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I. Etat civil
- Nom :
- Prénom :
- Sexe :
- Lieu de naissance :
- Ethnie :
- Profession :
- Adresse :
- Date d’entrée :
Ils sont uniquement représentés par les plaintes du malade, c'est-à-dire les
signes découverts par le malade et qui ont motivé la consultation de ce patient.
Il faut énoncer ces signes en les regroupant par appareil et par ordre
d’importance.
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Pour les vomissements par exemple : date d’apparition, durée, horaire,
rythme, couleur, odeur, facteurs déclenchants ou calmants, facteurs
d’aggravation, signes d’accompagnement.
Le malade décrit certains signes de façon exagérée ou même les qualifier d’un
terme médical inapproprié. Exemples :
Quelques soient les troubles dont se plaint le patient on doit l’interroger sur
l’existence ou non de troubles d’autres appareils.
Il faudra en plus noter si le malade a eu à consulter déjà pour ces mêmes causes
dans une autre structure sanitaire, le traitement reçu ainsi que son efficacité (ici
on peut aussi s’intéresser aux traitements traditionnels subis).
L’interrogatoire doit être très poussé de sorte que même les signes apparus puis
disparus secondairement au cours de l’évolution puissent être détectés.
4-1. Personnels
4-1-1. Médicaux
Diabète
HTA
Asthme
Drépanocytose
4-1-2. Chirurgicaux
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4-1-3. Le mode de vie
NB : pour des maladies comme le diabète et l’HTA, il faut préciser si elles sont
suivies et bien traitées.
4-2. Familiaux
V. Examen physique
Le malade doit être détendu, mis en confiance pour éviter des réactions qui
risqueraient de fausser l’examen.
Ictère
Maigreur
Obésité
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Pâleur
Œdèmes
Déshydratation
Faciès figé, tremblement du Parkinsonien
Marche fauchant de l’hémiplégique
Asymétrie du visage de la paralysie faciale
Goitre, exophtalmie et agitations → Basedow
Visage cyanosé, turgescence des veines jugulaires, polypnée superficielle
→ maladie cardiaque
Température
Pouls
Tension artérielle
Fréquence respiratoire
Poids
Taille
Diurèse
Quel que soit le trouble qui amène le malade à consulter, l’examen doit être
complet. Pour chaque organe ou système, il faut rechercher avec minutie les
signes pathologiques pouvant traduire la souffrance de cet organe ou système.
On commence par l’appareil (ou système) d’appel c'est-à-dire l’appareil
(système) qui paraît à priori le plus atteint. Cet examen se fera en quatre (04)
temps dont la chronologie doit être rigoureusement respectée :
Inspection
Palpation
Percussion
Auscultation
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5-2-1. L’appareil cardiovasculaire
5-2-1-1. L’inspection
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5-2-1-2. La palpation
En cas d’IVG : le choc de pointe est abaissé, parfois sous forme de masse
soulevant toute la région précordiale.
En cas d’IVD : il est dévié à gauche
On peut avoir un choc en dôme de Bard globuleux ou un choc étalé
comme la surface d’une paume de main.
Il peut y avoir une modification de l’intensité en rapport avec une obésité,
une maigreur ou une pathologie :
Le choc de pointe diminue en cas d’emphysème, d’épanchement
péricardique de grande abondance.
Il augmente en cas d’insuffisance aortique et de maladie de
Basedow.
On peut être en présence de battements anormaux : dans les
hypertrophies ventriculaires droites, on note le signe de Harzer
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(malade en décubitus dorsal en inspiration profonde en glissant le
pouce sous l’appendice xiphoïde, la perception d’une impulsion
systolique de haut en bas et de gauche à droite signe une
hypertrophie ventriculaire droite).
On peut avoir un frémissement cataire diastolique d’emblée
maximum, allant crescendo dans le rétrécissement mitral
On peut aussi avoir un frémissement systolique à la base (Thrill)
dans le rétrécissement aortique.
5-2-1-3. La percussion
Elle n’a d’intérêt que dans le cadre des péricardites abondantes ou de très gros
cœur. L’existence d’une matité très nette débordant le bord du sternum dans
l’angle cardiophrénique et à gauche de la ligne médioclaviculaire, doit faire
rechercher une péricardite avec épanchement.
5-2-1-4. L’auscultation
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Le 1er bruit ou B1 : maximum au foyer mitral, assez lourd et
prolongé correspondant à la fermeture des valves mitrales et
tricuspides.
Le 2ème bruit ou B2 : maximum à la base, plus sec, presque claqué,
plus bref que B1 ; correspond à la fermeture des valves sigmoïdes,
aortiques et pulmonaires.
Entre B1 et B2 : on a un petit silence qui correspond à la systole
ventriculaire.
Entre B2 et B1 : grand silence correspondant à la diastole
ventriculaire.
Le rythme est normalement régulier avec une fréquence de 60 à 80
battements/minute.
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ou remplacé par un assourdissement des bruits du cœur à la
base.
Les souffles :
- Dans l’insuffisance mitrale (IM) : holosystoliques,
apexiens, mieux perçus en décubitus latéral gauche,
irradiant vers l’aisselle gauche, parfois pouvant être
entendus dans le dos d’intensité variable, de timbre en jet
de vapeur.
- Dans les communications inter-ventriculaires (CIV) :
holosystoliques, mésocardiaques, siègent au niveau du
4ème EIC gauche, irradiant en rayons de roue, intenses
parfois frémissant, de timbre rude.
- Dans les insuffisances tricuspidiennes (IT) :
holosystoliques, xiphoïdiens, irradiant vers la pointe sans
la dépasser, de timbre en jet de vapeur, d’intensité
variable augmentant à l’inspiration, c’est le signe de
Carvalho.
- Dans les insuffisances aortiques (IAo) : diastoliques,
siègent au foyer aortique, irradiant vers le bord gauche du
sternum, d’intensité croissante ; de timbre doux, humé
aspiratif. Parfois il n’est entendu que le long du bord
gauche du sternum.
- Dans le Rao : mésosystoliques, siègent au foyer aortique,
irradient vers les vaisseaux du cou, intenses parfois
frémissants.
- Dans le rétrécissement pulmonaire : mésosystoliques,
siègent au foyer pulmonaire, irradient vers la clavicule
gauche et vers l’espace inter-scapulo-vertébral, de timbre
grave intense parfois frémissant.
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Les souffles fonctionnels : perçus dans les états
hyperkinétiques ou en cas de distension des cavités sans
atteinte anatomique de la valve. Schématiquement, ils ont
certaines caractéristiques : moins intenses, n’irradient pas, se
modifient selon que le patient est en inspiration ou en
expiration, varient d’un examen à l’autre.
Tachycardie
Bradycardie
Les veines :
Examiner les jugulaires : éventuelle turgescence
Recherche de phlébite des membres inférieurs
Recherche de varices ou de circulation veineuse collatérale (CVC)
Les artères :
Recherche du pouls qui renseigne sur le rythme cardiaque et l’état
du système artériel
Le pouls normal est la perception de pulsations espacées au nombre
de 60 à 80 par minute
Le pouls pathologique :
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Dans la fièvre typhoïde on note une bradycardie
(dissociation pouls-température) et un soulèvement en deux
temps du pouls.
Le pouls de Corrigan (ample, bondissant, dépressif,
défaillant à la fin de l’onde) dans l’IAo
Pouls ample, dur et tendu dans l’HTA
Le pouls du collapsus : petit, rapide, filant et parfois
imprenable
Le pouls paradoxal de Kusmaul : s’affaiblit à l’inspiration
dans la péricardite à épanchement
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Pouls huméral ou brachial Pouls fémoral
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5-2-2. L’appareil respiratoire
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5-2-2-2. Examen pleuro-pulmonaire
5-2-2-2-1. Inspection
5-2-2-2-2. Palpation
Les résultats attendus peuvent être normaux et les vibrations vocales sont
transmises à la paroi sous forme d’un frémissement léger et rapide.
Les résultats sont pathologiques lorsque les vibrations vocales sont augmentées
témoignant d’une condensation du parenchyme pulmonaire rencontrée dans les
syndromes suivants : condensation pulmonaire, caverne pulmonaire et
atélectasie. Ils sont aussi pathologiques quand les vibrations vocales sont
diminuées témoignant de l’existence de masse liquide ou de gaz entre le
parenchyme et la main rencontrée en cas de pleurésie ou de pneumothorax.
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5-2-2-2-3. Percussion
La technique consiste à appliquer la main gauche à plat sur le dos et exercer une
légère pression. Les doigts, en particulier le médius et l’index doivent être
appliqués dans les espaces intercostaux. Le médius de la main droite recourbé à
angle droit frappe perpendiculairement à la paroi de la phalangine de l’index et
du médius de la main gauche. Il faut percuter par 2 ou 3 coups successifs égaux
et également espacés. Le poignet seul doit être mobile ; l’avant bras ne doit
jouer aucun rôle. Le résultat attendu en l’absence de pathologie est une sonorité
normale.
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5-2-2-2-4. Auscultation
Elle se fait à l’aide d’un stéthoscope qui amplifie les bruits perçus et dont le
pavillon est posé successivement en des endroits symétriques. Le malade est
assis, l’examinateur lui demande de respirer calmement mais de façon ample
avec la bouche sans faire de bruit.
Pathologiques :
Murmure vésiculaire aboli : pleurésie, pneumothorax ou
atélectasie
Bruits surajoutés sont les souffles, les râles ou les frottements :
Les souffles : ils sont dus à la transmission exagérée du
bruit glottique par modification pathologique du
parenchyme pulmonaire ou par un épanchement
pleural. Il existe différents types de souffles (voire
tableau ci-dessous).
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Souffles Intensité Tonalit Timbre Temps de la Valeur sémiologique
é respiration
Tubaire Forte Elevée Rude Inspiration Condensation pulmonaire
+++
Caverneux Forte Creux I : +++ Transmission par la caverne
E: entourée de parenchyme
condensé
Tubo-pleural Forte Elevée I : rude Condensation pulmonaire,
E : doux pleurésie
Pleurétique Faible, Elevée Aigu E : +++ Pleurésie
doux, I : +/-
voilé,
lointain
Amphorique Faible Elevée Métallique E : +++ Pneumothorax
I : +/-
Weezzing Forte, Obstruction partielle et
perçu localisée de la trachée ou
sans d’une grosse bronche par
stéthosco une tumeur ou un corps
pe à étranger
distance
et par le
malade
I : inspiration E : expiration
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prédominance expiratoire (asthme). Les
seconds sont plus gros et moins secs que les
sibilants, ressemblant à des ronflements et
diminués par la toux. Ronchus.
Les râles humides :
- Les râles bulleux : ils sont produits quand il
y a beaucoup de sécrétions. Ils sont bruyants
avec impression de mouvements de bulles
d’eau qui sont irréguliers, inégaux entre eux,
de tonalité basse, modifiés par la toux et
perçus aux 2 temps de la respiration.
- Les râles sous-crépitants : localisés ou
diffus différents des crépitants car plus gros
mais bruyants, de tonalité basse, plus
humides, plus irréguliers souvent étendus aux
2 temps de la respiration et ils diminuent
après la toux. Ils traduisent l’inflammation
des bronchioles périphériques avec
production d’exsudat fluide pouvant envahir
les alvéoles. Les râles sous-crépitants sont
rencontrés dans les bronchites capillaires et
les congestions pulmonaires.
- Le frottement pleural : il naît entre les 2
feuillets de la plèvre quand ceux-ci sont
inflammés. Il est localisé, fixe, d’intensité
variable, de tonalité variable allant d’un
froissement de soie à un frottement de cuir
neuf. Il est perçu aux 2 temps de la
respiration, disparait en apnée et non modifié
par la toux. Il est retrouvé dans les pleurésies
sèches, les pleurites et les épanchements.
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5-2-3. L’appareil digestif
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Apprécier son épaisseur (macroglossie, langue prenant l’empreinte
des dents)
Apprécier l’odeur de la bouche (fétide ou odeur sans particularité)
Apprécier la denture : nombre des dents (pour savoir s’il y aune bonne
mastication ou non pouvant être à la base de certaines pathologies
digestives) ; présence de caries dentaires pouvant être d’éventuelles portes
d’entrées infectieuses.
5-2-3-2. L’abdomen
5-2-3-2-1. L’inspection
Elle s’intéressera à :
La respiration abdominale
L’existence d’une éventration, d’une hernie ou d’une mélanodermie
La présence de cicatrices opératoires, de l’ombilic, d’éruptions ou de
circulations veineuses collatérales (CVC)
La présence de voussures ou d’une asymétrie en rapport avec une
organomégalie
L’existence d’une distension abdominale globale signant une ascite ou un
météorisme
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L’existence de contractions péristaltiques spontanées ou déclenchées sous
forme d’ondulations se propageant sous la paroi suivant un trajet fixe
aboutissant à un point fixe
5-2-3-2-2. La palpation
a) La palpation superficielle
Résultats :
Souplesse pouvant être remplacée par une résistance
Défense relâchement musculaire incomplet
Contracture réalisant au maximum le ventre de bois
Douleur
b) La palpation profonde
En cas de tumeur on doit préciser : ses caractères, son siège, son volume,
ses limites, l’état de sa surface, sa consistance, sa sensibilité, sa mobilité
et sa dépendance avec un organe ou la paroi abdominale.
En cas de gros foie ou de grosse rate on cherchera le signe du glaçon :
quand on déprime brusquement la région hépatique ou splénique, la main
ressent une sorte de choc en retour caractéristique.
En cas d’ascite on cherchera le signe du flot trans-abdominal : malade
en décubitus dorsal, main posée à plat sur un flanc perçoit une vibration
liquidienne déterminée par une chiquenaude sur le flanc opposé. Il faut
demander à un aide de comprimer légèrement l’abdomen avec le bord
cubital de la main appliquée sur la ligne médiane afin d’éliminer la
transmission pariétale des vibrations (ceci a le mérite de montrer le
caractère libre de l’ascite).
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On recherchera des points douloureux :
Le point appendiculaire de Mac Burney : situé dans la fosse
iliaque droite (FID) à la jonction du 1/3 externe et des 2/3 internes
d’une ligne reliant l’épine iliaque antéro-supérieure (EIAS) et
l’ombilic.
Le point vésiculaire : par la manœuvre de Murphy (le patient en
décubitus dorsal, on palpe la région de l’hypochondre droit située
sous le rebord costal à l’intersection du bord externe du muscle
grand droit et on demande au patient d’effectuer une inspiration
profonde ce qui aura pour conséquence d’abaisser la vésicule sous
la main qui palpe. La manœuvre de Murphy est dite positive
lorsqu’elle déclenche une douleur qui provoque une inhibition
respiratoire).
5-2-3-2-3. La percussion
5-2-3-2-4. L’auscultation
La technique :
On inspecte la marge anale et le périnée
On déplisse la muqueuse anale
Le toucher rectal (TR) : patient en décubitus dorsal cuisses
fortement fléchies sur le bassin ou patient en genupectoral ou en
décubitus latéral gauche cuisses fléchies. Le toucher se fera avec
l’index droit protégé par un doigtier si possible lubrifié avec un gel.
Le toucher doit être doux et progressif avec anesthésie totale en cas
de lésion anale très douloureuse. On demandera au patient de
tousser au moment où on introduit l’index. Le TR est associé à un
palper abdominal et au besoin à un toucher vaginal (TV).
Les résultats :
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L’inspection permettra de visualiser des lésions de grattage, un
suintement anal ou une tumeur prolabée. Elle permettra aussi de
rechercher une malformation.
Le TR permettra d’apprécier la souplesse et la sensibilité de la
muqueuse anorectale. Il recherchera une déformation de l’ampoule
rectale. A travers la paroi antérieure on pourra apprécier la prostate,
l’état de la sensibilité du Douglas, l’utérus et les annexes chez la
femme.
Le doigtier retiré doit être examiné : souillure de sang, glaire, pus,
aspect des matières fécales.
5-2-4-1. L’inspection
5-2-4-2. La percussion
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La localisation du bord supérieur est précisée par la percussion de haut en bas ;
le bord supérieur constituant la limite entre la sonorité pulmonaire et la sub-
matité hépatique.
5-2-4-3. La palpation
5-2-4-4. L’auscultation
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5-2-4-6. Les résultats anormaux
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5-2-5. Le système spléno-ganglionnaire
5-2-5-1. La rate
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5-2-5-2. Les ganglions
Il faudra préciser les caractères de ces adénopathies : taille, forme, limite, siège,
consistance, compression des organes voisins, diffusion, caractère
inflammatoire.
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On commencera par l’étude de la miction en demandant au malade d’uriner et
on observera :
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L’hypertrophie compensatrice : ici on aura un gros rein indolore à
limites régulières alors que le rein controlatéral est détruit ou
inexistant.
Le phlegmon péri-néphrétique : se manifestera par un empâtement
douloureux.
5-2-6-2. La vessie
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5-2-7. L’appareil locomoteur
5-2-7-1. Les os
On recherchera :
Des déformations
Des tuméfactions
Une palpation douloureuse
5-2-7-3. Le rachis
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5-2-8. Le système nerveux
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5-2-8-1. Les fonctions supérieures
Ce sont :
La conscience
L’élocution
La praxie (coordination des mouvements dans un but précis)
La gnosie (faculté permettant de reconnaître par l'un des cinq sens la
forme d'un objet, d'en saisir la signification)
Ouverture des yeux (E) Réponse verbale (V) Réponse motrice (M)
Adaptée
Ordre 3 Confuse 4
Incohérente 3
Score de Glasgow
5-2-8-2. La motricité
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La démarche fauchant de l’Hémiplégique
La démarche sautillante en gallinacée dans les paraplégies
spasmodiques
Diminution ou absence de balancement des bras dans les syndromes
pyramidaux ou extrapyramidaux.
On demandera au malade de faire des mouvements de flexion, extension,
abduction et adduction pour apprécier les mouvements spontanés dans les
différents segments de membre.
On appréciera les forces segmentaires :
La manœuvre de Barré : malade en décubitus dorsal, les jambes
verticales et fléchies sur les cuisses. On notera une chute
progressive de la jambe située du côté atteint sur le lit en cas de
déficit moteur du dit côté.
La manœuvre de Mingazzini : malade en décubitus dorsal,
jambes en flexion sur les cuisses verticales. On notera du côté
atteint un abaissement de la jambe et une extension de la cuisse en
cas de déficit moteur d’un côté.
On demandera au malade d’exécuter un mouvement pendant qu’on
s’y oppose. Cette manœuvre permettra de préciser la force des
différents groupes musculaires. Il faut comparer des deux côtés.
On recherchera :
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Un hémiballisme : trouble neurologique caractérisé par des mouvements
involontaires extrêmement brusques, amples et violents de la moitié du
corps associant des mouvements de projection et de torsion des membres
et touchant habituellement un seul membre supérieur.
5-2-8-3. La tonicité
La tétanie :
La rigidité de décérébration : extension du tronc et des quatre
membres par atteinte du mésencéphale. Elle s'accompagne d'un
coma dépassé et de défaillance des signes vitaux.
La rigidité de décortication : extension du tronc et des membres
inférieurs avec flexion des membres supérieurs par atteinte du
cortex cérébral.
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5-2-8-4. Les réflexes
Ils vont être étudiés en percutant au voisinage des muscles et des tendons
d’insertion. Leur analyse permettra d’apprécier leur intensité, leur polycinétique,
leur abolition et/ou leur diminution. Afin de réaliser un examen normal certaines
conditions doivent être réunies :
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Le réflexe tricipital
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Au niveau des membres inférieurs :
Le réflexe rotulien :
Patient allongé, jambe semi fléchie sur la cuisse, soutenue par l’examinateur,
la percussion du tendon rotulien entraîne l’extension de la jambe.
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Le réflexe achilléen :
Cutanéo-plantaires :
La stimulation du bord externe plantaire du talon vers le gros orteil avec une
pointe mousse entraîne la flexion des orteils : Absence du signe de Babinski.
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Cutanéo-abdominaux : l’effleurement de la paroi abdominale avec le
coté mousse d’une épingle entraîne une contraction brève des muscles
abdominaux.
5-2-8-5. La sensibilité
On demande au malade de fermer les yeux ou mieux lui mettre un voile sur le
visage.
5-2-8-6. La coordination
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Dans les syndromes labyrinthiques : le malade semble attiré dans une
direction donnée qui est toujours la même et qui dépend de la position
de la tête.
Dans les syndromes cérébelleux : le malade oscille, se balance mais
ne tombe généralement pas.
5-2-8-7. La trophicité
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Nerf optique II : il faudra explorer l’acuité visuelle (AV : le malade
tentera de lire des lettres ou des caractères écrits sur un tableau situé à une
certaine distance) et le champ visuel (portion d’espace vue par disque de
l’œil fixant un objet fixe devant lui).
La névrite optique se traduit par une diminution de l’AV ou au
maximum par une cécité. On distingue :
La neuro-rétinite : atteinte de la rétine
La névrite opaque rétrobulbaire : surtout dans la sclérose en
plaques dans l’alcoolisme
Hémianopsie : lésion des voies optiques
Hémianopsie bitemporale : lésion du chiasma optique (tumeur de
l’hypophyse)
Hémianopsie homonyme : lésion de la bandelette optique (droite
ou gauche)
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Nerf trijumeau V :
Explorer la sensibilité de la face : réflexe cornéen à l’aide d’un
coton stérile (on touche légèrement la cornée, il y a normalement
un clignement palpébral)
Explorer la mastication :
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Abolition du réflexe cochléo-palpébral : absence
d’occlusion des yeux à la suite d’un bruit violent (paralysie
faciale)
Dissociation du réflexe cornéen : le globe oculaire se porte
en haut et en dehors mais il n’y a pas d’occlusion de l’œil
Nerf glossopharyngien IX :
Le réflexe nauséeux : le malade doit avoir la bouche ouverte, on
tient dans la main gauche un abaisse langue qui a pour rôle
d’enfoncer la langue vers le bas. De la main droite on tient un
abaisse langue qui excite la paroi postérieure du pharynx :
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Normalement : on aura une contraction du voile du palais et
des muscles du pharynx ; appréciation de la sensibilité
gustative du 1/3 postérieur de la langue
En pathologie on recherchera une paralysie du pharynx
« signe du rideau » en faisant prononcer au malade le son
de la lettre « a »
La paralysie du IX, du X (vague) et du XI (spinal) donne le
syndrome du trou déchiré postérieur : la luette est déviée du
côté sain quand le malade prononce le son de la lettre « a ».
Il existe une hémianesthésie du voile et une abolition du
réflexe nauséeux de ce côté
Nerf spinal XI :
Le haussement des épaules, la rotation et la flexion de la tête
permettent d’apprécier l’intégrité du nerf spinal
La peau :
Préciser son état d’hydratation
Préciser la présence ou non de lésions
Les phanères
Cheveux : préciser leur aspect (crépus, soyeux…)
Ongles : préciser leur aspect, la présence ou non d’anomalies
(hippocratisme digital, onyxis…)
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Chapeau (patient de…)
VIII. Discussion
9-1-1. Le germe
9-1-2. Sa transmission
X. Traitement
10-1-1. Buts
10-1-2. Moyens
10-1-3. Indications
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10-2-1. Mesures individuelles
XI. Evolution
XII. Pronostic
XIII. Conclusion
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