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CAHIER DE TECHNOLOGIE

COURS ET EXERCICES D’APPLICATION

www.sahbitechnologie.jimdo.com

[Année] 2013 2014


-
eme
2 Année Secondaire
Section Science

REALISE PAR : MR BADRA SAHBI


CHAPITRE I : Analyse fonctionnelle d’un système technique

CHAPITRE II : Définition graphique d’un produit

CHAPITRE III : Comportement des matériaux

CHAPITRE IV : Les fonctions logique universelles

CHAPITRE V : Etude des solutions constructives

CHAPITRE VI : Les fonctions électroniques

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CHAPITRE I(1)
ANALYSE FONCTIONNELLE D’UN SYSTEME TECHNIQUE
Leçon N°1 : La modélisation d’un système technique « Rappels »

Objectifs :

 Identifier la Fonction Globale d’un système technique..


 Identifier les fonctions de service qui contribuent à la satisfaction de la FG.

I. Rappel :
1. Définition : Un Système Technique est un ensemble de composants ou constituants liés et organisés
en fonction d’un but à atteindre.
Selon le point de vue concepteur, un système technique est défini par un modèle fonctionnel.
2. Caractéristique : Modéliser un système technique revient à lui donner une représentation
graphique qui met en évidence quatre ensembles d’éléments distinct les un des autres mais cependant il
existe une relation entre eux :
 Fonction globale : la fonction globale d’un système technique définit la transformation de la matière
d’œuvre d’un état initial donné à un état final souhaité. Elle est exprimée par un verbe d’action à
l’infinitif.
 Le(s) processeur(s) :(ST + Support) qui supporte la fonction globale.
 La matière d’œuvre :
- MOE : C’est l’énergie, l’information, ou la matière sur laquelle agit le système.
- MOS : C’est la matière d’œuvre d’entrée plus la valeur ajoutée.
(V.A c’est la modification apportée à la matière d’œuvre après intervention du ST)
 Les données de contrôle : Elles représentent les contraintes qui permettent d’enclencher ou de
modifier le fonctionnement du système. On a :
- W (Energies): W.e, Wp, Wm.
- C (Configuration): Programme.
- R (Réglage): Température, vitesse, etc. ….
- E (Exploitation) : données d’exploitation ou des consignes de fonctionnement.
 Les sorties secondaires : Elles sont : - Des informations (messages, compte rendus)
- Des nuisances : (Déchets, bruit, chaleur…)
3. Construction du modèle :

W C R E

M.O.E Fonction Globale M.O.S


A-0 Sorties Secondaires

Le(s) processeur(s)

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Leçon N°1 : La modélisation d’un système technique « Rappels » Chapitre I

II- Activités de travaux pratiques : (Voir manuel d’activités page ….)


III- Exercice à résoudre :

a-
…… …………. ……….....

……….. ………………….
………………………
……………. ………………………….
A-0 ………………………….

Aspirateur + opérateur
A-0
b-

…… …………. ……….....

……….. ………………….
………………………
……………. ………………………….
A-0 ………………………….

Stérilisateur de biberon à vapeur


A-0
c-

…… …………. ……….....

……….. ………………….
………………………
……………. ………………………….
A-0 ………………………….

Grille -pain
A-0
d- …… …………. ……….....

……….. ………………….
………………………
……………. …………………………
A-0 …………………………

Yaourtière
A-0
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Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT)

Objectif :
A partir d’un système technique et / ou de son dossier technique :
 Modéliser un système technique.
 Analyser le fonctionnement d’un système technique et/ou un sous-système par la méthode SADT.

I – Mise en situation : (Voir Manuel du cours page ……..)


- Activité de découverte : Système << Ascenseur >>
II – Analyse descendante :
1. Denomination:

SADT : Structured Analysis and Desing Technic ou


IDEF0 ( Nom pour les anglais) (en anglais Integration DEfinition for Function modeling).

2- Définition:
La modélisation d’un système dresse l’inventaire de ses relations externes mais ne permet pas une
description approfondie capable de donner une idée claire sur l’agencement des sous-systèmes.

Cette analyse, décrite par un modèle graphique, procède donc par approche descendante d’une
manière que l’on va du plus général, au plus détaillé en s’intéressant aux activités du système ce qui
permet de simplifier la compréhension de système pouvant être très complexe.

Pour cela il faut décomposer la fonction Globale du système en modules fonctionnel (Boite).

Ces modules pouvant être eux-mêmes décomposés progressivement par niveau apportant des
informations supplémentaires et permettant d’identifier les moyens et les activités utilisés pour
réaliser la fonction globale.

On obtient une analyse descendante, hiérarchique, modulaire, structurée.

3- Description de la méthode SADT : (Voir manuel de cours page ….)

4- Représentation graphique :

Cela consiste à détailler le système en le divisant en sous-systèmes. On décompose ainsi le système, en


niveau inférieur (0, 1,2,…). Le niveau 0 contient les boites 1, 2, 3… qui sont elles mêmes décomposé
en boites 31,32, 33… pour la boite 3 et i1, i2, i3… pour la boite i et ainsi de suite en descendant les
niveaux. Pour organiser la décomposition il existe une règle : une boite peut être décomposée et dans
ce cas en minimum 3 autres boites et au maximum 6.
De plus chaque flèche entrant ou sortant de la boite-mère doit se retrouver dans le diagramme enfant
et doit être en relation avec au moins un enfant.

Page-5-
Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

Le diagramme ainsi obtenu ressemble au suivant :


Fonction
A-0 : Boite mère
Globale
A-0

A0 : Diagramme
enfant de 1er niveau
Plus Général

A0

Plus détaillé

On ne dépasse que très rarement l'analyse de deux niveaux successifs, souvent A-0 puis A0.

Fonction
Globale

III- Activité de travaux pratiques : (Voir manuel d’activités page ….)


VI- Exercice à résoudre : (Voir manuel du cours page ….)

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Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

EXERCICES D’APPLICATIONS
EX1 : Système technique : Sèche cheveux

Air Air
M R

ambiant Ventilé

Buse
Moteur Résistor
Alimentation
Commandes
Ventilateur (Hélice)

Ce système permet le séchage des cheveux mouillés par un courant d’air plus au moins chaud.

 Modélisation du système :

R : Réglage
W.E E : Ordre de fonctionnement

Cheveux mouillé Cheveux sec

Sécher les cheveux


Bruit
A-0 Chaleur

Sèche cheveux

 Travail demandé :

On demande de compléter le niveau A0 en employant les termes suivants :

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Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

Moteur – ordre de commande – chaleur – transformer l’énergie – guider l’air – réglage – résistor –
ventiler l’air – bruit – Air ambiant (cheveux mouillé) – chauffer l’air – W.électrique - Air ventilé - Air
ventilé chauffé et guidé (cheveux sec) – W mécanique – sèche cheveux –
- Air ventilé chauffé

……………...
……………... ……………...

……………...
……………...
……………...
1
……………...
……………...
……………...
2
……………...

Ventilateur
……………...
(Hélice)
……………...
……………...
3

……………...
……………...
……………...

Buse
A0

……………...

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Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

EX2 : Système Technique : LAVEUSE

Arrivée bac sale Retourner le bac + lavage Départ bac propre

Jets d’eau bouillante

Automate programmable

Principe de lavage d’un bac

Ce système est utilisé pour laver les bacs, il est constitué d’une enceinte parallélépipédique qui protège
l’environnement des projections d’eau et de vapeur, des portes manœuvrées par des vérins pour fermer et
ouvrir l’enceinte, et d’un système de jets d’eau qui projette l’eau bouillante, pour laver les bacs. La
commande de ce système est assurée par un automate programmable.

Le système fonctionne selon le cycle suivant :

1- Amener le bac sale (Unité de transfert) 1 5


2- Retourner le bac (Manipulateur) 3
3- Laver le bac (Jet d’eau bouillante)
2 4
4- Retourner à nouveau le bac (Manipulateur)
5- Evacuer le bac vers la zone de déchargement (Unité de transfert)

Travail demandé :

Compléter l’actigramme de niveau A-0 et de niveau A0 du système.


……………
………. ………..............

…………………………… ……………………………….

………………………
…………………….
…. …………………..

…………………………….

Page-9-
Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

On demande de compléter le niveau A0 en employant les termes suivants :

Ordre – Bac propre à l’endroit – Energie électrique – Déplacer le bac – Laver le bac – Information de
situation du manipulateur – Gérer le système – Eau sale chaude – Bac sale à l’envers translaté – Laveuse
– Energie pneumatique – Information de situation de l’effecteur – Consignes opérateur – Bac sale déplacé
– Manipuler le bac – Eau propre bouillante - Programme – Information de situation du transfert d’amenée
– Système jets d’eau –Automate programmable – Bac propre manipulé - Bac sale sur le transfert d’amené

……………...

……………... ……………... ……………... ……………...

……………... ……………...

1
………....
……………...
……………...
……………...
……………...
2

Unité de transfert
……………...
……………... ……………...

Manipulateur ………..
…………………..
……………...
……………...
4
……………...
Bac propre dans l’enceinte fermée
……………...

….

……………...

Page-10-
Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

EX3 : Système techniques : "Unité automatique de perçage"


C2 14
Clavier
L20
Pièce à percer M2 Ecran

Moteur (Mt2) L21 m


12

P Automate
KM2
Rampe d’arrivée
de pièces

Plateau tournant
Mors de serrage (MS)
Pièce percée L11
L10

Rampe d’évacuation

12
Moteur (Mt1) C1
KM1
M1 14

Pièce percée et évacuée

A- PRESENTATION DU SYSTEME :
Ce système permet de percer de pièces métalliques il se compose de :
- Rampe d’arrivée de pièces à percer (l’alimentation en pièce est assurée par la descente de celle-ci sous
l’effet de la gravité à partir de la rampe d’arrivée vers le plateau rotatif).
- Unité de serrage (Vérin C1 + mors de serrage).
- Unité de perçage (Moteur Mt1 + Vérin C2).
- Rampe d’évacuation des pièces percées.
- Plateau tournant (Moteur Mt2 qui permet la rotation de 90° du plateau supportant les pièces à usiner)
Tous les vérins sont alimentés par des distributeurs 5/2 à pilotage pneumatique.

NB : on suppose que le moteur (Mt2) de l’unité de perçage est toujours en rotation.

Page-11-
Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

B- FONCTIONNEMENT :
L’appui sur le bouton (m) de mise en marche et la présence de la pièce sur la rampe d’arrivé (capteur P)
provoque le démarrage du système :
- Blocage de la pièce sous le poste de perçage assuré par le vérin C1.
- Descente de la tête de perçage par le vérin C2 pendant 7 secondes.
- Remontée de la tête de perçage permettant un débourrage (évacuation des déchets)
- Nouvelle descente de la tête jusqu'à la profondeur détectée par le capteur L11
- Remontée de la tête de perçage
- Ejection de la pièce vers la rampe d’évacuation assurée par le moteur (Mt1) pendant le dernier quart de
tour du plateau tournant.

C- TRAVAIL DEMANDE : Compléter l’actigramme de niveau A-0 et de niveau A0 du système.


…………… …………………..
………………….. …………………..
…………………..
…………………..
…………………..
………………….. …………………..
…. …………………..

…………………..

……………..
…………….. . …………….. …………….. ……………..
. . . .
……………
……...
…………….. ……………..
. 1 .
……………
……….... ……...
…………….. ……………..
. .
2
……….... ……………
……………..
……...
. ……………
………
……... …..
3
……………
…………….. ……… …..
…………………
. ……... 4
…………
………
………………… ……………..
……...
……………………...... ……….. . 5
......
…………
………………… …...
……………………......
………..
...... …
…………….. …
. Page-12-
Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

EX4 : Système technique : "Poste automatique d'agrafage des caisses en carton"

C3 m Automate
L30
Magasin d’agrafes M3 Programmable

L31

S3 L20 C2 Caisse de carton remplie

L21 M2

Tête d’agrafage
Mors (Mm2) KM

L11
L10

C1 M1 S2 S1

Tapis roulant (T)


Mors (Mm1) Courroie (CR)
Moteur (Mt)
I- Description du fonctionnement :
L’appui sur le bouton de mise en marche (m) provoque le départ du cycle de la façon suivante :
-Déplacement de la caisse jusqu'à l’unité d’agrafage (Tête d’agrafage) par l’intermédiaire du tapis (T).
-La fermeture de la caisse par l’intermédiaire des deux mors mobiles (Mm1+Mm2) actionnés par C1 et C2.
-Descente de la tête d’agrafage grâce au vérin C3 pour l’agrafage de la caisse.
-Le recul des deux mors mobiles pour libérer la caisse.
-L’évacuation de la caisse agrafée par le tapis (T).
II- Travail demandé : Compléter l’actigramme de niveau A-0 et de niveau A0 du système.
………………….. …………………..

………………….. …………………..

…………………..
…………………..
……………………………
………………… …………………..
….
….. …………………..

…………………..
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Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

…………….
Consignes .. ……………. W…. …………….
.. ..
……………
……...
……………. …………….
.. ..
1 ……………
Automate ……...
……………. …………….
.. ..
2
Moteur (Mt) ……………
…………….
……...
..
……… ……………
……... …..
3 ……………
……………. Fermer la …..
………………… caisse
.. 4
…………
……….
…………….
.
…………………….... .. 5
........
Unité d’agrafage
…………………
…………………….... ………..
........


…………….
..

Page-14-
Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

EX5 : Système technique : "Unité automatique de remplissage de bouteille de gaz"

Ecran
Clavier

« m » (mise en marche)

C3
Automate

L31 Tapis roulant


M3 (T2)

Arrivée du GAZ
L30

Injecteur (I)

Bouteille de GAZ
P S
Tapis roulant (T1) L21
L20

Mors de
L12 serrage
C2
L11 (Ms)
L10
M2 Moteur (Mt)

C1
Bras poussoir (Bp) M1

Transmission par Courroie KM

I- FONCTIONNEMENT :
L’appui sur le bouton (m) de mise en marche provoque le départ du cycle de la façon suivante :
- L’amenée de la bouteille de gaz vide par le tapis (T1) devant le bras poussoir (Bp).
- La poussée de la bouteille sous l’injecteur (I) de gaz par le bras poussoir (Bp).
- Le serrage de la bouteille par le vérin (C2).
- L’injection du gaz dans la bouteille par l’injecteur (I).
- Desserrage de la bouteille.
- Evacuation de la bouteille pleine vers le tapis roulant (T2) par le bras poussoir (Bp).

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Leçon N°2 : L’analyse descendante (SADT) Chapitre I

II- TRAVAIL DEMANDE : Compléter l’actigramme de niveau A-0 et de niveau A0 du système.

………………….. …………………..
………………….. …………………..

…………………..
…………………..
……………………………
………………… …………………..
….
….. …………………..

…………………..

……………
Consignes... …………… W….. ……………
... ...
……………
………... ……………. ...
1 .. ……………
1 ...
………...
…………….
Automate 2 ..
2
……………
……………. Moteur (Mt) …………
... …………….
.. …... ..
3 ………… ……………
……………. …... ...
……………
4 …………
Information sur le déplacement .. ...
……………. …...
.. 5
……………
... C2 + Ms ………...

…………… 6
... …………….
……………. ..
Information sur le remplissage de la bouteille ..

Unité automatique de remplissage de bouteille de gaz

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Leçon N°3 : GRAFCET d’un point de vue du système
Objectif :

- Rappel de la description temporelle d’un système technique par l’outil GRAFCET.


- Décrire le fonctionnement d’un système technique à l’aide d’un GRAFCET d’un point de vue de la PO.
- Décrire le fonctionnement d’un système technique à l’aide d’un GRAFCET d’un point de vue de la PC.

I- Activité de découverte : Système << Machine à laver le linge >>

0 Attendre
Mise en marche
1 Laver le linge
Linge lavé
2 Rincer le linge
Linge rincé
3 Essorer le linge
Linge essoré

II- Rappel :

Le GRAFCET (Graphe Fonctionnelle de Commande par Etape et Transition) est une suite alternée des
étapes et des transitions permettant de décrire le fonctionnement des systèmes automatisés séquentiels.
La description par l’outil GRAFCET est fonction du point de vue selon lequel un observateur s’implique
dans le fonctionnement du système. On distingue trois points de vue :

 GRAFCET d’un point de vue du système

 GRAFCET d’…………………………………………………………………………..

 GRAFCET d’…………………………………………………………………………..

III- Activités pratiques : (Voir manuel d’activités page ….)

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Leçon N°4 : GRAFCET d’un point de vue de la partie opérative (PO)
I- Mise en situation :
Activité de découverte : (Voir manuel d’activités page ….)
II- Le GRAFCET d’un point de vue de la partie opérative :

Dans ce type de GRAFCET on spécifie la technologie de la partie opérative ainsi que le type de ses
informations reçues (ordre) et envoyées (compte-rendu).
Il décrit en terme clair ou par symbole le contenu de toutes les étapes et les transitions, en tenant compte
des actionneurs choisis pour provoquer les mouvements.
L’observateur de ce point de vue étant un spécialiste de la partie opérative (Actionneurs et effecteurs), la
partie commande ne l’intéresse que par ses effets.
Effets

Evénements

III- Activités pratiques : (Voir manuel d’activités page ….)

Leçon N°5 : GRAFCET d’un point de vue de la partie commande (PC)

I- Mise en situation :
-1 - Activité de découverte : (Voir manuel d’activités page ….)
-2- Exemples introductif : (Poste automatique de perçage)
-3- Définition :
Ce GRAFCET est établie en spécifiant la technologie des éléments de dialogue.
 Entre P.C et P.O.
 Entre P.C et opérateur.
 Entre P.C et autre système.
L’objectif est de décrire la chronologie des signaux :
- Emis par la partie commande vers les préactionneurs (ordres d’exécution).
- Reçue par la PC venant des capteurs (informations, Comptes-rendus…).
C’est un GRAFCET établi par un spécialiste, c’est la version qui lui permet d’établir les équations et
éventuellement les schémas de réalisation (électrique, pneumatique…).

Ordres

Informations

II- Activités de travaux pratiques : (Voir manuel d’activités page ….)

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Leçon N°5 : GRAFCET d’un point de vue commande Chapitre I

III- Evaluation formative :


Système technique << Système de levage de voiture >>

S1

S2

GRAFCET d’un point de vue du système

……………..
………………

………………

………………

…………………………
……………………

……………………….
…………………..

GRAFCET d’un point de vue de la P.O. GRAFCET d’un point de vue de la P.C.

Attendre ……………….
S1.S3 …………………
M ………………
S4 ………………..
Temporisateur T ……………………
S2 ………………….

EV …………………….
S3 ………………

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Leçon N°5 : GRAFCET d’un point de vue commande Chapitre I

EXERCICES D’APPLICATIONS
EX1 : Système technique : " Poste automatique de sciage de barre en acier "

Ecran Clavier

Voyants « m » (mise en marche)

Bouton d’arrêt

Automate

Moteur (Mt1) KM1


KM2
Scie circulaire (SC)

Tapis roulant (T)


Levier

Barre en Acier
Moteur (Mt2) M1
L21
C1

L20 Etau de serrage (E)


S L11 L10

M2

C2

I- FONCTIONNEMENT :
L’appui sur le bouton (m) de mise en marche provoque le départ du cycle de la façon suivante :
- Déplacement de la barre en Acier assuré par le tapis roulant (T) entraîné par le moteur (Mt1)
jusqu’au capteur de proximité « S ».
- Serrage de la barre au moyen de l’étau de serrage (E) actionné par le vérin « C1 ».
- Descente lente du sous-système de découpage (moteur « Mt2 » + Scie « SC »).
- L’action du capteur L20 active l’opération de la remontée rapide du sous-système de découpage.
- Le desserrage de l’étau (E).
NB : Le moteur Mt2 est toujours en rotation et ne fait pas l’objet de notre étude.

Page-20-
Leçon N°5 : GRAFCET d’un point de vue commande Chapitre I

Après lecture du système technique compléter les trois GRAFCET :


GRAFCET d’un point de vue du système

0 Attendre
Mise en marche
1 Amener la barre
Barre déplacée
2 Serrer la barre
Barre serrée
3 Scier la barre
Barre sciée
4 Libérer la barre
Barre desserrée

GRAFCET d’un point de vue de la P.O GRAFCET d’un point de vue de la P.C

0 Attendre 0 Attendre
m.L10.L21 m.L10.L21
1 Mt1 1 KM1
S S
2 SC1 2 14M1
L11 L11
3 RC2 3 12M2
L20 L20
4 SC2 4 14M2
L21 L21
5 RC1 5 12M1
L10 L10

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Leçon N°5 : GRAFCET d’un point de vue commande Chapitre I

EX2 : Système technique : "Poste automatique d'agrafage des caisses en carton"

C3 m Automate
L30
Magasin d’agrafes M3 Programmable

L31

S3 L20 C2 Caisse de carton remplie

L21 M2

Tête d’agrafage
Mors (Mm2) KM

L11
L10

C1 M1 S2 S1

Tapis roulant (T)


Mors (Mm1) Courroie (CR)
Moteur (Mt)

I- Description du fonctionnement :

L’appui sur le bouton de mise en marche (m) provoque le départ du cycle de la façon suivante :
-Déplacement de la caisse jusqu'à l’unité d’agrafage (Tête d’agrafage) par l’intermédiaire du tapis (T).
-La fermeture de la caisse par l’intermédiaire des deux mors mobiles (Mm1+Mm2) actionnés par C1 et C2.
-Descente de la tête d’agrafage grâce au vérin C3 pour l’agrafage de la caisse.
-Le recul des deux mors mobiles pour libérer la caisse.
-L’évacuation de la caisse agrafée par le tapis (T).

II- Travail demandé :

Après lecture du fonctionnement du système technique compléter les trois GRAFCET :

Page-22-
Leçon N°5 : GRAFCET d’un point de vue commande Chapitre I

0 Attendre

………….
1 ………….

………….
………….
2 ………….

………….
3 ………….

………….
4 ………….

………….
5 ………….

………….

GRAFCET d’un point de vue de la P.O GRAFCET d’un point de vue de la P.C

0 …………. 0 ………….
…………. ………….
1 …… 1 ………….
…….
…. ………….
2 …….. ……… 2 ……… ……
…. …….
…………. ………….
3 …………. 3 ………….

…………. ………….
4 ………… 4 …………
. .
……… ………….
…. ……… ………
5 5 …… ……
……. ……
…………. ………….
.
6 …………. 6 ………….
…………. ………….

Page-23-
Leçon N°5 : GRAFCET d’un point de vue commande Chapitre I

EX3 : Système technique : "Unité automatique de remplissage de bouteille de gaz"

Ecran
Clavier

« m » (mise en marche)

C3
Automate

L30 Tapis roulant


M3 (T2)

Arrivée du GAZ
L31

Injecteur (I)

Bouteille de GAZ
P S
Tapis roulant (T1) L21
L20

Mors de
L12 serrage
C2
L11 (Ms)
L10
M2 Moteur (Mt)

C1
Bras poussoir (Bp) M1

Transmission par Courroie KM

I- FONCTIONNEMENT :
L’appui sur le bouton (m) de mise en marche provoque le départ du cycle de la façon suivante :
- L’amenée de la bouteille de gaz vide par le tapis (T1) devant le bras poussoir (Bp).
- La poussée de la bouteille sous l’injecteur (I) de gaz par le bras poussoir (Bp).
- Le serrage de la bouteille par le vérin (C2).
- L’injection du gaz par l’injecteur (I) pendant 15s pour le remplissage de la bouteille.
- Desserrage de la bouteille.
- Evacuation de la bouteille pleine vers le tapis roulant (T2) par le bras poussoir (Bp).
II- Travail demandé :
Après lecture du fonctionnement du système technique compléter les trois GRAFCET :

Page-24-
Leçon N°5 : GRAFCET d’un point de vue commande Chapitre I

GRAFCET d’un point de vue du système

0 ………….
………….
1 ………….
………….
2 ………….
………….
3 ………….
………….
4 ………….
………….
5 ………….
………….
6 ………….
………….
GRAFCET d’un point de vue de la P.O GRAFCET d’un point de vue de la P.C

0 …………. 0 ………….
…………. ………….
1 ………… 1 ………….
.
…………. ………….
2 ………… 2 …………
.
…………. .
………….
3 ………… 3 ………….
.
…………. ………….
4 ……… 4 ………….
….
…………. ………….
5 Temporisateur T 5 T
t/5/15s t/5/15s
6 RC3 6 12M3
L30 L30
7 RC2 7 12M2
L20 L20
8 SC1 8 14M1
L12.S L12.S
9 RC1 9 12M1
L10 L10
Page-25-
Leçon N°5 : GRAFCET d’un point de vue commande Chapitre I

Ex manuel du livre cours : « Système de dégraissage automatique »

1
S4 0 S3
S2
2 6

1 1 3 5 7 9
1
S6 S5 S5 S7
0 4 8

Après lecture du fonctionnement du système technique compléter les trois GRAFCET


GRAFCET d’un point de vue du système

0 Attendre
Mise en marche

1 Transférer la pièce vers le bac de dégraissage


Pièce transférée
2 Dégraisser la pièce pendant 60 s

Temps 60s écoulé


3 Transférer la pièce vers la plate-forme d’évacuation
Pièce transférée

Page-26-
Leçon N°5 : GRAFCET d’un point de vue commande Chapitre I

GRAFCET d’un point de vue de la P.O GRAFCET d’un point de vue de la P.C

0 Attendre 0 Attendre
S6.S1.S5 S6.S1.S5
1 M2+ 1 KM12
S4 S4
2 M1+ 2 KM11
S2 S2
3 M2- 3 KM22
S5 S5
4 Temporisateur T 4 T
t/4/60s t/4/60s
5 M2+ 5 KM12
S4 S4
6 M1+ 6 KM11
S3 S3
7 M2- 7 KM22
S5 S5
8 Temporisateur T 8 T
S7 S7
9 M2+ 9 KM12
S4 S4
10 M1- 10 KM21
S1 S1
11 M2- 11 KM22
S5 S5

Page-27-
CHAPITRE II (2)
DEFINITION GRAPHIQUE D’UN PRODUIT
Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels »
Objectifs chapitre :
A partir d’un système technique ou d’un sous-système ou d’un mécanisme accompagné de son dossier
technique :
- Lire un dessin d’ensemble.
- Représenter une pièce extraite d’un dessin d’ensemble.
- Identifier les conditions fonctionnelles sur un dessin d’ensemble.
- Déterminer et calculer une cote fonctionnelle.
- Placer une cote fonctionnelle sur un dessin de définition.
I. Rappel :
1- Les constituants d’un dessin d’ensemble :
Un dessin d’ensemble est un dessin qui nous donne une idée générale sur le fonctionnement d’un
mécanisme et la disposition des pièces formant ce mécanisme.
Le dessin d’ensemble est toujours représenté sur un document normalisé (Format A5, A4, A3, A2, A1).
Exemple : Format A4 : 210 X 297 mm.
Ce document comporte :
Un ensemble de vue: il est représenté en une ou plusieurs vues avec des détails (coupes simple,
coupes partielles, etc.)
Un cartouche : il est placé en bas du format, il peut contenir (le titre, la date, l’échelle à laquelle a été exécuté
le dessin, le nom du dessinateur, etc.)
Une nomenclature : placée au-dessus du cartouche, elle permet d’identifier tout les pièces du mécanisme en
indiquant leurs repères, leurs nombres, leurs désignations, leurs matières et leurs références.
(Voir manuel du cours : Exemple de la borne réglable)

A
A-A

. 5
4
.
.
3

2
.
. 1

5 1 Axe C35 Acier


4 1 Vis sans tête fendue à téton long-M6-22 NF E 27-180
3 1 Ecrou Hm,M6 NF E 25-401
2 1 Ecrou moleté C35 Acier
1 1 Corps S 235 Acier
Rep Nb Désignation Matière Référence
ECHELLE : 1:1 Nom : Badra Sahbi
BORNE REGLABLE Date : Le 20-11-2011

ETABLISSEMENT : Taha Hussein Numéro : 00

Page-28-
Dessin d’ensemble

A
A-A

. 5
4
.
.
3

2
.
. 1

5 1 Axe C35 Acier


4 1 Vis sans tête fendue à téton long-M6-22 NF E 27-180
3 1 Ecrou Hm,M6 NF E 25-401
2 1 Ecrou moleté C35 Acier
1 1 Corps S 235 Acier
Rep Nb Désignation Matière Référence
ECHELLE : 1:1 Nom : Badra Sahbi
BORNE REGLABLE Date : Le 20-11-2011

ETABLISSEMENT : Taha Hussein Numéro : 00

Page-29-
Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

2- Analyse du fonctionnement : (Voir manuel du cours)


II. Activités de travaux pratiques :
Activité 1 : « Mini-perceuse avec support »
1- Analyse fonctionnelle : Représentation du modèle fonctionnelle :
Réglage Opérateur

Percer des petits trous


Plaques avec précision Plaques percées
non percées Bruit et perte d’énergie
A-0 Déchets

Mini-perceuse avec support


2- Lecture d’un dessin d’ensemble :

Fonctions Solutions Composants Repères


Fixer la mini- Assurer une liaison encastrement Collier 15
perceuse sur son par pincement ……………………. 14
support
Régler en hauteur Positionner la mini-perceuse. Support 1
la mini-perceuse ……………………. 6
Maintenir en position la mini- Guide 10
perceuse ……………………. 12
……………………. …..
……………………. …..
Assurer la descente Transmettre l’énergie fournie par Levier + …... + ………+ (3+17+18+4)
de la mini-perceuse l’utilisateur au support (1) …………………….
Guider en translation le support (1) ……………………. …..
Lier le collier (15) au support (1) ……………………. …..
Assurer le retour de Utiliser un élément élastique ……………………. …..
la mini-perceuse.

Goujon
Vis C HC, M4x20

Bague épaulée

Ecrou à oreilles Goupille cylindrique

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Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

Activité 2 : Système technique : « Coupe tube »


2- Travail demandé :
A) Analyse fonctionnelle :
La rotation du bouton de manœuvre (1) effectuer par l’opérateur provoque la translation du
coulisseau (11) de sorte que le tube en cuivre soit bloqué entre la molette (6) et les deux galets (9).
La rotation du coupe tube suivant l’axe de révolution du tube en cuivre entraîne le découpage de ce
dernier.
B) Lecture de dessin d’ensemble :
a -Vu éclatée de coupe tube :

7
4 …..
9

….
….

10

…..

…. …..
…..

b- Classe d’équivalence cinématique et schéma cinématique :


A={3,5,8} ; B={4,10,11} ; C={1,2} ; D ={6} ; E={9} ; F={9’}

Classe C
Classe B

Classe A Classe D
Classe E Classe F
Page-31-
Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

c- Justifier le choix du matériau du corps (3) ?


……………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
d- Quel est le rôle des galets (9) ?
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………..

Tube en cuivre
Galets (9)

e- Pourquoi le coulisseau (11) est-il en deux parties ?

………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….

Page-32-
Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

Activité 2 : Système technique : « Perforatrice »


2) Lecture d’un dessin d’ensemble : A
2-1-
A-A

5 A
4 8
3 9
2
C
1 B

2-2-
A

Position haute Position basse

2-3- La pièce (8) : Désignation : Vis (Avec tête cylindrique à six pans creux ; symbole : CHC)
 Matière : Acier
 Référence : NF E 25-125
3) Etude technologique:
- Quelle est la fonction de l’élément repère (8) ?
……………………………………………………………………………………
- Relever sur le dessin d’ensemble de la perforatrice page 66 la course du poinçon (6)
………………………………………………………………………………..
- Quelle est la fonction du ressort repère (3) ?
………………………………………………………………………………
- Pourquoi le poinçon (6), les goupilles de positionnement (9) et la vis (8) ne sont-ils pas hachurés sur la coupe
A-A ?
………………………………………………………………………………………….
- Quelle est l’épaisseur maximale des feuilles qu’on peut perforer ?
……………………………………………………………………………………….
- On remarque que le corps (2) comporte les chanfreins A et B et C. Donner leurs fonction :

Page-33-
Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

 A : Pour des raisons d’esthétiques et de poids.


 B : Pour faciliter l’engagement des feuilles.
 C : Pour faciliter l’engagement des feuilles.
EVALUATION FORMATIVE
Système proposé :
POUSSOIR POUR CAPTEUR DE POSITION DE PORTE

Capteur de position
Longeron
Poussoir

Ferrure en pente

Vantail de prote

Vérin

3)- Analyse fonctionnelle :


Circuit électrique

Capteur de position Capteur de position

Poussoir Poussoir

Vantail 2 de la porte Ferrure 2 Ferrure 1 Vantail 1de la porte

4)- Etude technologique :


a-
PORTE TIGE (2)
Ouverte Fermée Position basse Position haute

b- La course maximale de la tige (2) est d’a peut prés 11,5 mm.
c- La vis à téton (8) limite la course de la tige (2).
d- Il assure la condition de rappel automatique de la tige (2).
e- Il assure une liaison encastrement entre la vis (6) et la tige (2).

Page-34-
Leçon N°1 : Le dessin d’ensemble« Rappels » Chapitre II

f-

Poussoir non actionné Poussoir actionné

III – Exercice à résoudre : BOUTON POUSSOIR

Borne (8)

Questions Réponses
Si on appui sur le poussoir puis on relâche, y a t ……………………………………………….
il encore un passage de courant électrique ? ……………………………………………….
………………………………………………
Le poussoir (5) et le corps (1) sont en matière ……………………………………………….
plastique. Justifier ce choix et donner d’autres ……………………………………………….
matériaux qui assurent la même fonction. ………………………………………………
……………………………………………….
………………………………………………
………………………………………………
Indiquer le nom de la liaison entre le cylindre de ………………………………………………
poussée (6) et la douille (2)
Quel est le rôle des écrous (4) et (3) ? ……………………………………………
Quel est le rôle du ressort (9) ? ………………………………………………
Quel est le rôle de la vis (12) ? ………………………………………………

Page-35-
Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle

A- Notion de tolérances dimensionnelles :


1- Nécessité des tolérances : (Voir manuel du cours page 62)
L’impossibilité de réaliser des cotes rigoureusement exactes à cause des imperfections dans les
procédés de fabrications des machines, oblige le constructeur à fixer des limites entre lesquelles la
cote devra être réalisée. Ces limites qui sont compatible avec le fonctionnement correct de la pièce
sont : Une cote maximale et une cote minimale.
Cette cote est appelée une cote tolérancée et la distance entre ces limites est appelée tolérance.
Une tolérance est une spécification exprimée en termes d’écarts algébriques admissible entre la
grandeur réelle et la grandeur théorique.
2- Eléments d’une cote tolérancée :
 Cote nominale : CN.
 Pour alésage (pièce femelle ou contenant)
- cote maximale : CM = CN + ES
- cote minimale : Cm = CN + EI
 Pour arbre (pièce male ou contenu)
- cote maximale : CM = CN + es
- cote minimale : Cm = CN + ei
 Intervalle de tolérance : IT = CM –Cm ou IT = ES – EI ou IT = es – ei
3- Inscription des tolérances : (Voir manuel du cours page 62)

Côte CN ES EI es ei Cmax Cmin IT


 0,1
30 30 0,1 -0,1 30,1 29,9 0,2
 0,3
 0,1
20 20 0,3 -0,1 20,3 19,9 0,4
 0,3
 0,5
12 12 -0,3 -0,5 11,7 11,5 0,2

Arbre

Alésage

Page-36-
Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

A- Cotation Fonctionnelle : (Voir manuel du cours page ……..)


I – Activité de découverte : (Voir manuel d’activité page …….)

« Tiroir de table »
3
1- Mise en situation : 1
2- Travaille demandé :

a-
D’après le dessin ci-contre le montant (2) ne
peut pas translater par rapport au support (1)

b-
Pour que le tiroir puisse translater par
rapport à la table (3) et le support (1) 2
il faut laisser un espace entre (1) et (2).

II –Exemple introductif : (Voir manuel du cours page 63)

1- Définition :
Coter fonctionnellement un dessin c’est choisir les cotes qui expriment directement le bon
fonctionnement du produit.

Page-37-
Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

2- Exemple : << TENDEUR DE COURROIE >>

7 Jb

5
1
4
2

Ja

4
5

7 2

La fonction remplie par une liaison est conditionnée par l’existence d’un : Jeu / Serrage / Dépassement /Retrait
Dans notre exemple :
- Jeu (Ja) : Espace laissé entre (6) et (4) pour assurer une liaison pivot de 7/4.

- Retrait (Jb) : De (4) par rapport à (1) pour que l’axe (4) puisse être encastré sur le support(1).

- Serrage : Assure la liaison encastrement entre (3) et (2).

Page-38-
Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

6 Ja

1 Jb

4- Etablissement d’une chaîne cotes :

Les cotes fonctionnelles participent à SL 4/1 T4 T1 Surfaces terminales : sont deux


l’installation d’une condition
surfaces définissant une condition
fonctionnelle. fonctionnelle entre deux pièces.
b1 Les surfaces terminales sont
b4 perpendiculaires à la cote
condition.

Surfaces de liaison ou
surfaces d’appui : c’est la La cote condition : c’est une
surface commune à deux dimension qui assure un
pièces participant à la fonctionnement normale.
chaîne de cotes. Cette La cote condition est représentée
surface doit être par un vecteur double orienté du
perpendiculaire à la cote bas vers le haut ou de la gauche
condition. vers la droite.

Page-39-
Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

4-a- Diagramme de liaison : T4 T1


Jb T4 SL 4/1 : b4
4 1 SL 4/1 T1 : b1

SL 4/1

Remarque : Pour dimensionner toutes les autres pièces qui participent à assurer cette condition du bon
fonctionnement on doit alors suivre une méthode :
- On ne prend que les surfaces de contact perpendiculaire à la cote condition.
- On prend le diagramme le plus cour et fermé qui contient la cote condition.

4-b- Tracé d’une chaîne de cotes :


4-c- Règles: - On ne peut pas passer d’un vecteur à l’autre que par surfaces de liaison.
- Il ne doit y avoir qu’une seule cote par pièce pour une chaîne de cotes.
4-d- Calculs dimensionnels :

<< Equations aux valeurs nominales >> << Equations aux valeurs limites>>
J b Max   b1 Max  b4 min
J b   b1  b4
J b min   b1 min  b4 Max
III –Exercice résolu : (Voir manuel du cours page 66)
 0 ,1

Le calcul donne : b4 14  0, 4

 0 ,1
4-e- Report des cotes fonctionnelles:
14  0 , 4

IV –Activités de travaux pratique : (Voir manuel d’activité page …………..)

Page-40-
Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

EXERCICES D’APPLICATIONS
Exercice N°1 : Système : Serre-joint de menuisier

1°) Etablir sur la section sortie C-C la chaîne minimale de cotes qui installe la condition «a »

2°) Etablir les équations donnant la condition maximale et la condition minimale :


3°) Calculer a1Max et a1min sachant que :
0 0 .2
a3  20 0.5
; a8  10 0
; aMax  2; amin 1
a1 Max 
a1 
a1 
min
D’ou
a1 Max 
AN :
a1 min 
4°) Reporter les cotes fonctionnelles obtenues sur le dessin des pièces séparées suivantes :

Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

Page-41-
Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II

Exercice N°2 : Système : « Montage d’un pignon »

Page-42-
Clavette parallèle (3)

Rondelle spéciale (4)

Vis H (5)
Arbre (1)

Pignon (2)

Vue en coupe Vue éclatée

Le dessin d’ensemble ci-dessous représente


une roue dentée (pignon) encastrée sur un bout
d’arbre. Ce pignon ce trouve dans une boite de
vitesse.
L’arrêt en rotation est assuré par une clavette
parallèle type C.
L’arrêt en translation est assuré par un
épaulement sur l’arbre et une rondelle spéciale Vue de l’ensemble
serrée par une vis à tête hexagonale (Vis H, M12-50).

- Travail demandé :

1- Donner la nature et la raison d’existence des cotes condition « a » et « b ». (Voir page 2)

« a » : ………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….

« b » : ……………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………
2- Compléter les différentes cases du tableau suivant :

Côtes Côtes Ecart sup Ecart inf


CMax Cmin IT
tolérancées Nominales ES EI
20 0.1 …………. …………. …………. …………. …………. ………….
………….
6 …………. …………. 6,022 5,971 ………….
………….
Leçon N°2 : La cotation
32 Fonctionnelle
- 0,25 …………. …………. 30,6 Chapitre II
………….
3- Etablir les chaînes de côtes qui installent les conditions (a) et (b).
A Condition « a »

A-A 2
3 Page-43-
1
a
4
5

Condition « b »

4- En fonction de la chaîne tracée pour la cote condition « a » calculer le jeu « a3 », sachant que :
0,5
0 0,3 0,49

a1  31 0,20
; a2  39 et a  0, 3 0

a3 Max = …………………………… AN : a3 Max = ……………………………

a3 = …….
a3 min = …………………………… AN : a3 min = …………………………….

5- Reporter la côte fonctionnelle sur le dessin de définition de la pièce (1) (sur la vue de droite en coupe B-B) :
B
B-B 1

B
6- En se référant au calcul réalisé sur la cote « a3 » ; compléter le tableau des mesures ci-dessous en indiquant par une
croix la case correspondante :

Côtes mesurées Pièce bonne Pièce mauvaise


7,98
Pièce N°3 8,87
7,91
Leçon N°2 : La cotation Fonctionnelle Chapitre II
8

Exercice N°3 : Système technique : "BRIDE HYDRAULIQUE"


Page-44-
1- Donner la nature et la raison d’existence de la cote condition « Ja »
…………………………………………………………………….
…………………………………………………………………….
…………………………………………………………………….
2- Etablissement d’une chaîne de cote relative à la condition « Ja » :

4
3

a)- Compéter le diagramme de liaison :


6
Condition «J a »
7

Ja
2

b)- Tracer sur le dessin ci-dessus la chaîne de cote relative à la condition « Ja »


c)- Ecrire les équations aux valeurs limites de « Ja »
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………
1 0,25
 0,1
* Calculer la cote fonctionnelle a3 sachant que : a  6 ; a6 11 ; a2  32
0,5 1,4

a3Maxi = …………………………………………………………………………………………
a3mini = …………………………………………………………………………………………

d’ou a3 = ……………………………………………………….

d)- Reporter, les côtes fonctionnelles obtenues des pièces séparées :

Page-45-
Leçon N°3 : Le dessin de définition (Rappels)
Objectif :
Un dessin de définition a pour objectif d’exprimer les exigences auxquelles doit répondre la pièce
représentée. Il doit donc être parfaitement clair, c'est-à-dire :
 Complet évitant toute interprétation ou déduction ;
 Facile à lire (choix judicieux des vues et leur nombre) ;
 Ne contenir que les spécifications fonctionnelles indispensables, avec de tolérances aussi peu
élevées que possible.

I- Rappel :
 Définition : (Voir manuel du cours page 70)

Le dessin de définition est un moyen de communication entre concepteur (dessinateur) et réalisateur


« cahier des charges ».
C’est aussi le dessin d’une pièce isolée du mécanisme dont le rôle est essentiellement de montrer les
surfaces fonctionnelles, il nous renseigne donc sur la forme, la matière et les dimensions d’une pièce.

 La méthode à suivre est la suivante :

Etape 1 : Décoder les formes générales de la pièce :

-Mettre en évidence les formes générales d’une pièce (colorier la pièce concernée sur les
différentes vues ou elle apparaît. (Voir manuel du cours page 71)

Etape 2 : Choisir les vues principales


-Choisir les vues les plus représentatives et comportant le moins de parties cachées.

Etape 3 : Représenter la pièce :

-Il faut construire des volumes et non des contours (Parallélépipède, cylindre, sphère, …)

-Toutes les vues doivent être conduites simultanément pour éviter les risques d’oublis et de confusion.

-Effectuer des opérations booléennes appliquées aux volumes élémentaires tel que la soustraction
(retranchement), l’addition (réunion), et quelquefois l’intersection.
(Voir manuel du cours page 72-73)

Etape 4 : Mentionner les spécifications fonctionnelles :

Par la cotation afin de spécifier les dimensions des différentes surfaces de la pièce avec plus de
précision qu’un simple relevé. (Voir manuel du cours page 75)

Page-46-
Leçon N°3 : Le dessin de définition (Rappels) Chapitre II

Annexe sur les sections (voir manuel du cours page ………..)


Définition :
Une section représente la partie de la pièce située dans un plan sécant.
On distingue les " sections sorties", dessinées à l'extérieur des vues, et les "sections rabattues",
dessinées en surcharge sur les vues.

Section rabattue :
1-Repérer le plan coupant la pièce, par sa trace, en trait mixte fin.
2-N'indiquer le sens d'observation que s'il peut y avoir confusion. Ne pas mettre de lettre.
3-Amener par rotation de 90°, autour de l'axe de la section, le plan coupant la pièce dans le sens du dessin.
4-Dessiner en trait continu fin la surface de la pièce contenue dans le plan sécant.
5-Hachurer la section (Dans ce cas, bien que cela soit à éviter, les hachures peuvent couper
un trait fort, voir figures 1b et 1c.)

Figure 1b
Figure 1c

II- Exercice résolu : (Voir manuel du cours page ……..)


III- Activités de travaux pratiques : (Voir manuel d’activités page ….)
IV- Exercices d’applications :

Page-47-
Leçon N°3 : Le dessin de définition (Rappels) Chapitre II

EX N°1 : SYSTEME TECHNIQUE : « Capteur fin de course pneumatique»

Corps
Chapeau

Galet

Chape

Effecteu
r
Levier

Dans notre étude on s’intéresse à la CHAPE du capteur

Page-48-
Travail demandé:
On demande de compléter :
a) La vue de face en coupe A-A
b) La vue de gauche
c) La vue de dessus en coupe B-B

A
B B

1 1 Chape
Rep Nb Désignation Matière Observation
ECHELLE : 2:1 Nom : BADRA

CAPTEUR Date : Le 02-03-2011

Numéro : 00
ETABLISSEMENT : Lycée Lycée Hammam-Lif

Page-49-
EX N°2 : SYSTEME TECHNIQUE : « Borne réglable»

On demande de compléter :
-La vue de face en coupe A-A
-La vue de gauche
-La vue de dessus
-Section sortie C-C

C C

1 1 Corps S 235 Acier


Rep Nb Désignation Matière Référence
ECHELLE : 1:1 Nom : Badra Sahbi
BORNE REGLABLE Date : Le 20-11-2011

ETABLISSEMENT : Taha Hussein Numéro : 00

Page-50-
CHAPITRE III(3)
COMPORTEMENT DES MATERIAUX
« Rappels sur les sollicitations simples »

A- La traction :

 Définition : Une pièce est sollicitée à la traction lorsqu'elle est soumise à deux forces directement
opposées qui tendent à l'allonger.
 Bilan des Forces :

F1 F2

On a F1 et F2 sont les efforts appliqués respectivement sur cette éprouvette. Sous l'action de
ces deux forces, l’éprouvette tend à s’allongée.
Déformation :

C’est l’allongement ( l ) (l  L1  L0 )


 Type de sollicitation : Traction

 Retenons :
-- Une pièce est sollicitée à la traction lorsqu'elle est soumise à l'action de deux efforts
directement opposés qui tendent à l'allonger.
-- Les allongements d'une pièce sollicitée à la traction sont proportionnels aux charges.

F  ( pente).l
-- La valeur de l’allongement d’une pièce soumise à la traction dépend de la nature du matériau de la pièce
sollicitée.

Exemple : l Al lCu lFe Fer

Cuivre

Aluminium

Page-51-
Rappels sur les sollicitations simples Chapitre III

B- La compression :

 Définition :
Par analogie à la traction, on peut définir la sollicitation de compression : une pièce sollicitée à la
compression lorsqu’elle est soumise à l’action de deux forces directement opposées qui tendent à la
raccourcir.
 Bilan des Forces :

F1 F2

On a F1 et F2 sont les efforts appliqués respectivement sur cette éprouvette. Sous l'action de ces deux
forces, l’éprouvette tend à ce raccourcir.

Déformation : Raccourcissement
 Type de sollicitation : Compression

C- La flexion simple :

Définition : Une pièce est sollicitée à la flexion lorsqu'elle est soumise à l'action de plusieurs forces
perpendiculaires à son axe qui tendent à la fléchir.

 Bilan des Forces :

On a F1 , F2et F3sont les efforts appliqués respectivement sur cette barre. Sous l'action des trois forces,
l’éprouvette tend à fléchir.

Page-52-
Rappels sur les sollicitations simples Chapitre III

On a F1 , F2 sont les efforts appliqués sur cette planche. Sous l’action des deux forces elle tend à fléchir.

Déformation : Flèche (f)


 Type de sollicitation : Flexion

 Retenons :

-- Une pièce est sollicitée à la flexion simple lorsqu'elle est soumise à l'action de plusieurs forces
perpendiculaire à sont axe qui tendent à la fléchir.
-- La déformation de flexion d'une pièce sollicitée à la flexion est proportionnelle aux charges.

F  ( pente). f
-- La valeur de la flèche d’une pièce soumise à la flexion simple dépend de la nature de son matériau.
Exemple :
f Al fCu f Fe
Fer

Cuivre

Aluminium

D- La torsion :

Définition :

Une pièce est sollicitée à la torsion lorsqu'elle est soumise à l'action de deux moments de torsion opposés
(deux couples de forces opposé : les forces sont situés dans un plan perpendiculaire à l'axe de la pièce) qui
tendent à la tordre.

 Bilan des Forces :

Page-53-
Rappels sur les sollicitations simples Chapitre III

On a Mt1 et Mt2 sont les moments appliqués sur l’éprouvette. Sous l'action des deux couples de forces
l’éprouvette tend à ce tordre.

Déformation :
Angle de torsion ( )

 Type de sollicitation : Torsion

Retenons :
-- Une pièce est sollicitée à la torsion lorsqu'elle est soumise à l'action de deux moments de forces opposée.
-- Les déformations angulaires d'une pièce sollicitée à la torsion sont proportionnelles aux moments de forces
appliquées.

Mt  ( pente).
-- La déformation angulaire d'une pièce sollicitée à la torsion dépend de la nature de son matériau.

Exemple :  Al Cu  Fe
Fer

Cuivre

Aluminium

Page-54-
COMPORTEMENT DES MATERIAUX : GENERALITES

I- BUT DE LA RESISTANCE DES MATERIAUX :


En statique nous avons étudié les conditions d’équilibre d’un solide supposé indéformable soumis
à un système de forces sans se préoccuper de l’importance de ces forces.
Exemple : Levier du cisaille à main (Voir figure1).
L’expérience montre que ce levier ne peut supporter que des charges limitées, au delà des quelles
il se déforme dangereusement et risque de se rompre.
La résistance de matériaux se propose d’étudier la déformation de la limite de résistance d’une poutre
soumise à un système de forces extérieures.
A
Figure N°1

B
5 1
C
2 5 1 Bâti
3 4 1 Barre d’acier
E
3 1 Lame
D 2 1 Biellette
1 1 Levier
4 Rep Nb Désignation

II- DEFINITION DE LA POUTRE : (Voir figure 2)


On appel poutre en résistance des matériaux un solide engendré par la translation d’une surface (S) dont
le centre de gravité G décrit une ligne droite appelée ligne moyenne.
La section droite (S) est constante (ou à faible variation) et reste  à la ligne moyenne.
La poutre possède un plan de symétrie.
La longueur de la poutre est ≥10 fois la plus grande dimension de sa section.

Figure N°2

Ligne moyenne

Exemples de poutre

G Surface (S)

Page-55-
GENERALITES Chapitre III

III- HYPOTHESE SUR LE MATERIAUX DE LA POUTRE.


- Homogénéité : La poutre étudiée est faite d’un matériau de même construction physique et chimique.
- Isotropie : En chaque point et dans toutes les directions autour de ce point, la poutre a les mêmes propriétés
mécaniques.
IV- NOTIONS DE CONTRAINTE : (Voir figure 3)
Soit le levier du support de la mini-perceuse en équilibre sous l’action de trois forces extérieures.
Effectuant par la pensée une coupure du levier en deux tronçons (1) et (2).
Le tronçon (1) est en équilibre sous l’action de FA et des actions mécaniques (efforts de cohésion df ) que
le tronçon (2) exerce sur (1).
Ces actions sont uniformément réparties en tout point de la section (S)
df
Par définition on appelle vecteur contrainte le rapport : C 
ds
L’unité de la contrainte est N/ mm ou MPa (méga pascal) : 1 N/ mm2 = 1 MPa = 106 Pa
2

Coupure
Levier FB
C B A
(2) (1)

Figure N°3 FC FA  F opérateur / Levier


dS

df

FA
Dans le cas de la pièce (2) du système Pince pantographe: (Voir figure 4)

Pour la biellette (2) les efforts de cohésions se réduisent à une force N normale à la section N   df
df N N
Donc C   appelé contrainte normale et noté (Sigma) :  
ds S S
Figure N°4
1
E FE FE
N E
2
3 df
4 (2)
D Coupure

6 (1)
5
D
FD FD
Pince pantographe
Page-56-
Leçon : Traction simple
I- DEFINITION :
Une poutre est soumise à la traction lorsqu’elle est soumise à deux forces directement opposées qui tendent
à l’allonger.
Exemple : Pièce (2) de la pince pantographe.
II- ESSAI DE TRACTION :
Pour vérifier la résistance et l’allongement de la pièce (2) nous avons besoin de connaître les propriétés
mécaniques du matériau constituant cette pièce.
Pour définir ces propriétés, on procède à un essai de traction.
L’essai de traction s’effectue sur une éprouvette extraite du même matériau que la pièce (2) (voir figure 5)
Les extrémités de l’éprouvette sont pincées dans les mâchoires d’une machine à essai de traction comportant un
mécanisme enregistreur (voir figure 6)
L’essai consiste à chercher la variation de la longueur L en fonction de l’intensité de l’effort exercé sur
l’éprouvette.
Figure N°5
F1 F2
Section (S) de l’éprouvette d

P
d = 10 mm ; L = 100 mm

d2  102
S   78.54 mm2
L 4 4

Figure N°6

Eprouvettes

5 Comparateur
Cylindre de
4 Traverse supérieur 9
pression
3 Indicateur de force 8 Traverse inférieur
Force d’essai Colonnes de
2 7
(manivelle) guidage
1 Table 6 Mors

Page-57-
Leçon : Traction simple Chapitre III

Force en N 5000 10000 15000 20000 25000 Force élastique 35000 Force de rupture
L en mm 0.03 0.06 0.09 0.12 0.16
Section (S)
F ( KN )
B
35 Eprouvette avant la traction
A C
25 Effort de traction
Section S’ < S

Pendant la Traction : Comportement élastique

Striction de la pièce

L(mm) Déformation plastique


O 22
Allongements Allongements
Elastiques Permanents

Diagramme d’essai Eprouvette après la


rupture

Interprétation du diagramme : Le diagramme de l’essai comporte 3 zones :

ZONE OA : Zone de déformation élastique, la courbe est une droite les déformations ( L ) sont
proportionnelles aux charges (F)  F = K. L (équation 1)
F L
De l’équation 1, on peut écrire  E. puisque S et L sont deux constantes.
S L

F L 10000 100
E : module d’élasticité longitudinale ou module de Young E      212206 N / mm2
S L 78,54 0, 06

Ch arg e F
Dans cette zone la contrainte de traction dans le métal :  
Section de l ' éprouvette S
L
En écrivant   (epsilon) l’allongement relatif on aura   E .  : loi de Hook
L

Fe 25000
Au point A on définit la limite élastique ou résistance à l’extension Re    318.3 N / mm2
S 78.54
Fe : Force de la limite élastique en Newton et S : Aire de la section droite de l’éprouvette en mm2.

ZONE AB : Zone de déformation permanente, elle correspond à une période plastique de grands
allongement qui croissent plus vite que les charges.

ZONE BC : Zone de rupture ou le point C marque le début de la striction. Nous déduisons la limite
Fr 35000
de résistance ou résistance à la rupture à l’extension R r    445.63 N / mm2
S 78.54

Page-58-
Leçon : Traction simple Chapitre III

Fr : Force de rupture en Newton et S : Aire de la section droite de l’éprouvette en mm2.

Après rupture rapprochant les deux parties de l’éprouvette brisées et mesurons l’allongement L

Lu-L = 22 mm

Le coefficient d’allongement pour cent A% : A% = 100 . Lu  L


L

22
A% = = 22
100
L

Lu

III- CONDITION DE RESISTANCE A LA TRACTION :


Pour qu’une pièce de section S sollicitée à la traction (soumise à deux forces normales N) résiste en toutes
sécurités, il faut que la contrainte normale calculée  soit inférieur ou égale à la résistance pratique à
l’extension Rpe.

Re N
Rpe  avec s coefficient de sécurité; 2  s  5;  Rpe : Condition de résistance à la traction
s S

IV – APPLICATION : Etude de la pièce (2) du système Pince pantographe

a
On donne : L = 120 mm ; la section S = a.b = 20.4 = 80 mm 2
b FE
On donne : F = Fe = 1400 N
E
1- Vérification de la résistance de la pièce (2) en adoptant un coefficient de sécurité s=2

F Re 318 L
  Rpe   Rpe avec Rpe    159 N / mm2
S s 2
F 1400
  17,5 N / mm2 Donc la condition de résistance est vérifiée
S 80 D

2- Calcul de l’allongement :
FD
F L F . L 1400  120
 E.  L    0, 01 mm
S L S . E 80 212206

Page-59-
Leçon : Traction simple Chapitre III

Exercice d’application

Système technique : "Bras manipulateur"

On utilise le bras manipulateur dans la partie


opérative des systèmes automatisés vu. Son rôle
est de prendre un objet d’un point A et le poser
en un point B à un rythme précis ou
selon des ordres qui lui sont envoyés par la partie
commande.
Le bras manipulateur qui vous est présenté est de
technologie pneumatique.
Nous allons limité notre étude à la partie active de
cet ensemble. C'est-à-dire la pince qui saisit l’objet.

NB : Le mouvement des deux mâchoires est lié à l’action sur la tige du piston du vérin

Mors adaptation
Plaque support

Vérin
Mâchoires

Pince du bras manipulateur

Sachant que la pression pneumatique exercée sur le piston du vérin et de diamètre Dpiston = 30 mm et que
P = 60 x 105 Pa

1- Calculer la force de poussée du vérin. (1Pa = 1 N /m2) :


……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………

Page-60-
Leçon : Traction simple Chapitre III

Sachant que la tige du piston qui est sollicitée à la compression et un cylindre creux en acier de diamètre
intérieur dint = 10 mm et de limite élastique Re= 180 N/mm2. On adoptera un coefficient de sécurité s = 3

2- Calculer le diamètre extérieur dext minimale de la tige du piston :


…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………….. Choix dext = ……..

3- Calculer la variation de la longueur (Δl) sachant que la longueur initiale de la tige du piston L0 = 100 mm;
On donne E=2.105 N/mm2 (Module d’Young) :
…………………………………………………………………………………………...............................................
…………………………………………………………………………………………...............................................
…………………………………………………………………………………………...............................................
…………………………………………………………………………………………...............................................
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………. Δl = …………...

Tige du piston : Cylindre creux

Piston

<< COMPORTEMENT DES MATERIAUX >>

Contrainte Normale :

F F en (N)
  S en (mm2) : Avec σ < 0 : dans le cas de la compression
S  en (N/mm2)

Condition de résistance : Re : Résistance à la limite élastique


R
σ ≤ Rpe avec : R pe  e
S s : Cœfficient de sécurité ( 2 ≤ s ≤ 10 )

Relation contrainte / déformation longitudinale :


l
σ=Eε c’est la loi de Hooke avec ε=
L0
E : module d’élasticité longitudinale (ou module d’YOUNG) en (N/mm2)

Page-61-
CHAPITRE IV(4)
LES FONCTIONS LOGIQUES UNIVERSELLES
Leçon N°1 : Les fonctions logiques de base « Rappels »

En série

En parallèle

Propriété de l’algèbre logique :


Idempotence Associativité
a+a=a S= a + (b + c) = (a + b) + c = a + b + c
a. a=a S= a . (b . c) = (a . b) . c = a . b . c
Commutativité Distributivité
S= a . b = b . a a . (b+c) = a . b+ a . c
S= a + b = b + a a + b . c est identique à (a+b) . (a+c)

Page-62-
Leçon N°2 : Les fonctions logiques universelles

Pour divers raison et pour limité le nombre de type de composant au sein des circuits. Il existe d’autre dite
<< universelle >> qui permet de réaliser toute les fonctions logiques. Par mis ces composants on a :

- L’opérateur logique NI ou NOR (NON OU)


- L’opérateur logique ON ou NAND (NON ET)

Soit les deux tables de vérité suivantes :


S1 S2 S1.S2 S1.S 2 S1 S2 S1  S 2
0 0 0 1 1 1 1
0 1 0 1 1 0 1
1 0 0 1 0 1 0
1 1 1 0 0 0 0
Egale (=)

S1 S2 S1+S2 S1  S 2 S1 S2 S1 . S 2
0 0 0 1 1 1 1
0 1 1 0 1 0 0
1 0 1 0 0 1 0
1 1 1 0 0 0 0

Egale (=)

1er Théorème de MORGAN : S1. S 2  S1  S 2


2éme Théorème de MORGAN : S1  S 2  S1. S 2

NOR
NON OU
H  S1 S 2

NAND
NON ET
H  S1| S 2
Page-63-
Leçon N°2 : Les fonctions logiques universelles Chapitre IV

Réalisation électronique (on utilise les CI : circuit intégrés)


H  S1| S 2 H  S1 S 2

Il existe deux types de circuit intégrés :

Circuits intégrés T.T.L C.M.O.S


Désignation 74XX 40XX
Alimentation 5± 0,5V 3V  8V
Puissance moyenne absorbée 10 mW 2,5 mW
Brochage d’alimentation 14 et 7 14 et 7
« NON » 7404 4069
« ET » 7408 4081
« OU » 7432 4071
« NAND » 7400 4011
« NOR » 7402 4001
* Dans les circuits numériques et logiques, les grandeurs logiques possédant deux états : 0 ou 1
appelé aussi des valeurs binaires.
* Electriquement, ces deux niveaux sont affectés des tensions/
- Tension basse : VL (low) correspond au niveau logique 0.
- Tension haute : VH (high) correspond au niveau logique 1.
-
En logique de type T.T.L (Transistor Transistor Logique)
Il faudra connecter des CI : Vcc = 5v , Gnd = 0v : on aura alors VL= 0,8 v et VH > 2,4v
Pratiquement :  lorsque V est comprise entre 0 et 0,8v on lui attribue 0 logique.
 lorsque V est comprise entre 2,4v et 5v on lui attribue 1 logique.
En logique de type CMOS (Complementary Metal oxyde semiConducteur)
Il faudra connecter les circuits intégrés (C.I) comme suit :
Alimentation des CI 3v < VDD < 15v ; Gnd = 0v.
On aura alors VL = 0v et VH =VDD.
Page-64-
Leçon N°2 : Les fonctions logiques universelles Chapitre IV

 UNIVERSALITE DE LA FONCTION NI :
a- Réalisation de la fonction NON par une fonction NI :
a
a a  a  a  a
b- Réalisation de la fonction OU par deux fonctions NI :

a ab
b ab  a b

c- Réalisation de la fonction ET par trois fonctions NI :

a a

ab  a . b  a . b
b b

 UNIVERSALITE DE LA FONCTION NAND :


a- Réalisation de la fonction NON par une fonction NI :
a
a | a  a. a  a
b- Réalisation de la fonction ET par deux fonctions NI :

a ab
bb a . b  a. b

c- Réalisation de la fonction OU par trois fonctions NI :

a aa

a. b  a b  a b
b bb

Page-65-
Leçon N°2 : Les fonctions logiques universelles Chapitre IV

 RELATIONS :

a a  a  a  a a a  a 0
a 0  a  0  a

a | a  a. a  a
a | a  a |1
a |1  a .1  a

a b  a  b  a . b
a | b  a. b  a  b
EXERCICES D’APPLICATIONS

EX N°1 : Système technique : "ETAU MAGNETIQUE"


I- Présentation :
Cet étau permet de bien fixer une pièce pour réaliser une opération Plaque magnétique (Y)
d’usinage. Le serrage de la pièce est assuré pendant l’alimentation
de la plaque magnétique grâce à une bobine Y.
Pour donner une grande flexibilité à cet étau, deux boutons poussoirs
(b) et (c) sont utilisé pour serrer la pièce et un bouton arrêt d’urgence (a).
a
Le serrage de la pièce est traduit par l’équation logique :
b
c

Y = (b ↓ c) ↓ a

II- Travail demandé


1- Représenter le logigramme de « Y » en utilisant uniquement des portes logique NOR à deux entrées :

a b c

Page-66-
Leçon N°2 : Les fonctions logiques universelles Chapitre IV

2- Compléter la réalisation électronique de Y :


+ 5V

a b c

Y
R1 R2 R3
0V

3- Montrer que Y  (b  c) . a

Y  (b  c)  a 

3- Ecrire l’équation de la sortie logique « Y » en utilisant uniquement des opérateurs NAND :

Y  (b  c) . a 

4- Représenter le logigramme de « Y » en utilisant uniquement des portes logique NAND à deux entrées

a b c

Page-67-
Leçon N°2 : Les fonctions logiques universelles Chapitre IV

EX N°2 : Système technique : "DISTRIBUTEUR DE BILLETS DE BANQUE"

I- Schéma de principe :

Ecran Ecran (type de carte)

Retrait de l’argent Fente pour carte magnétique


(Agit sur un capteur « F »)

Voyant lumineux (Lampe rouge « LR »)

Clavier de saisie
(Agit sur un capteur « S ») Voyant lumineux (Lampe verte « LV »)

Bouton poussoir d’annulation « A »


Bouton poussoir de confirmation « C »

II- Fonctionnement :

Pour faciliter d’avantage les opérations monétaires, un distributeur de billets de banque est installé devant une banque.
Pour retirer de l’argent l’opérateur doit introduire sa carte magnétique dans la fente du distributeur qui agit sur un
capteur « F » et introduire par l’intermédiaire du clavier de saisie un code secret qui agit sur un capteur « S » et en
fin appuyer sur un bouton poussoir de confirmation « C ».
Si cette manipulation et juste une lampe verte s’allume « LV »

II- Travail demandé :

1- Soit F, S et C les variables binaires d’entrées.


LV : variable binaire de sortie.
a) En se référant aux conditions du fonctionnement du système, remplir la table de vérité suivante

F S C LV
0 0 0
0 0 1
0 1 0
0 1 1
1 0 0
1 0 1
1 1 0
1 1 1

b) Déduire l’équation logique LV =f (F, S, C)


LV =

Page-68-
Leçon N°2 : Les fonctions logiques universelles Chapitre IV

c) Ecrire l’équation de la sortie logique « Lv » en utilisant uniquement des opérateurs NAND :

Lv  ( F . S ) . C 

d) Représenter le logigramme de « LV » en utilisant uniquement des portes logiques NAND à deux entrées

F S C

Lv

2- On considère que l’oubli du code secret ou toute fausse manipulation après introduction de la carte
magnétique entraine l’allumage de la lampe rouge « LR » qui répond à l’équation logique :

LR  F . (S  C )

a) Ecrire l’équation de la sortie logique « LR » en utilisant uniquement des opérateurs NOR :

LR  F . (S  C ) 

e) Compléter la réalisation électronique de la sortie « LR » en utilisant deux circuits « 7402 » TTL :


+5V

F S C

LR

R1 R2 R3
0V

Page-69-
Leçon N°3 : La fonction mémoire

I- Mise en situation : (Voir manuel du cours page ………)


1)- Activité de découverte : (Voir manuel d’activité page ………)
2)- Exemple introductif : « Perceuse sensitive »
3)- Mise en évidence de la fonction mémoire :
II- Etude de la fonction mémoire : (Voir manuel du cours page ………...)
1- Généralités :
2- Différents types de mémoires :
III- Activités pratiques : (Voir manuel d’activité page ………..)
IV- Exercices d’application :

Exercice N°1 : Système Technique : PRESSE BOITES DE BOISSONS

m Moteur (M)

Boitier de commande Contacteur (KM)


Réducteur de vitesse

Châssis presse

Vérin presseur

Poutre support réglable en hauteur


Boite de boissons 33 cl

116 mm

30 mm

- Fonctionnement :
ce système est destiné au compactage de boites métalliques contenant un volume de 33 cL de boisson. Lors
de la compression de la boites la hauteur initiale 116 mm diminue à une valeur initiale de 30 mm cela est
du à une forte pression exercer par le vérin presseur entrainer par le moteur (M).
- On se propose de faire l’étude du moteur (M)

Page-70-
Leçon N°3 : La fonction mémoire Chapitre IV

KM2

KM1

KM
220 V
a m
~

Moteur (M)

a) Sachant que l’équation logique du relais « KM » et :

KM  a.(m  KM 1) et que M=KM2

- Etablir le schéma à contact ou électrique de « KM »

220 V ~ 0V

KM

b) Etablir le logigramme de « KM » en utilisant seulement des portes logique de base :

c) Etablir le logigramme avec seulement des portes logique NOR à deux entrés :

KM  a.(m  KM 1) 

a
KM

Page-71-
Leçon N°3 : La fonction mémoire Chapitre IV

d) Ecrire l’équation de la sortie logique « KM » en utilisant uniquement des opérateurs NAND :

KM  a.(m  KM 1) 

EX N°2 : Système technique : système de levage

Boitier de commande

Moteur

Afficheur
Tambour

Etage 1
Câble métallique
B1

B2

Support
Brique

Cabine
Etage 0

Description du système : Ce système sert à transférer des charges en brique vers l’étage 1

Fonction Mémoire
- On se propose de faire l’étude du moteur (M)

Boitier de commande Contacteur (KM) Moteur (M)

Page-72-
Leçon N°3 : La fonction mémoire Chapitre IV

e) Sachant que l’équation logique du relais « KM » et :

KM  a.(m  KM 1) et que M=KM2

- Etablir le schéma à contact ou électrique de « KM »

220 V ~ 0V

KM

f) Etablir le logigramme de « KM » en utilisant seulement des portes logique de base :

m
KM
a

g) Etablir le logigramme avec seulement des portes logique NAND à deux entrés :

KM
a

h) Ecrire l’équation de la sortie logique « KM » en utilisant uniquement des opérateurs

KM  a.(m  KM 1) 
Page-73-
CHAPITRE V(5)
ETUDES DES SOLUTIONS CONSTRUCTIVES
Leçon : Les solutions constructives

Objectif :

A partir d’un système technique ou d’un sous-système ou d’un mécanisme accompagné de son dossier
technique :
- Identifier les composants d’un mécanisme sur matériel ou dossier.
- Identifier les mobilités relatives aux composants d’un mécanisme.
- Identifier les composants technologiques dans une liaison.
- Compléter la représentation d’un dessin d’ensemble d’un mécanisme
- Exploiter l’outil informatique.

I- Activité de découverte :
II- Rappel sur les liaisons mécaniques :

Symboles
Désignation Mobilités Exemples
Représentation plane
0 translations
0 rotations
Liaison
Encastrement
0 degrés de liberté

0 translations
1 rotations
Liaison
Pivot
1 degrés de liberté

1 translations
0 rotations
Liaison
Glissière
1 degrés de liberté

1 translations
+
Liaison 1 rotations
Hélicoïdale
1 degrés de liberté

1 translations
Liaison 1 rotations
Pivot glissant
2 degrés de liberté

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Leçon : Les solutions constructives Chapitre V

0 translations
3 rotations
Liaison
Rotule
3 degrés de liberté

2 translations
Liaison 1 rotations
Appui plan
3 degrés de liberté

III- Exemples introductifs : Clé pour filtre à huile (Voir manuel du cours page……………)
IV- Exercice résolue : Etau orientable (Voir manuel du cours page……………)
V- Activités pratiques : (Voir manuel d’activité page …………….)

EXERCICE D’APPLICATION

Système technique : « ETAU PORTE TUBE »


I- Fonctionnement :

Le système sert à immobiliser des tubes en cuivre entre


ces deux mors

II- Travail demandé :


1- Analyse du fonctionnement :
a- En se référant au dessin d’ensemble du système préciser la nature des mouvements d’entrée et de
sortie.
- Mouvement d’entrée : ……………………………………………………….
- Mouvement de sortie : ………………………………………………………..

b- Justifier le double filetage de la vis de manœuvre (5) ?


…………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….

Page-75-
Leçon : Les solutions constructives Chapitre V

2- Construction d’une liaison mécanique :


a- Compléter le tableau des liaisons ci-dessous:

Liaison Mobilité Désignation Symbole

7
x y z Liaison
6 ………...
T …………
R

7/6

5
6
Liaison
x y z ………...
T …………

R
6/5

5 3

x y z Liaison
………...
T …………
R

5/3
3

Liaison
x y z ………...
1 T …………
R
3 /1

Page-76-
Page-77-
Leçon : Les solutions constructives Chapitre V

b- Compléter le schéma cinématique de l’extracteur de bague :

Liaison 2/1
Liaison 7/6

Liaison 6/5

Liaison 5/3
Liaison 2/1 Liaison 4/1
Liaison 3/1

2
3 7

1
6

3- Solution constructive d’une liaison mécanique :


Exemple 1 : Liaison du socle (1) et de l’écrou (4) :
Cette liaison est assurée par la vis (8) 4
1

4 8
1

Page-78-
Leçon : Les solutions constructives Chapitre V

-Lesquels de ces vis correspond à la vis (8) ? Choisir par une croix

Vis à tête fraisé bombée Vis à tête fraisé Vis à tête six pans creux

-En déduire le nom de cette liaison : ……………………………………………………….

Exemple 2 : Liaison du socle (1) et du mors droit (3) :


Le mors droit (3) est guidé en translation par rapport au socle (3) par une forme en Té.
On donne ci-dessous le guidage du mors (3) par rapport au socle (1)
Les surfaces de contacts qui participent au guidage sont :
 Une surface d’appui
 Une surface de guidage qui positionne
 Une surface en opposition des précédentes qui maintient le contact.
Pour assurer cette liaison entre le socle (1) et le mors (3) il faut prévoir des espacements ou jeu (J)
a- Placer sur le dessin ci-dessous les conditions fonctionnelles nécessaires au bon fonctionnement du mécanisme :

3 Guidage
Appui F

1
Maintien

b- Repasser avec deux couleurs différentes sur les dessins des pièces (1) et (3) les surfaces qui participent à ce
guidage :

Page-79-
Leçon : Les solutions constructives Chapitre V

a- Proposer deux autres solutions qui assurent ce guidage en représentant la section du mors (3) et les
espacements nécessaires.

Solution 1 Solution 2

4- Représentation graphique d’une solution constructive :


On ce propose de remplacer l’ensemble A (5, 6, 7) par un autre ensemble B (5, 8, 9) qui réalise la même fonction

Embout (9)

Vis de manœuvre (5)

Poigné (7) Vis de manœuvre (5)

Levier (6) Levier (8)

A (5.6.7) B (5.8.9)

- Compléter aux instruments la représentation graphique de cette solution en mettant en place le


levier (8) et les deux embouts (9).

Page-80-
Leçon : Les solutions constructives Chapitre V

Page-81-
CHAPITRE VI(6)
LES FONCTIONS ELECTRONIQUES
Leçon N°1 : La fonction commutation

Objectif :

A partir d’un système technique ou d’un sous-système ou d’un mécanisme accompagné de son dossier
technique :
- Identifier la fonction commutation par transistor.
- Réaliser des applications qui intègrent la fonction commutation à base de transistors.

I- Mise en situation :
1- Activité de découverte : (Voir manuel d’activité page 151-152)
-Travail demandé :
+Vcc
a)

E
B
V1 V3
C BD136 BD136
R1 R2

C
B
V4 V2
S1 BD135 BD135 E

S2

b)
Transistors V1 V2 V3 V4
Type PNP NPN PNP NPN
Référence BD136 BD135 BD136 BD136
Boîtier TO126 TO126 TO126 TO126
VCEMAX (V) 45V 45V 45V 45V
ICMAX (mA) 1 1 1 1
PCMAX (mW) 12 w 12 w 12 w 12 w

c) Boîtier TO126

2- Exemple introductif : (Voir manuel du cours page ………….)

II- La Fonction commutation : (Voir manuel du cours page……………)


1- Définition : La fonction commutation c’est d’établir ou interrompre le passage d’un courant électrique
entre deux points d’un montage assurant un transfert d’énergie.

Page-82-
Leçon N°1 : La fonction commutation Chapitre VI

III- Transistor en commutation : (Voir manuel du cours page……………..)


1- Présentation d’un transistor :
a- Historique :
Transistor, dispositif électronique pouvant remplir les fonctions d'un amplificateur, d'un commutateur ou
d'un oscillateur, dans les télécommunications, le contrôle et les systèmes informatiques (voir Ordinateur!;
Électronique). Jusqu'à la mise au point du transistor en 1948, les développements dans le domaine de
l'électronique dépendaient de l'utilisation des tubes à vide thermoïoniques, des amplificateurs magnétiques,
des équipements tournants spécialisés et des condensateurs spéciaux utilisés comme amplificateurs. Capable
d'effectuer les différentes tâches du tube à vide dans les circuits électroniques, le transistor est une unité
solide, composée de minuscules éléments semi-conducteurs, généralement du germanium ou du silicium, sur
lesquels sont effectuées au moins trois connexions électriques. Les composants de base du transistor sont
comparables à ceux d'une triode.
Le transistor fut mis au point dans les Bell Laboratories, par les physiciens américains Walter Brattain, John
Bardeen et William Shockley qui reçurent ainsi le prix Nobel de physique en 1956.
b- Structure des semi-conducteurs :
Les propriétés électriques d'un semi-conducteur sont déterminées par sa structure atomique. Dans un cristal
de germanium ou de silicium pur, les atomes sont disposés de façon régulière, formant une «!grille en
diamants!». Chaque atome du cristal dispose de quatre électrons périphériques, chacun interagissant avec l'un
des électrons de l'atome voisin pour former une liaison. Ainsi, les électrons ne sont pas libres!; à basse
température, le matériau cristallin pur se comporte comme un isolant.
c- Semi-conducteurs de types N et P :
Un cristal de germanium ou de silicium contenant des impuretés de type donneur est appelé semi-
conducteur négatif, ou semi-conducteur de type N. La présence d'impuretés de type accepteur
produit un semi-conducteur positif de type P.

d- Structure d’un transistor :


Les deux schémas du haut représentent des vues
de dessus des transistors P-N-P et N-P-N.
Ceux-ci sont formés de trois couches de silicium
ou de germanium hautement purifié, qui
contiennent de petites quantités de bore (type P)
ou de phosphore (type N).
Les connexions électriques des couches sont
en aluminium, tandis que les zones non
métalliques sont protégées par du dioxyde de silicium.
Les flèches rouges sur les deux schémas du bas indiquent
le passage d'un courant positif dans le transistor.

Page-83-
Leçon N°1 : La fonction commutation Chapitre VI

2- Etat bloqué et état saturé d’un transistor :


Ic= 0 Ic≠ 0
C C C
C
IB = 0 IB ≠ 0
Si B B
Si

E
E E E

Transistor bloqué Transistor saturé


= =
Interrupteur ouvert Interrupteur fermé
IV- Exercices d’applications : (Voir manuel du cours page ………………)
V- Activités pratiques : (Voir manuel d’activité page………………….)

EXERCICE D’APPLICATIONS
Exercice N°1 :
On donne le schéma du montage suivant :

Rc

S1 Rb
V L

Travail demandé :
1- Indiqué sur V :
a- Le nom de chaque électrode (C,B et E) .
b- Le type de transistor (NPN ou PNP)
2- Que signifie les indications suivantes :
B C E

3- Quel est le rôle de la résistance Rb ? :


………………………………………………………………………………………………………..
4- Indiquer sur le montage ci-dessus, les sens des différents courants (Pour S1 fermé).
5- Remplir le tableau suivant : (En utilisant les termes suivants : bloqué ; saturé ; 0 ; 1 ; ≠1)
S1 ib ic Etat de V1 Vce Etat de L

6- Déterminer l’équation logique de L en fonction de S1 : L= ………………


7- Déterminer le nom de la fonction L : …………………………………………….
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Leçon N°1 : La fonction commutation Chapitre VI

Exercice N°2 :
On donne le schéma du montage suivant :

+Vcc=12V

KM
C
Rb B M : Moteur monophasé (1 ~)
T
E
V1

220V
50HZ
On demande de compléter le tableau ci-dessous par les termes suivants : (Bloqué ; Non excitée ;
En fonctionnement ; Excitée ; Saturé ; Arrêt)
V1 Etat de T Etat de KM Etat de M
0
1

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Leçon N°2 : Applications de la fonction commutation

I- Mise en situation :
1- Activité de découverte : (Voir manuel d’activité page …………..)

« Système de contrôle de niveau d’eau »


-Travail demandé :

S S

a)

Etat de S Valeur de IB Valeur de VCE Etat logique de V Etat logique de H


0 0A 12 V Bloqué H=1
1 ≠0A 0V Saturé H=0

b) H  S

c) C’est la fonction logique NON

2-Exemple introductif: (Voir manuel du cours page ……………)

II- Réalisation des fonctions logiques à base de transistors : (Voir manuel du cours page …………….)

+VCC

RC
H S

S
T S Etat du transistor T VH H
RB VH 0 Bloqué +Vcc 1
0 1 Saturé 0 0

Fonction NON

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Leçon N°2 : Applications de la fonction commutation Chapitre VI

+VCC

RB1 RC
S1 H  S1  S 2

S2 RB2
T S1 S2 Etat du transistor T VH H
VH
0 0 Bloqué +Vcc 1
0 1 Saturé 0 0
1 0 Saturé 0 0
1 1 Bloqué 0 0

Fonction NOR

+VCC

RC H  S1| S 2

S1 RB1 S1 S2 Etat du Etat du VH H


T1 transistor T1 transistor T2
0 0 Bloqué Bloqué +Vcc 1
0 1 Saturé Bloqué +Vcc 1
S2 RB2 VH 1 0 Bloqué Saturé +Vcc 1
T2 1 1 Saturé Saturé 0 0

Fonction NAND

III- Exercices d’applications : (Voir manuel du cours page ……………………)


IV- Activités pratiques: (Voir manuel d’activité page ………………….)

EXERCICE D’APPLICATIONS
Exercices N°1 :
On donne le circuit électronique suivant :

RC1
H0
RC2

RB1 V1 12V
BD132 H
S1 RB2 V2
BD136
S2 RB3
V3
BD136

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Leçon N°2 : Applications de la fonction commutation Chapitre VI

Travail demandé :
I-Etude de V1 :

1- Indiquer sur V1
a- Le nom de chaque électrode (C, B et E).
b- Les sens des différents courants.
c- Son type (NPN ou PNP).

III- Etude de V2 :

A partir de la fiche technique suivante, relever pour le transistor V2 :

Référence Type Boitier Brochage VCEMAX(V) ICMAX(mA) PCMAX(mW) ᵦ


mini Maxi
AC125 PNP TO1 L02 32 0.1 0.5 50
2N2222 NPN TO18 L01 60 0.8 0.5 100
BD135 NPN TO126 L31 45 1 12 40 250
2N3055 NPN TO3 L05 60 15 115 20 70
2N2219 NPN TO5 L04 60 0.8 0.8 100
BD136 PNP TO126 L31 45 1 12 40 250
BC132 NPN TO126 L17 30 0.2 0.2 60
a- La puissance maximale dissipée par le transistor PCMAX = ……………..
b- Le courant du collecteur ICMAX = ……………………..
c- La tension supportée entre l’émetteur et le collecteur VCEMAX = …………………
d- Le type du boitier : ………………..

III-Analyse du schéma :

a- Remplir le tableau suivant : (En utilisant les termes suivant : Bloqué-saturé-0-1)


S2 S1 Etat de V2 Etat de V3 H0 Etat de V1 H
0 0
0 1 bloqué 1
1 0
1 1
b- Déterminer l’équation logique de H0 en fonction de S1 et S2 puis déduire son nom.

H0 = ………………………………………….

Non de la fonction H0 : ………………………

c- Déterminer l’équation logique de H en fonction de S1 et S2 puis déduire son nom.

H = ………………………………………….

Non de la fonction H : ………………………

Page-88-
Leçon N°2 : Applications de la fonction commutation Chapitre VI

Exercices N°2 :
On donne le schéma du montage ci-dessous :

F2

RC
S1

a RB1
V1 L
G
F1 S2
m
RB2
Km V2

I- Etude de F1 :
1- Ecrire l’équation de S1 : S1 = ……………………………….
2- Déterminer le nom de la fonction F1 : ………………………
3- Déduire l’équation de S2 : S2 = …………………………….
4- Compléter le montage de la fonction F1 en utilisant des transistors et des résistances :

S2

V4

V3

II- Etude de F2
1- Quelle est la fonction logique réalisé par F2 : …………………………….
2- Compléter le montage de la fonction F2 en utilisant des opérateurs logiques de base :
S1

S2
L

Page-89-
Leçon N°2 : Applications de la fonction commutation Chapitre VI

3- Déterminer l’équation de L en fonction de a, m, Km : L= …………………


4- Comparer cette équation de L a celle du contacteur KM  S1. (S 2  Km)
……………………………………………………………………………………………..
5- Remplir la table de vérité ci-dessous :
a m Km S1 S2 Etat de V1 Etat de V2 L
0 0 0 Bloqué Bloqué
0 0 1
0 1 0
0 1 1 Saturé
1 0 0
1 0 1
1 1 0
1 1 1
Exercices N°3 :
Soit le schéma de commande de la sortie logique EV:
Vcc

RC1 Vcc

RC3
RB1 RB5
S3 T1 Vcc

T3 RC5
Vcc

RC2 T5
Vcc EV

RB2 RC4
S2 T2 RB7

RB6
S1 T4

1- Quel est le type des transistors utilisés : ………………………………………………………..


2- Donner les expressions de H1 et H2 : H1 = …………………………….
H2= …………………………….
3- Etude de T3
H1 H2 Etat de T3 VCE H
0 0
0 1
1 0
1 1
-Equation logique : ………………………….
-Nom de la fonction …………………………
4- Trouver l’expression de EV en fonction de H et S1 : EV= ……………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..

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********************* 1er Trimestre **********************
CHAPITRE I CHAPITRE II
Analyse fonctionnelle d’un système technique Définition graphique d’un
produit
Leçon N°1 : la modélisation Leçon N°3 : GRAFCET Leçon N°5 :
d’un système technique d’un point de vue système GRAFCET d’un Leçon N°1 : Le dessin
(Rappel) point de vue de la d’ensemble (Rappels)
partie commande
Leçon N°2 : L’analyse Leçon N°4 : GRAFCET Exercice N°1  Leçon N°2 : La cotation
descendante (SADT) d’un point de vue de la N°3 fonctionnelle
Exercice N°1N°5 partie opérative (page20 27) Exercice N°1  N°3
(page 7 page 16) (page 41 page 45)
Leçon N°3 : Le dessin de
définition (Rappel)
Exercice N°1  N°2
(page 48 page 50)

********************* 2eme Trimestre **********************


CHAPITRE III CHAPITRE IV
Comportement des matériaux Les fonctions logiques universelles
Leçon : Traction simple Leçon N°1 : Rappel sur les fonctions logiques de base
Exercice (page 60 page 61)
Leçon N°2 : Les fonctions logiques universelles
Exercice N°1  N°2 (page 66 page 69)

Leçon N°3 : La fonction mémoire


Exercice N°1  N°2 (page 70 page 73)

********************* 3eme Trimestre **********************


CHAPITRE V CHAPITRE VI
Etude des solutions constructives Les fonctions électroniques
Leçon : Les solutions constructives Leçon N°1 : La fonction commutation
Exercice Exercice N°1  N°2
(page 75 page 81) (page 84 page 85)
Leçon N°2 : Applications de la fonction commutation
Exercice N°1  N°3
(page 87 page 90)

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