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Amilec ou La graine

d'hommes qui sert à peupler


les planètes ; [suivi de Zamar,
député à la lune ; et de Suite
de Zamar] [...]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Tiphaigne de La Roche, Charles-François (1722-1774). Auteur du
texte. Amilec ou La graine d'hommes qui sert à peupler les
planètes ; [suivi de Zamar, député à la lune ; et de Suite de
Zamar] ([Reprod.]) / par l'A. D. P.. 1754.

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A M. IL %C;.
GÎlA^-NË;
LA
c^ot sert A Peupler
PAR L'A. n.
Troilïérnc Edition, |iùgrnsntée très

aux dépens de Chr.


LA G R A I X E D'il O MM E S..

L y avait fept heures


que j'e roi enferme dans
mon Cabinet. Je m'y
i v n oi opiniâtrement
ou il cft parle du
la génération.
]c le parcourus avec toute l'avi-
dité dont cfl: capable un homme
qui ne fçait ritn & qui brûle
d'apprendre.
Que me refta-t-il de cette
étude Ce qui refte de toutes
I celles* de ce'genre: des doutes.
Rebute dece peniblccxcrciccauffi
J ignorant que je l'etois auparavant,

voilà à invectiver contre tout ce


qui s'appelle Phyficien Nacurali-
) ftc Médecin Piiiloibphe, &c.
j, 0 homme, m'écriaije que
ta raifon eft défectueuse que ra
eu
penerration peu active que
f ta Science eft bornée Tu entres
par une voie obfcure dans la vie,
I &: ru n'en fors que pour ce pion-
i gc r dois une nwt encorr plus pro-'
tonde. Tu tr crouves fur la ter-
ri. (ans- fçavoiir comment on t'y
tu y reftes fans ravoir
a place

tes, (ans oil


quand eu la quitteras tula quit-l
tu va, Dans!
toi tu ne connbis rien hors de
coi ru ne connois pas davantage.
Tu ce leves pourtant quelquefois!
au milieu de nous comme un
d'enfant Qu'on Ce taife, dis-
tu, & qu'on m'écoute; je vais
prendre la chaîne des Etres &
J la parcounr d'un bout à l'au-
dévoiler li Natpre,
[ rrë je vais
i & vous faire voir quelle dl la j
I fabrique des plantes, des ani-
maux, des hommes, du monde
entier. Hé bien parle
nous t'ecoufons. Mais à peine
as tu (air un pas, que tu te trou-
ves environne de ttfndbres ta ce
donnes pour guide & tu t'c'ga-
res à chaque infant; ta prétends
nous faire voir la vérité, & ru
ne nous montres que des chimé- i

champ éroit vafte, j'aorois fans-


doute po^l fort loin ces réfle_|
Dons. Mais au milieu dé ma bou-
cade phiiofbphiquc, un fenamenr
de la/fitude icrépandit fubitcmem
fut toutes les parties de mon
corps, mes paupières affaiblies fe
fermèrent ma tête appefanriè
tomba fur un tas de volumes in
folio qui croit à côté de moi je
m'endormis; je fis plus, je rêvai.
Je crus voir venir à moi un
jeune homme d'une taille extrê-
mement avamageufe;, fie qui avoit
dans laphifionomicquelquccho-
fe au- ck-(îùs de l'humanité. Je
m'appelle Amuec, me dit-il je
fuis le Génie qui préfide à la mul-
tiplication de l'efpcce humaine.
J'ai rernarquc les embarras où tu
viens de te trouver au fujet de la
génération j'ai eu pitié de ta
peine, & j'offre de te donner fur
.ce point tous {es éclairciflèraens

I Je voulus tiù marquer toute la

tant debonre.1 Soie étonncnicnt


ou mal-ayréflè je m'embarquai
dam un aflez mauvais conipli-
] ment, qu'heureufement il Ine. me
donna pas le rems d'achever. Trc
ve de cérémonie, rcprir-il puif-
1 que ru veux t'inftniirc> prête feur '

Il eft dans la Nature des Phé-


nomènes uniques, continua Ami-
lec &r il en cft d'autres qui Ce
rclfcmblcnt en beaucoup de cho^
les. Les premiers ont des reflbrts
particuliers les fcconds ont des
caufes communes êc s'opèrent
à peu près de la même ma-
nière.
• de roœfes Etres qui fenvtroîii-

ya donc dans lui un rdfpn, un


principe particulier, qui pour être
aproforrai doit être examiné
dans lui-même» fans qu'on en
puiflè trouver aucun exemple ail-

ainfi que l'homme, Parai-


Mais,
mal a du mouvement! il Voit, il
encend il eu fam de malade.
Voilà autant de phénomènes qui
Ce nlï'anbkm dans t'homme &:
dans la brute. La cau/ê eft donc
générale le redore commun
qui le connoitrâ dans l'un le
connoîtra dans l'autre.
De plus, comme te hommes Se

vivenc meurent comme eux


jet. Ainfi, quand on aura com- j
ment s'exécute la génération des
plantes, on fçàura peu de cho-
Tes près, comment s'opère celle
des hommes Se des animaux. En
général les plantes viennent de

maux doivent en venir au(Ii.


Les graines des végétaux Ce
font principalement remarquer

les Heurs ou les parties de la


fru<3ification,qui en font comme
le réfervoir & dans de petites
cavités, de petits ytiides qui fe j
rencontrent entre le corps de h
plante & fbn ccorce Celles qui
le trouvent dans les fleurs y font
1 fécondées, y croient, y mûrit
cent,, & tombent ehfuire ou
font cueillies par les hommes.
Celles qui ,fe mouvait dans les
petires cavités à la furface de la
I plante, font plus de progrès, el-
les s'y développent, Se donnent
bientôt naiffance à d'autres petites
plantes éculTbnnécs en quelque
forte fur la première, & qu'on
appelle rejetrons. Autour de ces
rr|crton! ^c par la même mécha-
niqne, il en naîtra pln/icurs au-
tics: & aiiiiî fucceffivcmcnt.
On voit par là que ce qu'on
nomme un arbre, un chêne par
exemple n'eft pas un chêne uni-
que » mais un amas de pjbïîcurs
chênes enta/Tes les uns fiur' les au-
très. Tel efk Je, progrès de 'la',

I refter immobiles comme les


I plantes l'accroi/Tèrncnt Se ta
i mulriplicacion des uns Se des au- j
très s'exccuteroieniprccifèmentdej
la même manière..Mais les ani-
maux doivent Ce mouvoir, doi-
vent agir. Il ne faut donc pas
que fur un animal il s'implante
plusieurs autres animaux, comme
fur une branche il s'implante plu-,
fleurs autres branches cela ne
pôurroit fe concilier avec le mou-
vtment que chacun d'eux doit
avoir.. I
Cependant par une jofte (on-
Séquence de la régie genérale, il
Ce
trouve des germes dans ks ani-
maux,

ou. dans des réservoirs parrica-


j tiers, qui font aux ariimatnt ccl
que les flairs' font' aux planées
eu aux animaux ce que l'écorce
I eft aux arbres. Les premiers Q
développent lorfqu'in font fécon-
Idés psr l'approche des deux gen-
i m ,il s'en forme d autres ara-
hmixï
au lieu que ceux qui Ce
Lbicn loin de s'y développa* y

microfcope peur peine les


reftenïqucl-
appercenroir. Ils y

fe répmndenr dans l'air. l|


r,
'des animaux, doit s'entendre en
j particulier de l'efpéce humaine.
Il Ce trouve dans le
corps humain
] des germes, des graines, des ru-'
J dimens d'hommes^.II y cri a dans
j le refervoir qui leur eft deftiné
dans les deux uxes il yj en .a d'au-

de la peau.
très qui s'édupent par les pores
Mais ces germes, ces graines,
cesrudimens échapcs aux hom-' j
[mes & aux femmes auroient-
ils pareillement échappé°leur
deftinarion ? Deviendroient-ilsl
abfolumcnr inutiles dès l'in-
liant qu'ils fc feroient porté» S
à l 'extérieur du corps ? La Na- II
mue efl; trop ceconome pour
fouffrk une perte de cette confe-
quence.
I
Nous femmes une troupe de
i Génies, dont l'emploi eft de Cau-
ver la plus grande partie de ces
fortes de graines. On' m'a con-'
fie. en particulier celle des h'om-
I mes & des femmcs, & l'on m'a!
fubordonné nombre de Génies,
qui, fous mes ordres, travaillent
a la recueillir.
Nous Commes à vôtre égard ce
que vous crcs à l'égard des plan-
tes. Vous aunes hommes, .vous
femez, vous cultivez, vous re-
cueillez des .fruits nous autres.
Génies, nous Semons, nous cul-
rivons, nous recueillons les grai-
ocs d'hommes. Et comme un
Jardinier ne referve en graine que
les meilleures 8c les plus belles
plantes de Ion Jardin dc même
nous ne recueillons de graines hu-
marnes que celles qui nous font
fournies par les hommes & les

gaé. • '
femmes du mérite le plus diftin-

Aa refle r'irtformepoint
ne
••Il
de
la parure de ces germes non
plus que de l'ufage que nous ça
faifons je ne tarderai pas à t'en
inftruire. Sortons feulement de
ce Cabinet; j'ai eu foin d'aigui-
(er ta vue, tu vas voir travailler
la motion des germes humains..
A ces mors Amilec foitit» &
je Je fui vis. A peine avions-nous
fait deux pas que je vis à peu
de diftance de nous, cinq ou Gx
Génies occupés à recueillir la
graine d'hommes. Imaginez- j
vous un Phyficien9 qui avec ton-
te' l'attention & la fâgacitc poffi- j
ble s'occupe à fonder le duvet
j l'attitude de chacun de ccsGcnies
c moi/Tbnneurs. Il n'y avoit pas
moyen de s'empêcher de rire;
fallois éclater: j'en fiss déwm-}

A ta gauche, me dit- il, m


voisunGcniequi rccueille iagrai-
ne d'un Officier qui, après un
mûr
examen a au enfin qu'il
n'était pas indigne d'un Milixairc

repos que les autres donnent ',à


la di/Iïpadon^ Ibuvau à la dé-|

fement la graine d'un Ihomrae qui


ne va prendre part à la joie de
fes amis, que quand il y cft «m-
'viré, 8c qui court de lui-même

cours dont ils onr bdbénu


A ira droite on recueille la gnoi-
ne du Gouverneur d'un Grand
Scigneur. Il s'applaudit de Tes

',de (on Eleve. il 'n'a employé

taure.

pés autour de cette jeune |>edm~


ne Devinerois-tu bien papHpioi
j'en fais cueillir fi faigneufariew j
la graine ? Cela -nie paroîr fmn-
I Amilec, c'en eft
un que la vct-
nipasfeuk apprçrie. Ne t'imagine
que ce loi: préciifëmcnt pour

trois Génies autour de cette fem-


me. Mais elle eft. marie? depuis
cinq ans, clic a de l'ciprit, de la
bcautc, de la jcumUc.cnn'ndlctft
dcPam,& die a roufourset^ndeie
1a un
Mari qu'elle n'aime pas.
En portant ,la vue de cote &
îiîiicuiroiisicuir qui s'cmjpiofoif <à|

cueillir de h graune de Perit-Maî-


tre. Eh, quoi Seigneur Ami-
lec, dis fc avec ctpnnémcnt
vilîcm faites.- vous La ? où vcnalez-
vojb tranlplantcr cette engeana i
n'eft pomt àuu cette vûc que je
fais ramaiTcr les graines tkPcôt-
garde bien d'en rcfeirtr aucune
elles ne taillent pas dé m' eue un-'
les à quelque choie. J'ai trouvé
unfecret pour épurer la graine die

boerc pleine de graines féminines


huit ou dix gcnwes de Pctit-Maî-
rre il s'exctre auili-tôt un mou-
I veinmr inrrftin des plus viokm.
j «s,>u.mdl il s'di appjuk' ëc que
tout cil en repos, on orotive dans
la lx>crc autant de gros pekh
ron*, qu'on avoir Irrité de ger-
mes Je Périt Muere. Clianaut

rude de graines de Mnnwsqui Ce'


font ferais auitour d'un germe de
Petit Maître & qui s'y fone ac- jj
crochccs les unes awL aurrou, Je [I
lais htet ces pelotons 3c jt mets
en rèferve k peu de graine qui
reftc dans la boéte..
Les graines humaines, conti-
nus Arrulec, ont chacune fuivant
leur efpéce, des propriétés fimgu-
liàreE, dont toi-même tu auras
bien- soi lieu d'crre furpm. Par
exemple la graine de gens de
Robe dl pourvue d'une qualité
corroiîvç extraordinaire. Si je

la bocte ou elte eft ronfennée


quelques germes dePltidajn,pour
amider cette venu famélique je
m'en poun-ois confcrVer aucune
elles le rpngeroicntpluïôi:les unes
lès autres, que de ne pas ronger.1
Dicte autres la graine d'Avocat
Il encore qu'é-
tant upe fou mik en mouvement,
r
au lieu de Ce porter comme tons
lies autres corps naturels, àd&ri-
| re une ligne droite, eUe tend fans
eeflê à décriredes lignes courbes
& paraboliques.
Depuis long -tara j'avois ob-
Ceevé que la graine deCMniirgien
prcTemée à celle de Médecinpre-
noie unmouvcmcncd'cflêrvefcen-
ce des plus violera. Auffi â-î-iî
refaite de ce choc (buvant lesiré-
les de l'art) une graine amphi-
bie, qui, comme m ffafSj tkm:
(&de ceUe de Médecin & de celle
de Chirurgien j,
raab^uidtjpw
que l'une & 'l'autre.
Si i'entrois dMs h ddeaU de
toutes les propriétés des gomes
humains > je ne finirais jamaùs.
Je veux te faire voir mon augaliD
partons
ftruirai de ma miflton de cnes
travaux, de l'usage que je fais de
la graine d'hommes. En achevant'
res mots Amileç s'éknça avec
légèreté dans l'air je me remis;
non fans étonnement, tranfporec
à (es côtés nous ne marchâmes
pas nous volâmes vers le ma-
galln.
Le croiras -ta, reprit Amilec,
cette multitude innombrable
de Tourbillons, de Soleils, de
Terres habitables, quicotopofrnt.
ce vafte Univers, tout cela, (non
ru ne le croiras jamais) tout cela
a été autrefois contenu dans un
grain donc la groiïèur égaloit â
peine celle d'un pois. Le dcve-

mais il n'A pas encore terminé.


Il dl bien des Mondes que l'on
peut comparée à de jeunes plan-
tes qui ne commencent, pour
4infa dire qu'à germer. Ces'
amas d'Etoiles ces taches blan-
châtres que vous autres habitons
de la Terre appercevèç. dans la
voûte des Gicux & que vous
appeliez voies de Laie ne font
autre chofe que des paquets de
petits Mondes, qui ne font for-
ris de leur coque que depuis'
(pixante ou quatre vingt ficelés.
Us vous paroiflènt fort rappro-
ches les uns des autres & ils
le font en effet parce qu'ils n'ont
pas encore pris beaucoup d'ac-
croî/Tèinent, 8c qu'en conlcqucn-
ce ils occupent zÎTez peu d'espace.
Bien plus, notre Monde en
particulier notre Tourbillon
développé
| n'apasencoreatteintà d dcr-
j nièreperfection.LesPlanètes
j font comme personnenel'ig-
nore, autantdeterreshabitab-
les mais il leurfautuncertainj

ne fontpasencoreparvenues à
ce degré. CesdirJcrcntes Ter-
res (ontcomme autantdegrollès
pommes, quiquoiqu'attachées
au
mêmearbre ne inûriilbiir pas
toutesà la fois..
Mercure ctantle plusproche
duSoleil a mûrile premier
enfuiteVenus puisla Terre.
DesqueMercure futntur j'yJ]
fusdéputeaveclesgermespri-
mordiaux deshommes. Parvenu
cultivai, °jc «cueillis de nouvel-
les graines d'hommes. EnCuit;
je pallài dans Venus, quand j'eu;
appris par le moyen de quelques
Couritrs, que j'y ivois envoyé
l'.ivs que'

lcni.ii tic uouvfa'i je peuplai


ecrej. l'i.meLtc ie ris une nouvel-

je partie il y t environ¡'
de Venu-,
il p r .i ik, &: j'arri-l
huir mille a
vu iur l.i 1 erre ou j'ai commue
de iemer ce de • moifïbnncr.
Mainrcnanr je fuis -fur le 'point
d: partir pour Mars dont la
maturiro s'ayancc fort de.!].
j'irai m'cr.iblir dans Jiipircn en-
J1n je finirai
ma carricre par Sa-
turne, qui, d ici a plus de dou-
se mille
aras ne Cet*, ta étal

faudra
encore ce tenu pour mû-
rir » car comme tu (çats il «ft
extrametaent éloigné du' So-

Pour ces petires Tares qui,


tournent autour des autres &
que vous appelle? Lunes ou Sa-
tdiites, le ne me donne 'point la
peine ide m'y sranfporcer moi-

Lusk: avec bonne jprovtfio« de


graine d'hommes. Je ne doute
pas qu'aujourd'hui la muk«jplka-
cion de l'Ecpece n'y (bit fier un
bon pie:d je fuïs furpris de n'm
nous traversons les' airs avec une
extrêmerapidité.
,ce. de quelque nature qu'elle

U volubilité d'un pareil Equipage


porte toujours un peu la tête.
Enfin nous arrivâmes au .naa- j

vêtus de tablette! les,


de boëœes
étiquetées
une grande table chargée de pe-
tks lacs, de paquets, de cor-
nets de
papier; dé tous côtés»!
des Ouvriers actifs qui s'empref-
fentvanner, » cribler, eamUêrt I
Vous autres hommes* me cfitr
il, vous crovez
ne perdent qu'a le réjouir, &que

Officiers &: ,par moi Ôz remis


plus de juiHcc aux IHikTânccs ce-
Jettes. Tu viens de voir com-
lieu de -(iiiccrnemcnt d'atten-
tion il Ênit |5our
rt cueillir la graine
| ru vois par Jes mou variaisque
Cedonnent Jcs Gaik-s oa\iicis
qui rxavaiiicnt dms
«puel foin il faut apporter a fe»
parer le bon grain» des mauvais
ne manquent jamais
de l'offulqucr, maigre toutcl'at-
Mais ft l'ona beaucoup de

gtande féchcrcflc ki cztenoe


toa chaleur trop violente ditfipY

fier, tm froid trop kontidétabfc

non, le grand ,air les, alrèar,


le défaut d'air 1k fufibquc s il
tun
faut donc les tenir dans on; «ce- i
&: ce railka cft àiB-ï

flîjenrs à un aune if icomcnienri,

zard j,'ouvris cette boete qui


«n.fcp-

t
des gprjuiac! en* bout dot or,
P £Lm la A..1 ^11

i| mWKm lOICS'CKnK HEjlS K HflBV' VVCUtm^

Lace. Tel dfe-»«« m jwo-

iQnt «Ik UéboiI


as im^èa nnuaipii, fnr et
i nfiwmltaKiîiiiis onsmiiciiS])«piitllt
«ils Man Ln pfeEi gnmdb
«nom qm <éevaoB« îis fcwauaikit
ff fBcramensk k ntttwA,'Sc dam

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mnKs~im ranctor <k riwi
ou «le pleurer de FémxnR .pm-
11 grandes
chofes » ^ttané on Es |
ïupprochr de leur wgnf"
fafiiiR entre ies Càftiiis- & f»J
> C^xiï'|«nîr ans pneupte mil nm
I Aïtianidlresma O*rfs» mEsi
I duries XFl. fe fcw? cmg>- 'êm-Ë
nts oui été dktar.iis. Et eml
«la p>. m «Êpiis fi j'aiî' funéi «m
j* «Us nue fpUnèr
on R)'applHidk<> De qmi «ne
l qu'il- oc im; réfe pear-êtrè fâs
ande ce cjulij n'y aura petit-
être dam Mais,ltjuç«ie; ces noitv
uses peu Héros qui vjvtftt en,
paix avec leurs Vvoifins s «ta ce
qu'il ne s'en n- vera peut-être
pas un fcul capable d'aflintblcr
les
etns pour aller égorgcr les
autres; En verire je pta& que
q.uasid on n'a à .gne de
pareilles ebofes, oa->oç4oil pas
tue inconiôkble.
je le veux,, reprb-j«, m.iiis |1

Puà/Iànccs cclcik-s^pceoncsc. 'tstbt


de peine a aanaifie une npHtncu» j
rc cklicatc é-i
lamalice puitfc f*c fîatitcr
croire ,en moins «l'une 4tnapi&J
viher 8e autant des
j Au fur-plus "•AnuJîrc >
Seigneur
il me parok que
1 vous tr.ivaiii-
dcs
Prenez fur la rerre denr ou frais
i gTaincs d'homme iêulemenc
j'choillilîèz-ende prolifiques 8c dt
bon rapport vous aurez avec
le rems de quoi peupler Rl.irsl
tout entier. Tu es admirable
repartir vivement 'Amifrc t, va
dire au Tabourtur tjni fême :|
Pourquoi vous mrttre tant'en.l
n «htzj
n dlépcnfc ? remportez
vous cette «tu ItiœHi. de &
ferre.
avec le rems vous encbiivrincz >
toutes vos Ttttts. Combien
et fji'cles ne me
0 Au 1
an entra
onnwiiaiKnten dînant S'en
t$
rade qui voudra .pour moi j
J'y renonce,J'aimerois tour ao-l
tante chercherla vérité parmi

vons connoiâêz on pm ék\


me
«aient» vous m'accablez de
lotit ce qu'il yaè phw diffî-
cile>
M
sa ps ne à von pottiroir de'
les Ne pas lien
de de
reraipli une aaffii
I,»
pànîfolc rarffion i A» ©aotraui- j
Et» il faut mainrenamit vonsl
Erouver de la giraine -«ttkdle-
fok de bon
n aloL Où qui
ÉmMques
quel
1" doatron «se
prar la «MWiêler.
Vom crajwx cudllSr une boo-l

n II falloir me donner cette


M m fecles i' je wm$ mnkl
m pmrm abondamment. Maie
alore vous*ne 'imaguiika
wms
M pat ponwoir cm naiwanr,. 'tri
M

» vous 0|ns nnulifx à nuit pw»


jj
L, nies pille

mais ••>
U nttoit

j moitié, c'erot tout icl fruic dt

vous cliwrchci bicn,.vow& tro.u-


verez exicort de ces gommes
pleins Je DrtH de
ces Savane

Pu:utt i^m ne
,j3our ttooncr de ce*, failkurs J
que 'la- moteflè
point au mnicu de leur troupeau.
Les grrmes des Apotrcs ne font
pas « encore épuilcs vous ^'en
trouvt i:t z encore..Ayant ainfi
cpngedie 3c Génie grondmr.j
Amik'c ferra les graines cecktû-
fliqucs qu'il' vtnoit de recevoir,

& rc-jc trait le njauvais. Il agite

vis tamlxT plus de la


Ceux la
croient: de diriccentes
couk'm1'. il "y en .non: de noirs,

.qu'.i ce c,][iVaruj il 'tombât ecton- j


incMUt
ra, 4|in te icpoiilLiot l'une l'au-
y ex lion mutuelle & lq qui
<l
devoir on jour les animer. A-
|j miiec fit jétter au vent rouf ce
que le tamis avoir rc/mé, 3c mit
l le seûe en rcfèrvc.
I A peine la graine dïcdé/ïa-

j wa'il entra un autre Génie tnoif- j


ifonneur. Celui-ci avoir l'air
«rrcmemehr las il plioit foos
le poids d'un fac énorme Se rem-
I pli exaétemenL C^cl eft le
genre d'homme qui pullule fi
exrraoïrdinairemcnr, acmamdai-
je ib Aimilec. Ce fac me ré~ j
pondir-ilj, eft rempli de graines
a'AoRurs. Que leur quantité

de mauvais icparer les wïis des


autres, cftjirr de nos pfais pénibles
emploie: tu vas en être ïémoito.
Il fit d'abord ouvrir une fenê-
tre qui donnoic du côté du Mi-
di, êc une autre qui repondoit
•. au
Nord.
plus vigoureux Génies qui Ce
trouvèrent laCe faiment du

A»e voulu le vuider, Se l'devcv


rent le plus haur qu'il leur fur
poilible. Alors Âmiiec s'appro-
I cha & lâcha le cordon qui tenok

Ce i
former dans l'infant c©n>
me un torrent de que
le wms qui «nsroiii: par ïa fenêtre
ooiiwte du cote du Midi, empor-
toit au Nord, Ce nuage qu'en-1
traîne k vent me dit Amiiec 4|
eft compofé pour la plus grande |
partie de granes d'Anetvs <je |
,*• Romans, de, iWres fnanq#s V

feûradeasperits morceaut qu on

dans ie fac i
peinr en eft-il
I relié une rruiiume partie, qui
Par Ion poids a rclîfté !*im- j
.pctiîTcfe rnÊrnc, il, y en en-
Gort beaucoup à retrancher. &»

mains d'un CȎnfc -qui

4]iii rat parut d'or. -^Il plaça


nt boule au initiait des- graifi£$

j'bn vis environ1 la moitié s'ap


petit;
prêcher fort rapidement du
globe & l'autre moitié s'en
ccarrér avec autant* de rapfciice»
J'appris uu'au centre de ce glo-
be il y a voit un germe de Sage »
qui par des raiforts de Ampatlnk
& d'antipathie avoit la vertu
d'attirer à lui la graine d'Auteurs
Cenfcs, &r d'écarter celle Je ces
Ecrivains ttxneraires » inquiets
feduifans dont le dangereux
t.ilcnt tiï de' rendre k- vice aima-

ce
blc aux yeux des faibles» d'ob-
qui paroi/Ibit clair > Se.,
de porter ks icincnces du trùnbifi ]
au ieui tnêmç du repos*. Après
que Jes graines k fureur ainli
partagées» un Gcnietamaâ» cel-
les qui 4'ttoifH.t approchées à.vt

s'ce et oient «artets» un £roiiic*|


ou tmas menons k graine d°Am»

qui avoir téfflé aux épreuves


précedentes. Queue nu
I fopnicquand j'en vis ronf<4>t
dîfoaroîiK plus «ieit «roisi
coup
qoani», 1
ne vous ci» rdixra pas,
dii!fî: d'uni itou énui.
ftcnjmi, rtprit
en
fraidenear..
re-
A-
i

nuke., nuis elle faa Mncoraài»- 1


(iiiïïiBJfiA1. Cevte kwJee c«irâa^|
liiii» {piroac de dbqw Asnttiir «wà-
pal' <pi a p&ra «fepiiiki ^m'<on fe
ne$ fur k «iDiivercJlï: 11
Plagiaires,
mentateurs te autres Ecrivains de
ce genre. Lcor ne
leur appameoc pas en
tenus ar-
tire la tienne, il n'en fefte plus
aux fermes Plagiaires, ils 5'1I
i ferait à fodtaiwr, ajouta
I Amilcc, qae kg hamnfei .enflent
le Secret de rcfaflfflr les Ouvrages
des diffcrctts AmtcHTs, comme
I nous avons cela» d'éplucher leurs
gtakiot. Que de peins <^arg-
i
nées auxltudkuat Qjte «cm va-
ftts Bibliotndqaes dont l'âmAie j
vous efiraye Ce trouvciroicns re- j
crécies Que les Sciences humai-
neslê réduipôienr a peu de cho-
ies LAmémoire la plus mé-
diocre n'en fcroit
Pendant qu'on impaquiaoït
la graine d'Auteurs qui avoit ré*
fifté à contes les épreuves dont
le viens de parier il entra un
Génie qui fixa toute mon atten-
tion. le ne crus pas d'abord
que ce fùr un moiffonneur je
ne le voyais pourvu dauçiui ïac,
ni d'aucune bocec. Ils'approcha
d'Ainik'c & lui prék-nta on
très-pteit cornet de papier.
Nous hommes fort heureux
dir-il d'être, peu près"
pourvus de ce qu'il nous faut
de graines d'Amans
qu'il ne
je vous
avoue s'en trouve
pfeique plus fur la terre,;
Rien ne me furprît tant que
l d'entendre parler ainfi ce, moif-
| fonruur. Je i-inrcrrompis, hé!
d'où vencz-vôiis mon bon Gé-
nie, où -,avez-vous vendangé
.lui -dis-jc. d'un air un peu mo-

ces
me famHLarifcr avec les Puiflan-
J'ai vendange

t-il d'un ion brufquc je t'y


ai vu, Se je t1e me fuis pas

I ers paroles, Amilec fit un


A

éclat de rire, fes Officiers l'iini-


r itèrent
Céla ne
je
perdis contenance.
m'empêcha pourtant pas!
j «i*âppEOcha- k- plus, pris que je
pus d'Amilcc &r de lui dire tout
bas vous avez la un mauvais!
Ouvrier, il vient du pays du
monde où l'Amour régne le plos
fiMiiveraincraaiit. Autant ^'hom-
autant d'Amans.. Qu'un Génie.
tende la main, la graine d'A-\
nuns va y tomber par j
Je ne feus à quoi s'amdfent vos

leur rems)> mais je fuis très fin

core une fois vous avez là un


dès-mauvais Ouvrier. Pas tant
que m l'imagines repartit Ami-|
lec. Il n'a pas trouvé doit, vn
pays un aulli grandi nombre d'à-
mans, tyne tu le penfes. C'dH|
l'endroit du monde où l'on .parle
aime:Il en
eft de deux* forces»

comprends bien cela. Il en eft un


enipretK impémeux
celle, il

linccre, moins vif, mais plus.


1 durable. Il<iaîtdela nature &l
non du caprice, croît avec
me-
fup ^s'engage avec choixSe
une. fois uni à fan objet, rien

mior ne mérite guère le nom


d'amour, c'cft celui de ton pays
le fécond n'y eft prefque peint
connu. Ce Génie que tu accu-
les de pardlè n'a point entré
ici depuis plus de cinquante ans.
Il a employé ce rems autour de
ai
la t..ndres.
plus J
iiftjV rare;
ii vois' combien
pt-inc .T-

de ce petit noml-rç inème, je


ne doute pas que j6 ne fois en-
core ol)ùi;c d'en- mettre 'beau-
coup à 1 tcart.
«.]:i'Anihfc p.irloit, on.
lui de criilal
itmpiid'uiu
& qui t'^p.indoi: une odeur des
plus iujvcs. Il ouvrir le cornet

dAmaus: qui d'abord iuïnagc-


rent toutes^ Cette liqueur » rc^- j
prit-il, cil l:i:.au probaçique dess
i^nuris. Qi'oinju'cxnx-njemcnt
volaùk» clic coiift'fvc la vtrtu
gros
polcr LtlL'-ct j'ai pin de la
I de 1 in'Hucncc de Li p!atictc'-a]v
de

t.,)ti,i du vue? Ce (ont le1.


il' f- *rt,rr de la

l'inir i es, autres f elv


ij kpsrtlK-roidir i tcrndlcmtfir -fijr
1 h furfacc de l'fcau probatique,

précipiter. D.\ns un quart d'fituf


r: <<n & on mettra au rc-

i r.v' ;jf<: «.jiic mott pays au-


tels que celui
•"• :iiih l'erois bien dans l'er-

m.- s veux (n'engagea faire une


petite bien.

Soupirons de.ma çhere Patrie, 11


y en auroit à-peu-près. cinq ou:
jfw, donr la graine pourroir fe
précipirer dans l'Eau ^robatique*, j
mon
Ta M n i s que je fiions
calcul, j'.ipperçus un Génie qui
agiroir &: (cebuoit avec violence
des renfermees dans un
bocal de -verre. Je m'appro-
chai &' ltri demandai quel
drlk'iu il les ballocoic ain/L Il,
nous Vient quelquefois me ré-
pondit-il des germes pourvus j

des Autres j naaiï qui fonr û ex- [I


tenues, que nous crânons avec";

contcrvcr. Pour obvier cer


inconvénient, nous les amalga-
,
mons cérame tu vois, avec de
la graine de Financier. Celle-ci
à la vérité manque de qualité
mais elle ce bien,
nourrie & regorge dç (ne. Dan*
communiquent ce qui leur man-
que. Le malheur eft que la
g \\inc diftingueeperd de fa qaa-
11 ce en prenant
de la çonliflan~
ce, âc que la graine de Fitun-
çicr perd d: (a cohfUlance en
prenant de la qualité.
Des meilleures louches, inter-
rompit AmilcCj, il fore de
mauvais rejetions. Tu ne peux
croire, par exemple, comble la
geainede à dé-
générer & à faire dégendrer celle
d'hommes. Je fis ectee
remarque
i| ordres les plus exprès-' à £e qu'il
M ne me fur apporté de graine CE-;
£ minuie que celte' qui aurôie (Std
plus

sûreté, je recomrj^lndin4 cenx

cette partie de ma" moîflôn


d'en recuelUir peu dans les gnur- j
des Villes Se
de s'occapût n-
rernent auront' des' femmes de
(tjualirc rtnis «le C& rép^rodre
dans les cimpignes \r Se dsmùiC-

étal medioerr. Mes ordres fu-


de i-naniére que qua.ai je padki
fur la Terre fétois poar^ni de
la qieillcure graine de femmes
qiâ fut au monde. Tu- ^is le
( peu de fucc«s\ tp'ont en mes
j foins. j'aS Cerné de, la
Jfcj &,it m'eft :venu de la
terie; j'at ftmé de la confiance,
il rn'cft venu de
j'ai femé 4e l'économie,,
m'cftvtiKi de l'avarice
do bon fens ic il m'eft venu
de l'efprie fouvent quelque
chofe de pire. ,Il ne faut com-j

que je te parte, j'ai da Philofo- j


phe parfaitdu
admirable, de
pour peupler des régions entic-
res; je femerai tout cda» Si il (
ne me Tiendra peut-être que
des gens à fiftêmeis

I Diïcourcurs.. On ditoit .quc la


I peigne grand homme de

Hais» comme de ceux de !a.


vais en abondance, du pzR'sbtc
ai afe petite quantité, du bon
pKlôuc point D'ailleurs ne te
pai'uade pas que ks, graines que,
devons pana., (aient
nidiut y
d'une telle nature qu'on n'ait
rien à y àéfixer. Les perfonnes

pouvoienr pour, une bonne


qualités in avoir crois oh «jnatre

âne prénve fenfible.


Un Génie, qui pat le difeeuirs

[ la
I
au
blc du magaftn, en tira tme bat
fe de viole, la mit d'accord.» &

Enuiite il -plaça
Grand -Maître.
fur la table'- plu-

mes & dom il avok ôté fc j


couvercle.
Cet mftrumenir reprît Anai-
lec eft monté fur le ton des
palfions chaque ton répond â
chaque parîion de nianierc qut j
il quelque principe de ïùUion
met un germe à l'uniiTbn d'un de
ces tons ce germe par une
'*> Voici t conrlnna-filren pin-
çanr une corde, le ton Je l'ava-

eut-il frappe mes oreilles, que


rje f rrémouflèr des graines-
'tjne je n'aurois jamais cru $' cet!
unîfîbn v côtoient les getm^y de
gens qui1 par, leur état lèmbloicM j
ivoir rc'floncé à toutes les chofes
de la Tcrre^
continua encore ,Atnï-
Voici
lec le cota de la jaleaiiîe. Lr |
fon en était encore plus bas Se
plus obfciîrque le ptécedentj Sc\

visJtWmou(îir la-pfus gramie par-'f


rie dcs gr.iirres de gens de Lttwes.
Un rroificme ron Ce fit enten-j1
dre c'croit celui de 'l'orgueil.;
graines au mombre:
de celles qui etoienedaris les boë-
tes fe «xcmouiTcrent niais ce
qui m'amiifa le plus, ce fut It$

but, & qui Ce trouverait dans


les balayures au coin du mag&
fin jft reconnus en même tems
que c'eroiem de ces gcnnes blancf,
noirs & bigarrés» » dont f ai deji
parlé.
Enfin, Arnilec parcourait dcin'S
Owtaves & demie tant en vices

chacune ifauroir unç fois ¡pour


quelque vertu «.lie
fois pour certains uice< 'ft
le joae un peu de la baife «fe|
viole, dis-jeà Amileca'. voulez- j|
•mas Mm me permettre de faire
périra faute= -? Amike y ç©n-
(kurki je pris
jouai ené contredanfe.
l'indrumcnt
La haf-
je
.Ce était eûu/ours montée: lût le

l'air
que HiivaoC que je paxeouroistes
que je-
jouais.. » différences graines en-
croient en & bondiflôknt,
efcirafe
chaque ckflr .1 (on tour, le icouc j
en rmrforc & fane, confufion,
Âïnfî je donnai le bal aux habi-

Bergers » PJïilofophcs & Igsi»-


raimsGrands & Petits», tout)
c'ctom,
une merveille,
Ce fpcâach; me réjoùîfloitj
v
infinimcnit •“ Ôc je ne puis: vous.
•dire avec quel plaifîr je voyois
que d'un coup d'archer, je
mrttois en branle des Nations

voyoit encore quelque chofç de

dit-il»une focieré.

rapports des tons qui le compo-


fenc de même la fo^itre, qui
eit reprcfcnt£c par
thodique des graines, fc fou-
:lui agitant les hommes.
tiê eour1
[ Je me levai
yenx de coté &- d'amtre 1e|
coniîdérois tes provffions du
Grand-Maître de la ManufaélBre
des homrncs. Voîli donc,
difî>i$-je en moi-même le eé-
fuira! de toutes les générations
qui nous ont précédé voili le
principe de tous les peuples
dteftincs à habiter les '{rouvrant

Nature l'avantage de vous


» j'ai
contempler. Le voile. eft déchi-
ré j'ai Source des
Etres &- je les vois dans leur

peu de chofe 1 Races funirtt


que vous tirerez votre originel
d'un principe léger Microfcô-
me, abrégé des niçrvcilles des
l'Univers, ô homme, que tu es
i
pent mes feux Un germe
'échappé du ncanç entre des mil-
lions d'autres qui y retombent,
Ce dJvcloppe .Se. eu prens
naùTance, Qu'il s'en eft* peu
fallu que tu n'aies jamais cafté
Mais peine' as-m paru fur la
Surface de la Terre que tu en
es ,tracé. Naître par hazardl »
fonffeir par car par'
mourir bril-
nccdlicc, voilà la carrure
lame que k plus fuperbe des

flexions. Sortons rne dic-il j


ailom-nous alltoir Cm nuage
ce
qui ftrmblé .former un canapé
du côté 4il»i Nerd lî irions prcn-
cirons le fraie, &: je te. ferai pi*rt|
qui me retend j

«e «Joint ils ce raulapKcijit, 4«*i~


[îecfortic,, je k faims. N:otBS al-l
.lames du côté da Nord, nous]

mais je m fiis plus 4 mon" allé.


je gardais un profond fSence
| Araalee- après s'ette un peu rc-
carsii jecra les yaix (as moi
qui
ilj fort loin* ce
eft fô« pris; &jplas que!
» petfbmic! It PliuilafojpJhie ¡ que¡'
ht du* cri incoa\tàucitiC.

iôas ft$ ycint»' il a'anroiis qorà


tf iè baifler de la ûifir. Maïs
8c fa Philofophtc

», Combien d'écarts de ctttt


efpéee n'a-ton pas fait au fujet
'du (Hlême de propagation

«if les autres Rien n'cft


M pourranc plus fimple que la
marche «de la Nature dans la
régénération des êtres vivans^
je vais en un moment t'en,
donner l'idée la plus claire.
Figure-roi d'abord «ne e(- j
péce de cilindre creux un
twès-pctîr ntyau dont ta
fopcricùrc eft latiVaiemeoffl
percée en quekjues,
cinirbies^*
~i, Imagine que ce ciiindrr cf|i
un moule dans leqocl il s '«ni
et la même manière.,
fttugim de plus que chacun
'dé «enz-ci ailfilc cbagne --r
h vemm mmût3 Se
anxebû -par fou
oflrtmtté inférieure. Imagine
enfin qu'ils dkvicranesit eux-1
niilmes amant où
dira-
qui fe gliiins û l'ardinai-
'il
te pair tes ouvertures latérales,
4c s'y fixent. To vois, déjà
qae le. premier
être en quelle (mm ami: fc»: j
M
comme le d'un
arbre cn aux blanches, » 8e'\
n
d|ue les féconds font aux noi»
comme les branches!
(ont aux -rameaux.
j, SuppoCons encore ^pic de
de
» nouveaux aiindres commuent
Ce é moula, ck s'enguùncr
les ans dans les autres* & de
ixtiau moyen «Tuac' petite
», cmânmce?.tfé. Ce trouvant la
partie infciricure die chaque:'
dUndre s'engage (km, une
éckmcnire pratiquée à ceitain
point de la circonférence de
chaque ouverture Jat&alc»
“ Sais aafù loin âu'il ce fera poA.

ment,
& continuel de ccs dliodrcs j
que pénfes-tu '.qu'il doive arri-
au v« dans le progtes
De deux choies l'une re-
po»dis*je » ou les cifundres en
Ibrtant les uns des* autres, s'a-
lifteront craBv eux «1g: manière
j
“, «uc 'jne
M lois l'âa;ro«filcmcar
Se pour

bjm -ces jïBfcêa*tc^ cstinulcot ..fé\


;w,

lors icos jeu & l'accroiflcincnt

fera égale la force qui les


dans ks auocs» & 4t c«s d-1
linise;; & (tf- j

», renies ferma luivâaî 1 il


iMkavï£s maméEU dont ils
fc feront rcncaaircs. Mais
», ds gixs

Sâgocm
vocusi
n lec » en
| •>, venir avec eei moulescilita-
Le voici, reprit-iL; fcyger-
mes des plante»', des arbws,
k,i»
>
des anmfcnntdes flommts
,i même,' ne/bitr ou
bord été chacun autre ihoù
qu'un petit dlindre, tel que
ceux dont fe viens de te par-
I 1er. Les Philofophcs le? ont
vws mais ils n'onr reconnu

1 s, petit quand le principe de la

de l'une ôe de l'antre.
( Il Tantôt on a pris ces cilin-
», dres pour des rudimens de
plantes & d'animaux,, tantôt
pour des'vers tout réeen-
fi, 'ment
molécules organiques. Mais,
L, au vrai fe ne font que des
tubules
| le fcul nom que je leur don-
l't,, nstaii dota, la Ame, feitque

l ,a, Les mbulcs végétablcs &£-.

figure, par le nombre «les


ouvertures latérales, ar
les
diftanecs proporàonelles qui
Ce trouvent entre ces ouvenu-

i,, vernarès ces diftances pro-


portionnelles font tellement!

plantes, qu'il ne s'offre nulle


part aiiram obftrfcle capable

roption interne, un germe


», place fur un
de votre g'fope pourrait ie
dcvclopp.fr., .s'elcvtr, sVrcri-i
dre, éc cnhn fonntr5 un arbre
capable de mettre a l'ombre j
U moitie de la terre. Mais
cela n'arrive pbmt parce:
que tandis qde de nouveaux
rubulcs fe forment &c s'.irrà.n-

vicilliilcnr, (i, gâtent,


fc cor-
rompent le transport des
liqueurs eft ihtcrcq-xré l'arbre
périt? a peine a-t'il tu le tems

quelques rameaux.
Si l'on fcparpit les n&vsve-
aux produits de la végétation,
des anciens, &c qu'on fpurnit
à ceux-là un fuc convenable
[“ l'accroillançnt continueroit &
fourniroit de nouveaux arbres,
qui eux-mêmes &: de la même
niiliicrc, pourroient en pro-
duirc une nulricude d'autres,
M
& ain<i 1infini. C'eft ce
qui arrive dans les greffes,
les entes les bouture'- &c.
Il n'en eft pas ainiî des ru-
bulcs vcgctables des animaux.
Leur figure les ouvertures
les diftanecs pro-
portionelics font 'tellement
1 jo-diipofces, que clans le pro-
»t grès du développement les
produits le forment des obfla-
des .mutuels clui jiuginenùnt
du
%» de plus en plosmettent en-
I» mène Une preuve de cela»
i
bornes ràccroUîè-

»» c'eft que il ces obflades cef-


Cent dans «quelque panic

le jeu des tubules Ce


rétablit l'accroiflèmenc Ce
» renouvelle les chairs fe té-
gânerent; Se tout cela Ce ter-
mine, quand la plaie- Ce def-
u iïxhc,, c'cft-à-idire, quand les/
[», nnbuks Ce rapprochants & j
», s'oppofent à leurs progrès rd-
ciproques.
»,
M'
Mais fi l'on coupe un mem-

cs«mp!e » un homme,il
n renaîtra de nouvelles chairs
9, mût il ne rendît» pas une
II tl nouvelle main. Cela vient
de ce que les mbtiles végéta-
i,,
blcj> uns foutien tombent
-les uns, fur les 'autres >- Arpar-

M
réeoliers, donneront lieu â lai

nue pareillement irrcguliere&r


y,
In
in forme. Si
au contraire,
iw cet tabule» fe foutenoirnt par
quelque caufe que ce ffir» Se
I M
n gardbicnt dans leur progrcA
lion un ordre régulicir» l,t par-
ûe fe régénârerok en enacr «
Par les mêmes caufes Ôcds la,
même manière qu'elle s'uJtokl
engendbfe émis la première
conformations "c'en ce <fluii|
arrive dans beaucoup d'où-
maux. Qu'on prive,» pair ex- h
M-anple> Me EcrevUîêdc 1*006 y
|| » de 'fes @ patté$.il ne tardera
»pas à en reparoîrre uneanimal
autre.
j,»» La coquille dont cet

\n &: empêche leur aftaiilêmctit,

•» circonftaijcc la partie tronquée


;M (la patte d'Ecrcvillè par
j »> exemple} confervoit Ij prin-f
I •>
cipe de vie, elle (c fournirait
j à eJle-même, &.par la même
raifon,tout ce qui lui manque-
», roir pour faire un animal
1 9, complet. La régénération
des polipes découpes, ce une
preuve manifdle de ce que

Je vous enrenr repris- je;'


>

Jours, que dans le polipe, le Ij


| ccnauS: le càw s'ctcndc-nc

»} animal.' Si'd'on coupe le po-


», lipe en iLrux chaque portion
ayant partie du cœur & du
confcrve Je principe'
de
I >» cerveau
vie. L'eau fourienr les
1.. tubules vcgctnbles dans un
ordre rcguucr chacune de
», ces portions doit donc Cr coni-
.»•
plerter; le polipe fc régénère,
au lieu d'un on endeux.
Quoique les tubules vege-
d'arrêter
d'obftades capables

ifomicnt poursuit d'.alîci con-


ifiderablcs pour s'obliger lcs|
uns les autres il sVrensire à|
droite ou à gauche, â s*a-
vaijccr en hautou en bas» en
un mot à Varrinçct de telle
façon qu'il en refaite certaine
forme, dans la plante Se dla-
cune de (l s parties. La mè-
me chofe arrive dans les tu-
billes vc^Lt.iblcs des animaux
mtis lcs oM.ic!es vont plus
loin, ils vont jufqu'â ««etnx
des bornes à raccroifîèmenj.

rion de leurs ouvertures lati-

», les oiiftacles font varier les


formes^ quelle lource de va-
M
î Suivons -les de degré
w ai degré oûinnunçons par
les principales & de-
n ( dulfons nos idées avec le
,i plus de méthode qu'il fera
» polîiblc*
Prrmicrcmcnr les tutwules
fe ic/lcinbknt aflêz

vivant mais ils aMa

plantes, les des ani-


n nuux. mbulc,
i
Secondement, les
M dont chacun doit .donner l'ê-
tt'txc i an végétal reflem-

de
» fe

hhm afïœ pouirprcMJlsukc'KOB1.:


des plantes;
x>
afin pour pcoduire la «ik
des plantes Je telle famille
n les
autre. i
Trotâémerçcnt, les nibu-
les, dont chacuii doit donner
l'ctre à. un animal, k relie m -J
>, blent afTcz poin"prodt?ire',toi;s
i
des animaux nuis ils diffe-
» rtnr xtti-i pour produire les
uns des animaux de telle efpé-
»» ce les autres des animauxde,
» telle autre.
Enfin parmi les tuhnks
Il des animaux et m qui ioitg,-
niiîcnt la même tfpecej pour-
ta ront encore différer alitz pour
culèr de iegéres vasiaeioos
s» âam leurs produits. De li
», dam les hommes,, |rirraera-
», pie» la Sw«fwé des tailles,
», des train; des phiftooomia
des. ttinptrametu, do incii-
nations Bec.
rcpris-
je, de i]iitU}u"aiiire lcgorcdif-
kxence t]»n Ce -trouve encore,
contre les tubules vcgétalbilcsdc j
U chaque espèce d'animal que i
jj vient la différence des genres
&dcsfcxes.
f », Sans doute, repartit Ami-
1 égard que l'individu mâle
fournit ftul des tubules -ou des'
», germes mâles, & que l'iadî-î

I ,j e
'«, aeux
la communication 'des
genres r de quelqiac na-

En peu 4e
îuiiettca
ojufté* rainme des tuyaux â
d'approebe- ils le inoulCTK» m'en».
boum, £,"in;lmucïj||
dans ks outres; ils fe élvaioppcm
uns
|
j
re; te l'offrir clans
mais p«ur
un plus jjrand jour je. tc-
prendrai Ici çhofes de ptuy
loin.fur interrompu
Amilec par
trois ou quatre Gcnie&qui croient
venus vers lui avec beaucoup
d'empreflèmenr. Seigneur, dit
l'on d'entre eux, Ifmclîe Moif-
fonneur Roval vicut d'arriver au
magarîny il eft ©eunin de tout
ce qui eft néccfWre poux 1*E-
iediort des Rois, & il nous a
envoyé vers vous pour appren-
dr: quel jour il vous plaira qu'on
failè l'cprcure de la graine de
Souverain. Dès aujourd'hui
i'fendaii peu près comme le» cor-
mes de l'efeargor: il* s'éçhappcot par
des fentes lat>:icl..s irumifiirnlt en
diiïirem km, i]|i'i'aiu les pjauis tra-
ces par la nature.
répondit Amilec ¥' voyez -vous)
ces nuages qui s'avancent -du côté j
de l'Orient,? qu'on fixe leur.
J ptre à l'ordinaire
je les ren-
Ja fuis charmé continua-t'il
en m'adrdTànt la parole, qu'il
1 vorable dete faire voir ce qui &
palle de plus curieux & dc plus

de plus long; & de plus pénible il


dans la rccolte des graines d'hom-
mes c'dt l'Election des Rois 8cU
l'épreuve où nous nicttoray* Il la'
graine de Souverain. ii
à porter fes ordres. Bientôt' tous j|
le ,U
ceux qui fc trouvèrent dans
'magalin te rendirent aux nia-
ges, arr'êrcrenf h ur cours & mi-
rent la l 'œuvre.
main à La di£
rance ctoic grande ne' pou-
» fe

vois dilccrner ce qui Te panbit


mais Je n'ai- jamais vu rravaslfcr

eouloicnt à force de bras des amas


de nuages cjirî mc paroiffbicrit
auiîi gros que dc petites collines.
Les aurrcs paroiilbknt s'cmployeir

tir rout-à-coiip du fein" d'unir


nuer entr'ouverte, &r s'y rcpJon-

J'auere avec une ccicricé que


croit en rhoimmtnu
Et comme la nouvglle s'érûit f
répandue qu'on aL'oit procéder]
!'Ek£Hon des Rois, il areivoit
par pdotoasdé toutes Ies.'parrits'
du monder nne-^uantirc prodi-
gteufe de Génies que- leurs fon-
dons y appelloicnr ou cjre la
anioùti arriroic les ab:iifcs
ne Viennent p^s en iï çrand rom-
bre fe uhigitr dan\ liurs nVhts»
quand le folei! obfuïrci ttur an-
nonce une pli ï: prochaine.
s» Cependant Amilcc.ivoitrc-
pns le fil de Ton di (cours,
Dans le progrès de la vc'gcta-
non difok-il il te trouve

des .autres, Se i'om cniraînés

qui cires lenr dans roiis lits'


», corp^ganifes. Là, par«k$
M
prefiiom réitéré» par ée'si
froRemens (uccciïifs T par des
lavagçs continuels ils font
amincis «ailôuplis, perfe&jon-
Se enfuite depofes dans
» nés,rçfcrvoirs
M
des particulicrs,pour
donner l'crrc à de nouveaux
germes & pour fcrvir un
jour à de; nouvelles végéta-
tions.
Il ne faut donc pas t'eton-
ner ,fi les Obfervateurs ont
appcrçn des corpufcules mon-
99 de matières différences, ils
en ont remarqué dans des in-
fufions de plantes, de 'feuilles, I
de Meurs, (le Amenées > auffi-l
bien que dans edies des ma- j
titres animales «r'cflt que ces
n difeens corps font coinppfcs
de tubules dont une partie a
,j palK dans la liqueur de l'in-:l
l'humeur feminaîc des ftmel- j
les» aûfli-bien que dans telle]
des mâles; la femelle fournit
des tubnjes de fon genre,
n comme le mile en fourme du
!» lien. Ils.°en ont trouvé dans
» le chile, auffli-bien qtie dans
la fèmenec; le chile n'eft au-
j » tte chofe qu'un dcbris de vé-
I » gétîaux êc d'animaux, Ik en

n forme détaché
de raraillîcaitions il
M s'àok du végétal ou
dï l'ammzl 1 des Grandies o)~
w

t, ricres de !tubules encore «n-


oiis dans les autres. 1
f, boëfés le:
s, lis ont obfcrvé que ces rame- 1

une mîuldituiit de petits corps Il


n tmmouvans ces branches Ce dé~
n composent, & les tubulcs
-4t fcparoienr &
fous leurs veux. Peut -©ni
»,
avoir vu tout cela, &: n'avoir
pas reconnu les cubulcs v<îgé-
tables?
», Mais il ne fiiffîe pas
d'uni
tubule pour opérer une v<fgc-
Eadon il fauc une matiére
propre à ie jmcr en moule ëc\
a en former de nouveaux. les
qu'elle
deleurlafournit
terre & les fines
s, étant par çux-
w> mêmes trop groUters, il, faut
qu'ils foient préparés par une
efpcce de fermeritarion «ju'ij
ne faut pas confondre avec
». celles des Chimtf e?. Ils la
fijbiUènt à l'approche d'un
» tenu "«Haas les tubulet véeé-

m Beaucoup de raifbm prou-.


i,» vêtir I"cxillleti«e de ces levains tj
»» sme ftule penc en convaincre
n Le* faveurs les odeurs les
M. icmanànoiiisaies principes «ju'onj
Rate des plantes qui ont cré
Cultivées dans le même terroir» j
», aniiouccnc par leurs «Siifcrcîii--
«|!i« de végétai » une
pardcnllérej qui a
dtvcnflié 1rs fies qui mit étë
39 {MENUjpà;Sc l'on ne conçatri
Pas k fctirc
que cette éklioirasioti et j
PU d'unaucremenr qtFara!
» moyair principe, d'un
w fenriioiiK» d'un le-vain pudciu-
s* la chaque plante &
1 ,qui varie comme les plantes

une Plante quelconque. Le


h gettuïe en a bien d'abord çfé
pourvu; maisiijnslc progrès!
à foret de
t, 4de h vëgcration (l-yr
ÎVtcndre dans la A" dans!
la plane: il change de nacu-
rc Se varie par nuance!, â j
mcfurc ijuc la «quaijtirc des,'
,v lues au^mctîrc & que les tu-
Imlcs iTc muiup!ici:t. Pc là ]
vient qtfc cLibunnon varie

n odeurs » des printipes parti- j


cuîicrs..
l'.u-là il cft aife de
voir que le levain prolifique
cdbtale
n"dt pLtt rccon- j
»,
irmi/Tiblc dans tmiu «pr la
t» êedame vcgLtâéoàmmpkitiA

n ouCependant
'il
de,
» û dttJiLhcm drs autres* pour
> ifiwmcr
il cft
i» s> ni trouve en prcoic-
de la môrc? utunrci,:£U
», <qptn leurs fuwta
I
“> Ia:ril»iabiSi.-j à Lf pLtiitr mue.
Aiiiiii, undis <pe «flam çô«5
la w
Nature pKpue lés tubules

mtmxza. ce <f m'eie feiî 1


“, par le moyen de la cUoir»!
M «lu mou vetnenr iaicâia tqc 1
[ m>
la iitrabon tk beirtàiae* "fi»

m que (Hàns lç nidiirani de cha-


que il le
tnujoun un cbuJotr particulier
» rifiugcmie qui s'y dcvclop-
pc. & donne naifiance à là
nouvdic plante ou au rejet- j
hkm il adï ici tjudiiîîia
coco.
am du kv;uih ému la gmimes
doivonr eue pourvues.
Les tutmln vcgctablcscant
D.
fti Aùranncrii travuUcs le 1er-,
,s 1TM.T1Ïit,iaK tout prcjpxnia il ne

»“
dau la k'cotidanon nuis il
fcisa un lieu favorable » êc <:«.'
lias 9 de quelque' nature qu'il
fiwr, nous le nwranerons cm
général marner, Tubâfe
Levain, Matrice» «rois elwïfo
néeèflâiresau grand œuvre de,

» La Nature (é fOm à dm

âts
comme dans la tulipe.
ï> La colonne q-ii s'élève
mÉUm «te tcuc ikutf cogmem»
»' & les fubisfo, Se ks imrri- j

'Ém» cft venu ;) les nlco di- j

M
fimrteQit îewt ioraini itsMiiï la
a» mme cfune lc
»
¡principe vtgstsarif $°infa«; dans
Sj
,lt la colraniae» les tubules ce
'» fom pésKttés, la fécoudaiScn

individu, mais fur différentes


fleurs les inftrumcns de la
M
fiu&jfk-airion
comme dans

fcrcns individus, comme dans


le chanvre pour lors il. a
plante mate &: plante femelle, j
n Tout ce que nous vouons
de dire des végétaux doit
pareillement s'en.tcndrc des

n Tabules, des Levains, des Ma-


trices chofes
& toutes ces
font dtftnbuees dans le règne
» le même individu, Scl'anan-
cernent cft tel que le feu de
r
'la fécondation peut avoir lieu:
| » ttgc de reproduire lui fculjj
Te
rd cft le polîpe, peur-être le j
S n paccron & fa Famille. Tan-

M
tôt ces inftrumens le trouvent
n fur le même individu mais
M hors de portée, d'agir les
uns
mal une communication avec

chacun d'eux donne êc reçoit,


féconde & cft féconde tel
eft le limaçon. Ces fortes
d'animaux 6c les précédera SI
n'ont point de fexe-, ils ne
font ni mâles ni femelles on
plutôt ils font l'un Se l'autre. [I
r
J »>
a
gcnurariph «Se, arrive
dans toutes les dpecLS qui ont
J deux lcxcs. Le nulc. fournit'
des tuôulcs ailles mais lê
j levain qui iloir kl fccdndtr,
ne (e trouve que laJjc-

)
mille. Réciproquement la
nielles; inaii le 11 vain. qui «loir

| le mile. Pour la matrice,


de ijUt-fijue n.irurc qu'elle loir,

que, \x Xecondadon ne pci.it


I* Tu vois par-Ii «ju'un hom-

qu'en tant qu'il lui a comrau-,


nique le principe tin mDiivc-
rnt.nt végétatif. ,13 ne tomme
>> -n'eft m:-rc de ion til^ qu'en
tint qu'elle lui le
» mJnu -principe. M-.iis un ;hls
1 >> c\\ ur. <tj:c production de

>, comme un.:bnnchc 4'^rbrc


a,
cil une vr.ue production du
uronc.

Tes veux font-ils ouverts,


continua Amilec; reconnuis-
ru li Nature ? Admircs-tu ctr-
ce noble '(implicite, cette "va-
rierc Lins bornei, ces richei-
| les immcnfes ?
si rit-il un appareil plus àm-
PIC qui annonce moins que
celui des rubdcs vcgetables
En eft-il un dont il rcfulte de"
plus grandes chofes l Ils Ce

de la Nature les guide-, & il

f, en procède une fi beHe dco- j


nomic, ces vifeercs fabriqués

n mufdcs dont le jeu Croatie le


». nctration. Ce font eux qui [
s'arrangeanr fur uh plan for-

majefte à l'homme Se qui le\


prêtant & le pliant avec dou-
ccur forment l.cs grâces la
I al beauté de la femme. Le lion

[ » legérerc &' ils compofent


1 ,» te£tc qux rampe fur la terre
& l-aiic du moucherpn qui
F m Qui pourroit Cuivre' leurs
diff^Tihcts nuancées prefquc
imperceptiblement, &lesva-j
n nations qu'elles opèrent dans

depuis le Ciron jufqu'à l'Eté-

lus humble jufqu'au chêne


t. le ptus élève ?

& porter le calcul fur les trd-.Jj


homme n'eft autre chofe qu'un

dont chacun peut reproduire


un
jplcti
végétal ou un animal teni-
O {implicite I âva-
rieté ô richefès de la Naru-
rc ô fagefle éternelle du

Je finis ce petit cclairciflc-


ment doit te fuhSre. J'ai tiré ta
vérité du nuage qui l'envcloppoit,
je l'ai exposée a tes yeux tu
peux la contempler à ton aife.

s'il te furvient quelque doute


tu m'en feras Parr, & ié l'éclâir-
cirai. Allons tout doit être
prêt pom l'Election des Rois
fans doute on ne fait que nous
attendre. i»
avoient conftruir avec les nuages

rt efpcce d'xmphlthéâtrc. L'aire


en étoit fort unie fort vafte &

de lîgare circulaire. Tout autour


'elle le terrninoit 'par, de grofles
nues <pri Farmoient comme une
J ebaîm; de collines. Sur ces col-
I avoir diftribué par grou-
Unes on
pes dc côte & d'aurre, une mul-
ritiide innombrable de Génies
de route cfpccc. Jamais, coup
d'àril ne £ut plus 'beau je crus
voir les Cieux ouverts & tous
les Dieux de l'Antiquité' raHem-
blés.
1
Sur le panchanc de l'une des
collines, j'appcrçus quinze ou m

vingt grands lacs qu',on me dit 11


être pleins, de, graine de pcujplè.
Auprès de chacun des facs croit
une Génie Afoiilboiieur
&: le
Royal parôilîôit au milieu d'eux,
tenant en main une boëce d'or
enrichie de diamans; $c qui croit
de. la grandeur d'une allez petite

A quelque» pas delà on avoir

clevu fur trois gradins auprès


duquel croi: un tabouret. Le
tout éroit compote de vapeurs
lînes rapprochées «S: condenfees

('le
avec beaucoup d'art. Le Grand-
hommes"
li Manufacture des
prir il.;ncc, & me
ht^
ligne1 de me placer à côte de lui
lûr le tabouret.
En niêmc-tcms Unit.! vint
Amilcc, & lui prefema la- boetc [|
qu'il
lec li prit Se l'ouvrir je vis
leurs Al r-.Ucî leurs Hauceflcs,
fcnrsMajcftcs, routes 1rs Gran-
dçurs du Monde réunies 8c
cies au point de ne pouvoir rem-
plir rout-à fait «ne ras-peritc ra-
baticre. Cependant il faut que
je ibis L-ien foiblc, ou qucïcca-
I raûcre de Souveraineté Coh Hin
impofaur) je me fuis fenrifrappj
âc rclpsék la
vue de cette pi«-
Sée de corpuicuks prévue im,
perceptibles. Je vous fclidtc j
dit Amilcc, en remettant la boëte
au MoiJonncur Royal, vous
•avez fait u uni: très abondante
rccolee, elle fi:&ra, fans doute,
pour compkttcr notre provifion
de graines de Souverain».
Satisfait de cet i-la^e, Minci

Gcnic qui vint prc(Intçr à Amîiec


environ un dant boucan de gut-
ne de peuple. Amilt*». ta regar-
da.

mieux. à
Le pcuple tft toujours peu-,

bis en pire, mais jamais en


coup d'eril fiir
ce tas de graines continua-t'il
en m'adren^nt la parole» tu
jouiras d'un fpedacle zuili varie
que il ni voyois d'un coup d'où'
une Nariojn Diketnct-
tu la graine tl'incrcdolc» qui n'a
ni couleur marqiufe ni figure
difHndr ni poids fixe Elle
n'ïft fufceptible que d'un genre
df mouvemenr c'«.-ft cclui de
If teneur ëc à la furface. de ces
rat^'j
lècules Elle 4,etc
germe de Fanatique^ Cette for-
ce de graine d\ toujours dans un j

de contraction Se de dilatation,
I Cela va quekiucfois. au poinr
J qu'elle s'éledriie Se pour lors
la commotion Ce communique à
la ronde à toute la- mcaue grai-
«c qui (t trouve' à. fa portix. J
Apptrçois tu .ia graine, de Reli-
gieufe dont l'enveloppe cft Mt*»
douce ôc polie t L'txririeur en
paroit paihble, mais intérieure-
ment elle renferme un prmdpe
de feu qui la minc, i'ouidemcnt j
en forte qu'âpres un certain tems (
onla trouve confumee en de-
dans, & hors d'crar de Ce te-
| produire. Et cette graine de
couleur changeante .deviheroisf
en qucllc elle eft? Ce font des
germes de Coquettes ccux-ci
ont des couleurs vives «&*pa-
roilTent (cinrilîer; ils nous vien-
tient des fp-clacles ceux-là
onr des couleurs" plus douces Se
l'air moins anime ils ont etc
cucillis lur les Coquettes qui Ce
refervent jouer les beaux fen-
anicns les uns & les autres
prennent de l'embonpointà piro- j
portion que les graines de Dupe$
que m vois à côté perdent du
leur. Tu pcux encore voir la
graine d'Ambitieux qui s'élève
avec lenteur &: retombe avec
précipitation la graine d'Or-
giicillcux qui placée fous le
récipient de la machine pneu-
matique, ah vertu d'empêcher
le vuide; la graine d'Hipocrires,
qui jeue de l'éclat en plein jour,;1
celle d'Hommes pieux qui ne

celle de Médians, qui eft aiguë


&: tranthante; celle d'Envieux,
qui Ce crevé d'elle-même. Voilà
aulii de la graine pefante d'Ini1

Courtil.ins de la qrainc pre-


cifuic de petits .Abbcb-, tnrin
voilà des graines de tourctlpécc.
Mais ne perdons pa& de tnns,
ajoura Amilec nous déviions
avoir de; commence l'eprcuvc.
Je germes de Sonvtraiii5.
ncur Royal plongea b ni*n
dans un ,ûc qtfi.-etpit .1' côri de
lui Le, cn retira' une poigtaee
de graine popu.lairc au milieu
de laquelle il plaça un germe de

l'Amphithéâtre,
vers le centre de

mais dans Il
fuivî de plu/iturs autres Génies,
qui tous' portoienr dans 'leurs
mains de la gra:nc de. peuple

aucun germe Rovn!.


if n'y avoir

Pnntnu -ni! milieu de. l'Ajn-


phirhoàrre îlinel jctr.i tn l';iir
de toute la- force fa poignée dt
graine qu'il portojr. Il (e ror-
nia d'abord comme, un jer de
pouflicre les germes les plus
pelant s'erant porros ibrr hart
& les plus légers ne'cranter
aprts les deux exrrémircs du |ct
fe rapprochèrent -Se je vis
les graine lot'
moient un perir tourbillon cir-j
culoicnt autour d'un centre com-
miin, &: rdîaicntainlî Tuipcn- j
j dues diiU l.iir: Tels on voir
; q'.»clc:ucfo)s 'Voltiger- d-ins un

innoinhr.ib!e d'atomes* ;lcrll]ûr

bit-
Toute graine de Souverain
mc->uit]

pic. M,iiç les i»rrtiii-s Royaux


Ceux c|i en lonr le mieux pour-
vu' forment dn tourbillons
plus erendus.
qui pmpor'rc' autour de lui plus

1 de la façon que tu, vois quand


tous les tourbillons font formés
on les laide circuler lcs uns avec
les autres. Il s'en trouve quel-
quefois qui Ce cL-truifcnt êc di-
{parouTcnt, ce d'autres qui s'ag-
grandilltnr & prennent de 1't-
rendue fuivant que la graine
dont l'influence 1rs loutient, au-
grrunte ou diminue en vertu,
Quelque teins après, quand le-
qnilibrc cft bjcn établi, nous î
cueillons au centre de chaque
fpherc les germes de Souverains
qui on) Soutenu ces épreuves
(.V
nous les couitrvons avec foin.
cn
I tic de 1a neuvième 'retomba:le

On paiîà a* un fécond gtrmc de


i»OHVcr.un, 1^1'on lança en l'air
conmc le 'premier; Mais cclni-
ci ne forma' p^oint de tourbillon;
\la foret lui 'mancjuoîr»'
il- r.T 1:110.1 1<ii' l'aitc de l'Amphi-
rh.irrc. Lc.\troilîenu'fe foiinnt
micu.\ 4 peine poi-
gnîes <.k graine de peuple lufti-
rent pour le porter au point de
l.ltlll.HTJn,
On continua 'aiofi de jerter en
i air iL-) gerihes de Souverains.1
Le nombre tics ULirbiFIons-de-

peine l'eténdue de 1'Amphi-


théâtce fufHfoic elle pour les
contenir.
Voi$'-ru, rue dit Arnilec ces

les autres & tombent comme une


pluie menue ? Ce (ont des ger-
mes Républicains. On dirait'
qu"ils voudrai;. nt s'affranchir de
la ncccflité dc circuler mais il
n'y a pas moyen ils s'arrangent-
bientôt entre eux forment des
(phares qui ne p.iroifîtKt pas dif-
I-crt des autres, êc qui, en cE-
rcr, n'en diîLr:nt qu'en ce que'.
les autres n'onr j leur centre
qu'un penne unique ccllrt-ci
en ont pki/icnrs. Rccon:iois-ru
le tourbillon d'Elp.i^ne', la
marche grjvc <.V Krine «its trt-r-
:
mes Elp.icmols -ci lui d'Angle-
ti-rre, ci la marche oblique &
Frarce à
mais ailûr.'c des l rançois î

Fixons un peu nos vnn fur ce


dernier. 1 es germes des Princes
fç* font arranges comme tu
l'vois, a'ta hic ic\ uru des arrres,
hir Vire ffij rourbillon; les ger-
mes de réunis
vers lin des poics ceux de
cti-x de Guerriers
"le fonr portesla flirface de la
cule intérieurement au milieu.
Ururculc diihiburJon qui enchai-j

Imr inHuciuç r.i:;>rof]uc, m%in--


la circulation, ?
&: afrefcihir incbranlablemcnr le
germe Royal au centre du tour-
I Voici un genre de mouvement
tout différent. Vois- tu cette,
multitude de petires fphéres qui
roornenr toutts avec lcnreur uit
un centre commun r
CVft Je
I
torrWIon de J'Empire. Les
.graines tjui Je compo'.inr ont,
comme
tu le rcirurcjires, dcu,\
mouv:nnrH un p.irnculicf qui
j les emporte- .u;roi r du centre de
I chaque petit.- fplr.rc; l'autre,
gênerai;

s'arîoiblilknt
j!
lanon j^iii.rale. Suis ccl.i ce L]

dre mais loin de rucn enva-


vahir furles

mouvitucî Se qui a l'éclat


Se 1.x douceur des qui
Sriccdcnt le Icvcp du Soîcil
ails les plus beaux ''jours clu

billon de PtiilK-. Tu la com-«


pares avec ia'iHlc à l'Aurore
clic croir dc mbmcnr en mo-

faillir au loin, & Ce commit-


ntqùcr aux tourbillons les plus
Conlïdhe maintenant, pour-
fuivit Amilcc/i les mouve-
mcns rerpectirs de ces difterens
droite

a Ion Onnman
du lîiîgulkTj
&: ce qu'il y
celui-' ci n'tn
gardc plus haur & gauche
le tourbillon d:- l'ancienne Rif-
de Hollande, qui
niainunant a pour "centre une j

celer on di.roit ciu'il chan-


ploucer dans le' tourbillon j

Voij- tu un peu plus loin 1.1


Iphcre Aporto!i<.]uc' ? Adiïiijx
un peu tomHKiir toute peti- f
iju'dic c:t clle donne "le j
1 tranlc aux vaftcs tourbillons

tout-4-toup .je tus pris d'un


érern(ii«cnc>au(?i violent que iî j
j "a vois tifjp'm: le plus fort El-
Ithorc qui ne ccflà^o'à- (
près m'avuir agite faiis/itn*.r-
rupcion Vefpacc de 'cinq

blce où jf me trouvois alors. f


M.m cc qui me fichoit L-

que j'occ.ilionn,)is dans l'air


alloit porta- le trouble dans'
T.intot titi heurtoir ton-
cre un. Ekclorat. tantôt
&-
ur.c KerpuL/r.^uc contre, ^i Roy-
aume. i'e.t *An fallut même

«*nc, mon dernier ccernûmcnt


ne culbutit rorakmtr.r .l'jEmp:-
rt de l.i Sublime Porte qui
par lui-même avoit tkja un
mouvement très ralqip &: très-"
irréguiier.
me dit j
vcnune t'er :n^c p.is
Arnilec en (our:ant l'impetuo-
I Cite du cours des tourbillons
a
lance hors leurs iphcrcs d'adi-

nus tjui trrtr.c de toute -parts


autour dj kcil- 1 ne: grrjr.c.,

rcs & elle n cau(c l'agita-


non que eu viens d'éprouver.
He quoi.! répliquai-je la
graine de Flatteur cil; elle pour-
vue d'une qualité li irritante ?
Cela déprend des ciitonftances,
repondit Artiilec fur "un or-
cyan,-» peu délicat
elle ne pro-
duira qu'un fenriment yoktp- uirj
rueux de titillation mais
un organe fcnhblc cllc pro-
duira une .irrintion des plus]
fortes. Les gennss humains
peuvent faire &: du bien & du
•ma!» luivint le naturel des.
donr ils (om ccliap-
les far l:fijti;.lles ils lc trou-
,'Tilt 1 pnrje d'agir. D'où
vienr» p^r exemple, la plu-

res dont les qcns de l'Art


<
fcnrcM tous !c^ jours

j la ciulc1;- De ;;r>ines d'Hommes-.


D'où vient!;» pli'jurt:dc ces guç-
rirons !è Mt'dc-.
1 cin i loin i'c (>. i.iirc lioitmcur î

De craint* iI'I^ô'ivu.a. Qrc ru


s'pplic]iic-t"on inicro-
fcotxs .il? 1.7. l«on<. po!;i les j'ppcr-
ccvpir a ls furf.ice Aïs corps, 5c
.>.

Il
mes de retire \iim il J- lu
lIt de
d'adoucjlliin.s comme U graine-
d'F.pauic ve.rnioute
comme la i>r.ime dc M

fudontiijiies lOiiiihc J.i. -graine |j


Jde manque.
i Amilec. qui avoir à'
Ij/fcnçtrc y'«.\rh rout-a-coup
Enfin. nous 'aurons des nouvelles

milee l'.îi remir une Lettre,


lV
de la p.ur de Z.inur.

rourcrent le C'ouncr,

o,.iei ii • r >,t iKt'jpe ils. lui ti


renr t.iut .1 i fm.s nulle tja'dl ion. s
piih Un^uiuTe.s les un ex que des les
Quelles i;ouvellcs
autres.
1
Logiciens Lunaires ? Que Yàl eu

j dans le pavs. jetroavois allez


'de Logiciens, fubtils je n'en

être en ch.-irni.in:
p.ivs pour
• faire des Syltâr.c^ a perte de
vue.
j gens de
Et les protecteurs des
Lettres, les Mécènes
| ont-ils Lien pris > j'en ai recueil-

s'ciucudoirp.is. Aniilec les appcl-


la, ils s'approchèrent
cercle autour de lui. Alors il
ouvrit la (11.1'il vruoitderc-
LA GRAINE
COI SERT A PEUTLER
LU PlâMBTUS.
Par L'A. b. P v
TraifiémeMtkion,
corifidcmbicmeat.
Partie.
Par AmiLEo
Manofnâurc
It
Grand • Maîrre de
Troisième Edition* j
nie de .la Relation
augm.cn du
Voyage d'an Sùbluaaire.

A Lt'NEVrLLE.
aux dépens de Chr. HUGENE,
l'»S'II«Sl Dl FOKTIHILLK
L y a comme v<rô$
favcz, cinq
«ne par votre ordre le
partis de la Terrepour
aller peupler la Lime. Le
` si trajet fur de courre àûsée êc
n des plus heureux. J'avois
fait embaler avec tant de loin, j
ies graines d'hommes que I
vous aviez bien voulu me con-
fier, que fur toute la route je j
n'en perdis pas, une feule.
lI ,j nement quand à mon arri-
vce dans la Lune
cette

\n nc'4'crorr la Terre rf'oùî*jc


parrots Surpris d'un cyénc-
ment ii hnj»i'iicT, je m'jppli-
quai trcs'-fi'ricuïftTicnf eh
reconnoîrrc la caufè. Apres
u bien des recherches, le' pénfir

fais p:ut..
l'avoir trouvée

Vous avez remarqué fur la


je voiij en

Terre que la ^riiinç d'f.tour<{i,


peu de coniilbncc qu'elle
eft volatile &: pliis légère
qu'un t'gal. voLnc d"àir:j
Des «ju'un
du corps
efppçtyau U tu de tomber au r-
te comme les autres, oc «le
peu de dî-
I,, Rince il s'élève dans l'air,
,j femblablc 1 ces exhalaisons
que là chaleur volatilité &
emporte d?ns
,,° A mifure que la graine d'Èr
fe defféchb & plus die Ce
de flichc plus fon poids di-
itiîntic, p!us efie a de di/po-
litjon à continuer de monter

Il
clic la plus rJgïcn à;
'où entre dans 1..

emporte, tantôt d'un


elle rcàc cft
côté
r,, tantôt de l'autrej par les dif-
| ferens c;oiuani de ce fluide.
Outre cela vous iâuroz
|lLLU4TftE 'Aa.iii.ec que
!», l'air qui environne la Lune»
j
qu'il a beaucoup de
vif
I
rapport, avec la graine d'E-
rourdi. En roulant autour
de la Terre, la lune
a ren-
j[ contre fut fa toute qwelques-
unes de ces graines difpetfées
çà de U dans la madère fub-
oie; ces graines, par ltur
analogie avec l'air «le la Lune
s'y font fécondées s'y font
unies, s'y font accumulées,
“» &
ont formé diffërcns amas
», fur la fbrface de cette Phmt-
te. Un coup de foldl favo»
n rable à l'incubation, eft, fins
doute, furvcDU-, Se voilà des
M
germes qui s'ouvrent des
hommes .qui fe dcSreloppent j
des nabitans qui fê répandent
I» Vom êtes aop bon PHiiicien,

M
qui parviennenc la> Lune; il
L, s'y en élève de tontes Portes
de plantes & d'animaux de
façon qu'on ne voir rien fur
la terre, dont on ne retrouve

ntortToutes ces graines Ce' font


epuifees par le de/fëchc

ft trajet au/G leurs produits


ont peu de con/iftence &

» de» 'hommes entre aunes 9


I èft ki

nz a de très^ourte

à n'ente on
dûri'e ï

dr ,au

furprenant: rien, dit-on, n'eft j


aujourd'hui plus commun fur j
l'a Terre que des vieillards de
'Il
trente ans.
plus
y sk
furprendri fans
& ceci vous
doute IL-:
j

vç dans l'air de la Lune ccr- j


tains corpufcules contagieux,

» les animaux, étouffent en eux

hommes I
» plantes, animaux,
femmes. tout eft ftcrile» au-
que rien piii/îc manquer à là
i >y Luné; ,1a Terre y pourvoit R
I », fournirait en graines de toute
espèce, fur-tout eh graine
t, dïtourdi dix Lunes & plus, j
n Ci elle les avoit dans Ta (phétè.
burette, les enrans éclofe-nt
de côte & d'autre fur la jfur- j

chercher 8c les cueillir dahs


certaines faiïbns, comme dit)
la terre on va dans les champs f
chercher Si cueillit des charn-
M pignorts.
On diftribue ces %cnfansj 1
trouves à différens particuliers,
aux uni plus, aux autres moins,
fuiva/t leurs facultés & il,
i,, bondartce de la récolte. Il
en fingulicr de voit le tendre
attachement que ces pères de
», famille ont pour des enfàra
qui ne fone pis à eux, & qui
leur
M
viennent ils ne bavent
d'où. Mais ç'eft un trait de
la Providence, dont vous avez
», aflèz d'exemples fur la Terre.
Sitôt que je me fuffi-
I fanment inftruit fcur cras
la manié-

fus 'curieux de connoîrrc lle


oiuns. Avec un peu de ré» S
I

lâns en faire aucune aurre


recherche. Ccr peuples rirent
doit beaucoup bflner fàr eux.
Outre .cela»' ils habiteras une
[s, Planette qusi tourne fur Cm
“lacentre,
Terre
qui tourne autour de
qui comme autour
du Soleil il n'dl pas paffi-
j, ble que ce= mulriplicirè de
I toarnoyemens n'aflèâe le cer-
», veau; il n'eft point «Je têtes qui
tiennent il faut qy'elte
tournent comme fout le relie:
1 auffi s'en acquittent-elles bien.
Rien de moins rage que les
habitans de la Lune» Us
pouflent l'extravagance juf-
qn'à croift qu'on ne peur être
heureux fans être -fou » & ils
j regardent l'crourdcrie comme
la plus utile qualité dom
dans la Lune1, des Ecoks de
lolic ou d'Eco'Jrdcric, où l'on-
profite' Ivaiicdiîp comir.c on

de' Philoiopliic .& Je Sa.


• » geflh où l'on >* prohtc

Où vous errs Iî i, i-?tp. r

tans de la

>,
s'H^/j
» il n/le dans l'igne
rjure s'il ai f>rt il extra ->

», vague les I-ii!uires Ce pî.i'g-


j, nenraulli, cvuiicnt: L'efpti:
,9 le jths moujfe ifl\tn(otë trop
il$ pénétrant,
il vois ttof He 4he
fit teUlt dfttait & Pinijttif
».
n, te nous ne fommes pas faits
si pour
cctme>itre nous femmes

», Sur la Terre on exhorte les

ne fc plaire rien de ce qui


)>
>, Ls tnvironne à la Lune on
j>
Ici cxiiortci iftimcr tout;

1 y en a 'beaucoupqu on

» iondir les chofes; on s'égare j


m

Tare» parce qu'on n'efr pas


>» aflcz malheureux
» à la Lune,
fe trouve nulle
M qu'on n'dt pas
On 1 mais eil
eft beaucoup
1" rdte
encore un peu
xion, & tin peu jjle. Inflexion
n n'eft ptopre qu'à" tourmenter.
Pour être heureux, il en faut
u beaucoup
» ou il n'en faut j
>i
point du tour.
m Cependant Ses Lunaires coa-
rent après la félicité. auilî-
bien que les habitons de la
Tette. mais par d'autres j
», toutes. Leurs maximes ten- j
dent ànoufler la fenfîbUité
i », fer le gant pour î« piaÛirs:
au lieu que la Philofbphk des
de les rendre Jieuretix,
qu'en
j tâchant de les engourdir au

Ici, comme Cm la Tetre,


M
on crie contre l'Ansoa?; mais

eue l'Amour eft de k


m
ugtfiè: Lune on dit que j
c'èft t'ecueii de l'étouiderie.

fixe,' & il commeace à pen-


» re fois. A peine daent les
Iisnjirn eft-il donné aire
amoureux flt
étourdisen nicuie'-txrm.
Aa rtftc
ctmp moiw ;ci q»c fur h Ter-'
re» cjnok|U'il n'v ait point d.
fufticc s*v fend
coinnir ailleurs
n quoiçii'il n'y air ni' 'Avocats
ni fin \t% L ouït
on
furibiHK ne tjfiî- vè-a

lr* fi'v fofî rî fi»*T


pi f«n. c;:învvis. ïi
sTv un ;i-
frx'gtun! PVv"
nef gtm tir si*
cwninc
Sr
1 de Phtâqtte. Or de ces Mar-

|OT gros les autres en dénil

» lïtlcmes. Ils param'âc quel-

» en rjuiannemetu ils vouscon-


ijW
dnitl'iK des connaillànees
ils donnent pour ihtrviil-
ra *]«i
Je mut &m à kut
iii» fiifrt, ItLOiTui AM'iirc,
:<§titls potndûir
Joui i'ktot de l.spftiraiiré dç$
!|M
Il» iâveat quclidkr-
a,, toetis Ici au-,
s, très F! inertes &• itiirs Saidti-
tes, iom autjinr dcTennlu-
Eroik fixe cft un 'Soleil' qui

outre cela ils prétendent que


m chaque globale d'eau, ayant
comme perfonne n'en doute,

», centre duquel nl Cc trouve un


fort petit (bleil, qui éclaire
,» des terres encore plus petites,

n manière que quand un Philo»


», fophe Lnnatre avale un verre
n un animal monftrucuxqui en-
sa
gloutit une multitude prodi-
n gieufe de Soleils, de Terres
Lunes, de Mondes. Bien
» plus, ce qu'un globue d'eau,
», ce qu'un monde aqueux, di-
peat-l'ême àVégud d'un
nie
r» craSSânc. Site peur, tee
que noTO.Soi.tiJ, nos EttMk»
fixes na« TionjnbillOTii» ne
fiiifaitr ton!» cit&TemblK! ^n'ime

qu'animal énorme» & Jtttbï- j


tant d'une Pkradw isewawf
» plias ifiunenlé
que Bout nej
l'inugioer aydcn
», ponvons
pcînr-ÔTC lU pmiiiiiia1
Les Marchands de
m
» 'ca doail quintm» comme <n

'm
B> mait mate loa*
Une piene
m
•»
.NI en TelB
e'eft
tm inlêâs, on
rien»!
lés. ooeapor iodk
d'entr'eux un moucheron Se
M un microfeope > voilà mon

» i feirc nombre d'obfervarioqs,


Trois volumes feront bientôt
lé fruit de/on travail le jpre-
mier traitera. de la tète du
n O3ou<iicron le tccond, du
tronc le rroificme dcs pat- j
,i tes &: des ailes. Il pourra j

durcir au Public, donner


un Supplément où il differtera
• »»- En deux mots voicil'hiftoi»
w re de la Phiiîquc Lunaire. On
M a commencé par raifonntr Si
l'on ne s'en cû pas bien trou.
vé^.oua cnfuice fait <la «-
êc l'on ,n« s'en <ç$L

bjeacôt pu la |en-
w ecur de leurs Tuccès.
Ces gens qui afoow, que

n pâme., &:
un deux » &

w.
ftiBais «|sisdk
w-fi.vous;ne..n9a& pttaiBai «foiifi

ùm quoi pou «If!


luccèfc, On Ici a § ni* «p f
fur leurs fondàmems, on
a imaginé des règles fort clai

I ,» mais quand on eft venu en


faire mage, on s'eft apperçu
», qu'a peu près elles n'etoienr
»,

> applicables à rien.

tenté une autre voie. L'ouvra-


ge du Créateur leurparoi(7ànic
(l trop
étendu «'ils l'ont divife,
», comme une troupe d'àériticm
«iiwfœï l'héritage qui leur en:
M
m échu. Les-lots faits ont été
» tifoibués entre eux on s'eft
•• retiré, on t, .travaillé, Mais
M ound ns fc (mit aff(xnhléss.
ils ont Wi
en avec furprife que
«s, chacun partoiir an langage
particulier, Se qu'on ne
» «nàmtpaa. 5 en-

m t
M
» end
ppanage
, Chaque partie quelqueté-
de ce-
I » immeafe fous les yeux

lui qui s'en droit chargé. La
i, Nature fA l'HiJre de la Fa-
ble; on lui coupe une tête, &
>t
il en renait fept autres. j

n Une 'antre inconvénient


j >a c'eft que tous les Phénomènes
I imaginables font liés & £or-
J >p
ment une cliaîne qu'on ne
1" peut partager fins la détruire.
Un Phifoira qui n'étudie que
m -fa partie,
ne peut l'approfon- j
dir. Elle tient tout le rclfte»
Se il ignore ces l'apports.
^àut être univerfei.
<m
Au milieu de toutes ces dif-

dcs Mùficiëns Lunaires 'a été


de continuer à faire des expé-
rienecs. Aflonblohs ,'ont-
ils dit, des matériaux, qucl-

fifterac de la Nature. On a
donc prépare Jcs voies à ccr
homme mais il n'a point
encore paru. Cependant les
n faftes erolliflcnt, les faits fr
mukipliaic, les expériences
a.
s'accumulent 1'efprit s'en
étonne &: s'y perd, tout eft
défcfpcré, à moins qu'il ne
furviiTjncquclqu'Amphionqui
au ion drfa lire anime ces
alïcmblagcs informes de ma-
tév'nm, ôc conftmife pur en-

Qri trouve cacore ici* 5f i*
tt
GHEUR AMILSCi de* i»t- j
M
tératcurs
&
» la Lune crois Ouvrages «qui;
font bcaucfliup de btutt.

M Rtaud de rk»t. VQiXvmgç j


jj,, oonjpofe 60 tUot» les chiffes

peine
il vu le joar, qu'il parut
ped & fut nw$ àîlndou On
aflembh les Fous les plus et-
u nommés, (,'ci coiwne mit tl
M diroit fur la terre 0 les
fopheé les çjus célèbres. )
I .»L'Ouvrage fut examina érour-
|» Se juge de même.
.» On enferma l'Auteur, Se le
,s Uvre fut condamné comme
m pernicieux diamétralement

totalement contraire au bien


de
.D
l'humankc La cct,rurc
», poKe en tête ces belles maxi-
New &mmmffbm ajj'ex. U
n mes

^ermt
U plutl
•“ gié»ài bmmet, le némt de

n ré/lacions qui n«ifme malgré


1»,
j ,c xvilh 4 mt yeux mi omis, twt
I m,
femnist $iet enfant m$ e«n-
t'ttoytnt, te moéde emiev* ê'tjl
w
i »u »«>i»* rendre 'mfmppMtâbkt d
mliwi Hettretta qui. a»
9,
«0<ur
w#>
/<i
f(ff /<r iws rfo tboftt! Il.
fattstber ,~mx
i, btnrnn» fins que leur mécbm
sa

lité
femme mnè va tu la
il adore dans ja
fr&p-
ne fimqmése f&mt; il jmk j
M âu biens fou que !&w peu de
défaut; ért» l
ferma èes Ounwesj
Le
n Londres qui idhicliemintfont
D.
k pins
de Inuit, eft Se,
m
Diâimmdre Uakwrfei» mfml
if prend m pwkr as tmt » &\
us int rai/omerfitr rire; Ouvrir j
a» gc
ttès-urile aux fkinéans, &
éattt aurpvi
»
», peur pâlît r.

•>
Offlf i

la
mr tmèéttitse d*

le ptu dt (ê*£$t*(t ,»t


(hrtn *gtt par Anmap. Mu j
à thmé de PhtÏKfuc en gros &
.0
rtnlcfail
Cet Âramafi un 9i«atgamc
10. tl>
cékèR i La Luc Il a «
ukinetàe ammfm&s nanvrllcs,
I où Ir mwvtrr mille clerc,,

vu
du
M

table de msiëere pmfimte.


m
Vue pake cage faite avec
I w cncMês
douzaine «le de-
onc

I m anus air.. ém pfctne

pu,;
que

» compost de
1.
vôeft'
t. une, liqueur extraordinaire-
« ment fubtile quoiqûc très-
fixe. On prétendqu'elle.a de
l'analogie âvec rame par iâ j
I » fubtilitc Se avec le corps par
| >» fa âxiui & qu'elle peut ,en:

Il' Une pence Boëte' .'très -jolie!

>» griiuipet des trois Règnes ôc la


n'eft vilible cjuc de loin: plus
t. on s'en approche, p(usellc de-
vient tîi.iphanc enfui elle
difparuit enricrement dans

,t portée de la failir.
w
Un fiége où l'oit ai fatymn

im
dm* m%émims & fa».
M Une Boiugic mjg lqœea '• an j
éua ma ce qu'il j » de plus
inintcjljgibicj, même dans le
iI» » f&«, tÂmêëêm* k$ éfm»
n

f6dc$Chimiftes,
«r«te de la matt^e, SoiCîosî»
»» Je .n'en ininïSsf», fi j'en-
w itteprenois ¡de déttiiJer mutes

le Cabinet J'en
M
reviensâ ce qui conccrmc mail
m
niïffion» J'ai été
«* tt'foodre
1 h m k nombre des habitat»
if
inNd tout bien Wfléchi
M e réfoîus de montrer 3 ces
tête* Itgâes dés homme* de
M poMfcfie
i» qoe la leur. Dam cette idée.
M
mé ToiU à répandre de côté j
et d'autre des germes de dif-
M
tarare MMre. Phiiieurs ifîc-
M des Ce Cont écoules dans
cc
[setraviii!, Ac j'ai remarqué

cp'cn général h gratine de

mnitnet prend d^utft ce pays-
M
râmine

d'homme* n'y fait' pas S ïrien
i.beauciDup près i cependant
celle de Ja plupart des Poëtu
m s>fp«iBi«»t. PonrmaerainrA
»» de $Ëfët$, mmat vaJoit-jl la
In

fc; en forte
font i peo près aujourd'hui
In

[•il fur le même pied où dits


fms anwd
:Par
I » *w muret.. je viens ée
dise, Iliostkb Am»>
|t» pré-acen*eft
pas
Il ûàn à h taœ. Dès «floU

m
devons; & je ranenraia>m&-
u
m & «m inesroiir aâffî ingcafi Je

Iflnfeo. ILLUSTRE AMILSC»


ENTRETIEN
AVSC
COURRIER.
LE
I pEndanr
qu'on
|
que que le Courrier lunaire
oui avoir apporre certe Lettre, me

coté de lui, quel cil cet honv-


dit-il, » que je trdove,
f pamsi wmis

¡la Terrelui repondtt'on Se


i yous.nc l'avez aiiùttmcnt point (j
lvû à la Lune. J'entens repartir
de:Cc%graines s'y
C'eft-donc un les enfaro

qticlîc
niflôis.
graine ce
Je -l'appris en
/c four-
mo-
ment, & la rendre fTc parctncUc
m'cxdfa à m'encjuerir
ment de tcfi\t ce qui le rcgardoit.
Le Citn;c Courrier, rcrturcjtiarir
que je m'y iritcreffbis comnic il
convient k un pcrc ni'tn ritj
grâcicuiçmcnt un ample détail.

Lur..itiqucs, repondir-il mais il


,en (ou:r peu.
Il s'eftïroyjctirs
applique 1,'Enidc de b vuritc,-

biens qtic le commun drs :moi- j


tels
coup
D'où peur lui venir un
donc
rraveri pareil, m'ecrui-je en in-
terrompant le 'Courrier. De
le favez dites-?
moi par quels chagrins, ou par
quelle caufe eft-il devenu fi mé-
lancolique car ce cara&crc ne

vrai qn'iî" foit mon


Je veux bien
fils..
doit pas lui être naturel s'il eft

que j'rrï lai, vons en dire, ce


repartit Je -Génie.
conjpJ:u("amt. Cnci nous il y a
1 quelques' centaines de Religions
I diverics. 'Il croit. d'abord du

parti celte qui èft


I Cunivtrfkllt, Or le Précepteur
qui dirig«oit Tes études, croit un
de ceux qui ont quitté cette Re-
ttgiion pour embraser celle des
Religion des honnêtes gens>
aujourd'hui fort a la
mode à la Lune.

voulez vous dire par cette Reli-


ondes honnêtes-gens û fort
la mode! en quoi conlifte tVlkî
Un homme coraftic vous dcv-

m'éconnr, repairit-il,- Cepen-


dant je vous dirai en peu de

ua li'Jiaut degré f que «eux qui


jfotttdt des
m'ssatiMem pat plus au
||' aux
l|| toiciif
pas initiés aux urtf fk'res j
I j niaîrre mine Infe&e amphibie, qui.
}l morafcmcntn'tftfrichair ni poiC- j
S fmi, quoi qa'merietrt-oiiem ks
I individus de cette Engeance s'a£
> l'une ou l'autre Religion
locic -i
II félon onc les circonftanccs ou ils
jj fç rroiivcnf les déterminent. Le

jux M.irtfjicra oo aax Jcanf.ots » II


Partis on fey
ces
j frouvele moins gêne & oit j)
} peut
y fuivre plus commode-

o:j le prurit de fon efprir. il


Et comme on) y invedivt au-
coup contre la limpliciré es
qui re£Onaoî/Iènri||
«ne Hiérarchie de Sacerdoce'

Ce trouve un D. V. & autres tek


génies libertins qui s'otercenri
j satyrifer cent Hiérarchie eede-
fiafiique, I'efpfhr4*in<k!pcn(k!i(»
sctciul au long & au large &

Rtli^ion des Honnêtes gens.


l>Ltis lui ir^ontb je avec
une ei^ecc «l'imparieate., pet-*
mettez moi de vous dire que
iwai me cooto; B me liiftoi-
que parmi nous il y ,1 des gfi»
Religion du tout, & qui le &»
roieftt aiiilï facilement Juifs».
Tbïcs & Paycns que Cfam>
cims, fi kuri, iarcrêes h: demain-
pour honnêtes gens on Us.
nomme daGcns tins Foi ni Loi,
& lesquels
rent le mépris des honnêtes gtns,
puUquè ccKm qui ne fe met pas
cn peine de connoîrre 8c d'ob-
vine, ne mérité pas qu'on aye
aucun égard pour lui niais doit
être eftitnc comme la plus vile
des infdSfees ou tout au plus
comme un pourcea a qui n'a
d'autre ambicion que Hefevcautrcr
dans ce que les animaux plus
nobles Ment avec foin.
C'cft là prccifbmént reprit le
Courrier, le tableau du carafte-
te de la Vermine dont je vous
des de cette forte. que l'Educa-
monde votre Fils a Atf confiée.
Il employa ttne d'efprir (car ces
fortes de gens en ont commune-
ment plus ou plûtôt plus de
caquet que les gens rcglés),' il
employa dis-je tant' de couleurs
ridicules en peignant les ofiiver-
âmes » qu'il ràuffic enfin, à ren-
dre les ecdcfufrique mepri-
fables aux yeux de verre hjj,
fie enfuke à lui faire douter de
de la folidité des Fondemens
de la Religion univerfêllcr.
Je k £u, rcpomijjwe aaG&or-
rirr, qca'nl en dangereux pour
des cfprits qui ne font pas enco-
re mûrs de fe trouver dans de
telles Mains mais Moyfe
avec le peu d'inftmcTàon folide
qu'il avoir eue dans fon Enfance
chez ks parents, a bien sû échaè-
pcr auit attraits de ïi Cour d'E-

plus favjtnrs de cet Emprrc; sa


contraire il leur a «tfeigmJ à
eux-ntêmes vin ples haur degrc
de Sciences utiles, Se s'ett nus
ert telle réputation auprès d'en*
due ta Sùccefleors cesSa-
vanrs fi firent un honneur de k
récoKrroîire pour Leur maîirej
fous le oom de Marctirc Tri»« j
megille. J'éfpere donc q«e
mon fils aura du moins terni bon
contre la fcdudkion de fon pré-
ceprcur..
Rallùrez-vous Continua te
Covrrier il a échappé au Fi-
tet. Car les djfcours captieux

comme i{ le: cernr trop pieux


& trop perte à Véwâe de la
vérité poor devenk h» induferen-
rite; il s'eft attaché fi force-.
ment À étudier les cMcrents
partis Sepai atiftes -qu'il a re-
connu » -non feulement l'Er-
reur, 4'efpric d'indépendance,
de rébellion de paillon en
un mot d'impiété qni en a for-
fné l'origine & le fondement,
mais il a reconnu clairement
que quelques défauts humains
dont les membres Supérieur! de
la Hiérarchie univerialifee nuif-
Cent être cnàchés les lu jets
ont auflî peu de raifon de leur

qu'on auroir raifon de la réfuter


aux Empereurs aux Rois ou au-
très Souverains naturels quel-
quçs reproches d'avarice d'ara-
s merircroienrpeut-être. la a com-
I pris que l'Inftimttur de la Rcli-
rien univcrfcllc ayant établi
Ij 1 auront»: de ceux qui dévoient
H inftmirc &
gouverner les peu-'
1 pies. ( dont la plus grande & la

accompagnée du pouvoir de lier


j &: de dcHcr il ne peut appar
tenir à perfonne de s'arroger
cette autorité ou ce pouvoir, à j j
moins que, par une nouvelle ap»
| parition divine viliblc, le craias- Jj
porc en fuit fait à quelqu'un j|
d'entre tant de centaines de chefs
Separatilles. Ces Principes', &
plufieurs autres motifs aulli clairs «
que simples, & la portée des
ignorants qui cherchent lincére- !|
ment à connoîrrc & à ranpltf
leurs devoirs'à l'égard de !a di-
vinité: (Principes que vous de-
v« (avoir d'ailleurs vous même)
le ramenèrent à l'Unité de la Rc-
ligion uni^erfclle.
-je.
Ah! je rcfpirc ki'ccriaique
Mais vous paroiflèz oublier
vous vouliez me dire par quels
moyens mon fils eft devenu fi
peu porte pour les htmneucs &les j

C'eft prccifemcnc là où nous]


en Tommes à prefent reprit le
Courrier & vous auriez dû
ce jne fcmble comprendre vous
même que cette étude Tcnciufe*
de Ces devoirs lui a donné pc il
caution de comparer l'éternité au
court tems de la Vie & que Û
condderanc que les perfonnes 11
nwro en odeur de Sainteté dans
ta Religion linivcrfclle n'on

rioo d'un îôomivic qui cormoîtl


quefbn Ame

font -que des moyens d entretien


çcrnpotrtfl. M a connu \jnç ceux
qui dcpenfu'it toutes les' piiifîàn-
ccs de lcue corps & île leur d'prir
feulement poor partèr

encore plus ridicule que ceux


qui pendant u» voyage prodi^

vent être des gueux en arrivant


à la ..porte idç la Ville où ils, de-;

jc ivec précipitation, mon fils;

I c; Dire qu'il iirijnçoive pas qu'-ui)

ckvtr des

(oh devoir
bien raison de douter que ce
que
je viens de vous. dire 'de vorre
foit vrai puisque vos fenti-
1 fils

mens (ont fi différents des liens.


Il avoue bien lui -même qu'il
ie trouve parmi lcscccleliaftiqucs
un certain nombre d'individus
indignes du caradere Sacre dont
ils font re*êr :s mais il r-wid
julbcc à rin'titution & même
i l'Obfc'rvatice religicufe qu'on
trouve encore a$uellcment par-
mi les différents Ordres. Il a
remarque que ce n'eft guères
parmi les Gens dti monde que fc\
font formes les Saints.
Je pourrois faire bien desOb-
jetions contre cette Obfervation ,1
r,£-orulis-jc mais je veux par-
i
donner ces idées creufes -mon
fils,' pourvu qu'il vite à .quel-
>
que grade honorable dans cet
Des Grades,! reprit le Génie,

de ce qne /'ai dit, qu'il ne les am1


bitionne pas, & que loin d'en

que d'en accepter, non lui en


1 orTrojr.
Ph:. (îenic m'en difoir, plus
!e
augmentent l'étonncmenr où j'<t-
rois d .noir un fils d'un caractère
d'cfpnt Ii contraire à mes idées.
en beaucoup plus de
Sarisfnction d'apprendre qu'il
s'eroit .îcquis des Biens &- des
Honneurs à l'abri dckjucls
pût vivre agréablement. Une
il
lueur d'elpcrance
me reftoir en-
cort te tujer, puifqu'il n'etojt
d
pas an.ore dans l'ctat eccle/ïafti-
j| que je demandai donc avec
j empreficment quelles .croient
> Son occupation cft. parmi les.
Livres reprit le' Génie mais

Ouvragesutiles,pour les oppofi r A

J mieux qu'on n'a lieu de l'attcn-

de mœurs & d'efprit: Cepen-


dant, celui dont il dépend «S^'Ii
qui retire tout l'avantage de fon
u-ayail (car votre fils ne fe ,fou-

lui-même,) le perfecute pour


l'engager changer fon go'it. i!
Ces nouvelles 'me rendirent h
trifk & pcnfiC Le Courrier
I ftinc'c de monfiîs que- je fuflc

[ capable de fôunaitçr. de Je voie


d'une me
Ces paroles, Lé-j
I firent revenir comme

mais
venoie de nie propofen
dit-U c'en, que votre
Et
triftefle me fait pensée que |t
vous ferais être plai/îr £ je x
peut
ai'oSruh vous prendre avec
moi à mon. retour a la Lune. Le
Seigneur Amikc vous ayant rmf- (|
né ju Qu'ici v. vous, accordera.
bien ce plaifu.
Je pris mon Génie an mot,
& fus auHi-tôt trouver Amilec,
auquel ayant dit la raifort qui h
me fiiiok cteiiref de faire le II
Voyage de la Lune, il tâcha dc
m'en cErtùader. "Mais 'voyant
que je m'obftinois obtenir cet-
te gtace, il me l'accorda, com-
me maigre lui, & il expcdia le
Courrier avec ordre de parler
d'abord la Plane re de Venus?
Nous partîmes donc auflï-tôt,
& arrivames en peu de tems au-
près du Génie qui y refidoit de-
punis plusieurs ticcles. Ct Seigneur
j ayant appris que j'étais unhabi-
tant de fa Terre, me demanda
fi les hommes' y croient dçve»
nus Cages & heureux Lui ayant
IrrpOndu,
que ce que j'en avois
remarque ne me laiilbit poine
lieu de ks peirxire dans ce point
de vue mais plutôt comme
failants cc qui .leur droit nuijiblc, j
ôc ce qui au poids du bon (lus
étoit ridicule od inju/lc. Je vous
entens,
rie rranfportee d'ici fut la Terre
adcçenerce. Je te crois açai du
bTçncctc de ces compatriotes jc
in(tru-:
veux ie donner quelques
crions, furies moyens de. faire,
un heureufe Reforme. Pclc
bien ce que je ce dirai.
Reforme de l'Education.
N méchant naturel cft la
fource féconde de tous les
vices* fi l'on ne travaille ailidû-
ment a le corriger 8c- à le, cour-
net au bien.
Un beau naturel fe gâte,, s'il;
n'eft point cultive & dans un
age où les pallions font fi vi-
ves le cœur Hau- p.tr la douceur
-des plailirs (lui lui unir offerts,
s'y
[ larfqu'on n'a pas pris foin de
cachent..

mérite eft incapable de poÏÏ'è-


der aucune charge :• fes pa/îjons,
au gré defouelfcs il fe c^om-ïtiit
le portant a dilîipcr fts bi.ns, &
tout facrificr pour Ce farisfairc
k font mçprifcr & haïr de tout
le monde. Ses defordres ne
manquent jamais de 'lui attirer
fuis cela va fi loin, .qu'il doho j
norc fa famille le perd. de
réputation pour jamais.
Des regrets inutiles font lc
faire!
travaille de bonne nuire à
ci
des lumières pour régler
conduite. luï'J
Celui qui s'eft appliqué
même former "esprit & le
1
cœur de Con fils» a la joyc de le
Ces

i voir des fon entrée dans ie mon-


de s'acquérir une eftirne univer-
fêllc gagner les bonnes grâces
des honncres gens > s'acqpircr
avec diftin<flion des premiers ?
ëmplois qu'on lui donne', faire
honneur à:fa famille par fes.bel-
les qualités & devenir de jour
en jour plus vertueux, Plus fage

Les Ptrts ne doivent donc rien


négliger, ni rien épargner pour
Se
faire bien cltvtr -leurs, enfans:
les enfans doivent regarder corn-
me un temps précieux celui qu'on
emploie à les iiiftruife de leur
devoirs & leur donner les
connoillances qu'on juge leur-
rtre nece flaires» &.dont ils rc-j
connoitront eux-mêmes l'urilitc
dans la fuite de kur vie.
On fc contente de prcndrf
(où-ides cnfaiii apfî's leur n.iif-
innec, ondcvroJtcn prendre foin
dès leur conception..
Quand une femme (cirirohj

les plailirs, ur, nouveau ça$»c de


l'amour, il f.nulroit lui prckrirc'l
un rc^ina ie>n\vnablc à .\On cr.u
(5c A ion mnjvi.Hirctit inventer'

l'c\iifl(.r nu (on des inlli MiiK.ns


Ifntictmir le du de Ion elprit
les
[caprices, tourner fon ame
vers des objets, qui lui infpiraf-

turc.
Cent des réflexionsCages,) ou qui
rcrnplùlènt Con coeur de fenti-
mcns cendrez en un mot
faudroit aider & caretfer ta na-

Du rein de la vertu l'eniànt


paHc roit dans les bras de l'hu-
manitc il feroit nourri du, lait
de la mère qui l'aurpir conçu
le plailir de recevoir ion prdmier
Couris &: d'y repondre par un
fouris encore plus tendre, feroit

donne le jour.
Des que fa longue forraeroic
les premiers bJgjymens ik tjucJ
ion oit il II- {('rait ouverte aux pré-
mien foas, on 'le rneteroit entre
¡les mains de maîtres vertueux &:
favans on lui
arts., mais on lui infpii croit- Il
verni;- on ccudietoit fon
cc, qu'on connoitroit par (es
goûts on obicrvccoit tjiicljcf'
différence il y aurôir entre fon
entànce <5c l'enfincc Je ils- pa-.

mais on ne les forcerait p.:>: on


prendrait un loin rrô-k-rupu.-
Icux de {on corps pour pruidrc
un loin plus utile de Ion il]iit:
oh le gticrirdit
de ils dofjnts
en travaillant fur. le pliilîque
on examincroit le premier c(ïbr
de {on ame, & dnns
ce premier
clTor on verroir l'hiitoite de fa
vie.
Quand l'âge l'aut'oir rendu ca-
pable d'amour, &: la naifon ca-
fable,d'un amour confiant, on
Punirait à l'aimable viciée » qui
lui aurait la première appris qu'il
a un cœur»
Les
.'< ;-i\;J
prtkcpteow^^e peuple
devraient être despMiciensfcwi-
fommés & des citoyerti vertueux,
qui, aptes avoir élevé les tendres
«fpcrancçs de la patrie (croient
élevés eux-mêmes aux premiers
pofles, comme feuls capables de
faire obferver des loix qu'ils au-
roient fait aimer.
II y auroir peu de loix; m'ais
Ici détails en feraient infinis:]
ces deuils auroient pour objet la
con(èrvarion de la vertu, ô£ porr j
.baze la connôi/Tancede l'homme. '<
Cette connoi6iànce tous les
jours perfectionnéepar des ob-
fendrions nouvelles rendroit j
poflibk le calcul de cet être fat-
I calcul.
Notre législateur devroit prin-
vtiller
ges. Il ne faudroit pas gêner le
choix du citoyen fon c<rur ne
feroit point vertueux, s'il À Y-toit
pas libre. Mais il faudroit l'a-
mener avec addrtire i ne ckoilîr
qu'une compagne fêmblablc a
lui: il faudroir qu'en croyant ne
taire un choix que poùi lui-mê-

I
me il fit réellement un choix
pour la focicté & tel que la
lociéoirauroitprC'vuv afin que le

tous.
Si la pafïïoh feule fc chargeoit
de l'union. des amans, il en te-
fulrcrok de grands maux. Des
trop /impariques s'uhiroicnt fon-
vent, & fouv?nr il en naîtrait
untkrs, vicicnx, & vicieux mê-

3ualiȎ &: fang,


tout ailbrtimeiit
c dra&cres ne ferait pas pro-
pre à faire un citoyen dé cette,
ville.
La tîlle la plus vertuéufe, îa j
plus raifonnablc la plus belle
(croit le prix- du jeune homme'
k plies vertueux le plus rai-
(bnnablcy le plus beau: les
lites des pactics feroient leurs 3

La religion, toujours attentive


au bonheur des hommes !du-
jours fi puiflante Cur les pallions*|
ilsferojenr
timent, tour cœur, &Jeur fem-
[ me à l'uni/Tôn.

| nature, confacréspar les \o\r.,


La débauche des filles [croit

qu'il feroir aulfi pefnicieux de)


produire des mondes que de
tuer des citoyens.
L'ivreflè ftroir un crime capï-

cultes ilv corps, elle entrve cel- j


te: de l'ame.
Il n'y auroir point de npbltT-
Ce: car comment difrinction'l
une.
encre an homme & iyi homme
(e
que la
mainricndroir-dle parmi des',
vertu rendrait
Mais comme cette égalité ne
feroh pas parfaite il* f aurotc
une nobkik pcrfoncDe, non
an corps de nobkflê héréditaire.
Les biens n'y {èroient pas con-

que les tdem atffmt une J«-


ify aurok.dl« pm#§& & des;.
nches, car fans cela pburr©i«-il!

wrtus
Tons les membres de la Codée
té qui croient infirmes, iHalfains,
laids, fats,. mécham feroiect j
retranchés de la [aciéré. j
Cepenple n'auroit pas befoin
dt médccins: car les enfans vecr-
taevx & fains de pères vertueux
& foins ne meurent que de vieil-
lcflê.. i»
Ce peuple per&étioneroit les
arts cV les Menées: càr il aurait.
dug<fnic, de l'activité, une fui-
te d'expérience, fie la paix.
Ce peupleobeiroit à la religion
& n'aurait qu'un culte.
,j Et comme cette fociéré ne
». pourroit fe foutenjr malgté la
i, vigjJincc continuelle des ma-
>r giftrats fi elle ctoit «rop
nombreufe, elle enverroit de-
»,' hors tous les dix ans. un ccr-
tain nombre d'hommes, pour
» prévenir les maux que caufe-
roit l'augmentation de l'e-
fpccfc.
Ces hommes fcroienr priai
» parmi les & les
plus vicieux tj
» {en mal faits Se les' plus]
de catc République^
(croient les phis «cfljp«ff au.
» antres pais
eft i remareftter
Voib ce oui
«n général, fades moyttos cfonc-j
Rdormc radicale dam- des Socic-

.gags miles pour l'entretien


|5»E: 14 SUBORDîNÀTIOR.
LE» lob delà nature Se de la,;
bicBifcititce obligent de J'en-
-te fflDt Parois ]te refpeât qui
$sm- ca deu de dcftrtcire leur
honneur & de fctitemir leurs
intérêts hors de cas d'injuftice.

c'eft encore un avantage con-


que de demeurer (rtroi-
Sf fidcrable
temenc uni avec Ces proches.
On ne voit guère tomber en
s décadence familles qui, font
] unies déjà les
forte elles s'aident
I 6c Ce foôricnmnr mutuellement

leurs amas; & cette bonne ïntel-


[ ligence les maintient en honneur
6c en autoricé.

ce
Quand même les Parcns n'an-
roient pas beaucoup de mente,
la charité Veia- j
Se
lent qu'on évite de rompre
avec eux qu'on cache Ipurs de- j

6c que dans l'occa/ion on ne refit- j


fc pas de les Ccrvir.
Le droit divin, l'ordre de la
focieté civile k bien générât
des peuples demandent, cjlv
chaque particulier fc immêttc
aux Joix.
Dans on Etat monarchique
'les fûjcts font obligés d'honorer
leur Roi, & de lui obéir
Dans les Républiques on doit

Ce qui cft autorifé dans un


Erar par un longufagc, ne doit
être ching^que pour des raifons,
& plus fortes que celles qui l'ont
fait établir Se plus utiles au
bien uriivcrfcl quoi chacun
cft obligj de, concourir.
Les nouveautés que des parti-
crajlierr»voudroient introduire
da.às l'adminidrarion d'un Roy-
aume feroient plutôt capables
de le détruire que d'en affer-
mir ou d'en augmenter la puif-
fance.
Ceft em'ain que ceux qui fe
révoltent contre leurs Souverains,
les acaifcnt tiw- violence & de
tyrannie.
Il finit obnr. aux vuiûïnccs
établies, qujnd dï:s
de leur autoritc"; à moins que.
ce
ne fût pour obliger a faire des
crimes, j

Les lonc civiles ont toujours


condamne la rcbdHen quelque
jperiem prétexte qu'on ait peu.
lui donner.
Il eft co.nft.inf que L-s liorrib-
les maux que c.iufcnt les guerres
civiles, Ici révolus des- Sujets,
font fans comparaifon plus grands
que cevx qu'un Prince peu équi-
table tait quelquefois
fon peuple.
- S'il croit, permis aux particu-
lier,' de delobcir a le m Snpé-
rieurs « quand ils croiroient avoir
droit de s'en
les rebelles le
comme
iitppofcnr, il n'y
étroit point de tociété ni de
forme de gouvernement qui pût

On ne manqua jamais de rai-


Cons apparentes pour s'opofer
aux Puiluncc$ les plus légitimes.
Quelque mauvais ufage que
falîcnt de la fouverainc autorîte
ceux qui en font revêtus, il faut
que les peuples dtrnturcm dans
les bornes du devoir &c de l'o-
béiffancr.
Heureux l'Etat où le Roi
regardé (es fujers comme Tes en-
Heureux le Royaume où le
Prince ne s'applique qu'à procu-
ra la fJicitc de les peuples,
pu les peuples fichent de repon-
dre dignement iux foins que
leur- Souverain prend de leur
bonheur
Les loix de l'Etar obligent
d'obéir au Roi & defendent
tout engagement contraire i ce
premier devoir.
Ceux qui fe de vouent entiè-
rement à quelque perfonne éle-
vec au defïus d'eux par ion
rang, ou par fa naiflànce font
en danger de manquer de tîddi-
o à leur Prince, tordue les per-
fomnes qui ils fc font arches
on manquent elles-mêmes.
Les Sages ont toujours défap-
'HOaw ces unions wop caoïn»»
|Jcà» encaeemero partkolim

trouvent opa&s ara ob%aiâoas


oamtelltik
Il doit fufEre «te tendre aax;

tpcâs oui leur (bot dois fins


jamais Ce donner à elles de telle
fine» qu'on leur vende, pour
«ofi dire « la liberté, éfmt le
j
Si cet aféachetÉcnt ne va point
fanÊ^u'â Mie £ûvrt 'aveugtenacnt
i lem pââkms «ihnànëlks, ëcqui'il
\aséx ffltia de ncoocrakc aux de-
lvimiiii dÏHîàelB» on -ne pm pu
B fiât prendre garde» files
i&QsmwIi m& 'aaHoaemammuhb.
fiwsmit au Sonvetcffiib} & s'ils!
ne prétendant point par leurs
bienfaits faire, entrer avec eux
dans -des engagemens qui ne
puiflent compatir avec l'obcillan-
ce qui lui eft deue.
;li Tant Seriner
ment au devoir Pefpcrance. de
quelque avantage que .ce puillè
être.
Il arrive que les promeflès
I flateufes
que font les Grands qui
fe rendent Chefs de parti, n'ont
presque jamais leur effet parce
qu'au lieu de pouvoir faire du
bien aux autres, ils tombent ceux-
mêmes dans toute lorre de inisè-
ces. Ils y précipitent ceux que
fe font attaches à kur fortune:
& les uns & lcs autres reçoivent
Qaeiïpien Tévotorions ^wi ar-
rivent dans un Royaume, il faut.
toujours s'attacher an Roi if
cVft Je parti le plus julte &
le pli» avantageux de«ous.
Ce ne peut être que par une]
téméraire prtTomtion que des
fujecs trouvent à redire à l'admi-
oiftration de l'Etat, s'imagiuant!
que les affaircs publiques iroientl
noirux, il elles croient conduites
fclon leurs idées. h
La réfcOTTiarion des aboi qui
Ce giiflënt de tons en tems dans
le CDovcmcraent (êroit fans i
doute à iouhaker niàs les moyens

aotorité légitime, -ce tarait plô- 1


tôt travaillera broniiler tour, qu'à
y rcitablir le bon ordre.
Dei particuliers font coupables

(es Mininrcs de corriger le» de-


(ordres qui fe font guQks dans

Si les aflèmblées des Etats, qui

couvrent quelques ahus dans leurs


Provinces elles peuvent fe Cet-
vit de l'auto tire que le Roi leur |
donne pour lcs réformer. |
Si les défbnires dont il s'agit, |
tiircnc à confeqtience elles dm-

aiin qu'elle y remédie de la ana-


nierc qu'elle jugera la plias avjua-
tageufe a ion peuple.
Après mit ce qui pouree4t|
fi fermoir, il e troovc datons]
de rendre loir
icipcnnr que pour les menrl
«Sans le «fcvok» on kur acconfe-

Ceft nue faatilkwiMqpe, Ar|


me méritants émis» p 4'ot-||
ployez des Bmciysns cxptiea pour

De la Reforme d'un Ëw0 I


Rom d'ofeir ëùr dks (cian|p.-|

leurs Etub Ce fook il


poflîblc Se même d"angcremi
à ceux cjui ne font pas afltz
heureusement nés pour em-
bra/Icr. d'un coup de gente
toute la conftitution d'un
», Empire. 'V
Le bien public doit être la
bai'c de totiU tcibrmtr: ^ir.'J
un Rifcrnurtur a h peuple
de (on cote il ne doir rien
» craindre des deux Etats Jupe'-
nain.
Quelque forme qoe jKiMfl-

firrve le tiKÎlliur fttà j


roujours celui «jui ftra adtitiiii-
ftre par les plut; Jionnâcs gens.
jf de ceux qui rempMfUcnr les

publique
qu'un Monarque)
1
n aans (on Palais. Sii'onpourj
voit Jbuter de la capacité na-
turclle qu'a le peuple pour
di (cerner le mérite, il n'y j
j!( adroit qu'à jette les yeux fur

que firent les Athéniens & ks


Romains.
n
1 Si In yaw$ (ont ksfondt:-
1" mens ics plus folidn d'on Em~
pire, le Citoyen le plus yco-
» tueint en do:t êtae le plus
puiilànc.
Si un homme ne peur masm- i
î, fer Ces pailiom comment pour-
ra-Yil te gouverner ? S'il ne

h règlm-t'H d famille SI ne
peut régir fa familleles îrêncs
corn-
vcnt-il pttndtx
la ment
de Empires
L'Etat ne doit Étire qu'une
nfftwilies
al
le Sooveraifi doit en

Le aérant le plus eflênôd


d'un Go5nrernrmcnr> cil de ne
pas intenter ks pcaplea à &
» confisrvodian.
Le Souverain dlevroit

puiiffiÊfans crainte ordonner


par un manifefte, qu'on l'arct-
riïïc des défaursj non faiikmcat
de Ces Miniftro mais des
tiens propres.
y,
Si les IPnocw veulent ooo-j
«.

Ict onr aflêz aimé* ponr avoir


eu le coonge «k
re & de s'npoicr i kur j
vérisé.
Cet fervir i la gloire de
Prince ? que de oe pas ibvir
à fo pafSiîia un fcoran«
fmeese peut feu! axnmhtxcrj
au bomuntir de
lk«miî p««c ilcul
ff comnor on
La
Df

M
chacop Se
preimw filloa ccOK cE
alkr Ibuncr Je

ik ikvroicwt âimii imramfaiP'!


Cet

%uroir crd la plus fertile.


» Aucune Ville de l'Empire
,î ne doit avoir pins de peuple
que fan terrirorrjc rie peur
nourrir; oh doirtlifjKrier le
furpjusdans les Provinces de-
jfertes, où la plupart des ter-
ta font en licite & rnctiltcs.-
Le bkd «ievroir roB)oiirs
être d'un même. prix, propor-
tionné au rems Se awx lieux
où it croîrroit; atfcz fotr ce-,
pédant pour oue le tabou-'¡
reur puilfe vivre & acquitter
du qui qnc c? (oit d'en ven^
dre fous les peine"; les plus ri-
goureuies chaque ville &
n gros bourg auroit un magalîn
il arrivoit

S
I âions y appelloienr
il curiofiré attiroir.
Les
gieufe de Génies qur levts Ton-
ou !.1

» Cepc ndan t Amilec avoir re- y


I n Dans
II
te progrès de la vegera-

des cubules, qui fe détachent

par le courant des humeurs


corps ctganifcj. Là, par des'
I » frorremens fuccclfifs r par des il
ïït» s'accoomime, & qui potirroi-
|M eoc
un jour devenir daùgc-
.» Il ne faudrait jamais lever
1 aucuns impôts fur tout ce qui
(en à nourrir, vtÉrir, chraf-j

J,» »Ie: voilà le gâtai moyen de


l'avoir ton/ours pour (oi ii
»
[m faudrait au contraire doubler
f ceor qui Te perçoîvcnr fur les
Lt
aiTâL» & tripla
'm cdfes«fc luxe «t tic famaific}^
pîaf oriae oc (ê plaindiioit, Se jj

poftesimpiB«aioj5qoe des gens ïï


w
d'un âge mûr il conviendroit |
suffi qu'ik fc redraSênc avant
x>
i » (otmnuves i un canin j»omrj
I » fèraienr fott «aies fuabaa-

»# Rien n'eff plus contraire an


L. bien de PEew que fc nonèiç
» prodigieux de donwntqne&S
1 N'en il pas ,ridicule ^o'nnl
r de CbliEchm &|
» MuçEand
de chofe fiipcfflaer, or ait
M.
doq on fix ï on (cul lui ûjffi-
w lproient donc i k terre, fi-J]
kroient de* laines, daim,
w
» de la foyc, cet article cft im-
fendrait encourager le
Il,.
,r
commerce, l'honorer Se lai
donner de grandes libertés. Par
ce moyen on travaillerait plus

nedevrait accordes aucun droit


exclue L'Erar doit acherer
les fccrets utiles les clctou- j
» vertes nouvelles, 'les publier,
mertre au rang da com<- j
» meree gênerai.. Ê

& honorer les fcicnccs., léj.j

Verrt». te Jpg^ éclairé &


intègre, le bon Jurisconfulr
te l'habile Négociant, le
grand Capirainc I'Aurtuf ï
l'Artifte excellent,
n doivent" marcher <fbn pas,;
<é|»ah ils {oneroustfgatcmtnr|

udJcs ,la ,Patrie. On doit
n rterinrcnir les prérogatives du
Corps & tes privurgn tirs]

quand ils ne font pas oppoiîrs


à la <iroitè ratfdn.
ne Ûût dans on Roy ni?
11
» me qu'une. Religion dominaiï-

» qu'âne raêraiemefure, qu'une


même nionoyc il cft «lange-
rernx de toucher ce démet
v>
article,
s,
On doit affbrer tontes les
acqQifitions des Etrangers
rt
c'eft le fcol moyen de les attj-
or rer dans l'Empire.
Deux points eflènriels dan» 1
S » ravoir rccompcnfcr & punir.

«finies.
'» ces
», On de devrait faire mourir
aucun criminel il faudrait
j >,
les employer aux travaux pub- j
lies» aux canaux, aufc grands
sa
chemins on en feroir phi-
t* fours daSês fdon k gaare de
n dé&Cb. On craint plus Htm-
:i» garnir des maux, qu'une mont
n mime violente qui les finir
s» eu peu de niomms*
]Les lèmmes c©r*WBÎiBCBM
de crimes dewoiem être om». il

» prompte félon l'exigence des


j, cad plus <|»s lia eomment.
I » m

i> un wwwf tfn osnt une


fanée pendrait m fa le-

Jitaantar ne fît en conm-

m'on pu la fat
coufriri
|w faa&aàticfkéi&Bhé. Ceft

M meurs
du piemkr rangàré-j

» ce d'imcfdir» on denoit ne-


m nooweller cette ancienne loi
paner (ur
1" la tète unc margue diflfàtwàn-
» le pourlcs-rccotinoînvA'pour
«Smpfchir te monde d'être
davantage ttnr «tape cela
» conàenamit leurs pareils. On
devrait .ni exclure leun en-
fans de tomes tes charges,
jufija'à ce qu'ils euflènr payc
les dertrs de leur* prrcfc
Quo^juc ks hommes nail-
(cm égaux, ils nr peuvent
reier knriginn!i dans' cet trat.
des ronJnioiis &
des rit hctVa, d% un tks piuir ltT~
» mes îîfns de la faitte la
bknj.
cft k principe de
certe même Jacictc. N'cil il
pas honteux «le voir des iv 1

adtciirs plus opukns *\us iks i


w I\una$? L'iuimanitc ne tout I
>« hommes monrii'de fttm> de
pendant
faôcntncs regor-
eenrde vivrts, dt^plaifirs Se
«rai&nccs} Qor l'on^piopor-
M

& tOBt fc monde fer» litu-


comme
On ne doit regarder
n
«pii font dignes de l'être. Vmi-

»
venu &• le mérite obfcur, an-
nobhllcz- les afeendans de cet

le voilà de la race
» la plus ancienne. Voulez-!
vous punir le noble criminel j
Se iniolent ? dégradez te,
aoéann/fez &s titres le voilà
les
» palace: feulsvertus & le rang
forment la vraie noblcflc. j
|
les lois > d'abréger les format

«,
rement
reiponfables
Kscpeicun lenteur»
des
cxtdîives,
n leur négligence » quelquefois

lir un bureau
où 1 clitc des il
Jurisconfulces ât tour l'Erapi-
,» n itravaillit à cette réforme.
On pourrait faire de même
n l'égard des objcâs de-
,» fcâueuz, autres
faifant june
en un
choix de perfonnes équitables
m 6c versés dans les
facile exécution
M t»e, Se de
que
M

Au-lieu de multiplier les loiz


M
n civiles &;
» «'atuchet étendre les loix 1
n naturelles les premières, ne
devroient émaner que des Ce-
civiles énerve leur, force eUes
contredifent prcfque toutes:
n fc
» la oaturé cft toujours la même.
Toutes fortes de Procès
»
entre toutes fortes de perron-
,» nés fans en, excepter être les
Communauté^, peuvent
termines par trois voyes prin-
claies l'accommodement
volontaire entre les interefles J
| ;n-
1 dichrre, ibjr cn'unc' Partie ("pir
i attirée dcvarr le juge ou
qu'île vci-iHe y attirer l'aurre.
1
Les d;ui premières voyes
étant rarement f urtif ante*; &

, pour quelque tems cjmc dccir


des par Icut in©ver il f.int
qu'il y aie dans tout Et.u bien
rcglc des Tribunai;x '&:• un
Ordre judiciaire. Mais corn-
me cet ouii'cne ]>eut erre dc-
ftrné qu'à f.rirc connoitrc la
t, vxTit'j, en. donnant &d'c-
lu;i aux
Patiics de la înonrri-r,

rc firnplc & naturelle de l'ix-


creer Ce bornerait à f.u'rc vc-

pour expliquer le hit de leurs


f dimrens afin -cjtîC les 3j;3nt:
M
j » entendues, il leur rendit fur
I le champ la Jufticc qu'elles.
i,, mentent.
Perfoflnc n'ignore çom-
bien .il que
manière audi abrégée cjaoi-.
les Erars polices
riqiublc dans
Il
ferens comme nous le ver-
rons dans la fuite. Mais le
mal conlïfte en ce qu'au lieu
de s'en tenir à ce qu'il y a

-se, on y a mclc beaucoup de


chofes vicieuses &'
qui !.u(Tcnt le champ libre
la malignirc, au menfbnge (ï
à routes les espèces H'injuiiice II
dans

», gens fênfes ont eu les procès

fans ilfuë. Mais


un Labyrinthe
avec, tout cela, comme il n'y
>, a, & ne peut y avoir que les
Souverains, quijouiilcnr du
j » droit de fc rendre jufticc à eux-
mânes,, il refte une infinité jj
dé cas, où la voyc de recours
au Juge cft d'une neceflittf in-
djfpcnTable. »
Cette voyc eft donc devenue 5
odieufe comme nous venons II
de l'ihiînuer » 8c cela princi- >|
palemdot a caufe de l'extrême h
çpj

1 l'Ame
oA, lé fomcnrca &

quantité -cîç
t, 'par
**jui auroient eu! fç

d'etats & pas


leurs formnes n'jivoient
0 » s'établir dans des contrées
il,î ôùtraînent
S &
les Procès font fréquens
eh longueur..]
II Tant de maux réunis ôç
p,
K ,» procédant d'une même four-

cherchât à apporter des re-


11
nanc, que dans les Etats les
II al mieux policés on n'ait trouvé
1 elScacc a cet i^aid. Ce n cft
pas dans l'abolition entiere des

mais c'dl dans l'accourciiTè- S


ment des procédures. Il s'à-||]
», git umqacmcat de preferire
une tome conveaabfc qui fil]
laillè d'un côté à la vérité
I» tous 1er ikonrs nécefiàirer

«» qui d&mtrne de l'autre, l'cfEt!


Vde tant de nifa & d'artifices,
» «uc tcs hommes amants de

.1
», hmgatsus, & pour des
affaires, en les emhara&mdci

moment qui'ifj crakment de

«y
ces édiaiptonrat,dont l'im-
Se
m memir formé le
,« Etant «miutqii4{que clans

des embw;a£Bm [
qu'on croit obligé d'cvôquer1
feit du Souverain,
fj on connut
le pian de ramener tout une
j procédure uni/bnue par fa-
j <juellc tous les Procès fufleor

j minés par trois Inftances


dans un dpace de rems Hmiré.
Mon deflein n'.ft point
d'entrer dans un ck'rail qui mc
j1" meneroit trop loin,

oU
regarde proprement que
Gens de Loi je me borne à
les

quipuirtc[|
j

Jt
fâre lcntiE, auxperfonnes me- [I
re de Jurisprudence, la beau- ||
te & la jullcflè de ce Plan. Ji{
Comme l'Ordre judiciaire?»
n'eft devine qu'à. mettre les |I
e M faffifamc des queftions 8e de>
|]Hleurs circonftances, il
rctran-
femble
Ç » d'abord qu'on poùrroit
cher toutes les procédures
B ,i ou du moins les réduire à la
feule comparidon des Parties
Il devant le Juge pour cxpli-
quer leur Difftrens, Se recc-

le
I
cable En effet quand elle 1
Ccroir dans quelques affai»
nrs très légères &cdont l'cx-
i », poiïtion peut iiifâncri» être
n aire par les
Parties elles -mê-IS
mes, il re(fe toujours onei»~l
tinicc de cas épineux & maba-
rafles qui imerertènt l'hoh-
H»» Se (tans lesqacls les Juges Se
M»*
Avocats les plus habiles
Dcs
& les plus intégra
à ont befoia
n de marc leur {agarics .polar
\f » démêler le vrai du faux le
t, paroîna point fiijpraiant,poinr|
pen qu'on ait (air réflexion
|j yi> Sir la variété inlîaie qui fe
I «» manifefte â chaque inftanit
dans les aûions des hommes,
d'où inailîcnic les Procès. Eu

',» Les Loix & leurs effets ne

plus corapliqiidc que celle de


les?
la Ne
1.. E P j elles qui in/pirent aux
ob-. Il
ne nommes toutes ces voyes
(wliqnes qui ,Ce mtifâpliair en

im
jnfficc a un art d'embrouiller
|» les affaires, ne faut-il pas que

la
II falloir donc (A: l'on
s'en ci£ appCTçu dans èou» les
Etats policés) il falloir éeabtr
des Avocats qui par feHïsl
érmdes & par leur esperienec
se
,iy
aiflênc acquis les lumières &
l'fiabijmf qui font nece&hres
M pout les affaires les
dp plus ccnnpiiquccs, qui fuirent
si, en état de dontieir c©afcil[ fur II
1111 les
cas qu'on lcur proposé 1
& de pkide; ou d'écrire au
se nom des Patries qm les char-
m gem de leui dCaufe. Les per-
tonnes fenfées amies de
l'Ordre «S: de la Juftice, ont
reconnu de tout tems la necef-,
Il tiré de cet étabMLmcnt. I.t-
bolir entièrement ce feroir
tomber véritablement" dans Ij

qui (jutent aux yeux dans là


manière dont on admiiiiftrc la
,8 Juftice en Turquie., Miis
routes ebofes ont rîcu.x f.uc:,
Se voici

[
le. Léi Avocates, au lieu de
rcprclènter leurs Par-
fenir
tics payions, ai*
[

la Juftice & de
les intercts de
n la Vente, ontetc les premier;
à ufer de fùppofoions dans ks
faits, de mauvaise foi ëc de

ils ont employé le mentante,


C'cft à re-J

tcntprincipalcnjcntlcsfuivants.

ÛANS t,A JuDICATUBBt

tous ceux qui. s'étant ingères


dans le métier d'Avocat, fansl
y avoir aucune vocation, fansl
uknsfans ptobité n'ont
etc jufqu'à prcïeÉt que des

Il
dans la Société. en eft de
mêmede ceux qui, après avoir
commencé la fonction d'Avo-
car, fans aucune irrcgiilar rèd
de Jajttfticefosveramedans
» te
la
prudence va donc à interdi-

deleur
tort, le Souverainenjoint à fa
Commifîîon ccablie pour ré-j
former la Juftice d'examiner
foigncttfemcnt cons les Procès
M
qui ne font pas cermin'es., '&[
de demêkr les caufes de retar-

capacité ou de la malice des


Avocats. Quelques facheu-f
(es que Coïcns les fuites de
» cette jufte feverite .1 l'égard
de leur fortune particulière,

paraiibn à faire entre ces maux j

» En Second lieu ponr pré-


venir le^, retour des mêmes in-,

» fteiice de cccrc maîritudc enor-

» cupadon font toajours prêts


entreprendre les, plus mau-
àr

» yajicj Camés,. & cherchent


exciter' &• a fomenter des
M divisons dont ils puiflent tirer

» parti Pour cet effirt donc. H


le. nornbre des Avocats à.cîià-

<«» nouveau Réçlcmcfir, que les

i
», emploi,, tant par en Examen,
I >, que par diverses autres prem es
1 1, de lcur capacité.

tant que
n'eft
le falairc des A\o-
Il cars pointdétermine;
ni pour la Intnmt, ni pour le
rems du payement & que
plus une affaire tire en 1011-
gueur plus ils Font il-
continutllcnient ks.
u nancer
vient tous ces abus en de-
(entence dans,
SX m chaque Infrance la rétribution
II » des Avocats modérée fclon j
e »» leur travail-, 3c à proportion

»> dcfemiii aux Avocats depren»


dre un {ou, avant que Iç-pro^'j

», ont le Jtiêmc intérêr qwe JcsJ


J
i», parties en voir la
Toh: ce que nous avons
hn.clic fi

potir prouver qu'il faut dtsU


T,, Avocats ne. regarde cepcn-?j
t,, danr que les grandes Villes,
Bien .loin qu'on pniilc appli- j
quer ces Reflexions aux péri- W

i,
ges, Villes. un ircs_rand
S »»
auAvocats
contraire qu'il y ait des
dans endroits-là
ces
il f» & qu'ils trouvent de 1a prâ-
tique. Il curare qu'il y naiC-
fe des procès de quelque im-
J«, porunce,. Les Parties font
D' ».. fur les lieux le Juge eft fore
peu occupe', &: chaque affai-
Ji ». re peut
erre terminée en bref*
Rien n'eft même plus cflcnticl j

«au Procès
bonheur des habitons de
Semblables licux, que ce que
J >> les
vprennent prornre-
ment fin. Leurs facultés pour
l'ordinaire ne fu/firoienf pas
aux fraix d'une, longue pour-
j »» faire mais (urtout leur repos
•• en
eft beaucoup plus% altéré I
que dans les grandes Villes
», parce que les. objecs de leurs
querelles font conrinuellcmenene
M si routmomentdes occasions de
jn s'aigrir & d'envenimer leur
dans ces, petits lieux mais il
I
eft eûèntiel qu'il ait un degré
capacité convenable à li\
»
In 'de
nature de ces affaires, & qu'il
f y joigne une parfaite mtëerité.

Avant que de padêr a ces


•i irrangcmcns.dedétail il faut
commence la Réforme par
Tribunaux. Iin'cft pas diifi-
ji ciie d'en découvrit les
L'imponancc des affaires qui
Ce traittent devanr
ces Tribu-
naux demande qu'us foientf)
le premier objet de l'attention
I » D'aiilcurs, comme les Juïli-
| ,r fupcriturcs,otiionr infJKxfriojj
«.fur elles, .remédier aux de-
ïâuts de cellcs-d
une par rap-
port aux autres.
» Ce n'eft pas faire une di-
|» grdl.'on; hors d'œuvrç,'cjV»e
}
de rcflcchir un moment (ur,la
ru'cdî'rJ
»
ou Tiiburiai-'x l:ipLiricur<Caix
tjlii ne cofinonicnr pas bitn
»
menr s'imaginer cjtie b deci-
>> lïon du Juije inférieur UUHt,
j> &: cju'iln'y a point île rncillciu'

quand on pcnf'e, cohikit-n il


eft air une j
juger Hvincmentdc toas les cas

prefenter, & qtic d'aillckrs


n toute
k 'prudence- & route,
I Jés rajim duquel p.adc une
jj» fuite conrinudli; d'affaires, ne
rauioicnt Tcinncchtr de tom-
ber tjuclfjiifsfois dans l'erreur;
quand on Uit dis-je, ces ré-
nexiomr on s'apperçoitaife-
raci^ qu'il doit être premisd'c-
votjair certaines CaufesA'd'ob-
tenir rtviiîon de la. première
iyitciTce. Lz comme après-
tour les Juges iniques na font
'lue trop communs il dl cf-
(cnticl de les conccnir dans
leur devoir par la cr.tinte de !|
recevoir des raorrificarions, au
i cas que leur Arrêt foit cafle
I & d'en être même rcfponfab-
,;les dans certains cas. Sans''
cela la plupart des Juges in-
teneurs deviendroientdans peu

L'Appel eft donc un reme-


de que les Loix donnent aux
Parties pour fauc changer
ou redrefler par, ks Juges Su-
perieurs une ieritcince que l'on I
Mais ce remede
cirait irijuflte.
deviendron pire que le mal, I
5'il ne fervoit qu'à difTcrer fans
fin la dccilîon des Procès &:
a eenir la Parrie qui 1 le droit
de fon côré, dans une incerri
» tudf perpétuelle (ur la Jouir-
lance dc ce droir. Ccftpour-
» quoi il faut limiter la voyc

» prcicnre ce qu'on nom-


& lui
me PdtéUe D on dernier terme
cremtoire. Et comme les
» Parties habituées dans les pc-

ccdurc & qu'il leur (croit


» très dommageable de laiflcrJ
u écouler le terme pnffcrit pour!
m l'appel le Juge inférieur doit,
le leur expliquer d'une rn^nie-
>B re claire & pofidvc j & pour
leur ôter tout fujet de cioute à
cet égard le leur indiquer au
bas de fa fent^nce de la ni.
niere qui eftpreferite, recevoir
jj enfuite la déclaration d'appel,
,» te la faire Hgniher il la partie
adverie, arin qu'elle ne requie-
lij »,- re point <lé
sj », tcncc d'ont
°

J'»
où Ia nntute dis a^iircs ne
Liifïc apçun lieu à f'Appcl il.:

• p.ovi.'font Hc de la Scriti-ncc.

j» quelque danger dans le nt.ir-

I >. âdvcrfc J fournir. fev txcep-_fl

détermines par les. taxes, •&


>< tn gênerai dans rourcs les
(_'Jiair être dir^eive lion p!H>. [
dans rc-
j gardent le Droit de Change,
| », fans l.t rigueur du quel le Ne-,

Notre deflcM n'cft


[ trer Ki-rfeiTîis dans de plus
chacun fent la vetire" ,'dj ;cei
principes.

doit avoir un tenis dt rv-miinç j


pour proHrcr de ccrre. voye
A* déduire fon Droir de u

m.iiticrc cjihil juge lui î-rre la


plus avanrageufe C>'clt potu
cet trti-t qu'on
lui .îccordc un
renne de. -quatre fc m. lires. Il
-piroirroit peut-ctre court, Il
i .Appel l.i ne croît oblicrede r.\[-
!>“ lemblt-r lui-mémejjes Picces

attire,
Il''
(on
le, (il fr.iix en recourant

'A, On provient tout cela, çn«-


I >, (Oignant 'au fngc intérieur

j 1,

j >,
d'envovLr
>, prc\
ordré' !|Kvi '1
a-
t.ms.ii t;rc
tous k's /\c'tcs
au TnlM'ii.il lnpcncur de
), lortc t]u avec celis. ours les
l y, (]ii.urt- Icmamcs (usdites (ont
J rairc, c\ rendre une- nouvelle

mettent louvcnt en évidence


cjiiç les («nefs déduits e\: pre-;
I lenres par la
re l'Ap-
pellant
boute par un Arrêt bien mo-
ciré,, contenant" les principa-
les raifons qui réfutent di-
n reitcmcntlcs Griefs proposes
Ainii les Juge') d'Appel t'On-
hrment la première fcntcncc
qu'ils trouvent jufte, Üns cn-
tendre celle des -Parties' qui. y
a acquiesce, & qui en plai-.
dam n'imoir pu {aire autre
choir,' quc iourenir le bien
]ugc de cctre fentenec. Au
contraire, Suivant la procc-
dure ufircc -en Allemagne <Sc
en France, les Jupes (upencurs, f
,1
n'oient, confirmer ,1a Ici)-]
,» ment atiigncc oh intimée
,>
pour être entrndup. Mais
I dès que les Griefs de t'Appel-
I lant ont le moindre fonde-
nicnc >&: qu'il refte lieu
quelque dourt. ou- bi n, ii
l'App'cllapc eclaircit des faits
qui n'avoient pas iulKlii-
ment difeutds, 6c s'il offre de
faire de nouvelles preuves-,
cjaiu ce cas il dl cnj,uint avx
luges d'Appel d'entendre les

Pour établir leurs -Droits,!

l.ib portes par l'Ordonnance


l:orv Pièces decrirure qu'on
nomme Deiuâ'lQH Exception, f

» Duplique; C'.tt.1
j ») divihon cft fondée en raison.
II pair ailL-mcnr Ce trouver
dans la première Reponfe çu
I \ctption
fur lesquelles le Juge n'eft pas
en eut de prononcer avant
que d'avoir -ouï la Réplique
du Dtinandeur •> & celui-ci
aqucranr par ce moyen le droit!
de prcicedtr deux fois à Te-
ubiiIltiiKrtt de (a demande
l'egalitc naturelle* veut que le,:
Dcfendeiir air aulli le Privilc-
«o d'une double Dcfenfe, ou
Duplique. Mais l'on fent ai- j
liment qu'il faut limiter ces
di« &; contredits & que
tour ce qui va au delà des délai
lusdki, ne iert qu'à allonger
& pour l'ordinaire qu'à cm-
»j) brouiller la procédure.
Il n'elï pas moins 'n'ccf-
iiirc q-ïe leSouvcr.ijn
krenres vovcs.de procaliire.
Trois Inft,Tncc$ falièCcnx pour
“ difcuttT les affaires.
lirigieufes, de quelque nature
qu'elles (oient. Pour preve-
nir les incid-ens &: les diffiail-
tes qui arrêtent la ciealïon
il fautte'yerc-rru'nt enjoindre aux
Avocats lie ne Cc d'au.
nu-
cune cauie ni d'cnunnr
cunProcCi, àvautque d'avoir
pris de leurs Parties roures les
informations néccfi.iires, pour
mettre la vente dans (on Jour,
& le* en état de deci- j
der ce quederailon. Siin.il-
les ju^es i
lie 1 1 première inftar.ee, de-'
I m
vant lesquels le Procèsa cîom-
nu-ncé, Se Ci les Juges même
d'Appel, n'onr pas rendu la
Jultice à qui elle appartient,
«lors la Partie qui le croit le-

de la troilïetne Inftance, 'pour


expoler lès Griefs en fuivant
Dn
la procédure prescrite pour
l'iijftance d'Appel. L'une &
l'autre de ces deux dernières
înftances peuvent être tami-
nées dans un court espace
Se fbuvent en .1 ou mois
par un Arrêt rendu avec cn
tiere connoiiFance de caufe ji
qui confirme le procèdent ou
bien le change & le reforme,
par les r.->ifons tirées du fait&
n du droit, inférées dans l'Ar- j
l » rct, ou tju'oh y Joint lprs
] ,t qu'elles demarfdcnr une' am-
Si Tpn ob-
de l'i Cliâin-

L, habiles Se expérimentes qu'ils


Soient, peuvent encore Ce
des l'arries, & qu'ainiî il .l'une:

,0 dur de lui wter route rellbur-


ce de faire redreder ce
.torr ¡
il cft aiic de repondre auc la

dût-on augmenter le nombre


des Inftances à l'infini c'eft à
dire, drernif'er les Procès. Eft-
u il des capables
dire qu'on a trouvé les moyens
de délivrer les hommes de
,) routes leurs imperfcÔiom
des plans de la*.nature de ce-'
,j lui-ci parviennent a leur but, j
ejti.ind Ils rnettent les chdfcs
«furie meilleur pied où elles:
pui/Icnt être les hommes
crart tels qu'ils font. Gon-
'i cluons donc, pour revenir à?
notre fujct, quc, le nombre
:> de trois Iriftamccs doit etre en
» quelque forte flicré, & que le
Souverain ne durcir énjukab-
» lemenr y en ajourer de nou-?
». vclles, ou nommer des Carn-
*j midions ultérieure;, fous pré-
texte de privilégier quelques
infradion
,y perfonnes. Toute
>» des I.oix eft Ibuvcraincmcnt
||
>i danrereufe; Se le Prince qui
m la permet. jerre Ces fujéts

il eft qudtion d'établir des


Lois, ',en ne fauroir apporter'
trop d'attcHriohles rendre
convenables au bonheur ,des
fois elle* font en vigueur le
dommage que .certains parti-
cuLers peuvenren foHrfrirdans s
dcs cas eïffcmemem rares
j, n'eft pas une raifon fuffifarttc
,) de: changer l'ordre & de
violer la Loi, Ces particuliers
eux-mêmes fi la raifon lcs j
“ gmdoir, convicndroitncqu'ils
le trouvent dans
facnhtt
le cas de fai-
K un au bien puhlic,
qui l'emporte lue leur intent'.
particulier. Il en eft
des defordres apparens du. ia
tions, qui réfultcnt ncee/Tàirc-
Il»
ment des Ages Lôix fur les
ù quelles Dieu régie le Gouvcr-
nement du Monde; &perfon-
-ne ne pourroit prétendre (ans
folie, que Dieu
» intervint' par
» des miracles « pour le mer
des cas où ces explications
n tournent à (on' dommage.
La matière des Appels éram
M liée avec celle des Tribunaux, ]
que nous avons entavnéesrcon-
einuons dévelopcr la cou-
ftirution de ces Tribunaux.
C.'cii un fujet de la dcrnicre
importance. lh font ordinai-
rement compote d'un Chef,
ou Président, & d'un certain
nombre dc Confcillcrs ou
Aireflcùrs. Il y a outre cela
t| la Chancellerie donrccn'cft

les autres Membres du Tribu-

,» eux qu'il régie tour ce qui


I m Confcillcrs font dans l'obli-
M gâtion de (c charger du travail
j que le Preiident leur impofe.
Leur but commun', c\(ï que

& Uns perte de rems. d'une


manitre exactement conforme (
t. >
aux Lois & aux Ordonnances.
On comprend aid-mert (
que la Suptnontc Je ces Tri- l,
buiuux exige une fuperionre

compokne. Ils doivent join


tire à une cônnoilTànce exacte.

•>
& l'habileté rccjuïlc pour en
faire l'application dans les cas
qui fe prcfer.rcntj des -vues
pures, des intehrions conftah-]
us de rendre a chacun la*;u- j
¡lice des foins Se des arteh-
rions infatigables. On peut'
m:mc prétendre d'eux de l'or-
drc, Se une conduire réglée

M verner Ú Maiion, ne s'cntcn-


dra pas minix à gouverner les
Citoyens-, $c far tout le de--
(ordre de fa affaires le rendra
plus YicceUiblc aux renratinns,
plus facile à corrompre. C'cft
cette cnnliderarion qui enpa-l
ge .1 rendre une Ordnn-|
nancç digne
| les biens en .», un

re r^ï.

cane? des fbn^îom ifc- ectj»


qui fiêgent dans k-sTriburaeu
pour juger. C'cft k l>onli ••'
l'" de chaqae perfonne epi fir
celui de toute une Familk U
bonheur de chaque larr-i
qui fait celui d'unc Vȍi,:rj,,
d'une ville Je. bophur <u-
chaque VtHe qui fait ce Iiir.J» v
Prince!, de rotirJ'Etit.: 0-.
ce bonheur cpnf»fic,princip.i{r
ment dans la jouiJÎancc pt» j
fiblc des avantages qne voivv;'
avez acquis par des voyes It gî
rimes. Mauc'cft le bon or
dfc de h
Magnats) qui font la b'afé
de ce bonhenr. Il en refaite
une égalité enrre les fnfers »
qui empêche le plus fôibfe
d'être la viâirïic du plus Tort
en les mettant dans une d&-
iy pendance commune,, des t.çnx,
,r ll; réfijlte de là une conïé-
quence-.brén nanircllc y c'eft
que des emplois de cette inr-
-pot tance doivent être, munis-
de tous les accours extérieurs,
qui peuvent les rendre refpecTa-
bles, & fur tour que fe Sou-
5y
verain, au- nom dur quel la Ju-
ftice s'adminiflre doirLi fon-
tenir de toute l'On autorité.
La Charge elle niême doit êcre
non feufémcnc mite fur nn
1 » pied tahorahlc,
I » mais-cuix (lui I'excrçcrn ohr
t* bcfoin d'être 'otaries d'une:
manicre qui leur attire dç la
»
I » conlîdcration." Les çliofcs ks
» tdm-

L'etfcijtk! n't.iHinoiii.s, il Faut

» d'abord les Chambrés de :Ju-

,> que de l'accorder .iceux qui?


il
,1 les. taules
j|
qu'on a' de leur fort, puis qu'il
s".if»it
l'intact perlbiu} d'un pitir
J nombre d'hommes fort me-
priûblcs', & le bonheur de
toute la.Socictc. •' Ce n'eft
"qu'âpres la
m.un aïs Juges qu'pn 'peut
'•m •' ctablii" cet
y rev & nïarrc en vigeittir les
nioicns de Refoirinc dont fc
donné ici L- l'i.in..
Qn "il n' v ait donc, s'il cft
poflibfê, que des gens de i tu
dans icsTrfbuflaux.'cV vovojl,

ro^i^lors; c'eft à dire, .con-


tinuons à, dcvclopcr ce' plau '•
de Reforme. D'abord le I
Piciidcnt, qui doit avoir une'
lupcrioiitc de mérite autii bien
cju^- de rang fur fes Ai/cilcurs, [
doit d'un coru-viilkr cx^flc-
» ment à ce qu'ils remplilTcnt
it leurs devoirs &: de l'autre:'
être fart .irrentif" :un (uns
M propres. Il fjift, ayant que
de «iilïriluer Itv Actes ifu'i!
«i .ict]i!Ûrc lui-niêmc uni- iikc
ntrre de la nature' de «.rij«juç
»» de, pour .nnli dire pis ?
> vue, la Chancellerie t\ I: <,
»» vocats, & cju'il rcr>;i:ïc r»u.^
M
les mois les Actes
voir fi les
vt comme elles lc''doivenr, A
»» pour ramener à hmiji devoir
ceux fjiii les neqligent, en le
• • fervanr desxenlures, oa me-
me des punitions: II faut qu'il
rcçoive (ans difiindion coures
les rcpTeftntatiôns qui lui
I » font adreffêes; que lesCon-

/ênr le rapport de ces rcpre--


(en tarions, Pouverrare de la

rcillcmcnt prîtes partout le


n Collège. Pnffidcnt en un
Le
t, mot cft comme l'Ame; du
Corps: c'eft lui qoi doit, en
t. dirigeant
1 tout cohformc'mçnt
aux Loix, donner le branle
tour le Corps, & en régler
l'acïon.
Les Cpnfeillers font obligés
lé féconder, & pour ceteAJ
fçt leur alîîduité eft fpeciale- j
ment requifè. Peribnne ne
i, doit s'abifenter par des raifons
Jegéres 8c arbitraires. Com- j
me le Conseiller qui a le rap-
»« port tî'.oBc" aftjirc rti Aà^

I »
t, y donner rous l'es (oins. Les,
parties du devoir des

m
cQrn;ui: t\' co;imr }]> t\cr-
cent la toRction dv
I !c l'rcudrrt;.
i >t ctla rc\i;nt .itix ido-.s «]u«
i noui avonsdc|j

<<; un.
kul Article c:.o:.s
I,, conmieî- t]-i Urvrnr inri
procedurts. ("ne de* •p.ri;
iip.ilfs ^<>rlr!K i[.\r>s la i:i.ir.i;-

chc toiitcs Il) > Rc:ni>i:tr.ir;


I
t, tionau Proccs. Lcs»'\iocar$>

doivent être munis de procu-


,d r .irions de leurs Parties. Eux-I
» fculs (ont tcnus d'inftmire h
|oiirs d'Audience de la Cour
(ont établis.
•i de Juftice, où ils

pas être prefens eux memes


d'ccri-
t, prcfvnrcnt leurs picecs
», tare, dont l'ori'inal cil joint ?
•• aux
Actes la
Copie fiïr-Ic-ch.rnp_
dt la Partie ad\ erfe.il
l!di.'ir..indin: l:1» délais»
vant du cas &. font fil

tJ at-:re
I

t, autres a&es par ccrit 'qui k


I >> cours du Proccs. Sur quoi
après avoir brièvement .oui
t> &
»»
l'Avocat de l'autre partieta
Jxiftice, fur le Protoeolle tenu
« qui eft accfiijct, donne un Décret,
public à l'Audience
•>
fuivanre. S'il arrive quelque
incidentqui ne puiflè pas
$» décida d'abord, on refi-
être
voye les Avocats dans l'autre
Chambre pour plaider «Se
Il conrefter plus amplement.
•>
On délivre en cwnfcoucncc
>t
les Expéditions Greffe,
an ou
à la Chancellerie &: cela c-
h pargnctout le teins &. lis fraix
faire Sorn-
mations & aucres A&cs. Une
prdcanrion importante encore,
ccft qu'aucune repcéfentation

e,
,f,
su
ne foit lignée

Mémoire
i d'an Avocat.]
Car c'eft à l'Avocaf à n'en
ligner aucune foie irregu-
licre, & à dreflèr Sui-rncme le
ftsivant la teneur,
si," de l'Ordonnance, faute de
quai il cft d'abord mis à l'a-
s, nicrulr. Si quelque Partie
opiniâtre veut pafler outre, &

ou l'Avocat l'artiftc
iî il
doit fe faire donner une de-
ebration qui exprime, com-
1
ment voulu h détourner
il a
M
•»
pouflcr l'affaire donc il
s'agir, 8, lui en a représente

I n uniquement lur ladite Partie.


Et arin qu'il paroi/Tc qu'aucun

i, Hi-niKf de recours. l'Avocat


doit expliquer ,?nx personne*
<]ui forment de femblablcs
plaintes, les raiforiî qui enga- j
et gent la Juftice1 à ne. rjire au-
>t f Griefs.
une atre-nnon a leurs
Oucre cela on crabljt un Avo-'
l'ourroir-on meconroitre ,[

h combien cous ces arrangemens >

, krvcnr unt à aferc^tr les Pro-


ccï»qu'alcsdcbara(lerdcsmauî|
qu'il* trainoienr à Jeur fuite. (I
CV-roicnt ci-devant icsPro-
>i cureurs,
qui faifoicnr le Re-
(l cueil des inforinatioiu, «Se qui
Il.' ctoi'cnt charges de prenne
«i Le Souverain met
ordre i cc-
¡' que les Avocats vaquent fculs
à ces fonctions-, & en dcch.ir-
| »•
gtant par là les Parties d'une
n très grande cjuantit." de traix,
e. abroge fans retour l'office des
i m Procureurs, dcbarailc
& par
La Société d'unc %,et-
s» ce moyen
m mine rrès rmi/îblc. C'cft donc
I », dclorraais aux Avocats i Ce
I l'»i mettre foigneult-nicnE au fait

ces. Ils doivent ctte exaclc-

avant que de propofer la


plainre,
n mcns.'Se fo.-rvoîr n
1;'

meni k-s atfjttvs. i'\


de k ce'.) '.ipï uicç,
J
pourfuivre les procès !.ini u;
. Ks ton
1 g, duirc tflur <ic- firire Lnr fin.i
j

I
fonninons ca entreprenne j
l'jirTJin;- ils -pcuv:rir .pifL-r
aulli-tût à h prdr.v. Il > a j]S
cert.iies tems pouf
(ous peine de là perte
I
I cela
du Procès & les Milons cr !I

dcvclwpces en pailint dc> ;'i


termes de l'Appel. '|
[ • au
rems he
| i, le Demandeur i# requis
que
r.»i cômrnc ont! vient, de le voir
que l'affaire foit,pleir)ement in-
d'être por-
u
tifu en j.ufticc qu'il dépend de
lui do prendre tout' le rems
donc il
rc, '.(îtq'u'c l'Avocat même ne
doit pas lïntrqprcndrc, qu'il

des ternies preferits. Et pour

puiffc (ouffrir des arrange- j


gemen* (usdirs. On ne (au-
roit humainement mieux pour-
vjii à. tour. I
Çe,!> Moyens de Reforme me
paroi/Fànt tus ueiks pour ma
Patrie je demandai la permif-
Ion d'w prendre copie. le
Seigneur déniedont le nom
dï, ii jerne me trompe, P.hi-
lzndron ) me ,]'atccti!;i abfl>
tôr il rrw laillâ le loitir de
coucher ibr iuesTr.liJettr$ toutes

communiquées .ialla rr.i-


tion du (jouïrHf <-jLii m. noie
transporte la
i'bucirc, >avtc;

pour la Lune, où il me tardoir


de \OU & d'embrailtr mon rils.
V*y. la S l ite..
A M ILEC,
ou
LA
d'HOMMES
Q^L'r SERT A PEUPLER
UI l'UNITlS.
PAR L'a. d. P » »
»
rioiliJmcEditition, augmcntcc tris
confidcrablcmcnt
Troisième Partie.
SUITE
ALALUNE
Grand Maître de ta Manucure
des Graine* d'Homraes.
Troisième Edition,
de la Relation du
Voyage d'un Sublunaire.

A LUNEVILtE.
aux dépens de Chr. H U G E N E,
à L'i NtniOKIS -»t rONTINILLB.
S Ù 1 TE
Z A M A

hilandron m'aianr trou-


ve dcfœuvrc ion rc-
rour, m: dciiurida.ii
je n'avoi? pas trouve
bon de copier les eu
Reforme dans la Ji:dicacnrî Il'.

plus a cœur que mon plus in-


cime ami avoir Cprouvc qu'une
rdle Reforrne elr cl!cnricllcmn;t
neeelliire dans 1 Empire d'occi-f
dent. Ces Paroles ix citèrent la[
en abrège <]i\ tc rc j• v
L- li.i

Anfclmc une ju'rnc air merihan-


li'ic corrre I tri-t liuiim
| <|v
.vabJc cft A\ni i'"4C. Anû<
i'cxcuunt plaulibicTurir fur k

un repit aulli fawrab! q i il li

tagée en 1 lettres de' clu;'itc ,]


la première cri Auronnc

lyuclquc rem* avant J'cclic.inct


droit pas lui nu-mr l.r les
il
Ces promettes hc forent point
x txee urecs on fut oblige de, faire
Dc-
| Se de envoyer ph.'feritcr au
i biteur dans la Ville ou il demeu-
rroiti Non fc-iikmfnt i!
ne
pur paVcr; niais mon tmi fin
j avern que Ici affaires <in débiteur
I etoient lî délabrées, qu'on ftroir
bien de l'aller voir en pcrlonnc n
A: riçhcr d'obtenir le payement 11
d'une manière ou d'aurré. C'v-
I qu'il falloic faire au II
de chemin,
milieu de l'hivcr, Se on le rît 3

nctten'nm qu'il ne le pouvoir 1,


aâuclkm.nr mats qu'il le ftroir !|
au plus tard
au l'iirircms. Oi
comme mon .ami fut, isionne
cj'tc (le débiteur étant duOr.Uil
du Prince, pinceurs. ciVi::i.uis

j la voye de Juuic.iturc.) on uc
conitiiloit |~as de tenter cure
I cepta Mon .T;ni ,w-
donc nju' aune Lcttie de

j iv partir de cirte Ville pour un


Au
I retour de (.tint revenu chez le
l.i
I Débiteur celui-ci lui montra
certaines pièces de Géographie
[dont il demanda f ii'j>, cil
trocq contre une Pièce que mon
1 ami pofltdoir, <Sc le Troeq fut
conclu. Les picccs dd
phie dcvoicnt être expédiées!

bien tard & n'arrivèrent qu'en


avril Ijorfqup la Lettre de chan-
elles
arrivèrent
dans
un
crar
très

défectueux. Mon ami fut ob-


lige dé faire prottiter encore cet-
te Lettre de change faute de
paycment.A: lui écrivit pour ob-
tenir (on, argent il ht même
un Placcr au Prince chez 'qui ic i
débiteur croit en place. Au-
cun payement ne iuiv'it Se

('Ilion de le trouver en quelque j


Liai, où fa place de Conùillerl
ne pouvoit lui fervir de Dtflnfc
contre le Droit de change. Mais ?
il n'eut garde de ic montrer
pendant deux ans en perfonne-
Enfin 'il crue pouvoir hazar-
der de former lui-même one
prétention contre mon ami
qu'il ccpcïa pouvoir fa,irc va-
loir au moyen des Chica-
nes auxquels la judiciaire dé-
pravée a ouvert la porte. Il
donna commilüon à un Avocat
délœovnî, de cirer mon ami cn
juftîce, fons prereïte du Trocr
d.'S Pièces de Géographie contre
la Pièce que mon ami lui avoir
accordé en échange -f). Il dc-

f ) 'Il eft pai lé u deffuj feulement


de f iioo. comme avoit éo fait l'ac-
cord du trocq, mais il faut fevok ,j
que le malin Drôle (qui a eu ton
"dcffciii prémcditC de tromper mon
ami) le pris d'écrire le pris de cli»- j [
que part a f zooo, mtin diibir-il,
demanda que taon ami fT:r obli-
de, lui rendre là Lettre de
change de f m5- 8 de lui &

payer en outre f 6 1 5 pour loldc


du Prix du Trocq.
Mon ami fut fort aife que fon
Débiteur Ce fur prefenté lui-mê-
me devant un Tribunal, où fon
Titre de Conseiller ne fui ((.'[Va.:
toit pas de Défende. il produi-
lit auifi-tôt la Lettre de change,
.& poursuivitl'exécution du Droit
de change qui ne fouffre point

de trouver for « prix Ic$ gros fraix


de transport &c. & que d'ailleurs
les achetteurj veulent fouvent rtbar-
tre beau4oup fur telles Pièce* Mon
ami couche donc le prix d;i*trocq
comme il le voulût avec. d'autant
moins de répugnance «joe lt
Pkfce qu'il ilonnok vaut bien cris.
reconnue pour liquide, par le de-
chagrin de 'voir que les .lucêviK"
c.ïçrchoicn:
eux mêmes iju j lài:.

Lettre dc clisngc. ( crtc'Cauîc


Inftancc
Ami
un faveur de mon
Pattic
i cure, Uapptl fûr accepte pa:
Se
ce nouveau Tribunal, cjuoiiju.c )
le Droit de change

ne
L'avocat,' du Dtbitcur fe con
renta d'avoir inrtr|ctrc l'on Ap-
prl plus (mit-
't
d.int Jongtcms. Mon Ami 'ayant

renée déjà donnée-dans cette af"-


(tire les nouveaux Juges ôl>fi-
à faire la de-
Citation cdiei.ile;.
Alors le Débiteur reparut (iir la
la'nc, jinr i;n Fxn.t (jui'remplif-
Ibirun;- mamdcpapicr.- Il faillit
uphn'.vr, lV dupliquer, en rri-
pie i.v iM'.idrupk- de manière

ou'rre le Rtfe'-l
rcnd,
-t'.it du Deinfcur "apris-la piinc
Je ,1: ,il,'r une Deeilion ten-
daiire a lai le Probes tout
nous cm. i
menr au Refcrend, pour la Dc-
cifîon des Calife*
Il faut bien que fcla foir
repris je car mon arru. m'a
conté phiiîcurs circbriftanccs qui-
ne rendent cette verite que trop
claire, & qui ilemontrènt que
les
de rendre jtifliù', in.iis au con-
traire vovcnr volontiers qnc le,s
affa:rts tr.iinent en
(ans fe imicier que lcs honnè-
ti's gens (oient ruines ^par les.fri-
pons il cil même rc-
connu a(Icz communement que

pais- la (tnent plus,à la pro-.|


tecVion des in.'ufVes CHc.mcurs

re la depenfe d'environ 40. ccus


pour procurer la transmi/lion
des Actes à nnc Univcrfirc' de
)uri(confu]rcs & un an n'a pu
l'Tuffirc pour' erfafhier cet envoy
des aûes.
1rs, fraix & les intérêts onr
dc|a abforbf la \afcur rcelle des
Pitiés de Géographie le
<?!<: De-
biteur n'a rien deforre cjtic
mon ami s'tft rrompe très fort
en fondant Ion dperance (ur i'e-
ejuire des Juges!, &: auroir mieux
faitiJcutêrre, de ne pasentrepun-
dre le Voyage itiidir, mais de fairc
prcfrnt de Fa Dettf.au débiteur.
Ho ho sVcna Je Génie, vous
concluez bien vire à filirc présent
d'une Lettre; .dc
change de
f t 8 {-a un Chicaneur. Oovez-
[ donc que les lavants Juris-
vous
I confultcs ne verront pas hnjulti-
Ce' -que le Dcbitair fripon ^r !ts

-i \j.nre ami, Ov clt s la le feront


un plailir de le tonlokr p.ir tint
prônéeiljci/ion cnii faveur
le Courrier entra tiam cl
încimcnt pour clin; qui! il cx'oir
entièrement. c\prd!«: o.i'ii
n'.irûiùioit ip .ipu\-ip'>i. iiour]

du iit-l'Hi-
I
de l.i l'Janetc dcWntis .V
en!
touchai, quelque choii. le ( /cnie j
m: repondit qu'il ù\ teroi.r un
phitirdc mc .(ati.sfiirc ("ur ce f
point, h je
par
j retour de la Lxine. )c dentis
ces paroles que fc départ du
courrier Tic fourïloir; 1. point de]
dclai. }e pris donc kongo Se J
j partis avec k- Cômii.r poui1 me(
1
fils aiic j
y trouyamps mon
bien portant mon avec un
fonds d»; chacun dans le cccur f
i caufe de la duruc du ref js
qu'on lui faifoit conft.im.nrnt de
luiptnnLtcrc h Retraite qu'il
mcdiroit & difiiroit depuis tint l|
d'années. Je tâchai de lui ôter
cette idjc mjlancholique en
lui difanr que cet litat de Vie
lui convenait pas. Il mcrepbn-
ne
dit, que celui dont il dependoit,
lui avoit tenu le même difeours à
iarr. vouloir ou pouvoir lui don
ner des raiforts folidcs furquoi
ï| il, fondoir ces paroles. Qo'au-,
II contraire il s'oiiroir lui, de prou-
v, ver devant tout homme irnpàr-
1! ri.it
que cet état de vie croit
k} le dulqui .lui' convint. Il mc
il fou dprir de relie manière, i]ic.
)e ne pus qu'avouer qu'il croit,
||(| trts-hien fond^- & 'que je rri'c-
tonnois qu'il eût eu la patience'

d'années. Il me répondit
quc
(on refpecî pour l'Autorité ctab-
lie fur lui l'avoir retenu juf- [
(|
qu'a prefenr & qu'il cfperoit
toujours que la Providence lui
procurcroitun j ou r ou l'autre l'ao
y complillcmcnt de (on defir.
1 Voyant fa confiance à aimer
la viç contemplative, je le plaii;- ||
/pis de le voir
an milieu des cm.
barra': des affaires dont il esoir
charge, &. auxquelles il s'occu-
< poit ;our & nuit. Je lui té-
moignai mon ctonnement de
l'affection
avec laquelle il pa-

rrc ctrur. Que voulez -vous


me repondit-il, je
crois ou 'il I

dt de mon dcvoiir de faire


le mieux que je puis ces affai-
rcs tant que j'ai Cuis chargé
&coinniej'aimicnaturellnnfnt
le travail & que j'ai Dieu-
mercy, une aflez Ibonnecon-I
ftiturion de Corps mon rra*- )
vail ailidu ne fait guères tort
x a ma fmtcmais plutôt
n étourdit mon .chagrin.
Ne poiiyâyi donc ijii'xpprou-

da des nouvelles-de la, Terre..


) se rrouvoir un très
grand nbm-

di' certaines chofes la France <cr-


1 vpit de modclle. j
Paris, pourfùivis-jc, la Viife

Métropole de toute l'Europe;


car elle exerce une certaine juris-
dielion fur les autres Notions Eu

le droit, de leur prctcrirc


la mi-
nicre de vivre & de tè vetir, en
forte qu'un habillement quel-
que incommode & ridicule qu'il il
l (bit
j Habicms de, Paris» doit d'abord
être reçu
F Nations. De dire, comment

j n'eft pas en mon pouvoir. Je


rainerc ne s'étend p« au-delà, a

gent a des conditions, de paix


fort dures il n'y a que l'cfcla-
vage des vétemem & des ,fa-l
çons de vivre,
en telle forte que tout ce qui
s'invente à Paris en ce genre,
doit être ponctuellement & reli-
rÊurope.
gieufement observe par toute
CVft
un ufjpir gcncrilcmcm

farine raite de certains fruits de


la terre,, que la nàrurc tut croi-
tre pouf la nourriture dc's Hom-

ncmcnr appellce Poudre.. Tous


les (airs on la (Icoue povr en
| lcv.cr de nouulk iviuLinain.
Une .tutre co ruir.e oui ne le
cede point a velle-la pour le n-
1 diculc, c'eft et Ile de certaines
couvertures qu'ils nomment
chapeaux, tk qui font faites j
1 pour garantir latête de langueur
du froid mais qu on porte d'or-
dinaire tous le liras, même dans
le cœur de l'hiver ce
qui
paroir aufîî peu fenfe- quel1
la l'on voir quelqu'un porter par
corps, pour la coiilVrvation du-,
ce°s choses* ont été faites.
ans pluiieurs Villes Bourgs
oit des Hommes placés, en
&

des' lieux élevés d'où ils décla-


nt contre des péchés, qu'ils
Commettent trijx-mêraes tous les
^ours •, c'eft comme fi l'on voyou,
un Homme yvre fc dcçhainerj
conrre rYvrdïê.
Ceux qui nailTènc bo(Tus
voûtes, ou boiteux veulent
avoir le titre de ceux
veulent le titre de nehkmtnt nés:
ce qui eft auiE abfurdc que A
J un Nain veuloit être appelle
Géant,
& une Vieille une tendron.
{
Dans la plupart

ne Anusboire un bouillon noir,


j fj.it du fus dc'tcves grilLes
(vulgairement nommé
j Quand on tort pouf aller pren-
liijiieiir, on cft cnhnnc
dre ccctc
dans une hocte, po^e lur ijiu-

Úns Animaux; orc'cft un: cho-


Te peu honorable parmi \c\ Ta-
ropccnsj.cjuc Je marcher lur les
janibcs.
Le premier jour de l'année les
mêmes Peuples lor.r tout d'un
coup (ailis d'une maladif. Les
(vmtumcs de certe maladie (ont
des troubles &: des abritions
d'esprit ciffaordinaire qui font,
.•
'>% (jiinr/c j jurs
ï ntni fatigues &r
toiirffs ils
prouve, qu'elle ne,proche
1 qui
i que de T.iir tics villages. On
|ucric de ce mal par le moyen
de certains papiers fell,ci,î 'cuit
mes. Pendant que les Malades
j partent ces cfpcccls de Talismans,.
iin les soir \ku- ,t peu recouvrer
le;:r ùnte.
.mtre forte de
I r.px par le Ion des cloches n
biiiit qu'elles font elprits
le.s
I ccli.iutct le modcrcT.t mais le rc'-


medrne produit pas un long eflcr,
deux h:res -.iprés le mal rc-

reur, que: run ne peut refréner


pendant quelques famines
mais au bout de ce teins -là on
le front avec une pinece de cen-

Plu/Jcurs Européens font très


fousent par an en prC'fen-
ce de tomoins, une alliance fo-
lenneiic avec Dieu qu'ilsoappel-
lent Communion > cVr'qu'ils rom-
pent avec tant de'-facilwc' qu'ils
fembienr n'avoir d'autre vue en
contrastant que de montrer,
qu'ils (onr r^folus de violer con-
rinuclkment les
où ils entrent plus pat coutume,
par hvpocrihc, &c. que par le

ceux qui moment aux honneurs,'


deviennent paralytiques & fc
font porter par les rues, comme

reiîcmblent dcs boëtes.


Les matières, fût lesquelles orl

gtnee fiunninc. Les plus doctes

guelfes, le, coliefs, ou les robes


le certaines nations anciennes iS:
éteintes depuis long teins. Plu-
i lieurs- n'olentjiorter leur juge-,
[ ment particulier fur les Sciences
berces ou profanes, mais s'en

t^c
te» des fur
outré i quiconquelefaura
Auj^ultidavc des KoHiajns.
Latidavc
lesdifpu-
&
[j ment, ils y font portes par ca-
Ltomme
un Homme qui
a fait
'naufrage, Se que' Je vent pouffé

me dire, qu'ils -fuivent un savant,


un fage je-les en croirais, fi les I
Ignorans &c les fors pauvoknt
juger de cela: caril me ftinble,
qu'il faut être foi-même tris-
Cage

autres.
&

ccr fur le favoir. & la


'
tres-favanr, pourpronon-

Les Anglois font aufll jaloux


•'
'de leur liberté, qu'ils le font peu
,i|
de leurs femmes. Ils ne peuvent
fouffrir 4c joug que celui de
leurs Epouses. Ils réjettent au-
jourd'hut* la Religion qu'ils
profeflbicnt hier, &: demain ils
Jl crrîbrallcronr celle, qu'ils rejet-1
À tent aujourd'hui. Je crois,
que
ces irrefolurions* viennent de la,
fîtuatiorï du pais qui forme une

Les Anglois s'informent, foi»-


(} neufement de la fjntc de ceux
k qu'ils rencontrent, en fortequ'on
ks.prtndroit tous pour dcs Mc-
<dcci»s: Mais j'ai remarque, que
|| cette d^m.inJIf H cm
[I comment vous portez-voas? n'e-
'} toit qu'une vainc façon de par-
1er, tardes mots qui ne iigni-

)
l hoient rien. Enfin lesAnglois polit-
font de 11 grands efforts génie
s

[
1
prir, qu'ils le perdent tout-à-fait.
Du ccré du Septentrion
I cft une République cernpofcf
de fepr Provinces, qu'on appel-
le unies, quoiqu'on n'appe r-
çoive entre eUes pas la moindre
marque d'i:nion, ni de concor-
de* La le Peuple vante iapuif-
lance pr^rerdant que toute
l'aurorirJ it'-jv-riine cft en Ta
^ifpofirion ,5c néanmoins il n'y
a pomt cl it.r, où les Plcbcu'ns.i
jyent moins de panr aux Emplois
pubhcs Se le Coiivcmemer.r

des riche/Tes dont ilsn'ufcnt


pourtant ayant Couvent la
pas
bourfe bien garnie. &: le ventre
} aflca vu!de on
diroir même, qu'il.
ne mangent.' que de la fumée
qu'ils avalent par, tirs, ru'uu>
d'argile.
Il faut dire à la loiiangc de
ceux de cerf: nation., qu'ils fonï
lies pins propres des Mortels;
car ils aiment plus Il prnprcrc qtit
Tufage de choies
}

qi'i
| vtiîîent toute la nuit pour an-
noncer Ls heures pnr In rues.
Ces gtr, Li vous (i)i;luit;-nt un
I bon rej os ^n charuaiu on plu-
icvcilkiu
tour le- monde.
Chaque Rc.'jon de iT.nropr
a Ces usages (buvent diamétrale-

par exemple félon les 'Loix la


Femme doit obéir au Mari >' &
(cion l'usage e'eft le Marij qui
doit obéir la Femme.
tns que l'on fait cas de ceux, qui
vivent fbmptucufement & qui

& tous ceux qni nourriflènt ces 1


Gloutons, fonc les feulx mé-
prises.

cetc des Européens par les Gibets,


les potences "•& les roues qu'on
apperçoit chez eux de tous côtés.
Chaque Ville' a fon .Bourreau
particulier; il
n'y à qucl'AngJc-
terre, où je ne crois pas qu'il y
en ait, que ces
.via
| ventfc pendre eux-mêmes.
Vous (bupçonneriezlesEuropéens
;'d'être anrropophagçsi car ils en-
ferment une grande multitude
d'Hommes robuûes dans des
i clôtures qu'ils appellent Mo-
naftercs, pour les y èngraifler
Se loir donner un teint frais &

de boire de l'eau le marin, pour


1 cempérer lachalrur dd'cltomac;
peine cette chaleur ^'eft
mais
un peu rallenrie que pltifieurs
vont la rallumer avec des li-
queurs fortes.
Les Animaux Européen* font
diftingues en tcrreltrcs & en
aquatiques. il y en a aufli ,d'am-
phibies comme grenouilles
Le Commerce fleurît en Eu-
rope, On y trafique bien des
marchandifes, que vous ne ctoi-·
nez pas. Les Suilles fe, vrn-
dent eux-mêmes; en oh
vend tes couronnes» les fceptrc%
& la dignité Royale à l'encan.
Enfin une partie des Europe-
ens crdyent que lâ'pratiqae ou
la négligence de la vertu,& de ?
la pjetc' ne décident point du
falur, ou de la damnation étet-
nellc car ils avouent.d'autres
que
s'ils rufTent nés, dans
lieux & d'autres Partiu, ik -euf-
comme
toient damnes q,uc p,ir le pur h.i
zarddc la riairiarice.* f-ins et lor-
der de cqriciRcr cette ojvniori
avec la bbntc & la, julticc Ac
Dieu.
Parmi les Gens ùc r.er'rrcs. op.
eflime furroiir ceux qtii ri river
lent tellement l'ordre ik's mors,
qq'ils rendent obfcur. lV embrou-
ille ce qui croit. clair ôc evidenr.
Ces Gehs-là font commuenunt
appelles Poètes,- cV ce renvtric-
ment de mors Poefie. k
merrre d'un Poeie ne conlirtc pas
feulement dans la bizarrerie du
(Vile i il faut encore qu'il loir

qu'on rend des honneurs ptctquc


divins à certain ancien Poète

lu lîmiçcr renvericr- comme


bû les détruire fa
vérité de fond en comble; mais
perfbnne n'a pu l'atteindre ni
l'égaler en cela. I
Les Savans d'Europe achefrent
des livres avec avidité mais ils
n'y cherchent pas tant les i-ivres
'les, & fur tour ceux d'un certain
Poète reconnu pour itnpie &
pour menteur effronté. Les
libraires ayant remarque le
tout prêtent pour ces fortes j
3e livres, en payent les Ms. fort
chor. Les Arc libéraux font]
devenus une espèce de trafic en
Earope & il n'y a pas de Mar-
1 chands plus trompeurs & plix

llmbknr, en écrivant des


qui
livres, craindre, que leur folie
ne demeure inconnueà In pbfrc-
rité. Lcs.IJniverJites de l'Huro-
pe tune des Marches ou des Ikni-
riques d.ms.lelljuclles oh ("air
un négoce d'Honneurs c\'
dr
Sciences: On y vend a un pn\
r.nlonn.ible >1- modique k-s de-
pres, les promotions, lesdi^ni-1!
tes, quannrcdJ titrcî'
voir, &: diverlê's autres doutes
marchandiks qu'on ne dev-
le travail, &; une application
On appelle Doc-
continuelle.
feurs chez les Européens ceux,
qui ont acheté ces Tirres
aux cfprits ceux qui font
montés fur le Commet d'un cer-

que prdîdent neuf vierges. A-


près les Do&eurj viennent les
j Mairrcs es Arts: ceux-ci acquic-j
rent leur titre moins de frai\:
mais au/ïï paflenr-ils pour ^rrc
moins favans. On peut conclu-
re de tout cela que rien n'égale
I Univerliiccs envers les Hommes j
vu qu'elles leur ouvrent un chc-
min G doux & Ci facile pour aller
aux Sciences. Vent le fcpïcntrion

rigides Se on n'y confère les


dt'grcs important .qu'après un
exarnen préalable m ptn farieus. U
Ignorans du" côté des moeurs j
',de: la politdTè 6c funout x\n
L" côté de la Religion car ccn.-t-c i
14 en adorent pHiiicurs, & tjuan-
1 tire de Dédfcs. Les principales
j Divinité des Savans
(
Ion, Minerye, les Mfifcs &
dre importance que les F.cri-
v.uns, hirrout Mrs. les Poètes,,
invoquent ordinairement, dans
ic ups transports & les actes de
leur entouhafme. On divife les
gens de Lctrres en pluiicurs clat,
(js les uns(ont l'hilofophes
d'aurres Poètes, ceux-ci Gram-
mairiens, ceux-1.1 I'hiliciens
ou Mctaphificicns.
Le Philofophe eft un Mar-

fur le renoncement a foi-même


I fur la tempérance &.la pauvreté
il déclame & écrit contre les

même devenu allez riche. Le Père


des Philofophes eft an certain
Scncque, qui, en faifant ainii, I
aquit des trdbrs pareils à ceux
d'un grand Roi.
Le Foëtc dl un Homme, que
les bagatrllcs & la fureur pocri-
que rçndcnt rccommandable. |
Cette fureur cft ce qui fait le
mérite des Poètes du premier
vol; car ceux qui' expriment
leurs penfees funplement & clai- [
rement', ne font pas dignes des f
couronnes, ni des .prix.,
Les Grammairiens* forment une
Gens àe guerre <]iy
troublent le .repos public. • Ils
different des autres Soldats en ce,
qu'au lieu de Calques ils por-
tent des ..robes, <Sr au lieu d'epec
i!s fc fervent de ta plume. Ils
coihlurtenr atiiffi opiniâtrement
pour îles ùrtrci A' da
<c les .îprrts 'pour la Patrie.

gouvernent, fomentent ces trou-


blrs dans la fuiie \u'c d'empêcher
le gtr.re fiur.uin de .j'çn^ourdfr
par une trop grande rrançjuillitc.
Mais lorlqu-e les divilions au^-

prchrnder des meurtres

le
mentent au point de faire an-
le Si-
nar intc|pofe (on autonte, com
me fit dernièrement
çl'c Paris au fujtt dev difputrs
1
qui

Compagnie permit, un chacun


,de Ce Servir de l'une ou de l'autre
de ces deux lettres, quand on le
I jugerait a propos.
I entrailles de la terre, il examine
la nature des Bipèdes, Quadru-
pèdes des Reptiles & des In-
iedes; en unmot, il connoît
tout, excepte lui-même.
Le un Sa-
vant qui prétend cpnnoître
décrire & définir la nature
des Efprics des Ames, ce qui
aille & ce qui n'exige point;
& qui pour avoir la vue trop
perçante ne fauroir voir ce qui
dl devant Ces pieds.
J
Tel e(ï l'ctat
l,a République
de
des Lettres en Europe. Je po ir-
m'etendre d'avantage lur
roi's1
(nier; mais il Itirrir d'en a\.oi,i
trace une idce, d'où vous pour-
) rez juger, i\ ce/F à tort ou .r
bon droit duc les Europgins

Ferrage. il'.r.iut 'pourranr dut


es art;, qu ils
ont beaucoup d'adrefîe inftnii- a
re le, jeunes gens, vu qu'ils leur
enlciijncnt lion feulement ce
qu ili ont appm mais anlîi ce
iju'ils ne lavent pas &: qu ils
n'ont jamais lu: Or i\ c'tll une
chofe ditlicile de faire p.ilkr|
aux autres lcs Sciences que
l'on polLdc en perfection
combien ne le doit-il p.is pluv
l'être d'enfêigner ce dont on

Les Gens de Cour font det


gens fort occupes avoir
fans

ivince, iraportans en Ville, Cou-)

nouveaux, qui changent de


mœurs en changeant d'air
t js du bonheur de vivre près
l'un Monarque, |ç module des
Pances, |c dis plut, des bons (où-
veiains, tous leurs regards font
H
ivcc raifon fixés fur lui. Eft-
ce 'l'effet d'une admiration na-
rurcllc, ou d'un intérét partiçu-
licr ? approfondir ce point ce
feroit faire, le procès des hom-
mes puilTàns qui, forces d'à-
vouer tout 'lus le* vcritcs que

pr"ikr. Le nu-pris d'un Courri-


I tan ne fe borne jamais ¡ces froi-
Idrurs .«Jcdaijjncufcs outrages
ïrrUibles'à une amc bien noe il

| nunedesCrandïCDrriincla chute
des Petits.

jourd hui (ont Icsniêmcsqueceux


du fçitu des Croil.adcs, &: qu'en'
Mais j
trouverait peu de différence.
le par allèle de la Cour de Char-
les IX. par exemple, avec cel-
!e de Louis XV. dcmomre le con ?

un événement qui fit toujours


Ja Souvent le
ruine de l'Etat «Sç
prcrexre de l'Ambition ou l'hy-
pocrHie.
Les de la Cour de
Charlesmœurs
IX. n'ont ,p.?s plus de
rapporr avec ceux duïîyclr, que
de Vcrf-iillcs.
L'Archircclrurcdc
ce dernier l'alais a plirs il'ciiat:
i que d'aifance, plus de dclicatcf-
de (olidité; celle du Louvre,
I fcque
moins fafhieufc, ne fernble faire
que pour les gem de l'arc il
faut la connoitre pour l'admirer
commode roue la
fois, le ncccfîàire fcul y dl or-
nement pour tout dire en un
mor, l'Àrchitcâùre de Verfail-
les chiouir les celle du
veux
Louvre les farisfaic. Ce parallc-
U > medira-r-on, cft injurieux,
1 Se ojfcz-vous? Point d'hu-

& )e fins lir que la multitude


victoire,
&<]ucl'cliic brillante de noijtunci

i'[u Mauffadmc de voir


Ce
compares aux Petits -Maitres du
na h bravoure des ils tn j
(croient 'feandalifes. )
La Cour de Charles» çonfide-.
réc indépendamment des troubles
qui l'apitoient alurs; etoit rem-
plie d'une troupe d'hommes moins
brillam queienfes, plus groflîers
qu'agréables. Un de Etres
ces
unguliers, qui étudient la frivo
lire, & qui, par un ufage con-
{acte lui Sacrifient lés de-

tré au doigt, comme on régar-


doit. ridiculement aujourd'hui
un jeune homme de Condition
I Courci&népris des charmesd'une
femme aimable réufliilbit-il à Ce
faire aimer? il voulon être heu-
reux cette prétention cd de ré-

radoraceur ôc l'appui de (à

Un homme du j- parvient
il par le fôcours des mines & des
agaceries,a fubjuguer une fem-j
me donc il a envie; il en devient
bientôt le tyran.
Un àndifera étoit autrcfoitun
homme perdu. En voulant des-
honorer ià M,aîrrdTc il Ce flecris-
Iipit
un lui-même c'eft
maintenant
agréable.quia l'heureux; u-\
lent, d'établir là rebucation fur
de
cclle des femrncs 1

an fc fete, on le rcciiercht or.v-

la hommes l'admirent;'

(exe .1 l'imprudence de lui' ap-

I celle même de ceder. A ce


que
demi r rr.iit rcconnôillcz les fera-
mes ellrs lo:u .iceouuime'cs i louer
le mépris dont on Hccrit les
défaurs qui leur lônt Ics plus
chers & elles ont Li politique
de dénigrer celles inèmc qui les
imitent; mais par une preven-
tion taule leur adrcfll rendit
r peu ona hnjufticc de les
i croire ce qu'elles (ont, uns vou-,
I loir faire attention à ce qu'elles
i veulent paroûre.

nouvelle. Il c'toit dccidti dans les


anciennes. Chroniques,
quante ans une femme entrait
I à (oixante qui allichcnt aujourd-
leur foraine & à l'indigence de

(ont pis toujours (ans fondement,


Ce. premier trait n'eft pas le feul. [|

moins par vanitc que par bohto


cforr ilh? \i u p.^ir le (:on-
rrj\r, t'. pusnC'
V.lli^T
j< 1 IL (. .!••.
m

«i rmififtj. #•

r.irim- il iï(.V p!s Je /Jim»,


^Kiihottts qn j M*dnd irvx>
r.- s'.ipjvrç'oir-ôn i^rr !c c«>;V'
nc:u <-v s K!p,M- i\ r k»i
!i'->.1 :l :> i-i i.»
cendre'
vo:iniK'vc i pjtfïi de 'mode J.
vti\ f;i;\ ..i
T. ni, o:
F.urojv1. m.>M.]
bruv.is Ojik1 r.ou>, t:v,i'nd:oiu
nuli'c,r^ri «S.
i's n'fp. kronr Ijjis doute rj. ?
K Dans le rems que Charles rc-
I gnoir, les Courtûans fbrmoiert
un peuple d'amis,
provenir mutuellement. Dsmm
I demandoit~tl une place, tous les
Favoris du Roi appuyoicnt fcs

I te Régiment percer un
de Con
Bataillon ennemi,' èe dcciJcr":
par ce trait de valeur du piin
de'!a bataille fautre adroit ;}
que jamais Officier, n'a voit 'réuni
tint de Ihgctfe de de bravoure j[
toute la Cour en6n /aifoit l'dogeSi
de Daraon.
Tinumtt va-t-îl (ôllkiter un]
grade dont il eft digne moins
encore pu ron nom que par les
fervices lignalcs qu'il a rendus
lïtat ? tout Paris eft en mou-
vemenr: on vole a Verfailles, la
w m-cluncerè forge des rrajrs ou-

P. (tir l;s knnnx.ru cV k nu:


I il
U qui ks t:iij ncut.

iù-i Conr. >n,, i! !a;(-^uu.t'

II homme
qm v vi\Okiir il lurti: «ii.ru j]
pi>ur avoir un (.(ii.ijl
V
la fille
ouvcrr à routes les Irions
de n'eft
que trop attachée à l'hum.initc.
&r

t Si dt>, Courtifâns' Ce deceflqicnr


) leur bine croir ouvertf des dc-
hors imppflcurs des po!:rcfî?s
| fâfdétv de menfônges adroits

la haine cachée eft li haine à la


mode les égards l'annoncent
i les prévenances la fiiivcnr, & les
eomplimens l'accompagnent on
ne juge de la force de la haine
que par l'excès des careflès 3c i
deux Favoris qui s'embraflenr
nc s'en ruiflcnr que micux.
L'amitié a eti fes variations
comme tontes les autres partions.
Jadis tendre, emprdTcc & a&ivc, ?
clic n'avoir d'autre foin que de
» prendre part la forrune des

heureux tel qiùliùt, Non moins


vive mais plus élégante dans ce
ficxle, clic e borne à çxprimcr

anéantie, de \os malheurs, elle


ne tienr point en
tée du iûcco qui vous coùron- j

Tout le monde parle de la


,'bonne Compagnie peu de gens
la connoifle-nt & beaucoup >
I moins la fréquentent. M, de
Latbauffee, dont je rcfpetftt Li •
Auteur Ta définit

'.que. bien rendu par les Acteurs!


du Théâtre de la Nation. Af.j
Dtfiiubis, jeune Auteur «dont j
h di&ion méritebien des éloges,
en a effayé nn nouveau portrait
'1 dans des vers détachés qu'il a fait

de
réciter à la Comédie Françoife,
fur différens ridicalcs; mais M.
l'a peinte avant eox
Se je crois, que la" vérité du ta-

idées de cet Auteur ingénieux.


Pour dépeindre la bonne
Compagnie du trins. foi vons le
parallèle que j'ai entrepris &
voyons, quelle elle droit autre-
fois. ||
l

de femmes moins prudes que


vc-rtucuies, ennemies des travers,
I (ans lêrrc des plaihrs, e(LUsCi
des uLu'is dt

n'^ikr\ir le ftnoii
H!ts cruuiit
tv.-s.
in^rts dans Lur-, i-pi,u>r,s, <îv
t:Iks (t faifoienr mlc loi fàcrcc
de reuipiii Ils devoirs arraches a
ces dnix titres; aimaWes l.i,
locictc, Liges dans le comnjerce,
rccherchoir
nn les avec cnipref'
lement & on ne les qmtm::
qu'avec rc^nr.. On appJIoir.
l>onne Compagnie, un cercle
•d'Iiomtnts dçcehs qui unillîiîr
les vcrnisdu ca-uraux a^rcmen^di
I'ciprit i amufans &:
Il fois, le pfaifîr gagnoit A Iccfr

| rc de la mèdHânce, n'v pcrJoi-


enr point. Dci charmes dc la
comçrfâtidn pafîbir Qn à la t.ib-
,le. la ioie plus \We mais pas
[douce rrantjuiiinf qiiifa't l'ame

cieux une clnratc aqrc.iWc ,.in


nonçoir le fruit, & les convives
partages entre la joie 3c l'aiirni- j
radon Cercriroirnr fins crainte
parce qu'ils croient fins rcmordï.
Le titre fafhic-ux de bonnc
Compagnie, prodigué même aux

convrnrion, auquel arrnbuë


on
l Compagnie eft une de ces petite
Maîtrefles, dont les1 propos font j
j-marqués par des impertinences
) les avions par des écarts les;
jours par des inconlianccsprom-I
•&
les nuits par des pcrfidics;
j pte à parler » indolente à rcrlc-
chic; elfe voit un homme aima-
ble (autre terme du bon ton qui
ne Signifie plus rien) le prend
fans le connoîrre fe livre à lui
tans l'aimer & le quitte pour
le rendre indiscret les hommes
plus frivoles que cette efpécc de
femmes, ne penfent être bonne
Compagnie. que lorfqu'ils fc 1
Milord ° arriva de Lon- II

dur à Paris au commencementi]


du mois d'Odobre dernier: dix ni
Pairs de la
} ctoicnt alors dans cette Ville, fe

leur Compatriotetout ce que la


6c d'agréable. Milord attentif
à tout obferver, jaloux d'ailleurs

de nos nfages pria un dé ïès


amis de le présenter dans une de
ces Maisons, où l'on pût trouver
cette mcrveille qu'on nomme
la bonne Compagnie. Le Comte
D qui vi voit depuis long-
Items en France, répond irù..Mi-^
lord,qu'il cherchoit lui-même ^e-
puis cinq ans cet être tant vanté;
& qu'un Français fenfé, à quil
il avoit découvert fon projet j I
lui avoir confeillé de bonne Foi, S
définir fcs récherches f|
parce
que la bonne Compagnie, émit
en France la Pierre phjlofôpha.V,
X

qu'on cherche avec foin '&


> qu'on n',a pjs encore trouve.
j.Milord outre retourne àlondres,
j où il n'a pas etc plus heureux.

,e dois ici
parler des Da
'vous
mes du Bel-air. Cela ftra con-
1 noitre les Fe mmes du crand-mon-
j de d'aujourd'hui. Elles merrttn^
une réflexion p.irriculicre.
On a vu dans tous le (icclts j
de ces femmes avilies, l'oprobre j
de leur fexe., & la honte de la
I fociéte. ik Rome en onr

font trnecs dans leurs Archives


en carncK-rcs odieux. L'Italie

I nngne n'cn ont nutfieureufe-


ment que trop fourni mais la
en a produit
I beaucoup plus que toutes ces Ma-
,rions,
vices des autres, climats, elle ne
leur lajflê que Ces modes & Ces

de cette partie dégradée d'un fi-


xe ntfpe«5t.iblc turque! dans Ces
défauts, que je veux vous entre:-
t.niti |e parie des Daines du
On donnoic autrefois ce tierc

ctoic le premier mérite le


fcul
ridicule, Il furtilôir pne fein-
me, tjui vouloir être du grand
monde, it'ccre tirree, Si de tenir
une mai (on ouverte aux jeua.
Notre ficcic moins complaifânt
il impartial il Içait tout .ipprc». k r,
II al'pjrcr i la qualité de femme du
V monde d'elle" ne polTcdr par
n goût &
par crude IVtiqùtrtc du
s'enlaidir avec -le (.:cours d'un an

ncr une mode, l.i prendre lV


la qu:rr r J.ms rro;s joers crtl

d une vilirc coinbL-fs d'i:n<


pohtc/ïs. •; Urmr !'cqui\oouc dar.->
pcrâdkv, avoir une |>ctitr plia
Ion, des gens bienfait** un crjiii-
I page Jtftc& brillai», s'endcncrJ
avoir par, préférence a fa fiiire un
de ces hommes /yw ctat, «pion j

une Piccc fans l'avoir entendue:!


jugcr du mer i te de l'ouvrage!
par le nom de l'Auteur, Ardcsf
Aclcurs par la figure applau-
dir à, ûfler • %'imu-'

crifte louper, faire un Vaudeville

criait ifri Barbddfs paiTêr une


partie de b nuit au BréLm, jouer
J q't- s'en inoouc, &• 'vrvctiif .1"-

t('Ti le f^rt umpvvirr .dtina'n

i IriHanrc dl. PU' >oi! ta hjjj"-


rnt dimtrj&tt <f iww Voilà l.i j
( tfTc an .>'i <ic h
i r

(a/lc 4
Lu cr>:nrnerx ;t
ij. ij:;
f).itn. c .•: n:

"um
tf( pli1», j
n> ti '(t.
:i,r-roiif \<ir.t
Iv..1-
coup i" 'i lie.
ans \iviti: ij.-jn ors1!

IV. r; ..I-
ii hiNolirc.
l Si une jeune pcrtonne entre dans

pas apporter pour fuir tourte:


qui pair approcher de là railon
I tous les yeux fixes fur cllc,obfer-
vent contenance.
Aiontie-t-illf, pu- ignorance des
ulai;ts,un au Tckrvv'f Emporte
I pjr uik nilte liabitmic, baifle
la vue- quand un P^cit-Mai-

Abbé?
I t'tllc-
trt la lorgne? ou rougir-clle la
clic cft
perdue (ans reflburec. Le Tri-
bunal dclpotiquc des Femmes du |
;;i an.i monde la luge ridiculr &
maLil.i-.ie on l.rdéftftc, & il ne
lui manijuc qu'un tonds de vertu,
pour n'erre plus iupportéc que de
1 m nun autre perlonnape fin-
gulitr, qui a quelquefois la foi.
J bieflc d'aimer (â femme A: la
j ba/îëflê d'en convenir.
Je fiippofe pour un momenr",
que cette Idole qu'on Vicnr oflr-ir-
au grand monde, ait rtulli dam
I h çompofirjion de ^cs grâces il
ftitFrigcs, cc prélude ne décide
pas encore; il faut que ton tn-
| oinphc l'oit affermi fur, im au:re
lucct-s plus éclatant. Cc n'c(t
pas aflez de paroitre a i (ce da;v,
la denurche, il f.uir l'érre tncn-
re dans le propos, & cVlr !ur
cc point eju'on vous juge imhi-
tiByablcment.

par mçcluncetc on uxc de pru-


derie, les Auteurs cv- les J inan-
citrsi font ordinairement la proi.
des Sociétés du bel am du moiri
c'cft lin; qu'on retombe
eux
quand les medes, ou les Ance-
[ dotes galantes (ont ép»i(ccs. De,
quels fonds d'épigrammes de
I poinres & de jeux de mots, nue
faut-il pas meubler fa mémoi-
te pour Lichrr fon lardon a pro-
pos car pour l'indrucbiokf des
jeunes perfonnes qui difpo-
| (en: à jouer le rôle que je viens
de peindre, je dois dire qu'on
ne demande point a une femme
d'être originale il feule-
ment de le paraître. & rien n'eft
fi facile. La le&ure de tous
nos livrcs modernes, où de vieil-
dites, peut en convaincre aàfè-
menr. Habiller une phrafe ufèc
avec des mots notavcau,x, le chat-
ger de clinquant & y donner
'1 pour jolie,?U i on lotj-
rit à l'cxprcll.on
on applnuiirr
.ïu [oit, roue ctrclc citnK;intc.
J'en viens .ujx l'ctirs-Mairrtv.
Jc.iaiqiiCNOt")n'en niantjuc? [•>=,
Li l une i nuis les notr^iloi;: i:j-
Originaux.
Relie a i!i:c rp l'Vo:
^c;. Il y en a de p.invir.r,-
desquels on ne pourroir s'cv.'itrr
qu'en devenant railonn.:l'>!ev, X
on feroit pciJti ne. rv-poiiv'Fi
l.imais a la qnclHon qu on v,us
tait, lahicr peine Ull homme
a
qui ne nous trouve 'p.is- fin ^rand
bien ou n'a'p.i., lu-
bille, -parier abondamment di.
perket-ons, -le, dire bcaueoup
(es
de mal de la taftiditufe Province
tels font en racourci les
particulier* parce que chaque
| mois, *.]iic dis-jc ? chaque lemai-11
neles voie renom dkr.

l frcqiunrjs, Chaque Province


je dis plus chaque Villc a"t-

mens nouveaux fans, lefqucls )


on k/e^ete en France, ont donne
naillance à cct étre bizarre 'Ti-

Un jeune hommc avoir jadis


la .réputation de Petit Maître
lorlque nui, mjgnijîqm.mc|it il
(•çavoit k- ptckntcr avrc aifanec.
Ses diK ours, fans être fohdes
l n'éroienr qu'extraordinaires, &

j goût du public & façon de


[fous le voile de ,la fauflctO la-,
j mieux marquée d'ailleurs plus)
j indil'cret qu'indécent d'ans Ici
propos, livré par goût "& par
'ufhge 3ce ton .équivoque qui

(fruit une raplbdie de jeux de mots V


ufés, libres
qu'in^cnicufcs. Te! croit le Pc-

peigncz-là nie diroit un de,


ces hommes du jour,, forme par
une longue expérience, approu-
vé par le goûc des femmes, &c
mieux revonnu encore par le [j
Le Pérît-Maître dû ûéele cft
( ua homme qui joint à une A-

ahlenutu l'agrément avec la ma-.

point ailèrvi à ces mots u&

rite du grand monde, $'il diffère


d'elle, ce n'eft que pair un fuplé-
ment d'extrava?auces.&> de ridi-
cules; jaloux de plaire fans êtte
amoureux il cbcrchit moins
être heureux que la gloire de le
i
paroîcrc conftant dansfes écarts,
léger dans Ces goûts radicule pat

anrir,* ennemi du public qu'il


voudroit cependant captiver
rienCes yfcux n'eft fuppprrable
que lui-même encore craint-il
quelquefois de Ce voir fente, dans
l'apptehcnfion de fe, trouver

.ptemière dalle. Celui de la


féconde h'cft qu'une fade copie
qui ne reflèmblant à l'origmal

espérer de réunit, qu'il n'y (bit

que notre Nation rrouve à faite


des progrès dans le ridicule &
dans l'^extravagance a trôjnpé
j"

nombre de pexfonnes fut. la pré-


facilité qu'il y a à dévenir
1 rendue:
Perit-Maîtwv D'autres plus'
prévenus «ncore pour leurs Pais,
te font imaginés que Français

tres pai les droits de leur naif-


fance & abandonnés à ce (aux
préjugé, ils Ce (ont négliges fur
rcrfènticl de l'art, êc font déve-
nus mftement agréables, ou Pe-

que le vulgaire les qualifie.

qu'avec toutes les qualités que je


vi«u de' détailler on foit en droit
de s'annoncer comme Petit»
Maître il y a encore deux .attri.
buts indifpénfables à défiror la
naitlance & la jeuireflè.
Un financier Pcrir-Makrc eft
roujours gauche occupe incef-
farnmcni de rorrunc, il cher-
che à paroître qu'il n'çft
• ce pu:
lundis que lc foin d'un Petit-Mai-
et.: et} de Ce montrer tel qu'il eft;
d'ailleurs le ton bcufque & ba/Ië-
ment impérieux dl conlâcrc
dans ce (iccle aux gens parvenus
s'v.i ce feroir violer
les droit d: Ion ctat le. public y
perdroit, Se les Auteurs pirti-
f jih des Financiers à leurs t.iblfs,
& leurs ennemis au Theutrc r ne
pouiroitnt plus nous donner le
hidts copks des lurcMttt des
Lifimenis viemt cariitlércs ré-
tournés tous les jours tans iucecs.
Il en fctoi't de même des autres
hommes, qui, n'eunt point n^s ?
Nobles, ne peuvent fans ufur-
l padon afficher les travers dcfeiés
I aura",
qu'il faut être jeune pouf

porrarice de ce rôle.
Les Grâces Pentes-Maître tfb, j

cher avec iymeme, ne parlent


que le compas à la main h
vivacité, manchons le mot, i'è-\
toorderic ea leur apanage: atiffi ?
volubile dans le jargon «jp'in-
conJïdàrc dans le propos', on
I\-rk-Maisre ne doir janui» ré-
fléchir, Se il fous qu'il èfad-

s'expofeâ enuyer une minute. Il


Ces dccaiL;, qu'il cft important dc
poflider dacns un degré (upéfieur, h
ne vont pas à l'âge mur
ife!|
Conviennent encore moins,la,

montrer en Vil-
le. c'eft alors que ceflânt d'être
j far pour toi, on le devient pour
les autres.
Mais
>
diroir-onon voit
j cous- les jours de ces fats itiran-
f nés prendre avec fùccès chcz les
femmes > Se ne prêcher la haute
fatuité que' par lem exemple.
Je le fça« mais leui rriompiic
n 'autorité pas le cours des grande
airs qu'ils atfcÉtem quelquefois
cinquante ans. Un Pctit-Maîrre
qui dans les comnaencemens de
les prolpcriccs a vu deux ou trois
femmes de réputation de ces
femmes nées pour donner de 1 é j
claf i un perfonnage même qr-
ces, qui débutent dans le mon-
de il eft du bon ton de fc Fat- j
tacher, Se il faut néceflâircmtnt
I fe le persuader car enfin, qoel- j
le cft'la jeune personne, qui
fans une loi fiiprcme, voudroit
| s'aflujeftir aune: intrigue: oûlei
Me tiendroit lieu d'agrément,
Se le bon ton de piaiilîr. On
aifémeni', qm"nn Periî-
Maître à cinquante zns, borné!
aux feuis airs, ne peut plus vivre,
parce qu'il a vécu. La carrière
d'un fat à la mode, a moins de
duirce que celle d'un homme al
calent.
A propos de ces caractères
mon fils me dit, qu'un certain
1 Polyhiftor du Nord de, la Planète

Voyages & en' avoir cotnpoic


une Relation que je ne ferois

droits a/Hz c.ip.ibics de faire

I menti. r «juc j'rn rïfîc l'extrait


I que vo:ci.
RELATION DE LA NITRAMIE
ET DE LA NALTOPIE.
Je ne fus pas plutôt débarqué
là la Nitramic que je fus con-
jduir tbns une grande mailon
'rotin: brillante de pierreries,- de
miroirv de marbre de vatcs
précieux &: de tapiflcriçs. Il y
avoir des lenrincHcs à la porte
ce qui me rit comprendre qut;
irtlds Conlïil. Celui-ci, curieux
de pouvoir

An bouc ae crois
mois fen (us
:ferez. pour ponvoir foûreirir une
I converfarion & je croyais d'à- j
voie mérité i 'admiration pobti-
génie. & la force de ma mémoi-
rc mais je mc rrompois, • &
| j'ayois paru d'on esprit fi tardif
1 & ci à mes Maîtres, qu'ils
ftitbcué
avdienf penfc plufieurs fais per-
dre patience, & abandonna k

Car il dl bon de rcmarqoer


qu'ils n'eilimfnt, que ceux qui-
'conçoivent d'abord les chofis
qui (e répandent çri
| èc qui parlent avec rapidité:
Dans te rems que j'apprenois la

me mena ce,eau; fois par |


Ville» qui me parut abonder ,en
route fortc.de luxe iSc'de rnagni-
ficencei car nous crions louvcnr
obliges de nous f.nrc pl.iee. (^vir
la force. au*travers des Ci. ailes,
des Carpllês, des V.ilersW d'une
foule de Peuple, qui remplaloir
les rués; mais font eela n ctuir
avec le luxe, qui règne daiu Li
ville où le tient la Cour {ou\ (.-
raine où l'on voit'cn racourii-
cour ce que la vanité de'. Honï
mes peut inventer.
1^ Des que j'eus appris'. la Laiir
gtic, mon Hôrc me mena a cette
f pretenterà un Syndic dont il était
une créature. j
11 faut (avoir, que'le gouyer-
(buverai-
en forte que l'autorité
ne réiide dans lcScnat, dont les
1 Membres font tous Patriciens de
I puis le premier julqu 'au dernier
&: tout cc qui eft de famille pic-
Ix-ienne ne peut prétendre «ju'i
la charge de Capitaine ou de
|
Juj^r de quelque ville -médiocre.
Quelques-uns parviennent pour-

tant comme mon .,nais qui


n'etgit parvenu que par cette
voye car il avoir un génie lî
fécond, que dans l'elpacc d'un

daiîcnr pas avec l'utilité publique",


ils croient pourtant des preuves
1 de la fecpndirei de foii cfprit,
dable
car dans tour le monde
il n.'y a point de pais où les

que dans cette République. La


Ville Capitale s'appelle Nitramie j
elle donne t'on nom toueele Pais,
I de eft rameuse par l'avantage de

de, jy
quand arrivai, due nous
1 étions obliges de frapper droite
& à gauche, pour pouvoir pafTèr,
f 8c
nous rendre au quartier ou

logé car c'erait lui, â qui le Çoh-

Quand nous fiimçs proche de


l'HôteF de Mr. le Syndic, mon
Hôte s'arrera pour s'atifer ne
lugeant pas à propos de paroî-
fans être
[ tre devant fon Supérieur

accoarir par rrotipes Terrains

I ment Arifcafs dont on


fert Ce

avant que d'entrer chez les Se-


tureufs. Ces Gens-là (c tien-
nent aux environs des Palais des
Magitears 8c dès qn'ils voyenr
quelqu'un qui veut entrer ils
volent à hii ha-
des
vu des Sénateurs )
j Femmes de Sénateurs tjui à ccf-
i colifichets en gnile d'Ornemens,
pour plus de mille écus de nôtref
I monnoye. l
untroiliane Atifcur vint avec un
instrument
[bit, & pourvoir s'il croit pour
fait
félon les pour dr
vint avec une bouteille de f.ird,
dont iMni barbouilla k
Un cincjuicmc
f Un ExterneRapporta de l'çau de

i l'un prit un linge pour le bêcher,


l'autre un peigne pour le peig-
ner & un tniroir pour le faire
mirer le tour Ce nY avec autant
de foin & d'txa&itacJe que nos
Géomètres ont coyamie d'en ap-

[“ dilois-je alors touchas, ne


pas aux Dames
s'il en faut
tant aux Er en

es ers qui n'dt


J>as irrovablc Si cites cachera
eux Laideur ion» une ïi grande h
qu'à force dr
briller
> vouloir elles fe rendait
ddqoûranrcs. La futur ne le
mete pas piûtôr avecet fïtrd
que ces Dames fentenr lc refont:
un Cai-J
émir mêlées enfcmble-par

qu'elles ne entent pas' bon.

pti.nt (^.panci. comme je viens


Mr.
I
de le dire, entra, dans Hotçl de
le Svndic, lui\i(iul(.mcnr «le

de, (on armvc, «S. il ne hit in-


rrodttit qu'après avoir fait les
des. Le Syndic émir aflîs fur
une fiege dore. Dès-qu'il nous
vit, il nous .adrefla mille qudtions
triviales & pnerifes.
Le ConfuJ répondok à tonfits
& nôtre Syndic rnoir, Si xéttoaf-
fort fotit nez.
jc croyois qu'on: avoir vou-
lu jouer une forer, en c'Itfvant ce
Personnage à la 'Magiilrarure, &
je ne pouvais pas comprendre
comanent lj République avoit pu
donner ta charge de Syndic, qui
cft :l.i iL'conde du Scnat 1 on

mon fentiment mon Hôtei


mais celui-ci nn'alîùfa que Mr.
le Syndic croit un Homme de
mérite, qui a voit beaucoup d'ac-
quis, & il m'en donner pour
un Eciirroôrrs les fois qu'on Hcf-
jft.rvoit, & en cirefîbir la rnuiu-
ce avant qui le Maître
enr ihangé les (t-ryiees. Je- lui
demiriiij! L-^tifus Ç\ des
or- II
donna necs contins en il peu de
ttras croient de longue dufçe [j
& il me répondit, qu'elles du-
roi^nr jufqu'i ce qu il plût an
Seau de les abolir. Cepi-ndanul
Monfcigneurlc Syndic j'cntferint.iï
une demi-heute avec, moi. Aprè> h
quoi il fe tourna vrrs f lote, II
mocn
J & lin dit, qu'il coraprcDoif bien

rciéurqué repartit mon HcVit


»

fjnit en lui i mats larfqu'v» itù litt'f


(t le tfms il rrfitfJhir il p$rté
I un jugtmeat tffti foliés fut Itsfw
I ftts qu'en lut prop&ft. Tout
fuivitic Syndic la quantict'
d'aHaircs n'y tôuffre point de
délai. Ayant dit cela il
voulut connoîtrç fi j'etoi* bien
fort bien çobufte Se rn'otdon-
na de lever de terre un fardeau.
qu'il ht apporter. Comme il vit,
quc je m'cn aquittois uns peine,;
La Nature me dit-il r'a
j 'Se r"a pourvu de celles du
| corps. l.n achc-vîinr i:n
mors, "il^n-.c rir paffer i!jnv un
tjjLunrice d'Orfiutrs t\ de Dôme.
n<]LHs qui me rcçûrcr.r ,wix
txaucoup in.nv ,iji i
tue rorni>!t-cnt la' rêté pjr'L.:r.s

me donner le teins de ictu


la mors iL (:iirr.P
Lntm mon Hôre ïorv: .iu-
ptes du 'n non., A: nùiituiiu.]
que Ion i.uilîcnce me.faiioit
l'honneur de me
-Cour.
retenir j fa
defliis les Ofticiers ÔV ln
La
Domellujnc s vinrent p.u rn-i:i-
|Ki itt'.illoînmcr de Lui s imper
I tinqitci félicitations. Enfin je
fus conduit dans une chambre,
où l'on m'avoit fervi un foùper
auquel je ne ris pas grand mal
I car dts-rque j'eus un peu mangé,
je me, couchai dans e lit qu'on
Le lendemain après le diner
j'aififtai à un Difoute publi-
qui dévoie fc Lure l'occa
1 que,
{¡on
d une promotion au Docto-

Arrive dans l 'Auditoire je


vis dcujt files de Dodrcurs &
de Maîtres es arrs, afl.i$ leur
lie
rang. Celui, qui devoir être j
paroilîoit dans une
chaire placée à l'extrémité de
l'Auditoire..L'Acre de la pro-
motion fur précédé d'une Tnèfc,
donc le Sujet étou: rd
y fiéw Phifiifut d.tm

c ;niportiMt fdirtit If (*n tjue

premier cie Ces iim\ l.i-, nmiiis.J


p.u
I les oppofam, &: le drftiiilit rj
i lion;, mais enfin la. dépure s'e-
fur
|cluuEi li fort > qu'elle ccoit
le point de dégénérer en eom-
Ii le
en fut venu aux mains

Ir^o-ll
[} toirs, quarid ils languir

ges

I
agitations., quand
quelque ^urîtiori
il de
creufi & fut'-
ccptiWcde démêles. Cepe/ndam
| cc-tre tjuci-cHe qui (ecjïfelok ne
| devoir je terminer que par le
Eloges .& des fcjicitaiions car fc-fl
Ion la coutume générale, Je Pré- i|
lidcnt deteend de chaire toîijourî h
vittoricpxdv triomphant. Il
Ces Tlidles,
J. d'une l'artt-, qui fut ioikc ainlî
r
Auilirôr trois Bedeaux de 1 Uni-

i pas comptes cV lui je turent


un muid d'eau fur la tête, après
& lui rirent avaler un vomitif".

croit ciiicnu-nt &r

& inconnues, je demandai à un j]


voitprès de moi, ce que tour cela f|
lgnifioic. Celui-ci, déplorant
mon ignorance mç dit, que
t'enccns & le vomitif imrquoienç,
que le Candidat dévoie fe défaire
de Ces anciens vices revêtir de
nouveltes tTteurs t ScCe diftio-
guer* par-là du Vulgaire. Cettc'
explication me, fic révenir de mon
éronnanrnr, & riflàfic d'admi-
ration je ne fis p'trs de queftion,
de peur de p.iflcr jx)ur un 1 loin'
me qui n'avoir vécu qu'avec
des P^tcs.
Enfin le nouveau Doinir
envélopé dans une roue v.rrc &|
ceint d'une écharpe. fût riicon- j

nifTèNfitraraicn» aux fanfares des


timbales, des (lûtes & des rrom-
le plcbcienne
ou roruriére, il nc
fut.poinc porte? chaifc, mais,
en
traîne dans un Coffre, qûi croit
précède de Coureurs
de cérémonie. •
en
Tpùt ct!a fut-
terminc fdoh la loiiablc coûtu-i
rac, par un feilin fuperbe, où
tous lcs Conviés fe erifcrint de
façon nepouvoir te foù tenir
de iarre qu'il flillut les porrcr
iniques '.l.i n:, leurs lits, dont ils
ne le- relevèrent que par le moyen
des rcitiedes, qu'ils prirent pour
le rcrablir. Cette promorion
fur r eomnic il dt
traits1, je puis aire, que je n'en
îi jamais vu, où l'on ait mieux
bû & qui ait etc par conséquent
plus acadcrnique je ne crois
pas non plus qu'il v ait eu?
de Do&eur plus lejjirimement
j| gradué, quç celui dont je, viens
de dccrire l'inauguration.
I Les Procès fe jugent dans ce
f païs-U avec tine vitefle cronnan-
|te, & je ne pais qu'admirer la
I facilite de
cette nation à conce-
voir & à décider les chofêsl
0'abord je trouvai,
que les Sen-
1 tences étoienr fondées fur la
jiaftice & fur l'équité; mais lors-
que je vins i examiner de
près, elles me parurent folles,
iniques, contradiétoires
& en
fonnable de remettre un différend 2|
la d'un coup de dez
qu'à celle des Juges de ccj>]jj
pais-là.
Je ne âurou rien dire*
Lott, Il caufe des
perpétuels qu'on y fait, Se qui II
égale celui des habits, dont Icsj
modes changent d'un art à l'au-
tre. De-lj vient qu'on puni:
aujourd'hui des adhons qui;
n'ecoient point criminelles iorl-
qu'elles furent commises mais
qui le font devenues dar.î l'a fuite j
par l'ctabliflemcnt d'une nouvel-
le Loi. C'eft
ce qui fait aufli
que les Coupables appellent d'un
Tribunal (ubaltcrne a un Tribu-[
nal Supérieur, clpéraiic d:- pou-
voir (c tîr.r d'aifairc par ces'
délais ce qui ne
d'airivcr, pour peu que le procès
dure; car il furvient fouvent une
nouvelle- Loi contraire à b précé-
dente, qui jufhhc l'adtion pour
Liqmllc on e^ en hrige. L'in-I
û»nrt mcj &. hi lvgércté de ce
Peuple lu;it nrouifevablvs. les
Lobs 8c les-:Élus mi-
nou-

té. 1Il y en a qui {aven, fi bien


faire tourner la roue» (pour me-
(trvir de leurs expreflîons) qu'ils
affe&ent de ne vouloir (c chatgtr
que de Caufes douteufês ou mê-
me injures, -afin, de pouvoir
montrer leur adfdîè dans la di- j
fpute, & avec quel art ils favent
changer le noir en blanc. Sou-
vent les 'Juges favorifenc ces Avo-
cats, lorsqu'ils onr montre beau-
toup de fubtilitc pourvu feule-
mentque la Çaufe air été un, peu
deibatuë. Nous avons bien
n remarqué, difent ces Juges,
» l'ifijuftice de cette Calife
Mais il a fallu donncr que)-
que chofe à l'adrcflè avec
quelle elle a etc défendue.
Leï formes du Droit font en fi
grand nombre qu'il n'eft pas
poflible d'en voir le fonds en.¡
vclop<Jes comme elles le fonuians
ce cahos de Loix énonces ks
unes fur les ancres: caries Ni-
tramiens ayant le génie haut &
vif, ne peuvent foufrir.ee qui tft
fimplc & i-iépoiiilJc d'embaras
ils n6 font cds que de ce qui
fubtil embrouille, confus &|
Il
Usportent ce goût jufdues
dans les matières de Religion.
Celle qu'ils profeflènt ue
confifte Point dans la pratique j
mais clins de vaines (pojulations.
I Àinfi il y a dans leur Théologie
plus de mille seau différentes,
qui tontes prétendent Ce fonder fur

pour guide (ans reconhoîtrè d'au-


tee autorité qtee leur propre fais.
S'ils fréquentent les Ecoles de
Théologie ce n'ett pas pont
i
apprendre bien vivre, &
btcnmowir; mais pour s'inftrui-|
te dans l'art & la iubtilité, avec
laquelle les Orateurs (acres s'ex-
priment.Les Prédicateurs s'at-
tachent plus aux paroles qu'aux
chofes, Se s'appliquent davanta-
au choix des mots,, au four
des phrafe» Se des périodes
qu'à pcrfuadw1 leurs Auditeurs.
Tout cela m'empêcha de parler
de la Religion avec ce peuple.
J'ai déjà dit, qu'il n'y avoit
point de Paï$ au monde où, les
innovateurs fuiîcnt plus
ue chca cette Nation qui m rf-
cc fat plus ou moins cas dVn
projet, filon qu'il cft plus ou
moins abfnrde. Un jour j'cx-
Eliquois à un certain personnage
la nature de la pbntfrc, lui prou-
vant qu'elle croit. habirce luas
fa luperrkie. Sur cela monHoin-
me le mit in tête (le faire creu-
Ccr, pour s'oinrir
un pafTage
iIkz ks Nations qui etoienr
foûtcrriUK^ l'égard des Nura-
a
miciis. Son projet fut reçu
avec des grands a.ppLuidii]emcns,
& l'on cLiblic aullitot une Com-
pagnie de Commerce dont la
Avions furait bientôt rc-in]->Iks j
ks gens accoure tn fo',1., po:;r
If porter leur argent la Banque.

fumée, & ne lciyit qu'à troubler!


l'Etat 8c à ruiner les Particuliers.
On ne fit pourtant aucun mal il
l'Innovateur; au* contraire on le
'loüa d'avoir eu une idée fi télé-
| vée Jî hardie
Se
en fonte que
l'on difoir hautement, que, fi
leur entrepri/è n'avoir pas râiilï îj
h
ils avoient-du moins Lt gloire de
ravoir tentée.
Le vil penchant, que tous .les

ont A la flatterie

qu'un vain fntras d'éloges; mais


le ftile cri cft vif, poli 8c élégant.
peut-on affiira-, 'qualePai's
produit de meilleurs Portes, que
d'Hiïloriens &r que <lim le
/,vn-
ce lûblime.ce peuple l'eniporr^
fur routes les autre*. 0 parions.
J'a\ois joni d'une parfaire'
i fante, depuis que j'eroiv clam

lade d'une fic\re violente, mais


qui ne dura pas long-teiias.
Remarquant cependant que
l'air de Nirramie convenoirauffi
peu à ma fanté qu'à mon génie,
je profitai de la première occa-
fion, pour me rendre a la Nau-
topif dont j'avois entendu faire

Etant arrivé dans la Ville


d'Alscc, je crus me trouver dans
le Royaume des Vklkrds. Les
Habitans ont une de gravite &
que pour de Amples Citoyens.
qu'il y ait d'en-

[plus honorée ? non follement

Ide fa volonté comme des régies,


I qu'il faut (îiivre. Une enofe
m'etonnoit, c'étoit de voir cette
Nation fi lîàge &î modèle fc
plaire aux Spectacles aux Co-
1 médits, ,8c i voir des combats
ridiculel.^ Tout cela me fem-
bloit avec cène
gravit^, qu'ils affccloient: Mon
H6re s'appercevânt de mon
étonnenvmt ne fyez ftu fur-
fr'ti me dît-il de
Parmi les beaux
et entre les.,

qu'ily i dans la N.uicopie,on doir


i bertô que chacun a, Je fê' pto-
portent aucun prç;udiçe 'qui

s'aquitter des' fonctions les plus ?


cmininccs car, qui. ne (air, .que
les plaiiirs honnêtes '& inndeens
diflipcnt les Sapeurs iiilieuTes & f
'lesnuages épais de.Ia.mélanco-
lic, qui cbicurci/knt la
de l'Ame, êc qui font des four
ces intaii/Tablcs de Cfditipns <Sc
'Cette vérité c'tfl: pourquoi ils
I ont jugé à propos de faire Suc-
céder tes jeux à leurs
'dons occupa-
fcriéufcs &, ils ont fi, bien

Il n'y avoit qu'une chofe, qui


me choquât dans leurs divcrtil-
lemcns c'c'toit, de les voir
compter parmi leurs fpe&aclcs I
& leurs jeux iceniques les di peu-
tes de l'Ecole. En cff«t à ccr-
tains jours de l'annce il le fait
des gageures, & l'on f ixe un I
certain prix pour les Vainqueurs.
Les Dilputcprs entrent en lice
comme des Gladiateurs on les
anime à peu près,comme ,on
fait chez nous les coqs ou les. Il
Bères féroces. Les Riches de ce

chiens de chatte Ils les font


drefler & inftrnjrc dans l'art de
difpurcr cjue nous appelions
j Dialectique afin qu'ils foient
rendus propres aux combats
établis pour un certain jour de
l'année. il y a tels de ces Di-
(pureuft dont les Victoires ont
enrichi ceux qui les ont nour-
ris & drefles. Un (cul avoir j
dans Téfpàce de trois ans ,û\t\
gagner {on Parron quatre rnil-
le Taries par (es trioitiphes,: auf-

choient à gagner quelque chofe

fomrttes exorbitantes mais i1


ne
vouloir point encore ft priver âe
ce 1 qui lui rappotHMtde fi
bons revenus tous les ans. Ce
Dilputeur avoir une admirable
volubilité de Langue; quand
une fois il était {or' les bancs,
rien ne lui reçoit: Il chan-
geoit le blanc eu noir les quar-
tes en longs; il mettoit tout en
combuftion par le moyen de Ces
fîllogi(ines & de Ces raiionneroens
captieux. 1! n'y avoir point
d'Oppofîinir aflcz brave pour lui
tenir tête il les t éduitoit tous
au fikncc quand il vouloir,
avec fes difiingm» ftàfima' de.
J'affiîkiiccs fjpedhdes non Czm
clugrin & fans me Didier de
voir changer en Comédies, ce
qui fait le plus bel ornennow des
nos OUégo» te il mt paroifioh
jjindigne & impie' de tô;:rr.r en
9 jeux mimiques.. ce i]i>c 11 .lit
avons de plu* dans nos"

1 Certainement, j'avois bien de


l.i
l peine à réunir ma Lûmes

des thrf'fs, oui m".v,.>:cnt coin

| p!.iudifîurr^ d:, l ;•.


te tjm mt iléj !> | ! • l
v

r c
roit, la m.inifit iio:;i t di ji;
tj
toit^ Or. a:re:io:t
ccurs, »;:• ("j

portoii-nt ci, ;vu' 'cv-


ci'jtis ils li ri.ins des
Dilp-.ircur rivj'T^'iIi

ilt 1.4 tanimcr. À' île r.illumercn


Il
car
paire fous iilencc fekn d'au-
tres chofirSi quc ai
renurquea
à cc ûijcc.donr le fouv6ùr me
£ùt encore rougir ,ele honte, &:
<jae je ne pouvois mVmpêcher de
condamner duas une' Naoon fi
bien policée.
Outre les combla de ces Di-
ipurcurs que. les Nautopiens
nomment Labfaraos c'dt-à-di-
re Brouillons on en voyoit
encore de Quadirupides tant
féroces, que prives, Se d'otfé-
tux lavages» pour lcfqaels les

pièce» d'wgfflM..
Je demandois à mon Hôte,
comment il le pouvoir faire
qu'une Narion û rahlbnnable
changeait en je ux de Cirque du
«cracci à faciliter les
I
moyen de parler en public &•
làdécouvrir la vérité? A cela il
me répondit que-pendant tes
fîcclcs de la barbarie on avoir!
fair à la vérité beaucoup de cas j
de ces exercices; mais qu'enfuit.

au doigt, que la difputc ne fat-


(bit qu'obfcnrcir & croufer la
varice,' rendre les jeunes gens ar-
rogans, exciter des troubles, &

les avoit bannis des UniveffitL-s


pour les reléguer au Cirque
I au'enfin l'événement avoii fait
voir, que par le filence la lc«fhi-
te, & la méditation les Etu-.|
«iians étoient plutôt devenus di-
l gnes du grade de Maure dév
Arts. Ccrre reponfç tome
> fjnéciealê qu'elle était ne pat

Université ou une Académie,oû


l'on enfeignoit
gravite' ks Arts Libéraux. Mon
Hôte m'introduit dans l'Audi- j
toire de"- cette Ecole ùa jour
qu'on dévoit créer un Lidam,
c'eft-à-dire, un Do&cur en Phi- {
lôfophic. Cette créatK>n Ce fit

beavfc fort doifte Dufcours fur

autre chofe, que de l'infcrirc


pairmi ceux qui pviiÛcm do
priviiége d'enfeignar publique-!
mer». Mon Hôte m'ayant de-
mandé comment cela m'avoit
i plû 1 je lui repondis ingem*-
axnr, <jue c et A<?rc 'm'aVoit^pn?
I a i 'appareil, 'qui Cv.it orciir.a'rt-
I ment nos Promotions. Je. me
i mis en m£me à lui cxpli-
I cji'tr comment J'inaqgiifarion Ce
pradquoitchcznolis, &ïomnicnt
ces fortes d'Abcs 'croient prece-
dcs de dinrs genres de dilpute.
A ces mors de ditputfs mon
Hôte, Tronçanr 1e Seurcil ni?
demanda de cjucl'c narnrr ¡!il!
i ctoi.au, tV en ty:oi elles d-fiV-
L'nivir!:tc.
Nautopienncs Te lui repvris
qu'elles roulcient pour i'ordmai-
| rc fur des
[taies, j'avois ftit eh fort belle
| Ditfèrtation fur, fcs viâlles pan-
| touflesde ces deux Narions. La-
6clat de rire, que toute 1a m^i-
fofi
en retentit Son Epouse,

rit riant aceottreic pour lai en


gemander la caufe.
Pour moi, j'iîwij dans wne fiB
grande colcre, que je ne daignai Jj
il
pas lui répondre me (èmbjok
vilain, & indigne de traiter les

tes avec des rifèes. Mais le Mari H


i
ayant dit lui -même Ca femme,
de
nt de .tout (on ca-ur.
•\ulgoce
Cette affaire enfuire de-
cranr
parla Ville, n'y tteita
Pas moins de fiijcts de
rire; i Se
j'ai fû que la Fnrimc ci in ccr-
tain Sdnatciir, quand on
te rccit, (e^rit ïi a [
rire, qu'elle
quelque tèms âpres, la fievre
l'ayant emportée au torobcaiï
ou crut communenunt, qu'tlie,
étoit morre des .cff'orti tju'tl.'c
avoit faits en runr, qui lui avoi-
cnt enfle les poumons & cautè j
la maladie qui l'avait rvnar.-
chée du nombre des vivons:
nuis tout ceb n'étoit pas bien
avéré & n'etoit que des con-
'Jeâurcc i
Au rcftc c'cïoit une Dame de
beaucoup de mérite & une iU
ïuftrc Mcrc de famille., Tous-
les honçtcs pens la regretjérent."
El|e fut enterrée vers la minuit
au-delà des vergers dé la. Ville
Se dans les mêmes véeemens,
qu'elle avoir en mourant.
C'cft une Cage eoûtume chez
ces peuples qui eft palTèé en
loi d'enterrer les mores hors
de la ville; car ils croyent que'
les humeurs, qui Canent des ca-
davres 'corrompent: l'air. lis
ne fpnt pas moins aviïcs » quant
à l'uiâge d'qifcvclk les morts
fans pompe ni ornement &
tienne kur paraîtmoins caifona-
blc que d'orner & de parer des

des vers. l
On fait cependant .iJncc/jH ce
de funérailles, & l'on prononce;
une orailôn f^ébre. à rhqrmtt.ir j
de chaque defunt, laquelle n'dl

à bien vivre, Se un tàiilcau de la

quelque (prie, aux yeux des Au-


diteus.
toujours a ces fortes de fermons;

dvcuu-nt G l 'Orateur
oas;cu
ou cjtténuc le maire de la jki-'
Ion n morte. Dc-I .i i :nt qu
les Orateurs de «e Pars-ld funt
eKtrémemcne économes de Io«-
1 anges. de peur d'encourir la
peine portée contre ceux, qui
loù'cnc les gens aurdcLi de leur
| nirritc.
Me trouvant un jour à une
de Bote, quel rang avoir
mon
tenu dans le. monde le Héros
dont on eclebroit la mémoire»
I & quelle charge il avoir exercée?
Urne répondait, que c étoit- un
Laboureur, qui venant des
champs la ville étpit mort en
chemin.
pour lors je crus avoir trouvé
l'occafion de me vanger des ri-
tees de mon Hôre Se de ré-
pouiîcr contre les Naucopiem
les traits, qu'ils avoient lancés à
mon occa/lon contre mes com-
patriotes:
avec un ris moqueur,]
et fait en p&s dufji Mat bnnmgite

I tmx% qui font Its Compdgnems


des fyifitni; c*r fi
funèbre dans ceux qui mènent- Li,
la Animaux tjuj fj
tirent, pont ?
Mais mon Hôte .là m 'c-
1 mouvoir nie pria ife, -moderer
mon rire, & m'ïpprk on:- !t;>
Laboureurs et oient ii-.tinin\nr
eftimes «S: tout le
Pais, a c.inle de la noliltll^- de

point d'art plus honnête qiu


celui de l'agriculture
Perc de fa-
dt comme un bon
Parron de tousl.s cirovens; ..V
qu'enfin- c.étoir pour ctrti- raiion,'
que lorfque dans l'Aiuonmc- fi
ou au Printenu les P.iilans ve-
l|
J noient avec un grand nombre de
chariots chargés de grains les
Magnat! alloicnt au devant
d'eus*, flùvis de Trompettes &
de timbales, & les introduifôioir
|
triomphansdans la ville, au bruie.

I priîe
en entendant cescliaib, me
i rappellant le trille 1-ort de nos
| Lakmrain» qui gcminènt fous
une cruelle fcrvirudc & dont(
les occupa-ions nous paroillcncl
Plus viles A: plus abjectes
qu'aucune autuc dpece de pro. il
fetCo'n, furtou'r e que celles qui

luxe, comme les Cui/iniers, les)


Gcicas Bec,
mon
que I
Je lis part de niés rcHcxiont

yus
ce ne fur
le fceau du liknce u'r
je craignoU ta Nation Này- j
que
topiienne ne éortit un jugement
trop désavantageux contre le

ce, m'ayant promis Je te t :irc


j me nK-na une fcconiK- fois dans

j nebre.

1 ni Je pi.us o/oigné dr toute- lor-


cede nattenc. Cette orailon nu
paru' un modelé fur lequel
devroienr le régler rous ceux qui
font engages a rairc éc% ditcours
de cerre clpecf. D'abord i'oia-
tcur nous nr envifager le Défunt
nons fit un deuil de es vices

Auditeurstes éviter.
A notre retour nous rencon-

I duUbient. il avoit Hibi la


lent la (àignée faite par (ènaenec
juridifjae), & on te ménoit dans]

crime, pour lequel il avoir été

dit, que c'était, pour avoir di-


mbua de Dieu; choie cxprcflè-
nwnt défendue dans tout le Pau
ou t'en dent pour téméraires 6c
extravagantes tes difputesde ccr-
teefpéce» qui ne (c doivent ja-
mais faire chez des créatures qui
ont l'tfprit droir & bien fait.
C'cft pourquoi bn cuite Hc
fous Diiptcurs (ubrils
Ccx or:
km ouvre ii veine, & on les

ditois-jc .orb a
flic
enferme, jntqu'àcé qu'ils et fient
cTexrravagucr.
moi im-.nr,

logiiiis, cji. que iuvjs vov-


ons tous les jours aux
priùs,
..V' rtilpurtr comme des 1 uriçiix
fur h n.iture Divine, 5< lur
fcs attr:ln:ts, (ur If s iiu.Ikl1?:
des E'I'.iirs, t\ lur cljvtrki .ni-
très points kmblablcs, qui Cy.n
des milkrcs
fore Je nos Mctaphilickns
}, qui tout orqueilk'iix de leurs
Ltudc > fe
croient non feulement au-def-
*t fus du Vulgaire, mais égaux
aux Dieux ? Certainement aa
lieu des Couronnes» des Bon-
I » nets & des arrêtes Doâbra-
J >» les, dont ils font dt'corcs chez,
nous, ils feroienc condamnas j
ici la phlébotomie aux
coups de nerfs de bœuf, aux
n sa
ténèbres & la paille. Je not- |
a tai toutes ces idées paradoxes,«
&' me préparai à partir pour |
»j
la Ville ou le Pnnc<e fan (a j
« refîffcncc. Mon hôte m'a-

u pris congé de lui »


qu'il
avoir conclu par mes discours
» cV par tes rélarions* que je lui
avoir faites touchant mes com-

ie centre da ftdjifes. I
Je me mis en chemin, aceom-.
pagné de divers jeunes gens, qu,i,
étant forcis du Soninaire, etuient
envoyés a la Cour, Le Chef de
la Troupe étoit un Vcillard d'en-
trè les Directeurs du Séminaire,
9 était-monté fur un taureau, à
caufe de, la foibleiTê de fon âge
& de la difficulté qu'il avoir à
marcher. Car il ne faut pas
croire que ,dans ce Pats- la il
foie permis un chacun de Ce
faite porter, quand bon lui fsm-
ble; il n'y que, les Vieillards
êc les Iniùmcs qui ayent ce pri-
yilége: quoiqu'on général tous
les Habitans de cette Planète
dûflcnt l'avoir, a caufe de leur
lenteur naturelle â marcher. Ïc
me (ou viens à propos de cela
que la première fois, que le: fis
finis cePaïs-là*îa tféfcriprion de

où nous nous faUôns,cfiarier root


I empaquetés comme des marchan-
I dites ceux qui je parloir ne
L purent s'empêcher «le me nie an
1 De: fonnut quand ils m°enten-
dirent dire, que les voifins ne te
I cjirofîè on
«ai chaife, Se qu'on Ce

deux ou quant: Animaux des plus


fongîitttH êc des plus firinganit.
La lenteur de ce -peuple rai-j
fonruble fut caufe
que nous
mîmes trois joors à, aller d'Àbec
à la rdidoice du Prince quoi-
qu'il n'y aie que huit lieues de
fm£ à l'autre êc û j'avois été
usa» ji'euSk pu {on ai(cmenî
f faire ce chemin m un jour. [.
la Nation Naiïïopiennc.

ks Pai'ans li .irradies à leur tra-


vail, qu'aucun d'eux ne toumoir
feulement la tetc pour noiîsvoir
pafltr, qubu]iriK n'enter' \r.ii-

rc pareille à l.i niLnne.- .Ni.i-. j

ceflent de travailler ils, u t


prjocurent mille Ibrrcs de reer^1.- [
dons, iju'c le GouvcrntiTfcntK'irr
pcima dans la ptnkv-ijnt k-.
divcitilTtinc'ns lurfoccns co;:t;
biù:iu autant à la Ijntc deS'C'Ti.a-
turcs, ijuc.le boire iS; le manoir. I
]c fis ce voyait- avec beaucoup
que la Campagne-
par où nous pallions. me Il
îembloic voir une cfpecc d'Am-
phithearre, de ceux dis-je que:
la Nature Ceulc fait forme r &.
dans les endroits ;où ellc avoir!
etc moins prodigue., hnduftric
des Habirans avoir luplcé.Le
les .mx
gutnt il.»,1.
ch.nivp, \!V
! i
fc.dim'nr
'iîne de leur
i;n: ,;i I .inuiidc ceux
K leur. Nou.sJ
Ville font toujours fort ité-

Nous
arrivâmes
tnhn
dans
\i

.Ville Royale.
magnifique: tes édifices '(onr plus
cxhauflcs- que ccivx d'Apec-, cV

p.ivt'cs Se plus commodes. laa


première PI.. ce, que nous rr.ivçr-
| (âmes, ctoit environnée île liou-
I tiques- de M.irtliands d'Artilans

lieu de cette Place un Criminel

fpectab.'cj (]m formnunr cn-j


Sen.it au-
tour de lui. Je m'mloirn.ii de
diable alloit être,, pendu,
vu qu'il etbit rare chez cette
fi
Nation de voir condamner
quelqu'un à la mort.
On me dit, que. le Criminel,'i
que je voyois, croit un Innova-
ceur, c'eft-à-dirc dn Faifeur de
Projets, qui vouloir qu'on ab-

cien que ceux qui l'enrouroi-


eut, croient des Scnareurs prc
poies pour examiner iclon la
coûmme, le nouveau projet, &
que, s'ils le trouvaient bien ima
ginc, St avantageux à l'Etat, le!
Crimi'nel ne feroit pas (eulemcnt
4b(oûs mais recovroit encore

étoit trouve pernicieux', &c Ie


Projeteur convaincu de n'avoir
Cerre fcvcrir'c à l'égard des

de Gens olcnr 1- 'Iiazarder 'dans


ce Pais-là.de juepour
il'iicune 1er on coutuine '.i
mors iiHe i.i cliofc ne loir ii
juite claire, que l'on puil-
&• h
(.ir I.i Na-
tion Xauropicr.r.f cil U jalouk

(ont tonjoiir5. les

nov.uion Mire I.i I;


n À olir L-s
loiv cojtui-io,, n'chraiile
l-j
k'v
'on-icin-n.e l'1' Ik-
las! me di(ois-;e
même, que deviendraient ici
les Faitêurs de Projets de nô-
i, tre Pais, eux, qui fous cou-
leur du Lien public medirenr
tous les jours de nouveaux
» Rcglcmcns, nonà çaufe cic
l'inreref centrât, mais en fa-
veur de leur i'hterer parridi-
lier ?
Ccprndanr nous arrivons de- j
vant une grande Mailpn où
l'on a coutume ae rccevoir ccu*
qui (ortent des Séminaires de
tout le 11-ils & qu'on envoie
dans h Ville Capitale. C'di
de cette M. Mion qu'on les inrro
duit à I.: Cour. Le Vieillir
fous la conduite duquel ils c-
coient venus leur ordonna à
tous, de le préparer à paroîrre
Idevant le Prince, pendant qu'il
irüit lui annoncer leur arrivée.
A peine étoir- il (orti <|u'un
bruit extraordinaire femblaUc
aux cris d'une multitude qui
triomphe $' 'fir réjouir vint

de fanfares qui (le


frapper mes oreillcs. Ces ac-
clamations ctoient accpmpngneéb

tout cela, je lort:s nnur voir «.if


quoi i! cro t diilla n t\ |i|
perçus quelqu'un, ijv.i nurchou
luivi d'i'ii idHM;t..
Il portoir mit c i:ronnc de!
fleurs fur la tere. Nous rccon
numcs le même Ciro\tn que
nous avions remarque debout &c
la corde au coû au milieu delà
place..
La caufc de ve-l
ce triomphé
noir de l'approbation du projet,
lequel n'en point venu a 'ma
connoiflance non plus que les,
raflons dont l'Innovateur s'étoJt
fervi pour combattre la ccûtu-

chez cette Narion qui Ce pi-


pénétrable par rapport aux
chofes qui regardent Ia Repub-
lique & qui ont été débatuës
dans le Sénat; jamais il ne rran-
fptre rien au dehors de ce qui

au
a été réfolu ou agité dans cette
Aflèmbléc en ccla bien
dirfërenre des nôtres,
au forcir
desquelles on va dans les Cafés
& dans les r.conrcr ce
cjt.i s'efi 'le C'otrtil
.fr tn fxrc
)tries.
le

Ccperdanr, au bou: d'environ



fuju dt k$' c,ai:-

une heure,le
des Seraiij.1 rifles" arrive, Scieur
I ofdonnc de le funre-, il en obéi
far le champ. Ils f mettent
l tons marcher tn ordre p.ir Ij-.v
rues.
Etant arrivé ,iu Palus qui.
me parut j'!i:î rcmarquablî1 pif
La propreté i\' tr bon pour, o::i
I y regno::
I emec des ;< ne
vôvojs <]iic ton peu de
nu l'uncc

c:[ ncccflaire;
qui til aii'-del.i du iunple
& p.ir eoiUci.]uent ccr
Jatirail de Valecs &:

C'étoir environ l'heure du di-


ner lorfoue nous entrâmes dans j
le Palais du Prince ,& tomme

de me parler avant que de (r


mettre a tablc je fus introduit
tout feul auprès d'Elle. Ce Mo- j
narque avoir l'abord extrême»
ment douï affable, mêlc d'un
Se
peu de gravita. il étoit d'une
[

il, grande égalité d'amc qu'au-


cunc efpéct de chagrin n'étoit j1
pas capable d'obscurcir la fére» i-
te de Ion front. Dès-«|ue j'ews
apperçu ce Prince je me pro-
ftennai les genotix en rcrre pour

les Aiîift^ns parurent cconncs de


[ da la raifôn de cetréVdorationv
•.&
après que je la lui Vus expli-
quée, il. me command de me
relever, & d'obmetrre dès ac^c*-1'
de re(pecV> qui ne convcrioicnt
qu'à l'Etre lîipre'me. Après que
je me fus r^dreffe il me fit di-
verfës queftions.
Je lui expofai Je plus p.^rcri-
quement qu'il me fut pofliblc
les beUes qualités de mes con>,
patriotes leur génie le tir po-
lheflê êc les autres choks doit
le genre humain i'c glorifie. Mais
il reçut ce récit fort froidcmpnt,
de il biiHpir pour ainli dire;
3ax traits que je çroyois les
plus capables d'encircr Ion ad-
miration. 0 Ciel me dis-jcl
alors tout bas il, moi-mànc
| fM les gain des fiforttlifm ëfft-
rms $ et qat mus skmomlk 1$

De tout ce que ('avais rap-


porte au Prince» rien ne l'avoir
tant choqué > à ce qui me parut,
que nôtre manière de procéder
en jufticç, & l'éloquence de nos
Avocats.
J'dilois m'étendre d'avantage
fur
ce fujiet lorïque le Piincc
m'insa-rornpMit» médit d'en ve-
mr au Culte Se à la Religion.
Je lui expliquai auflkôt- en
I abrégé les articles de notre Croy-
' ;uicc à quelques-unsdesquels je
voyois fon front fe rnder té-.
|prouvoit
moignanc par-là qu'il les ap-
fouscriroit fans
& y
peine. Il s'étonnait, qu'une
Espèce coname la nôtre, privée
du ferscommunf cî'.t des idées
fi laines de la Divinité, &- qu'elle
tût les principes duvrji culte qui
[vins aux (lc>cs innonibr.ibks
'J otii c\trc-
nous cluifçnt, il en fut
mcnnnt cl.oijuo d'at:t.mt plu-i\
que 'rinrtirntfiir v^r ctu.x qu'il a-f
>ctablipour cnlci^ncr cri !o^^>!i- i
înis fous ic s
ce» ont en ulagc
moyens poilibles pour prévenu

ftl nc me l.uiîa pas parler «.ia- il


l vanta!c & s'en allatu l'Il p«.u j
I rneetarct julqu'aprts le repas.
(onEpoufc à
Ce Priucc fc mit a ubk-, ayanr
droite, le
ce Ion fils de l'autre co, cr: !J
l'nn-

Iiik-ci s'etoit aquis Hile grande


prudence. Depuis \ingt ans,
qu'il exerçoit la charge» n'a- il
voit ouvert aucun avis, qui
n'eût ct<i bien reçu de tous les
Membres du Conkil; 'Se n'avoir j

iiours, iji'i n'crt (.te încbi.'iil.i-


ble les paroles ctourt autjrt
d'.i%iomes por la Nation. Mus
ce Mintllrc'avoit.nne conception
h tard,ivc,
plus petit Edu-, il li'i faHoit
tjuaror/c jours.
cju'il au roi t joiic
un. pauvie rollc chez nous ,oti'
nie.. m: i,t le -nom, de partllt &
neJa conlidcrit de tous les biais

préalable il n'eyt mûrement iv.i-


mmc cç.'Miùl nlloit f.iirc. Ne
anmoins11 on pouiroir dire

t.-iHcnt A' .1 I.i h.ite (]tiç l'on


'^r.nids

:a(it
i.I).ii!,l;^cn
de lotte, .«.ju rs j.: !oi:r [ .u plu

_t iu\e. Aulh un
loi i rein.iuju.ùile
a cette t. our, i/cft eelùi ei
qu'on peux eoiup.;r.er
tjLii cnrrcprcnncr.t pluliejr-
n cbofes tn fore p eu de mûsi
aux gens qui pmmëwm.
paroïfivewf qui dhm Jk
,» votant toujours pair le même;
.chemin, & (donnent beaucoup
de mouvement pour ne
ta F'ainiile du Prince spétanrj
mire à table, dans un infant la

A cette Cour deux Pomefti-


ques font plus que ne font dans <
nos Cours ces Cohortes de Va-
lècs & de Pages. On deflervitj
repas ésott frugal» -mais Cens

que l'on préfônra le Prince ne


mangea que de celui qu'il avoir

des Girandï de cliee noms


qui nt trouvent jamais que le
repas ait été bon, fi les prlmicrs
mets n'ont été remplaces p.u
d'autres meilleurs &cn plus
grand nombre, &r f\
ne le font iûccedcs de 'la lbrttr
!cs uns aux autres.
Durant le dinerle Prince s'en-
trcnnt d'jftaircs d'Etat, afin de
toujours mêler l'utile avcc les
olaihrs. On ht auiîi mention
de moi, l'on dit, qu'a con-
hderer Il celcritv.* dc mon cfnrit,
il v avoit apparence, cjuc j'erois
d'un bois donc on pourroifaj (

propolcr t,ks queftions que je


ràchois de rcfoudrc avec m.i\i-
vacice ordinaire.
me éityii
» .<fm m fiufaytjftiu
admirable frmé'n»â$ mut etkt

mntreat êjfti. t
évidemment f»'«- 1

ne iiflkultéffi lias, ni

i Ne pouvant plus foinenk de


parçils difcoars "de. le Prince
étant rentré je pris congé.
CI Je fus me coucher dans la
Chambre qu'on m'avoic p^r
rifle foit fatigué, je pallki pour-

J't'tois agité de reflétions


chagrines, mais in<cn(îblcment j
je m'endormis rout-â-fait. Il
me pallà bientôr par l'esprit
quantttc d'images diverfes.. Il
me (tmbloit, que j'itois de ré-
tour dans ma Patrie,. que je ta-
conta aux gens, jusqu'à n-i'cn-
TÔiicr tour ce qui ni'etoir, arri-
dans mon voyage ;qu'on pz-
rut croire que je rai fois un ro-
compatriotes.
Je mafîôu'pis
enfui après quelques dcbats que,
je ne me remets plus.
Au lever du Soleil je me remis
en voyage. Je parcourus le païs
de tous côtes pout examiner de
plus près le nacurcl de cette na-

ïicurs de fcs Individus une ad-


mirable affkbilirc, les feuLHa-
birans de la Ville de Clolumi
m'ont paru rudes & peu civils.

mais poqj tes grandes Vitics >ij
Royale, c'ett

rois chauger en ,moi l'opinion-


que j'avois conçnë de fapruden- j
ce. Les ipix & les coutumes,
que, favoïs cfaboid le plus bla-
&' rouplics fle jufticc& d'équitc',
mon méprit fut enfin change
en admiration-
Il me (cj-oit facile de donner
ici une lifte complète de certains
ufiges que j'ai, condamna!
quand je les connoiiïôis à peine, [j
|
&
que p'ai admirés après. les
avoir mieux connus. De lîx
cens exemples je n'en veux rap-
porter qu'un feu! qui exprime
au naturel le caractère intérieur
de cette Nation. Un certain
étudiant en Philologie briguoit
le Rectorat d'un Collège. Sa
Requête étoit accompagnéed'une
lettre de récommandation fort
fingulidre de la part des Habi-
tans de la Ville de Imahan. Leur
Lettre portent, que. le Candidat
avait vécu dans Ic marinage avec
une femme fort la(civc, durant
quatre ans'; que pendant ce tenu-
là il s'etoir comporté en Homme
paifiblc, qui (ait ce que c'eft que
de porter des cornes en p.iticnc c.

conçu de la marnière filivante.


Le /avant & .véoérablr
»
a* chefs de la Tribu on «ém«-|
gnsge de vie fk de stîccbis »
«la. Ville de Oxfcp
que'le dit Hurcnjàc a paflfe
I quatre ans entiers dans Yésx\
»»

l w de mariage avec une £pou(ê


i ,t ânfidélc que durant tout ce |
[ »» xeou il a vécu en fort banne
tznt ain/î
M paoemment Se avec
une fermeté d'Orne mervcil-
», leufcfts cornes & fbn cocuages h
n de force que» 11 {on Savoir ré-

n jugeons très-propre à remplir


l'emploi de Rêveur de l'Ecole
,i vacante Donné le i o. du /|
n mois de Palmier 4600. après il
Vieillards concernant la Science
du Poftulam, laquelle
erre plus
jnes, dont je dc\inojs pourranr
ce Maître- cocu Si voici le (cm
de l'cmginc renferme dans le
ctrtitîc.it tn queftion: -Une
des vernisqui .rendent (tir-
tour un Dodtair recomman- j
[“
dable c'dt l.i ciniçtur» car
s'il nVft arm'c tl'injc patience
de fer,, tout p.ittinil ni
l'étalage de ion crudifion, ne
le rendront pas plus propre
enftigner, ni
à
l'un-
a exercer
ploi de Re-gent d'une Ëcoii-
(où la colore & l'emportement
» ne for» cjiic regarder les pro-
» orneras jbâigài mal
M on ne-itomt'

i'^ptMS rapporté le dit Poftu-]

u nif a: qu'iris demamttttt ca


hvem aa dit Maint d'Ecole J

w coup» ¥Û î"«scByfc <éelaffaijî|

n ce à mute épreuve.
mon ri de tour fon coeur, à la vue
de «soie recommandation û par-'l
conk.a
l'emploi vacant
[eu

de fi charge avec rfourc


enta avec tint de douceur & j
'de -bonté qu'il s'a. tita Rimi-
tié de tous ks difcip'fes' qui

le r<?gardoicnt plutôt comme

Ils leportoknr il
l'étude avec tant d\mlan fous
Ji*d'c-J
fi paticnt «Je
un maître
bonnaire, qu'il y a peu 'd'of-;
forcent avec
tant d'acquis & de
ne
portais,
fùiitois point II rap-
Remarques
je
tourcs les
que notre Philofophe a fuis fai-
ces fur ce Pais. Je me fuis
reftraint à n'en extraire que ce peu
de lignes.
A peine eus -je fini que
lepeller.
.Seigneur Zatnar me iù ap-
Il me fie connokre j
I qu*iî éiroit informé de tout j
ce qui tue regardoit aufîi bien
que ce qui cotjccrnok, mon
[ hls Se il me t«hnëigna qu'il
verroit avec pl?ifir que
vœux confbiRfs fufîên!: fin
couronnés. Il me fit faire
nombre de réflexions fur cet-
ce affaire qui me détermi-j
1 oerent le contenter. lit
rit tout ce <jui dependoit de lui.
'le me conenrai d'accepter l'es
fecours pour m'en retourner lieu-
reufement à la Terre. I

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Le»Penffes 61 Reflexions du Phiiqfo-


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