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I. Situation de passage
Le narrateur dénonce l’avidité du peuple pour le sang humain. Il le compare à des voix de
loups affamés guettant leurs proies et prêt à l’attaque : « L’horrible peuple qui aboie et
m’attend et rit. Mais à des rires qui éclataient j’ai reconnu que c’était la foule » ; « La
foule hurlait plus haut au dehors ». Nul n’est censé être épargné de cette soif sanguinaire
même ceux considérés étant le symbole de l’innocence et de la douceur à savoir les enfants et
les femmes : « Bonjour monsieur Samson criaient les enfants » « Les entresols étaient
pleins de spectateurs heureux de leur belle place surtout les femmes. »
3. Un espoir insensé
Une folle espérance anime subitement le condamné : la grâce. Il continue à croire en cette
chimère de toutes ses forces mais le temps poursuit son cours et la délivrance tarde à venir.
C’est fini pour de bon cette fois : « Je lui ai demandé grâce en joignant les deux mains et
en trainant sur les genoux. Ma grâce ! Ma grâce ! Ai-je répété » « Des grâces qui
arrivent au dernier moment »
Le registre ironique : tout apeuré qu’il soit ; le narrateur ne manque pas de se moquer de
la foule qui demande sa tête.