La réponse est la contraction de l'orbiculaire des lèvres

54- Recherche du signe de Weiss :


o Percussion de l'angle externe de l'œil
o Contraction de l'orbiculaire des paupiè res

55- Recherche du signe de Lust :


o Percussion du sciatique poplité externe au col du péroné.
o Contraction des muscles de la loge antéro-externe de la jambe

56- Signe de Trousseau :


o Épreuve du garrot
o Poser sur le bras pendant 10min un garrot ischémiant, puis l'enlever.
o Déclenchement d'un accès de tétanie.
o VS : la tétanie.
57- Epreuve des index :
o Sujet debout
o Pieds écartés
o On lui demande de placer les bras tendus, les index en face de ceux de l'examinateur.
o Déviation des index vers le cô té lésé qui apparai ̂t lors de la fermeture des yeux.
o VS : syndrome vestibulaire

58- Technique de recherche du choc rotulien :


o Examinateur se place du même côté que le genou du malade.
o Membre placé en
extension et état de relâchement musculaire.
o Empaumer de la main gauche le cul de sac sous quadricipital et de la main droite le cul de sac inférieur.
o Avec l'index, l'examinateur appuie brusquement sur la face antérieure de la rotule.
o La rotule déprimée vient heurter la surface intercondylienne.

59- Manœuvre de Lasègue :


o Malade en décubitus dorsal.
o Flexion du membre inférieur tendu sur le bassin.

60- Manœuvre de Lasègue inverse :


o Malade en décubitus ventral.
o Hyper extension de la cuisse sur le bassin.

61- Mensurations des membres :


Membres supérieurs :
o Position d'extension complè te du coude
o Depuis l'acromion jusqu'à l'extrémité de l'apophyse cubitale.
o Examen bilatéral
Membres inférieurs :
o En position d'extension complè te de la hanche et du genou
o De l'épine iliaque antérieure et supérieure jusqu'à la malléole interne.
Mesure du périmè tre des membres : du bras et de l'avant-bras au membre supérieur en prenant pour repè re fixe l'olécrane
ou de la cuisse et du mollet au membre inférieur en prenant pour repè re fixe la rotule.

62. Examen des mouvements du rachis :


Sur le malade debout :
o Demander au sujet de se pencher en avant et de ramasser un objet posé à terre devant lui.
o Un sujet normal arrive à ramasser l'objet d'une main ou de l'autre, les genoux en extension et sans prendre de point
d'appui
o Lors de ce mouvement de flexion, le rachis forme une courbe convexe réguliè re.
Sur le malade en décubitus :
- En décubitus ventral : on demande au sujet de placer ses mains derriè re le dos, on lui maintient les chevilles, puis on lui
demande de soulever le buste en creusant les reins, on observe ainsi le mouvement d'hyper-extension. Normalement, la
région lombaire se déprime fortement.
- En décubitus dorsal : le sujet normal présente au niveau de la région lombaire un hiatus qui normalement ne laisse pas
passer la main. On demande au sujet de croiser les bras et d'essayer de s'asseoir alors que ses chevilles sont maintenues
sur le plan du lit par l'examinateur : le sujet normal parvient à s'asseoir aisément.

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