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1- Introduction
Ceci est la deuxième lettre de campagne de sensibilisation contre le harcèlement. La première concernait
le harcèlement moral, celle-ci, les agissement sexistes et le harcèlement sexuel .
Là encore, cette lettre n’est qu’une lettre de sensibilisation, et en cela, elle ne peut être exhaustive. Vous
en trouverez un développement plus abouti sur le site gouvernemental service-public.fr
Tout comme le harcèlement moral, le harcèlement sexuel n’est pas tolérable, et est passible des tribunaux.
Enfin, les agissements sexistes, surtout répétés, ne sont pas plus admissibles, et il convient à tout à
chacun, salarié comme citoyen, d’être vigilant .
2- Tentative de définition
Le harcèlement sexuel ou sexiste est une notion complexe à définir car elle recouvre une multitude de
propos et comportements et peut, en conséquence, prendre des formes très diverses.
Ceci dit, nous distinguerons quand même les agissements sexistes du harcèlement sexuel, d’une part
parce que ces actes ne sont pas de même nature, et donc, n’ont pas la même portée légale .
En effet, le harcèlement sexuel est un délit punissable d'une peine a minima de :
2 ans d'emprisonnement,
et 30 000 € d'amende.
Cf. Section ‘sanctions encourues’.
2.1 Agissements sexistes
Seront qualifiés « d’agissements sexistes », les propos ou comportements à caractère sexuel répétés,
destinés à humilier, à dégrader la personne qui en est l’objet et que celle-ci ressent comme tel.
Exemples
o propos déplacés sur la façon de s’habiller,
o propos homophobes,
o humiliations quotidiennes (« elle / il s’habille comme une (un) dépravé » …)
o etc…
Les propos à caractère sexuel et les attitudes déplacées d’un salarié à l’égard de personnes avec lesquelles
il est en contact au travail en dehors du temps et/ou du lieu de travail ne relèvent pas de sa vie privée.
Ainsi, le fait pour un salarié de tenir des propos à caractère sexuel à deux de ses collègues lors de l’envoi
de messages électroniques hors du temps et du lieu de travail ou lors de soirées organisées après le travail
constitue une faute dans l’exécution du contrat de travail.
6- Textes de loi
Loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires : article 6ter