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SCIENCES BIOMÉDICALES
FACULTÉ DE MÉDECINE
12 AOUT 2022
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PHARMACOLOGIE DE LA DOULEUR - PHL6035-WEB EXAMEN
FINAL - HIVER 2023
À rendre au plus tard le mercredi 26 avril 2023 par dépôt sur
StudiUM :
Instructions: Vous devez répondre à toutes les questions. Vous avez pour chaque question 2-3
pages en double interligne avec une police Times New Roman de 12 points. Des références, un
tableau et/ou une figure peuvent être ajoutées au texte et ne comptent dans les 2-3 pages.
QUESTION 1
Monsieur B. âgé de 55 ans a un cancer de l’estomac et doit être opéré dans deux jours d’une
gastrectomie totale par laparotomie. Il est fumeur (1 paquet par jour depuis 25 ans) et boit 4-6 bières
tous les soirs depuis des années. Il est dénutri et pèse 50 kg pour 1,70 m.
Quelles sont les différentes modalités pharmacologiques qui peuvent être offertes à ce patient pour
aider au contrôle de sa douleur après son opération (les techniques d’anesthésie régionales ne sont
pas possibles chez lui et pour diminuer les risques de douleurs chroniques postopératoires ?
Nous avons un patient de 55 ans ayant subi une gastrectomie totale par laparotomie pour
traiter son cancer de l’estomac. Il a comme antécédents du tabagisme, il boit de l’alcool et il est
maigre. Nous pouvons essayer l’analgésie multimodale. La douleur peut être diminuée par une
locaux, entre autres... C'est une approche logique qui permet de mieux traiter la douleur (effets
d'effets secondaires. Toutefois, il y a des débats par rapport au coût. Le comité recommande aux
chez l'enfant et l'adulte (recommandation forte, données de haute qualité). L'analgésie multimodale,
différents mécanismes d'action du système nerveux périphérique et/ou central. Le panel suggère que
les cliniciens intègrent régulièrement 24 heures sur 24 des analgésiques non-opioïdes et des
thérapies non pharmacologiques dans des schémas thérapeutiques d'analgésie multimodale. Les
opioïdes systémiques peuvent ne pas être nécessaires chez tous les patients. Une analgésie
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multimodale impliquant l'utilisation simultanée de plusieurs médicaments agissant sur différents
récepteurs ou d'un ou plusieurs médicaments administrés selon différentes techniques est associée à
Des traitements pharmacologiques systémiques pour laparotomie sont des opioïdes, AINS
techniques d'analgésie par infiltration d'anesthésiques locaux: l'infiltration cicatricielle s'intègre dans
Il est important de diminuer les douleurs postopératoires mal traitées, qui sont un facteur de risque
pour les maladies cardiaques, la pneumonie, la thrombophlébite et les douleurs chroniques. Les
douleurs chroniques post-chirurgicales sont des douleurs directement liées à la chirurgie, qui
persistent au-delà du processus normal de guérison, c'est-à-dire plus de 2 mois après la chirurgie,
qui n'ont aucune autre cause de douleur (infection, récurrence de tumeur, etc.) et aucune relation
Des recherches montrent qu'une cause de douleurs postopératoires pourrait être l'utilisation
Sinon, il est préférable d'utiliser une combinaison de Remifentanil en faible dose avec une épidurale
avant la chirurgie, par rapport à l'utilisation seule de Remifentanil en haute dose, afin de prévenir
des douleurs postopératoires. D'autre part, il n'est pas encore très clair, mais l'utilisation de
Remifentanil-Propofol.
chronique postopératoire.
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Par rapport à l'utilisation de magnésium, on peut conclure à partir de recherches que le
mesure, les scores de douleur, dans les premières 24 heures postopératoires, sans aucun effet
indésirable grave rapporté. Toutefois, il n'y a pas assez d'études pour le rendre une alternative de
D'après certaines études, il est prouvé que la lidocaïne semble atténuer le risque de douleur
après une chirurgie mammaire. Toutefois, il n'y a pas suffisamment de preuves pour conclure que la
perfusion de lidocaïne est d'un bénéfice prouvé car les résultats étaient basés sur un nombre limité
de petits essais.
Il est plausible que la dexmédétomidine puisse avoir un impact sur la chronicisation des
douleurs postopératoires puisqu'elle possède des propriétés anti-hyperalgésiques. Cela n'a pas
vraiment été évalué, par contre. On ne dispose que d'une seule étude chez l'humain, qui a mis en
opératoires, les quelques études l'ayant évaluée n'ont pas mis en évidence un effet bénéfique, malgré
une réduction de la douleur post-opératoire aiguë. Ces études étaient pour la plupart limitées par
leur conception et par un faible nombre de patients, mais elles ne suggèrent pas pour autant un effet
sévères (20%) et les douleurs post-opératoires sévères sont souvent suivies de douleurs chroniques
(10-40%). L'analgésie multimodale est la norme, et il est important d'établir un équilibre entre
douleur post-opératoire, en proposant aux patients diverses options d'analgésiques tels que
l'acétaminophène, les opioïdes, les AINS, les anesthésiques locaux et d'autres encore. Ce
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programme devrait être basé sur le type de chirurgie, les preuves publiées dans la littérature et être
Références:
Beaulieu, Pierre. « Pharmacologie des opioïdes. » (Cours magistral & Powerpoint, PHL6035 :
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QUESTION 2
Un patient diabétique et hypertendu de 80 ans se plaint de douleurs au niveau des deux membres
inférieurs. Les douleurs sont constantes à type de brûlures avec parfois surajoutées des douleurs
aiguës transitoires « comme un choc électrique ». Son médecin lui a confirmé qu’il s’agissait de
douleurs dues à une neuropathie diabétique. Son traitement consiste en une prise journalière de
metformine et d’insuline pour son diabète et aussi du périndopril pour sa pression artérielle.
Présenter les options possibles pour un traitement pharmacologique de la douleur neuropathique
chez ce patient en tenant compte de son âge et de ses comorbidités.
Les douleurs neuropathiques sont des douleurs pathologiques qui peuvent être dues à une
lésion ou une maladie du système somato-sensoriel. Ici, nous avons un homme de 80 ans,
douleurs neuropathiques au Canada est de 5-10 % et elle est plus élevée chez les femmes (8 %) que
chez les hommes (5,7 %). La douleur neuropathique est en augmentation, ce qui pourrait s'expliquer
cancer.
une sensation de brûlure, un élancement ou une douleur constante. Elle peut également être
exacerbée par le froid, les émotions et la fatigue. Elle est pire le soir et peut perturber le sommeil.
Afin de diagnostiquer les douleurs neuropathiques, nous pouvons utiliser certains outils de
dépistage, tels que l'échelle LANSS (Leeds Assessment of Neuropathic Symptoms and Signs), le
Pain Questionnaire).
Avant, pendant ou après les traitements pharmacologiques, il est important d’intégrer des
biofeedback ou l’hypnose. Ensuite, en première ligne, on a comme options de traiter avec des
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Désipramine sont des antidépresseurs tricycliques. Ils peuvent être particulièrement utiles lorsque la
douleur est accompagnée d’insomnie. Toutefois, il faut être prudent chez les personnes âgées. Les
(venlafaxine) et le Cymbalta (duloxétine), ont également été utilisés pour traiter les douleurs
neuropathiques. Bien que la venlafaxine soit moins efficace que les antidépresseurs tricycliques
(ADTC), elle provoque moins d'effets secondaires. La duloxétine, quant à elle, s'est révélée efficace
dès la première semaine de traitement. Cependant, il convient de les éviter chez les patients atteints
La Gabapentine (Neurontin) est aussi efficace que la carbamazépine, sans les effets néfastes.
À l’arrêt, il faut sevrer lentement la personne âgée (pendant une durée de 1 semaine). Pour les
avantageuse par le fait qu’il n’y a aucune interaction médicamenteuse, c’est indiqué pour les
(Épival), l’IASP émet une recommandation « faible » contre son usage pour le traitement de la
douleur neuropathique.
Au niveau des opioïdes, il y a une fausse impression selon laquelle les opiacés ne peuvent
pas soulager les douleurs neurogènes. Tandis qu'en réalité, il faut simplement augmenter les doses,
au détriment des effets secondaires. Lorsque les opioïdes sont utilisés en association avec d'autres
agents de première ligne, on peut obtenir un soulagement rapide pendant la titration des agents de
première ligne et éviter des épisodes graves d'exacerbation de la douleur neuropathique. Si les
opioïdes sont considérés pour une utilisation en deuxième ou troisième ligne, cela peut être en
monothérapie ou en association. Toutefois, les opioïdes ne sont pas le traitement de choix pour la
douleur neuropathique diabétique, car ils peuvent provoquer des effets secondaires tels que la
somnolence, la constipation, les nausées et les problèmes respiratoires. Nous avons également une
autre option controversée : les cannabinoïdes. Ils peuvent avoir des effets sur la douleur
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Enfin, un traitement de la douleur neuropathique serait les formulations topiques. Comme
également la Capsaïcine. La formulation à 8% est recommandée en 2e ligne par l’IASP, mais elle
n'est pas disponible au Canada. On pourrait aussi considérer la Kétamine topique, toutefois, il faut
Gabapentin, and Pregabalin. Opioids can be used in association with other agents but are not the
preferred choice due to side effects such as somnolence, constipation, nausea, and respiratory
problems. Topical formulations such as Lidoderm, lidocaine cream, Capsaicin, and Ketamine can
also be considered. The use of cannabinoids is controversial and should only be considered as a last
resort.
Références:
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QUESTION 3
Madame M. âgée de 40 ans souffre de maux de tête. Elle vient de consulter son médecin qui lui
indique qu’elle souffre de migraine. Il lui a prescrit un bêtabloquant pour prévenir les crises. Elle
n’a aucun déficit neurologique et ses signes vitaux sont normaux (pression artérielle, pouls, rythme
respiratoire, température, état de conscience, etc.) mais se plaint de maux d’estomac. Un mois après
la consultation, la patiente présente une crise aiguë de migraine.
Présentez les traitements pharmacologiques qui peuvent être prescrits chez cette patiente et
expliquez vos choix.
Nous avons une patiente de 40 ans diagnostiquée de migraines. La migraine est une
céphalée primaire intermittente chronique. Les symptômes durent généralement entre 4 et 72 heures
et peuvent être sévères. La douleur est souvent unilatérale, pulsatile, aggravée par l'effort et
accompagnée de symptômes tels que nausées, hypersensibilité à la lumière, aux bruits et aux
odeurs. Les auras surviennent chez environ 25% des patients, habituellement juste avant la céphalée
Parmi les facteurs qui peuvent provoquer des migraines, on peut citer les menstruations, le
ROH, les aliments, la fatigue, les odeurs fortes, les auras (affectent 30% des migraineux) et les
facteurs qui peuvent les aggraver incluant l'activité physique de routine. Il est également important
de distinguer les migraines épisodiques de basse fréquence, les migraines épisodiques de haute
fréquence et la migraine chronique (qui concerne 10% de tous les migraineux et doit avoir ≥ 15
comprendre qu'une migraine peut progresser sur plusieurs mois ou années et peut perdre son
population souffre de migraines. La migraine reste sous-diagnostiquée chez 59% des femmes et
71% des hommes. De plus, 93% des migraines sont associées à une incapacité modérée à sévère et
la migraine est la 2e cause neurologique d'années perdues pour cause d'incapacité. Au Canada, 7
millions de jours de travail sont perdus annuellement et 45,1 millions d'années de vie sont vécues
avec une incapacité en 2016 (au niveau mondial). Les migraines sont donc un enjeu important dans
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la société et ont un poids considérable, d'où l'importance de bien comprendre les plaintes de la
crise en moins de 2 heures, de ne pas avoir de récidive en moins de 24 heures et finalement, d'avoir
peu ou pas d'effets secondaires. Pour les migraines légères à modérées, on suggère la prise
sévères ou ceux qui ne sont pas soulagés par les AINS, on prescrit des Triptans seuls ou on essaie
des combinaisons d'AINS, de Triptans PRN et d'antiémétique. Les Triptans agissent en diminuant
phonophobie. Toutefois, il existe des effets secondaires tels que des serrements au niveau de la
éviter chez le patient avec une maladie coronarienne ou cérébrovasculaire instable, une maladie
vasculaire périphérique. D'autre part, les AINS sont à proscrire chez les patients avec un antécédent
maladie vasculaire.
D'autre part, lorsque la fréquence des crises est supérieure à 8 jours par mois, même si bien
soulagée avec les traitements de crise et supérieure à 3 jours par mois lorsque le traitement de crise
est inefficace et lorsque la fréquence des crises est assez élevée pour mettre le patient à risque de
souffrir des céphalées rebonds par surconsommation d'analgésiques, il faut considérer des
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Il est important de prendre en considération l'efficacité, le profil d'effets secondaires, les
Si la patiente n'a jamais essayé de prophylaxie, ma première stratégie serait de débuter des B-
bloqueurs ou des ATD tricycliques, donc les prophylaxies de première ligne, qui incluent le
Topiramate (pour les patients obèses), le Propranolol et le Métoprolol (pour les patients avec HTA)
Dans notre cas, la patiente utilise des B-bloqueurs. Toutefois, ses migraines persistent et elle
commence à observer des effets secondaires : son mal d'estomac. Ainsi, si la patiente avait un échec
adéquate, je considérerais d'autres options, qui incluent les anticorps monoclonaux CGRP et toxine
part, elle cible le peptide lui-même. D'autre part, elle cible son récepteur CLR-RAMP1. Enfin, elle
(cible CGRP) et la Galcanezumab (cible CGRP). Toutefois, avant de prescrire ces médicaments, je
vais m'assurer que la patiente n'a pas de contre-indications ou de facteurs de risque, tels qu'une
grossesse, avoir moins de 18 ans, avoir une maladie cardiovasculaire instable ou être un patient à
Pour conclure, le traitement repose sur les triptans, la dihydroergotamine, les antiémétiques
et les antalgiques. Le traitement de prévention comprend des modifications du mode de vie (p. ex.,
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Références
2022).
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QUESTION 4
Une femme de 72 ans, obèse vous demande ce qui peut être fait pour elle car elle souffre de
douleurs du genou droit dues à de l’arthrose. Elle fume et a un diabète de type 2. Son chirurgien
orthopédiste pense que ses symptômes et ses atteintes à la radiographie du genou ne sont pas assez
sévères pour avoir recours à une opération. Elle mesure 1,62 m pour 88 kg. Sa pression artérielle est
de 140/80 mmHg et elle a une fonction rénale normale et un cholestérol également normal. Elle
prend 4 g d’acétaminophène par jour et de la metformine pour son diabète.
1. Que pouvez-vous lui proposer pour diminuer ses douleurs du genou ? Justifier vos réponses.
2. Vous hésitez à lui prescrire un placebo car vous n’êtes pas sûr qu’elle ait vraiment mal. Est-ce
éthique ? Discutez.
et la perte de poids sont les pierres angulaires de la prise en charge, complétées par les AINS (pour
les patients candidats), les injections de corticostéroïdes et plusieurs médicaments d'appoint. Pour
les personnes présentant des symptômes avancés et des lésions structurelles, le remplacement total
L'étoricoxib 60 mg/j et le diclofénac 150 mg/j semblent être les AINS oraux les plus
efficaces pour la douleur et la fonction chez les patients souffrant d'arthrose. Cependant, ces
traitements ne sont probablement pas adaptés aux patients présentant des comorbidités ou pour une
plus, un risque accru d'abandon en raison d'événements indésirables a été constaté pour le
diclofénac 150 mg/jour. Le diclofénac topique 70-81 mg/jour semble être efficace et généralement
plus sûr en raison d'une exposition systémique réduite et d'une dose plus faible, et doit être
bénéfice clinique du traitement aux opioïdes, quelle que soit la préparation ou la dose, ne l'emporte
pas sur les dommages qu'il pourrait causer chez les patients souffrant d’arthrose.
à des affections telles que la migraine, les maux de tête, les coliques néphrétiques et les douleurs
périnéales post-partum. Les preuves de l'utilisation du paracétamol pour traiter la douleur chronique
sont insuffisantes. De plus, il faut être conscient des éventuels effets indésirables cardiovasculaires
d'une utilisation à long terme tels que des lésions hépatiques. Un ajustement posologique peut être
nécessaire chez les personnes âgées fragiles et celles pesant moins de 50 kg.
soulagement à court terme de la douleur dans les articulations, le dos, les dents, la mâchoire et la
tête. Le médicament n'apporte qu'une amélioration minime de la douleur dans l'arthrose du genou
ou de la hanche à court terme (moins de 12 semaines). Il n'y a aucune preuve pour soutenir son
utilisation régulière à long terme pour ces conditions. Le paracétamol est efficace pour soulager la
douleur dans les deux heures en cas de migraine aiguë et de maux de tête. L'utilisation prolongée de
paracétamol à des doses élevées ou excessives peut augmenter le risque de lésions hépatiques ou
d'événements cardiovasculaires comme déjà dit. Il est important de ne pas dépasser la dose
quotidienne maximale de 4000 mg.Il faut aussi évitez de prendre des préparations contre le rhume
douleur, car il est facile de surdoser par inadvertance.Le surdosage en paracétamol est dangereux,
complexe à gérer et peut être mortel. Il vos avertir le patient que s’il utilise régulièrement du
paracétamol pendant une durée plus longue pour des douleurs chroniques, il faut surveillez les
effets secondaires tels que la fatigue, les douleurs abdominales ou plus particulièrement les douleurs
D’autre part, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) oraux peuvent réduire les
cardiaque, hypertension) et rénaux. Les AINS topiques sont également efficaces contre l'arthrose,
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avec moins d'effets indésirables que les formulations orales. Toutefois, le soulagement de la douleur
perte de poids et les stratégies pour atténuer la douleur. La physiothérapie et la perte de poids ont
des avantages bien établis chez les personnes atteintes d'arthrose du genou. Les anti-inflammatoires
non stéroïdiens sont la base du traitement pharmacologique. La duloxétine est efficace. Les
2. Il n'est pas approprié de donner des placebos à des patients souffrant d'arthrose, même si la
gravité de leur douleur arthrosique n'est pas connue.Un placebo est un produit pharmaceutique qui
ne contient pas de principe actif et qui est efficace dans certains contextes médicaux. Il est
gestion de la douleur. Le non-respect de ces principes éthiques peut nuire à la confiance et aux
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Références
Beaulieu, Pierre. « Pharmacologie des AINS. » (Cours magistral & Powerpoint, PHL6035 :
Glyn-Jones S, Palmer AJ, Agricola R, Price AJ, Vincent TL, Weinans H, Carr AJ. Osteoarthritis.
PMID: 25748615.
Hsu H, Siwiec RM. Knee Osteoarthritis. [Updated 2022 Jun 27]. In: StatPearls [Internet]. Treasure
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