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- Suite à la complexité qu’a connu le monde des affaires ces dernières décennies, les

entreprises sont devenues de plus en plus surveillés par le gouvernement, les


organismes de réglementations et d’autres parties prenantes. Afin de survivre dans
ce contexte, les entreprises doivent élaborer des stratégies qui répondent aux
exigences courantes en matière de présentation d’information allant de la
conformité jusqu’à la fiscalité.
- L’établissement d’un cadre de gouvernance fiscale efficace et harmonisé avec la
gouvernance globale permet à l’entreprise de mettre en place un partenariat
commercial stratégique avec la fonction fiscalité afin de déterminer les nouvelles
exigences et collaborer avec les équipes de la conformité.
- Le cadre de gouvernance fiscale intègre les opérations fiscales quotidiennes, la
gouvernance d’opérations et de projets précis ce qui aide à se conformer aux
exigences courantes.
- Entant qu’acteur principal dans la gouvernance de la conformité et la surveillance de
l’exécution l’administration fiscale surveille et met à jour ses méthodes et processus
afin d’agir avec les mandataires et les contribuables qui produisent les déclarations.
Ainsi dans plusieurs pays les administrations fiscales ont commencé à adopter des
méthodes d’audit axées sur le risque dont le but est de savoir le degré d’intégration
des cadres de gestion des risques fiscales et de gouvernance au sein des entreprises.
- Donc d’après ce qu’on a cité, il est devenu important pour les entreprises de mettre
en place un cadre de gouvernance fiscale efficace, solide et transparente qui leur
permet :
D’élaborer et mettre en œuvre une solution efficiente de conformité, de surveiller
les risques éventuels afin de répondre aux exigences actuelles et futures.
- Il existe plusieurs structures de gouvernance qui veillent au bon fonctionnement de
l’élaboration et la mise en œuvre de toute solution. Chaque entreprise ou projet,
choisi la structure qui lui convient individuellement. Il n’y a pas de structure de
gouvernance universelle qui s’applique à tous.
- Afin de soutenir la conformité fiscale, chaque territoire et chaque pays se trouve avec
des nouvelles exigences, des nouvelles mesures législatives et des nouveaux
règlements fiscaux à adopter.
- Pour bien déterminer et appliquer les exigences en matière de collecte de
renseignements fiscaux et de présentation de l’information à l’exploitation de
l’entreprise, une collaboration avec des spécialistes en fiscalité est exigée. Cette
collaboration doit se faire à chaque étape de l’évaluation jusqu’à la mise en œuvre.
- Après l’étape de la mise en œuvre des solutions, l’entreprise passe à la mise en place
d’une structure de gouvernance (d’entreprise et fiscale) efficace afin d’améliorer sa
transparence et d’empêcher toute dérogation à la conformité. Cette structure de
gouvernance doit comprendre :
. Une harmonisation entre la stratégie fiscale et la stratégie de l’entreprise. Cette
harmonie aide la fonction fiscalité à offrir des services de qualité et à se conformer
aux exigences sous-jacentes. Il est à noter que la stratégie fiscale doit être
communiquée à toutes les parties prenantes de l’entreprise et approuver par les
membres de la direction supérieure.

. Une politique qui définit et montre le degré de risque que l’entreprise puisse
accepter lorsqu’elle réalise ses activités. Cette politique doit s’harmoniser avec la
politique organisationnelle afin d’assurer une réalisation efficace des ressources
fiscales qui aident à optimiser la valeur globale de la fonction de fiscalité de
l’entreprise.

. Un cadre de contrôle fiscal qui s’appuie sur la gestion des risques fiscaux,
l’intégration des politiques de gouvernance, des contrôles internes et des processus
fiscaux. Un cadre de contrôle fiscal doit déterminer des contrôles internes afin de
surveiller, évaluer, analyser et atténuer les risques fiscaux auxquels fait face
l’entreprise.

CONCLUSION :
Les exigences que nous avons connu ces derniers temps (les audits fondés sur le
risque par les organismes de réglementation et les administrations fiscales, la
présentation de l’information à l’exploitation de l’entreprise …) poussent les
entreprises à créer leurs propres capacités en matière de mesure de conformité,
pour ce faire un cadre de gouvernance fiscale solide et efficace est essentielle.
« Un tel cadre, s’il est intégré dans la stratégie organisationnelle plus générale, vous
positionne mieux pour assurer votre réussite, maintenant et à l’avenir – c’est la

solution de conformité « ultime » »


-« La gouvernance fiscale intéresse deux types de parties prenantes. Les administrations
fiscales, d'une part, qui y voient un moyen de concentrer les contrôles fiscaux sur certains
contribuables "à risques" et ainsi de mieux gérer leurs ressources. Et les entreprises, d'autre
part, qui par ce biais bénéficient d'une plus grande sécurité juridique et peuvent mieux
maîtriser leurs enjeux financiers et réputationnels ».
- En 2016 l’OCDE a publié un guide dans lequel elle définit un cadre de gouvernance qui
permet de créer une relation de confiance entre l’entreprise et l’administration fiscale
Ce cadre comprends les éléments traités précédemment à savoir (stratégie fiscale, politique
de gestion des risques, contrôle fiscale cité en haut) et aussi la documentation des processus
complète et claire, l’application de la vision de la fiscalité à tous les niveaux de l’entreprise.
Pour avoir un cadre de gouvernance fiscale efficace et solide, il est important pour les
acteurs économiques de bien maitriser les processus humains et techniques.
« La thématique de la gouvernance est une préoccupation concrète en raison de la
nécessité de se conformer à des cadres locaux existant dans leurs différents pays
d'implantation »
« Conséquence d'une succession de scandales et de crises, depuis le début des
années 2000, les réglementations autour du sujet de la gouvernance se sont
multipliées. La gouvernance fiscale propose une nouvelle grille de lecture de la
fiscalité dans l'entreprise, qui passe par une vision stratégique de la fiscalité, mais
aussi par la responsabilisation des dirigeants et des organes exécutifs. Les bonnes
pratiques en matière de gouvernance fiscale ont été pensées en lien avec les
travaux de l'OCDE sur BEPS (Base Erosion and Profit Shifting) visant à lutter contre
l'érosion des bases fiscales, et font suite à l'initiative portant le nom de Cooperative
Tax Compliance. Il découle de ces travaux des recommandations et obligations
variées à la charge des entreprises, et l'on assiste donc à l'éclosion d'un cadre de
gouvernance fiscale ("Tax Control Framework"). »
« L’établissement de normes de gouvernance et de bonnes pratiques est devenu un enjeu
majeur pour les administrations mais aussi pour les redevables, qui souhaitent maîtriser
leurs risques fiscaux et réputationnels dans un environnement toujours plus global et
digitalisé. »
« L'aspect fiscal en matière de gouvernance prend de plus en plus d'importance dans le but
de parvenir à une fiscalité responsable dans les organisations, de promouvoir des actions
visant à lutter contre la fraude fiscale et l'économie souterraine, ainsi que de développer des
programmes de transparence, d'intégrité et de lutte contre la corruption dans toutes les

« Notre monde évolue rapidement, avec une intensification de la fragilité et des flux
migratoires, une pression accrue sur les ressources et une offre de services toujours plus
complexe — des phénomènes qu’exacerbent un espace civique en pleine mutation et des
réseaux sociaux réactifs. Les pouvoirs publics peinent à répondre à ces défis de la
gouvernance, tandis que les attentes des citoyens envers leurs dirigeants continuent de
croître, ce qui contribue à alimenter leur défiance. »
« La gestion du risque est certainement l’une des attributions les plus stratégiques des
directions financières. Dans un contexte où les évolutions technologiques et réglementaires
se succèdent sans répit, cette fonction est amenée à évoluer. Les risques opérationnels se
multiplient et doivent être traduits en termes financiers pour une prévention efficace. Une
nouvelle conjoncture qui pousse les DAF à adopter un rôle de chef d’orchestre de la
gouvernance du risque » les points traités dans le document : Le nom de l’article (en
favoris) DAF : Vers une nouvelle gouvernance des risques

- Vers une gouvernance transversale du risque


- Le rôle que joue le conseil d’administration
- L’évaluation précise des risques
- Développer une culture de la gestion du risque
- Des outils au service de nouvelles synergies

« Une solide gouvernance d’entreprise est essentielle pour établir et maintenir une bonne
culture de gestion du risque, car elle permet de placer les bonnes personnes aux bons
endroits. La structure organisationnelle favorise une culture de collaboration entre la fonction
de gestion du risque et les unités d’affaires. »
« Nous assistons ces dernières années à un changement dans les modes de gestion des
entreprises. La relation entre les actionnaires, les dirigeants et les divers partenaires est en
train de se transformer suite aux multiples modifications de la législation en matière de
fonctionnement des sociétés dans différents pays du monde. Dans ce contexte, la
gouvernance des entreprises joue un rôle fondamental permettant une contribution positive
des entreprises à l’efficience économique et à la compétitivité du pays »

Article 2 : LE CAPITAL THEORIQUE : COMMENT S’EN SERVIR POUR


LA BONNE GOUVERNANCE FISCALE ?

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