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CFAO-COMMANDE NUMÉRIQUE

CH-1 :
CHAINE NUMÉRIQUE

Youness FARHANE 2ième année GINDUS


USINE NUMÉRIQUE

 L’industrie se tourne depuis plusieurs années


vers de nouvelles technologies, sources de
productivité.
 De l’usine dite « classique », nous voyons
apparaître des usines modernes, plus
intelligentes et connectées, en adéquation avec
l’évolution de la société.
Le numérique permet de développer la
compétitivité des services du Bureau
d’Etudes, des Méthodes et de la Production

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INDUSTRIE 4.0

 Présentée comme la 4ième révolution industrielle,


après la mécanisation au 18e siècle , la
production de masse au 19e siècle et
l’automatisation de la production au 20e siècle.
 Elle se caractérise par l’intégration des
technologies numériques dans les processus de
fabrication.

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INDUSTRIE 4.0

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USINE NUMÉRIQUE

 L’entreprise d’aujourd’hui se dirige donc vers une


numérisation croissante de ses processus.
 Que l’on appelle usine numérique ou d’usine
digitale, plus qu’une mode, le numérique s’impose
comme l’une des évolutions majeures des
entreprises industrielles et la chaîne
numérique en est un élément central.

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QU’EST-CE QUE LA CHAÎNE NUMÉRIQUE ?
 Le principe de la chaîne numérique
consiste à contrôler numériquement les flux
d’information, de la conception du produit
jusqu’à sa fabrication, en créant un lien direct
entre différents outils informatiques afin qu’une
information fiable soit diffusée à tous les services
de l’entreprise.

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PRINCIPE

 Une pièce manufacturée passe par une


succession d’étapes de sa conception à sa
fabrication que l’on peut regrouper sous la
terminologie de PLM (Product Lifecycle
Management) pendant lesquelles le recueil
d’une information fiable est indispensable.

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LE NUMÉRIQUE DANS L’ENTREPRISE
 Livrer un produit à un client interne ou externe,
dans les délais, sans défauts et au meilleur coût,
tel est le défi que doivent relever chaque jour les
entreprises industrielles.
 La généralisation de l'usage du numérique dans
les différents métiers de la mécanique est la
solution pour surmonter ce défi.

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LE NUMÉRIQUE DANS L’ENTREPRISE
 Des outils spécifiques pour chaque étape du
processus de production sont apparus :
 Les logiciels de C.A.O pour la conception
proprement dite.
 Les logiciels de calculs par éléments finis pour
le dimensionnement,
 la F.A.O pour la simulation et programmation
des MOCN, etc….
 Les logiciels de l’I.P.A.O pour le suivi de la
production
 Les M.M.T pour le contrôle tridimensionnel 9
LE NUMÉRIQUE DANS L’ENTREPRISE

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 Toutes ces données génèrent des fichiers et sont
codées sous forme numérique pas des séries de 1
et de 0, ce qui a priori devrait faciliter les
échanges. Bien faire communiquer entre eux les
différents outils fut un sujet mis en avant au fur
et à mesure du développement des logiciels. Le
besoin de méthodes apparut alors..

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 Le système de FAO se trouve à l'interface du
service méthodes et de l'usinage. Il fait le lien
entre les agents de préparations et les opérateurs
sur MOCN. Dans notre cas il s'agit d'usinage,
puisque le métier considéré est l'obtention de
surfaces par enlèvement de matière à l'outil
coupant.
 Le maillon de la chaîne numérique que constitue
la FAO, permet de récupérer le travail effectué en
CAO au sein du BE pour préparer les
informations nécessaires au pilotage de la
machine outil. 12
COMMENT ÉCHANGER LES DONNÉES DANS
LA CHAÎNE NUMÉRIQUE ?

 Les problèmes d'échange de données surviennent


quotidiennement durant la conception, l'analyse,
la simulation, la fabrication, et d'innombrables
autres applications.
 Un post-processeur permet de traduire le langage
d'une FAO (programme, logiciel de fabrication
assistée par ordinateur), le processeur, vers une
MOCN (machine-outil à commande numérique).

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LES GAINS D’UNE CHAÎNE NUMÉRIQUE
L’instauration d’un processus de fonctionnement
global permet la répétition des opérations et la
fiabilisation des données. Ainsi, les erreurs dues
aux ressaisies sont éliminées et le nombre de
modifications à réaliser décroit également. Une
gestion en temps réel qui augmente de manière
significative la réactivité des différents services
concernés et améliore ainsi la communication entre
ces derniers.

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RÉCAPITULATION

 Prenons l’exemple d’une pièce qui passe par


différents logiciels. A chaque étape, les
informations se déplacent de manière dynamique
et instantanée entre les logiciels, de manière
descendante et ascendante.

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Etape 1 : la conception CAO par le Bureau
d’Etudes

Tout commence au Bureau d’Etudes, qui réalise


une conception 3D sur un logiciel de CAO, en
fonction d’un cahier des charges. Les données
techniques (code article, indice, nomenclature…)
sont définies et transferées vers l’ERP.

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Etape 2 : la mise à disposition des données à
travers le PLM
Le PLM recueille l’ensemble des données du
Bureau d’Etudes et les met à disposition des
services Méthodes, qui va industrialiser la
fabrication de la pièce par l’élaboration des
gammes de fabrication. L’ensemble des plans
peut être aussi récupérer ainsi que leurs indices.
Les modifications ultérieures réalisées par le
Bureau d’Etudes sont alors mises à jour
directement dans le PLM.
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UNE GAMME DE FABRICATION
 Est le mode opératoire décrivant la succession
des étapes nécessaires à la réalisation d’un
produit.
Elle est liée à la nomenclature, qui est la liste et
la quantité des composants à mettre en œuvre aux
différentes étapes de la gamme.
- Gamme d’usinage : contrat de phase

- Gamme de montage :

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EXERCICE

A
(1) Centrage

B
(2) Perçage

C
(3) Dressage

(4) Chariotage et dressage D

(5) Filetage 19
E
EXERCICE

 Indiquer le nom de l'opération permettant


d'obtenir la forme ci-dessous

- Chariotage et dressage combinés


- Rainurage
- Filetage
- Chariotage
- Dressage
- Tronçonnage

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EXERCICE

 Indiquer le nom de l'opération permettant


d'obtenir la forme ci-dessous

- Chariotage et dressage combinés


- Rainurage
- Filetage
- Chariotage
- Dressage
- Tronçonnage

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EXERCICE

 Quel est le nom de cette opération, et sur quelle


machine outil on peut l’obtenir ?

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LA GAMME D’USINAGE

Soit à réaliser la pièce « ATTACHE » voir dessin de


définition. sur machines conventionnelles.
On demande d’élaborer la gamme d’usinage de la
pièce.
· Les machines outils
· Les opérations
Hypothèses :
· Le brut obtenu par moulage au sable, a une
surépaisseur d’usinage de 2mm.
· La fabrication est sérielle (150pièces /mois/2ans).
· Matière : EN-GJL200. 23
LA GAMME DE MONTAGE

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Etape 3 : la préparation de la production
Le service Méthodes intervient alors pour
déterminer l’usinage à appliquer à la pièce et créer
les programmes destinés aux machines à
commandes numériques au travers d’un logiciel de
CFAO. Le PLM transmet la liste des
besoins (issue du carnet de commande) et
l’ensemble des informations techniques
(dimensionnelles) au service Production afin de
pouvoir réaliser les lancements adéquats en
production.
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 Etape 4 : l’interaction de tous les services de
l’entreprise
 Le service Achats peut lancer les
approvisionnements pour réaliser les commandes et
livrer à l’heure, dès que la nomenclature est injectée
depuis la CAO et qu’elle a été validée par le service
Méthodes.
 Dans l’atelier, le système MES (Manufacturing
Execution System) remonte, en temps réel, les
informations liées aux machines et aux opérateurs
(temps de production, consommations, pièces
produites…), permettant un pilotage affiné de la
production afin de calculer les prix de revient et
l’efficience de l’atelier. 26
CONCLUSION

 On peut résumer la mise en place d’une chaîne


numérique complète dans une entreprise
industrielle comme la somme de toutes les
suppressions des tâches de ressaisies ou de faible
valeur ajoutée, liées aux processus de conception,
d’industrialisation et de production des pièces
manufacturées.
 Les gains de productivité peuvent être
considérables tant en termes structurels,
organisationnels, financiers et qu’en termes
d’image par une augmentation générale des
profits. 27

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