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Cadre conceptuel et théorique 

:
Au Maroc, les prix de transfert font quasi-systématiquement l’objet d’un redressement lors des
contrôles fiscaux de sociétés ou succursales membres de groupes multinationaux. De fait, on observe
que l’administration fiscale a tendance à rehausser les bases taxables des contribuables pour des
montants significatifs. Le paiement de « management fees », le versement de redevances ou encore
le niveau des prix d’achat de marchandises sont ainsi fréquemment remis en cause par
l’administration fiscale dans le cadre des procédures de vérification de comptabilité.

Définitions :
Prix de transfert :

Selon la définition de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques


(OCDE), les prix de transfert sont “les prix auxquels une entreprise transfère des biens
corporels, des actifs incorporels, ou rend des services à des entreprises associées”. Ils se
définissent plus simplement comme étant les prix des transactions entre sociétés d’un
même groupe et résidentes d’États différents : ils supposent des transactions intragroupes et
le passage d’une frontière.
Transaction transfrontalière : N’appartiennent pas au mm groupe

Groupe :

Une « entreprise Associée » est une entreprise qui remplit les conditions de l’article 9 de
Convention fiscale de L’OCDE. Selon ces conditions, deux entreprises sont associées ou
dépendantes — { et donc appartiennent à un même groupe} – si l’une d’elles participe
Directement ou indirectement à la direction, au contrôle ou au capital de l’autre ou si les
deux entreprises sont détenues ou sont sous l’influence d’une même entreprise ou d’un
même groupe (c’est-à-dire que les deux entreprises sont soumises à un Contrôle commun).

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