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Dans le langage courant, il n’existe vraiment pas une distinction entre la notion de la faute et de
l’erreur. La plupart des enseignants ont tendance à faire cette confusion, c’est comme si elles
sont considérées comme des synonymes.
L’erreur nécessite un effort cérébral de la part de l’apprenant. C’est-à-dire que c’est un résultat
d’une connaissance inachevée, pas énormément résolue et développée.
Parfois l’apprenant peut commettre des erreurs mais il ne peut pas s’auto corriger. Ses erreurs
sont spontanées et inconscientes ou liées à une connaissance insuffisante de la règle alors il
pourrait avouer qu’il s’est trompé.
Dans le processus d’enseignement de langue Française bien comme d’autres langues, ils ont
certaines typologies des fautes à savoir :
Les fautes de relation : fautes d’accord avec distinction des accords de genre
(morphologie), de nombre et de conjugaison (organisation temporelle)
Les fautes de situation : homophones (ex : m’est/mes/maie/mais…)
Quand l’apprenant utilise un registre trop oral, familier par rapport au contexte.
ASTOLFI, J-P. (2015). L’erreur, un outil pour enseigner. (12e éd., p.22-23). Issy-les-
Moulineaux, France : ESF éditeur.
FAYOL, M. (1995). La notion d’erreur : éléments pour une approche cognitive. In G. Blanchet,
R. Voyazopoulos , & J. Raffier (Hrsg.), Intelligences, scolarité et réussites (p. 137–152).
Grenoble: Éditions La Pensée sauvage.