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Gilles Jeannot, Laboratoire Technique Territoire et Société, Ecole des Ponts et Chaussées,
Université Paris-Est
(1) INTRODUCTION
L’idée de «competency management» telle que définie dans le questionnaire peut recouvrir un
champ très large de la pratique des ressources humaines puisque aucune gestion du personnel
ne peut se passer de caractériser la capacité de performance des individus. Même dans la
tradition bureaucratique la plus classique telle que nous l’avons connue en France, le
recrutement des individus sur épreuves scolaires en début de carrière suppose une manière de
différencier les plus performants des autres même si cette différenciation est faite une fois
pour toute la carrière (dans une vision particulièrement bloquée de l’évolution à l’ancienneté)
et sur des critères scolaires. Sans aller aussi loin dans l’extension de la notion, la plupart des
innovations tendant à sortir de ce modèle bureaucratiques tendent à introduire dans le
recrutement et dans le cours de la carrière des modalités de différenciation des individus selon
leurs qualités personnelles et les perspectives de performance différentes.
Si on part cette fois non de la définition générale proposée mais de l’emploi courant de
l’expression, on obtient une délimitation plus étroite du domaine : le terme a en particulier été
associé à l’utilisation de grilles de différenciations des individus qui met en avant des critères
comportementaux et qui ont été principalement été appliqués aux niveaux supérieurs de la
hiérarchie (Hondeghem et al., 2005).
En résumé, pour ce qui concerne la fonction publique d’Etat à laquelle nous limiterons notre
propos, si on se limite à la définition étroite évoquée ci-dessous, il ressort que l’usage de telles
grilles de compétences pour les cadres supérieurs est relativement marginale en France même
si des modalités de différenciation des compétences des cadres supérieurs existent de manière
moins formelle. Si on prend l’acception plus large, il ressort qu’il se développe plusieurs
modalités relativement intégrées de caractérisation des compétences des fonctionnaires d’Etat,
et dans certains cas des formes de gestion de la différenciation des agents les plus et moins
performants.
Dans l’ouvrage «Competency management in the public sector» et dans l’article de la revue
française d’administration publique, les démarches de compétences présentées dans des pays
Il n’y a pas en France pour la haute fonction publique de grilles intégrées de caractérisation
des qualités des individus, valables pour l’ensemble de la haute fonction publique d’Etat. Cela
ne signifie pas cependant que l’on ne trouverait pas de document équivalent, mais il ne
concernerait qu’une partie des hauts fonctionnaires ou qu’ils sont utilisés pour des fonctions
limitées.
Ainsi plusieurs ministères ont établi des notes destinées à accompagner la notation des
individus. Ainsi on trouve dans le document d’accompagnement de la notation des
fonctionnaires des services du premier ministre une grille d’analyse proche de celles évoquées
ci-dessus.
Figure 1 – Fiche d’Appréciation des Cadres dans les Services du Premier Ministre
1 2 3 4 NP
Capacité à faire aboutir des projets
Capacité d'expertise technique et maîtrise des dossiers
Efficacité
Expression écrite et orale
Respect des délais
Adaptation aux situations nouvelles
Esprit d'initiative
Jugement
Capacité d’anticipation
Degrés de notation : 1 : insuffisant-faible, 2 : moyen ; 3 : bon à très bon ; 4 : excellent
▪ MANAGEMENT
1 2 3 4 NP
Sens du travail en équipe
Capacité à encadrer, déléguer, assurer le suivi des dossiers
Aptitude à former des collaborateurs
Aptitude aux responsabilités
Sens de l'organisation
Aptitude à la communication interne et externe
Aptitude à la négociation
Sens des relations humaines
Degrés de notation : 1 : insuffisant-faible, 2 : moyen ; 3 : bon à très bon ; 4 : excellent
De manière plus succincte, les fiches de postes des cadres peuvent intégrer quelques
composantes associées aux caractéristiques personnelles attendues des agents. Toutes les
fiches de postes du ministère de l’agriculture comprennent une rubrique sur le contexte
institutionnel d’exercice du poste. Au ministère de la justice, pour les directeurs de la
Activités
De manière plus approfondie, mais aussi plus ponctuelle on note l’usage de formes
sophistiquées d’évaluation des capacités des individus. Le ministère de l’intérieur a mis ainsi
Le traitement différencié des cadres supérieurs passe en France dans bien des cas par des
modalités qui relèvent plus d'une organisation permettant de confronter des points de vues
différents plutôt que d'un outil (grille de compétence, 360 ° feedback). La pratique de la
«revue de cadre» développée dans l’ensemble des ministères techniques et qui s'est
récemment diffusée dans d'autres ministères comme celui de l'économie et des finances
illustre cela. L'appréciation différenciée des compétences des cadres supérieurs sont peu
formalisés même si elle repose sur des principes partagés affirmés. Le moment de la "revue de
cadre" n'est que l'aboutissement d'un suivi généralisé des individus qui accompagne la vie
quotidienne de l'administration.
Une revue de cadre est une réunion régulière rassemblant des représentants de la direction du
ministère (secrétariat général), des services d’inspection, des responsables ressources
humaines en charge du suivi individualisé des carrières. Les réunions successives permettent
d’établir un bilan pour chaque cadre et de déterminer s’il est susceptible d’accéder aux plus
hautes fonctions (ex directeurs de services régionaux, sous directeur d’administration
centrale). Les différents participants ont des informations de nature différente sur le même
individu (retour à la direction par le préfet de l’avis sur le cadre, jugement portés dans le cadre
des inspections sur la gestion du service, données sur le suivi de la carrière et les aspirations
d’un cadre par le responsable RH). Les participants de la revue de cadre diffèrent selon les
ministères. Dans le cas de l'équipement la spécificité est que les représentants des services
d'inspection (cf. schéma infra MIGT CGPC) font à la fois des audits de gestion des services et
le jugement sur les individus. Ainsi le jugement porté inclut des retours des agents des
services, placés sous les ordres du cadre évalué, récoltés lors d'audits de gestion. Dans le cas
du ministère de l'agriculture, les inspecteurs ne font pas d'audit de gestion, en revanche le
suivi individualisé est plus extensif et permet de collecter des informations sur la carrière des
individus même lorsqu'ils sortent du ministère. Au ministère de l'industrie, les revues de
cadres sont organisées non par la DRH mais par la principale direction de gestion qui suit la
vie quotidienne des services sur le territoire.
Les revues de cadres permettent de rassembler des éléments sur les savoir faire des individus
appréhendés par la succession des postes occupés avec succès. Mais il permet aussi d'avoir
un jugement sur les dimensions plus comportementales qui se construit par la confrontation
de jugement différents. Ce jugement bien que non formalisé accorde une grande part à la
hauteur de vue et à la capacité d’initiative (Jeannot, 2005, 2).
EQUIPEMENT Cabinet
valide
RVO Secrétaire général
Mission des cadres
Dirigeants et des écoles propose
Préparent et
Soumettent
v des
champions
Génère une liste de ddeables
Chargés de mission
De corps Revue annuelle des cadres
CGPC
Mission des cadres dirigeants et des écoles
Représentant des chargés de mission
Incitent les ind.
Inspection par région
À faire connaître leurs
intentions
Migt
Directeurs des services Réception des individus à la demande
Notation Entretiens d’orientation
Conseil d’orientation individuel Appréciation des individus à travers
Les inspections de service
Les ministères de l’équipement et de l’agriculture offrent de manière plus légère les moyens
d’un suivi individualisé de ce type pour tous les fonctionnaires. Cela se traduit par l’existence
soit d’équipes régionalisées de fonctionnaires dont la charge est de recevoir les individus pour
apprécier leurs compétences dans une visée de promotion ou pour les aider à s’orienter.
Le terme « compétence » dans la fonction publique d’Etat est principalement associé aux
référentiels métiers. Ces référentiels sont associés à des démarches de gestion prévisionnelle
des effectifs et des compétences. La démarche de gestion prévisionnelle des effectifs et des
compétences a été développée dans des entreprises proches de l’Etat et pour lesquelles des
alternatives aux licenciements ont été recherchées. La démarche consiste à faire un tableau
des compétences disponibles, un tableau des compétences attendues à moyen terme et à en
déduire les actions à mener pour passer de la situation initiale à la situation désirée sans
licencier personne (formations, gestion progressive de la régression d’une fonction par les
départs en retraites, recrutement). Une première vague de référentiels métiers a été engagée en
Le répertoire interministériel des emplois et des compétences introduit un pas significatif dans
la démarche. Sa rédaction tout d’abord a conduit les différents représentants des ministères à
faire des efforts pour un alignement de la définition des métiers. Il a ensuite conduit à unifier
le vocabulaire et les représentations des métiers, tout particulièrement pour les fonctions
administratives partagées (comptable, gestionnaire des ressources humaines, …). Les
catégories de ce répertoire sont aujourd’hui largement mobilisées pour définir les fiches de
poste pour le recrutement ou pour définir des programmes de formation. Les catégories du
RIME se retrouvent aussi de manière générale dans les fiches de postes utilisées pour recruter.
Ces fiches de postes décrivent pour l’essentiel des dimensions de savoir faire et non de
comportement.
Sur le plan conceptuel la référence à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
laisse progressivement place à la référence au répertoire opérationnel des métiers de l’agence
nationale pour l’emploi. L’enjeu est de montrer aux individus l’espace de mobilité qui s’ouvre
à eux à partir de leurs compétences. Cette dimension est appelée à se développer avec le
développement de l’idée de marchés d’emplois locaux. Ces marchés sont appelés à se
développer pour deux raisons. L’accompagnement des réorganisations des services locaux de
l’Etat et la promotion d’une mobilité fonctionnelle sans mobilité géographique.
Les référentiels métiers sont des outils qui permettent de caractériser les compétences
attendues pour un poste particulier et à ce titre différencient les individus dans leur capacité à
occuper ou non un poste donné. En revanche cela n’est jamais un outil destiné à différencier
les qualités ou la performance entre un agent moyen et un agent plus brillant sur deux postes
comparables. Par le caractère généralisé et l’unification du vocabulaire générée le RIME
propose un «competency model», son extension est cependant limitée.
Activités principales.
Participation à la définition des orientations et objectifs stratégiques et des indicateurs du
programme mis en oeuvre
Déclinaison des objectifs du programme en objectifs opérationnels pour la structure
Direction d’une administration et de la gestion des ressources humaines associées avec un
dialogue social
Animation et pilotage direct des cadres de direction et des responsables des services
déconcentrés et des établissements publics placés sous son autorité et organisation d’un travail
en réseau avec les acteurs, internes et externes à l’administration
Mise en œuvre des ressources budgétaires disponibles et, le cas échéant, des financements
complémentaires à ceux de l’État pour atteindre les objectifs fixés
Savoir faire
Ecouter et négocier dans des contextes socio professionnels variés
Faire des synthèses et prendre rapidement des décisions dans un système complexe
Mobiliser et animer des équipes et des réseaux
Communiquer pour expliquer le sens de l’action
Déléguer et évaluer
Connaissances
Droit public et fonctionnement des institutions au plan national et au plan européen
Règles comptables et budgétaires
Contextes socio économiques, territorial et européen
Management et gestion connaissance des outils de pilotage
Connaissance techniques dans le domaine concerné
Depuis les premiers référentiels métiers, jusqu’au RIME, la possibilité d’utiliser cet
instrument comme outil de prévision et d’adaptation de la main d’œuvre a toujours été mis en
avant. Cependant, dans la plupart des cas, ce type d’utilisation est rudimentaire. La raison
principale est que les évolutions majeures sont connues sans cet outil. Le principal contre
exemple rencontré concerne la gestion des personnels au ministère de la défense où le nombre
de types de fonction est très large et où il faut articuler les carrières des militaires et des non
militaires. Cette liaison est faite via un système informatique de gestion des ressources
humaines (SIRH).
La plupart des ministères envisagent d’ajouter un module compétence à leur SIRH, mais ce
projet n’est pas prioritaire, l’enjeu le plus immédiat étant les travaux nécessaires à la création
d’un opérateur unique de paie pour toute l’administration. Là encore les données collectées
dans des fichiers sont trop rudimentaires pour être vraiment pertinentes.
L’arrivée de Nicolas Sarkozy constitue une rupture dans le traitement de la fonction publique.
La perspective historique proposée par Philippe Bezes (2009) permet de mieux comprendre
l’évolution française. La France avait pris avec l’arrivée de la gauche au pouvoir une
L’instauration d’une prime de fonction est de résultat généralisée est un pas important dans
cette nouvelle orientation. Le principe est de promouvoir un système de salaire en trois
composantes. Une composante liée au grade et qui a vocation a être stable. Une composante
liée au poste occupé qui correspond au modèle taylorien. Enfin une composante liée aux
résultats. Cette dernière correspond au modèle du performance-related pay. L’ambition de la
réforme et importante car elle vise à intégrer toutes les primes accumulées au fil des
négociations et des années en un seul modèle valable pour tous les ministères.
Les textes définissant cette primes datent de décembre 2008 et l’essentiel des ministères (sauf
ministères de l’intérieur) auront mis en œuvre ce nouveau système au début 2010 (Les conseil
d’Etat, la Défense et l’éducation nationale et la Fonction publique pour les Administrateurs
civils (ENA) l’on fait en 2009 et la limite est 2012. Les autres catégories d’agents seront
concernées dans les années proches.
Pour ce qui concerne la cotation des postes il semble que l’on se soit attaché principalement à
suivre le niveau hiérarchique. Cette dimension est essentielle pour les fonctions
administratives concernées. Cependant le débat sur une appréciation des individus a pu se
poser dans ce cadre pour les agents qui occupent des fonctions de chargé de mission (suivi
d’un dossier et non d’un service) ou d’expertise. Le ministère de l’agriculture a pris le parti de
ne pas différencier les postes selon la complexité des dossiers tenus par les chargés de
mission. Le ministère de l’équipement a pris le parti de différencier les chargés de mission
selon le niveau hiérarchique auxquels ils sont attachés (par exemple un conseiller de directeur
d’administration centrale aura une prime de fonction plus importante qu’un conseiller de sous
directeur). Pour les agents exerçant des activités de recherche ou d’expertise, une correction
du niveau de fonction défini par le niveau hiérarchique est apportée par la reconnaissance
d’un niveau «spécialiste» ou «expert» attribué par une commission ad hoc qui existe déjà
depuis plusieurs années. Il y a donc bien dans ce dernier cas une différenciation des niveaux
de performance des agents intégrée dans la part «fonction». Cette manière de différencier le
salaire selon le poste occupé peut aussi être rapprochée des réformes dites des qualifications
engagées dans les entreprises publiques ouvertes à la concurrence en France (Jeannot, 2008).
Il semble cependant que la mise en œuvre ne reprend que partiellement les modèles en arrière
plan de la réforme. De manière à rendre acceptable la réforme, le gouvernement a annoncé
que les niveaux de primes l’année suivant la réforme seraient alignés sur le niveau de l’année
précédente. Cela signifie que la partie résultat sera ajustée pour vers le haut ou vers le bas
pour compenser la variation éventuelle introduite par la partie fonction. L’idée étant
qu’ensuite la partie résultat corresponde réellement aux résultats. Par ailleurs le niveau
maximal de prime (auquel s’applique les coefficients de poste et de résultats) sont définis par
décret corps par corps. Ceci limite aussi l’impact de la réforme, et en particulier le passage
vers un salaire lié au poste occupé.
Parallèlement à ces deux grands outils que sont le RIME et la PFR, diverses actions
incrémentales tendent à introduire de nouvelles manière des reconnaître les compétences. Le
Conseil d’Etat dans son rapport de 2004 a rassemblé ces évolutions autour de l’idée de
«professionalisation».
La France a développé pour tous les salariés un principe de valorisation des acquis de
l'expérience. Le principe est d'obtenir un diplôme académique si on prouve que l'on maîtrise
le niveau de compétences pratiques correspondant à ce niveau scolaire. Ce principe s'applique
aux agents du public. Les demandes pour faire valoir ce droit semblent pour l’instant assez
peu nombreuses. Deux raisons peuvent être avancées. La valorisation des acquis de
l’expérience conduit à donner un diplôme scolaire et il n’y a pas de lien direct entre le niveau
scolaire et le grade de l’individu et donc son salaire. D’autre part, ces outils sont faits pour
Des opportunités sont offertes aux agents d'effectuer un bilan de compétence avant
d'envisager une réorientation. Des cellules mobilité testent la pertinence des demandes
individuelles et l'administration finance de tels bilans. Au ministère de l’éducation nationale
et au ministère des finances des bilans de compétences sont proposés aux agents de
l’administration qui souhaitent changer de domaine d’intervention. Ce bilan est remis à
l’agent et ne participe pas de son évaluation. Dans les deux cas, ces expériences sont limitées
et ne concernent que quelques dizaines d’agents.
Avec le RIME et ses différentes adaptations en cours dans les ministères, l’administration
d’Etat possède un modèle intégré d’approche des compétences dont le principal avantage est
de permettre la constitution progressive d’un vocabulaire commun. Ce vocabulaire permet de
faciliter les opérations de recrutement (externe ou interne), les politiques de formation et la
mobilité interministérielle. Ce modèle accorde cependant une part limitée aux éléments de
comportements et n’intègre aucune dimension de hiérarchie au sein d’une fonction. La seule
différenciation étant liée au fait de posséder ou non en bloc les compétences attendues d’un
«métier». Si c’est ainsi un modèle réellement intégré, il ne relève que partiellement de la
définition du competency management.
Le modèle le plus proche d’une gestion des compétences qui inclut une appréciation
complexe des caractéristiques des employés (connaissances, savoir faire, comportement) et
qui conduit à distinguer les individus plus ou moins performants, se trouve dans le modèle des
revues de cadres. Cette approche, qui a été généralisée depuis de nombreuses années dans les
ministères d’ingénieurs et qui a fait preuve de sa pertinence tend à se diffuser dans d’autres
ministères. Cette approche de la gestion des compétences ne repose pas sur des outils mais sur
des procédures de décision et surtout sur un groupe d’hommes dont la tâche principale est
d’apprécier de manière complexe et dans des débats contradictoires le potentiel des individus.
Les limites subjectives propres à chaque jugement individuel sont compensées (en partie au
moins) par la confrontation des points de vues. Les ministères qui ont développé ce type de
pratiques pour les cadres supérieurs s’efforcent de proposer des formes équivalentes pour
l’ensemble des agents. Une telle démarche a un coût non négligeable, ce coût est cependant le
Bezes Philippe (2009), Réinventer l’Etat, les réformes de l’administration française (1962-
2008), PUF.
Conseil d’Etat (2004), « Perspectives pour la fonction publique », in Rapport 2003, La
documentation française, p. 229- 386
Hondeghem Annie, Horton Sylvia, Schepeers Sarah, « Modèles de gestion des compétences
en Europe », Revue française d'administration publique, n° 116, 2005, p. 561-582.
Jeannot Gilles (2005, 1) : "De la gestion prévisionnelle des emplois des effectifs et des
compétences (GPEEC) aux cadres statutaires : la progressive émergence de la notion de
"métier" dans la fonction publique d'Etat en France,
Jeannot Gilles (2005, 2) "Les conditions d’une gestion des compétences des cadres de l’action
publique territoriale", Politiques et management public, vol 23, n° 2, juin 2005, p. 1-19.
Jeannot Gilles (2008), « Réforme de la fonction publique et réorganisation de l’Etat », Esprit,
décembre 2008, p. 94-109.
Silicani Jean-Ludovic, Livre blanc sur l’avenir de la fonction publique. Faire des services
publics et de la fonction publique des atouts pour la France, Ministère du budget des
comptes publics et de la fonction publique, avril 2008, 236 p.
Remarks
Report prepared by Gilles Jeannot from the Laboratoire Technique Territoire et Société, Ecole
des Ponts et Chaussées, Université Paris-Est.