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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES

Situation de départ
Mariam, Lucie et Audrey sont trois camarades de classe, elles ont l’habitude d’échanger sur les notions
scientifiques .Un soir, après la sortie des classes une discussion s’engage entre les trois amis.
Mariam : « Je vais devoir jeter ma sauce que je n’ai pas eu le temps de chauffer depuis le matin car se serait
gonflée déjà. »
Lucie « Mais non ! Tu peux encore la consommer en y ajoutant du bicarbonate ou de la potasse au moment
du chauffage, Tu sais, ta sauce gonflée a un comportement acide et ainsi tu peux la neutraliser avec le
bicarbonate qui a un comportement basique… »
Audrey « Tu sais, Mariam ta sauce gonflée est devenue acide par une réaction lente et donc on peut suivre
le degré d’acidité par mesure de pH ou le calcul de la molarité en ion hydronium ; tout ceci est de la cinétique
chimique c'est – à – dire l’évolution des réactions chimiques »
Les trois amis ont décidé d’aller au laboratoire pour réaliser des expériences avec leur professeur des P.C.T,
pour mieux comprendre et avoir de bons comportements dans la société.

Tâche : Élaborer une explication des faits évoqués dans la situation de départ et apprécier l’apport des P.C.T
dans la vie de l’homme.

A. Introduction
Activité 1 : Perception initiale des faits de la situation de départ.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 15 min TC : 5 min 30 min
Support
Texte de la situation de départ.
Consignes Indications pédagogiques
1-1- Donner les points de vue sur chacun des faits évoqués dans la
situation de départ.
1-2- Discuter de sa perception avec ses camarades.
1-3- Anticiper des types d’action à mener pour mieux comprendre ces
faits.
Résultats attendus Observations
1-1- Perception initiale
Travail individuel
1-2- Discussion
Travail de groupe
1-3- Types d’action à mener pour mieux comprendre ces faits.
Pour construire les réponses aux diverses interrogations et expliquer
les faits évoqués dans la situation de départ, il va falloir faire de la
recherche documentaire et des activités expérimentales appropriées.

Activité 2 : Circonscription de chacun des faits de la situation de départ.


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 10 min 30 min
Support
Texte de la situation de départ.
Consigne Indications pédagogiques
2.1. Relever les données des faits évoqués dans la
situation de départ.
2.2. Associer entre elles les données relevées.
Résultats attendus Observations
2-1- Données de chaque fait
 Solution aqueuse (sauce) – réaction chimique – acide (sauce gonflée).
 Base (bicarbonate de sodium ou potasse) – acide (sauce gonflée) –
réaction acide – base.
 Acide - réaction lente – degré d’acidité – mesure de pH ou le calcul de
la molarité en ion hydronium – la cinétique chimique.

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2-2- Association des données entre elles
L’eau ; solution aqueuse ; pH ; réaction acide – base; cinétique chimique.

Activité 3 : Énonciation d’une proposition d’explication à chacun des faits circonscrits.


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 15 min TG : 15 min TC : 10 min 40 min
Support
Livres de physiques et tous documents abordant les contenus notionnels de la situation d’apprentissage.
Consigne Indications pédagogiques
3.1. Formuler des interrogations pertinentes face aux notions suivantes :
 les acides et bases en solution aqueuse ;
 la réaction acide – base ;
 la cinétique chimique.
3.2. Proposer des explications provisoires à chacun des notions.
3.3. Choisir l’explication la plus plausible pour chaque notion.
Résultats attendus Observations
3-1- Formulation d’interrogations
Qu’est – ce qu’une solution aqueuse ?
Quels sont les effets de l’eau ?
Quelles sont les différentes sortent de solution ?
Qu’est – ce que le pH et comment mesurer le pH d’une solution aqueuse ?
Qu’est – ce que la cinétique chimique ?
3-2- Proposition d’explication provisoire
Travail individuel.
3-3- Choix de l’explication plausible
Travail individuel.

Activité 4 : Mettre à l’épreuve la proposition d’explication choisie.


Sous – activité 4.1 : Définition des effets de l’eau et les caractéristiques d’une solution aqueuse.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 30 min 50 min
Support
La molécule d’eau est un dipôle électrique. 2𝛿 −
Lors de la mise en solution aqueuse d’un composé ionique, l’eau provoque à la fois : O
𝛿+ 𝛿+
 la dislocation du réseau cristallin ;
 l’hydratation des anions et des cations ; H H
 la dispersion des ions.
Lorsqu’on dissout un corps moléculaire dans le l’eau comme le chlorure d’hydrogène par exemple, on
obtient une solution ionique. L’eau a permis l’ionisation de la molécule.
Consigne Indications pédagogiques
4-1-1- Définir solution aqueuse puis :
 indiquer le caractère qui permet à l’eau d’être un excellent solvant ;
 relever les différents effets de l’eau.
4-1-2- Définir et donner l’expression de la concentration massique d’une
solution aqueuse.
4-1-3- Définir et donner l’expression de la concentration molaire d’une
solution aqueuse.
4-1-4- Etablir une relation entre la concentration molaire et la
concentration massique d’une solution aqueuse.
4-1-5- Préciser la notation et donner l’expression de la molarité ou
concentration molaire d’une espèce chimique en solution aqueuse.

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Résultats attendus Observations
4-1-1-
 Solution aqueuse
Une solution aqueuse est une solution obtenue en dissolvant une
substance (solide ; liquide ou gazeux) dans l’eau.
 Le caractère qui permet à l’eau d’être un excellent solvant
Le caractère qui permet à l’eau d’être un excellent solvant est sa
structure polaire.
 Les différents effets de l’eau
L’eau est un solvant
 ionisant parce qu’elle favorise la formation de certains ions qui
n’existent pas dans la solution et les disperse.
 dissociant parce qu’elle favorise la dissociation de certains composé
moléculaires en ions.
 hydratant parce que le caractère polaire permet aux molécules d’eau
d’entourer les ions en s’orientant convenablement en les dispersant
dans l’ensemble de la solution, empêchant ainsi leur reconstitution.
4-1-2- Définition et expression de la concentration massique d’une solution
aqueuse
La concentration massique d’une solution aqueuse est le quotient de la
masse de soluté par le volume de solution :
𝐦
𝐂𝐦 = (𝐦 en 𝐠 ; 𝐕𝐒 en 𝐋 et 𝐂𝐦 en 𝐠/𝐋)
𝐕𝐒
4-1-3- Définition et expression de la concentration molaire d’une solution
aqueuse
La concentration molaire d’une solution aqueuse est le quotient du
nombre de mole de soluté par le volume de solution :
𝐧
𝐂 = (𝐧 en 𝐦𝐨𝐥 ; 𝐕𝐒 en 𝐋 et 𝐂 en 𝐦𝐨𝐥/𝐋 )
𝐕𝐒
4-1-4- Relation entre la concentration molaire et la concentration massique
d’une solution aqueuse.
m m 𝐂𝐦
C= or ∶ Cm = , alors ∶ 𝐂 =
MVS VS 𝐌
4-1-5-
 Notation de la molarité ou concentration molaire d’une espèce chimique
en solution aqueuse
La molarité ou concentration molaire d’une espèce chimique X en
solution aqueuse est notée : [𝐗].
 Expression de la molarité ou concentration molaire d’une espèce
chimique en solution aqueuse
𝐧
[𝐗] = 𝐗 (𝐧𝐗 en 𝐦𝐨𝐥 ; 𝐕𝐒 en 𝐋 et [𝐗] en 𝐦𝐨𝐥/𝐋)
𝐕𝐒

Sous – activité 4.2 : Préparation d’une solution aqueuse par dilution d’une solution commerciale.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 30 min 50 min
Support
L’étiquette de la bouteille d’une solution commerciale porte les indications suivantes :
Masse molaire : M
S0 {Pourcentage en masse de soluté pur ∶ p
Masse volumique ∶ ρ
Codjo désire préparer une solution S de concentration molaire 𝐂 = ? 𝐦𝐨𝐥/𝐋 et de volume 𝐕 = 𝟓𝟎𝟎 𝐦𝐋 à partir
d’un volume de la solution commerciale 𝐒𝟎 par ajout de l’eau distillée.

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Document 2.1 : Le matériel nécessaire à la
préparation de S
g

d f
e
a b c

Les différentes étapes de préparation de la solution S


Etape n°1 : Lavage et séchage de la verrerie.
Etape n°2 : Versement d’une quantité de la solution commerciale à diluer dans un bécher.

Etape n°3 Etape n°4 Etape n°5 Etape n°6

Consigne Indications pédagogiques


4-2-1- Etablir l’expression de la concentration molaire de la solution
commerciale en fonction de :
 la masse molaire M, du pourcentage en masse p et de la masse
volumique ρ;
 la masse molaire M, du pourcentage en masse p, la densité d et
de la masse volumique ρe de l’eau
4-2-2- Donner le nom de l’opération que désire réaliser Codjo puis
donner son principe.
4-2-3- Nommer chacun des éléments du matériel nécessaire à
l’opération.
4-2-4- Décrire le mode opératoire à mettre en œuvre pour la préparation
de S.
4-2-5- Calculer la concentration molaire de la solution commerciale mise
à ta disposition puis préparer la solution S.
Résultats attendus Observations
4-2-1- Expression de la concentration molaire C0 de la solution
commerciale en fonction de :
 la masse molaire M, du pourcentage en masse p et de la masse
volumique ρ
n0 m0 m0 m0
C0 = or n0 = donc : C0 = or p = alors m0 = pmS
VS M MVS mS
PmS 𝐏𝛒
Donc ∶ C0 = Soit 𝐂𝟎 =
MVS 𝐌
 la masse molaire M, du pourcentage en masse p , la densité d et de
la masse volumique de l’eau ρe .
Pρ ρ 𝐏𝐝𝛒𝐞
C0 = d = alors ρ = dρe d’où : 𝐂𝟎 =
M ρe 𝐌
4-2-2-
 Nom de l’opération que désire réaliser Codjo : La dilution.
La dilution consiste diminuer la concentration molaire d’une solution
en y ajoutant de l’eau distillée.
 Principe de la dilution.
Au cours de la dilution, on a : 𝐧𝟎 = 𝐧𝐟 soit : 𝐂𝟎 𝐕𝟎 = 𝐂𝐟 𝐕𝐟

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4-2-3- Nom de chacun des éléments de la verrerie du support.
Elément (a) (b) (c) (d) (e) (f) (g)
Pipette Pipette Pipette Pissette Propipette Bécher Fiole
Nom jaugée jaugée graduée à eau ou poire jaugée
à deux à un aspirante
traits trait

4-2-4- Mode opératoire de la dilution


 Rincer la verrerie à l’eau distillée puis la sécher.
 Verser une quantité modérée de la solution à diluer dans un bécher.
 Prélever du bécher, un volume V0 de la solution commerciale, à
l’aide d’une pipette de capacité V0 .
 Introduire ce prélèvement dans une fiole jaugée de capacité Vf
contenant au préalable une petite quantité d’eau distillée.
 Compléter le contenu de la fiole jaugée avec de l’eau distillée
jusqu’au trait de jauge à l’aide de la pissette à eau.
 Boucher la fiole et l’agiter délicatement pour homogénéiser la
solution.
4-2-5- Calcul et préparation faits au laboratoire.

Evaluation formative 2.1


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 20 min 30 min
Contexte
Les élèves d’une classe de Tle scientifique, sont conviés à préparer une solution à partir d’une solution
commerciale.
Support
L’étiquette de la bouteille de la solution commerciale porte les indications suivantes :
Nom ∶ acide sulfurique
Formule chimique ∶ H2 SO4
S0 {
Pourcentage en masse de soluté pur ∶ p = 70%
Densité par rapport à l′ eau ∶ d = 1,68
Informations et données relatives à la solution
Concentration molaire de la solution ∶ C1 = 0,2 mol/L
S1 {
Volume de la solution ∶ V1 = 1500 mL
Tâche : Elaborer une explication sur la préparation de S1 .
Consigne Indications pédagogiques
Donner le mode opératoire à suivre pour la préparation de
la solution 𝐒𝟏 .
Résultats attendus Observations
Mode opératoire de la dilution

 Calcul de V0
D’après le principe de dilution, on a : C0 V0 = C1 V1 Alors :
𝐂𝟏 𝐕𝟏 C1 V1 M 0,2 × 1,5 × 98
𝐕𝟎 = = = = 𝟐𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝐋 = 𝟐𝟓 𝐦𝐋
𝐂𝟎 Pdρe 0,7 × 1,68 × 1000
 Matériel
Solution commerciale ; bécher ; pipette jaugée de 25 mL ; fiole
jaugée de 1,5 L; pissette ; eau distillée.

 Laver la verrerie à l’eau distillée puis la sécher.


 Verser une quantité modérée de la solution commerciale d’acide
sulfurique dans un bécher.
 Prélever du bécher, 25 mL de la solution commerciale d’acide
sulfurique, à l’aide d’une pipette de 25 mL.
 Introduire ce prélèvement dans une fiole jaugée de 1,5 L

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contenant au préalable une petite quantité d’eau distillée.
 Compléter le contenu de la fiole jaugée avec de l’eau distillée
jusqu’au trait de jauge.
 Fermer la fiole et l’agiter délicatement pour rendre la solution
homogène.

Sous – activité 4.3 : Définition du produit ionique de l’eau et du pH d’une solution aqueuse.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 60 min 80 min
Support
L’eau pure est obtenue après purification par distillation à l’abri de l’air.
Elle est légèrement conductrice du courant électrique et on admet
que son pH est égal à 7 à 25°C. A une température donnée, le produit
des concentrations en ions hydronium et les ions hydroxyde reste
constant quelque soit la substance dissoute dans l’eau. Ce produit
s’appelle produit ionique de l’eau et est noté Ke. Toute solution
aqueuse contient entre autres les ions hydroniums et hydroxydes.
La proportion de ces deux ions détermine la nature d’une solution aqueuse.
Quelques propriétés de la fonction logarithmique
log 1 = 0 ; log 𝑎 = 𝑏 ⇒ 𝑎 = 10𝑏 ; log(a × b) = log a + log b
a 1
log = log a − log b ; log = − log a ; log an = n log a
b a
Consigne Indications pédagogiques
4-3-1- Dire pourquoi l’eau pure conduit légèrement le courant électrique.
4-3-2- Définir l’autoprotolyse de l’eau et écrire son équation.
4-3-3- Donner l’expression du produit ionique de l’eau et rappeler sa
valeur à 25°C.
4-3-4- Rappeler la définition du pH d’une solution puis établir une relation
entre le pH, OH− et le pKe.
4-3-5- Citer quelques instruments de mesure de pH d’une solution
aqueuse.
4-3-6- Dire comment mesurer le pH d’une solution aqueuse à l’aide d’un
pH – mètre.
4-3-7- Classer les solutions aqueuses en fonction des valeurs du pH à
une température quelconque.
Résultats attendus Observations
4-3-1- Ce qui explique la faible conductibilité de l’eau
L’eau pure conduit légèrement le courant électrique parce qu’elle
renferme des ions qui ne sont rien d’autre que H3 O+ et OH− .
4-3-2-
 Définition de l’autoprotolyse de l’eau
L’autoprotolyse de l’eau est la réaction de transfert de protons
entre deux molécules d’eau.
 Equation de l’autoprotolyse de l’eau
L’équilibre d’autoprotolyse de l’eau s’écrit : 𝟐𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐇𝐎− .
4-3-3- Expression du produit ionique de l’eau
𝐊 𝐞 = [𝐇𝟑 𝐎+ ] × [𝐎𝐇− ]
Quelle que soit la nature de la solution aqueuse, 𝐊 𝐞 est une
grandeur sans unité vaut 𝐊 𝐞 = 𝟏𝟎−𝟏𝟒 à 𝟐𝟓°𝐂.
𝐊 𝐞 ne dépend que de la température du milieu réactionnel.
4-3-4-
 Définition du pH d’une solution aqueuse
Le pH d’une solution aqueuse est définit à partir de la
concentration en ion hydronium par la relation :
𝐩𝐇 = − 𝐥𝐨𝐠[𝐇𝟑 𝐎+ ] avec : [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇

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 Relation entre le pH, OH− et le pKe
pH = − log[H3 O+ ]
Ke
K e = [H3 O+ ] × [OH− ] ⇒ [H3 O+ ] = , donc ∶
[OH− ]
Ke
𝐩𝐇 = − log ( ) = − 𝐥𝐨𝐠 𝐊𝐞 + 𝐥𝐨𝐠[𝐎𝐇− ]
[OH− ]
4-3-5- Quelques instruments de mesure de pH d’une solution aqueuse.
Pour mesurer le pH d’une solution aqueuse, on utilise :
 le papier pH qui donne une valeur approchée du pH de la
solution ;
 le pH – mètre qui donne une valeur plus précise de pH de la
solution.
4-3-6- Etape de mesure de pH à l’aide d’un pH – mètre
Pour mesurer le pH d’une solution aqueuse, il faut d’abord
étalonner le
pH – mètre.
 Etalonnage du pH – mètre
 Prélever la solution tampon dans un bécher et mesurer sa
température à l’aide d’un thermomètre.
 Rincer la sonde du pH – mètre à l’eau distillée et l’introduire dans la
solution tampon.
 Régler le pH – mètre sur la valeur de la température mesurée.
 Mettre le pH – mètre en position « pH » puis à l’aide du bouton
STANDARDISATION, faire coïncider la valeur affichée avec celle
de la solution étalon.
 Mettre le pH – mètre en position ZERO, avant de retirer la sonde.
 Rincer la sonde à l’eau distillée.
 Mesure de pH
 Prélever un volume V de la solution dans un bécher.
 Introduire la sonde du pH – mètre étalonné dans la solution.
 Enclencher la mesure du pH et attendre que la valeur du pH se
stabilise.
 Relever cette valeur et rincer la sonde du pH – mètre après l’avoir
retirer de la solution.
4-3-7- Classification des solutions aqueuses en fonction des valeurs du
pH.
Il existe trois types de solutions aqueuses :
 Les solutions aqueuses acides : [H3O+ ] > [OH− ] soit pH < 7
 Les solutions aqueuses neutres : [H3O+ ] = [OH− ] soit pH = 7
 Les solutions aqueuses basiques : [H3 O+ ] < [OH− ] soit pH > 7

Sous – activité 4.4 : Définition de la relation d’électroneutralité (R.E.N) et de la relation de conservation


de la matière (R.C.M).
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 40 min 60 min
Support
Relation d’électroneutralité (R.E.N)
Dans toute solution aqueuse, la somme des concentrations des cations est égale à la somme des
concentrations des anions, chaque molarité étant multiplié par la valeur absolue de la charge de l’ion
correspondant.
Ions présents dans quelques solutions aqueuses
S1 ∶ H3 0+ , 0H− , SO2− −
4 , Cℓ et Aℓ .
3+

S2 ∶ H3 0+ , 0H− , NO− +
3 , Na et Mg .
2+

Relation de conservation de la matière


Dans toute dissociation partielle, la matière se conserve.

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Exemple : La dissociation partielle de AH est traduite par l’équation :
AH + H2 O ⇄ A− + H3 0+
Classification des espèces chimiques en solution aqueuse
Dans une solution aqueuse, certaines espèces chimiques peuvent être majoritaire, minoritaire ou ultra
minoritaire par rapport à d’autre. En effet, une espèce :
[B]
 A est minoritaire par rapport à une espèce B si [A] ≥ 102
[B]
 A est ultra minoritaire par rapport à une espèce B si [A] ≥ 104 .
Consigne Indications pédagogiques
4-4-1- Ecrire la relation d’électroneutralité pour chacune des
solutions 𝑆1 et 𝑆2 .
4-4-2- Appliquer la relation de conservation de la matière à la
dissociation partielle du support.
4-4-3- Donner la condition pour que : [OH− ] ≪ [H3 O+ ] et
[H3 O+ ] ≪ [OH− ].
Résultats attendus Observations
4-4-1- Ecriture de la relation d’électroneutralité pour chacune des
solutions
 Pour la solution S1
𝟑[𝐀𝐥𝟑+ ] + [𝐇𝟑 𝐎+ ] = [𝐎𝐇− ] + 𝟐 [𝐒𝐎𝟐− −
𝟒 ] + [𝐂𝐥 ]
 Pour la solution S2
[𝐍𝐚+ ] + 𝟐[𝐌𝐠 𝟐+ ] + [𝐇𝟑 𝐎+ ] = [𝐎𝐇− ] + [𝐍𝐎− 𝟑]
4-4-2- Application de R.C.M
AH + H2 O ⇄ H3 O+ + A−
2H2 O ⇄ H3 O+ + OH−
Bilan qualitatif : H3 O+ ; OH − ; A− ; AH et H2 O
R.C.M : [𝐀𝐇 ]𝟎 = [𝐀𝐇 ]𝐫 + [𝐀𝐇 ]𝐝
4-4-3- Conditions pour que :
 [OH− ] ≪ [H3 O+ ]
[H O+ ]
[OH− ] ≪ [H3 O+ ] si 3 − ≥ 102
[OH ]
[H3 O+ ] 2
[H 3 O+ ]2
≥ 10 ⇒ ≥ 102 ⇒ [H3 O+ ]2 ≥ 102 Ke ⇒
[OH− ] Ke
− log[H3 O+ ]2 ≤ − log 102 Ke ⇒
−2 log[H3 O+ ] ≤ − log 102 − log Ke ⇒
𝟏
2pH ≤ −2 + pKe ⇒ 𝐩𝐇 ≤ (−𝟐 + 𝐩𝐊𝐞)
𝟐
A 25°C 𝐩𝐇 ≤ 𝟔
 [H3 O+ ] ≪ [OH− ]
[OH− ]
[H3 O+ ] ≪ [OH− ] si ≥ 102
[H3 O+ ]
[OH− ] Ke Ke
≥ 102 ⇒ ≥ 102 ⇒ [H3 O+ ]2 ≤ 2 ⇒
[H3 O+ ] [H3 O+ ]2 10
[H3 O+ ]2 ≤ 10−2 Ke ⇒ − log[H3 O+ ]2 ≥ − log 10−2 Ke ⇒
−2 log[H3 O+ ] ≥ − log 10−2 − log Ke ⇒
𝟏
2pH ≥ 2 + pKe ⇒ 𝐩𝐇 ≥ (𝟐 + 𝐩𝐊𝐞)
𝟐
A 25°C 𝐩𝐇 ≥ 𝟖

Evaluation formative 2.2


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 60 min 80 min
Contexte
Les élèves d’une classe de Tle scientifique, sont conviés à préparer un mélange M et à indiquer, les espèces
ioniques majoritaires, minoritaires et ultra minoritaires de ce mélange.

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Support
Informations et données relatives au mélange M préparée.
Les élèves mélangent :
 V1 = 200 mL d′ une solution S1 d′ acide sulfurique (H2 SO4 ) de concentration molaire C1 = 2. 10−2 mol/L ;
 V2 = 200 mL d′ une solution S2 de sulfate de sodium (Na2 SO4 ) de concentration molaire C2 = 3. 10−2 mol/L;
 V3 = 300 mL d′ une Solution S3 d’hydroxyde de calcium (Ca(OH)2 ) de concentration molaire C3 =
2,5. 10−2 mol/L;
 m4 = 10 g de chlorure de magnésium solide (MgCl2 , 6H2 O) ;
 V5 = 480 mL de bromure d′hydrogène ( HBr);
 Ve = 300 mL d′ eau distillée
Toutes les solutions sont préparées à 25°C
Le produit ionique de l’eau est ∶ Ke = 10−14 ;
Le volume molaire dans les conditions de la préparation du mélange vaut ∶ Vm = 24 L/mol
Masses molaires atomiques eng/mol
M(O) = 16 ; M(H) = 1 ; M(Mg) = 24 ; M(Ca) = 40; M(Cl) = 35,5 ; M(Na) = 23 ; M(S) = 32
Tâche : Expliquer des faits.
Consigne Indications pédagogiques
2-2-1- Faire le bilan qualitatif et quantitatif des espèces chimiques
présentes dans le mélange M puis préciser les espèces majoritaires, .
minoritaires et ultra minoritaires.
2-2-2- Calculer le pH du mélange M puis donner la nature du mélange.
2-2-3- Calculer le volume V d’acide chlorhydrique ou la masse m de soude à
introduire dans le mélange M pour que son pH devienne 7.
Résultats attendus Observations
2-2-1-
 Bilan qualitatif des espèces chimiques présentes dans le mélange M
H2 SO4 + 2H2 O ⟶ 2H3 O+ + SO2− 4 (C1 V1 )
eau
Na 2SO4 → 2Na+ + SO2−
4 (C2 V2 )
eau
Ca(OH)2 → Ca2+ + 2OH− (C3 V3 )
eau m4
MgCl2 → Mg 2+ + 2Cl− ( )
MMgCl2,6H2O
V5
HBr + +H2 O ⟶ H3 O+ + Br − ( )
Vm
2H2 O ⇄ H3 O+ + OH−
Ions ∶ H3 O+ ; OH− ; SO2− + 2+ 2+ −
4 ; Na ; Ca ; Mg ; Cl et Br

{
Molécule ∶ H2 O
 Bilan quantitatif des espèces chimiques présentes dans le mélange M
𝐂𝟏 𝐕𝟏 + 𝐂𝟐 𝐕𝟐
[𝐒𝐎𝟐−
𝟒 ] =
𝐕𝐓
−2
𝟐− (2. 10 × 0,2) + (3. 10−2 × 0,2)
[𝐒𝐎𝟒 ] = = 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
1
𝟐𝐂 𝐕 2(3. 10−2 × 0,2)
[𝐍𝐚+ ] = 𝟐 𝟐 = = 𝟏, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐕𝐓 1
𝐂 𝐕 (2,5. 10−2 × 0,3)
[𝐂𝐚𝟐+ ] = 𝟑 𝟑 = = 𝟕, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐕𝐓 1
𝐦𝟒 10
[𝐌𝐠 𝟐+ ] = = = 𝟒, 𝟗𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐕𝐓 𝐌𝐌𝐠𝐂𝐥𝟐,𝟔𝐇𝟐𝐎 1 × 203
𝟐𝐦𝟒 2 × 10
[𝐂𝐥− ] = = = 𝟗, 𝟖𝟔. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐕𝐓 𝐌𝐌𝐠𝐂𝐥𝟐 ,𝟔𝐇𝟐 𝐎 1 × 203
𝐕 0,48
[𝐁𝐫 − ] = 𝟓 = = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐕𝐓 𝐕𝐦 1 × 24
D’après la relation d’électroneutralité (R.E.N), on a :
[H3 O+ ] + [Na+ ] + 2[Mg 2+] + 2[Ca2+ ] = [OH− ] + 2 [SO2− − −
4 ] + [Cl ] + [Br ] ⇒

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
[H3 O +]
− [OH− ] = (2 [SO2−
4 ] + [Cl− ] + [Br − ])
+ 2+ ]
− ( [Na ] + 2[Mg + 2[Ca2+ ])
+] [OH − ] −2 −2 −2)
[H3O − = (2. 10 + 9,86. 10 + 2. 10 − ( 1,2. 10−2 + 9,86. 10−2 + 1,5. 10−2 )
[H3 O+ ] − [OH− ] = 1,3. 10−2 ⇒ [𝐇𝟑 𝐎+ ]𝟐 − 𝟏, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 [𝐇𝟑 𝐎+ ] − 𝟏𝟎−𝟏𝟒 = 𝟎
∆= (1,3. 10−2 )2 ⇒ [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐤𝐞 10−14
[𝐎𝐇− ] = = = 𝟕, 𝟔𝟗. 𝟏𝟎−𝟏𝟑 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[𝐇𝟑 𝐎+ ] 1,3. 10−2
m 𝛒 1000
[𝐇𝟐 𝐎] = e = 𝐞 = = 𝟓𝟓, 𝟓𝟓 𝐦𝐨𝐥/𝐋
MVS 𝐌 18
 Espèces majoritaires, minoritaires et ultra minoritaires.
Espèces majoritaires Espèces minoritaires Espèce ultra minoritaire
H3 O+ ; SO2− +
4 ; Na ; Ca ;
2+
Néant OH−
Mg 2+ ; Cl− et Br −
2-2-2-
 Calculer le pH du mélange M
𝐩𝐇 = − 𝐥𝐨𝐠[𝐇𝟑 𝐎+ ] = − log 1,3. 10−2 = 1,88 ≈ 𝟏, 𝟗
 Nature du mélange.
𝐩𝐇 < 7 Alors le mélange M est 𝐚𝐜𝐢𝐝𝐞.
2-2-3- Calcul de la masse m de soude à introduire dans le mélange M pour que son
pH devienne 7.
m
nH3O+ = nOH− ⇒ [H3 O+ ]VT = ⇒
MNaOH
𝐦 = [𝐇𝟑 𝐎+ ]𝐕𝐓 𝐌𝐍𝐚𝐎𝐇 = 1,3. 10−2 × 1 × 40 = 𝟎, 𝟓𝟐 𝐠

Sous – activité 4.5 : Définition des acides forts.


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 60 min 80 min
Support
 Propriétés physiques du chlorure d’hydrogène
Le chlorure d’hydrogène est gaz incolore, corrosif, ininflammable à odeur suffocante. Il est un composé
moléculaire de formule HCℓ.
 Préparation d’une solution centimolaire d’acide chlorhydrique
On dissout un volume de gaz chlorhydrique dans V = 500 cm3 d’eau distillée et obtenir une solution
centimolaire d’acide chlorhydrique. La réaction de dissolution est exothermique. La mesure de pH de cette
solution à donner 2 à 25°C.
 Tableau 2.1 : Exemples d’acides forts
Nom et formule de la Equation
Soluté
solution d’ionisation
Chlorure d’hydrogène (HCl)
Bromure d’hydrogène (HBr)
Nitrate d’hydrogène (HNO3)
Iodure d’hydrogène (HI)
Perchlorate d’hydrogène (HCℓO4)
Sulfate d’hydrogène (H2 SO4)
 Tableau 2.2 : Valeur du pH de différentes solutions aqueuses d’acide chlorhydrique de concentration
connue
Ca (mol/L) 10−1 10−2 10−3 10−4 10−5 10−6 10−7 10−8
pH mesuré 1,1 2 3 4 5 6 6,8 6,9
− log Ca

Consigne Indications pédagogiques


4-5-1- Traduire par une équation la réaction de dissolution du chlorure
d’hydrogène dans l’eau et dire pourquoi la réaction est totale.
4-5-2- Indiquer deux tests prouvant la présence des ions chlorures et

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
hydronium dans la solution obtenue.
4-5-3- Prouver à partir du bilan qualitatif et quantitatif des espèces
chimiques présentes dans la solution obtenue que la réaction est
totale.
4-5-4- Définir un acide fort puis compléter le tableau 2.1 du support.
4-5-5- Reproduire et compléter le tableau 2.2 du support puis :
 trouver une relation entre Ca et pH d’une solution d’un monoacide
fort ;
 déduire celle des polyacides forts.
Résultats attendus Observations
4-5-1-
 Equation de la réaction de dissolution du chlorure d’hydrogène dans l’eau
𝐇𝐂𝐥 + 𝐇𝟐 𝐎 ⟶ 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐂𝐥−
 La réaction est totale par ce qu’elle est exothermique.
4-5-2- Tests d’identification des ions présents dans la solution obtenue
 Le test au nitrate d’argent (Ag + + NO− 3 ) conduisant à un précipité blanc de
chlorure d’argent AgCl noircissant à la lumière, permet de mettre en évidence les
ions chlorure (Cl− ) dans la solution Ag + + Cl− ⟶ AgCl.
 Quelques gouttes de la solution d’acide chlorhydrique sur le papier pH le fait virer
au rouge indiquant ainsi la présence d’importante quantité d’ions hydronium
(H3 O+) dans la solution
4-5-3- Preuve que la réaction est totale.
 Bilan qualitatif des espèces chimiques présentes dans la solution
HCl + H2 O ⟶ H3 O+ + Cl−
2H2 O ⇄ H3 O+ + OH−
𝐈𝐨𝐧𝐬 ∶ 𝐇𝟑 𝐎+ ; 𝐎𝐇− 𝐞𝐭 𝐂𝐥−
{
𝐌𝐨𝐥é𝐜𝐮𝐥𝐞 ∶ 𝐇𝟐 𝐎
 Bilan quantitatif des espèces chimiques présentes dans la solution
[𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇 = 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[OH− ] = 10−pH−pKe = 10−12 mol/L
R.E.N
[H3 O+ ] = [OH− ] + [Cl− ] Or [OH− ] ≪ [H3 O+ ]
Donc ∶ [𝐂𝐥− ] = [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
 Conclusion
[HCl]0 = [HCl]r + [HCl]d or [HCl]0 = Ca et [HCl]d = [Cl− ] alors : [HCl]r = 0.
Donc, il ne reste plus de molécules de HCl non dissociées par conséquent la
réaction est totale.
4-5-4-
 Définition d’acide fort
Un acide fort est une substance chimique qui produit des ions hydronium ( H3 O+)
au cours d’une réaction totale.
 Reproduction et complément du tableau 2.1
Soluté Nom et formule de la solution Equation d’ionisation
Chlorure Solution d’acide
d’hydrogène (HCl) +
chlorhydrique (H3 O + Cl )
− HCl + H2 O ⟶ H3 O+ + Cl−
Bromure Solution d’acide
d’hydrogène (HBr) Bromhydrique (H3 O+ + Br− ) HBr + H2 O ⟶ H3 O+ + Br −
Nitrate d’hydrogène Solution d’acide nitrique
(HNO3 ) +
(H3 O + NO3 )
− HNO3 + H2 O ⟶ H3 O+ + NO−
3

Iodure d’hydrogène Solution d’acide iodhydrique


(HI) +
(H3 O + I )
− HI + H2 O ⟶ H3 O+ + I −
Perchlorate Solution d’acde perchlorique
d’hydrogène (HClO4 ) (H3 O+ + ClO− HClO4 + H2 O ⟶ H3 O+ + ClO−4
4)
Sulfate d’hydrogène Solution d’acide sulfurique + 2−
+ 2−
H2 SO4 + 2H2 O ⟶ 2H3 O + SO4
(H2 SO4) (2H3O + SO4 )

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES

4-5-5-
 Reproduction et complément du tableau 2.2
Ca (mol/L) 10−1 10−2 10−3 10−4 10−5 10−6 10−7 10−8
pH mesuré 1,1 2 3 4 5 6 6,8 6,9
− log Ca 1 2 3 4 5 6 7 8

 Relation entre Ca et pH d’une solution d’acide fort :


 Pour un monoacide fort
𝐩𝐇 = − 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝐚 avec 𝟏𝟎−𝟔 𝐦𝐨𝐥/𝐋 ≤ 𝐂𝐚 < 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥/𝐋
 Pour un polyacide fort
𝐩𝐇 = − 𝐥𝐨𝐠 𝐧𝐂𝐚 avec 𝟏𝟎−𝟔 𝐦𝐨𝐥/𝐋 ≤ 𝐧𝐂𝐚 < 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥/𝐋

Sou– activité 4.6 : Définition d’une base forte.


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 20 min 40 min
Support
 Propriétés physiques de l’hydroxyde de sodium
L’hydroxyde de sodium pur, couramment appelé soude caustique est un solide blanc qui se présente sous
forme de pastilles blanches.
 Préparation d’une solution centimolaire d’hydroxyde de sodium
On dissout une masse m de soude (NaOH) dans 200 mL d’eau distillée pour obtenir une solution
centimolaire dont la mesure de pH donne 12 à 25°C. La dissolution est exothermique.
 Tableau 2.3 : Exemples de bases fortes.
Nom et formule Equation
Soluté
de la solution d’ionisation
Hydroxyde de sodium (NaOH)
Hydroxyde de potassium (KOH)
Ethanolate de sodium (CH3 − CH2 − ONa)
Hydroxyde de magnésium(Mg(OH)2 )
Hydroxyde de calcium (Ca (OH)2)
 Tableau 2.4 : Valeur du pH de différentes solutions aqueuses d’hydroxyde de sodium de concentration
connue.
Cb (mol/L) 10−1 10−2 10−3 10−4 10−5 10−6 10−7 10−8
pH mesuré 12,9 12 11 10 9 8 7,6 7,15
14 + log Cb

Consigne Indications pédagogiques


4-6-1- Traduire par une équation la réaction de dissociation de la
soude dans l’eau et dire pourquoi la dissolution est totale.
4-6-2- Indiquer deux tests prouvant la présence des ions sodium et
hydroxyde dans la solution.
4-6-3- Prouver à partir du bilan qualitatif et quantitatif des espèces
chimiques présentes dans la solution obtenue que la réaction
est totale.
4-6-4- Définir une base forte puis compléter le tableau 2.3 du support.
4-6-5- Reproduire et compléter le tableau 2.4 du support puis :
 trouver une relation entre 𝐂𝐛 et pH d’une solution d’une
monobase forte ;
 déduire celle des polybases fortes.
Résultats attendus Observations
4-6-1-
 Equation de la réaction de dissociation de la soude dans l’eau
𝐇𝟐 𝐎
𝐍𝐚𝐎𝐇 → 𝐍𝐚+ + 𝐎𝐇−
 La réaction est totale par ce qu’elle est exothermique.

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4-6-2- Tests d’identification des ions présents dans la solution obtenue
 Pour prouver la présence des ions OH− dans une solution, il suffit de déposer une
goutte de la solution sur le papier pH. Si le papier pH prend la coloration violette,
alors la solution contient les ions OH− .
 Le test de la flamme montrant l’apparition d’une flamme jaune orangée prouve la
présence des ions Na+ dans une solution.
4-6-3- Preuve que la réaction est totale.
 Bilan qualitatif des espèces chimiques présentes dans la solution
H2 O
NaOH → Na+ + OH −
2H2 O ⇄ H3 O + OH−
+

𝐈𝐨𝐧𝐬 ∶ 𝐍𝐚+ ; 𝐎𝐇− 𝐞𝐭 𝐇𝟑 𝐎+


{
𝐌𝐨𝐥é𝐜𝐮𝐥𝐞 ∶ 𝐇𝟐 𝐎
 Bilan quantitatif des espèces chimiques présentes dans la solution
[𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇 = 𝟏𝟎−𝟏𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[𝐎𝐇− ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇−𝐩𝐊𝐞 = 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
R.E.N
[Na+ ] + [H3 O+ ] = [OH− ] Or [H3 O+ ] ≪ [OH− ]
Donc: [𝐍𝐚+ ] = [𝐎𝐇− ] = 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
 Conclusion
R.C.M
[NaOH]0 = [NaOH]r + [NaOH]d or [NaOH]0 = Ca et [NaOH]d = [Na+ ]
alors : [𝐍𝐚𝐎𝐇]𝐫 = 𝟎.
Donc, il ne reste plus de molécules de NaOH non dissociées par conséquent la
réaction est totale.
4-6-4-
 Définition de base forte
Une base forte est donc une substance chimique qui produit des ions hydroxyde (
OH− ) au cours d’une réaction totale.
 Reproduction et complément du tableau 2.3
Soluté Nom et formule de la Equation d’ionisation
solution
Hydroxyde de Solution d’hydroxyde H2 O
sodium (NaOH) de sodium NaOH → Na+ + OH−
+ −
(Na + OH )
Hydroxyde de Solution d’hydroxyde de H2 O
potassium (KOH) potassium KOH → K + + OH−
(K+ + OH− )
Ethanolate de Solution d’éthanolate de H2 O
sodium sodium CH3 − CH2 − ONa → CH3 − CH2 − O− + Na+
CH3 − CH2 − O + H2 O ⟶ CH3 − CH2 − OH + OH −

(CH3 -CH2 -ONa) (CH3 − CH2 − O− + Na+ )
Hydroxyde de Solution d’hydroxyde de
magnésium magnésium H2 O
Mg(OH)2 → Mg2+ + 2OH−
(Mg(OH)2 ) 2+ −
(Mg + 2OH )
Hydroxyde de Solution d’hydroxyde de
calcium (Ca (OH)2) calcium H2 O
2+ Ca (OH)2 → Ca2+ + 2OH−
(Ca + 2OH− )

4-6-5-
 Reproduction et complément du tableau 2.4
Cb (mol/L) 10−1 10−2 10−3 10−4 10−5 10−6 10−7 10−8
pH mesuré 12,9 12 11 10 9 8 7,6 7,15
14 + log Cb 13 12 11 10 9 8 7 6

 Relation entre Cb et pH d’une solution de base forte :


 Pour une monobase forte
𝐩𝐇 = 𝐩𝐊𝐞 + 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝐛 avec 𝟏𝟎−𝟔 𝐦𝐨𝐥/𝐋 ≤ 𝐂𝐛 < 𝟏𝟎−𝟏 mol/L

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 Pour une polybase forte
𝐩𝐇 = 𝐩𝐊𝐞 + 𝐥𝐨𝐠 𝐧𝐂𝐛 avec 𝟏𝟎−𝟔 𝐦𝐨𝐥/𝐋 ≤ 𝐧𝐂𝐛 < 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥/𝐋

Evaluation formative n°2.3


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 15 min TG : 15 min TC : 90 min 120 min
Contexte
Bio, élève en classe de Terminale scientifique se propose de :
 remplir l’étiquette de la bouteille d’une solution commerciale ;
 calculer le pH de quelques solutions aqueuses.
Support
 Information relatives à la solution commerciale contenue dans la bouteille dont on cherche à remplir
l’étiquette.
 Format de l’étiquette du flacon de la solution commerciale à remplir :
Nom de la solution : … … … … … … … … … … …
Masse molaire : … … … … … … … … … … … … …
S0
Pourcentage en masse de soluté pur : … … . .
{Densité par rapport à l’eau : … … … … … … … .
 S0 est obtenue par dissolution d’une masse 𝐦𝟎 dans 500 mL d’eau distillée. Un volume 𝐕𝟎 = 𝟓 𝐦𝐋 de 𝐒𝟎
est prélevé et dilué 500 fois pour obtenir une solution S1.
 Tests réalisés pour l’identification des ions présents dans la solution S1.
Test 1 : On plonge une tige en fer dans un échantillon de la solution 𝐒𝟏 qu’on place à la flamme d’un bec
bunsen. La flamme devient jaune intense.
Test 2 : On prélève dans un tube à essai, 20 mL de la solution 𝐒𝟏 et on y verse en excès, une solution de
sulfate de cuivre (𝐂𝐮𝟐+ + 𝐒𝐎𝟐− 𝟒 ). On obtient un précipité bleu de masse 9,8 mg.
 Tableau 2.5 : Caractéristiques des solutions
Solution S3
solutions Solution S2 d’acide Solution S4 d’acide
d’hydroxyde de
utilisées iodhydrique sulfurique
calcium
𝐂𝟐 = 𝟖. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋 𝐂𝟑 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋 𝐂𝟒 = 𝟐, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
Caractéristiques
𝐕𝟐 = 𝟐𝟎𝟎 𝐦𝐋 𝐕𝟑 = 𝟑𝟎𝟎 𝐦𝐋 𝐕𝟒 = 𝟏𝟎𝟎 𝐦𝐋

 Autres données et informations


 Volume molaire gazeux 𝐕𝐌 = 𝟐𝟒 𝐋/𝐦𝐨𝐥.
 Toutes les solutions nécessaires ont été fournies et sont à 25°C.
 On donne en g/mol : Na : 23 ; Cl : 35,5 ; O : 16 ; H : 1 ; Cu : 64
Tâche : Expliquer des faits, décrire l’utilisation du matériel approprié et prendre position.
Consigne Indications pédagogiques
2-3-1- Remplir l’étiquette de la bouteille de la solution commerciale.
2-3-2- Calculer le pH de chacune des solutions du tableau 2.5.
Résultats attendus Observations
2-3-1- Remplissage de l’étiquette du flacon de la solution S0
 Identification de la solution S0
Le résultat du test de la flamme montre que la solution S1 contient des
ions sodium Na+ et le précipité bleu obtenu avec le sulfate de cuivre
montre que la solution S1 contient des ions hydroxyde OH− . Par
conséquent la solution S1 est la solution d’hydroxyde de sodium. D’où
la solution S0 est la solution commerciale de soude.
𝐦
 𝐩 = 𝟎 × 𝟏𝟎𝟎 avec ∶ 𝐦𝐒 = 𝐦𝟎 + 𝐦𝐞𝐚𝐮
𝐦𝐒
Recherche de mS
Cu2+ + 2OH − ⟶ Cu(OH)2
nOH− nCu(OH)2 2mCu(OH)2
= alors nOH− =
2 1 MCu(OH)2
eau
NaOH → Na+ + OH−
2mCu(OH)2
nOH− = C1 V′1 soit C1 V′1 =
MCu(OH)2

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
2mCu(OH)2 2 × 9,8. 10−3
Donc : C1 = = = 10−2 mol/L
MCu(OH)2 V′1 97 × 2. 10−2
m0
500C1 = ⇒ m0 = 500MC1 V0 = 500 × 40 × 10−2 × 5.10−3 = 1 g
MV0
1
me = ρe V0 = 1000 × 5.10−3 = 5 g ⇒ 𝐩 = × 100 = 𝟏𝟕 %
6
 Densité
𝐦𝐬 6
𝐝= = = 𝟏, 𝟐
𝐕𝟎 𝛒𝐞 5.10−3 × 1000

Nom ∶ 𝐒𝐨𝐮𝐝𝐞
Masse molaire: 𝐌 = 𝟒𝟎 𝐠/𝐦𝐨𝐥
D’où l’étiquette : S0 {
Pourcentage en masse de soluté pur ∶ 𝟏𝟕 %
Densité par rapport ∶ 𝐝 = 𝟏, 𝟐
2-3-2- Calcul du pH de chacune des solutions utilisées pour préparer le
mélange M.
 S2 est une solution de monoacide fort et C2 ∈ [10−6 mol/L; 10−1 mol/L[,
donc : 𝐩𝐇𝟐 = − 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝟐 = 𝟏, 𝟏
 S3 est une solution de dibase forte et 2C3 ∈ [10−6 mol/L; 10−1 mol/L[,
donc : 𝐩𝐇𝟑 = 𝟏𝟒 + 𝐥𝐨𝐠 𝟐𝐂𝟑 = 𝟏𝟐, 𝟔
 S4 est une solution de monoacide fort et C4 ∈ [10−6 mol/L; 10−1 mol/L[,
donc : 𝐩𝐇𝟒 = − 𝐥𝐨𝐠 𝟐𝐂𝟒 = 𝟏, 𝟑

Sous – activité 4.7 : Définition d’un acide faible.


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 60 min 80 min
Support
 L’acide éthanoïque pur (acide acétique) est un liquide incolore, corrosif à odeur piquante. C’est un
composé moléculaire de formule 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇. Une solution d’acide éthanoïque contient entre autre, l’ion
éthanoate 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− et la molécule d’acide éthanoïque.
Expérience 2.1
A A

Solution d’acide Solution d’acide


chlorhydrique éthanoïque

A concentration égale, la solution d’acide acétique conduit moins le courant électrique que la solution
d’acide chlorhydrique.
 On prépare une solution centimolaire d’acide éthanoïque. La mesure de son pH donne 𝐩𝐇 = 𝟑, 𝟒 à 25°C.
 Lorsqu’une espèce chimique AH réagit partiellement avec l’eau, l’équation de la réaction mise en jeu
s’écrit : 𝐀𝐇 + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐀− + 𝐇𝟑 𝟎+.
[𝐀− ]
 Le rapport permet d’apprécier le caractère faible d’un acide
[𝐀𝐇]𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥𝐞
 Tableau 2.6 : Valeur du pH de solution d’acide acétique (acide éthanoïque) de concentration connue

Ca (mol/L) 10−2 5. 10−3 10−3 5. 10−4


pH 3,4 3,6 3,9 4,1
[H3O+ ]
[H3O+ ]
Ca
 Tableau 2.7 : Exemples d’acides faibles.
Soluté Equation d’ionisation
Acide méthanoïque (HCOOH)
Acide benzoïque (C6 H5 − COOH)

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Acides carboxyliques (R − COOH)
Chlorure d’ammonium (NH4 Cℓ)
Sulfate d’ammonium ((NH4 )2SO4 )
Nitrate d’ammonium (NH4NO3)
R − NH3 Cl
Les chlorures R − NH2 Cl − R′
d’ammonium R − NHCl − R′

R’

Consigne Indications pédagogiques
4-7-1- Réaliser et interpréter les résultats de l’expérience 2.1.
4-7-2- Comparer le pH de la solution d’acide acétique centimolaire
préparée avec la valeur de − 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝐚.
4-7-3- Prouver à partir du bilan qualitatif et quantitatif des espèces
chimiques présentes dans la solution d’acide éthanoïque
préparée que l’acide éthanoïque réagit partiellement avec l’eau.
[𝐂𝐇𝟑 −𝐂𝐎𝐎− ] [𝐇𝟑 𝐎+ ]
4-7-4- Montrer que
[𝐂𝐇𝟑−𝐂𝐎𝐎𝐇]𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥𝐞
= puis :
𝐂𝐚
 reproduire et compléter le tableau 2.6 du support ;
[𝐂𝐇𝟑 −𝐂𝐎𝐎− ]
 dire comment le rapport évolue au cours de la
[𝐂𝐇𝟑−𝐂𝐎𝐎𝐇]𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥𝐞
dilution.
4-7-5- Définir acide faible puis reproduire et compléter le tableau 2.7 du
support.
Résultats attendus Observations
4-7-1-
 Expérience (Laboratoire)
 Interprétation des résultats
L’acide acétique conduit moins le courant électrique qu’une solution d’acide
chlorhydrique à concentration égale.
4-7-2- Comparaison
pH = 3,4 et − log Ca = − log 10−2 = 2
Donc ∶ 𝐩𝐇 > − 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝐚
4-7-3- Preuve que l’acide éthanoïque réagit partiellement avec l’eau.
 Bilan qualitatif et quantitatif des espèces chimiques présentes dans la solution
d’acide éthanoïque
CH3 − COOH + H2 O ⇄ CH3 − COO− + H3 O+
2H2 O ⇄ H3 O+ + OH−
𝐈𝐨𝐧𝐬 ∶ 𝐇𝟑 𝐎+ ; 𝐎𝐇− 𝐞𝐭 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎−
{
𝐌𝐨𝐥é𝐜𝐮𝐥𝐞 ∶ 𝐇𝟐 𝐎 𝐞𝐭 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇
[𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇 = 10−3,4 = 𝟑, 𝟗𝟖. 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐊𝐞
[𝐎𝐇− ] = = 𝟐, 𝟓𝟏. 𝟏𝟎−𝟏𝟏 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[𝐇𝟑 𝐎+ ]
R.E.N
[H3 O+ ] = [OH− ] + [CH3 − COO− ] or pH < 6, alors: [OH− ] ≪ [H3 O+ ] donc
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− ] = [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟑, 𝟗𝟖. 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝐨𝐥/𝐋
R.C.M
[CH3 − COOH]0 = [CH3 − COOH] + [CH3 − COO− ] alors :
[CH3 − COOH] = [CH3 − COOH]0 − [CH3 − COO− ]
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇] = 𝐂𝐚 − [𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− ] = 𝐂𝐚 − [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟗, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥/𝐋
 Conclusion
Il reste de molécules d’acide éthanoïque non dissociées, donc l’acide éthanoïque
réagit partiellement avec l’eau.
4-7-4-
[CH3 −COO− ] [H3 O+ ]
 Preuve que =
[CH3 −COOH]initiale Ca
[CH3 − COOH]ionisée = [CH3 − COO− ] = [H3 O+ ] et [CH3 − COOH]initiale = Ca

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[CH3 − COO− ] [H3 O+ ]
Alors ∶ =
[CH3 − COOH]initiale Ca

 Reproduction et complément du tableau 2.6 du support


Ca (mol/L) 10−2 5. 10−3 10−3 5. 10−4
pH 3,4 3,6 3,9 4,1
[H3 O+ ] 𝟑, 𝟗𝟖. 𝟏𝟎−𝟒 𝟐, 𝟓𝟏. 𝟏𝟎−𝟒 𝟏, 𝟐𝟔. 𝟏𝟎−𝟒 𝟕, 𝟗𝟒. 𝟏𝟎−𝟓
[H3 O+ ]
α= 𝟑, 𝟗𝟖. 𝟏𝟎−𝟐 𝟓, 𝟎𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝟏, 𝟐𝟔. 𝟏𝟎−𝟏 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟏
Ca

 Evolution du rapport au cours de la dilution.


Le rapport augmente avec la dilution. Donc la dilution favorise la dissociation de
l’acide acétique.
4-7-5-
 Définition d’acide faible
Un acide AH faible est une substance chimique qui s’ionise partiellement dans
l’eau suivant l’équation : AH + H2 O ⇄ A− + H3 O+
 Reproduction et complément du tableau 2.7
Soluté Equation d’ionisation
Acide méthanoïque (HCOOH) HCOOH + H2 O ⇄ HCOO− + H3 O+
Acide benzoïque
C6 H5 − COOH + H2 O ⇄ C6 H5 − COO− + H3 O+
(C6 H5 − COOH)
Acides carboxyliques (R − +
R − COOH + H2 O ⇄ R − COO− + H3 O
COOH)
Chlorure d’ammonium (NH4 Cl) H2 O
NH4Cl → NH4+ + Cl−
NH4 + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
+

Sulfate d’ammonium H2 O
(NH4 )2 SO4 →2NH+ 2−
4 + SO4
((NH4 )2 SO4 )
NH4+ + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
Nitrate d’ammonium (NH4 NO3 ) H2 O
NH4 NO3 → NH+ −
4 + NO3
NH4+ + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
H2 O −
R − NH3 Cl → R − NH+
3 + Cl
R − NH3 Cl
R − NH3+ + H2 O ⇄ R − NH2 + H3 O+
H2 O −
R − NH2 Cl − R′
R − NH+
R − NH2 Cl − R′ → 2 − R′ + Cl

Les chlorures R − NH2+ − R′ + H2 O ⇄ R − NH − R′ + H3 O+


d’ammonium 𝑅 − NHCl − R′ 𝐻2 𝑂
→ 𝑅 − NH+ − R′ +𝐶𝑙−
𝑅 − NHCl − R′ R R’
R’ ’’ ’ 𝑅 − N − R′
𝑅 − NH+ − R′ + 𝐻2 𝑂 ⇄ + 𝐻3 𝑂+

R’ R’
’ ’

Sous – activité 4.8 : Définition d’une base faible.


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 70 min 90 min
Support
 L’éthanoate de sodium est un solide de formule 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐍𝐚 qui se dissocie totalement dans l’eau.
Expérience 2.2 : Une goutte de la solution obtenue sur le papier pH le fait viré au violet. D’où la présence des
ions hydroxyde (OH− ) en quantité importante. Elle est moins basique qu’une solution d’hydroxyde de sodium
de même concentration molaire.
Expérience 2.3 : On prépare 500 mL d’une solution aqueuse en dissolvant
410 mg d’éthanoate de sodium dans l’eau. La mesure du pH de la solution aqueuse obtenue donne 𝟖, 𝟑𝟒 à

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𝟐𝟓°𝐂.
[CH3 −COONa] 𝑑𝑖𝑠𝑠𝑜𝑐𝑖é
 Le rapport permet d’apprécier le caractère faible d’une base.
[CH3 −COONa] 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒

Tableau 2.8 : Exemples de bases faibles


Solution Equation d’ionisation
Méthanoate de sodium (HCOONa)
Les carboxylate de sodium R − COONa
Les carboxylate de potassium R − COOK
Ammoniac (NH3)
R − NH2
R − NH − R′
Les amines
R − N − R′
R’
Consigne ’ Indications pédagogiques
4-8-1- Réaliser les expériences 2.2 et 2.3 puis déduire la nature de la solution
aqueuse d’éthanoate de sodium.
4-8-2- Ecrire l’équation de la dissociation de l’éthanoate de sodium dans l’eau
et préciser l’espèce chimique responsable de la nature trouvée en 4-8-1.
4-8-3- Calculer la concentration molaire de la solution aqueuse d’éthanoate de
sodium préparée puis comparer le pH de la solution à 𝟏𝟒 + 𝐥𝐨𝐠 𝐂.
4-8-4- Prouver à partir du bilan qualitatif et quantitatif des espèces chimiques
présentes dans la solution d’éthanoate de sodium préparée que l’ion
éthanoate se dissocie partiellement dans l’eau.
[CH3−COONa]dissocié [CH3−COOH]
4-8-5- Montrer que
[CH3 −COONa] initiale
= Cb
puis calculer sa valeur.
4-8-6- Définir base faible puis reproduire et compléter le tableau 2.8 du
support.
Résultats attendus Observations
4-8-1-
 Expérience (Laboratoire)
 Nature de la solution d’éthanoate de sodium : Basique
4-8-2-
 Equation de la dissociation de l’éthanoate de sodium dans l’eau
H2 O
CH3 − COONa → CH3 − COO− + Na+
CH3 − COO− + H2 O ⇄ CH3 − COOH + OH−
 Espèce chimique responsable de la basicité.
La présence des ions hydroxyde dans la deuxième équation prouve que
l’éthanoate de sodium est basique.
L’espèce chimique responsable de cette basicité est l’ion éthanoate 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− .
4-8-3-
 Calcul de la concentration molaire de la solution préparée
𝐦 410
𝐂= = = 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐌𝐕 500 × 82
 Comparaison
pH = 8,34 et 14 + log C = 14 + log 10−2 = 12
Donc ∶ 𝐩𝐇 < 𝟏𝟒 + 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝐚
4-8-4- Preuve que l’ion éthanoate se dissocie partiellement dans l’eau
 Bilan qualitatif des espèces chimiques présentes dans la solution dans la solution
d’éthanoate de sodium
H2 O
CH3 − COONa → CH3 − COO− + Na+
CH3 − COO− + H2 O ⇄ CH3 − COOH + OH−
2H2 O ⇄ H3 O+ + OH −

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𝐈𝐨𝐧𝐬 ∶ 𝐇𝟑 𝐎+ ; 𝐎𝐇− ; 𝐍𝐚+ 𝐞𝐭 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎−
{
𝐌𝐨𝐥é𝐜𝐮𝐥𝐞 ∶ 𝐇𝟐 𝐎 𝐞𝐭 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇
 Bilan quantitatif des espèces chimiques présentes dans la solution dans la
solution d’éthanoate de sodium
[𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇 = 10−8,34 = 𝟑, 𝟗𝟖. 𝟏𝟎−𝟗 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐊𝐞
[𝐎𝐇− ] = = 𝟐, 𝟓𝟏. 𝟏𝟎−𝟔 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[𝐇𝟑 𝐎+ ]
[𝐍𝐚+ ] = 𝐂𝐛 = 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
R.E.N
[H3 O+ ] + [Na+ ] = [OH− ] + [CH3 − COO− ] or pH > 7 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠:
[H3 O+ ] ≪ [OH− ] donc ∶ [CH3 − COO− ] = [Na+ ] − [OH− ]
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− ] ≈ [𝐍𝐚+ ] = 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
R.C.M
[CH3 − COO− ]0 = [CH3 − COOH] + [CH3 − COO− ] alors :
[CH3 − COOH] = [CH3 − COO− ]0 − [CH3 − COO− ] = Cb − [CH3 − COO− ]
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇] = Cb − [Na+ ] + [OH− ] = [𝐎𝐇− ] = 𝟐, 𝟓𝟏. 𝟏𝟎−𝟔 𝐦𝐨𝐥/𝐋
 Conclusion
L’ion éthanoate se dissocie partiellement dans l’eau.
4-8-5-
[CH3 −COONa] dissocié [CH3 −COOH]
 Preuve que [CH3−COONa]initiale
= Cb
[CH3 − COONa]dissocié = [CH3 − COOH] et [CH3 − COONa]initiale = Cb
[CH3 − COONa]dissocié [CH3 − COOH]
alors =
[CH3 − COONa]initiale Cb
 Calcul de la valeur du rapport
[CH3 − COONa]dissocié [𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇] 2,51. 10−6
= = = 𝟐, 𝟓𝟏. 𝟏𝟎−𝟒
[CH3 − COONa]initiale 𝐂𝐛 10−2
4-8-6-
 Définition de base faible
Une base B faible est une substance chimique qui s’ionise partiellement dans
l’eau suivant l’équation : B + H2 O ⇄ BH+ + OH− .
 Reproduction et complément du tableau 2.8
Solution Equation d’ionisation
Méthanoate de sodium H2 O
HCOONa → HCOO− + Na+
(HCOONa)
HCOO− + H2 O ⇄ HCOOH + OH−
Les carboxylate de sodium R − H2 O
R − COONa → R − COO− + Na+
COONa
R − COO− + H2 O ⇄ R − COOH + OH −
Les carboxylate de H2 O
R − COONa → R − COO− + K +
potassium R − COOK
R − COO− + H2 O ⇄ R − COOH + OH −
Ammoniac (NH3 ) NH3 + H2 O ⇄ NH+ 4 + OH

R − NH2 R − NH2 + H2 O ⇄ R − NH3 + OH−


+

Les amines R − NH − R′ R − NH − R′ + H2 O ⇄ R − NH+2 − R′ + OH


𝑅 − N − R′ 𝑅 − NH+ − R′
𝑅 − N − R′ + 𝐻2 𝑂 ⇄ +𝑂𝐻 −
R’ R R
’ ’ ’’

Sous – activité 4.9 : Notion de couples acide – base dans la théorie de Bronsted.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 80 min 100 min
Support
 Deux espèce chimiques constituent un couple acide / base s’il est possible de passer de l’un à l’autre par
perte ou gain d’un proton
 Quelques demi – équations protoniques.
CH3 − COOH → CH3 − COO− + H + (1)

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CH3 − COO− + H+ → CH3 − COOH (2)
NH3 + H+ → NH4+ (3)
NH4+ → NH3 + H+ (4)

 Constante d’acidité Ka d’un couple


Un couple acide/base en solution aqueuse est caractérisé par sa constante d’acidité Ka définir par :
[H3O+ ] × [Base]
Ka =
[Acide]
La constante d’acidité Ka d’un couple acide/base dans l’eau permet de connaître la force de l’acide ou de
la base. Elle permet également de comparer la force des acides faibles et des bases faibles dans l’eau.
On définie aussi la grandeur pKa telle que : pKa = − log Ka
Tableau 2.9 : Ka et pKa de quelques couples acide/base
Couple acide/base Ka pKa
HCOOH/HCOO− 1,6. 10−4 3,8
CH3 − COOH⁄CH3 − COO− 1,6. 10−5 4,8
CH3 − CH2 − COOH⁄CH3 − CH2 − COO− 1,6. 10−5 4,9
CHCl2 − COOH⁄CHCl2 − COO− 5. 10−2 1,3
CH2 Cl − COOH⁄CH2 Cl − COO− 1,25. 10−3 2,9
C6 H5 − COOH⁄C6 H5 − COO− 6,31. 10−5 4,2
NH4+⁄NH3 6,3. 10−10 9,2
CH3 − NH3+⁄CH3 − NH2 1,9. 10−11 10,72
C2 H5 − NH3+⁄C2 H5 − NH2 2,1. 10−11 10,67

On considère six solutions aqueuses : S1, S2, S3, S4, S5 et S6 d’acide de même concentration C
Solution soluté pH pKa du couple en solution
S1 HCOOH 2,9 3,8
S2 CH3 − COOH 3,4 4,8
S3 CH3 − CH2 − COOH 3,45 4,9
S4 CH2 Cl − COOH 2,45 2,9
S5 CHCl2 − COOH 1,65 1,3
S6 CCl3 − COOH 1,35 0,7
Tableau 2.10
Consigne Indications pédagogiques
4-9-1- Analyser les demi – équations protonique (1) et (2) d’une part et
(3) et (4) d’autre part puis conclure.
4-9-2- Définir acide et base selon Bronsted.
4-9-3- Retrouver les couples acide/base auxquels appartient l’eau à
partir de l’autoprotolyse de l’eau puis dire comment qualifier les
corps qui se comportent comme l’eau.
4-9-4- Ecrire les équations des réactions de l’acide éthanoïque et
l’ammaniac avec l’eau.
4-9-5- Ecrire l’expression de la constante d’acidité relative aux couples
auxquels appartiennent l’acide éthanoïque et l’ammoniac.
4-9-6- Etablir en exploitant l’expression de la constante d’acidité, une
[Base]
relation entre pH, pKa et le rapport [Acide].
4-9-7- Préciser la solution la plus acide et classer les solutés par ordre
d’acidité décroissante (la plus acide au moins acide) puis donner
le sens de croissance des valeurs de pKa des couples
correspondants.
4-9-8- Dire en considérant les trois premières solutions, comment
évolue l’acidité des acides carboxyliques en fonction du nombre
d’atomes de carbone.

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4-9-9- Donner en considérant les solutions S2, S3, S4, S5 et S6, l’influence
des atomes des halogènes dans la chaîne d’un acide
carboxylique.
4-9-10- Dire de deux bases faibles, celles qui est la plus forte sachant que
la basicité va dans le sens inverse de l’acidité.
Résultats attendus Observations
4-9-1-
 Analyse des demi – équation protoniques
(1) : L’acide éthanoïque perd un proton pour donner l’éthanoate.
(2) : L’ion éthanoate capte un proton pour donner l’acide éthanoïque.
(3) : L’ammoniac capte un proton pour donner l’ion ammonium.
(4) : L’ion ammonium perd un proton pour donner l’ammoniac.
 Conclusion
L’acide éthanoïque et l’ion éthanoate forment un couple acide/base.
De même l’ion ammonium et l’ammoniac forment un couple acide/base.
4-9-2- Définition d’acide et de base selon Bronsted
 Un acide est une molécule ou un ion qui peut céder un proton H+ .
 Une base est une molécule ou un ion qui peut capter un proton H+ .
4-9-3-
 Les couples de l’eau
L′ équation 𝟐𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐎𝐇− peut être décomposée en ∶
𝐇𝟐 𝐎 + 𝐇+ ⇄ 𝐇𝟑 𝐎+ donnant le couple 𝐇𝟑 𝐎+⁄𝐇𝟐 𝐎
Dans ce couple l’eau se comporte comme une base.
𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐎𝐇− + 𝐇+ donnant le couple 𝐇𝟐 𝐎⁄𝐎𝐇−
Dans ce couple l’eau se comporte comme un acide.
 Les corps qui se comportent à la fois comme un acide ou une base sont
qualifiés d’ampholytes ou d’espèces amphotères.
4-9-4- Equations des réactions de l’acide éthanoïque et l’ammaniac avec l’eau.
𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇 + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− + 𝐇𝟑 𝐎+
𝐍𝐇𝟑 + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐍𝐇𝟒+ + 𝐎𝐇−
4-9-5- Expression de la constante d’acidité relative aux couples auxquels
appartiennent l’acide éthanoïque et l’ammoniac.
[H3 O+ ] × [Base]
Ka =
[Acide]
[𝐇𝟑 𝐎+ ] × [𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− ]
Pour le couple CH3 − COOH⁄CH3 − COO− , 𝐊𝐚 =
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇]
[𝐇 +] [𝐍𝐇 ]
𝟑 𝐎 × 𝟑
Pour le couple NH4+⁄NH3 , 𝐊𝐚 =
[𝐍𝐇𝟒+ ]
[Base]
4-9-6- Relation entre pH, pKa et le rapport [Acide]
[H3 O+ ] × [Base]
Ka = et pKa = − log Ka ⇒
[Acide]
[H3 O+ ] × [Base] [Base]
pKa = − log = − log[H3 O+ ] − log
[Acide] [Acide]
[Base] [𝐁𝐚𝐬𝐞]
alors : pKa = pH − log donc : 𝐩𝐇 = 𝐩𝐊𝐚 + 𝐥𝐨𝐠
[Acide] [𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞]
4-9-7-
 Solution la plus acide
Toutes les solutions ont même concentration molaire, mais les pH sont
différents. Donc la solution S6 est la plus acide car son pH est le plus
petit.
 Classification des solutés par ordre d’acidité décroissante (la plus acide
au moins acide).
CCl3 COOH > CHCl2 COOH > CH2 ClCOOH > 𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻 > CH3 COOH > CH3 CH2 COOH
 Sens de croissance des valeurs de pKa des couples correspondants.
Lorsque l’acidité augmente, le pKa diminu.
De deux acides faibles, le plus fort est celui appartenant au couple

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ayant le plus petit pKa.

4-9-8- Evolution de l’acidité des acides carboxyliques en fonction du nombre


d’atomes de carbone.
𝐇𝐂𝐎𝐎𝐇 > 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇 > 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐂𝐎𝐎𝐇
Lorsque le nombre d’atomes de carbone augmente, la force de l’acide
diminue.
4-9-9- Influence des atomes des halogènes dans la chaîne d’un acide
carboxylique.
CCl3 COOH > CHCl2 COOH > CH2ClCOOH > CH3 COOH
La présence d’atome d’halogène dans la molécule d’un acide
carboxylique augmente son acidité.
Remarque : La force de l’acide augmente lorsque l’atome de chlore
substitué est plus proche du groupe fonctionnel −COOH.
CH3CH2 CHClCOOH > CH3CHClCH2 COO > CH2 ClCH2 CH2 COOH
4-9-10- Classification des bases en solutions aqueuses
De deux bases faibles, la plus forte est celle appartenant au couple
ayant le pus grand pKa.

Sous – activité 4.10 : Définition de la zone de prédominance d’un couple acide/base et de la zone de
virage d’un indicateur coloré.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 30 min 50 min

Support
Un indicateur coloré formé d’un couple acide – base HIn⁄In− ayant une valeur de pKai bien déterminé. Selon la
prédominance d’une forme des deux espèces une couleur qui est celle de l’espèce prédominant s’impose.
[𝐇𝐈𝐧 ]
On admet que la solution a la seule couleur de forme acide de l’indicateur coloré si ≥ 𝐚 et que la seule
[ 𝐈𝐧− ]
[𝐈𝐧− ]
couleur de forme acide de l’indicateur si ≥ 𝐛.
[𝐇𝐈𝐧 ]

Indicateur coloré pKai Teinte acide Zone de virage Teinte basique


Hélianthine 3,6 Rouge 3,1 Orange 4,4 Jaune
Rouge de méthyle 5,1 Rouge 4,2 Orange 6,2 Jaune
BBT 6,8 Jaune 6,0 Vert 7,6 Bleu
Phénolphtaléine 9 Incolore 8,2 Incolore 10 Rouge violacé
Tableau 2.11
Consigne Indications pédagogiques
4-10-1- Déterminer la zone de prédominance des formes acide et
basique d’un couple acide/base connaissant le pH et le pKa.
4-10-2- Définir « indicateur coloré » puis :
 écrire l’équation de sa réaction avec l’eau ;
 donner l’expression de la constante d’acidité Kai et celle du pH
de la solution d’un indicateur coloré.
4-10-3- Déterminer les valeurs du pH délimitant la zone de virage de
l’indicateur coloré du support.
Résultats attendus Observations
4-10-1- Détermination de la zone de prédominance des formes acide et base d’un
couple
[Base]
pH = pKa + log
[Acide]
[Base]
Si 𝐩𝐇 > 𝐩𝐊𝐚, log > 0 ⟹ [𝐁𝐚𝐬𝐞] > [𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞] ; la forme base prédomine.
[Acide]
[Base]
Si 𝐩𝐇 < 𝐩𝐊𝐚, log < 0 ⟹ [𝐁𝐚𝐬𝐞] < [𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞] ; la forme acide prédomine.
[Acide]
[Base]
Si 𝐩𝐇 = 𝐩𝐊𝐚, log = 0 ⟹ [𝐁𝐚𝐬𝐞] = [𝐀𝐜𝐢𝐝𝐞] les deux formespKasont [𝐵𝑎𝑠𝑒] > [𝐴𝑐𝑖𝑑𝑒]
[Acide] [𝐵𝑎𝑠𝑒] < [𝐴𝑐𝑖𝑑𝑒] pH
en quantités égales. [𝐵𝑎𝑠𝑒] = [𝐴𝑐𝑖𝑑𝑒]
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4-10-2-
 Définition de l’indicateur coloré
Un indicateur coloré est une substance chimique de formule développée
complexe HIn et qui se comporte comme un acide faible dans l’eau.
 Equation de sa réaction avec l’eau.
𝐇𝐈𝐧 + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐈𝐧− + 𝐇𝟑 𝐎+
 Expression de la constante d’acidité Kai et celle du pH de la solution d’un
indicateur coloré.
[𝐇𝟑 𝐎+ ] × [𝐈𝐧− ] [𝐈𝐧− ]
K𝐚𝐢 = et 𝐩𝐇𝐢 = 𝐩𝐊𝐚𝐢 + 𝐥𝐨𝐠
[𝐇𝐈𝐧] [𝐇𝐈𝐧]
4-10-3- Détermination des valeurs des pH délimitant la zone de virage de l’indicateur
coloré de l’exemple du support.
[HI ]
 Teinte acide si [ I−n] ≥ a
n
[HIn ] [In− ]

≥ a ⇒ log ≤ − log a ⇒ pHi − pKa i ≤ − log a ⇒ 𝐩𝐇𝐢 ≤ 𝐩𝐊𝐚𝐢 − 𝐥𝐨𝐠 𝐚
[ In ] [HIn ]
[I−
n ]
 Teinte base si [HIn ]
≥ b
[In−] ] [In−
≥ b ⇒ log ≥ log b ⇒ pHI − pKa I ≥ log b ⇒ 𝐩𝐇𝐈 ≥ 𝐩𝐊𝐚𝐈 + 𝐥𝐨𝐠 𝐛
[HIn ] [HIn ]
Les pH qui délimitent la zone de virage de l’indicateur coloré sont :
𝐩𝐇 = 𝐩𝐊𝐚𝐢 − 𝐥𝐨𝐠 𝐚 et 𝐩𝐇 = 𝐩𝐊𝐚𝐈 + 𝐥𝐨𝐠 𝐛
pH = pKai − log a pKai pH = pKai + log b pH
Couleur de la Couleur de la
Zone de virage
forme acide forme basique

Evaluation formative 2.4


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 15 min TG : 15 min TC : 90 min 120 min
Contexte
Bio décide de s’approprier la méthode de détermination :
 du pH connaissant la concentration molaire et le pKa du couple acide base correspondant ;
 du pKa d’un couple acide/base en solution aqueuse connaissant la concentration molaire et le pH de la
solution ;
 de la concentration molaire d’une solution aqueuse connaissant son pH et le pKa du couple acide/base
correspondant.
Pour ce faire, il se rapproche d’un professeur de P.C.T qui lui fournit les informations ci – dessous.
Support
 La concentration molaire volumique d’une solution S1 de méthanoate de sodium est C1 = 0,2 mol/L.
 Une solution S2 décimolaire de sulfate d’ammonium a un pH2 = 4,95.
 Une solution S3 d’acide benzoïque a un pH3 = 2,6.
 Une solution S3′ est obtenue en diluant 10 fois la solution S3 .
 Le pKa du couple acide méthanoïque/ion méthanoate vaut 3,8.
 Le pKa du couple acide benzoïque/ion benzoate vaut 4,2.
 Affirmation à confirmer ou infirmer.
« Le pH de la solution S3′ va connaitre une augmentation d’une unité de pH par rapport à celui de S3 .»
Tâche : Expliquer des faits et prendre position.
Consigne Indications pédagogiques

2-4-1- Montrer en supposant [OH ] ≪ C1 , que le pH de la solution S1
1
peut être donné par la relation pH1 = (pKe + pKa + log C1 ) puis
2
calculer sa valeur.
2-4-2- Faire le bilan qualitatif et quantitatif des espèces chimiques
présentes dans la solution S2 et calculer le pKa du couple

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acide/base relatif à cette solution.
2-4-3- Calculer la concentration molaire de toutes les espèces chimiques
présentes dans la solution S3 et déduire sa concentration molaire.
2-4-4- Montrer en supposant [H3 O+ ] ≪ C3′ , que le pH de la solution S3′
1
peut être donné par la relation pH3′ = (pKa + log C3′ ).
2
2-4-5- Prendre position par rapport à l’affirmation du support.
Résultats attendus Observations
2-4-1-
 Preuve que le pH de la solution S1 peut être donné par la relation pH1 =
1
(pKe + pKa + log C1 )
2
H2 O
HCOONa → HCOO− + Na+
HCOO− + H2 O ⇄ HCOOH + OH−
2H2 O ⇄ OH − + H3 O+
Ions ∶ H3 O+ ; OH− ; Na+et HCOO−
{
Molécule ∶ H2 O et HCOOH
Ke
[H3 O+ ] = 10−pH ; [OH− ] = et [Na+ ] = C1
[H3 O+ ]
R.E.N
[H3 O+ ] + [Na+ ] = [OH− ] + [HCOO− ]
Or ∶ pH > 7 (milieu basique) alors ∶ [H3 O+ ] ≪ [OH− ] donc ∶
[HCOO− ] = [Na+ ] − [OH− ] = C1 − [OH− ]
Comme ∶ [OH− ] ≪ C1 , alors ∶ [𝐇𝐂𝐎𝐎− ] ≈ 𝐂𝟏 (𝟏)
R.C.M
[HCOO− ]0 = [HCOOH] + [HCOO− ] alors :
[HCOOH] = [HCOO− ]0 − [HCOO− ] = C1 − [HCOO− ] = C1 − (C1 − [OH − ])
[𝐇𝐂𝐎𝐎𝐇] = [𝐎𝐇− ] (𝟐)
[HCOO− ]
pH = pKa + log (3)
[HCOOH]
C1
(1) et (2) dans (3) donne ∶ pH = pKa + log ⇒
[OH− ]
Ke
pH = pKa + log C1 − log[OH− ] = pKa − log + log C1
[H3 O+ ]
+]
pH = pKa − log Ke + log[H3 O + log C1 = pKa + pKe − pH + log C1 ⇒
𝟏
2pH = pKa + pKe + log C1 . D′où ∶ 𝐩𝐇 = (𝐩𝐊𝐞 + 𝐩𝐊𝐚 + 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝟏 )
𝟐
 Calcul de la valeur du pH.
1
𝐩𝐇 = (14 + 3,8 + log 0,2) = 𝟖, 𝟓
2
2-4-2-
 Bilan qualitatif et quantitatif des espèces chimiques présentes dans la
solution S2
H2 O
(NH4 )2 SO4 → 2NH+ 4 + SO4
2−

NH4+ + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
2H2 O ⇄ OH − + H3 O+
Ions ∶ H3 O+ ; OH− ; SO2−
4 et NH4
+
{
Molécule ∶ H2 O et NH3
[𝐇𝟑 𝐎 ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇 = 10−4,95 = 𝟏, 𝟏𝟐. 𝟏𝟎−𝟓 𝐦𝐨𝐥/𝐋
+

𝐊𝐞 10−14
[𝐎𝐇− ] = = = 𝟖, 𝟗𝟑. 𝟏𝟎−𝟏𝟎 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[𝐇𝟑 𝐎+ ] 1,12. 10−5
[𝐒𝐎𝟐−𝟒 ] = 𝐂𝟐 = 𝟏𝟎
−𝟏
𝐦𝐨𝐥/𝐋
D’après R.E.N, on a :
[H3 O+ ] + [NH4+ ] = [OH− ] + 2[SO2− − +
4 ] , or ∶ [OH ] ≪ [H3 O ] alors:
[𝐍𝐇𝟒+ ] = 2[SO2− + +
4 ] − [H3 O ] = 𝟐𝐂𝟐 − [𝐇𝟑 𝐎 ] ≈ 𝟎, 𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋

D’après R.C.M, on a :
[NH4+ ]0 = [NH3 ] + [NH4+ ] alors :

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[𝐍𝐇𝟑 ] = [NH4+ ]0 − [NH4+ ] = 2C2 − (2C2 − [H3 O+ ]) = [𝐇𝟑 𝐎+ ]
[𝐍𝐇𝟑 ] = 𝟏, 𝟏𝟐. 𝟏𝟎−𝟓 𝐦𝐨𝐥/𝐋
 Calcul du pKa du couple acide/base relatif à cette solution.
[NH3] [𝐍𝐇𝟑 ]
pH = pKa + log + ⇒ 𝐩𝐤𝐚 = 𝐩𝐇 − 𝐥𝐨𝐠 = 𝟗, 𝟐
[NH4 ] [𝐍𝐇𝟒+ ]
2-4-3-
 Calcul de la concentration molaire de toutes les espèces chimiques
présentes dans la solution S3
C6 H5 − COOH + H2 O ⇄ C6 H5 − COO− + H3 O+
2H2 O ⇄ OH − + H3 O+
Ions ∶ H3 O+ ; OH− et C6 H5 − COO−
{
Molécule ∶ H2 O et C6 H5 − COOH
[𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇 = 10−2,6 = 𝟐, 𝟓𝟏. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐊𝐞 10−14
[𝐎𝐇− ] = = = 𝟑, 𝟗𝟖. 𝟏𝟎−𝟏𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[𝐇𝟑 𝐎+ ] 2,51. 10−3
D’après R.E.N, on a :
[H3 O+ ] = [OH− ] + [C6 H5 − COO− ] , or ∶ [OH− ] ≪ [H3 O+ ] alors:
[𝐂𝟔 𝐇𝟓 − 𝐂𝐎𝐎− ] ≈ [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟐, 𝟓𝟏. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[C6 H5 − COO− ] [C6H5 − COO− ]
pH = pKa + log ⇒ pH − pKa = log ⇒
[C6 H5 − COOH] [C6H5 − COOH]
[C6 H5 − COO− ]
= 10pH−pKa ⇒
[C6 H5 − COOH]
[𝐂𝟔 𝐇𝟓 − 𝐂𝐎𝐎𝐇] = [𝐂𝟔 𝐇𝟓 − 𝐂𝐎𝐎− ] × 𝟏𝟎𝐩𝐊𝐚−𝐩𝐇 ≈ 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥/𝐋
 Déduction de sa concentration molaire.
D’après R.C.M, on a :
[C6 H5 − COOH]0 = [C6H5 − COO− ] + [C6 H5 − COOH] alors :
𝐂𝟑 = [𝐂𝟔 𝐇𝟓 − 𝐂𝐎𝐎− ] + [𝐂𝟔 𝐇𝟓 − 𝐂𝐎𝐎𝐇] ≈ 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥/𝐋
2-4-4- Preuve que le pH de la solution S3′ peut être donné par la relation pH3′ =
1
(pKa + log C3′ ).
2
C6 H5 − COOH + H2 O ⇄ C6 H5 − COO− + H3 O+
2H2 O ⇄ OH − + H3 O+
Ions ∶ H3 O+ ; OH− et C6 H5 − COO−
{
Molécule ∶ H2 O et C6 H5 − COOH
𝐊𝐞
[H3 O+ ] = 10−pH et [𝐎𝐇− ] =
[𝐇𝟑 𝐎+ ]
D’après R.E.N, on a :
[H3 O+ ] = [OH− ] + [C6 H5 − COO− ] , or ∶ [OH− ] ≪ [H3 O+ ] alors:
[𝐂𝟔 𝐇𝟓 − 𝐂𝐎𝐎− ] ≈ [𝐇𝟑 𝐎+ ]
D’après R.C.M, on a :
[C6 H5 − COOH]0 = [C6H5 − COO− ] + [C6 H5 − COOH] alors :
[𝐂𝟔 𝐇𝟓 − 𝐂𝐎𝐎𝐇] = C3′ − [C6 H5 − COO− ] = C3′ − [H3 O+ ] ≈ 𝐂𝟑′
[C6 H5 − COO− ] [H3 O+ ]
pH = pKa + log = log ⇒
[C6 H5 − COOH] C3′
pH = pKa + log[H3O+ ] − log C3′ = pKa − pH − log C3′ ⇒
𝟏
2pH = pKa − log C3′ . Donc ∶ 𝐩𝐇 = (𝐩𝐊𝐚 − 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝟑′ )
𝟐
2-4-5- Prise de position par rapport à l’affirmation du support.
 Hypothèse
L’affirmation est exacte.
 Vérification
1 C3
pH = (pKa − log C3′ ) or C3′ = , alors ∶
2 10
𝟏 𝐂𝟑
𝐩𝐇 = (𝐩𝐊𝐚 − 𝐥𝐨𝐠 ) = 𝟑, 𝟏
𝟐 𝟏𝟎
𝟐, 𝟔 + 𝟏 = 𝟑, 𝟔 ≠ 𝟑, 𝟏

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
 Conclusion
L’affirmation est fausse.

Sous – activité 4.11 : Étude de la réaction chimique entre un acide fort et une base forte.

Stratégie d’enseignement apprentissage Durée


TI : 10 min TG : 10 min TC : 70 min 90 min
Support
Dans un bécher contenant Va de la solution d’acide chlorhydrique de concentration Ca; un barreau aimanté et
disposé sur un agitateur, on verse à l’aide d’une burette accroché à une potence, la solution de l’hydroxyde de
sodium centimolaire. Le pH – mètre étalonné permet de déterminer la valeur du pH pour chaque volume de
soude verse. On obtient le tableau suivant.
Tableau 2.12
Vb ( mL ) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
pH 2 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,9 3,3 7
1cm pour 1mL 11 12 14
Échelles :{
1cm pour une unité de pH 10,7 11 11,2
Détermination graphique du point d’équivalence
 Tracer deux tangentes parallèles passant par les zones de forte concavité et enveloppant la courbe.
 Tracer ensuite une droite orthogonale à ces deux tangentes.
 La droite parallèle à ces deux tangentes et passant par le milieu de la droite perpendiculaire à ces
tangentes coupes la courbe au point E.
Indicateurs colorés disponibles
Tableau 2.13
Indicateur coloré Zone de
virage
Hélianthine 3,1 Orange 4,4
Rouge de méthyle 4,2 Orange 6,2
BBT 6,0 Vert 7,6
Phénolphtaléine 8,2 Incolore 10

Consigne Indications pédagogiques


4-11-1- Réaliser l’expérience décrite dans le support.
4-11-2- Schématiser le dispositif expérimental et donner le mode
opératoire de ce dosage.
4-11-3- Écrire les équations (globale et bilan) de la réaction qui a lieu
dans le bécher.
4-11-4- Tracer la courbe de variation du pH en fonction du volume de
soude versé puis l’analyser.
4-11-5- Déterminer graphiquement les coordonnées du point
d’équivalence puis déduire l’expression de la concentration
molaire de l’acide.
4-11-6- Préciser justification à l’appui, l’indicateur approprié à ce dosage.
4-11-7- Donner l’allure de la courbe pour le dosage base forte – acide fort.
Résultats attendus Observations
4-11-1- Expérience (Laboratoire)
4-11-2- Burette graduée contenant
 Schéma du dispositif expérimental la solution de soude

Potence Robinet

pH – mètre

Bécher contenant la solution


d’acide chlorhydrique
Barreau aimanté

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Agitateur P.C.T Page 26

Dispositif expérimental du dosage de la solution


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 Mode opératoire du dosage


 Rincer la verrerie à l’eau distillée et la sécher.
 Prélever un volume Va de solution d’acide chlorhydrique à l’aide d’une
pipette jaugée de capacité Va .
 Introduire ce prélèvement dans un autre bécher contenant un barreau
aimanté et disposer sur un agitateur magnétique.
 Plonger dans ce bécher la sonde du pH – mètre étalonné.
 Remplir la burette avec de la solution d’hydroxyde de sodium et le faire
couler à l’aide d’un robinet mL⁄mL.
 Relever la valeur du pH indiquée par le pH – mètre pour chaque volume
versé.
 Dresser le tableau de valeurs.
4-11-3-
 Equation globale
(𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐂𝐥− ) + (𝐍𝐚+ + 𝐎𝐇− ) ⟶ (𝐍𝐚+ + 𝐂𝐥− ) + 𝟐𝐇𝟐 𝐎
 Equation bilan
𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐎𝐇− ⟶ 𝟐𝐇𝟐 𝐎
4-11-4-
 Tracé de la courbe de variation du pH en fonction du volume de soude
versé.

 Analyse de la courbe
La courbe pH=f(Vb) présente 3 parties, deux concavités et un point
d’inflexion
 Pour 0 ≤ Vb ≤ 9,9 mL, le pH croit légèrement et la courbe présente une
concavité tournée vers le haut.
 Pour 9,9 mL ≤ Vb ≤ 10,1 mL, le pH varie brutalement : on parle de saut
de pH. Dans cette zone, la courbe présente un point d’inflexion E appelé
point d’équivalence.
 Pour Vb ≥ 10,1 mL, le pH croit légèrement et la courbe présente une
concavité tournée vers le bas.
4-11-5-

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
 Détermination graphique des coordonnées du point d’équivalence
𝐄 (𝟏𝟎 𝐦𝐋; 𝟕)
 Détermination de la concentration molaire de l’acide éthanoïque.
A l’équivalence acido – basique, on a :
𝐂𝐛 𝐕𝐛𝐄
n(H3 O+ ) = n(OH − ) ⇒ Ca Va = Cb VbE ⇒ 𝐂𝐚 =
𝐕𝐚
4-11-6- Indicateur approprié à ce dosage.
pHE ∈ [6,0 ; 7,6] , donc l’indicateur coloré le plus approprié à ce dosage
est le BBT.
4-11-7- Allure de la courbe pour le dosage base forte – acide fort.
𝑝𝐻

14 + log 𝐶𝑏

𝑝𝐻𝐸 = 7 𝐸

− log 𝐶𝑎

𝑉𝑎𝐸 𝑉𝑎 (𝑚𝐿)

Sous – activité 4.12 : Étude de la réaction chimique entre un acide faible et une base forte.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 100 min 120 min
Support
A l’aide d’une burette, Paul verse la solution d’hydroxyde de sodium de concentration Cb = 10−3 mol/L, dans
un bécher contenant un volume 10 mL d’acide éthanoïque de concentration inconnue. La mesure du pH du
mélange obtenu dans le bécher après chaque volume de la solution de soude versé a permis d’avoir le tableau
ci – dessous.
Tableau 2.14
Vb (mL) 0 2 4 6 8 10 12 14 16
pH 3,4 3,9 4,2 4,4 4,6 4,75 4,9 5,1 5,3

18 20 22 24 26 28 30
5,7 8,1 10,5 10,8 10,9 11 11,1
1cm pour 2mL
Échelles : {
1cm pour une unité de pH
Consigne Indications pédagogiques
4-12-1- Réaliser l’expérience faite par Paul.
4-12-2- Écrire l’équation – bilan de la réaction chimique qui a lieu dans le
bécher.
4-12-3- Tracer la Courbe pH = f(Va ) puis l’analyser.
4-12-4- Déterminer graphiquement les coordonnées du point d’équivalence
VbE
et demi – équivalence (Vb = 2
) puis :
 déduire la concentration molaire de l’acide éthanoïque ;
 justifier qualitativement la nature du mélange obtenu à l’équivalence
acido – basique ;
 préciser l’indicateur coloré approprié à ce dosage.
4-12-5- Faire le bilan qualitatif et quantitatif des espèces chimiques présentes
dans le mélange obtenu à la demi – équivalence puis :
 déduire le pKa du couple CH3 − COOH⁄CH3 − COO− ;
 tirer une conclusion ;
 dire comment varie le pH du mélange au voisinage de la demi -

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équivalence.

Résultats attendus Observations


4-12-1- Expérience (Laboratoire)
4-12-2-
 Equation globale
𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐇 + (𝐍𝐚+ + 𝐎𝐇− ) ⟶ (𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− + 𝐍𝐚+ ) + 𝐇𝟐 𝐎
 Equation bilan
𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐇 + 𝐎𝐇− ⟶ 𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎− + 𝐇𝟐 𝐎
4-12-3-
 Tracé de la courbe de variation du pH en fonction du volume de soude versé.

𝐄𝟏
𝟐

 Analyse de la courbe
La courbe présente 4 parties, 3 concavités et deux points d’inflexion :
 0 mL < Vb < 3 mL , croissance rapide de la valeur du pH et la courbe présente
une concavité tournée vers le bas
 3 mL < Vb ≤ 19 mL , légère croissance de la valeur du pH et la courbe
présente concavité tournée vers le haut. Dans cette partie, la courbe présente
un point d’inflexion appelé demi-équivalence.
 19 mL < Vb < 20 𝑚𝐿 , saut de pH et la courbe présente un point d’inflexion
appelé point d’équivalence.
 Vb > 20 𝑚𝐿 , croissance légère de la valeur du pH et la courbe présente une
concavité tournée vers le bas.
4-12-4-
 Détermination graphique des coordonnées du point d’équivalence et demi –
équivalence
𝐩𝐇𝐄 = 𝟖, 𝟐 𝐩𝐇𝟏⁄ 𝐄 = 𝟒, 𝟖
𝐄( ) et 𝐄𝟏⁄ ( 𝟐 )
𝐕𝐛𝐄 = 𝟐𝟎 𝐦𝐋 𝟐 𝐕 𝟏 = 𝟏𝟎 𝐦𝐋
𝐛𝐄 ⁄𝟐
 Détermination de la concentration molaire de l’acide éthanoïque.
A l’équivalence acido – basique, on a :
𝐂𝐛 𝐕𝐛𝐄
nCH3−COOH = nOH− ⇒ Ca Va = Cb VbE ⇒ 𝐂𝐚 =
𝐕𝐚
 Justification qualitative de la nature du mélange obtenu à l’équivalence acido –
basique.
CH3 − COO− + H2 O ⇄ CH3 − COOH + OH−
La présence de l’ion hydroxyde à l’équivalence acido – basique montre que le

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mélange obtenu est basique. D’où pHE > 7.
 Indicateur coloré approprié à ce dosage
La phénolphtaléine est l’indicateur le plus approprié à ce dosage.
4-12-5-
 Bilan qualitatif et quantitatif des espèces chimiques présentes dans le
mélange obtenu à la demi – équivalence.
CH3 − COOH + H2 O ⇄ CH3 − COO− + H3 O+ (Ca Va )
H2 O VbE
NaOH → Na+ + OH − (Cb )
2
2H2 O ⟶ H3 O+ + OH−
Ions ∶ H3 O+ ; OH− ; Na+ et CH3 − COO−
{
Molécules ∶ H2 O et CH3 − COOH
−𝐩𝐇𝟏
[𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎 𝟐𝐄 = 10−4,8 = 𝟏, 𝟓𝟖. 𝟏𝟎−𝟓 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐊𝐞
[𝐎𝐇− ] = = 𝟔, 𝟑𝟑. 𝟏𝟎−𝟏𝟎 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[𝐇𝟑 𝐎+ ]
𝐕
𝐂𝐛 𝟐𝐛𝐄 10−3 × 10
[𝐍𝐚+ ] = = = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝟏 20
𝐕𝐚 + 𝟐 𝐕𝐛𝐄
R.E.N
[H3 O+ ] + [Na+ ] = [OH− ] + [CH3 − COO− ]
[CH3 − COO− ] = [Na+ ] + [H3 O+ ] − [OH− ] or ∶ [OH− ] ≪ [H3 O+ ], donc ∶
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− ] = [𝐍𝐚+ ] + [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 5. 10−4 + 1,58. 10−5 = 𝟓, 𝟏𝟔. 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝐨𝐥/𝐋
R.C.M
[CH3 − COOH ]0 = [CH3 − COOH ] + [CH3 − COO− ]
[CH3 − COOH ] = [CH3 − COOH ]0 − [CH3 − COO− ]
𝐂𝐚 𝐕𝐚 2. 10−3 × 10
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇 ] = − [𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− ] = − 5,16. 10−4
𝟏 20
𝐕𝐚 + 𝟐 𝐕𝐛𝐄
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇 ] = 4,84. 10−4 mol/L ≈ 𝟓. 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝐨𝐥/𝐋
 Déduction de la valeur de pKa du couple CH3 − COOH⁄CH3 − COO−
[CH3 − COO− ]
pH1E = pKa + log ⇒
2 [CH3 − COOH]
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− ] 5,16. 10−4
𝐩𝐊𝐚 = 𝐩𝐇𝟏𝐄 − 𝐥𝐨𝐠 = 4,8 − log = 4,78 ≈ 𝟒, 𝟖
𝟐 [𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇] 5. 10−4
 Comparaison : 𝐩𝐇 = 𝐩𝐊𝐚
 Conclusion.
A la demi – équivalence 𝐩𝐇 = 𝐩𝐊𝐚.
 Le pH varie peu au voisinage de la demi – équivalence, c’est l’effet tampon.

Sous – activité 4.13 : Étude de la réaction entre une base faible et un acide fort.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 60 min 80 min
Support
Introduire dans un bécher Vb = 10 mL de la solution d’ammoniac (NH3). Plonger les deux électrodes du pH-
mètre. Remplir la burette de la solution d’acide chlorhydrique décimolaire. Pour chaque volume d’acide versé
on note le pH du mélange on obtient ici le tableau des valeurs suivants :
Tableau 2.15
Va (mL ) 0 1 2 3 4 5 6 7 8
pH 10,6 10 9,8 9,6 9,4 9,2 9 8,9 8,6

9 10 11 12 13 14 15
8,3 5,8 3,3 3 2,9 2,8 2,7
1cm pour 1mL
Échelles : {
1cm pour une unité de pH
Consigne Indications pédagogiques

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
4-13-1- Réaliser l’expérience décrite dans le support.
4-13-2- Écrire l’équation – bilan de la réaction qui a lieu dans
le bécher.
4-13-3- Tracer la courbe pH = f(Va ) puis la commenter.
4-13-4- Déterminer graphiquement les coordonnées du point
d’équivalence et le pKa du couple correspondant à
l’ammoniac puis :
 déduire la concentration molaire de l’ammoniac ;
 justifier qualitativement la nature du mélange obtenu
à l’équivalence acido – basique.
Résultats attendus Observations
4-13-1- Expérience (Laboratoire)
4-13-2-
 Equation globale
𝐍𝐇𝟑 + (𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐂𝐥− ) ⟶ (𝐍𝐇𝟒+ + 𝐂𝐥− ) + 𝐇𝟐 𝐎
 Equation bilan
𝐍𝐇𝟑 + 𝐇𝟑 𝐎+ ⟶ 𝐍𝐇𝟒+ + 𝐇𝟐 𝐎
4-13-3-
 Tracé de la courbe de variation du pH en fonction du volume de soude versé.

𝐄𝟏⁄
𝟐

 Commentaire de la courbe
La courbe présente 4 parties, 3 trois concavités et deux points d’inflexion.
4-13-4-
 Détermination graphique des coordonnées du point d’équivalence et demi –
équivalence
𝐩𝐇𝐄 = 𝟓, 𝟖 𝐩𝐇𝟏⁄ 𝐄 = 𝟗, 𝟐
𝐄( ) et 𝐄𝟏⁄ ( 𝟐 )
𝐕𝐚𝐄 = 𝟏𝟎 𝐦𝐋 𝟐 𝐕 𝟏 = 𝟓 𝐦𝐋
𝐚𝐄 ⁄
𝟐
 Détermination de la concentration molaire de l’acide éthanoïque.
A l’équivalence acido – basique, on a :
𝐂𝐚 𝐕𝐚𝐄
nNH3 = nH3O+ ⇒ Cb Vb = Ca VaE ⇒ 𝐂𝐛 =
𝐕𝐛
 Justification qualitative de la nature du mélange obtenu à l’équivalence acido –
basique.
NH4+ + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
La présence de l’ion hydronium à l’équivalence acido – basique montre que le
mélange obtenu est acide. D’où pHE < 7.

Sous – activité 4.14 : Définition et préparation d’une solution tampon et ses propriétés.

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 40 min 60 min

Support
 Au cours de l’étude de la demi – équivalence des deux dernières réactions on n’a constaté que pH = pKa.
Les solutions obtenues au voisinage de ce point ont les mêmes propriétés. Il existe au voisinage de la
demi – équivalence, une zone où le pH varie peu. Cette zone s’appelle zone tampon.
 Les solutions tampons jouent un rôle très important en Chimie et en Biologie :
 Ils sont utilisés pour étalonner les pH-mètres ;
 Ils sont utilisés aussi chaque fois qu’une réaction doit se produit à pH constant ;
 La plupart des milieux biologiques sont tampons(Le sang humain est un milieu tampon de pH =7,4),
 Certains médicaments sont aussi tamponnés ce qui favorisent leur assimilation et évitent les brûlures
gastriques.
Consigne Indications pédagogiques
4-14-1- Définir solution Tampon et donner ses propriétés.
4-14-2- Proposer les différentes méthodes de préparation
d’une solution tampon.
4-14-3- Citer quelques applications de la solution tampon.
Résultats attendus Observations
4-14-1-
 Définition de solution tampon
Une solution tampon est un mélange équimolaire d’un acide
faible et de sa base conjuguée tel que pH soit égale ou voisin au
pKa du couple acide⁄base en solution.
 Propriétés d‘une solution tampon
 Le pH d’une solution tampon ne varie pas au cours dilution
modérée.
 Le pH d’une solution tampon varie très peu lors de l’ajout d’une
quantité modérée d’acide fort ou de base forte.
4-14-2- Modes de préparation de la solution tampon
Il existe trois (3) modes de préparation d’une solution tampon.
 Mélange d’acide faible et de base forte jusqu'à la demi –
équivalence. na = 2nb ( solution tampon idéale pH = pKa)
 Mélange base faible et d’acide fort jusqu'à la demi – équivalence.
nb = 2na ( solution tampon idéale pH = pKa)
Mélange d’acide faible et de sa base conjuguée en quantité
équimolaire na = nb ( solution tampon idéale pH = pKa)
4-14-3- Quelques applications de la solution tampon.
Une solution tampon permet :
 d’étalonner le pH – mètre ;
 de fabriquer certains médicaments ;
 de suivre certaines réactions d’oxydoréductions qui se déroulent
à pH constant.

Evaluation formative 2.5


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 30 min TC : 80 min 120 min
Contexte
Dans le souci d’étalonner des pH – mètre que dispose un collège, un professeur de P.C.T a demandé à un
élève de préparer deux solutions tampons. Pour ce faire il met à sa disposition six solutions aqueuses de
différentes concentrations molaires et lui donne aussi les caractéristiques des deux solutions tampons.
Support
Les solutions mis à la disposition de l’élève sont :
 Une solution S1 d’éthanoate de sodium de concentration molaire C1 = 2,5. 10−2 mol/L.

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
 Une solution S2 de chlorure d’ammonium de concentration molaire C2 = 1,5. 10−2 mol/L.
 Une solution S3 d’acide éthanoïque de concentration molaire C3 = 2. 10−2 mol/L.
 Une solution S4 d’acide nitrique de concentration molaire C4 = 1,5. 10−2 mol/L.
 Une solution S5 de dihydroxyde de calcium de concentration molaire C5 = 10−2 mol/L.
 Une solution S6 d’ammoniac de concentration molaire C6 = 2. 10−2 mol/L.
Les caractéristiques des solutions tampons à préparer sont :
Valeur du pH ∶ pH = 4,8
 Solution tampon T1 : {Volume de la solution ∶ V1 = 600 mL
T1
Valeur du pH ∶ pH2 = 9,1
 Solution tamponT2 : {
Volume de la solution ∶ VT2 = 300 mL
Le pKa du couple acide éthanoïque/ion éthanoate vaut 4,8 et celui du couple ion ammonium/ammoniac est
9,2.
Tâche : Expliquer des faits.
Consigne Indications pédagogiques
2-5-1- Ecrire les différentes combinaisons de solutions à mélanger pour
préparer la solution tampon T1 et déterminer pour chaque
combinaison, les volumes des solutions à utiliser.
2-5-2- Ecrire les différentes combinaisons de solutions à mélanger pour
préparer la solution tampon T2 et déterminer pour la combinaison
correspondante au mélange d’acide faible et de base forte, les
volumes des solutions à utiliser.
Résultats attendus Observations
2-5-1-
 Les différentes combinaisons de solutions à mélanger pour préparer la
solution tampon T1
On a: pH1 = pKa (CH3 − COOH⁄CH3 − COO− ) = 4,8
Donc on a les combinaisons suivantes :
(S1 ; S3 ) ; (S1 ; S4 ) et (S3 ; S5 )
 Détermination pour chaque combinaison, les volumes des solutions à
utiliser.
pH1 = pKa, donc la solution tampon est idéale
 (S1 ; S3 )
n1 = n3 C V =C V
{V + V = V ⇒ {V 1+1V =3V 3 ⇒ C1 V1 = C3 (VT1 − V1 ) ⇒
1 3 T1 1 3 T1
𝐂𝟑 𝐕𝐓𝟏
V1 (C1 + C3 ) = C3 VT1 ⇒ 𝐕𝟏 =
𝐂𝟏 + 𝐂𝟑
2. 10−2 × 600
𝐕𝟏 = = 𝟐𝟔𝟕 𝐦𝐋
2,5. 10−2 + 2. 10−2
𝐕𝟑 = VT1 − V1 = 600 − 267 = 𝟑𝟑𝟑 𝐦𝐋
 (S1 ; S4 )
n = 2n4 C V = 2C4 V4
{ 1 { 1 1 (V )
V1 + V4 = VT1 ⇒ V1 + V4 = VT1 ⇒ C1 T1 − V4 = 2C4 V4 ⇒
𝐂𝟏 𝐕𝐓𝟏
V4 (2C4 + C1 ) = C1 VT1 ⇒ 𝐕𝟒 =
𝟐𝐂𝟒 + 𝐂𝟏
2,5. 10−2 × 600
𝐕𝟒 = = 𝟐𝟕𝟑 𝐦𝐋
3. 10−2 + 2,5. 10−2
𝐕𝟏 = VT1 − V4 = 600 − 273 = 𝟑𝟐𝟕 𝐦𝐋
 (S3 ; S5 )
n = 2n C V = 4C V
{V +3 V = 5V ⇒ {V3 +3 V = 5V 5 ⇒ C3 (VT1 − V5 ) = 4C5 V5 ⇒
3 5 T1 3 5 T1
𝐂𝟑 𝐕𝐓𝟏
V5 (4C5 + C3 ) = C3 VT1 ⇒ 𝐕𝟓 =
𝟒𝐂𝟓 + 𝐂𝟑
2. 10−2 × 600
𝐕𝟓 = = 𝟐𝟎𝟎 𝐦𝐋
4. 10−2 + 2. 10−2
𝐕𝟑 = VT1 − V5 = 600 − 200 = 𝟒𝟎𝟎 𝐦𝐋
2-5-2-
 Les différentes combinaisons de solutions à mélanger pour préparer la
solution tampon T2

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
On a: pH1 ≈ pKa (NH4+⁄NH3 )
Donc on a les combinaisons suivantes :
(S2 ; S6 ) ; (S2 ; S5 ) et (S6 ; S4 )

 Détermination pour la combinaison correspondante au mélange d’acide


faible et de base forte, les volumes des solutions à utiliser.
(S2 ; S5 )
H2 O −
NH4 Cl → NH+4 + Cl
NH4+ + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
H2 O
Ca(OH)2 → Ca2+ + 2OH−
2H2 O ⇄ OH− + H3 O+
Ions ∶ H3 O+ ; OH− ; Ca2+ ; Cl− et NH4+
{
Molécule ∶ H2 O et NH3
Ke
[H3 O+ ] = 10−pH et [OH− ] =
[H3 O+ ]
C5 V5 C2 V2
[Ca2+ ] = et [Cl− ] =
VT2 VT2
D’après R.E.N, on a :
[H3 O+ ] + [NH4+ ] + 2[Ca2+ ] = [OH− ] + [Cl− ] ,
or ∶ [H3 O+ ] ≪ [OH− ] car pH > 8 𝑒𝑡 [OH− ] ≪ [Cl− ] , alors:
𝐂 𝐕 − 𝟐𝐂𝟓 𝐕𝟓
[NH4+ ] = [Cl− ] − 2[Ca2+ ] ⇒ [𝐍𝐇𝟒+ ] = 𝟐 𝟐 (𝟏)
𝐕𝐓𝟐
D’après R.C.M, on a :
[NH4+ ]0 = [NH3] + [NH4+ ] ⇒ [NH3 ] = [NH4+ ]0 − [NH4+ ] ⇒
C V C V − 2C5 V5 𝟐𝐂𝟓 𝐕𝟓
[NH3 ] = 2 2 − 2 2 ⇒ [𝐍𝐇𝟑 ] = (𝟐)
VT2 VT2 𝐕𝐓𝟐
[NH3] [NH3 ]
pH − pKa = − log ⇒ = 10pH−pKa ⇒
[NH4+ ] [NH4+ ]
2C5 V5
= 10pH−pKa ⇒ 2C5 V5 (1 + 10pH−pKa ) = C2 V2 . 10pH−pKa
C2 V2 − 2C5 V5
⇒ 2C5 V5 (1 + 10pH−pKa ) = C2 (VT2 − V5 ). 10pH−pKa ⇒
V5 [2C5 (1 + 10pH−pKa ) + C2 . 10pH−pKa ] = VT2 C2 . 10pH−pKa ⇒
𝐕𝐓𝟐 𝐂𝟐 . 𝟏𝟎𝐩𝐇−𝐩𝐊𝐚
𝐕𝟓 =
𝟐𝐂𝟓 (𝟏 + 𝟏𝟎𝐩𝐇−𝐩𝐊𝐚 ) + 𝐂𝟐 . 𝟏𝟎𝐩𝐇−𝐩𝐊𝐚
300 × 1,5. 10−2 . 109,1−9,2
𝐕𝟓 = = 𝟕𝟓 𝐦𝐋
2. 10−2 (1 + 109,1−9,2 ) + 1,5. 10−2 . 109,1−9,2
𝐕𝟐 = 𝐕𝐓𝟐 − 𝐕𝟓 = 300 − 75 = 𝟐𝟐𝟓 𝐦𝐋

Sous – activité 4.15 : Etude de l’évolution qualitative des réactions chimiques.


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 70 min 90 min
Support
La cinétique chimique est l’étude du déroulement des réactions chimiques dans le temps. Son but premier est
de mesurer la vitesse instantanée des réactions mais son intérêt majeur est de fournir des renseignements
irremplaçables sur leur mécanisme, à l’échelle microscopique.

Fig. 2.1 Fig. 2.2 : S2 O2− 2−


3 ⁄S et SO2 ⁄S2 O3

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
Fig. 2.3 : Fig. 2.4 : Le mélange initialement rose
I2 ⁄I− et S2 O2− 2− se décolore au bout de quelques minutes
8 ⁄SO4
Mn O −
4 Mn2+
⁄ et CO2⁄H2 C2O4
violette incolore

Consigne Indications pédagogiques


4-15-1- Réaliser chacune des expériences des figures du support.
4-15-2- Classer les quatre réactions chimiques du support en deux catégories
selon leur évolution temporaire.
4-15-3- Définir : réaction rapide et réaction lente.
4-15-4- Ecrire l’équation – bilan de chacune des réactions du support.
4-15-5- Dire pourquoi la réaction de la figure 2.2 est une réaction de
dismutation
Résultats attendus Observations
4-15-1- Expériences (Laboratoire)
4-15-2- Classification des quatre réactions chimiques du support en deux
catégories selon leur évolution temporaire.
 La réaction de précipitation de sulfate de baryum est une réaction rapide
parce que le produit de la réaction apparaît dès la mise en contact des
réactifs.
 La réaction de dismutation de l’ion thiosulfate, la réaction d’oxydation des
ions iodure par les ions peroxodisulfate et la réaction d’oxydation de l’acide
oxalique par les ions permanganate sont des réactions apparemment
lentes car les produits de ces réactions apparaissent progressivement.
4-15-3- Définitions de quelques réactions chimiques
 Réaction chimique rapide : C’est une réaction chimique qui se produit
instantanément dès que les réactifs sont mis en contact.
 Réaction chimique lente : C’est une réaction chimique qui ne se produit pas
immédiatement dès que les réactifs sont mis en contact.
NB
Une réaction infiniment lente est une réaction bien que possible ne se
réalise pas lorsque les réactifs sont mis en contact.
4-15-4- Equation – bilan de chacune des réactions
 Réaction de précipitation de sulfate de baryum
𝐁𝐚𝟐+ + 𝐒𝐎𝟐− 𝟒 ⟶ 𝐁𝐚𝐒𝐎𝟒
 Réaction de dismutation de l’ion thiosulfate
S O2− + 6H3 O+ + 4e− ⟶ 2S + 9H2 O
{ 2 2−3
S2 O3 + 3H2 O ⟶ 2SO2 + 2H3 O+ + 4e−
𝐒𝟐 𝐎𝟐− +
𝟖 + 𝟐𝐇𝟑 𝐎 ⟶ 𝐒 + 𝐒𝐎𝟐 + 𝟑𝐇𝟐 𝐎
 Réaction d’oxydation des ions iodures I − par les ions peroxodisulfate S2 O2−8
S2 O2−
8 + 2e− ⟶ 2SO2−4
{
2I − ⟶ I2 + 2e−
𝐒𝟐 𝐎𝟐− − 𝟐−
𝟖 + 𝟐𝐈 ⟶ 𝟐𝐒𝐎𝟒 + 𝐈𝟐
 Réaction d’oxydation de l’acide oxalique H2 C2 O4par les ions permanganate
Mn O−4 .
2 × Mn O− + − 2+
4 + 8H3 O + 5e ⟶ Mn + 12H2 O
{
5 × H2 C2O4 + 2H2 O ⟶ 2CO2 + +2H3 O+ + 2e−
𝟐𝐌𝐧 𝐎− + 𝟐+
𝟒 +𝟓𝐇𝟐 𝐂𝟐 𝐎𝟒 + 𝟔𝐇𝟑 𝐎 ⟶ 𝟐𝐌𝐧 + 𝟏𝟎𝐂𝐎𝟐 +𝟏𝟒𝐇𝟐 𝐎
4-15-5- Justification du nom réaction de dismutation donnée à la réaction réalisée
au niveau de l’expérience de la figure 2.2
Pour cette réaction, l’ion thiosulfate a joué à la fois le rôle d’un oxydant et
celui d’un réducteur. C’est alors une réaction de dismutation de l’ion
thiosulfate.

Sous – activité 4.16 : Définition de la vitesse de formation et de disparition d’un corps.

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 20 min TC : 90 min 120 min
Support
On suit l’évolution d’une réaction chimique produite entre deux corps A et B mélangé à l’instant initial t 0 .
L’équation de la réaction chimique s’écrit :
αA + βB → γC + δD
Les prélèvements effectués aux différentes dates ont permis de tracer les courbe 1 et 2 donnant les
concentrations des corps A et D en fonction du temps.

Courbe 1 Courbe 2

On définit :
∆[X]
 la vitesse moyenne de formation d’un corps X par la relation : 𝑣𝑚𝑜𝑦 = ∆t
.
d[X]
 la vitesse instantanée de formation d’un corps X par la relation : 𝑣 = dt
.
∆[Y]
 la vitesse moyenne de disparition d’un corps Y par la relation : 𝑣𝑚𝑜𝑦 = − .
∆t
d[Y]
 la vitesse instantanée de formation d’un corps Y par la relation : 𝑣 = − dt
.
Consigne Indications pédagogiques
4-16-1- Préciser les grandeurs quantitatives qui permettent d’apprécier
l’évolution temporelle d’une réaction chimique.
4-16-2- Identifier les deux courbes du support en précisant s’il s’agit de la
courbe de formation ou de disparition.
4-16-3- Donner la condition pour que le mélange réalisé soit
stœchiométrique.
4-16-4- Etablir une relation entre les grandeurs suivantes :[A]0, [A]t et [D]t .
4-16-5- Exprimer la vitesse moyenne de formation du corps D entre deux
instants t1 et t 2 correspond aux abscisses de deux points M1 et M2
puis dire ce qu’elle représente pour la droite (M1 M2 ).
4-16-6- Définir la vitesse de formation du corps D à un instant t correspond à
l’abscisse d’un point M de la courbe puis dire ce qu’elle représente
pour la tangente à la courbe en ce point.
4-16-7- Exprimer la vitesse moyenne de disparition du corps A entre deux
instants t1 et t 2 correspond aux abscisses de deux points N1 et N2
puis dire ce qu’elle représente pour la droite (N1 N2 ).
4-16-8- Définir la vitesse de disparition du corps A à un instant t correspond à
l’abscisse d’un point N de la courbe puis dire ce qu’elle représente
pour la tangente à la courbe en ce point.
4-16-9- Etablir une relation entre les vitesses de formation du corps D et de
disparition du corps A.
Résultats attendus Observations
4-16-1- Grandeurs quantitatives permettant d’apprécier l’évolution temporelle
d’une réaction chimique
 Quantité de matière.
 Concentration molaire.
4-16-2- Identification des deux courbes
Courbe 1 : formation d’un produit car elle croissante.
Courbe 2 : disparition d’un réactif car elle décroissante.
4-16-3- Condition pour que le mélange réalisé soit stœchiométrique.

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
𝐧𝐀 𝐧𝐁
=
𝛂 𝛃
4-16-4- Relation entre les grandeurs suivantes :[A]0, [A]t et [D]t .
[A]d [D]t
[A]0 = [A]d + [A]t or d′ aprèsl′ équation, on a ∶ = alors:
α δ
α α
[A]d = [D]t soit [A]0 = [D]t + [A]t d′ où ∶
δ δ
𝛂
[𝐀]𝐭 = [𝐀]𝟎 − [𝐃]𝐭
𝛅
4-16-5-
 Expression de la vitesse moyenne de formation du corps D entre deux
instants t1 et t 2 correspond aux abscisses de deux points M1 et M2
[𝐃]𝐭𝟐 − [𝐃]𝐭𝟏
𝐕𝐦𝐨𝐲 = en 𝐦𝐨𝐥/𝐋/𝐬
𝐭𝟐 − 𝐭𝟏
 Ce que représente la vitesse moyenne de formation du corps D pour
la droite (M1 M2 ).
Vmoy est numériquement égale au coefficient directeur de la
droite(M1 M2 )
4-16-6-
 Définition de la vitesse de formation du corps D à un instant t
correspond à l’abscisse d’un point M de la courbe
𝐝[𝐃] [𝐃]𝐭 − [𝐃]𝐌𝟎
𝐕= =
𝐝𝐭 𝐭
 Ce représente la vitesse de formation du corps D pour la tangente à la
courbe en ce point.
V est numériquement égale au coefficient directeur de la tangente à la
courbe en ce point.
4-16-7-
 Expression de la vitesse moyenne de disparition du corps A entre
deux instants t1 et t 2 correspond aux abscisses de deux points N1 et
N2 [A]r mol/L
[𝐀]𝐭 −[𝐀]𝐭
𝐕𝐦𝐨𝐲 = − 𝐭 𝟐−𝐭 𝟏 en 𝐦𝐨𝐥/𝐋/𝐬
𝟐 𝟏
 Ce que représente la vitesse moyenne de disparition du corps A pour
M1
la droite (N1 N2). [A]𝐭 𝟏
Vmoy est numériquement égale à l’opposé du coefficient directeur de
la droite (N1 N2). M2
[A]𝐭 𝟐
4-16-8-
0 t1
 Définition de la vitesse de disparition du corps A à un instant t t2
t(s )
correspond à l’abscisse d’un point N de la courbe
[A]r mol/L
𝐝[𝐀] [𝐀]𝐭 − [𝐀]𝐌𝟎
𝐕=− =−
𝐝𝐭 𝐭
 Ce qu’elle représente pour la tangente à la courbe en ce point. [A]𝟎
V est numériquement égale à l’opposé du coefficient directeur de la M0
tangente à la courbe en ce point. [A]𝐭 M
4-16-9- Relation entre les vitesses de formation du corps D et de disparition
du corps A.
0
𝐕𝐀 𝐕𝐁 𝐕𝐂 𝐕𝐃 t t(s )
= = =
𝛂 𝛃 𝛄 𝛅

Sous – activité 4.17 : Définition des facteurs cinétique et de la catalyse.


Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 40 min 60 min
Support
 Expérience 1 : Lorsqu’on mélange, à température constante, un même volume de solution incolore d’acide
chlorhydrique (H3 O+ + Cl− ) de concentration molaire C1 = 1 mol/L et de solution incolore de thiosulfate de
sodium (2Na+ +S2 O2−
3 ) de concentration molaire C2 = 0,1mol/L, on obtient après trente secondes un mélange
contenant un composé jaune (soufre) qui se trouble puis devient totalement opaque 3 à 4 minutes après.

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Lorsqu’on augmente la concentration des ions H3 O+ et S2 O2− 3 en réaction, on obtient encore plus vite le
mélange opaque.
 Expérience 2 : On suit la réaction de décoloration du mélange d’acide oxalique H2 C2O4 et de la solution de
permanganate de potassium (k ++MnO− 4 ) à différente températures et on obtient le tableau suivant :

Température du mélange 0°C 20°C 70°C


Durée de la décoloration 1h 2min10s 3s

Tableau 2.16
 Expérience 3 : Lorsqu’on introduit respectivement dans deux tubes à essais contenant la même quantité
d’acide, du clou en fer et la limaille de fer, de même masse, on remarque que le dégagement gazeux dans le
tube contenant la limaille de fer est plus important que dans celui contenant le clou.
Document 1 : La réaction d’estérification de l’acide éthanoïque par l’éthanol dure longtemps. Elle est rapide si
l’on ajoute aux réactifs de l’acide sulfurique concentré. L’équation de la réaction s’écrit :

CH3CH2OH + CH3COOH CH 3COOC2H5 +H2O


Le rôle joué ici par l’acide sulfurique, est assuré dans les organismes vivants par les enzymes. Ils sont des
protéines qui accélèrent les réactions biochimiques, des processus chimiques naturels (digestion, synthèse
de produits etc..).
Consigne Indications pédagogiques
4-17-1- Dégager les facteurs cinétiques mis en jeu au cours de chaque
expérience et définir facteur cinétique.
4-17-2- Donner le rôle joué par l’acide sulfurique lors de l’estérification.
4-17-3- Donner la définition des mots : catalyseur, catalyse, catalyse
homogène, auto catalyse et catalyse hétérogène.
4-17-4- Donner l’intérêt de la catalyse enzymatique dans la vie courante.
Résultats attendus Observations
4-17-1-
 Facteurs cinétiques mis en jeu
 La quantité des réactifs présents (en solution c'est la concentration des
réactifs qui intervient).
 La température.
 La surface ou l'aire de contact.
 Définition du facteur cinétique
Le facteur cinétique est une grandeur qui influence la vitesse d’une
réaction chimique.
4-17-2- Rôle joué par l’acide sulfurique lors de l’estérification
Au cours de l’estérification, l’acide sulfurique accélère la réaction sans
intervenir dans cette dernière : c’est un catalyseur.
4-17-3- Définition de catalyseur, catalyse, catalyse homogène, auto catalyse et
catalyse hétérogène.
 Le catalyseur est une substance qui augmente la vitesse de formation
d’un corps sans entrer dans le bilan de la réaction.
 La catalyse est l’action d’un catalyseur sur une réaction chimique.
 La catalyse homogène correspond au cas où le catalyseur est dans la
même phase que les corps réagissant.
 La catalyse hétérogène correspond au cas où le catalyseur et les
réactifs ne sont pas constitués d’une même phase.
 On parle d’autocatalyse lorsque l’un des produits formés catalyse la
réaction qui l’engendre.
4-17-4- Intérêt de la catalyse enzymatique dans la vie courante.
Dans les organismes vivants, les enzymes jouent un rôle de catalyse
pour certaines réactions chimiques telle que : la digestion, la synthèse
des protéines,…

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES

Situation d’évaluation
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 15 min TG : 15 min TC : 90 min 120 min
Contexte
Afin d’étudier, en fonction du temps, la réaction d’oxydation des ions iodure par les ions peroxodisulfate, un
professeur des P.C.T , mélange rapidement, dans un bécher, une solution aqueuse d’iodure de potassium et
une solution aqueuse de peroxodisulfate de potassium. Au bout d’environ une minute, une coloration devient
décelable. Afin de déterminer les valeurs de la concentration du diiode formé dans le mélange, il dose un
volume V0 de ce mélange par une solution aqueuse de thiosulfate de sodium.
Support
 La réaction entre les ions iodure 𝐈− et les ions peroxodisulfate S2 O2−8 est totale, lente et fait intervenir les
− 2− 2−
couples redox : I2 ⁄I et S2 O8 ⁄SO4 .
 Le mélange réalisé par le professeur contient :
 V1 = 40 mL de la solution d’iodure de potassium à 0,5 mol/L ;
 V2 = 10 mL de la solution de peroxodisulfate de potassium à 0,1 mol/L.
 Pour le dosage du diiode formé, le professeur :
 prélève à différentes dates t un volume V0 = 2 mL du mélange ;
 ajoute au prélèvement, un peu d’empois d’amidon, qui donne une coloration bleu foncée en présence du
diiode, et incolore en présence d’ion iodure ;
 dilue chaque prélèvement en lui ajoutant d’eau distillée glacée ;
 il dose chaque prélèvement par une solution aqueuse de thiosulfate de sodium (2Na+ + S2 O2− 3 ) de
concentration molaire C = 5.10−3 mol/L.
 la réaction de dosage met en jeu les couples redox : I2⁄I − et S4 O2− 2−
6 ⁄S2 O3 .
 Les volumes de thiosulfate de sodium nécessaire au dosage de chaque sont indiqués dans le tableau 2.17
suivant :
t (min) 0 4 8 12 16 20 24 28 32 36
V (mL) 0 6,8 10,5 12,9 14,3 15,2 15,5 15,8 16 16
[I2 ](10−3 mol/L)
[S2 O2− −3
8 ] (10 mol/L)

Echelles : 1 cm pour 2 min et 1cm pour 10−3 mol/L


Tâche : Expliquer des faits et prendre position.
Consigne Indications pédagogiques
1.
1-1- Ecrire l’équation – bilan de la réaction totale et lente entre les ions
iodure I − et les ions peroxodisulfate S2 O2−
8 .
1-2- Calculer les concentrations molaires initiales des ions iodure I − et des
ions peroxodisulfate S2 O2− 8 dans le mélange et vérifier si le mélange
initial est stœchiométrique.
1-3- Dire pourquoi chaque prélèvement est dilué avant son dosage puis
préciser l’avantage de cette dilution.
2.
2-1- Dire comment détecter la fin du dosage du diiode par les ions
thiosulfate.
2-2- Ecrire l’équation – bilan de la réaction de diiode par les ions thiosulfate.
CV
2-3- Montrer que [I2 ] = 2V0
et [S2 O2− 2−
8 ] = [S2 O8 ]0 − [I2 ] puis compléter le

tableau après l’avoir reproduit.


3.
3-1- Tracer la courbe [I2 ] = f(t) puis déterminer graphiquement le temps
nécessaire pour que la moitié des réactifs disparaisse (temps de demi –
réaction).
3-2- Déterminer en mol/L/s, la vitesse de formation du diiode aux dates

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
t = 0min et t = 16min puis dire comment varie cette vitesse au cours du
temps.
3-3- Déduire aux mêmes dates, la vitesse de disparition des ions
peroxodisulfate S2 O2−
8 .
Résultats attendus Observations
1.
1-1- Equation – bilan de la réaction totale et lente entre les ions iodure I − et les
ions peroxodisulfate S2 O2− 8 .
S2 O2−8 + 2e −
⟶ 2SO 2−
4
{
2I − ⟶ I2 + 2e−
𝐒𝟐 𝐎𝟐− −
𝟖 + 𝟐𝐈 ⟶ 𝟐𝐒𝐎𝟒 + 𝐈𝟐
𝟐−

1-2-
 Calcul des concentrations molaires initiales des ions iodure I − et des ions
peroxodisulfate S2 O2− 8 dans le mélange
𝐂 𝐕 0,5 × 40
[𝐈− ]𝟎 = 𝟏 𝟏 = = 𝟎, 𝟒 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐕𝟏 + 𝐕𝟐 50
𝐂𝟐 𝐕𝟐 0,1 × 10
[𝐒𝟐 𝐎𝟐−𝟖 ]𝟎 = = = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐕𝟏 + 𝐕𝟐 50
 Vérification du caractère stœchiométrique du mélange initial
𝐧𝐈 − 𝐂𝟏 𝐕𝟏 0,5 × 0,04
= = = 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥
𝟐 𝟐 2
𝐧𝐒𝟐 𝐎𝟐− 𝐂𝟐 𝐕𝟐 0,1 × 0,01
𝟖
= = = 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥
𝟏 𝟏 1
𝐧𝐈 − 𝐧𝐒𝟐𝐎𝟐−
𝟖

𝟐 𝟏
Donc le mélange initial n’est pas stœchiométrique.

1-3-
 Raison pour laquelle chaque prélèvement est dilué avant son dosage.
Bloquer la réaction entre les ions iodures I − et les ions peroxodisulfates S2 O2−
8 .
 Avantage de cette dilution.
Fiabilité dans la détermination de la concentration du diode formé.
2.
2-1- Détection de la fin du dosage du diiode par les ions thiosulfate.
La détection s’effectue grâce à la décoloration du milieu réactionnel qui passe
de la teinte bleue à l’incolore.
2-2- Equation – bilan de la réaction de diiode par les ions thiosulfate.
2S O2− ⟶ S4 O2− 6 + 2e

{ 2 3 − −
I2 + 2e ⟶ 2I
𝟐𝐒𝟐 𝐎𝟐− 𝟐−
𝟑 + 𝐈𝟐 ⟶ 𝐒𝟒 𝐎𝟔 + 𝟐𝐈

2-3-
CV
 Preuve que ∶ [I2 ] = 2V0
D’après l’équation – bilan, on a :
n(I2) n(S2O2− 3 ) [I2 ]V0 CV ′ 𝐂𝐕
= ⇒ = , d où: [𝐈𝟐 ] =
1 2 1 2 𝟐𝐕𝟎
 Preuve que : [S2 O2− 2−
8 ] = [S2 O8 ]0 − [I2 ]
D’après la relation de conservation appliquée à l’ion thiosulfate, on a :
[S2 O2− 2− 2−
8 ]0 = [S2 O8 ] + [S2 O8 ]disp
Or d’après la première équation – bilan, on a :
[S2 O2−
8 ]disp = [I2 ]
Donc : [S2 O2− 2−
8 ]0 = [S2 O8 ] + [I2 ]
D’où : [𝐒𝟐 𝐎𝟐− 𝟐−
𝟖 ] = [𝐒𝟐 𝐎𝟖 ]𝟎 − [𝐈𝟐 ]

 Complément du tableau
[𝐈𝟐 ] = 𝟏, 𝟐𝟓𝐕 et [𝐒𝟐 𝐎𝟐−
𝟖 ] = 𝟐𝟎. 𝟏𝟎
−𝟑
− [𝐈𝟐 ]

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SA N°2 : CHIMIE DES SOSLUTIONS AQUEUSES
t (min) 0 4 8 12 16 20 24 28 32 36
V (mL) 0 6,8 10,5 12,9 14,3 15,2 15,5 15,8 16 16
[I2 ] (10−3 mol/L) 0 8,5 13 16 18 19 19,4 19,7 20 20
[S2 O2− −3
8 ] (10 mol/L) 20 11,5 7 4 2 1 0,6 0,3 0 0

3.
3-1-
 Tracé de la courbe [I2 ]= f(t) (voir papier millimétré)
 Détermination graphique du temps nécessaire pour que la moitié des réactifs
disparaisse (temps de demi – réaction). 𝟒 𝐦𝐢𝐧 < 𝐭 𝟏⁄ < 8 𝑚𝑖𝑛
𝟐
3-2-
 Déterminer en mol/L/s, la vitesse de formation du diiode aux dates
t = 0 min et t = 16 min
 𝐕𝟎 ≈ 𝟖, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟓 𝐦𝐨𝐥/𝐋/𝐬
 𝐕𝟏𝟔 ≈ 𝟔, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟔 𝐦𝐨𝐥/𝐋/𝐬
 Sens de variation de cette vitesse au cours du temps.
La vitesse de formation du diiode décroît au cours du temps.
3-3- Déduction de la vitesse de disparition des ions peroxodisulfate S2 O2−
8 aux
mêmes dates.
Vdisp (S2 O2−
8 ) Vfor (I2 )
= donc :
1 1
𝐕𝟎 (𝐒𝟐 𝐎𝟐−
𝟖 ) ≈ 𝟖, 𝟑. 𝟏𝟎
−𝟓
𝐦𝐨𝐥/𝐋/𝐬
𝟐− −𝟔
𝐕𝟏𝟔 (𝐒𝟐 𝐎𝟖 ) ≈ 𝟔, 𝟑. 𝟏𝟎 𝐦𝐨𝐥/𝐋/𝐬

C. Retour et projection
Activité 5 : Objectiver la démarche suivre et les résultats obtenus.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 25 min TG : 25 min TC : 20 min 70 min
Support
Les savoirs construits.
Consignes Indications pédagogiques
5-1- Faire le point des savoirs construits.
5-2- Expliquer les stratégies suivies pour asseoir ses savoirs.
5-3- Dégager les réussites et des difficultés rencontrées
5-4- Propose les possibilités d’amélioration.
Résultats attendus Observations
Production de chaque apprenant.

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