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LANGUE, CULTURE, COMMUNICATION

 50% des patients sont étranger (HUG) et 56% parlent le français


 18% du personnel a une autre langue maternelle que la français
 L’anamnèse c’est la source la plus importante de données sur le patient, si on se
comprend on n’arrivera pas à trouver un diagnostic correct
 quand on ne se comprend pas on a tendance a faire plus de test, d’examens
 la langue permet d’instaurer une relation thérapeutique
 elle permet de mieux adhérer au traitement que si on captait rien
 la communication apaise l’angoisse

 La langue des signes est une langue officielle, c’est cool si on l’apprend en tant que
médecin, il s’agit d’une demande des patients allophones
 Le système d’expression est défini par l’interlocuteur en face, le miroir,
l’environnement, le contexte… on va moduler sa voix en fonction de ce que veut
communiquer (le débit, les silences, le niveau de langage…)
 La culture influe le langage, elles sont interdépendantes
la langue découle de la culture
les mots sont tels des formes sociales qui façonnent des vécus

 13 000 nouveaux mots quand on est médecin


 Il faut choisir ses mots, omettre exprès certains bouts de l’histoire pour être sûr qu’il
comprenne tout
 Les allophones :
 reçoivent moins d’antalgiques
 vont plus souvent à l’hôpital
 sont plus souvent sujet à des erreurs médicales
 sont soumis à plus d’examens médicaux inutiles
 On peut donc utiliser un interprète ad hoc ou quelqu’un de la famille, le soucis c’est
qu’on est jamais sûr de la qualité de la traduction
 absence de neutralité
 ne pas transmettre l’intégralité du message
 impact sur la relation parent-enfant qui traduit
 impact émotionnel de l’interprète

 Recours aux interprète professionnels :


 diminue les erreurs de traduction
 améliore l’adhérence du patient
 diminue le temps de séjour du patient dans l’hôpital et la probabilité de
réhospitalisation
 Comment travailler avec un interprète (professionnel ou ad hoc)
 présenter les personnes
 recadrer l’entretient régulièrement si nécessaire
 vérifier régulièrement la compréhension
 faire passer les intentions (parler à la 2ème personne et regarder le patient)
 faire des phrase courtes avec des pauses
 éviter les jargons, expliciter

 La médecine est une langue à part entière


 il est important pour le patient d’avoir une littéracie en santé suffisante, d’avoir la
capacité à comprendre le traitement afin de s’autogérer

 53% de la population Suisse qui a de mauvaises connaissances en santé, il y en a


beaucoup par exemple qui n’arrivent pas à faire le choix entre 2 traitements, ne
savent pas quand ils doivent faire appel à un deuxième avis médical
 Il faut se dire que nous parlons un langage obscure pour le patient, normaliser la
difficulté à comprendre. Dire par exemple « même moi quand j’étais en médecine
j’avais du mal à comprendre / je ne suis pas sûr d’avoir été très clair / vous devez
avoir des questions sur ce que je viens de vous dire / est ce que vous pouvez me dire
ce que vous avez compris ?/ quand vous allez rentrer votre conjoint vous demandera
ce que le médecin vous a raconté, vous allez lui dire quoi ? »

 La barrière de la langue est une vraie complication en médecine et les médecins


doivent connaitre les stratégies pour surmonter cette problématique.
 essentiel pour garantir la santé et le bien être du patient

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