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UNIVERSITÉ MOHAMMED V AGDAL

ECOLE MOHAMMADIA D’INGÉNIEURS

Filière : Génie des Procédés Industriels


Module : Choix de matériaux
Rapport de mini-projet
Intitulé :

Choix de matériaux par l’ingénieur des plaques


D’un échangeur à plaques
-Via-
Méthode d’ASHBY

Réalisé par :

BAHHAR TARIK

Encadré par :
M. TOUZANI

Année Universitaire 2014-2015


Ecole Mohammadia d’Ingénieurs Génie des Procédés Industriels

Introduction :

Depuis plusieurs années, les échangeurs de chaleur à plaques prennent une place
sans cesse croissante dans l'équipement des industries agro-alimentaires, et de
l'industrie des huiles alimentaires en particulier. Cette évolution apparaît pour
l'instant irréversible, en raison des nombreux avantages qu'ils présentent par
rapport aux échangeurs tubulaires. Ils conduisent, en effet, à d'excellents
rapports surface d'échange/volume qui limitent leur encombrement et simplifient
leur intégration aux unités de production. Il est facile, en modifiant leur
configuration générale, de les adapter à un programme thermique différent de
celui initialement prévu ; par exemple, l'augmentation du coût de l'énergie a
entraîné celle des quantités de chaleurs récupérées. Les échangeurs à plaques
sont aptes au nettoyage en place, ce qui limite les frais d'entretien.

Les plaques constituent la partie cœur de ce type des échangeurs, en effet ces
derniers sont composés d’un ensemble de plaques corruguées où le passage des
fluides entre eux permet le transfert de chaleur entre les deux circuits.

Cependant la sélection des matériaux pour la conception des plaques demeure


une tache délicate puisqu’elle doit prendre en considération le cahier des
charges, le mode de fonctionnement, et les contraintes de conception qui
dépendent de chaque situation.

Dans ce contexte, nous présentons dans ce projet une démarche analytique de


sélection des matériaux pour un échangeur à plaque inspirée de la méthode dite
d’ASHBY, qui consiste à regarder chaque matériau comme un ensemble de
propriétés, à partir desquelles l’ingénieur réalise sa conception.

En fin, j’aimerais exprimer mes sincères remerciement à Mr TOUZANI


professeur du département du génie des procédés, pour son l’encadrement et la
qualité de son cours.

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I. DEFINITION DU CONCEPT :

L’objectif de cette partie est d’étudier la fonction de notre objet : les plaques. Pour ceci
on va commencer par présenter le système où les plaques sont intégrées, à savoir, les
échangeurs.
Tout d’abord on va citer l’ensemble des types des échangeurs susceptibles de satisfaire
le même objet, en expliquant leurs modes de fonctionnement.
Par la suite nous allons se focaliser sur l’échangeur à plaques en vue de bien
comprendre leur rôle dans le système.

Un échangeur de chaleur est un dispositif permettant de transférer de l'énergie


thermique d'un fluide vers un autre, sans les mélanger. Le flux thermique traverse la surface
d'échange qui sépare les fluides. Il existe évidemment de nombreux types d’échangeurs pour
effectuer ce chauffage, on cite principalement :

1. Echangeur tubulaire :

L'appareil est constitué d'un faisceau de tubes, disposés à l'intérieur d'une enveloppe
dénommée calandre. L'un des fluides circule à l'intérieur des tubes et l'autre à l'intérieur de la
calandre, autour des tubes. On ajoute en général des chicanes dans la calandre, qui jouent le
rôle de promoteurs de turbulence et améliorent le transfert à l'extérieur des tubes.
À chaque extrémité du faisceau sont fixées des boîtes de distribution qui assurent la
circulation du fluide à l'intérieur du faisceau en une ou plusieurs passes. La calandre est elle
aussi munie de tubulures d'entrée et de sortie pour le second fluide (qui circule à l'extérieur
des tubes) suivant le chemin imposé par les chicanes

Figure1 : Schéma d’un échangeur tubulaire.

2. Echangeur spirale :

Un échangeur à spirales consiste en 2 plaques de métal enroulées de manière hélicoïdale pour


former une paire de canaux en spirale. Le diamètre de l'échangeur est relativement grand,

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avec une surface d'échange maximale d'environ 450 m2 pour un diamètre de 3 m, ce qui le
place dans la catégorie des échangeurs non-compacts. L'échange de chaleur n'est pas aussi
bon que celui de l'échangeur à plaques, car la surface d'échange ne possède pas en règle
générale de profil, mais pour une même capacité d'échange, un échangeur spiral nécessite
20 % de moins de surface d'échange qu'un échangeur à faisceau tubulaire.
Il est utilisable pour les liquides visqueux ou pour les mélanges liquide-solide et possède une
capacité auto-nettoyante garantissant un encrassement réduit par rapport à l'échangeur à
faisceau tubulaire. Il ne peut travailler qu'avec des différences de températures et de pression
limitées.

Figure2 : Schéma d’un échangeur à spirales.

3. Echangeur à plaque :

L'échangeur à plaques est un type d'échangeur de chaleur qui connaît un usage


croissant dans l'industrie. Il est composé d'un grand nombre de plaques disposées
en forme de millefeuilles et séparées les unes des autres d'un petit espace
(quelques millimètres) où circulent les fluides. Le périmètre des plaques est bordé
d'un joint qui permet par compression de la structure d'éviter les fuites.

figure3 : Schéma d’un échangeur à plaques

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4. Principe de fonctionnement de l’échangeur à plaques:

Un échangeur de chaleur à plaques consiste pour l’essentiel en une série de fines plaques
cannelées assemblées et/ou soudées, en fonction des liquides qui circuleront dans les plaques
et de l’éventuelle possibilité de séparer les plaques pour une raison quelconque. Les plaques
sont ensuite embouties ensemble dans un bâti rigide afin de créer une circulation de flux
parallèles. L’un des fluides se déplace dans les canaux impairs, l’autre fluide dans les canaux
pairs.

Figure4 : Fonctionnement de l’échangeur à plaques.

5. Les avantages d’un échangeur à plaques :

L'avantage de ce type d'échangeur est sa simplicité qui en fait un échangeur peu coûteux et
facilement adaptable par ajout/retrait de plaques afin d'augmenter/réduire la surface d'échange
en fonction des besoins, bien que la surface ne peut être augmentée de manière infinie à
cause de la perte de charge. La surface en contact avec l'extérieur est réduite au minimum, ce
qui permet de limiter les pertes thermiques et l'étroitesse de l'espace où circulent les fluides
ainsi que le profil des plaques assurent un flux turbulent qui permet un excellent transfert de
chaleur.

6. Synthèse :
Afin de répondre à notre objectif, nous allons opter pour un échangeur à plaques
puisqu’il présente plusieurs avantages : compact, très bons coefficients de transfert, prix
compétitifs et peu de pertes thermiques.
Les plaques constituent la partie cœur de ce genre d’échangeur, d’où la nécessité de bien
simuler les fonctions des plaques, les conditions qu’elles doivent satisfaire
impérativement.

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II. ANALYSE FONCTIONNELLE DE L’OBJET

L’objectif de cette partie est de contribuer à l’élaboration le cahier de charge chiffré de


la pièce à concevoir. Pour ceci on va commencer par étudier les fonctions des plaques, en
analysant les conditions à satisfaire impérativement, ce qui nous permettra de
déterminer les sollicitations dimensionnelles.

1. Fonctions des plaques :

Les plaques ne sont pas plates, mais possèdent une surface ondulée selon un schéma bien
précis afin de créer un flux turbulent synonyme d'un meilleur transfert de chaleur, mais
permet également de canaliser les fluides se déplaçant à la surface vers les coins de la plaque.
Le fluide se déplace, par exemple, du coin inférieur gauche vers le coin supérieur droit de la
plaque, où un orifice lié à un tuyau lui permet de passer de l'autre côté de la plaque et de
sauter une couche du millefeuille (un espace entre 2 plaques) avant de s'écouler à nouveau le
long de la plaque suivante. Ainsi chaque fluide ne circule parallèlement à une plaque que tous
les 2 espaces.

Ainsi, les plaques doivent :

- Assurer le transfert thermique par conduction entre les deux fluides


- Créer un flux turbulent et canaliser les fluides

Figure 5 : une plaque avec un profil dit Chevron

2. Les sollicitations dimensionnantes:

1. La surface ondulée entraîne une importante perte de charge qui limite le nombre de
passage des fluides entre les plaques. Cette perte de charge ne peut être compensée
par une pression d'entrée des fluides élevée (<2.5 MPa) car une trop grande pression
causerait des fuites au travers des joints placés entre les plaques. Ainsi les plaques
doivent supporter la différence de pression ∆P.

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2. D’autre art, la différence de températures entre les 2 fluides ne doit pas être trop
grande également pour éviter une déformation des plaques
par dilatation/contraction de ces dernières qui empêcherait les joints entre les
plaques d'être parfaitement étanches.

3. Les plaques de l’échangeur sans en contact direct avec les fluides qui sont en
générales agressives, ainsi les plaques doivent résister à la corrosion.

4. Finalement le cout de matériau doit être abordable.

Figure6 : Dimensions de la plaque

3. Synthèse :
Cette partie nous a permet de déterminer l’ensemble des contraintes que doit subir la
plaques ainsi que les sollicitations mises en jeu. Ce travail va nous aider à lister les
attributs, les astreintes et la les propriétés d’objectif, c’est-à-dire celle qui fait qu’un
matériau sera meilleur qu’un autre pour cette application.

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III. REDACTION DU CAHIER DES CHARGES

L’objectif de cette partie et de traduire les contraintes et les sollicitations discutés dans
la deuxième partie à des paramètres caractéristiques du matériaux afin de déterminer
les astreintes, les fonctions objectifs à optimiser ainsi que la variable libre du problème.
Ainsi, cette partie est indispensable pour déterminer les indicateurs de performances

1. Astreintes :

Il existe des astreintes fortes :

- La teneur mécanique : élasticité du matériau σ


En effet, la teneur mécanique impose que la contrainte due à la déférence de la pression ∆P
sur les plaques n’excède pas la limite d’élasticité σ du matériau.

Ainsi, il s’agit bien d’une astreinte forte

- La résistance à la corrosion

- La dilatation et la contraction.

En effet, la dilatation et la contraction dues à une déférence de température importante a pour


conséquence d’empêcher les joints entre les plaques d'être parfaitement étanches.

- Non- toxicité

Il existe aussi des astreintes plus légères, donc négociables en fonction des performances :

- le coût :
En effet, il faut prévoir un cout abordable pour les matériaux sélectionnés.

2. Fonction d’objectif :

La propriété ‘objectif’ n’est pas une astreinte. On ne cherche pas la rame la plus
rigide possible ni la moins chère possible.

La fonction objectif est : la conductivité thermique par surface d’échange

En effet, On cherche à maximiser l’échange thermique sur une surface la plus compacte
possible.

3. Géométrie :

La plaque est d’une géométrie rectangulaire, tel que :


- La section :

La section est en générale libre mais dans des limites raisonnables : la surface ne peut être
augmentée de manière infinie à cause de la perte de charge.

- L’épaisseur :

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L’épaisseur par contre constitue la variable libre de notre problème :

En effet, l’objectif de maximiser l’échange thermique tend à rendre l’épaisseur MINIMALE,


Par ailleurs, la déférence de pression ne doit pas conduire à une plastification de la plaque en
conséquence de quoi l’épaisseur doit rester AU DESSOUS D’UNE VALEUR LIMITE

4. Synthèse :

Attributs :

 Conductivité thermique : λ [W/ K.m ]


 L’épaisseurs : e [ m ]
 La déférence de la pression : ∆P [ Pa]
 Limite élastique : σ [MPa]

Contrainte :

 La section de la plaque est spécifiée.


 La plaque doit supporter la déférence de pression.

Objectif :

 Maximiser l’échange de chaleur à travers la plaque.

Variable libre :

 L’épaisseurs : e [ m ]

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VI. MODELISATION ET CALCUL DE L’INDICE DE


PERFORMANCE IP :

L’objectif de cette partie est la détermination de l’indice de performance, pour ce faire


on va commencer par modéliser la fonction objectif et les contraintes, puis on va
éliminer les variables inconnues à l’aide du cahier de charge élaboré dans le paragraphe
précédent.

1. Expression de la fonction objectif :

D’après la loi de Fourier, la densité de flux thermique surfacique à travers la plaque s'écrit :

𝑑𝑇 𝛌
𝑞 = −𝛌 = − ∆𝑇 (1)
𝑑𝑥 𝑒

Figure7 : Profil de température dans le mur

2. Expression de la contrainte :

D’après la théorie des plaques minces : la contrainte de la plaque doit être inférieur à la limite
d’élasticité de matériau.

Soit : 𝝈 < σy
La contrainte étant proportionnelle au rapport de la déférence de pression sur l’épaisseur, on a
ainsi :

𝚫𝑷
𝛔= 𝛂 < 𝛔𝐲 (𝟐)
𝐞
Où : α coefficient de proportionnalité.

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3. Elimination de variable inconnue :

On utilise l’astreinte en limite d’élasticité , qui est considérée comme la contrainte la plus
critique afin d’éliminer la variable libre qui est l’épaisseur.

En effet, l’objectif de maximiser l’échange thermique tend à rendre l’épaisseur minimale, par
ailleurs, la déférence de pression ne doit pas conduire à une plastification de la plaque en
conséquence de quoi l’épaisseur doit rester au dessous d’une valeur limite.
Ainsi :

∆𝑻
(1) & (2)  𝒒= 𝛙∗ ∗ 𝛌.𝛔 𝟑
∆𝑷

Où : ψ : englobe l’ensemble des constantes proportionnelle à l’expressions.

4. L’indice de performance :

Dans l’expression précédente, on a séparé les constantes (ψ), les données opératoires
imposées (déférence de pression et déférence de température) et les paramètres matériau.
Les deux propriétés du matériau qui interviennent dans la fonction objectif sont donc :

 La conductivité thermique
 La limite d’élasticité

Afin de répondre à la fonction objectif, l’indice de performance à maximiser est donc :

𝑰𝑷 = 𝛌 . 𝛔

5. Synthèse :

L’indice de performance qui traduit l’optimisation du flux thermique à travers la plaque sous
l’astreinte de la tenue mécanique, et qui devrait être maximisé pour assurer la bonne
conception est 𝛌 . 𝛔.

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V. SELECTION DES MATERIAUX :

1. Classement à base de l’IP :

Le diagramme à utiliser pour classer les solutions est le diagramme liant la conductivité
thermique et la limite élastique. Il ne faut cependant pas oublier les autres astreintes, en
particulier la distorsion thermique qui traduit la l’aptitude de matériau à travailler à haute
température, la résistance à la corrosion et le coût.
Pour classer les solutions, on utilise des iso-valeurs de l’indice de performance IP. On les
obtient en traçant une droite diagonale dans le diagramme liant la conductivité thermique et
la limite élastique comme illustré ci-dessous :

Figure 8 :carte de sélection construite par CMS pour un échange thermique :

Les lignes droites de la carte de sélection issue de CMS correspondant à une même valeur de
l’indice de conductivité. C’est alors la limite d’élasticité qui raffine la sélection en permettant
de classer les matériaux par performance croissante.

2. Résultats de classement par indice de performance:

L’analyse de cette carte sur la banque de données générales met en avant les performances des
alliages de cuivre puis les alliages de bronze ainsi que l’aluminium:

- Cu-Co-Be
- Cu-Cr
- Cu- Zr
- Bronze Al dur
- Bronze au phosphore extra dur
- Bronze-Al à froid

Par la suite il est nécessaire de raffiner la sélection en spécifiant le type d’alliage envisageable
par filtrage.

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3. Filtrage :

A. Filtrage sur résistance à l’eau salée

Pour ce faire on va utiliser le digramme de résistance à l’environnement

Figure8 : Digramme de résistance à l’environnement.

B. Filtrage sur la température de fonctionnement :

Critère : T > 200°C

Pour ce faire on va utiliser le diagramme ci-dessous :

Figure9 : résistance à haute température et à l’eau salée

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C. Filtrage sur le cout :

D’après une analyse des prix, on a constaté que le cout des alliages cuivreux par kg est
important par rapport les alliages de l’aluminium ou de bronze.

4. Résultats de filtrage :

Par le filtrage sur résistance à la corrosion, les alliages cuivreux ont gardé un avantage
concurrentiels par rapport les autres alliages et demeure toujours en tête de notre sélection.
Cependant, le filtrage à base de l’aptitude de travailler dans des grandes températures, critère
qui peut également être évaluer par un classement à base de l’indice λ/α tel que α est le
coefficient de l’expansion, a montré que les alliages de bronze et d’aluminium présente un
très bon choix, ce constat a été approuvé par le critère de cout où l’aluminium présente un bon
marché.

5. Synthèse :
Les résultats de notre sélection est un matériau à base des alliages de bronze-aluminium
comme suivant :
- 90/10 Bronze-Al déformé à froid
- 92/8 Bronze-Al dur
- Bronze Al Ni Fe extrudé

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Conclusion :

Ce mini-projet avait comme objectif la maitrise de la démarche de sélection des


matériaux par ingénieur.

Ainsi, ce travail a été très instructif dans la mesure où il m’a permis de voir de
plus près l’ensemble des étapes systématiques qu’on doit suivre pour la bonne
sélection de matériau adéquat pour un échangeur à plaques. C’est également une
opportunité pour se familiariser avec une des missions fondamentales de
l’ingénieur de procédés.

Je tiens à noter que le cours de choix de matériaux était très utile, suffisant et de
grand apport pour réaliser ce travail, cependant on a touché des difficultés au
niveau de mécanique des milieux continues vu le manque d’un cours de MMC
dans notre programme.

C’était aussi une occasion de manipuler une méthode assez puissante et


innovante tel que la méthode d’Ashby et d’enrichir notre esprit d’analyse
financière et environnementale.

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Bibliographie :

- Cours Choix de matériaux - Ecole Mohammadia


d’Ingénieurs- 2014/2015 par M.Touzani.

- Sélection des matériaux et des procédés de mise en


oeuvre Par Michael Ashby, Yves Bréchet, Luc Salvo.

- Granta TEACHNIC RESURCES- Cours 07 :Classement des


Matériaux- Affiner le choix par Mike ashby.

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