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Rapport d’avancement
Maltier Benjamin
MA1 spécialité Méca Energétique
Sous la direction de :
Prof. Dr. Ir. Ducobu Francois
Ir. Dupont Pierre
Décembre 2021
Table des matières
1. Le Cahier des charges.......................................................................................................... 4
2. Etat de l’art.......................................................................................................................... 6
1.1 Le contexte
Un porte-touche (disposé sur le bras du robot) sera utilisé pour le déplacement des
gouttes, mais leurs gestions, c’est-à-dire prise-maintien-dépôt ne fait pas partie de l’étude
du projet. Il faudra cependant veiller à ce que le trajet n’éjecte pas celles-ci ; en effet, il faut
souligner qu’une accélération trop élevée pourrait faire tomber les gouttes. Le temps de
cycle souhaité est de maximum 10 secondes, décomposé environ en 4 secondes pour le
déplacement de la gouttelette depuis le réservoir vers la lame, 3 secondes pour le
mouvement de la table et son positionnement précis, et enfin 3 secondes pour le dépôt. Ces
durées seront sujettes à modification durant l’avancement du projet.
La machine doit pouvoir prendre des gouttes tant à droite qu’à gauche de l’espace
de travail. Pour placer les microdoses précisément sur la lame, il faudra placer le porte-
touche 50 μm au-dessus de sa surface, écart pour lequel une petite impulsion détachera la
goutte et la placera à l’endroit désiré. La distance de trajet réservoir-lame est fixé à
maximum 0,7m. Enfin, les réservoirs seront disposés en silos en PVC.
- Les matériaux seront propres, nettoyables, ou, le cas échéant, les zones actives de la
machine doivent être remplaçable.
- Budget de 15000€.
2. Etat de l’art
Nombres d’axes 3
Poids (Kg) 23
Poids (Kg) De 15 à 50
Nombres d’axes 3
Résolution (mm) /
Pole de Yamaha
Dimensions (mm) 350x330x475
Alimentation (VAC) /
Précision (mm) /
Nombres d’axes 3
JR3203 de Janome
Dimensions (mm) 323x387x554
Nombres d’axes 3
Alimentation (VAC) /
Poids (Kg) 20
Résolution (mm) /
21080 de Coelem
Course maximale (mm) Variable
Nombres d’axes 2
21080 de Coelem
Course maximale (mm) 30
Celle-ci possède 3 plaques de support, une première dans le plan xy (12) sur laquelle
est monté l’actionneur, une seconde dans le plan yz (56) et une dernière dans le plan xz. Sur
ces supports sont disposés des chariots mobiles respectivement selon l’axe x (20) et y (58).
La position z dépend elle de l’action ou non d’un frein vertical. On remarque qu’un seul
moteur d’entrainement (22) est monté sur le premier support permettant le mouvement
longitudinal du premier chariot.
La figure 2.15 représente une coupe xz du socle (12), où on y voit le rail (14) fixé, le
chariot (16) sur lequel le second rail (24) est monté ainsi que les systèmes communiquant le
mouvement au chariot. Ceux-ci comprennent un moteur avec réducteur (60), et une
courroie (62) dont les deux extrémités (62a et 62b) sont fixées au chariot, et qui passe sur les
pignons 64 (entraînée par le moteur), et 66, 68 et 70. Ces derniers servent également à
assurer la tension de la courroie 62.
Figure 2.15 – Coupe selon xz illustrant le mécanisme d’un robot cartésien 3 axes
La figure 2.16 est l’équivalent de la figure 3.4, mais selon l’axe yz. On aperçoit le socle
(12), les rails x et y (14 et 24) et le chariot (16). Pour entrainer le second chariot, on réutilise
un servomoteur avec réducteur (72), une seconde courroie (74) fixée par ces extrémités aux
extrémités du rail (24) par l'intermédiaire de pignons (78, 80 et 82). Le moteur est monté sur
le chariot (16) et entraîne le pignon qui coopère avec la courroie. Les pignons 80 et 82,
respectivement montées rotatives sur le chariot (16) et sur le bâti du moteur (72), assurent
la tension de la courroie. Les systèmes de mise en mouvement du dernier rail d'axe Z sont
similaires à ceux destinés à l'entraînement du rail 24.
Figure 2.16 – Coupe selon yz illustrant le mécanisme d’un robot cartésien 3 axes
Dans le brevet, il est également mentionné que la précision espérée est de l’ordre de
0,05mm. La table de positionnement jouera donc un rôle assez minime pour corriger les
éventuelles erreurs d’emplacement. On peut alors penser à rajouter aux rails 14, 24 et 30
des capteurs optiques pour augmenter encore la précision du robot, mais aussi
potentiellement les relier directement à la plate-forme inférieure.
2.4. Mécanisme d’une table micrométrique motorisée
Il est également important de comprendre le mécanisme d’une table croisée de
précision motorisée. Celle étudiée ici se base sur un brevet déposé par SANKYO MFG en
1991. La figure 2.17 montre une vue d’ensemble du mécanisme. La table (5) se déplace
horizontalement en utilisant deux moteurs (6 et 7). Le premier entraine un système de
manivelle permettant de déplacer la table dans une direction, alors que le second entraine
un élément de bras relié à la table par un rail, de manière à déplacer la table dans l'autre
direction, perpendiculaire à la première direction.
Dans l’état illustré à la figure 2.17, lorsque le premier moteur (12) tourne d’un angle
de 45° dans le sens anti-trigonométrique, le mécanisme 19 entraine le 23, permettant ainsi
au rail (28) de se déplacer horizontalement. Par l’intermédiaire d’éléments coulissant (34 et
35), la table (42) se met alors en mouvement selon l’axe des x. Il est important de remarquer
que le mouvement selon l’axe y est empêché cause de l’élément de bras bloquant 38 à
travers le rail 43 (en 40). Cependant, ce rail se met en mouvement de la droite vers la gauche
par l’intermédiaire de l’élément 40, tout comme le premier rail qui est en mouvement par
rapport aux éléments 34 et 35. En résumé, l’actionnement du premier moteur ne permet
que de déplacer la table 42 selon l’axe A. La figure 2.18 permet également de mieux
comprendre ce principe de fonctionnement.
Dans cette position, lorsque le deuxième moteur (13) est tourné ou déplacé
angulairement de 45° dans le sens trigonométrique, le troisième bras (38) déplace
angulairement le troisième élément coulissant (40) de 45° dans la même direction, de sorte
que le deuxième rail 43 soit déplacé selon y à travers le troisième élément coulissant (40). À
ce moment, puisque le mouvement de la table dans la direction X est empêché par le
premier et deuxième éléments coulissants (34 et 35) qui s'engagent dans le premier rail (28),
la table est déplacée uniquement dans la direction y.
D’autres mécanismes de table micrométrique existent, mais sont basés sur les
mêmes principes. Comme illustré sur la figure 2.19 provenant du robot étudié de Coelem, ils
sont constitués de 2 moteurs, permettant par l’intermédiaire de mécanismes plus ou moins
élaborés de coulisser la table selon leurs axes, sur base principalement de glissière et de
coulisseau. Le reste dépend alors des contraintes liées à la table désirée.
Tableau 2.9 – Tableau rappelant les caractéristiques du mécanisme fixés au cahier des
charges
-placer avec précision une goutte d’eau sur une lame de verre à dimension fixé (FP1)
-récupérer la goutte d’eau depuis un silo de réactif (ne fait pas l’étude du projet) (FP2)
-Esthétique (FS5)
Afin de réaliser celle-ci, il faut reprendre l’analyse externe, et pour chaque point, se
demander pourquoi, quand et comment ?
Le point principal est bien sur FP1. On peut décomposer ce point en 5 sous-fonctions :
déplacer avec précision la goutte selon l’axe x, y et z, puis déplacer la lame de verre selon x
et y afin de répondre à la demande serrée en therme de précision. Pour chaque axe
considéré (5), la solution technologue va être de prévoir un actionneur, un système de
transmission du mouvement et un système de guidage. Tous les axes ne sont cependant pas
égaux en termes de contraintes. Par exemple, les axes de la table micrométriques devront
être d’une précision supérieure à leurs équivalents sur le robot cartésiens. Déterminer et
chiffrer ces contraintes sera une étape clef du dimensionnement.
Pour la fonction FP2, il aurait été nécessaire de prévoir un système de préhension à la tête
de l’axe z. Cependant, le projet ne s’intéresse pas à cette partie.
Pour les fonctions FP3 et FP4, la solution technologique va être d’utiliser des actionneurs et
des organes de transmissions qui soient compatible avec ces exigences. Il faudra également
prévoir un encombrement qui s’en accorde, tout en respectant le cahier des charges. Seul
les axes x et y du robot nécessiteront de grandes vitesses et accélérations, au vu de la
distance de transfert fixée. Ceci sera donc à garder en tête lors des dimensionnements.
Pour répondre à FS1, il faudra, une fois un prédimensionnement réalisé, veiller à ce que le
prix total ne dépasse pas le budget. Il faudra donc, si cela n’entrave pas les fonctions
principales, tenter d’aller vers les composants les moins chers.
Pour la fonction FS2, il faudra vérifier que les normes de sécurité (ISO, AFNOR, …),
environnementale (veiller à ce que les matériaux soient recyclables, étudier le cycle de vie,
…)
Pour que le robot soit facilement utilisable, il sera préférable que la mise en service se fasse
automatiquement, et que le montage et le démontage soit simple.
Enfin, pour rendre le robot esthétique, on peut jouer sur la forme, l’encombrement, la
couleur ou encore la masse
Durée de vie Variable (on peut Longue (jusqu’à 50 Longue (jusqu’à 100
espérer quelques millions de cycles) millions de cycles)
10000km de courses
dans de bonnes
conditions)
Même si les vérins pneumatiques peuvent dans certains cas satisfaire les exigences et
sont parfois utilisés pour des unités linéaires, le plus adapté à notre tâche est la catégorie
des actionneurs électriques. Ils peuvent avoir une haute précision, permettent de bien
contrôler la vitesse tout en pouvant être élevé et avoir des accélérations rapides.
Maintenant, il faut voir quel type utiliser. Les actionneurs électriques linéaires utilisent à la
base un moteur et donc un mouvement rotatif, c’est pourquoi il est judicieux de ne
s’intéresser qu’au moteur à proprement parlé. Cependant, il pourra être intéressant de
comparer les choix de mécanismes d’actionneur linéaire électriques de précision.
De nombreux moteurs sont utilisés dans ce cadre, mais en consultant les types de
moteurs les plus souvent utilisés dans les guidages linéaires, on retient principalement la
catégorie des servomoteurs sans balais (AC ou DC) qui sont dotés d’un capteur permettant
de déterminer la position du rotor en tout temps. Il est donc parfait pour cette application.
Enfin, le moteur pas à pas est également choisi car il permet un positionnement angulaire
précis et que, contrairement aux moteurs à courants continu, ils ne nécessitent pas de
boucle d’asservissement et est un moteur à bas cout en boucle ouverte. Afin de les
comparer, on utilise les tableau 5.2. et 5.3.
Tableau 2.11 – Comparaison des types d’actionneurs
Durée de Très longue, peu Très longue, peu Très longue, sans
vie d’entretien d’entretien entretien
La distance z étant plus faible mais n’ayant pas de calibration par un système externe,
on se tournera plutôt vers un moteur pas à pas qui semble ici, plus adapté. Pour ce qui est
de la table croisée, les actionneurs x et y seront donc surement des moteurs pas à pas. Pour
assurer une précision optimale, ceux-ci nécessiteront un contrôle de position en boucle
ouverte.
En plus du guidage linéaire par rail, il est possible de les effectuer à l’aide d’une
douille sur un arbre : on parle alors de guidage linéaire par douille ouverte ou fermé.
L’architecture différent et est moins propice au robot cartésien, c’est pourquoi cette
technologie aura plus tendance à être utilisée pour les tables linéaires.
On a ensuite fait l’étude des composants d’un robot cartésien à l’aide d’une analyse
fonctionnelle préalable. Le tableau ci-dessous regroupent les différentes solutions
déterminées dans les chapitres précédents. Il s’agira lors du prochain chapitre de trouver la
combinaison la plus adaptée pour chacune de ces colonnes. De plus, si une autre solution se
voyait plus judicieuse, il n’est pas exclu qu’elle puisse être également utilisée (exemple :
actionneur pneumatique).
Figure 3.1 – Schéma cinématique de l’unité linéaire se déplaçant selon x du robot cartésien
L’axe y se base sur les mêmes organes de transformations de mouvement. Le principe est
donc identique à l’axe x, comme le montre la figure 3.2. La translation permet ici de déplacer
l’unité linéaire de l’axe z.
Figure 3.2 – Schéma cinématique de l’unité linéaire se déplaçant selon y du robot cartésien
https://www.usinenouvelle.com/expo/robot-de-dosage-cartesien-3-axes-200-x-p267697803.html
‘Description et construction des machines I : éléments fondamentaux.’, Dehombreux Pierre, Janvier 2007.
‘Description et construction des machines : transmissions mécaniques de puissance’, Dehombreux Pierre, aout
2010.