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Cahier de charge :

The emergence of social media data and


sentiment analysis in election prediction

ID du projet :
Statut : (Créé – Validé)
Version : 1.0

Réalisé par : Mlle.ELMAATAOUI SAFAE


Validé par : Mr.HAJJI Tarik

Historique :
Version Date Réalisé par Modification
1.0 25-10-22 Elmaataoui Safae
1.1 Mr.HAJJI Tarik
1 - Contexte et Présentation du projet

L ’étude de l’opinion politique est un champ traditionnel de la recherche en sciences


sociales. Des recherches sur les élections, les partis et les représentants politiques ont
rempli les pages de nombre de revues en sciences sociales durant le siècle dernier.
Elles reposent souvent sur des analyses empiriques, fondées sur des méthodes
traditionnelles comme, par exemple, des sondages d’opinion, des enquêtes, des
groupes de discussions ou encore des entretiens. Récemment, le développement
d’internet a entrainé des changements importants dans ce domaine, offrant de nouvelles
arènes d’expression pour les politiciens autant que pour les citoyens, Depuis plus de
cinquante ans, les sondages d’opinion jouent un rôle primordial et controversé dans le
déroulement des compétitions électorales, et plus largement dans le développement de
la communication politique au sein des sociétés démocratiques. Malgré les fréquentes
prises de position sur la fonction souhaitable des sondages, leur rôle empirique reste
relativement méconnu du public non-averti.

L’analyse de sentiment est le processus qui consiste à déterminer l’opinion, le


jugement et l’émotion qui se cache derrière le langage naturel.

Lorsque les individus laissent des avis en ligne, formulent des commentaires sur une
marque ou répondent à l’étude du marché, leurs appréciations sont forcément teintées
par des sentiments, qu’ils soient positifs, négatifs ou neutres.

Quand un consommateur exprime une opinion en tapant son avis dans une zone de
texte, celle-ci peut être transformée en données catégorielles (par exemple « positif »,
« négatif », ou « neutre »). Une fois toutes les réponses catégorisées, l’entreprise peut
dresser des rapports d’enquêtes pour obtenir une vue d’ensemble des ressentis et
opinions des interrogés.

Ce système à plusieurs objectifs : fait partie de ce qu’on appelle le texte Manning ou


exploration et analyse textuelle. Cette technique analytique consiste à extraire le sens de
nombreuses sources textuelles, comme des réponses à des sondages, des critiques en
ligne ou encore des commentaires sur les réseaux sociaux. Un score est ensuite
appliqué en fonction du sentiment exprimé. Par exemple, -1 pour du négatif et +1 pour
du positif. Cette transcription est réalisée grâce au traitement du langage naturel (ou
NLP).
Ce cahier des charges vise à définir les spécifications de base des fonctionnalités de
l’émergence de la base de données des réseaux sociaux et l’analyse des sentiments qui
seront réalisées.
2 - Analyse des besoins
Le rôle principal de ce système est de :

• Surveiller des médias sociaux : écoute permanente ou focus autour d’un


événement spécifique (lancement d’un nouveau produit par exemple)
• Analyser des réponses d’une enquête pour une étude menée sur une
population nombreuse
• Analyser les feedbacks des collaborateurs dans une grande organisation
• Identifier des détracteurs et des clients très insatisfaits afin de réaliser un suivi
en boucle fermée
• Identifier et visualiser des tendances géographiques ou sociodémographiques
relatives aux émotions de la clientèle
• Faire une recherche concurrentielle en comparant votre image et le ressenti
des consommateurs par rapport à vos concurrents

Récemment, le développement d’internet a entrainé des changements importants dans


ce domaine, offrant de nouvelles arènes d’expression pour les politiciens autant que
pour les citoyens. Depuis le cas exemplaire de Barack Obama jusqu’à l’utilisation plus
récente des big data dans le duel Trump-Clinton, internet est devenu un outil central
pour convaincre les électeurs, organiser les soutiens et diffuser les messages politiques.
Si, il y a dix ans, les sites web, les blogs et les forums étaient les principaux espaces du
débat politique, aujourd’hui Facebook, Twitter et YouTube sont désormais des lieux
stratégiques pour exprimer et disséminer des opinions politiques, mais aussi pour
débattre avec les candidats, entre amis ou avec des inconnus. L’ensemble de ces
interactions en ligne entre politiciens et citoyens, mais aussi entre journalistes,
représentants de partis et d’autres types d’influenceurs génère une quantité importante
de données numériques, qui a récemment intégré le champ de la recherche en sciences
sociales en tant que source pour étudier les opinions politiques individuelles et
collectives. D’après de nombreux chercheurs, les techniques d’analyse des opinions sur
les médias sociaux peuvent être choisies comme alternatives aux méthodes
traditionnelles.

3 - Expression fonctionnelle du besoin


Car à côté de la consultation des avis en ligne pour un usage personnel dans la vie
courante, la collecte et l’analyse des opinions des individus sont devenues des sources
d’informations précieuses pour les entreprises. Alors que le recueil des opinions des
consommateurs a eu pendant longtemps un caractère fastidieux, sans garantir que les
avis recueillis soient spontanés (organisation de focus groups, recours à des consultants,
enquêtes et questionnaires, etc.), l’accessibilité de ces informations, dès lors qu’elles se
retrouvent postées en ligne par les consommateurs eux-mêmes, autorise des analyses à
grande échelle (opinions en provenance du monde entier).
Le marketing a rapidement compris l’intérêt du sentiment analysis. Des agences vendent
aux entreprises la traque des moindres mots sur leur image, sur leurs produits.
Dans le domaine politique. La publication croissante sur internet de textes à teneur
politique (lois, rapports, billets de blogs politiques, etc.) et le constat que la politique ne
se fait plus seulement dans les hémicycles mais aussi dans les débats en ligne, a
conduit certains chercheurs à utiliser les techniques de sentiment analysis pour
déterminer l’accord ou le désaccord des commentateurs avec telle ou telle proposition
de loi. Dans leur article « Get out the vote : Determining support or opposition from
Congressional floor-debate transcripts», Matt Thomas, Bo Pang et Lillian Lee espèrent
faciliter la reconnaissance du positionnement d’un orateur dans un débat politique grâce
au sentiment analysis. D’autres recherches tentent par exemple d’analyser en masse les
commentaires et opinions des citoyens américains lors de l’élaboration des
réglementations proposées par les agences indépendantes du gouvernement .

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