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Evènements historique

Bataille de Waterloo:

La bataille de Waterloo s'est déroulée le 18 juin 1815, au sud de


Bruxelles en Belgique. L'armée britannique dirigée par le général Wellington,
aidée en fin de journée par l'armée prussienne commandée par le maréchal
Blücher, a vaincu l'armée française commandée par Napoléon Ier.
Battu, Napoléon abdique une seconde fois, et se rend aux Anglais qui
l'exilent à Sainte-Hélène, une petite île isolée dans l’Atlantique du sud. Il y
mourra 6 ans plus tard, le 5 mai 1821.
La bataille de Waterloo met fin au Premier Empire et à la période
ouverte en 1789, par la Révolution française.
L'Europe reprend la guerre contre Napoléon
Après s'être échappé de l'île d'Elbe, Napoléon débarque en France le
21 mars 1815. Aussitôt les représentants de ses adversaires, qui sont alors
réunis à Vienne en Autriche, le déclarent hors-la-loi et « perturbateur du repos
du monde ». Ils décident de reprendre la guerre contre la France.
Les Autrichiens et les Russes acheminent des troupes vers l'Alsace.
D'autres doivent intervenir à partir des Alpes pour menacer Nice et la Savoie.
Mais surtout les Alliés massent des troupes en Belgique (région la plus proche
de Paris), armées qui pourraient faire une jonction avec les troupes entrées
par l'Alsace. Napoléon doit éviter cette jonction. Aussi décide-t-il d'attaquer en
Belgique.

Demi-succès et fatales erreurs

Le 15 juin 1815, les armées françaises entrées en Belgique passent la


Sambre dans la région de Charleroi. Napoléon dispose de 124 000 hommes.
Les 93 000 Anglo-Hollandais sous le commandement de Wellington sont
positionnés au sud de Bruxelles.
Les 117 000 Prussiens de Blücher sont installés à l'ouest de Namur.
Les communications entre les deux alliés se font par l'intermédiaire du
carrefour des Quatre-Bras qui mène à Bruxelles. Inférieur en nombre,
Napoléon décide d'attaquer ses adversaires les uns après les autres. Il
commence par les Prussiens
Le maréchal Ney est chargé avec les troupes française positionnées à
gauche du dispositif de s'emparer de la position des Quatre-Bras et de s'y
installer face aux Anglais. L'attaque a lieu le 16 juin dans l'après-midi, ce qui a
laissé aux Anglais le temps de renforcer leurs positions. Malgré cela, les
Français parviennent à forcer les positions anglo-hollandaises (le prince
héritier des Pays-Bas sera blessé dans les combats, Wellington abandonne la
position, le duc de Brunswick est mortellement blessé). Ney demande l'envoi
des 20 000 hommes du corps d'armée de Drouet d'Erlon afin d'exploiter son
succès. Mais il se fait tard et la demande n'est pas satisfaite. La bataille n'est
donc pas décisive, les Anglais peuvent se replier.
Le même jour, le maréchal Grouchy est chargé d'attaquer les Prussiens
en direction de Fleurus et de Gembloux. Or les trois corps d'armée prussiens
de Blücher sont positionnés à Ligny. L'attaque ne commence qu'à 14 heures.
Les combats sont incertains et Napoléon fait donner ses réserves. Dans la
soirée les Prussiens sont bousculés, mais Blücher, et surtout son lieutenant
Gneisenau, parviennent à s'enfuir. Son armée se replie vers le nord. Les
Prussiens ont perdu 12 000 hommes, les Français 7 000. Croyant avoir
sérieusement battu Blücher, Napoléon n'organise pas immédiatement la
poursuite.
Ce n'est que dans la nuit du 16 au 17 que les Français s'en chargent,
dans de mauvaises directions … et ne trouvent pas les Prussiens.
Le 17, en fin de matinée Grouchy reçoit de Napoléon l'ordre de
poursuivre Blücher pour l'empêcher de rejoindre les Anglais. Grouchy pense
qu'il marche plus au nord en direction de Bruxelles. Avec 34 000 hommes, il le
poursuit encore le 18 juin dans la matinée dans cette direction (conformément
aux ordres reçus), alors qu'en fin de matinée il entend la canonnade de la
bataille qui vient de s'engager plus à l'ouest.
Le 17, vers midi, Napoléon avec le corps d'armée du général Lobau et
la Garde impériale décide de rejoindre Ney qui attend, au Quatre-Bras, de
poursuivre l'armée anglaise qui bat en retraite. Mais les Anglo-Hollandais
parviennent à se regrouper et s'installent un peu plus au nord, en terrain
connu, sur le plateau du Mont-Saint-Jean, adossés à la forêt de Soignes au
sud du village de Waterloo, répartis des deux côtés de la route qui mène à
Bruxelles. Il pleut à verse.
Arrivés les premiers sur le terrain, les Anglo-Hollandais ont aménagé
leur dispositif défensif selon une direction nord-ouest/sud-est. Ils s'appuient
fortement à l'ouest (sur leur droite) sur la ferme-manoir de Hougoumont, au
centre sur la ferme fortifiée de La Haie-Sainte et à l'est (leur gauche), sur la
ferme de Papelotte. Un pli du terrain leur permet de masquer des troupes
installées dans la contre-partie, donc invisibles des Français. Le gros de
l'armée est installé sur la colline du Mont-Saint-Jean, devant la forêt de
Soignes et le village de Waterloo.
Séparés par un creux du terrain, les Français se massent au sud sur le
plateau du village de Plancenoit, entre Belle-Alliance et Rossomme. Victime
d'une indisposition qui l'empêche de monter longtemps à cheval Napoléon n'a
pas pu effectuer une reconnaissance du terrain et de plus ne dispose pas de
cartes fiables.
Comme il a plu fortement pendant la nuit, la poudre des fusils est
mouillée. Le terrain est mou et rend les attaques de cavalerie risquées. Les
fantassins ont de la peine à avancer et les canons sont peu manœuvrables et
les boulets s'enfoncent en terre sans exploser ou ricocher.

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