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ANALYSE DU TEXTE

Thierry Paquot : philosophe de la ville et de l’urbain

FENNOUH Melissa
Groupe : 11A
Module de français
EPAU
Année : 2020/2021
Ce texte nous propose un entretien de Françoise Taliano-des-Garets avec un célèbre «
philosophe de l’urbain » français, Thierry Paquot. – Cet interview s’intitule : « Thierry Paquot :
philosophe de la ville et de l’urbain ». Il a été édité dans la revue « Cahiers de la métropole
bordelaise, » en novembre 2013 ».

Le texte commence tout d’abord par un chapeau dans lequel Françoise Taliano-des-Garets nous
présente le philosophe et sa principale idéologie : le rédacteur en chef de la revue urbanisme pensait
que la politique de la ville devait s’appliquer partout et qu’une écologie urbaine se devait d’être faite.

Le corps du texte, lui, se développe en deux phases facilement perceptibles par leur différence de
typographie. Une première partie est écrite en petit et l’autre dans un caractère plus gros.

La première partie traite de l’urbanisation et principalement le fait urbain, on remarque


l’utilisation des guillemets pour de petites explications ou parfois des mots clés, et des exemples
donnés entre parenthèses, les deux points sont aussi utilisés pour introduire une définition, et les
trois points pour dire qu’il y a des exemples non cités.

La seconde partie, qui est la plus imposante, se présente sous forme de questions réponses qui
traite le processus de passage de la ville à l’urbain, on remarque les mêmes signes de ponctuation
que la première partie en y rajoutant des tirets pour attirer l’attentions sur des phrases ou mots clés,
et l’utilisation des parenthèses pour développer un avis.

La première partie présente tout d’abord le rôle du philosophe de l’urbain en insistant sur le fait
qu’il doit inventer une manière d’être en plus de théoriser, puis parle du travail de Thierry Paquot et
l’enseignement qu’il assure dans lequel on questionne des notions en rapport avec le fait urbain tels
que la citadinité, l’aménité, l’urbanité. Il invite, aussi, les étudiants, à différencier entre habiter qui
relève de l’existentialité et l’habite qui fait appel aux conditions socio-culturelles du fait de résider
quelque part plutôt qu’ailleurs. On comprend, après, que là où les praticiens ne résolvent le
problème qu’une question à la fois le philosophe est « transdisciplinaire ».

Le thème lors de la rédaction d’un livre de la part d’un philosophe de l’urbain peut paraitre à premier
lieu banale alors qu’il pense aux conséquences existentielles importantes.

La deuxième partie débute par une question qui aborde les « raisons » pour lesquelles on « passe
de la ville à l’urbain », on déduit que la principale raison est l’accroissement démographique qui a été
nourrit par d’autre facteurs cités tels que l’exode rurale et les regroupements humains
surdimensionnés donnant naissance à un nouveau milieu urbain poly-centralisé avec une
organisation globale désordonnée différente de la ville a l’ancienne, il rajoute à la fin que l’urbanisme
doit tenir compte de tous ces facteurs.

La seconde question porte sur l’inévitabilité de « l’homogénéisation de la planète », selon lui,


c’est la disparition de l’opposition entre la ville et la campagne qui est réellement inévitable, mais les
résistances et la préoccupation environnementale seront quant à eux un frein à la globalisation
entrainant une redistribution des territoires.
La troisième question définit « urbanisme chronotopique » par une pause au milieu du rythme
effréné de la vie, il s’agit d’associer toute intervention sur un lieu à partir de ses temporalités.

La quatrième question développe le procédé de la chronotopie et l’explique, cela en faisant, en


premier lieu, une observation temporelle minutieuse d’une place par exemple, s’aidant d’une
cartographie de ses usages pour proposer les ménagements les plus adéquats à des gens qui
partagent leurs temps.

La cinquième question traite la façon de créer des milieux urbains sensoriels, ceci en prenant en
considération ce qui existe déjà, que ce soit ce qui touche le terrain naturel, ce qui est construit à
proximité, ou les marqueurs sensoriels sonores, visuels et olfactifs, cela peut aussi être des
désagréments comme la nuisance sonore. On peut aussi remarquer que l’uniformité est, des fois,
bien appréciée.

La sixième question parle de l’arrivé de l’urbanisme participatif et de la façon dont la


cyberdémocratie pourrait s’organiser, cela en commençant par proposer des reforme pour le
développement de la démocratie participative, puis en insistant sur l’importance d’établir un
programme d’enseignement sur la politique dès le plus jeune âge, il enchaine, ensuite, sur la
nécessité des moyen d’information de s’investir dans le sujet, c’est là qu’entre en jeu la
cyberdémocratie en mettant à disposition au grand publique tout support ayant déjà traité le sujet .

Il termine par une septième question « la reconnaissance du fait urbain en France », auquel il
présente un avis tranché dès le début « oui et trop caricaturé » et ceci en omettant les contrastes
que peut avoir une situation (les banlieues ne sont pas toutes les mêmes et les villes aussi), cette
diversité des situations urbaines appelle à une inventivité en matière de gouvernementalité avec un
habitant/électeur davantage sollicité.

On conclue, ainsi, que l’urbanisation des villes est inévitable et essentielle dans notre temps,
l’encadrement de la transition par des spécialistes qui prennent compte de chaque facteurs ne peut
être que primordiale.

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