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Ministère de l’Enseignement Scientifique REPUBLIQUE DU MALI

Et de la Recherche Supérieur

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Un Peuple - Un But - Une Foi

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE EN VUE DE L’OBTENTION DU DI-


PLOME DE LICENCE PROFESSIONELLE
OPTION : BANQUE ASSURANCE

THEME :

LE CONTRAT D’ASSURANCE
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

AUTOMOBILE

ANNEE ACADEMIQUE : 2021-2022

DIRECTEUR DE MEMOIRE :
PRESENTE ET SOUTENU PAR :
PONA ADAMA MR : Soumaïla Guindo

Etudiant en L3 BA Professeur de droit à l’Eco sup Al-


ternance

MEMBRES DE JURY :
MR : ………
MR :…………….
MR/Mme : ……….
SOMMAIRE :
Dédicace…………………………………………………………..I
Remerciements………………………………………………………II
Sigles et Abréviations………………………………………………III
Introduction…………………………………………………………
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE …………………
Chapitre I : SOUSCRIPTION D’UN CONTRAT D’ASSURANE AUTO-
MOBILE………
Section 1 : Qu’est-ce qu’un contrat d’assurance automobile…………..
Section 2 : La production d’un contrat d’assurance et la durée……………..
Chapitre II : LES GARANTIES D’UN CONTRAT D4ASSURANCE AU-
TOMOBILE
Section 1 : La garantie RC
Section 2 : La garantie vol
DEUXIEME PARTIE : CADRE METHODOLOGIQUE……………….
Chapitre I : PRINCIPES DE TARIFICATION DES ASSURANCES AU-
TOMOBILES
Section 1 : Les règles de tarification de l’assurance de responsabilité civile
CONCLUSION…………………………………………………………
BIBLIOGRAPHIQUE……………………………………………………………
WEBOGRAPHIQUE…………………………………………………………..
DEDICACE
Je dédie ce présent à tous mes parents pour leurs soutiens à tout niveau.
REMERCIEMENTS
On remercie dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté
d’entamer et de terminer ce mémoire.
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le jour
sans l’aide et l’encadrement de MR SOUMAILA GUINDO, on le remercie pour
la qualité de son encadrement exceptionnel, pour sa patience, sa rigueur et sa
disponibilité durant notre préparation de ce mémoire.
Notre remerciement s’adresse également à tous nos professeurs pour leurs géné-
rosités et la grande patience dont ils ont su faire preuve malgré leurs charges
académiques et professionnelles.
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS :
Sigles Significations
VTM Véhicule Terrestre à Moteur
CIMA Conférence International des Marchés d’Assurance
RC
INTRODUCTION
1. Fondements : suivant les dispositions de l’article 200 de CODE CIMA
(Conférence International des Marchés d’ Assurance) ; aucun véhicule automo-
bile cycle ne peut- être engage dans le trafic public sans être assuré dans l’égard
des tiers. Cette règle constitue l’obligation automobile, l’assurance responsabili-
té automobile. L’assurance responsabilité civil automobile est liée au développe-
ment considérable des parcs automobile du nombre d’important des véhicules
des victimes d’accidents ; ainsi ces victimes ont la possibilité d’être indemnisé
par la compagnie d’assurance par ce dispositif ; désormais un assureur qui se
substitue à l’automobile responsable ; évitant à celui-ci de réduire son patri-
moine ou diapothèque ses biens.
2. Les personnes sujettes à l’obligation d’assurance automobile :
En règle générale l’obligation d’assurance automobile son gardien (Proprié-
taire ;Utilisateur ) donc celui qu’assuré le véhicule pouvoir d’usage le contrôle et
de direction .Au terme de l’article 200 il peut s’agir de tout personne physique,
tout personne morale autre que l’Etat dont la responsabilité civil peut-être en-
gage en raison des dommages corporelle et matérielle subis par des tiers causes
pur un véhicule terrestre à moteur (VTM) ;ainsi que ces remorques et semi-re-
morque.
Par remorque ou semi-remorque on ’attend :
-Toutes les véhicules construire dans le but d’être attelés à un VTM et destiné ou
transport de personne, d’animaux ou des choses.
- Toutes les autres appareils terrestres attelés à un VTM.
3. Les objets soumis à l’obligation d’assurance automobile :
- Les véhicules : Il doit être automoteur capable de transporté les conducteurs et
mise en circulation sur le domaine public ou privé, la notion de la circulation est
prendre au sens large ; elle englobe l’utilisation du véhicule tout sur la voie pu-
blic et dans la propriété privé. Cette notion est notamment retenue chaque fois
que le véhicule roule à un endroit tel qu’il est susceptible d’engage la responsa-
bilité de son propriétaire ou de son gardien. C’est aussi le cas de stationnement
et d’abandon des véhicules sur la voix public. Il y’a par contre, pas de circula-
tion ; si le stationnement a eu lieu à un endroit autre que la voix public, Par
exemple : Lorsqu’un véhicule concerne est transporté par un autre véhicule.
- Les remorques ou semi-remorques ; Elles doivent également être assuré en Etat
de stationnement sur la voix public.
- Les autres véhicules attelés à un VTM il s’agit de tous véhicules qui est même
sans être une remorque ou semi-remorque se trouve être occasionnellement atte-
lé à un VTM. C’est le cas par exemple : d’un engin de chantier qui sera attelé à
un camion tracteur.
NB : En vertu de l’article 2OO du CODE CIMA ; Ils ne sont pas soumis à
l’obligation d’assurance automobile, les véhicules circulant sur les rails par ce
qu’ils sont propriétaire de leurs passage notamment les passages à niveau.
4. Champ d’application de l’assurance automobile :
Parmi les garanties offert par l’assureur seul l’assurance RC est obligatoire ; le
propriétaire du véhicule est donc libre de sollicité d’autre garantie qu’ils sont
tous facultative ; il s’agit entre autre :
-L’assurance de dommage et vie (vol ; incendie ; brade glace ; dommages acci-
dentels).
-L’assurance de personne (individuel accident ; personne transporte).
-L’assurance protection juridique (défense et recours).
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
CHAPITRE I : LE CONTRAT D’ASSURANCE AUTOMOBILE
SECTION 1 : Qu’est-ce qu’un contrat d’assurance
Un contrat d’assurance automobile matérialisé un engagement entre l’assureur et
l’assuré. Dès lors que vous êtes propriétaire d’un véhicule ; qu’il circule ou non ;
il faut souscrire une assurance automobile. Chaque contrat d’assurance est diffé-
rent car il varie en fonction des garanties choisies, mais également du profil de
l’assuré. Il permet de garantir à celui-ci une couverture minimale ou plus éten-
due, selon ses besoins spécifiques. La plupart des contrats prennent en compte la
fréquence ou le type d’utilisation du véhicule, les accidents provoqués ou subis,
les sanctions en cas de non-respect du contrat (non-paiement de la cotisation)
etc.
SECTION 2 : LES GARANTIES DU CONTRAR D’ASSURANCE AUTO-
MOBILE
A.LA GARANTIE RC :
a. Objet : Au moyen de cette garantie l’assureur couvre les conséquences pécu-
niaires de la RC que peut encourir l’assuré du fait de dommage corporelle ou
matérielle causes à des tiers à la cour ou à l’ occasion de la mise en circulation
du véhicule et ayant pour origine :
- Un accident
- Un incendie ou une explosion prenant naissance dans le véhicule ; les acces-
soires et produits servant à son utilisation, les objets ou substances qu’il trans-
porte.
-La chute de ces accessoires ; produits ; objets ou substances.
Cette garantie l’égale selon les textes joue en faveur de l’assuré. Il ne s’agit pas
de la faire bénéficier à toute personne conduisant le véhicule mais seulement à
celui qu’a la qualité d’assuré au saint de la loi. Il s’agit des personnes suivantes :
-Le souscripteur du contrat
-Le propriétaire du véhicule
-Toute personne ayant la garde ou la conduite du véhicule (droit de recours pos-
sible)
La garantie RC ne couvre pas les professionnels de la réparation, de la vente ou
du contrôle de l’automobile.
En effet, l’article 201 précise que ces professionnels sont tenus de souscrire une
assurance couvrant non seulement leur propre responsabilité, mais également
celle des personnes travaillant dans leur exploitation, de même que celle des per-
sonnes ayant la garde ou la conduite des véhicules et celle des passagers. Cette
assurance RC doit couvrir les professionnels non seulement pour les dommages
causés aux tiers par les véhicules qui leur sont confiés du fait de leur fonction
mais également ceux causés par les véhicules qu’ils utilisent dans l’exercice de
leur fonction.
S’agissant de la garde notons que les propriétaires dépossédé de son véhicule a
perdu l’usage. Le contrôle et la direction qu’ont tous été transférés au voleur. Le
propriétaire est présumé avoir la garde tant qu’il n’établit pas qu’il en a été dé-
possédé. Le voleur et le conducteur à l’insu ont la qualité de gardiens ; mais de
gardien non autorisé et de ce fait l’assureur auto était en droit de refuser sa ga-
rantie.
Il en est de même, en ce qui concerne la location des voitures. Elle a aussi pour
effet de transférer la garde du loueur au locataire. Le locataire d’un véhicule dis-
pose de celui-ci avec l’autorisation du propriétaire. Il est donc gardien autorisé
et tant que tel est assuré.
Avec la loi Badinter du 05 juillet 1985 et le CODE CIMA dans son article 200
aliéna 4 pour éviter toute discussion et tout litige, même le conducteur non auto-
risé à la qualité d’assuré et l’assureur doit par conséquent sa garantie sous ré-
serve d’un recours contre le conducteur non autorisé. Cette loi donne également
aux passagers la qualité d’assuré et les procès de discussion sur la détermination
de responsabilité du conducteur et passager n’ont plus lieu ; l’assureur automo-
bile couvrant systématiquement les dommages ; qu’ils soient le fait du conduc-
teur ou du passager.
Par ailleurs, signalons qu’en l’absence de choc (c’est le cas des accidents sans
collision) l’accident peut avoir été provoqué par le fait du véhicule et être garan-
tie, tel est le cas de la protection de cailloux par les pneumatiques ; l’éblouisse-
ment par les phares ou la fausse manœuvre contraignant un tiers à s’écarter. Il
n’y a pas de choc ; mais il y’a le fait du véhicule. La loi Badinter parlera d’im-
plication du véhicule. La notion signifie que la garantie auto joue de la manière
la plus large possible.
Dans autres hypothèses, le dommage peut avoir été provoqué à la fois par le fait
de l’homme et par le fait du véhicule. Ainsi l’accident causé à un cycliste par la
présence du conducteur arrêté près de son véhicule en stationnement ou le heurt
d’un piéton, ou d’un cycliste par le conducteur qui descend sans précaution de
son véhicule, sont couverts par l’assurance automobile. En effet si le dommage
trouve sa cause déterminante dans un fait personnel de l’homme et si le véhicule
est considéré comme n’ayant pas participé à l‘accident, le dommage n’est pas
couvert par d’assureur auto. Si par contre le véhicule a eu un actif et déterminant
dans genèse de l’accident, l’assureur automobile doit sa garantie.
Lorsque le fait de l’homme et le fait de la chose ont tous deux concouru à la réa-
lisation du dommage les assureurs d’un fait et de l’autre c’est-à-dire assureur au-
tomobile et assureur de responsabilité civile générale doivent être tenus « in soli-
dus » dans le rapport avec la victime de réparer ce dommage.
Exemple : un conducteur arrête son véhicule sur le côté de la route, en refer-
mant sa portière survient un cycliste qui tomba du fait de son geste. Les solu-
tions peuvent varies en fonction des circonstances particulières.
La cour de Reine a jugé que la présence de l’automobile n’avait joué de rôle
dans l’accident car elle était rangée normalement sur le bas-côté. Par contre une
affaire apparemment semblable un tribunal à condamné ensemble l’assureur au-
tomobile et l’assureur responsabilité civile générale à indemniser la victime. Il a
estimé que le véhicule qui se trouvait en stationnement irrégulier était en rapport
direct de cause à effet avec le dommage et que le conducteur pris en tant que
piéton avait contribué par sa faute, par sa présence sur la chaussée à la réalisa-
tion du dommage.
Le problème d’accidents semblables mais survenant du fait des cyclomoteurs et
des cyclomotoristes doit-être traité à part c’est à dire comme tel.
Notons enfin que, l’article 200 Aliéna5 du CODE CIMA dispose que les
membres de la famille de l’assuré sont considérés comme des tiers. L’assureur
RC prend donc en charge la préparation de leurs préjudices corporels.
Conformément à l’article 204, la garantie RC, doit s’entendre à l’ensemble des
territoires des Etats membres de la CIMA. Lorsque cette garantie est amenée à
jouer hors du territoire d’un Etats membres à l’intérieur duquel elle a été sous-
crite, l’assureur qui l’accorde le fait dans les limites et conditions prévues par la
législation en vigueur dans l’Etat où le sinistre s’est produit.
b. Les exclusions :
Outre les exclusions traditionnelle (la faute intentionnelle, dolosive, la guerre ci-
vile ou étrangère, la radioactivité, les grèves émeutes et mouvements populaires,
Actes de vandalisme ou de brigandage), la garantie RC ne couvre généralement
pas :
 Les dommages subis par les personnes suivantes :
-Le propriétaire du véhicule (en ce qui concerne les dommages matériels)
- Le souscripteur du contrat (dommages matériels)
-Toute personne ayant la conduite sans autorisation.
Les salariés ou préposes de l’assuré responsables du sinistre dans l’exerce de
leur fonction, sauf les préjudices qui ne sont pas prise en charge par les orga-
nismes de prévoyance sociale tel que le préjudice esthétique, le pretium doloris,
les habits.
-Le représentant l’égaux de la personne morale à qui appartient le véhicule lors-
qu’ils y transportés (en ce qui concerne leur dommage matériel).
-Les personnes transportées dans à onéreux dans un véhicule à usage personnel.
-Les personnes transportées dans une remorque ou en dehors de la cabine ou ins-
tallées sur des marchandises, les toitures ; les ailes ou les marches pied du véhi-
cule.
-Les dommages causés aux tiers par les véhicules confiés aux professionnels de
la réparation ; de la vente et du contrôle de l’automobile dans l’exercice de leur
fonction.
B. LA GARANTIE VOL :
a. La garantie vol classique :
Elle couvre les dommages causés par la disparition ou de la détérioration du vé-
hicule assuré à la suite d'un vol ou d'une tentative de vol, ainsi que les frais en-
gagés avec l'accord de l'assureur en vue de la récupération du véhicule volé.
Le préjudice résultant de la disparition des pneumatiques, accessoires et pièces
de rechange dont le catalogue du constructeur prévoit la livraison en même
temps que le véhicule est réparé sans qu'il soit nécessaire que cette disparition
s'accompagne du vol du véhicule, à la condition cependant que le vol soit com-
mis dans un garage avec effraction, escalade ou usage de fausse clé, tentative de
meurtre ou violence corporelle.
b. La garantie vol partiel 
Cette extension de la garantie vol est accordée avec surprime, qui en porte le
champ de couverture aux objets ci-après, sans qu'il soit nécessaire que le vol soit
commis dans un garage.
Les accessoires et pièces de rechange dont le constructeur prévoit la livraison en
même temps que le véhicule.
Les accessoires dont le catalogue ne prévoit pas la livraison en même temps que
le véhicule, mais qui y sont incorporés par l'assuré. La garantie vol partiel est ac-
cordée dans ce cas à concurrence des montants assurés pour ces accessoires.
Ne sont pas couverts par la garantie vol :
- les vols commis par les préposés pendant les heures de service ou par les
membres de la famille de l'assuré ou avec des complices.
- Les vols des pneumatiques, accessoires et pièces de rechange dont le catalogue
du constructeur prévoit la livraison en même temps que le véhicule sauf s'ils
sont commis dans un garage ou avec effraction, escalade ou usage de fausse clé
en moins que le contrat n'ait fait l'objet d'une extension à la garantie aux vols
partiels.
Le vol des accessoires hors catalogue du constructeur peut être garanti en cas
d'extension de la garantie aux vols.
Les effets, objets et marchandises, appartenant à l'assuré, à son personnel ou aux
tiers transportes, peuvent être garanties avec l'extension de la garantie à l'exclu-
sion des :
- bijoux
- fourrures
- espèces
- billets de banque
- valeurs mobilières
- objets en métaux précieux
La souscription en assurance automobile

A défaut de la carte grise le souscripteur doit répondre correctement aux ques-


tions ci-dessous

Marque, type

Puissance

Carrosserie

Immatriculation

Énergie (essence ou diesel)

La valeur du véhicule

Date de première mise en circulation

Le nombre de places assises

Une mauvaise information donne lieu au non validité de la police d'assurance


L'attestation n'est qu'une présomption d'assurance, c'est le petit bout de papier
jaune qu'on accole sur le par brise. Sur l'attestation on peut lire le nom, prénom,
le numéro de police, la date d'effet et d'échéance, la marque et immatriculation
du véhicule assuré AGF dispose d'une machine mécanique pour taper ces attes-
tations, l'attestation est aussi appelée vignette d'assurances

Chapitre II: la tarification

La tarification de l'assurance automobile est une opération extrêmement impor-


tante dans la mesure où elle aboutit à la détermination de la prime à payer qui est
la contrepartie du service d'assurance, et c'est cette contrepartie qui permet d'in-
demniser un assuré en cas de sinistre.

Du fait du caractère social de la branche automobile, le tarif en responsabilité ci-


vile est fixé par le législateur. Le code CIMA stipule ainsi en son article 212 que
<Les entreprises d'assurance déterminent librement leurs tarifs en responsabilité
civile automobile. Ceux- ci doivent être au moins égaux au tarif minimal ap-
prouvé par la commission de contrôle pour chaque état membre>.

Pour être en conformité avec cette disposition du code des assurances, il a été
mis en application l'arrête N06/0251/MSF.SG. Du 10 février 2006 réglementant
le tarif en assurance responsabilité civile automobile.

En dehors de la garantie responsabilité civile obligatoire, les autres garanties res-


tent déréglementées et chaque compagnie a la latitude de fixer ses tarifs en fonc-
tion de sa propre politique.

A) les règles de tarification de l'assurance de responsabilité civile

Le tarif en vigueur s'applique à l'assurance des véhicules terrestre à moteur, à


leurs remorques et semi-remorques.

Il s'applique aux véhicules en circulation au Mali, sur l'ensemble des territoires


des états membre de la CIMA (Bénin, Cameroun, Cote d'ivoire, Guinée-Bis-
sau, Mali, République Centrafricaine, Tchad, Burkina Faso, Congo, Gabon,
Guinée Equatoriale, Niger, Sénégal, Togo)

Ce tarif minimal s’applique également aux véhicules circulant dans les états
membres de la communauté économique des états de l'Afrique de l’Ouest (CE-
DEAO). Des surprimes pourront être perçues pour la circulation dans des états
autres que ceux de la CIMA et de la CEDEAO.
Les différents éléments permettant la détermination du tarif en responsabilité ci-
vile sont :

- les caractéristiques et usages du véhicule assuré

- la zone géographique de circulation

- le statut socioprofessionnel et caractéristique du conducteur habituel

Les caractéristiques et usages du véhicule assuré

En ce qui concerne l'usage du véhicule, les critères suivants influent directement


sur le tarif :

- La puissance du véhicule exprimée généralement en nombre de chevaux va-


peur.

- Source d'énergie : selon que le véhicule assuré utilise l’essence ou le gasoil

- Le nombre de places payantes en ce qui concerne les véhicules destinés au


transport public de voyageurs (TPV) 

Les véhicules sont du point de vue de leur usage repartis en dix (10) catégories: 

Catégorie N°1 :

Véhicules à carrosserie de tourisme appartenant à des personnes physiques ou


morales utilises tant pour les besoins professionnels que privés et qui sont amé-
nagés pour le transport de personnes à titre gratuit.

Catégorie N°2 :
Véhicules à carrosserie conçue pour le transport de marchandises ou de maté-
riels, utilisés pour le transport des produits, marchandises ou matériels apparte-
nant à l'assuré.

Catégories N°3 :

Véhicule utilisé à des transports de marchandises appartenant à des tiers.

Catégorie N°4 :

Véhicules aménages pour le transport des personnes (sauf taxis)

Véhicules aménages pour le transport de personnes à titres onéreux (taxis) maxi-


mum 4 personnes.

Véhicules aménages pour le transport de personnes à titres onéreux taxis au-delà


de 4 places.

Catégories N°5 :

Véhicules motorisés à deux ou trois roues et véhicules à quatre roues d'un poids
égal ou inférieur à 150 kg, dont le nombre de places n'excède pas deux.

Catégories N°6 

Véhicules appartenant ou confiés aux garagistes et professionnels de la vente, et


de la réparation pour les essais ou la mise au point.

Catégories N°7 

Véhicules destinés à l'enseignement de la conduite automobile (auto-école) à


commande double et simple.

Catégories N°8 

Véhicules à carrosserie de tourisme destinés à la location avec ou sans chauf-


feur.

Catégories N°9 

Engins mobiles de chantier c'est-à-dire appareils mobiles utilisés par les entre-
prises industrielles, agences spécialement pour l'exécution de leurs travaux de
chantier, se déplaçant sous grues ou chenilles, soit par leurs propres moyens, soit
étant tractes par un autre motorisé. Véhicules utilisés par des entreprises indus-
trielles, agencés spécialement pour l'exécution des travaux de chantier, se dépla-
çant sur roues ou chenilles soit par leurs propres moyens, soit en étant tractés par
un autre motorisé.

Catégories N° 10 :

Véhicules de type spéciaux ne rentrant dans aucune des categories1 à 9 notam-


ment les véhicules d'ambulances, les corbillards, les fourgons funéraires, les vé-
hicules utilisés uniquement pour l'enlèvement des ordures, les véhicules des col-
lectivités (arroseurs, balayeuses, goudronneuses véhicules de vidange), les trac-
teurs agricoles et forestiers, les véhicules circulant sur les aérodromes.

Les zones géographiques de circulation

Ce critère a pour but de permettre la modulation de la tarification en fonction de


l'intensité du trafic routier et de la fréquence des accidents constatés dans une
zone donnée.

La zone géographique de circulation se détermine en fonction du domicile de


l'assuré et du garage habituel du véhicule. Toutefois, en cas de divergence dans
la détermination de la zone, il sera fait application du tarif de la zone la plus éle-
vée.

Le territoire Malien est divisé en deux zones de circulation qui se présente


comme suit.

- Zone A : District de Bamako, régions de Mopti, Kayes, Koulikoro, Sikasso et


Ségou

- Zone B : les régions de Gao, Kidal et Tombouctou.

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