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Les faisceaux de fibres mesurent souvent plusieurs pieds de long et sont composés de cellules
de sclérenchyme riches en cellulose qui se chevauchent et d’une gomme cohésive, ou pectine,
qui renforce les tiges des plantes. Les fibres sont situées entre l’épiderme, ou surface de
l’écorce, et un noyau ligneux interne (3).
La paroi cellulaire externe ou paroi primaire est une couche mince et très élastique, ce qui lui
permet de suivre la croissance de la cellule. Cette paroi cellulaire contient seulement 8% de
cellulose.
La paroi cellulaire secondaire ou couche secondaire est composée de trois couches distinctes
(S1, S2 et S3) et elle contient la proportion majeure de cellulose. La couche de milieu S2 est la
couche la plus épaisse et la plus déterminante dans les propriétés mécaniques des fibres vues
qu’elle est composée de microfibrilles de cellulose disposées parallèlement mais en hélice
suivant un angle appelé angle microfibrillaire (MFA). Cet angle ainsi que le taux de cellulose
sont deux paramètres importants dans la détermination des propriétés mécaniques de la fibre
(4).
IV. Le jute
1. Le plante de jute
1.1. Origine
Le Jute est une plante herbacée de la famille des Tiliacée, cultivée dans les régions tropicales
pour ses fibres. Jute est aussi le nom donné à ces fibres textiles, appelées aussi chanvre de
Calcutta (5).
IL mesure 3 à 4 mètres de haut avec une tige de la grosseur d'un doigt humain. Les feuilles
mesurent de 10 à 15 cm de long et 5 cm de large. Les fleurs sont de petites tailles et de couleur
jaune. La fibre de Jute exploitable correspond aux vaisseaux de phloème situés sous l'écorce de
la tige principale.
Le jute est une culture de saison des pluies, semée de mars à mai en fonction des précipitations
et du type de terre. Il est récolté de juin à septembre selon que les semis sont précoces ou tardifs
(6).
Le jute est récolté à tout moment entre 120 jours et 150 jours lorsque les fleurs ont été jetées,
une récolte précoce donne de bonnes fibres saines. Les plantes de 8 à 12 pieds de haut sont
coupées avec des autocollants au niveau du sol ou à proximité. Dans les terres inondées, les
plantes sont enracinées. Les plantes récoltées sont laissées au champ pendant 3 jours (6).
1.2.3. Le rouissage
C’est un processus dans lequel les faisceaux attachés de tiges de jute sont amenés au réservoir
par lequel les fibres se desserrent et se séparent de la tige ligneuse. Les faisceaux sont trempés
dans l’eau à au moins 60 cm à 100 cm de profondeur. Le processus de ratissage est terminé en
8 à 30 jours, lorsque les écorces se séparent facilement du bâton ou du bois et que les fibres
sont prêtes à être extraites (6).
Le décapage est le processus d’élimination des fibres de la tige après la fin du rouissage. Les
fibres sont retirées de la tige par l’une des méthodes suivantes (6) :
Enlevées d’une poignée de tiges, les brisant dans un mouvement de va-et-vient dans
l’eau.
Laver les tiges d’abord en se tenant dans l’eau profonde de la taille, puis en les
déshabillant ensuite.
Figure 9 : Le décapage
Les fibres extraites sont lavées à l’eau claire. La couleur foncée des fibres peut être éliminée en
les trempant dans de l’eau de tamarin pendant 15 à 20 minutes et en les lavant à nouveau à l’eau
propre. Après avoir pressé l’excès d’eau, les fibres sont suspendues à une balustrade en bambou
pour sécher au soleil pendant 2-3 jours (6).
Figure 10 : Séchage des fibres
2. La fibre du jute
Le jute rouge ou jute tossa, Corchorus olitorius L. (corète potagère), un peu moins
utilisé.
Cellulose = 59–61 %
Hémicellulose = 22–24 %
Lignine = 12–14 %
Couleur : Varie du jaune au brun en passant par le gris en fonction de l’état de croissance, etc.
Allongement : Le jute ne s’étire pas sensiblement sous tension. Son allongement de rupture est
de 1 à 1,2% dans des conditions atmosphériques normales.
Action des agents oxydants : Les agents oxydants ordinaires n’ont aucune action sur le jute.
Action des acides : Les acides organiques comme l’acide oxalique, l’acide formique, les acides
minéraux comme l’acide sulfurique et l’acide chlorhydrique à l’état dilué n’ont pas de réaction
dans des conditions ordinaires ou froides. Avec des acides forts à l’état d’ébullition, de
l’hydrocellulose se forme.
Action de la lumière du soleil : Lorsque le jute est exposé à la lumière du soleil, il prend
progressivement une teinte jaunâtre. Cela est dû à des changements de couleur dans la fibre liée
aux molécules de lignine.
Action de la chaleur : Le jute comme les autres fibres textiles ne doit pas être dégradé par la
chaleur. Cependant, une opération de chauffage prolongée dégrade la fibre.
Il peut être utilisée pour fabriquer des tapis qui ont des applications à valeur ajoutée dans les
filtres, les géotextiles, les emballages, les composites moulés et les composites structurels et
non structurels.
1.7. Les avantages des fibres du jute
- Grandes propriétés antistatiques et isolantes (9) ;
- Peut être largement utilisé dans le secteur agricole, le secteur textile, le secteur tissé, le
secteur non tissé ;
- Le jute peut être mélangé avec d'autres fibres, à la fois synthétiques et naturelles, et
accepte les classes de colorants cellulosiques telles que les colorants naturels, basiques,
cuves, soufrés, réactifs et pigmentaires.
V. L’ortie
1. Le plante d’ortie
1.1. Origine
L’ortie est originaire d’Eurasie. C’est une plante herbacée et atteint souvent environ 2 mètres
(6,5 pieds) de hauteur. La plante peut se propager végétativement avec ses rhizomes rampants
jaunes et forme souvent des colonies denses (10).
En Europe, il existe 11 variétés d’orties. La grande ortie (Urtica Dioica, ortie dioique
ou ortie commune) est la seule à être utilisée en tant que fibre textile. Avant d’être
supplantée par la soie et le coton, la grande ortie européenne était aussi appréciée que
le lin et le chanvre. Cette plante comestible a longtemps été cultivée en tant que plante
fourragère et potagère, comme source de cellulose (pâte à papier) et comme fibre textile.
On lui attribue également des vertus médicinales et elle est toujours employée comme
engrais ou fertilisant (11).
Le petit renflement sphérique se brise comme du verre (les poils sont imprégnés de silice) au
moindre frottement la « pointe de verre » se plante alors comme une aiguille dans l'épiderme,
libérant le liquide urticant (12).
(3) akène,
1.4.1. Récolte
Récolte à partir du mois d’août, lorsque les plantes ont atteint leur hauteur optimale mais n’ont
pas encore commencé à s’éteindre. Il coupe les tiges près du sol avec des sécateurs et retire les
feuilles.
1.4.2. Le rouissage
Le rouissage des tiges d’ortie peut être fait de différentes manières. Comme pour le lin ou le
chanvre, les tiges d’ortie pourraient simplement être posées sur le sol pendant quelques
semaines. La rosée du matin et les microbes du sol décomposent la matière végétale ligneuse
et dissolvent la pectine et la lignine qui rendent les fibres rigides et les lient à la tige.
1.4.3. Séchage
L’étape suivante consiste à sécher complètement les tiges. Cela peut être fait au soleil, dans une
serre ou dans un sauna si vous y avez accès
À ce stade, les tiges desséchées se casseront facilement et vous devriez pouvoir extraire les
fibres de la tige ligneuse. Après quelques expériences, vous découvrirez la meilleure façon de
séparer les fibres de la moelle. Si vous pressez la tige à plat jusqu’à ce qu’elle se fende, vous
pouvez ensuite passer un clou de pouce pour allonger la fissure jusqu’à la fin. Ensuite, il est
facile de casser un morceau de la moelle et de l’enlever, en extrayant les fibres.
2. La fibre d’ortie
La fibre d’ortie a des qualités remarquables : elle est très résistante, longue, souple et
naturellement brillante. La tige d’ortie est creuse, remplie d’air, ses fibres peuvent donc être
travaillées très « serrées » pour fabriquer des textiles frais et légers, ou plus « lâches » pour
offrir une bonne isolation thermique. Les propriétés d’un tissu en fibre d’orties varient selon les
méthodes de filage et de tissage employées, et cette polyvalence est un atout supplémentaire.
- Longueur : La longueur des fibres d’ortie varie de 50 à 250 mm, c’est la fibre la plus
longue de toutes les fibres naturelles végétales.
On distingue alors, comme présenté dans la figure 18, des procédés de filature conventionnelle
dite filature fibres courtes (coton et mélanges) ou filature fibres longues (laine et mélanges) et
des procédés de filature non conventionnelle.
La grosse préparation se fait par conjugaison d’une action mécanique et une action
aérodynamique.
L’action aérodynamique permet l’élimination des impuretés ayant une masse spécifique plus
importante que les flocons de fibres. Alors que l’action mécanique permet l’ouvraison et le
dépoussiérage de la matière.
2. Le cardage
Le cardage assure le démêlage et l’individualisation des fibres et permet aussi de finaliser les
opérations de nettoyage. A l’entrée de la carde, la matière se présente sous la forme de flocons
de fibres et à la sortie on obtient un voile de carde très léger qui sera condensé en un ruban.
La carde est constituée de succession de cylindres garnis dont la géométrie d’implantation, leur
position, les garnitures et leurs vitesses dépendent de la matière première utilisée.
3. L’homogénéisation
Pour améliorer la qualité du ruban de carde, on a eu recourt au banc d’étirage ayant pour rôle
l’amélioration de la régularité et la cohésion des rubans de carde. Aussi cette opération permet
de réaliser des mélanges sur des rubans de fibres de natures différentes. En effet, le banc
d’étirage est alimenté par plusieurs rubans juxtaposés (des rubans de carde ou d’un passage
antérieur au banc d’étirage). Ces rubans passent entre deux ou plusieurs paires de cylindres
ayant des vitesses différentes (les cylindres de sortie ont la vitesse la plus grande). Sous l’effet
du gradient de vitesse les fibres glissent individuellement ce qui permet d’améliorer la
distribution des fibres dans le ruban (paralléliser les fibres) et d’affiner la matière.
4. L’affinage
Cette opération permet l’affinage de la matière et l’augmentation de sa cohésion. Le banc à
broches permet d’appliquer un étirage supplémentaire au ruban et améliorer sa cohésion en lui
conférant une première torsion pour obtenir une mèche de fibres en vue de la préparer au filage
proprement dit.
5. Le filage
C’est la dernière étape avant l’obtention du fil. Elle consiste à donner à la matière la cohésion
et l’affiner puis la renvider sur un support. L’affinage est obtenu par diminution du nombre de
fibres par section et la cohésion est obtenue par friction.
6. La filature de jute
7. La filature d’ortie
La teinture est une action possible grâce à l’affinité qui se définit par l’attraction chimique de
deux substances à s’unir ensemble, telles que le colorant avec la fibre (19).
Débouillissage : Procédé de lavage alcalin qui élimine les cires et les graisses.
Lavage des huiles : Procédé qui élimine les huiles pour augmenter l’absorption des colorants.
Blanchiment : Procédé par oxydation (peroxyde) qui élimine les impuretés colorées et rend la
matière plus blanche.
Mercerisage : Procédé qui s’applique sur le coton. Il fait gonfler la fibre afin de la rendre plus
réceptive à la teinture.
Carbonisation : Procédé qui se fait sur la laine. Il permet de brûler les matières végétales qui
y sont contenues.
2. La coloration d’un textile
Quel que soit le type de colorant utilisé, tous passent par les mêmes phases afin d’obtenir une
coloration, et ce, tant sur une fibre, qu’un fil, un tissu ou un tricot. En résumé, voici le
mécanisme de teinture :
La diffusion : Le colorant est absorbé par la fibre, il faut alors contrôler sa distribution dans les
zones amorphes ou sur les sites disponibles à l’intérieur de la fibre.
Note : Si le colorant n’est pas diffusé uniformément, la couleur pourrait être inégale.
La fixation : Phase durant laquelle le colorant se fixe aux sites disponibles sur la fibre.
Note : Si le colorant se fixe trop à la surface de la fibre, la teinture sera moins solide. On pourra
alors obtenir des problèmes de solidité au frottement ou au lavage, par exemple, un chandail
noir qui décolore sur les autres vêtements lors d’un lavage (19).
Pour les fils, la teinture en paquet sur bobine ou en écheveaux est utilisée.
Pour les tissus, la teinture en boyau avec jets, ou encore, pleine largeur est souhaitable.
4. Types de colorants
Les colorants acides sont utilisés principalement pour la teinture en coloris clairs à moyens de
la laine, de la soie et du polyamide.
Les colorants métallifères sont utilisés pour la teinture en coloris foncés des fibres
protéiniques et du polyamide. Ils se caractérisent par de meilleures solidités coloristiques que
les colorants acides.
Les colorants directs ou substantifs présentent une forte affinité pour les fibres cellulosiques.
Les colorants à mordant nécessitent l’ajout de substances chimiques comme des électrolytes,
afin de leur apporter une affinité pour la matière à teindre. Ils sont appliqués sur les fibres
cellulosiques, la laine ou la soie en combinaison avec des sels métalliques.
Les colorants dispersés sont des suspensions très fines de pigments organiques insolubles dans
l’eau utilisés pour teindre des fibres synthétiques telles que le polyester et plus rarement les
polyamides.
Les colorants réactifs sont les colorants les plus utilisés à l’heure actuelle pour teindre les
fibres cellulosiques et ils se caractérisent par une fixation de type covalente à la fibre (réaction
chimique covalente entre le colorant et les groupements hydroxyles réactifs de la cellulose), ce
qui leur apporte une très bonne tenue lors des lavages ménagers.
Les colorants au soufre, insolubles dans l’eau, dont la formule chimique n’est pas toujours
connue avec précision, sont utilisés pour teindre les fibres cellulosiques. Ils conviennent
parfaitement aux coloris ternes et foncés. Cette classe de colorants se caractérise par une faible
solidité à la lumière dans le cas des nuances claires. Ils présentent l’avantage d’être très peu
onéreux par rapport aux autres classes de colorants.
Les colorants de cuve sont utilisés pour la teinture des fibres cellulosiques. Ils se caractérisent
par de très grandes solidités coloristiques (coloris « grand teint »). Ils sont initialement
insolubles dans l’eau sous leur forme oxydée mais lors de la teinture, ces derniers sont
solubilisés en milieu alcalin (leucodérivé) et en présence d’un réducteur puissant (hydrosulfite
de sodium) afin de leur apporter de l’affinité pour les fibres, et une fois au cœur de ces dernières,
ils sont insolubilisés à nouveau par oxydation en milieu acide.
Les colorants azoïques sont des pigments insolubles formés in situ dans la fibre par réaction
entre un composé de couplage soluble et une base diazotée.
Les colorants cationiques ou basiques constituent la gamme de colorants principale des fibres
acryliques et modacryliques.
Le rapport du bain aussi appelé liquor ratio (L : R), c'est le rapport qu’il y a entre le poids du
tissu et le poids de l’eau. Si pour 1000 kg (ou litres) de liquide, nous avons 100 kg de tissu.
Le pH est une mesure de l’acidité ou alcalinité de l’eau. Il se mesure sur une échelle de 1 à 14.
À 1, l’eau est très acide ; à 14, très alcaline ; et à 7, elle est considérée comme neutre.
Type de tissu et de fibre : Ils ont une très grande importance selon qu’ils sont légers ou pesants,
tissés ou tricotés, ouverts ou serrés. La nature de la fibre a aussi son importance, car chaque
type de fibre possédé plusieurs caractéristiques.
Vérifier la montée de température : À cette étape, il faut régulariser la montée des colorants
VIII. Conclusion
Ce chapitre est consacré à une étude bibliographiée sur la présentation des plantes de jute et
d’ortie et les caractéristiques de chaque plante. Aussi une partie de ce chapitre est consacrée à
l’étude des attributs de ces fibres. Et à la fin, on a présenté des déférentes méthodes de
fabrication de fils, les techniques de teinture.
Cette étude bibliographique va nous permettre de bien définir et orienter les choix de processus
de transformation les fibres et de fabrication des fils.
Chapitre 2 : Extraction et caractérisation des fibres
I. Introduction
Pour obtenir des fibres à partir des ressources naturelles et plus précisément des plantes, il faut
passer impérativement par des étapes de séparation de la matière en particulier par les procédés
d’extraction de fibres. Dans ce chapitre, nous allons présenter les différents procédés
d’extraction utilisés pour les fibres végétales et en se basant sur ces procédés, on va présenter
les procédés utilisés pour extraire les fibres de jute et ortie sujet de notre travail. Et par la suite,
on va caractériser les fibres obtenues.
1. Extraction mécanique
L’extraction mécanique consiste à séparer la partie fibreuse et le bois de la plante en suivant un
processus complétement automatique.
Par déflexion : L’extraction des fibres se fait par action combinée de grattage et de
battage en utilisant des machines qui permet de râper les feuilles de la plante et libérer
les fibres.
Par laminage : Les tiges sont découpées en morceaux qui sont ensuite écrasés sous
presse ou par laminage ou encore par combinaison des deux actions. Ceci est effectué
plusieurs fois de suite jusqu’à ce que les fibres soient individualisées.
Par teillage : Il s’agit d’un procédé permettant de rompre l’adhésion tige-bois pour
séparer la partie fibreuse du corps de la tige pour obtenir à des faisceaux plus fins.
Durant ce processus le cœur de la tige est brisé à plusieurs reprises en petits morceaux
tout en gardant les propriétés des fibres en utilisant principalement : les rouleaux
tournants et les broyeurs à marteau (20).
2. Extraction chimique
L’extraction chimique est un procédé d’extraction qui consiste à éliminer la partie non
cellulosique des plantes en utilisant des produits chimiques.
Procédé Kraft : Ce procédé alcalin visant à éliminer la lignine, les pectines et les
hémicelluloses sous l’action d’une solution d’Hydroxyde de Sodium (NaOH) et de
Sulfure de Sodium (Na2S). Lors de la cuisson, le Sulfure de sodium (Na2S) est
hydrolysé en soude, en NaHS et en H2S. Les différents composés soufrés ainsi
l’hydroxyde de sodium jouent un rôle de délignification qui solubilise les matières non
cellulosiques.
Procédé à la soude : Ce procédé n’utilise que la soude NaOH pour dissoudre les
subsistances non cellulosiques telles que la lignine, la pectine et l’hémicellulose, ainsi
que les différents constituants formant la réserve et la paroi extérieure de la tige de
plante. Des réducteurs peuvent être ajoutés pour empêcher l’oxydation de la cellulose
(20).
3. Extraction biologique et enzymatique
Ce type d’extraction consiste à séparer les fibres d’une manière écologique par rouissage dans
d’eau ou bien à l’aide des enzymes.
Par rouissage : Cette méthode consiste à émerger des tiges de plante dans l’eau à
température ambiante. La matière obtenue après rouissage est rincée avec de l’eau
chaude pour enlever les impuretés telles que les résidus de boue qui reste sur la fibre et
est séchée à l’air.
Par enzymes : Cette méthode peut s’appliquer en émergeant les faisceaux de fibres dans
une solution contenant une enzyme ou en pulvérisant l’enzyme sur la totalité des
faisceaux de fibres. Plusieurs enzymes sont utilisées dans l’extraction des fibres
végétales dont on cite : la Pectines, le Viscosyme, etc. La séparation enzymatique de la
fibre permet de préserver la cellulose et éviter la dégradation de la fibre (20).
2. Les décorticages
Ensuite nous faisons le décorticage des écorces des 3 parties manuellement car il n'y a pas de
décortiqueuse disponible à l’ISET.
La décortication consiste par une opération mécanique exercée sur la tige entière, à
désolidariser la matière ligneuse de la fibre libérienne ;
De la décortication, nous avons remarqué que 58,36% est du bois comparativement à 38,50%
de fibres et 0,3% de poussière.
Nous avons constaté que le Shirley analyseur, utilisée pour améliorer la séparation et
l’individualisation des fibres, est le meilleur outil pour séparer les fibres. En effet, la méthode
adoptée consiste à faire passer les tiges de jute perpendiculairement à l’axe de rotation de
cylindre cannelé et le briseur pour pouvoir découper et décortiquer la partie centrale et par la
suite libérer l’écorce de la tige.
Sous l’effet combiné de la force centrifuge et d’un courant d’air produit par le ventilateur, les
fibres grosses tombent dans le plateau de récupération de déchet alors que les fibres fines passer
à travers un tambour perforé (4) et par la suite dans la boite de collecte. Ceci permet de récupérer
deux types de fibres : les fibres fines récupérées dans la boite (9) et les fibres grossières
récupérées dans le plateau (8).
Figure 28: les poids de fibres et des bois pour la partie supérieur
Selon le résultat des décorticages, nous concluons que 33,08 % de la partie est en bois, 60,72 % en fibre et 5,81% en poussière.
Comparaison décorticage manuel et mécanique
3. Séparation des fibres
La séparation consiste à séparer les différentes fractions végétales obtenues, pour réaliser cette
opération nous avons utilisé l'analyseur Shirley
244.08g 3.78g
266.13g 3.16g
32.22g 3.14g
Après le passage à Shirley, nous avons obtenu 91,90% de fibres et 5.6% de poussière et de
bois.
105.69g 6.44g
Tige de jute
Fibres
Analyzer Shirley techniques
de jute
Fibres
Tige d’ortie Analyzer Shirley techniques
d’ortie
Figure 35: Les différents procédés d'extraction utilisés et les fibres obtenues
Tableau 1: Résultats des mesures de diamètres pour fibres de jute partie inférieure
Shirley Analyzer
Après le décorticage
Première passage Deuxième passage
Moyenne 127,95 116,92 101,35
Tableau 2 : Résultats des mesures de diamètres pour fibres de jute partie intermédiaire
Shirley Analyzer
Après le décorticage
Première passage Deuxième passage
Moyenne 98,36 93,75 91,37
Tableau 3: Résultats des mesures de diamètres pour fibres de jute partie supérieure
décorticage manuelle
Shirley Analyzer
Après le décorticage
Première passage Deuxième passage
Moyenne 91,31 86,05 83,24
Tableau 4: Résultats des mesures de diamètres pour fibres de jute partie supérieure
décorticage mécanique
Shirley Analyzer
Première passage Deuxième passage
Moyenne 84,35 79,63
D'après les tableaux 3 et 4, la même partie est résumée mais donne une valeur différente.
Il est vrai que la Shirley n'est pas efficace pour décortiquer les fibres de jute et diminue
également ses propriétés mécaniques.
D'après les tableaux suivants, nous constatons une diminution du diamètre moyen avant et après
les passages de Shirley. Cette diminution s'explique par le fait que l'agressivité de cette
machine. De plus, le diamètre de la partie supérieure est plus fin que celui de la partie inférieure,
et il n'y a pas beaucoup de différence entre la partie supérieure et la partie intermédiaire.
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
T (tex) = 1000*(m / L)
Avec :
Ainsi pour mesurer notre fibre quelle que soit l'extraction mécanique, nous avons fait 50 tests
et obtenu les résultats suivants :
Shirley Analyzer
Après le décorticage
Première passage Deuxième passage
Moyenne 22,88 16,43 12,54
Shirley Analyzer
Après le décorticage
Première passage Deuxième passage
Moyenne 20,03 15,67 11,93
Nous concluons de ce qui précède, une diminution du titre en comparant les fibres après
décorticage et après passage dans l'analyseur Shirley.
Afin de mieux comprendre la différence entre les fibres Avant et après l'extraction, nous
avons réalisé l'histogramme ci-dessous.
Masse liniéque de fibre de jute partie inférieure
30
25
20
Titre
15
10
0
Après le décorticage Première passage Deuxième passage
20
15
Titre
10
0
Après le décorticage Première passage Deuxième passage
20
15
Titre
10
0
Après le décorticage Première passage Deuxième passage
Figure 43: Diagramme de masse linéique de fibre partie supérieure décorticage manuelle
L'histogramme précédent montre une diminution de 40,43 % entre les fibres obtenues par
extraction mécanique.
12,5
12
11,5
Titre
11
10,5
10
Première passage Deuxième passage
Figure 44: Diagramme de masse linéique de fibre partie supérieure décorticage mécanique
D'après l'histogramme des figures 43 et 44, il y a une diminution de 22,31% entre les fibres
obtenues par extraction mécanique et par décorticage manuel.
Masse liniéque de fibre d'ortie
20
18
16
14
12
Titre
10
8
6
4
2
0
Après le décorticage Première passage Deuxième passage
Le tableau ci-dessus montre que l'extraction avec le système d'analyse Shirley permet une
amélioration de la ténacité au détriment de l'allongement. En effet, la ténacité des fibres après
décorticage est proche de 16,26 CN/Tex alors qu'après extraction avec l'analyseur Shirley la
ténacité augmente à 27,59 CN/Tex. Mais la résistance à la rupture diminue en raison de
l'agressivité de la machine.
Les opérations appliquées à la fibre induit des modifications des propriétés physiques et
chimiques des fibres. Ces modifications se reflètent sur le comportement mécanique des
fibres.
VI. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les différentes étapes d'extraction des fibres végétales
similaires aux fibres de jute et d'ortie et sur la base de ces procédés nous avons fixé la méthode
d'extraction de ces fibres.
Les fibres obtenues ont été caractérisées et il a été constaté que les procédés d'extraction adoptés
permettent d'améliorer la séparation et la qualité des fibres. Les procédés d'extraction adoptés
permettent d'améliorer la séparation et l'individualisation des fibres ainsi qu'une amélioration
des propriétés mécaniques.
Par la suite, nous tenterons de valoriser les fibres obtenues dans la fabrication de fils à base de
fibres techniques de jute et d'ortie.
Chapitre3 : fabrication des fils
I. Introduction
En textile classique, la filature est une étape cruciale dans le processus de transformation des
textiles. Au cours de cette étape nous définissons les différentes caractéristiques du fil. Cette
étape consiste à passer d’un état de la matière discontinue et irrégulière vers une structure
organisée et continue. Dans cette partie, nous allons essayer de produire un fil à partir des fibres
de jute et ortie obtenues par extraction en appliquant le procédé optimisé. Nous allons définir
par la suite les conditions optimales permettant d’avoir un meilleur fil en termes de propriétés
mécaniques et de régularité.
La carde utilisée dans ce travail est une mini-carde disponible à l’ISET de Ksar Hellal présentée
dans la figure 44
Nous avons introduit les fibres dans la carde pour réaliser un premier passage visant
l’homogénéisation de la matière. Nous avons commencé les essais par la réalisation de rubans
de carde en 100% jute. Après plusieurs tentatives, la récupération d’un voile en 100% jute, qui
peut être transformé en ruban, s’est avéré impossible. En effet, à la sortie de la carde les fibres
se présentaient sous forme d’une nappe très fine qui n’est pas solide et qui est dépourvue
cohésion donc ne peut être transformée en un ruban. Ceci s’explique par le fait que la carde
utilisée qui est une carde coton ne respectant pas la spécificité de la fibre de jute qui est une
fibre rigide par comparaison à la fibre de coton. Ceci rend son cardage seul sur une carde coton
impossible. Nous avons essayé donc de préparer des rubans de jute/coton. Nous avons choisi la
fibre de coton vu que c’est une fibre végétale donc on a une compatibilité des propriétés surtout
si on a besoin de faire des traitements chimiques. Aussi, la fibre de coton est la fibre la plus
utilisée sur le marché mondial et l’ajout de la fibre de jute au coton apportera une valeur ajoutée
et donnera un effet attractif à l’article (fil, tissu ou vêtement). L’ajout du coton est fait
progressivement jusqu'à ce qu’on a pu obtenir une nappe possédant un minimum de cohésion
et qui peut être transformée en ruban. En présence des fibres de coton, l’adhérence est nettement
améliorée. Les essais préliminaires réalisés ont montré qu’à partir d’un pourcentage de 50% on
peut récupérer une nappe de carde. A ce stade notre tâche consiste à homogénéiser le mélange
coton/ jute par la réalisation de plusieurs passages. La figure 48 illustre l’aspect de la matière à
l’entrée de la carde et sa sortie après le troisième passage.
il est important de mélanger les différents lots avant de commencer les essais de filature et
essayer d’homogénéiser le mélange pour assurer la reproductibilité des résultats obtenus. Cette
opération s’est faite manuellement en superposant les différents lots de fibres sur une table puis
en mélangeant le tout dans le sens contraire (Figure a).
Nous avons choisi de travailler avec différents pourcentages de mélanges pour pouvoir évaluer
la qualité du fil avec la variation du pourcentage du jute. Aussi nous avons évalué et
comptabilisé le pourcentage de perte en matière au niveau de la carde.
Le tableau 3 résume les proportions des mélanges réalisés et la quantité des déchets en fonction
du mélange réalisé pour chaque partie.
3
30 70 60 140 197
1,5
Inférieure
7
50 50 100 100 193
3,5
5
30 70 60 140 195
2,5
8
Intermédiaire 50 50 100 100 192
4
15
70 30 100 45 130
10,34
2
Supérieure 30 70 30 70 98
2
En observant le déchet récupéré, on a constaté qu’il est constitué principalement de fibres jute.
Ceci s’explique par le fait que les fibres de jute sont moins souples que le coton ce qui rend la
rupture de la fibre lors de son passage entre les différents cylindres garnis de la carde plus facile.
Donc le taux de fibres courtes augmente et ces fibres seront éliminées sous forme de déchet.
Pour corriger le pourcentage de mélange à la sortie de la carde, on a calculé le pourcentage de
déchet par rapport à la masse de jute et non pas par rapport à la masse totale du mélange (coton+
jute).
5
30
Inférieure
7
50
8,33
30
Intermédiaire 8
50
14,77
70
Supérieure 6.66
30
Donc le mélange réalisé est corrigé par l’ajout du pourcentage de déchet à la masse de jute
initialement utilisée pour garantir un mélange conforme aux pourcentages prévus à la sortie de
la carde.
Il a été conclu qu'après avoir passé les différents pourcentages et parties que les pourcentages
30% jute et 70% coton est obtenu une nappe très homogène et sa cohésion parfaite.
Généralement la sortie de la carde est le ruban mais dans notre cas nous travaillons sur une
machine de type mesdan spa dont la sortie est le voile donc nous sommes obligés d'utiliser une
autre machine pour transformer en ruban.
2. Dévidoir
Le dévidoir est un petit élément dont le but principal est de condenser ces voiles et de les
mettre sous la forme de rubans continus au titre quasi constant. Il fonctionne manuellement.
Le dévidoir sont constitués un entonnoir de formation de ruban et d’une paire de rouleaux lisses
en acier sur lesquels s’exerce une forte pression.
Le voile de carde est entré dans un entonnoir, puis il passe entre ces rouleaux sur toute sa
largeur avec une pression élevée sans endommager les fibres.
A la sortie du dévidoir, la matière textile, composée de filaments rectilignes, forme un ruban.
Nous allons vérifier que le poids du ruban est conforme aux spécifications.
Nous prenons un ruban et sa longueur d'un mètre, puis nous pesons son poids.
𝑀(𝑔)
Titre de ruban =
𝐿(𝑚)
Il consist de ruban de titre 2.562ktex
5ktex
3. L’étirage
Les rubans sortants de dévidoir sont composés de fibres bien démêlées, bien nettoyés et ayant
une finesse bien déterminée. La condensation de cette matière de l’état voile à l’état ruban ne
permet pas l’obtention de ruban ayant des fibres bien parallélisées, il y’a un besoin de
paralléliser les fibres pour les affiner dans les stades suivants sans les rompre. La régularité des
rubans de dévidoir n’est jamais parfaite, il y’a besoin de régulariser les rubans sortant du stade
suivant.
Régularisation de la section pour avoir le même nombre de fibres à la section tout le long du
ruban.
L’étirage est une étape très importante dans le processus de filature non seulement parce qu’elle
vient compléter l’individualisation et la parallélisation des fibres effectuées sur la carde mais
aussi elle permet d’améliorer la régularité du ruban obtenu par doublage.
Le banc d’étirage est composé essentiellement d’un râtelier alimentaire, d’un dispositif de
laminage, d’un dispositif de mise en forme et de mise en pot du ruban sortant.
Première étape corriger les variations d'épaisseur des fibres textiles, Les rubans passent entre
des galets tâteurs.
Pratiquement, on rassemble plusieurs rubans que l’on étire pour que le ruban sortant soit de
même grosseur, ou légèrement plus petit, que l’un des rubans entrants. Les irrégularités se
compensent et les fibres se parallélisent du fait que l’étirage favorise leur redressement et leur
alignement selon l’axe du ruban avec réduction des défauts réalisés au niveau du dévidoir.
Dans cette étape nous avons eu recourt à un banc d’étirage Reiter disponible à l‘ISET de Ksar
Hellal. Plusieurs essais sont réalisés dans le but de fixer le nombre de passages et le taux de
doublage possible.
Taux de doublage : c’est le nombre de ruban assemblés à l’entrée d’une machine. Il varie de 2
à 8 dans les banc d’étirage
- Titre à filer (un numéro plus fin exige des doublages plus nombreux)
- La régularité à obtenir
Le conduit est modifié pour acheminer le ruban dans une canalisation (cops) de plus grand
diamètre.
Cette solution est presque réussie mais on n'obtient pas un ruban continu.
On conclure que les spécificités de notre matière et du matériel utilisé nous a imposé un
doublage de 6 et la limitation à deux passage sur le banc d’étirage. A ce stade, on n’a pas observé
un pourcentage de déchet qui peut être comptabilisé donc nous l’avons négligé.
4. Filage
Le CAF à anneaux et curseurs constitue la dernière étape dans le cycle de la filature classique.
Il permet de transformer la mèche provenant du banc à broches, en un fil ayant une finesse et
une résistance bien déterminées.
Pour mener à cette opération, il y on a recours aux fonctions suivantes :
L’étirage
La torsion
Le renvidage
A ce stade et vu qu’il s’agit d’une première tentative de filage des fibres de jute en mélange
avec le coton, la démarche adoptée consiste à étudier la faisabilité de filage des rubans obtenus.
Notre priorité était la production d’un fil régulier sans prédéfinir ses propriétés (finesse). Dans
cette partie, nous avons donc cherché les réglages machines qui permettent l’obtention d’un fil.
Nous visons, à partir des rubans préparés, fabriquer six fils selon les proportions de mélange
présentées précédemment.
Pour la filature conventionnelle, nous avons eu recourt à le mini continu à filer de l’ISET Ksar
Hellal qui permet d’utiliser, comme matière à l’entrée, des rubans et non pas des mèches comme
pour les machines classiques. Aussi, un autre avantage que présente cette machine est la
simplicité de l’usage et de modification des paramètres de filage (valeur de torsion, valeur
d’étirage, sens de torsion). Mais des difficultés majeures ont été rencontrées lors du filage. Par
exemple le manque de cohésion vu que la matière à l’entrée est un ruban de fibre et non pas
une mèche qui normalement subit une pré-torsion sur le banc à broches
1. Cardage
Nous avons effectué deux passages sur la cardeuse, nous obtenons un voile de fibres homogènes
qui peut être transformé manuellement en ruban.
PHOTO
Nous avons également évalué et consigné le pourcentage de perte de matière au niveau de carde.
Pertes (g)
Pourcentage (%) Masse (g) Sortie (g)
(%)
Ortie 30 60 4
195
Coton 70 140 4
Après observation des déchets récupérés, il a été découvert qu'ils étaient principalement
composés de fibres d’ortie.
Par conséquent, le taux de fibres courtes augmente et ces fibres seront éliminées comme
déchets. Pour corriger le pourcentage de mélange à la sortie de la carde, nous avons calculé le
pourcentage de déchets par rapport à la masse d’ortie et non par rapport à la masse totale du
mélange
Pourcentage des fibres (%) Pourcentages des déchets (%)
Ortie 30 13,33
2. Dévidoir
C'est le même principe pour les fibres de jute, nous avons pesé la masse de ruban que nous
avons obtenu.
𝑀(𝑔)
Titre de ruban =
𝐿(𝑚)
3. L’étirage
Nous avons le même problème avec la fibre d'ortie les rubans se cassent
1 2 6 8
Les rubans Les rubans Les rubans
Les rubans
cassent au cassent au cassent au
cassent au
niveau de niveau de niveau de
niveau du
dépôt du dépôt du dépôt du
train étireur
ruban ruban ruban
4. Filage
Dans le cas du filage, nous avons modifié les réglages de la machine jusqu’à avoir un fil continu
et régulier. Le tableau 43 présente les réglages machine permettant le filage des fils.
30%jute
Pourcentage
70%coton
Vitesse
Torsion (t/m)
Etirage
IV. Les caractéristiques des fils obtenu
Dans le but d’évaluer la qualité des fils obtenus, nous les avons caractérisés en déterminant
leurs propriétés physiques et mécaniques. Nous avons donné aussi une importance particulière
à la régularité des fils qui est le paramètre le plus important dans la caractérisation des fils.
(1) https://textileaddict.me/les-fibres-textiles-et-leur-
classification/#:~:text=Les%20fibres%20textiles%20se%20r%C3%A9partissent,naturelle%
2C%20sans%20modi%EF%AC%81er%20sa%20composition
(2) file:///C:/Users/LAZREG/Downloads/copie%20final%20pfe%202022.pdf
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fibre_lib%C3%A9rienne#:~:text=Les%20fibres%20lib%C3%
A9riennes%20(%C3%A9galement%20appel%C3%A9es,la%20force%20%C3%A0%20la%20
tige.
(4) http://www.theses.rnu.tn/fr/dynamique/uploads/48e8ca97e842e1a690cf57b48f7d500c.
pdf
(5) http://www.ethicshopfactory.com/index.php/ethic-info/histoire-du-
jute#:~:text=Jute%20est%20aussi%20le%20nom,appel%C3%A9es%20aussi%20chanvre%
20de%20Calcutta.&text=La%20plante%2C%20de%20type%20herbac%C3%A9e,tailles%2
0et%20de%20couleur%20jaune.
(6) https://www.persee.fr/doc/jatba_0370-3681_1927_num_7_71_4543
(7) https://www.no-regime.com/ru-fr/wiki/Jute
(8) https://www.testextextile.com/fr/propri%C3%A9t%C3%A9s-physiques-de-la-fibre-de-
jute-avec-composition-chimique/
(9) https://lamiradacritica.com/fr/stories/11195-what-is-jute-uses-and-impact-of-this-
sustainable-fabric
(10) https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01733415/document
(11) https://textileaddict.me/la-ramie-fibre-textile-dortie/
(12) https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01733415/document
(13) https://wiki.lowtechlab.org/wiki/Extraction_de_la_fibre_d%27ortie
(14) https://promostyl.com/la-nouvelle-innovation-textile-a-base-de-fibres-dortie/?cn-
reloaded=1
(15)https://www.prota4u.org/database/protav8.asp?fr=1&g=pe&p=Girardinia+diversifolia+(
Link)+Friis
(16)https://textileaddict.me/la-ramie-fibre-textile-dortie/
(17)https://textileaddict.me/innovation-textile-les-vetements-en-fibre-dortie/
(18)https://sites.google.com/site/letextileinduhabill/industrie-textile/transformation-des-
fibres
(19)https://www.csmotextile.qc.ca/wp-content/uploads/2018/11/Fascicule_Teinture_Web-
1.pdf
(20)http://www.theses.rnu.tn/fr/dynamique/uploads/24941c7befb629dea96e6fcba2cbba2c.
pdf
(21)https://www.leica-microsystems.com/fr/produits/stereomicroscopes-et-
macroscopes/informations-detaillees/leica-m80/
(22)https://www.mesdan.it/download/337A%20337A%206%20leaflet%20ita%20eng%20200
825.pdf
(23)