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Volume 16 n° 1 juillet 1998 Journal de la gestion de la douleur et des symptômes 29

Article original

Évaluation des résultats cliniquesÿ:

Satisfaction des patients à l'égard de la gestion de la douleur
Jeanette Adams McNeill, DrPH, AOCN, NP-C, RN, Gwen D. Sherwood, PhD, RN, Patricia L. Starck, DSN,
RN, FAAN, et Cathy J. Thompson, PhD, RN, CCRN, CNS School of Nursing (JA, GDS, PLS), University of
Texas–Houston Health Science Center, School of Nursing, Houston, Texas, États-Unisÿ; Professeur adjoint
The University of Colorado Health Science Center, School of Nursing (CJT), Denver, Colorado, États-Unis

Résumé

Le problème de la douleur non résolue chez les patients hospitalisés est coûteux à la fois en termes
monétaires et en termes de confort des patients. Le souci de la satisfaction et du bien-être des patients a
conduit à une étude visant à déterminer les caractéristiques de l'expérience douloureuse telle que rapportée
par les patients hospitalisés. Cette étude a également examiné le questionnaire sur les résultats des patients
de l'American Pain Society (APS-POQ), récemment révisé, en particulier en ce qui concerne les résultats des
éléments nouvellement ajoutés et la fiabilité et la validité globales. Les données fournissent une description
transversale de l'expérience des patients avec la douleur dans un grand hôpital universitaire urbain. Cent
cinquante-sept sujets adultes ont signalé des niveaux modérés à élevés d'intensité de la douleur actuelle, de
pire douleur et de niveau général de douleur au cours des dernières 24 heures, ainsi que des taux modérés à
élevés d'interférence liée à la douleur avec les activités de soins. Alors que les patients ont indiqué qu'ils étaient
satisfaits de leur gestion de la douleur et des réponses des médecins et des infirmières aux plaintes de douleur,
la satisfaction des patients était inversement et significativement corrélée avec la douleur actuelle et le niveau
général de douleur au cours des dernières 24 heures. Lorsque les patients avec une intensité de douleur élevée
(0,7) ont été séparés en groupes satisfaits et insatisfaits pour l'analyse, aucune différence significative n'a été
trouvée concernant l'interférence liée à la douleur avec diverses activités, y compris l'humeur, les relations, le
sommeil, etc. La majorité des patients ont indiqué qu'ils étaient souffraient encore, mais 41 % ne souhaitaient
pas recevoir une dose plus forte d'analgésique. Des différences significatives entre ceux qui voulaient et ceux
qui ne voulaient pas plus d'analgésiques ont été trouvées dans la mesure où les patients plus jeunes étaient
plus susceptibles de vouloir plus d'analgésiques. De plus, l'analyse de ces deux groupes a révélé que les
patients qui souffraient encore et qui désiraient plus d'analgésiques ont signalé des niveaux significativement
plus élevés d'interférences liées à la douleur avec l'activité et le sommeil. La corrélation inverse de l'intensité
actuelle de la douleur et du niveau général de douleur avec la satisfaction globale à l'égard de la gestion de la
douleur diffère des résultats d'études précédentes. Un élément supplémentaire a interrogé les patients sur les
approches qu'ils avaient utilisées pour gérer la douleur au cours des dernières 24 heures. Les analgésiques
oraux, la prière, les injections intraveineuses et intramusculaires étaient les méthodes les mieux classées. Les
résultats guident une analyse plus approfondie du questionnaire APS-POQ.

Adressez les demandes de réimpression à : Jeanette Adams McNeill, DrPH, Graduate Program Oncology Nurs
ing, University of Texas–Houston Health Science Center, School of Nursing, 1100 Holcombe Boulevard, Room
5.537, Houston, Texas 77030.
Accepté pour publication : 14 novembre 1997.

ÿ US Cancer Pain Relief Committee, 1998 0885-3924/98/$ 19.00

Publié par Elsevier, New York, New York PII S0885-3924 (98) 00034-7
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30 Adams et al. Volume 16 n° 1 juillet 1998

Les recommandations d'items à retenir dans le questionnaire sont faites sur la base des données
une analyse. Affiner le questionnaire permettra aux fournisseurs de soins de santé d'accroître leur
compréhension des problèmes liés à la gestion de la douleur. Les découvertes provoquent plusieurs
des questions pour une étude plus approfondie, telles que l'âge et les différences ethniques concernant la douleur
l'intensité et la satisfaction, ainsi que les prédicteurs de l'aversion à recevoir plus de douleur
médicament lorsque la douleur persiste. J Pain Symptom Manage 1998;16:29–40. ÿ NOUS
Comité de soulagement de la douleur cancéreuse, 1998.

Mots clés
Douleur, gestion de la douleur, satisfaction des patients, lignes directrices de l'AHCPR

Introduction la gestion de la douleur était une priorité thérapeutique importante.

Malgré les efforts déployés pour améliorer l'efficacité de la

Cette étude a été conçue spécifiquement pour évaluer les
gestion de la douleur, les enquêtes continuent de démontrer une
résultats proposés par les lignes directrices de l'AHCPR et examiner
forte prévalence de la douleur chez les patients hospitalisés.1–5 Un
les résultats liés aux nouveaux éléments de l'American Pain Society
traitement inadéquat de la douleur continue d'être un problème
Patient Outcome Questionnaire (APS-POQ). Afin de fournir des
clinique chez les patients hospitalisés.6 Physiologique,
données sur l'utilisation de l'APS-POQ révisé, la présente étude a
psychologique, éthique , et les conséquences financières résultent
été conçue pour atteindre deux objectifs. Premièrement, le projet
d'une douleur mal gérée.
est une réplique d'études antérieures avec les éléments révisés
suggérés par le comité d'assurance qualité de l'APS.7 Deuxièmement,
L'Agency for Health Care Policy and Research (AHCPR) a
la clarification des problèmes de gestion de la douleur, par exemple,
examiné cette question dans le document Clinical Practice
une satisfaction élevée des patients malgré une douleur modérée à
Guidelines for Acute Pain Management: Operative or Medical
élevée. les cotes d'intensité et l'échec des patients à demander plus
Procedures and Trauma.6 Cette publication a pour objectifs de (a)
d'analgésiques lorsque le soulagement de la douleur n'était pas
réduire l'incidence et la gravité des douleur aiguë postopératoire ou
obtenu, ont été recherchés. Deux éléments ont été ajoutés pour (a)
post-traumatique, (b) éduquer les patients sur la façon de
documenter les raisons de la satisfaction des patients à l'égard de
communiquer la douleur non soulagée, et (c) améliorer le confort et
la gestion de la douleur et (b) identifier les stratégies de gestion de
la satisfaction du patient, diminuer les complications postopératoires
la douleur utilisées par les patients hospitalisés.
et réduire la durée du séjour.

L'American Pain Society (APS) a également souligné la nécessité

d'évaluer les variables de résultats, y compris la satisfaction des
patients à l'égard de la réponse du personnel.
aux rapports de douleur et la satisfaction à l'égard du soulagement
fourni.7 Une approche collaborative et interdisciplinaire du contrôle
de la douleur est nécessaire pour
soins complets, qui comprennent l'évaluation et la réévaluation
fréquente de la douleur, les méthodes pharmacologiques et non
pharmacologiques pour contrôler et/ou prévenir la douleur, et
l'évaluation de
résultats.
Un outil de satisfaction des patients a été développé par le
comité d'assurance qualité de l'APS et utilisé par Miaskowski et
al.,8 Ward et Gordon ,9,10 et Bookbinder et al.11 Une conclusion
commune dans ces études est que la satisfaction des patients avec
gestion de la douleur était élevé. De plus, dans chaque cas, la
majorité des sujets ont indiqué qu'ils avaient reçu une communication
du fournisseur de soins de santé indiquant que leur douleur et
Méthodes
Questions de conception et de recherche
Un plan d'enquête transversal a été utilisé pour
obtenir une description de l'expérience de la douleur de
patients hospitalisés. Les questions de recherche initiales étaient
(1) Quelles sont les caractéristiques (intensité de la douleur,
interférence de la douleur avec divers
activités et croyances sur la douleur) de la douleur
rapportés par des patients adultes dans une grande
hôpital universitaire? (2) Quel est le niveau de satisfaction des
patients à l'égard des approches de gestion de la douleur et des
divers fournisseurs de soins en ce qui concerne la réponse à la
douleurÿ? (3) Quels sont
raisons de la satisfaction ou de l'insatisfaction des patients vis-à-
vis de la gestion de la douleur ?
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Volume 16 n° 1 juillet 1998 Satisfaction des patients à l'égard de la gestion de la douleur 31

En réponse aux questions posées par le comité de la qualité Tableau 1

des soins de l'APS (1995), des questions de recherche Caractéristiques démographiques de l'échantillon

supplémentaires ont inclus (4) Quels facteurs différencient les Moyenne Dakota du Sud

patients qui sont satisfaits ou insatisfaits de leur gestion de la

Années d'âge) 58,99 (gamme 22–87) 15,56
douleurÿ? (5)
Quels facteurs différencient les patients qui souffrent encore F %
Le sexe
mais qui souhaitent ou non un soulagement plus important de
Hommes 76 48
la douleurÿ?
Femmes 80 51
Enfin, les chercheurs se sont intéressés à la réponse à une Groupe ethnique
caucasien 106 67,5
autre question de recherche : (6)
Afro-américain 27 17 5
Quelles approches les patients déclarent-ils utiliser pour gérer 8
hispanique
leur douleurÿ? Autre 2 ,1
Chirurgie cette hospitalisation*
Oui 83 68
Échantillon Non 32 26

Les sujets potentiels qui répondaient aux critères d'inclusion
suivants ont été sélectionnés à partir de la liste des patients
de chaque unité avec la contribution de l'infirmière
gestionnaireÿ: (1)ÿâgés de 18ÿans ou plus, (2) hospitalisés
pendant au moins 24ÿheures, ( 3) avait subi une intervention chirurgicale,
ou un diagnostic d'une affection douloureuse ou d'un cancer.
Environ la moitié du recensement total pour
ce jour-là (528 patients hospitalisés sur 23 unités hospitalières)
remplissaient les critères d'inclusion. Parmi les personnes
recommandées, 50 % ont été sélectionnées au hasard dans
chaque liste et invitées à participer. Un échantillon de 222 sujets
aurait été statistiquement représentatif du recensement pour les
unités sélectionnées le jour de la collecte des données.12 La
taille finale de l'échantillon de 157 sujets était inférieure à celle
prévue en raison des contraintes de temps, des problèmes de
localisation des patients lorsqu'ils chambres et incapacité du
patient à remplir le questionnaire en raison de la planification
des tests/procédures.
Il y avait 80 femmes et 76 hommes, avec un âge moyen de
59 ans. La majorité était caucasienne, 17 % étaient afro-
américaines et 5 % étaient hispaniques. Ce mélange ethnique
est généralement représentatif de la population des centres
médicaux urbains.
La préférence religieuse était majoritairement protestante ;
environ 14 % étaient catholiques et 44 % n'ont indiqué aucune
préférence religieuse. Cent vingt-deux patients (77,7 %) ont
déclaré avoir eu des douleurs au cours des 24 heures
précédentes. Quatre-vingt-trois (68 %) de ces patients avaient
été opérés et 32 (26 %) ne l'avaient pas été. Des procédures
telles que l'insertion d'un cathéter central ou le débridement de
la plaie ont été identifiées comme des procédures chirurgicales.
Les caractéristiques démographiques de l'échantillon sont
présentées dans le tableau 1.
Admettre le diagnostic
Maladie CV 43 27,3
20 12,7
Affection orthopédique Cancer
Réadaptation GI, diabète, inf, 10 6,3
etc. 4.4
7 77 (3 à 5 chacun)
* N 5 122, patients ayant répondu oui à la question 1.
informations consignées concernant le sexe, l'âge, le diagnostic,
l'état de santé, l'origine ethnique, la durée de
séjour, source du payeur et autres données pertinentes.
L'American Pain Society—Patient Out come Questionnaire
—Modified7 (APS-POQ Modified) a été administré pour saisir
l'expérience de la douleur du patient à ce moment précis.
L'APS-POQ original avait été adapté de
des outils préalablement validés, tels que décrits par le
Comité de la qualité des soins.7 Intensité de la douleur
les questions provenaient du Brief Pain Inventory,13
une mesure largement utilisée et validée. Patient
les éléments de satisfaction provenaient du travail de Ware
et al.14 et avait à voir avec le niveau de perception
Satisfaction globale de leur gestion de la douleur
et avec deux fournisseurs de soins, médecins et
infirmières. Sept croyances sur la douleur ont été incluses
et provenaient des travaux de Ward et al.10 Les modifications
apportées à l'étude actuelle comprenaient
en ajoutant la question 10, qui demandait si les patients
étaient satisfaits de leur gestion de la douleur
(et si oui, pourquoi étaient-ilsÿ?) et Numéro d'article-
ber 16, qui a interrogé le patient sur
quelles approches de la gestion de la douleur avaient
été utilisé au cours des dernières 24 heures. L'outil consistait
de 16 items (Annexe A).
L'outil a été administré par des collecteurs de données
qui ont lu les items et enregistré les réponses. Ces collecteurs

de données, qui étaient BSN

Collecte de données étudiants en soins infirmiers dans un cours de recherche en sciences infirmières,

La collecte des données a été guidée par deux instruments. avait reçu une formation de 2 heures avant le
Une fiche de données démographiques standard réalisation de l'étude. Pendant le train-
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32 Adams et al. Volume 16 n° 1 juillet 1998

Au cours de la session, les collecteurs de données ont Tableau 3

reçu des suggestions de réponses pour clarifier les Croyances sur la douleur (N 5 122)

questions que les sujets n'avaient peut-être pas comprises. Plage SD moyenne
La collecte des données a eu lieu pendant une période 2.05 2.04 0–5
Les médicaments contre la douleur ne peuvent pas
de 4 heures sur une seule journée. L'autorisation de vraiment contrôler la douleur.
mener l'étude a été obtenue auprès des comités d'examen Les gens deviennent facilement 2,74 1,83 0–5
dépendants des analgésiques.
institutionnels de l'université et de l'hôpital. Le strict respect 1.48 1,87 0–5
Les bons patients évitent de parler de
des lignes directrices pour la protection des sujets humains douleur.
1,71 1,87 0–5
a guidé l'étude. Plus facile à supporter la douleur que
les effets secondaires de la douleur
Médicament.
Les plaintes de douleur détournent 1.42 1,79 0–5
Résultats l'attention du médecin
maladies.
Les médicaments contre la douleur doivent être 1.10 1,66 0–5
Caractéristiques de l'expérience de la douleur
'' sauvé '' pour une douleur pire.
Des approches d'analyse descriptive ont été utilisées La douleur est le signe que la maladie est arrivée 2.41 1,96 0–5
pire.
pour répondre à la première question de recherche liée à la
caractéristiques de l'expérience de la douleur. Cent vingt- Remarque : Les réponses ont été notées sur une échelle de 0 à 5, 0 représentant
pas d'accord et 5 représentant un accord total.
deux patients (77,7 %) ont déclaré avoir ressenti des
douleurs au
ment ) avec sept énoncés pour déterminer leurs croyances
dernières 24ÿheures, et 35 (22,3ÿ%) ne l'ont pas fait.
Fréquences et mesures de la tendance centrale pour sur la douleur. En général, les patients semblaient bien
l'intensité de la douleur actuelle (moyenne 6 SD 5 4,26 6 informés et n'étaient pas d'accord avec des énoncés tels
que «ÿLes analgésiques devraient être réservés pour les
3,08), la pire douleur (moyenne 6 SD 5 7,73 6 2,31) et le
niveau moyen de douleur (moyenne 6 SD 5 5,58 pires douleursÿ» ou «ÿLes bons patients ne parlent pas
6 2,45) au cours des dernières 24 heures sont présentés de la douleurÿ». Statistiques descriptives des réponses à
dans le tableau 2. Un groupe de questions portant sur le ces les déclarations indiquaient généralement un
niveau d'interférence que la douleur pose pour diverses désaccord avec ces déclarations de croyance (tableau 3).
activités de la vie quotidienne, les relations Le niveau d'accord avec les croyances ne variait pas
interpersonnelles, le sommeil et la participation à des significativement selon l'âge, l'intensité de la douleur, la
activités liées à récupération de la chirurgie. La plus satisfaction ou l'insatisfaction.
tion.
grande interférence était avec l'activité (moyenne 6 SD 5
6,8 6 3,44), tandis que l'interférence la plus faible
Satisfaction des patients à l'égard de la gestion de la douleur
concernait les relations (moyenne 6 SD 5 3,22 6 3,39)
(Tableau 2). La question de recherche 2 portait sur le niveau de
Les patients devaient indiquer leur niveau de satisfaction des patients à l'égard de la gestion de la
accord sur une échelle de 0 à 5 (0 représentant pas douleur. Les réponses ont été notées de 1 (très insatisfait)
d'accord et 5 représentant tout à fait d'accord) . à 6 (très satisfait). La satisfaction moyenne était de 4,77
(ET 1,2). La satisfaction moyenne à l'égard de la réponse
du médecin à la douleur était de 5,34 (ET 1,11) et la moyenne
Tableau 2 la satisfaction liée à la réponse infirmière était
Caractéristiques de la douleur (N 5 122) 5,03 (ET 1,26) (tableau 4).
Moyenne Dakota du Sud
Varier Pour répondre à la question de recherche 3, un item
Douleur
ouvert a été ajouté pour explorer davantage les questions
Douleur maintenant 4,26 3,08 0–10 liées à la satisfaction des patients. Lorsque
Pire douleur 7,73 2,31 0–10 demandé d'expliquer pourquoi ils étaient satisfaits,
Douleur générale 5,58 2,45 0–10
Interférence de la douleur avec
commentaires inclus Médecin très attentif à ma douleur,
Activité 6,80 3,44 0–10
Humeur 5,41 3,08 0–10 Tableau 4
En marchant 6,61 3,55 0–10 Corrélations entre la satisfaction globale des patients
Des relations 3,22 3,39 0–10
et intensité de la douleur
Sommeil 5,75 3,65 0–10
Récupération de la chirurgie 6,14 3,54 0–10 r P

Remarque : La douleur et les interférences ont été évaluées sur une échelle de 0 à
Douleur maintenant 20,25 0,008
10, 0 étant aucune douleur ou interférence et 10 étant la pire douleur ou la plupart des 20,28 0,002
interférences. Niveau général de douleur au cours des dernières 24ÿheures
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Volume 16 n° 1 juillet 1998 Satisfaction des patients à l'égard de la gestion de la douleur
Tableau 5
Comparaisons entre satisfait et insatisfait
Patients souffrant de douleur supérieure à 7
sur les mesures d'intensité de la douleur
Niveau général de douleur au cours
des dernières 24ÿheures
Douleur Pire Signifie maintenant
l'évaluation de la douleur t p
Satisfait 8,4 8,8 8.1 3.14
Mécontent 8,5 8,9 9.2
Les infirmières viennent quand j'appelle, j'ai toujours été aidé tout
de suite. On a également demandé aux sujets d'expliquer pourquoi
ils n'étaient pas satisfaits et ont fait remarquer qu'il
prend trop de temps pour obtenir mes médicaments, personne ne
semble s'en soucier. D'autres commentaires incluaient la peur de la
dépendance aux stupéfiants, le fait de ne pas vouloir « causer d'ennuis
à qui que ce soit » en signalant un soulagement insuffisant et le
sentiment que personne ne se souciait de sa douleur.
Pour mieux comprendre les relations entre la satisfaction et
l'intensité de la douleur, les cotes de satisfaction des sujets ont
été regroupées en deux groupes, satisfait (comprenant les trois
niveaux de satisfaction) et insatisfait (comprenant tous les niveaux
d'insatisfaction). Les patients présentant une intensité de douleur
élevée, définie comme supérieure à 7 sur une échelle de 0 à 10,
ont été comparés quant à leur satisfaction ou leur insatisfaction
vis-à-vis de leur gestion globale de la douleur (Tableau 5). Il n'y
avait pas de différences significatives entre les groupes satisfaits
et insatisfaits concernant la douleur maintenant supérieure à 7 (N
5 28ÿ; 23ÿ%) ou la pire douleur supérieure à 7 (N 5ÿ87ÿ; 71ÿ%)ÿ;
cependant, les évaluations du niveau général de douleur au cours
des dernières 24 heures supérieures à 7 (N 5 41ÿ; 34ÿ%) étaient
significativement différentes entre les deux groupes. Les patients
insatisfaits avaient un score moyen très élevé de niveau général
de douleur (9,2) ; les patients satisfaits ont signalé un niveau
inférieur, 8,07, mais toujours un niveau élevé de douleur.
La réponse à la question 5 concernant les facteurs qui
différencient les patients qui souffrent encore mais ne veulent
pas de soulagement supplémentaire de la douleur de ceux qui le
font, a été recherchée en examinant le groupe de patients (108)
qui ont indiqué qu'ils avaient encore mal à déterminer s'ils
voulaient plus d'analgésiques. Environ la moitié des sujets (48,4
% ; N 5 59) ont répondu non, qu'ils ne voulaient pas une dose
plus forte d'analgésique, et 40,2 % (N 5 49) ont répondu oui. Les
patients souhaitant une dose plus forte d'analgésiques ont
rapporté une intensité moyenne de la douleur actuelle de 5,6 sur
une échelle de 0 à 10, tandis que ceux qui ne souhaitaient pas
un médicament plus fort (N 5
33
Tableau 6
Comparaison des cotes d'intensité de la douleur chez les patients
Qui souffrent encore et veulent une dose plus forte
des analgésiques par satisfaction/insatisfaction
N tP
Douleur maintenant
Satisfait 39 5,0 2,58 0,02
Mécontent 10 7,7
0,003 Pire douleur
Satisfait 39 7,8 3.27 0,002
Mécontent 10 9,4
Douleur générale
Satisfait 39 5,8 5.03 ,0.001
Mécontent 10 8,9
59), indiquaient une intensité moyenne de la douleur plus faible
(3,4). Comme le montre le tableau 6, satisfait et
patients insatisfaits qui voulaient plus de douleur
les médicaments ont été comparés à l'aide de Welch
t approximatif en raison de la taille inégale des échantillons.
Le groupe insatisfait a montré des différences significatives
concernant l'intensité de la douleur actuelle
(moyenne 7,7 contre 5,0 pour le groupe satisfaitÿ; t 5
2,58ÿ; P 5 0,02), pire douleur (moyenne 9,4 contre 7,8ÿ;
t5 3,27ÿ; P 5 0,002), et niveau général de douleur
(moyenne 8,9 versus 5,8 ; t 5 5,03 ; P = 0,001).
Les deux groupes ont été comparés en ce qui concerne
données démographiques, caractéristiques de la douleur,
interférences liées à la douleur et croyances concernant la douleur.
L'âge est inversement corrélé au fait d'avoir encore mal
et vouloir plus d'analgésiques (différence moyenne 5 26,72, P 5
0,03). En d'autres termes,
les patients plus jeunes souhaitaient généralement plus de douleur
médicament. Comme déjà présenté, ceux qui
voulait plus d'analgésiques
scores moyens d'intensité pour les items douleur actuelle
et la douleur générale. De plus, ce groupe de patients
ont indiqué un niveau significativement plus élevé d'interférence
avec l'activité (z 5 22,3, P 5 0,02) et
sommeil (z 5 24,48, P , 0,001). Examen de
les éléments liés aux croyances sur la douleur n'ont pas réussi à
donnent lieu à des différences significatives entre ceux
qui voulait une dose plus forte d'analgésique
et ceux qui ne l'ont pas fait. De plus, la satisfaction à l'égard de
la gestion de la douleur n'était pas significativement corrélée à
l'interférence due à la douleur,
même lorsque les patients dont les scores de douleur
(douleur actuelle et niveau général de douleur) étaient plus importantes
plus de sept sur l'échelle de 0 à 10. Les raisons invoquées pour
ne pas vouloir plus de médicaments inclus Cela a affecté ma
mémoire, je n'aime pas les drogues, reste avec quoi
ils me donnent, et je ne veux pas en devenir accro.
L'instrument APS a un item (question
11) qui demande spécifiquement si les patients se sont souvenus
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34 Adams et al. Volume 16 n° 1 juillet 1998

recevoir des informations sur l'importance de la gestion de Tableau 7

leur douleur. Quatre-vingt-deux (67,2 %) des sujets ont Temps d'attente pour un analgésique ou un changement
en médecine de la douleur
indiqué qu'ils l'avaient fait, 23 % ont répondu non et environ
%
10 % ne s'en souvenaient pas. En utilisant la statistique F

Mann–Whitney U Wilcoxon, il n'y avait pas de différence Attente la plus longue pour les analgésiques
significative entre ceux qui se souvenaient d'avoir reçu ,10 min 11– 50 41

cette information et ceux qui ne s'en souvenaient pas sur 20 min 0,20 24 20
min Demandé, 23 21
la satisfaction générale à l'égard de la gestion de la douleur n'a pas reçu Manque Temps 12 11

(z 5 20,86ÿ; P 5 0,4), ou avec satisfaction à l'égard des nécessaire pour changer 13 12

réponses des médecins à la douleur (z 5 21,13ÿ; P 5 0,26). d'analgésique

,1 h 1– 18 15
Il y avait cependant une différence significative en ce qui 2 h 3–4 8 6.6
concerne la satisfaction à l'égard des infirmières h 0,5 h 7 5.7
6 4.9

réponses (z 5 22,07ÿ; P 5 0,04) et ayant

on leur a dit que leur traitement contre la douleur était employés, tout comme l'administration d'analgésiques par péridurale
important.
cathéter. Vingt-sept pour cent utilisaient la relaxation et 24
Une autre composante de la satisfaction est le temps % la distraction. La méthode non médicamenteuse la plus
d'attente pour les médicaments analgésiques. La plupart des couramment utilisée (voir Tableau 9) était la prière, utilisée
sujets ont indiqué qu'un temps d'attente de 20 minutes ou moins par 76 patients (62 %).
était le temps le plus long qu'ils devaient attendre pour un analgésique. D'autres analyses de données liées aux questions de
Quarante pour cent (N 5 44) ont indiqué avoir vécu une recherche 4 et 5 ont exploré les relations entre les
période où les médicaments analgésiques n'ont pas aidé variables, y compris l'ef-
et un autre médicament a été demandé ; parmi ceux-ci, 45
% ont attendu moins d'une heure, 20 % ont attendu 1 à 2
Tableau 8
heures et 35 % ont attendu plusieurs heures pour changer
Fiabilité de l'instrument
de médicament (tableau 7). Numéro
Sous-échelle d'éléments Alpha
Fiabilité de l'instrument Le
Intensité de la douleur (items 2 à 4) 3 0,75
questionnaire APS a été compilé à partir de plusieurs Douleur maintenant

instruments d'évaluation de la douleur existants et Pire douleur

largement utilisés, comme indiqué précédemment. Douleur générale
Interférence de la douleur (éléments 5A–E, F) 6 0,82
Cependant, la fiabilité du nouvel outil n'avait pas été Avec activité générale
signalée. L'alpha de Chronbach, la corrélation des réponses Avec humeur

aux items au sein des sous-groupes et une mesure de la Avec la marche

Avec les relations avec les autres
cohérence interne d'un instrument, a été déterminé pour Avec le sommeil
les sous-échelles des composants de l'instrument afin Avec récupération chirurgicale
Satisfaction à l'égard de la gestion de la douleur 3 0,70
d'évaluer la fiabilité dans cette population. La cohérence
(items 6 à 8)
interne variait de 0,82 pour l' Interférence de la douleur à Satisfaction générale
0,68 pour les Croyances sur la douleur. Les items et les Satisfaction à l'égard de la réponse de l'infirmière

fiabilités des sous-échelles Satisfaction du médecin

réponses
sont présentés dans le tableau 8. Il convient de noter ici Croyances sur la douleur et la gestion de la douleur 7 0,68
que les estimations de fiabilité (cohérence interne) pour la (items 15A–G)
sous-échelle Croyances, bien que faibles, sont comparables Les analgésiques ne peuvent pas vraiment
contrôler la douleur
à celles obtenues à partir du questionnaire Barrières pour Les gens deviennent facilement dépendants
14
lequel l'alpha de Chronbach des analgésiques
était de 0,72. Les bons patients évitent de parler de

L'analyse des données pour répondre à la question 6 douleur Plus facile à supporter la douleur que
concernant les stratégies de gestion de la douleur Effets secondaires

rapportées par les patients consistait à calculer les Les plaintes de douleur détournent le Dr
de la maladie
fréquences pour l'item 16. Une majorité de patients ont Les analgésiques doivent être conservés
déclaré avoir reçu des analgésiques oraux, des pour pire douleur
médicaments intraveineux et des injections contre la L'expérience de la douleur est le signe que la maladie
pire
douleur (tableau 9). . L'analgésie contrôlée par le patient était moins fréquente.
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Volume 16 n° 1 juillet 1998 Satisfaction des patients à l'égard de la gestion de la douleur 35

Tableau 9
Discussion
Utilisation signalée par les patients de moyens de contrôler la douleur

Approcher F % Comparaison des études utilisant l'APS

82 67
Questionnaire sur les
Pilules contre la douleur

Prière 76 62 résultats Les résultats de l'étude actuelle ont été comparés

Médicaments contre la douleur en IV 66
Injections de douleur 62
Relaxation 33
Distraction 29
Pompe PCA 26
Application de la chaleur 22
Touche 19
Application à froid 16
Massage de dos 15
Cathéter péridural 15
12
Massage
Musicothérapie 9 7
L'imagerie guidée 8 7
Acupression 4 3
DIZAINES 4 3
IV, intraveineux, PCA, analgésie contrôlée par le patient, TENS, transcu-
neurostimulation électrique tanée.
effet de certaines variables démographiques, par exemple
l'âge, le sexe et l'origine ethnique, sur les variables
dépendantes, l'intensité de la douleur et la satisfaction du
patient à l'égard de la gestion de la douleur. Une différence
significative liée à l'âge a été trouvée en comparant les sujets
qui ont déclaré avoir ressenti de la douleur au cours des
dernières 24 heures et ceux qui n'en avaient pas ressenti.
L'âge moyen des patients signalant des douleurs était de 57
ans (ET, 15,81) contre 66 ans (ET, 12,5) pour le groupe
n'ayant pas signalé de douleur (P 5 0,001). En outre, l'analyse
des réponses aux questions sur l'intensité de la douleur
(douleur actuelle, pire douleur et niveau moyen de douleur) a
révélé une relation inverse significative avec l'âge. Cependant,
l'âge n'était pas significativement lié à la satisfaction globale
ou à la satisfaction à l'égard des infirmières ou des médecins.
Analyses de sous-
groupes Les comparaisons par groupe ethnique n'ont
révélé aucune différence significative dans l'intensité de la
douleur, les niveaux de satisfaction globale ou la satisfaction
à l'égard des prestataires de soins. La comparaison des
croyances sur la douleur selon le sexe et le groupe ethnique
n'a également montré aucune différence significative. De
même, la corrélation des croyances avec l'intensité de la
douleur et avec la satisfaction des patients n'a pas réussi à
démontrer une relation significative. Des relations non
significatives ont persisté même lorsque le groupe de patients
qui ont déclaré avoir encore de la douleur et désirer une dose
plus forte d'analgésique (N 5 49) a été comparé au groupe qui
ne désirait pas une dose plus forte (N 5 59).
54 à d'autres études qui ont utilisé le questionnaire APS. Bien
51
27
que les auteurs aient modifié la forme
24 en ajoutant deux items, les comparaisons avec les données
21 obtenues sur des items inchangés soutiennent l'utilité du
18
16
questionnaire de résultats de l'APS dans diverses populations.
13 Les données du présent
12 étude et les études de Ward et Gordon9 et
12
10
Miaskowski et al.8 sont comparés dans le tableau 10.
Comparer la composition de l'échantillon à travers le
trois études, Ward et Gordon, incluent des enfants, et l'étude
actuelle inclut d'autres groupes ethniques. Sujets dans le
service et Gordon9
l'étude étaient plus jeunes que dans l'étude actuelle. De plus,
la présente étude a démontré
une relation inverse entre l'âge et la douleur
l'intensité, et aucune association significative liée à l'âge avec
la satisfaction globale.
Ces résultats démontrent le premier rapport
d'une relation inverse significative entre la satisfaction du
patient et la prise en charge globale de la douleur
et l'intensité de la douleur. Cela contraste avec les deux
Ward et Gordon9 et Miaskowski et al.8 aucun d'entre eux n'a
signalé de relation entre
satisfaction et intensité de la douleur. Le comité APS (1995)
suggère la possibilité que, bien que
l'intensité de la douleur peut être élevée, le niveau
d'interférence de la douleur avec diverses activités n'est pas
une préoccupation clinique pour les patients, ce qui explique
satisfaction élevée malgré des cotes de douleur élevées. Pour
résoudre ce problème, tous les sujets qui ont signalé
douleur (N 5 122) ont été classés comme satisfaits ou
insatisfaits, comme décrit précédemment, et comparés sur la
base de leurs notes sur les items d'interférence liés à la
douleur. Différences moyennes
variait de 0,24 (effet de la douleur sur l'activité) à 1,5
(effet de la douleur sur les interrelations) mais n'étaient pas
important entre les groupes. Cependant, lorsque
le groupe de patients qui souffraient encore et
voulait une dose plus forte d'analgésique (N 5 49)
ont été comparés à ceux qui souffraient encore
mais ne voulait pas d'analgésique plus fort (N 5 59),
des différences significatives ont été démontrées pour
effet de la douleur sur les activités générales (z 5 22,3,
P 5 0,02) et le sommeil (z 5 24,5, P , 0,001), indiquant que le
désir de prendre plus d'analgésiques
était probablement lié à des perturbations de ces activités en
raison de niveaux élevés de douleur.
Les problèmes liés à la satisfaction des patients sont
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36 Adams et al. Volume 16 n° 1 juillet 1998

Tableau 10
Comparaison de trois études utilisant le questionnaire sur les résultats de l'American Pain Society
salle et
Gordon
Étude actuelle (1994) Miaskowski et al. (1994)

Échantillon 157 adultes 217 adultes 72 adultes

31 enfants
Le sexe 80 Femmes 91 Femmes 14 femelles
76 Hommes 118 Hommes 58 hommes
Âge (Moyenneÿ; ET) 59 (15,7) 45 (16,3)
Origine ethnique 67,5 Caucasien
17 Afr Am
5 Hisp
Douleur au cours des dernières 24ÿheures 78 % 94%
Douleur maintenant 4,26 (3,08) 3,62 (2,36) 4,25 (2,93)
Pire douleur 7,73 (2,3) 5,58 6,62 (2,8) 7,56 (2,23)
Douleur générale (2,45)
Satisfaction générale 4,77 (1,2) 51ÿ% plutôt satisfaits
20% très satisfait
Satisfaction avec l'infirmière 5,03 (1,26) 5,37 (1,02) ''Personnel'' 26% plutôt satisfait
51% très satisfait
Satisfait du médecin 5,34 (1,11) 5,10 (1,29) Personnel 26% quelque peu
51% très satisfait
Le traitement de la douleur est important pour Oui (67 %) Oui (84%) Oui (65)
les fournisseurs de soins de santé

mérous et complexe. Le comité APS propose que l'attitude
bienveillante du personnel puisse jouer un rôle dans la
satisfaction des patients malgré des niveaux de douleur élevés,
ce qui peut expliquer le niveau de satisfaction plus élevé avec
les réponses des médecins qu'avec les infirmières. De même,
une proportion plus élevée de patients dans l'étude de Ward et
Gordon ont déclaré avoir été informés de l'importance de la
gestion de leur douleur au début de l'hospitalisation. Les auteurs
suggèrent que les patients sont plus satisfaits lorsqu'ils sentent
que les fournisseurs de soins de santé accordent la priorité à la
gestion de la douleur. Seuls les deux tiers des patients de
l'échantillon actuel avaient été informés que leur gestion de la
douleur était une priorité, ce qui explique peut-être quelque peu
la corrélation négative entre la satisfaction globale et l'intensité
de la douleur pour la présente étude.
La corrélation inverse entre la satisfaction générale et
l'intensité actuelle de la douleur peut également refléter des
attentes croissantes de la part des patients concernant le
soulagement de la douleur. Peut-être qu'une diffusion plus large
des lignes directrices de l'AHCPR permet d'atteindre l'objectif
d'accroître les connaissances des patients concernant la
gestion de la douleur, bien que l'exposition à cette source
particulière d'information n'ait pas été examinée dans cette
étude.
Dans le prolongement de leur travail original, Ward et
Gordon15 ont suivi longitudinalement une cohorte de patients
en utilisant diverses méthodes pour examiner les résultats, par
exemple, définis comme la satisfaction du patient.
faction et auto-déclaration de l'intensité de la douleur. Enquêtes
d'auto-déclaration auprès de patients hospitalisés ou
ambulatoires combinées à des entretiens téléphoniques avec
les patients après leur congé ont documenté l'intensité de la
douleur et la satisfaction des patients. Comme en 1994
étude, les enquêteurs ont noté les pires cotes d'intensité de la
douleur d'environ 7 sur une échelle de 0 à 10,
ainsi qu'une proportion élevée de patients indiquant des
niveaux élevés de satisfaction à l'égard de la gestion de la
douleur en général et des soignants, en particulier
infirmières et médecins. Ils concluent que haut
les niveaux de satisfaction des patients peuvent être associés
avec les attentes du pic traditionnel et
cycle creux de la douleur, représentant le soulagement de
douleur et retour de la douleur après analgésie. Les patients
sont largement mal informés des nouvelles techniques de
gestion de la douleur utilisées autour de la
programmation d'horloge et gésie anale contrôlée par le patient
(PCA), et ignorant qu'ils pourraient
obtenir une douleur plus constante et efficace
gestion par l'utilisation de ces méthodes.
Analyse des cotes de haute intensité (7 et
plus) des patients de cette étude prête une certaine
soutien à cette théorie puisque les patients ont exprimé
satisfaction avec la gestion globale de la douleur même
face à des scores moyens de douleur générale de 8,3,
alors que les pires scores de douleur ne distinguaient pas
significativement les patients satisfaits des patients insatisfaits (8,86
contre 8,94). De même, les croyances sur la douleur
ne diffèrent pas entre patients satisfaits et insatisfaits. En
outre, l'analgésie contrôlée par le patient (PCA)
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Volume 16 n° 1 juillet 1998 Satisfaction des patients à l'égard de la gestion de la douleur
n'a été utilisé dans l'étude actuelle que par 21ÿ%, soit
26ÿpatients, malgré le fait que 83ÿpatients aient subi une
intervention chirurgicale.
Les patients de la présente étude ont attendu moins de
temps que les sujets inclus dans Miaskowski et al.,8 dans
laquelle près de la moitié des patients ont déclaré avoir
attendu plus de 15 minutes pour des analgésiques.
4
D'après Zhukovsky et al., le problème le plus fréquemment
rapporté et significativement associé à l'insatisfaction dans
leur enquête auprès de 101 patients atteints de cancer était le
temps d'attente avant de recevoir un analgésique. Les lignes
directrices de l'AHCPR concernant la douleur aiguë
recommandent que la programmation 24 heures sur 24
remplace la programmation traditionnelle « au besoin » ; le
passage à un horaire 24 heures sur 24 réduira l'importance
du temps d'attente, car seule la « médecine de secours »
serait offerte au besoin.
En résumé, bien que la présente étude ait démontré des
corrélations significatives entre l'intensité de la douleur
(douleur actuelle et niveau général de douleur au cours des
dernières 24 heures) et la satisfaction globale, l'analyse des
données ne parvient pas à expliquer pleinement ce phénomène.
Il existe des différences liées à l'âge, ainsi que des différences
significatives entre les patients médicaux et chirurgicaux.
Cependant, la question plus large de savoir pourquoi la plupart
des patients se déclarent satisfaits de leurs soins malgré des
cotes de douleur d'intensité relativement élevée suggère la
nécessité d'une étude de suivi.
Bien que des informations aient été obtenues sur plusieurs
questions posées par le comité de l'APS, davantage
d'informations sont nécessaires.
Recommandations concernant une étude plus approfondie
de l'APS-POQ
Identification des éléments essentiels pour une brève
évaluation des résultats des patients concernant la douleur
continue d'être un objectif. Sur la base de la fiabilité des
différentes sous-échelles, la présente étude soutient l'inclusion
sur l'APS-POQ (annexe A) des trois items d'intensité de la
douleur (items 2 à 4), des six items d'interférence liée à la
douleur (items 5 A–E, F2) et les trois items de satisfaction des
patients (items 6–8).
Les éléments permettant de déterminer les croyances des
patients au sujet de la douleur n'ont pas donné de résultats
significatifs et ont même démontré un faible niveau de
concordance. Les scores sur les différentes croyances ne
discriminaient pas les patients satisfaits et insatisfaits, les
groupes ethniques ou le sexe. De plus, il y avait une estimation
de fiabilité plus faible pour cette sous-échelle, peut-être en
raison de l'hétérogénéité de la population dans l'échantillon
actuel par rapport à la can-
37
cer population de patients utilisée précédemment.10 Il est
recommandé que ces éléments soient modifiés.
Alternativement, des éléments supplémentaires pourraient être ajoutés à
exploiter d'autres croyances qui peuvent être plus courantes
entre les membres du groupe ethnique, comme la douleur
une punition pour des méfaits ou le besoin d'analgésiques
indique une faiblesse. Une étude pour modifier cela
Une échelle pour les patients hispanophones est en cours de
développement par les auteurs. Une modification du libellé de
la rubrique 14 est recommandée afin de déterminer, dans un
premier temps, si le patient est toujours en
la douleur, puis de faire la distinction entre
groupe qui désire une dose plus forte d'analgésique
et ceux qui ne désirent pas un analgésique plus fort-
tion. Les questions ouvertes sont utiles pour
validant les données obtenues à partir des éléments
quantitatifs et doit être conservé. Enfin, l'article
16 concernant les moyens de gérer la douleur donne des
données intéressantes qui décrivent le
population à l'étude. Enquêtes supplémentaires
pourrait inclure cet élément s'il est pertinent pour l'étude
but.
En plus d'étudier spécifiquement l'outil APS POQ lui-
même, un autre domaine d'investigation proposé devrait être
les déterminants de l'état du patient.
satisfaction face au traitement de la douleur. Cette étude
ont démontré que l'intensité de la douleur actuelle et générale
est deux facteurs d'importance lorsque les patients évaluent
la satisfaction. Deux des interférences
éléments (liés à l'activité et au sommeil) se sont avérés
être statistiquement associé à un désir exprimé d'avoir des
analgésiques supplémentaires. Les facteurs démographiques
n'ont pas permis de prédire la satisfaction des patients à
l'égard de la gestion de la douleur, bien que les
nombre de sujets d'autres groupes ethniques étaient
trop petit pour donner une analyse significative.
Implications pour les fournisseurs de soins de santé
Malgré la large diffusion des
directives de l'AHCPR et les efforts de plusieurs
groupes, notamment l'American Pain Society, les patients
hospitalisés signalent des niveaux d'intensité de la douleur
que la plupart des fournisseurs de soins de santé trouveraient
inacceptables. De plus, un groupe important de patients de
cette étude (40 %) ont indiqué qu'ils étaient
toujours dans la douleur malgré l'utilisation d'analgésiques. Le
fait que les patients âgés souffrant de douleur étaient moins susceptibles
vouloir plus de médicaments est un domaine qui a besoin de
complément d'enquête. Néanmoins, les soignants
devraient faire preuve de diligence dans la surveillance de
l'efficacité des stratégies de gestion de la douleur pour les
personnes âgées, car elles peuvent être plus réticentes à
demander un analgésique supplémentaire.
Machine Translated by Google
38
Bien que les patients, à la fois ceux qui ont des cotes
d'intensité élevée et même ceux qui souffrent toujours, se
disent globalement satisfaits de leur gestion de la douleur et
des fournisseurs de soins de santé, ils signalent une utilisation
limitée de la gamme complète d'approches spécifiées dans le
Lignes directrices de l'AHCPR. Il est évident que les prestataires
de soins de santé doivent promouvoir une plus grande
application des lignes directrices pour fournir des informations
sur le contrôle de la douleur en utilisant une variété d'approches,
à la fois pharmacologiques et cognitives/comportementales,
qui ont été
montré efficace. Les lignes directrices permettent aux patients
d'être des partenaires dans leurs soins. Ceci est essentiel
dans la gestion efficace de la douleur parce que le patient est
la seule source faisant autorité sur l'efficacité du soulagement
de la douleur. L'éducation des patients sur les méthodes de
gestion de la douleur basées sur la recherche et sur
l'opportunité de modèles continus ou « au besoin » de gestion
de la douleur est nécessaire avant que les patients ne soient
prêts à remettre en question l'expérience historiquement
acceptée de la douleur.
La découverte qu'une majorité de patients utilisaient la
prière pour gérer la douleur souligne la nécessité d'une plus
grande attention et de recherches concernant la dimension
spirituelle. Cela peut signifier une plus grande utilisation des
services d'aumônerie pour le patient hospitalisé et une
assistance pour programmer des temps de prière ou de
méditation ininterrompus, ainsi qu'une attention accrue des
prestataires de soins de santé aux soins spirituels.
Alors que les soignants s'efforcent d'améliorer les résultats
liés à la gestion de la douleur, en particulier les résultats liés
au confort et aux coûts monétaires de la douleur non soulagée,
les recommandations pour d'autres recherches incluent
l'utilisation du questionnaire APS-Outcome, avec les
modifications supplémentaires apportées dans cette étude. ,
pour étudier d'autres populations de patients hospitalisés. En
outre, la recherche dans des populations plus diversifiées sur
le plan ethnique permettra d'évaluer les caractéristiques des
l'expérience de la douleur et les problèmes de satisfaction
dans d'autres groupes culturels. Des études sur les résultats
des interventions non médicamenteuses que les patients
utilisent pour gérer leur douleur fourniraient des informations
importantes pour la planification et l'évaluation des interventions
en vue d'obtenir des résultats efficaces.
Reconnaissance
Les auteurs tiennent à remercier le Dr K. Kouzekanani pour
son aide précieuse dans l'analyse statistique.
Adams et al. Volume 16 n° 1 juillet 1998
Références
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de la douleur comme résultats dans la gestion de la douleur : une
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Symp to Manage 1996;11:242–251.
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Volume 16 n° 1 juillet 1998 Satisfaction des patients à l'égard de la gestion de la douleur 39

Annexe A
Questionnaire sur les résultats des patients de l'American Pain Society—Modifié
HEURE COMMENCEÿ:
1. Avez-vous ressenti des douleurs au cours des dernières 24 heures ?
(1) Oui (2) Non
Si vous avez répondu non à la question 1, veuillez arrêter maintenant. Si vous avez répondu oui, remplissez le
questionnaire.

2. Sur cette échelle, combien de douleur ressentez-vous en ce momentÿ?

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Pas de douleur La pire douleur possible

3. Sur cette échelle, veuillez indiquer la pire douleur que vous ayez ressentie au cours des dernières 24 heures.
0 1 2 3 4 5 Aucune douleur 6 7 8 9 10
La pire douleur possible

4. Sur cette échelle, veuillez indiquer le niveau moyen de douleur que vous avez ressenti au cours des dernières 24 heures.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Pas de douleur La pire douleur possible

5. Encerclez le chiffre ci-dessous qui décrit comment, au cours des dernières 24 heures, la douleur a interféré avec
ton:
A. Activité générale
01 2345 6 7 8 9 10
N'interfère pas Interfère complètement
B. Humeur
01 2345 6 7 8 9 10
N'interfère pas Interfère complètement
C. Capacité de marche
01 2345 6 7 8 9 10
N'interfère pas D. Interfère complètement
Relations avec les autres
01 2345 6 7 8 9 10
N'interfère pas Interfère complètement
E. Sommeil
0 1 2 3 4 5 N'interfère pas F. 6 7 8 9 10
(Pour les patients postopératoires) Interfère complètement
—Autres activités nécessaires pour se remettre d'une maladie (p.
toux et respiration profonde après la chirurgie; le clinicien doit préciser l'activité).
0 1 2 3 4 5 N'interfère pas 6 7 8 9 10
Interfère complètement

6. Sélectionnez la phrase qui indique à quel point vous êtes satisfait ou insatisfait des résultats de votre douleur
traitement global.
(1) Très insatisfait (2) (4) Légèrement satisfait
Insatisfait (3) Légèrement (5) Satisfait
insatisfait (6) Très satisfait
7. Sélectionnez la phrase qui indique à quel point vous êtes satisfait ou insatisfait de la façon dont vos infirmières
répondu à vos rapports de douleur.
(1) Très insatisfait (2) (4) Légèrement satisfait
Insatisfait (3) Légèrement (5) Satisfait
insatisfait (6) Très satisfait

8. Sélectionnez la phrase qui indique à quel point vous êtes satisfait ou insatisfait de la façon dont vos
médecins ont répondu à vos rapports de douleur.
(1) Très insatisfait (2) (4) Légèrement satisfait
Insatisfait (3) Légèrement (5) Satisfait
insatisfait (6) Très satisfait

9. Si vous n'étiez pas satisfait de votre traitement contre la douleur, veuillez expliquer pourquoi.

*dix. Si vous êtes satisfait de votre traitement contre la douleur, veuillez expliquer pourquoi.

11. Plus tôt dans vos soins, un médecin ou une infirmière vous a-t-il clairement indiqué que nous considérons un traitement
de douleur très important et que vous devez vous assurer de leur dire quand vous avez mal ?
(1) Oui (2) Non
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40 Adams et al. Volume 16 n° 1 juillet 1998

12. Lorsque vous avez demandé des analgésiques, combien de temps avez-vous dû attendre le plus longtemps
minutes (1) # 10 minutes (2) 11 à 20 minutes (6) A demandé des médicaments,
pour les mais
obtenirÿ?
(3) 21(5)à 0,60
30
minutes (4) 31 à 60 minutes
jamais reçu
(7) Je n'ai jamais demandé d'analgésique
ication
13. Y a-t-il eu un moment où les médicaments qu'on vous a donnés contre la douleur n'ont pas aidé et vous avez demandé
quelque chose de plus ou de différent pour soulager la douleur?
(1) Oui (2) Non

Si vous avez répondu oui, combien de temps a-t-il fallu avant que votre médecin ou votre infirmière change votre
traitement pour un médicament plus fort ou différent et vous le donneÿ?
Patients
hospitalisés :
(1) ,1 heure (2) 1–
2 heures (3) 3–4
heures (4) 5–8
heures (5) 9–24
heures (6) 0,24
heures 14. Si vous avez toujours des douleurs, Souhaitez-vous une dose plus forte d'analgésique ?
(1) Oui Si (2) Non
vous avez répondu non, veuillez indiquer pourquoi ?

15. Veuillez répondre aux sept éléments suivants en encerclant le chiffre (0, 1, 2, 3, 4 ou 5) qui se rapproche le plus
de votre degré d'accord avec cet élément. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses; nous voulons
juste savoir ce que vous en pensez.
A. Les analgésiques ne peuvent pas vraiment contrôler
la douleur. 012345
Pas du tout d'accord Tout à fait d'accord B.
Les gens deviennent facilement dépendants des
analgésiques. 012345
Pas du tout d'accord Tout à fait d'accord C.
Les bons patients évitent de parler de la douleur.
012345
Pas du tout d'accord Tout à fait d'accord D. Il
est plus facile de supporter la douleur que les effets secondaires des analgésiques.
012345
Pas du tout d'accord Tout à fait d'accord E.
Les plaintes de douleur pourraient empêcher un médecin de traiter ma maladie sous-jacente.
012345
Pas du tout d'accord Tout à fait d'accord F.
Les analgésiques doivent être « conservés » au cas où la douleur
s'aggraverait. 012345
Pas du tout d'accord Tout à fait d'accord G.
L'expérience de la douleur est un signe que la maladie s'est aggravée. 012345

Pas du tout d'accord Tout à fait d'accord *16.

Laquelle des méthodes de contrôle de la douleur suivantes (le cas échéant) avez-vous utilisée depuis votre admissionÿ:
Pilules contre la douleur

Injections de douleur
Médicament contre la douleur en IV

Analgésie contrôlée par le patient

Cathéter péridural
électrique transcutanée
stimulation nerveuse (TENS)
Relaxation
Touche
Prière
Application de la chaleur
Application à froid
Distraction
L'imagerie guidée
Massage de dos

Massage
Acupression
Musicothérapie
Autre
TEMPS TERMINÉ DURÉE DE L'ENTRETIEN

* Éléments ajoutés par Adams, Sherwood, Starck, Thompson, 1996