Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Situation de départ
Mariam, Lucie et Audrey sont trois camarades de classe, elles ont l’habitude d’échanger sur les notions
scientifiques .Un soir, après la sortie des classes une discussion s’engage entre les trois amis.
Mariam : « Je vais devoir jeter ma sauce que je n’ai pas eu le temps de chauffer depuis le matin car se serait
gonflée déjà. »
Lucie « Mais non ! Tu peux encore la consommer en y ajoutant du bicarbonate ou de la potasse au moment
du chauffage, Tu sais, ta sauce gonflée a un comportement acide et ainsi tu peux la neutraliser avec le
bicarbonate qui a un comportement basique… »
Audrey « Tu sais, Mariam ta sauce gonflée est devenue acide par une réaction lente et donc on peut suivre
le degré d’acidité par mesure de pH ou le calcul de la molarité en ion hydronium ; tout ceci est de la cinétique
chimique c'est – à – dire l’évolution des réactions chimiques »
Les trois amis ont décidé d’aller au laboratoire pour réaliser des expériences avec leur professeur des P.C.T,
pour mieux comprendre et avoir de bons comportements dans la société.
Tâche : Élaborer une explication des faits évoqués dans la situation de départ et apprécier l’apport des P.C.T
dans la vie de l’homme.
A. Introduction
Activité 1 : Perception initiale des faits de la situation de départ.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 15 min TC : 5 min 30 min
Support
Texte de la situation de départ.
Consignes Indications pédagogiques
1-1- Donner les points de vue sur chacun des faits évoqués dans la
situation de départ.
1-2- Discuter de sa perception avec ses camarades.
1-3- Anticiper des types d’action à mener pour mieux comprendre ces
faits.
Résultats attendus Observations
1-1- Perception initiale
Travail individuel
1-2- Discussion
Travail de groupe
1-3- Types d’action à mener pour mieux comprendre ces faits.
Pour construire les réponses aux diverses interrogations et expliquer
les faits évoqués dans la situation de départ, il va falloir faire de la
recherche documentaire et des activités expérimentales appropriées.
Sous – activité 4.2 : Préparation d’une solution aqueuse par dilution d’une solution commerciale.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 30 min 50 min
Support
L’étiquette de la bouteille d’une solution commerciale porte les indications suivantes :
Masse molaire : M
S0 {Pourcentage en masse de soluté pur ∶ p
Masse volumique ∶ ρ
Codjo désire préparer une solution S de concentration molaire 𝐂 = ? 𝐦𝐨𝐥/𝐋 et de volume 𝐕 = 𝟓𝟎𝟎 𝐦𝐋 à partir
d’un volume de la solution commerciale 𝐒𝟎 par ajout de l’eau distillée.
d f
e
a b c
Calcul de V0
D’après le principe de dilution, on a : C0 V0 = C1 V1 Alors :
𝐂𝟏 𝐕𝟏 C1 V1 M 0,2 × 1,5 × 98
𝐕𝟎 = = = = 𝟐𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝐋 = 𝟐𝟓 𝐦𝐋
𝐂𝟎 Pdρe 0,7 × 1,68 × 1000
Matériel
Solution commerciale ; bécher ; pipette jaugée de 25 mL ; fiole
jaugée de 1,5 L; pissette ; eau distillée.
Sous – activité 4.3 : Définition du produit ionique de l’eau et du pH d’une solution aqueuse.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 60 min 80 min
Support
L’eau pure est obtenue après purification par distillation à l’abri de l’air.
Elle est légèrement conductrice du courant électrique et on admet
que son pH est égal à 7 à 25°C. A une température donnée, le produit
des concentrations en ions hydronium et les ions hydroxyde reste
constant quelque soit la substance dissoute dans l’eau. Ce produit
s’appelle produit ionique de l’eau et est noté Ke. Toute solution
aqueuse contient entre autres les ions hydroniums et hydroxydes.
La proportion de ces deux ions détermine la nature d’une solution aqueuse.
Quelques propriétés de la fonction logarithmique
log 1 = 0 ; log 𝑎 = 𝑏 ⇒ 𝑎 = 10𝑏 ; log(a × b) = log a + log b
a 1
log = log a − log b ; log = − log a ; log an = n log a
b a
Consigne Indications pédagogiques
4-3-1- Dire pourquoi l’eau pure conduit légèrement le courant électrique.
4-3-2- Définir l’autoprotolyse de l’eau et écrire son équation.
4-3-3- Donner l’expression du produit ionique de l’eau et rappeler sa
valeur à 25°C.
4-3-4- Rappeler la définition du pH d’une solution puis établir une relation
entre le pH, OH− et le pKe.
4-3-5- Citer quelques instruments de mesure de pH d’une solution
aqueuse.
4-3-6- Dire comment mesurer le pH d’une solution aqueuse à l’aide d’un
pH – mètre.
4-3-7- Classer les solutions aqueuses en fonction des valeurs du pH à
une température quelconque.
Résultats attendus Observations
4-3-1- Ce qui explique la faible conductibilité de l’eau
L’eau pure conduit légèrement le courant électrique parce qu’elle
renferme des ions qui ne sont rien d’autre que H3 O+ et OH− .
4-3-2-
Définition de l’autoprotolyse de l’eau
L’autoprotolyse de l’eau est la réaction de transfert de protons
entre deux molécules d’eau.
Equation de l’autoprotolyse de l’eau
L’équilibre d’autoprotolyse de l’eau s’écrit : 𝟐𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐇𝐎− .
4-3-3- Expression du produit ionique de l’eau
𝐊 𝐞 = [𝐇𝟑 𝐎+ ] × [𝐎𝐇− ]
Quelle que soit la nature de la solution aqueuse, 𝐊 𝐞 est une
grandeur sans unité vaut 𝐊 𝐞 = 𝟏𝟎−𝟏𝟒 à 𝟐𝟓°𝐂.
𝐊 𝐞 ne dépend que de la température du milieu réactionnel.
4-3-4-
Définition du pH d’une solution aqueuse
Le pH d’une solution aqueuse est définit à partir de la
concentration en ion hydronium par la relation :
𝐩𝐇 = − 𝐥𝐨𝐠[𝐇𝟑 𝐎+ ] avec : [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇
S2 ∶ H3 0+ , 0H− , NO− +
3 , Na et Mg .
2+
4-5-5-
Reproduction et complément du tableau 2.2
Ca (mol/L) 10−1 10−2 10−3 10−4 10−5 10−6 10−7 10−8
pH mesuré 1,1 2 3 4 5 6 6,8 6,9
− log Ca 1 2 3 4 5 6 7 8
4-6-5-
Reproduction et complément du tableau 2.4
Cb (mol/L) 10−1 10−2 10−3 10−4 10−5 10−6 10−7 10−8
pH mesuré 12,9 12 11 10 9 8 7,6 7,15
14 + log Cb 13 12 11 10 9 8 7 6
Nom ∶ 𝐒𝐨𝐮𝐝𝐞
Masse molaire: 𝐌 = 𝟒𝟎 𝐠/𝐦𝐨𝐥
D’où l’étiquette : S0 {
Pourcentage en masse de soluté pur ∶ 𝟏𝟕 %
Densité par rapport ∶ 𝐝 = 𝟏, 𝟐
2-3-2- Calcul du pH de chacune des solutions utilisées pour préparer le
mélange M.
S2 est une solution de monoacide fort et C2 ∈ [10−6 mol/L; 10−1 mol/L[,
donc : 𝐩𝐇𝟐 = − 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝟐 = 𝟏, 𝟏
S3 est une solution de dibase forte et 2C3 ∈ [10−6 mol/L; 10−1 mol/L[,
donc : 𝐩𝐇𝟑 = 𝟏𝟒 + 𝐥𝐨𝐠 𝟐𝐂𝟑 = 𝟏𝟐, 𝟔
S4 est une solution de monoacide fort et C4 ∈ [10−6 mol/L; 10−1 mol/L[,
donc : 𝐩𝐇𝟒 = − 𝐥𝐨𝐠 𝟐𝐂𝟒 = 𝟏, 𝟑
A concentration égale, la solution d’acide acétique conduit moins le courant électrique que la solution
d’acide chlorhydrique.
On prépare une solution centimolaire d’acide éthanoïque. La mesure de son pH donne 𝐩𝐇 = 𝟑, 𝟒 à 25°C.
Lorsqu’une espèce chimique AH réagit partiellement avec l’eau, l’équation de la réaction mise en jeu
s’écrit : 𝐀𝐇 + 𝐇𝟐 𝐎 ⇄ 𝐀− + 𝐇𝟑 𝟎+.
[𝐀− ]
Le rapport permet d’apprécier le caractère faible d’un acide
[𝐀𝐇]𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥𝐞
Tableau 2.6 : Valeur du pH de solution d’acide acétique (acide éthanoïque) de concentration connue
R’
’
Consigne Indications pédagogiques
4-7-1- Réaliser et interpréter les résultats de l’expérience 2.1.
4-7-2- Comparer le pH de la solution d’acide acétique centimolaire
préparée avec la valeur de − 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝐚.
4-7-3- Prouver à partir du bilan qualitatif et quantitatif des espèces
chimiques présentes dans la solution d’acide éthanoïque
préparée que l’acide éthanoïque réagit partiellement avec l’eau.
[𝐂𝐇𝟑 −𝐂𝐎𝐎− ] [𝐇𝟑 𝐎+ ]
4-7-4- Montrer que
[𝐂𝐇𝟑−𝐂𝐎𝐎𝐇]𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥𝐞
= puis :
𝐂𝐚
reproduire et compléter le tableau 2.6 du support ;
[𝐂𝐇𝟑 −𝐂𝐎𝐎− ]
dire comment le rapport évolue au cours de la
[𝐂𝐇𝟑−𝐂𝐎𝐎𝐇]𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥𝐞
dilution.
4-7-5- Définir acide faible puis reproduire et compléter le tableau 2.7 du
support.
Résultats attendus Observations
4-7-1-
Expérience (Laboratoire)
Interprétation des résultats
L’acide acétique conduit moins le courant électrique qu’une solution d’acide
chlorhydrique à concentration égale.
4-7-2- Comparaison
pH = 3,4 et − log Ca = − log 10−2 = 2
Donc ∶ 𝐩𝐇 > − 𝐥𝐨𝐠 𝐂𝐚
4-7-3- Preuve que l’acide éthanoïque réagit partiellement avec l’eau.
Bilan qualitatif et quantitatif des espèces chimiques présentes dans la solution
d’acide éthanoïque
CH3 − COOH + H2 O ⇄ CH3 − COO− + H3 O+
2H2 O ⇄ H3 O+ + OH−
𝐈𝐨𝐧𝐬 ∶ 𝐇𝟑 𝐎+ ; 𝐎𝐇− 𝐞𝐭 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎−
{
𝐌𝐨𝐥é𝐜𝐮𝐥𝐞 ∶ 𝐇𝟐 𝐎 𝐞𝐭 𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇
[𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇 = 10−3,4 = 𝟑, 𝟗𝟖. 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐊𝐞
[𝐎𝐇− ] = = 𝟐, 𝟓𝟏. 𝟏𝟎−𝟏𝟏 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[𝐇𝟑 𝐎+ ]
R.E.N
[H3 O+ ] = [OH− ] + [CH3 − COO− ] or pH < 6, alors: [OH− ] ≪ [H3 O+ ] donc
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− ] = [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟑, 𝟗𝟖. 𝟏𝟎−𝟒 𝐦𝐨𝐥/𝐋
R.C.M
[CH3 − COOH]0 = [CH3 − COOH] + [CH3 − COO− ] alors :
[CH3 − COOH] = [CH3 − COOH]0 − [CH3 − COO− ]
[𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎𝐇] = 𝐂𝐚 − [𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎𝐎− ] = 𝐂𝐚 − [𝐇𝟑 𝐎+ ] = 𝟗, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥/𝐋
Conclusion
Il reste de molécules d’acide éthanoïque non dissociées, donc l’acide éthanoïque
réagit partiellement avec l’eau.
4-7-4-
[CH3 −COO− ] [H3 O+ ]
Preuve que =
[CH3 −COOH]initiale Ca
[CH3 − COOH]ionisée = [CH3 − COO− ] = [H3 O+ ] et [CH3 − COOH]initiale = Ca
Sulfate d’ammonium H2 O
(NH4 )2 SO4 →2NH+ 2−
4 + SO4
((NH4 )2 SO4 )
NH4+ + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
Nitrate d’ammonium (NH4 NO3 ) H2 O
NH4 NO3 → NH+ −
4 + NO3
NH4+ + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
H2 O −
R − NH3 Cl → R − NH+
3 + Cl
R − NH3 Cl
R − NH3+ + H2 O ⇄ R − NH2 + H3 O+
H2 O −
R − NH2 Cl − R′
R − NH+
R − NH2 Cl − R′ → 2 − R′ + Cl
𝑅 − N − R′ 𝑅 − NH+ − R′
𝑅 − N − R′ + 𝐻2 𝑂 ⇄ +𝑂𝐻 −
R’ R R
’ ’ ’’
’
Sous – activité 4.9 : Notion de couples acide – base dans la théorie de Bronsted.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 80 min 100 min
Support
Deux espèce chimiques constituent un couple acide / base s’il est possible de passer de l’un à l’autre par
perte ou gain d’un proton
Quelques demi – équations protoniques.
CH3 − COOH → CH3 − COO− + H + (1)
On considère six solutions aqueuses : S1, S2, S3, S4, S5 et S6 d’acide de même concentration C
Solution soluté pH pKa du couple en solution
S1 HCOOH 2,9 3,8
S2 CH3 − COOH 3,4 4,8
S3 CH3 − CH2 − COOH 3,45 4,9
S4 CH2 Cl − COOH 2,45 2,9
S5 CHCl2 − COOH 1,65 1,3
S6 CCl3 − COOH 1,35 0,7
Tableau 2.10
Consigne Indications pédagogiques
4-9-1- Analyser les demi – équations protonique (1) et (2) d’une part et
(3) et (4) d’autre part puis conclure.
4-9-2- Définir acide et base selon Bronsted.
4-9-3- Retrouver les couples acide/base auxquels appartient l’eau à
partir de l’autoprotolyse de l’eau puis dire comment qualifier les
corps qui se comportent comme l’eau.
4-9-4- Ecrire les équations des réactions de l’acide éthanoïque et
l’ammaniac avec l’eau.
4-9-5- Ecrire l’expression de la constante d’acidité relative aux couples
auxquels appartiennent l’acide éthanoïque et l’ammoniac.
4-9-6- Etablir en exploitant l’expression de la constante d’acidité, une
[Base]
relation entre pH, pKa et le rapport [Acide].
4-9-7- Préciser la solution la plus acide et classer les solutés par ordre
d’acidité décroissante (la plus acide au moins acide) puis donner
le sens de croissance des valeurs de pKa des couples
correspondants.
4-9-8- Dire en considérant les trois premières solutions, comment
évolue l’acidité des acides carboxyliques en fonction du nombre
d’atomes de carbone.
Sous – activité 4.10 : Définition de la zone de prédominance d’un couple acide/base et de la zone de
virage d’un indicateur coloré.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 30 min 50 min
Support
Un indicateur coloré formé d’un couple acide – base HIn⁄In− ayant une valeur de pKai bien déterminé. Selon la
prédominance d’une forme des deux espèces une couleur qui est celle de l’espèce prédominant s’impose.
[𝐇𝐈𝐧 ]
On admet que la solution a la seule couleur de forme acide de l’indicateur coloré si ≥ 𝐚 et que la seule
[ 𝐈𝐧− ]
[𝐈𝐧− ]
couleur de forme acide de l’indicateur si ≥ 𝐛.
[𝐇𝐈𝐧 ]
NH4+ + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
2H2 O ⇄ OH − + H3 O+
Ions ∶ H3 O+ ; OH− ; SO2−
4 et NH4
+
{
Molécule ∶ H2 O et NH3
[𝐇𝟑 𝐎 ] = 𝟏𝟎−𝐩𝐇 = 10−4,95 = 𝟏, 𝟏𝟐. 𝟏𝟎−𝟓 𝐦𝐨𝐥/𝐋
+
𝐊𝐞 10−14
[𝐎𝐇− ] = = = 𝟖, 𝟗𝟑. 𝟏𝟎−𝟏𝟎 𝐦𝐨𝐥/𝐋
[𝐇𝟑 𝐎+ ] 1,12. 10−5
[𝐒𝐎𝟐−𝟒 ] = 𝐂𝟐 = 𝟏𝟎
−𝟏
𝐦𝐨𝐥/𝐋
D’après R.E.N, on a :
[H3 O+ ] + [NH4+ ] = [OH− ] + 2[SO2− − +
4 ] , or ∶ [OH ] ≪ [H3 O ] alors:
[𝐍𝐇𝟒+ ] = 2[SO2− + +
4 ] − [H3 O ] = 𝟐𝐂𝟐 − [𝐇𝟑 𝐎 ] ≈ 𝟎, 𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
D’après R.C.M, on a :
[NH4+ ]0 = [NH3 ] + [NH4+ ] alors :
Sous – activité 4.11 : Étude de la réaction chimique entre un acide fort et une base forte.
Potence Robinet
pH – mètre
Analyse de la courbe
La courbe pH=f(Vb) présente 3 parties, deux concavités et un point
d’inflexion
Pour 0 ≤ Vb ≤ 9,9 mL, le pH croit légèrement et la courbe présente une
concavité tournée vers le haut.
Pour 9,9 mL ≤ Vb ≤ 10,1 mL, le pH varie brutalement : on parle de saut
de pH. Dans cette zone, la courbe présente un point d’inflexion E appelé
point d’équivalence.
Pour Vb ≥ 10,1 mL, le pH croit légèrement et la courbe présente une
concavité tournée vers le bas.
4-11-5-
14 + log 𝐶𝑏
𝑝𝐻𝐸 = 7 𝐸
− log 𝐶𝑎
𝑉𝑎𝐸 𝑉𝑎 (𝑚𝐿)
Sous – activité 4.12 : Étude de la réaction chimique entre un acide faible et une base forte.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 100 min 120 min
Support
A l’aide d’une burette, Paul verse la solution d’hydroxyde de sodium de concentration Cb = 10−3 mol/L, dans
un bécher contenant un volume 10 mL d’acide éthanoïque de concentration inconnue. La mesure du pH du
mélange obtenu dans le bécher après chaque volume de la solution de soude versé a permis d’avoir le tableau
ci – dessous.
Tableau 2.14
Vb (mL) 0 2 4 6 8 10 12 14 16
pH 3,4 3,9 4,2 4,4 4,6 4,75 4,9 5,1 5,3
18 20 22 24 26 28 30
5,7 8,1 10,5 10,8 10,9 11 11,1
1cm pour 2mL
Échelles : {
1cm pour une unité de pH
Consigne Indications pédagogiques
4-12-1- Réaliser l’expérience faite par Paul.
4-12-2- Écrire l’équation – bilan de la réaction chimique qui a lieu dans le
bécher.
4-12-3- Tracer la Courbe pH = f(Va ) puis l’analyser.
4-12-4- Déterminer graphiquement les coordonnées du point d’équivalence
VbE
et demi – équivalence (Vb = 2
) puis :
déduire la concentration molaire de l’acide éthanoïque ;
justifier qualitativement la nature du mélange obtenu à l’équivalence
acido – basique ;
préciser l’indicateur coloré approprié à ce dosage.
4-12-5- Faire le bilan qualitatif et quantitatif des espèces chimiques présentes
dans le mélange obtenu à la demi – équivalence puis :
déduire le pKa du couple CH3 − COOH⁄CH3 − COO− ;
tirer une conclusion ;
dire comment varie le pH du mélange au voisinage de la demi -
𝐄𝟏
𝟐
Analyse de la courbe
La courbe présente 4 parties, 3 concavités et deux points d’inflexion :
0 mL < Vb < 3 mL , croissance rapide de la valeur du pH et la courbe présente
une concavité tournée vers le bas
3 mL < Vb ≤ 19 mL , légère croissance de la valeur du pH et la courbe
présente concavité tournée vers le haut. Dans cette partie, la courbe présente
un point d’inflexion appelé demi-équivalence.
19 mL < Vb < 20 𝑚𝐿 , saut de pH et la courbe présente un point d’inflexion
appelé point d’équivalence.
Vb > 20 𝑚𝐿 , croissance légère de la valeur du pH et la courbe présente une
concavité tournée vers le bas.
4-12-4-
Détermination graphique des coordonnées du point d’équivalence et demi –
équivalence
𝐩𝐇𝐄 = 𝟖, 𝟐 𝐩𝐇𝟏⁄ 𝐄 = 𝟒, 𝟖
𝐄( ) et 𝐄𝟏⁄ ( 𝟐 )
𝐕𝐛𝐄 = 𝟐𝟎 𝐦𝐋 𝟐 𝐕 𝟏 = 𝟏𝟎 𝐦𝐋
𝐛𝐄 ⁄𝟐
Détermination de la concentration molaire de l’acide éthanoïque.
A l’équivalence acido – basique, on a :
𝐂𝐛 𝐕𝐛𝐄
nCH3−COOH = nOH− ⇒ Ca Va = Cb VbE ⇒ 𝐂𝐚 =
𝐕𝐚
Justification qualitative de la nature du mélange obtenu à l’équivalence acido –
basique.
CH3 − COO− + H2 O ⇄ CH3 − COOH + OH−
La présence de l’ion hydroxyde à l’équivalence acido – basique montre que le
Sous – activité 4.13 : Étude de la réaction entre une base faible et un acide fort.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 10 min TG : 10 min TC : 60 min 80 min
Support
Introduire dans un bécher Vb = 10 mL de la solution d’ammoniac (NH3). Plonger les deux électrodes du pH-
mètre. Remplir la burette de la solution d’acide chlorhydrique décimolaire. Pour chaque volume d’acide versé
on note le pH du mélange on obtient ici le tableau des valeurs suivants :
Tableau 2.15
Va (mL ) 0 1 2 3 4 5 6 7 8
pH 10,6 10 9,8 9,6 9,4 9,2 9 8,9 8,6
9 10 11 12 13 14 15
8,3 5,8 3,3 3 2,9 2,8 2,7
1cm pour 1mL
Échelles : {
1cm pour une unité de pH
Consigne Indications pédagogiques
𝐄𝟏⁄
𝟐
Commentaire de la courbe
La courbe présente 4 parties, 3 trois concavités et deux points d’inflexion.
4-13-4-
Détermination graphique des coordonnées du point d’équivalence et demi –
équivalence
𝐩𝐇𝐄 = 𝟓, 𝟖 𝐩𝐇𝟏⁄ 𝐄 = 𝟗, 𝟐
𝐄( ) et 𝐄𝟏⁄ ( 𝟐 )
𝐕𝐚𝐄 = 𝟏𝟎 𝐦𝐋 𝟐 𝐕 𝟏 = 𝟓 𝐦𝐋
𝐚𝐄 ⁄
𝟐
Détermination de la concentration molaire de l’acide éthanoïque.
A l’équivalence acido – basique, on a :
𝐂𝐚 𝐕𝐚𝐄
nNH3 = nH3O+ ⇒ Cb Vb = Ca VaE ⇒ 𝐂𝐛 =
𝐕𝐛
Justification qualitative de la nature du mélange obtenu à l’équivalence acido –
basique.
NH4+ + H2 O ⇄ NH3 + H3 O+
La présence de l’ion hydronium à l’équivalence acido – basique montre que le
mélange obtenu est acide. D’où pHE < 7.
Sous – activité 4.14 : Définition et préparation d’une solution tampon et ses propriétés.
Support
Au cours de l’étude de la demi – équivalence des deux dernières réactions on n’a constaté que pH = pKa.
Les solutions obtenues au voisinage de ce point ont les mêmes propriétés. Il existe au voisinage de la
demi – équivalence, une zone où le pH varie peu. Cette zone s’appelle zone tampon.
Les solutions tampons jouent un rôle très important en Chimie et en Biologie :
Ils sont utilisés pour étalonner les pH-mètres ;
Ils sont utilisés aussi chaque fois qu’une réaction doit se produit à pH constant ;
La plupart des milieux biologiques sont tampons(Le sang humain est un milieu tampon de pH =7,4),
Certains médicaments sont aussi tamponnés ce qui favorisent leur assimilation et évitent les brûlures
gastriques.
Consigne Indications pédagogiques
4-14-1- Définir solution Tampon et donner ses propriétés.
4-14-2- Proposer les différentes méthodes de préparation
d’une solution tampon.
4-14-3- Citer quelques applications de la solution tampon.
Résultats attendus Observations
4-14-1-
Définition de solution tampon
Une solution tampon est un mélange équimolaire d’un acide
faible et de sa base conjuguée tel que pH soit égale ou voisin au
pKa du couple acide⁄base en solution.
Propriétés d‘une solution tampon
Le pH d’une solution tampon ne varie pas au cours dilution
modérée.
Le pH d’une solution tampon varie très peu lors de l’ajout d’une
quantité modérée d’acide fort ou de base forte.
4-14-2- Modes de préparation de la solution tampon
Il existe trois (3) modes de préparation d’une solution tampon.
Mélange d’acide faible et de base forte jusqu'à la demi –
équivalence. na = 2nb ( solution tampon idéale pH = pKa)
Mélange base faible et d’acide fort jusqu'à la demi – équivalence.
nb = 2na ( solution tampon idéale pH = pKa)
Mélange d’acide faible et de sa base conjuguée en quantité
équimolaire na = nb ( solution tampon idéale pH = pKa)
4-14-3- Quelques applications de la solution tampon.
Une solution tampon permet :
d’étalonner le pH – mètre ;
de fabriquer certains médicaments ;
de suivre certaines réactions d’oxydoréductions qui se déroulent
à pH constant.
Courbe 1 Courbe 2
On définit :
∆[X]
la vitesse moyenne de formation d’un corps X par la relation : 𝑣𝑚𝑜𝑦 = ∆t
.
d[X]
la vitesse instantanée de formation d’un corps X par la relation : 𝑣 = dt
.
∆[Y]
la vitesse moyenne de disparition d’un corps Y par la relation : 𝑣𝑚𝑜𝑦 = − .
∆t
d[Y]
la vitesse instantanée de formation d’un corps Y par la relation : 𝑣 = − dt
.
Consigne Indications pédagogiques
4-16-1- Préciser les grandeurs quantitatives qui permettent d’apprécier
l’évolution temporelle d’une réaction chimique.
4-16-2- Identifier les deux courbes du support en précisant s’il s’agit de la
courbe de formation ou de disparition.
4-16-3- Donner la condition pour que le mélange réalisé soit
stœchiométrique.
4-16-4- Etablir une relation entre les grandeurs suivantes :[A]0, [A]t et [D]t .
4-16-5- Exprimer la vitesse moyenne de formation du corps D entre deux
instants t1 et t 2 correspond aux abscisses de deux points M1 et M2
puis dire ce qu’elle représente pour la droite (M1 M2 ).
4-16-6- Définir la vitesse de formation du corps D à un instant t correspond à
l’abscisse d’un point M de la courbe puis dire ce qu’elle représente
pour la tangente à la courbe en ce point.
4-16-7- Exprimer la vitesse moyenne de disparition du corps A entre deux
instants t1 et t 2 correspond aux abscisses de deux points N1 et N2
puis dire ce qu’elle représente pour la droite (N1 N2 ).
4-16-8- Définir la vitesse de disparition du corps A à un instant t correspond à
l’abscisse d’un point N de la courbe puis dire ce qu’elle représente
pour la tangente à la courbe en ce point.
4-16-9- Etablir une relation entre les vitesses de formation du corps D et de
disparition du corps A.
Résultats attendus Observations
4-16-1- Grandeurs quantitatives permettant d’apprécier l’évolution temporelle
d’une réaction chimique
Quantité de matière.
Concentration molaire.
4-16-2- Identification des deux courbes
Courbe 1 : formation d’un produit car elle croissante.
Courbe 2 : disparition d’un réactif car elle décroissante.
4-16-3- Condition pour que le mélange réalisé soit stœchiométrique.
Tableau 2.16
Expérience 3 : Lorsqu’on introduit respectivement dans deux tubes à essais contenant la même quantité
d’acide, du clou en fer et la limaille de fer, de même masse, on remarque que le dégagement gazeux dans le
tube contenant la limaille de fer est plus important que dans celui contenant le clou.
Document 1 : La réaction d’estérification de l’acide éthanoïque par l’éthanol dure longtemps. Elle est rapide si
l’on ajoute aux réactifs de l’acide sulfurique concentré. L’équation de la réaction s’écrit :
Situation d’évaluation
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 15 min TG : 15 min TC : 90 min 120 min
Contexte
Afin d’étudier, en fonction du temps, la réaction d’oxydation des ions iodure par les ions peroxodisulfate, un
professeur des P.C.T , mélange rapidement, dans un bécher, une solution aqueuse d’iodure de potassium et
une solution aqueuse de peroxodisulfate de potassium. Au bout d’environ une minute, une coloration devient
décelable. Afin de déterminer les valeurs de la concentration du diiode formé dans le mélange, il dose un
volume V0 de ce mélange par une solution aqueuse de thiosulfate de sodium.
Support
La réaction entre les ions iodure 𝐈− et les ions peroxodisulfate S2 O2−8 est totale, lente et fait intervenir les
− 2− 2−
couples redox : I2 ⁄I et S2 O8 ⁄SO4 .
Le mélange réalisé par le professeur contient :
V1 = 40 mL de la solution d’iodure de potassium à 0,5 mol/L ;
V2 = 10 mL de la solution de peroxodisulfate de potassium à 0,1 mol/L.
Pour le dosage du diiode formé, le professeur :
prélève à différentes dates t un volume V0 = 2 mL du mélange ;
ajoute au prélèvement, un peu d’empois d’amidon, qui donne une coloration bleu foncée en présence du
diiode, et incolore en présence d’ion iodure ;
dilue chaque prélèvement en lui ajoutant d’eau distillée glacée ;
il dose chaque prélèvement par une solution aqueuse de thiosulfate de sodium (2Na+ + S2 O2− 3 ) de
concentration molaire C = 5.10−3 mol/L.
la réaction de dosage met en jeu les couples redox : I2⁄I − et S4 O2− 2−
6 ⁄S2 O3 .
Les volumes de thiosulfate de sodium nécessaire au dosage de chaque sont indiqués dans le tableau 2.17
suivant :
t (min) 0 4 8 12 16 20 24 28 32 36
V (mL) 0 6,8 10,5 12,9 14,3 15,2 15,5 15,8 16 16
[I2 ](10−3 mol/L)
[S2 O2− −3
8 ] (10 mol/L)
1-2-
Calcul des concentrations molaires initiales des ions iodure I − et des ions
peroxodisulfate S2 O2− 8 dans le mélange
𝐂 𝐕 0,5 × 40
[𝐈− ]𝟎 = 𝟏 𝟏 = = 𝟎, 𝟒 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐕𝟏 + 𝐕𝟐 50
𝐂𝟐 𝐕𝟐 0,1 × 10
[𝐒𝟐 𝐎𝟐−𝟖 ]𝟎 = = = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥/𝐋
𝐕𝟏 + 𝐕𝟐 50
Vérification du caractère stœchiométrique du mélange initial
𝐧𝐈 − 𝐂𝟏 𝐕𝟏 0,5 × 0,04
= = = 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥
𝟐 𝟐 2
𝐧𝐒𝟐 𝐎𝟐− 𝐂𝟐 𝐕𝟐 0,1 × 0,01
𝟖
= = = 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥
𝟏 𝟏 1
𝐧𝐈 − 𝐧𝐒𝟐𝐎𝟐−
𝟖
≠
𝟐 𝟏
Donc le mélange initial n’est pas stœchiométrique.
1-3-
Raison pour laquelle chaque prélèvement est dilué avant son dosage.
Bloquer la réaction entre les ions iodures I − et les ions peroxodisulfates S2 O2−
8 .
Avantage de cette dilution.
Fiabilité dans la détermination de la concentration du diode formé.
2.
2-1- Détection de la fin du dosage du diiode par les ions thiosulfate.
La détection s’effectue grâce à la décoloration du milieu réactionnel qui passe
de la teinte bleue à l’incolore.
2-2- Equation – bilan de la réaction de diiode par les ions thiosulfate.
2S O2− ⟶ S4 O2− 6 + 2e
−
{ 2 3 − −
I2 + 2e ⟶ 2I
𝟐𝐒𝟐 𝐎𝟐− 𝟐−
𝟑 + 𝐈𝟐 ⟶ 𝐒𝟒 𝐎𝟔 + 𝟐𝐈
−
2-3-
CV
Preuve que ∶ [I2 ] = 2V0
D’après l’équation – bilan, on a :
n(I2) n(S2O2− 3 ) [I2 ]V0 CV ′ 𝐂𝐕
= ⇒ = , d où: [𝐈𝟐 ] =
1 2 1 2 𝟐𝐕𝟎
Preuve que : [S2 O2− 2−
8 ] = [S2 O8 ]0 − [I2 ]
D’après la relation de conservation appliquée à l’ion thiosulfate, on a :
[S2 O2− 2− 2−
8 ]0 = [S2 O8 ] + [S2 O8 ]disp
Or d’après la première équation – bilan, on a :
[S2 O2−
8 ]disp = [I2 ]
Donc : [S2 O2− 2−
8 ]0 = [S2 O8 ] + [I2 ]
D’où : [𝐒𝟐 𝐎𝟐− 𝟐−
𝟖 ] = [𝐒𝟐 𝐎𝟖 ]𝟎 − [𝐈𝟐 ]
Complément du tableau
[𝐈𝟐 ] = 𝟏, 𝟐𝟓𝐕 et [𝐒𝟐 𝐎𝟐−
𝟖 ] = 𝟐𝟎. 𝟏𝟎
−𝟑
− [𝐈𝟐 ]
3.
3-1-
Tracé de la courbe [I2 ]= f(t) (voir papier millimétré)
Détermination graphique du temps nécessaire pour que la moitié des réactifs
disparaisse (temps de demi – réaction). 𝟒 𝐦𝐢𝐧 < 𝐭 𝟏⁄ < 8 𝑚𝑖𝑛
𝟐
3-2-
Déterminer en mol/L/s, la vitesse de formation du diiode aux dates
t = 0 min et t = 16 min
𝐕𝟎 ≈ 𝟖, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟓 𝐦𝐨𝐥/𝐋/𝐬
𝐕𝟏𝟔 ≈ 𝟔, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟔 𝐦𝐨𝐥/𝐋/𝐬
Sens de variation de cette vitesse au cours du temps.
La vitesse de formation du diiode décroît au cours du temps.
3-3- Déduction de la vitesse de disparition des ions peroxodisulfate S2 O2−
8 aux
mêmes dates.
Vdisp (S2 O2−
8 ) Vfor (I2 )
= donc :
1 1
𝐕𝟎 (𝐒𝟐 𝐎𝟐−
𝟖 ) ≈ 𝟖, 𝟑. 𝟏𝟎
−𝟓
𝐦𝐨𝐥/𝐋/𝐬
𝟐− −𝟔
𝐕𝟏𝟔 (𝐒𝟐 𝐎𝟖 ) ≈ 𝟔, 𝟑. 𝟏𝟎 𝐦𝐨𝐥/𝐋/𝐬
C. Retour et projection
Activité 5 : Objectiver la démarche suivre et les résultats obtenus.
Stratégie d’enseignement apprentissage Durée
TI : 25 min TG : 25 min TC : 20 min 70 min
Support
Les savoirs construits.
Consignes Indications pédagogiques
5-1- Faire le point des savoirs construits.
5-2- Expliquer les stratégies suivies pour asseoir ses savoirs.
5-3- Dégager les réussites et des difficultés rencontrées
5-4- Propose les possibilités d’amélioration.
Résultats attendus Observations
Production de chaque apprenant.