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Focus

Relais thérapeutiques
dans la sclérose en plaques
POURQUOI ET COMMENT ?

Kévin Bigaut, Jérôme de Sèze Service de neurologie, Hôpitaux universitaires de Strasbourg

Résumé Abstract
De plus en plus de patients atteints de sclérose en
Therapeutic switch in MS: why and how?
plaques (SEP) connaissent un changement de leur
traitement de fond. Ceci est en lien avec l’augmen- More and more patients with multiple sclerosis (MS) ex-
tation du nombre de traitements à disposition pour perience a switch in their disease-modifying treatment.
la forme récurrente-rémittente et la variété de leur This is related to the increase in the number of treat-
galénique, mais aussi parce que les exigences en ments available for relapsing-remitting form and the
termes de contrôle de l’activité de la maladie sont variety of galenic, and also because the requirements in
de plus en plus sévères. Cet article discute pourquoi terms of controlling the disease activity are increasingly
et comment les relais thérapeutiques sont réalisés stringent. This article discusses why and how therapeu-
en pratique dans la SEP. tic switches are carried out in practice in MS.

Introduction dans la SEP-RR ? La stratégie thérapeutique clas-


Le nombre de traitements de fond L’évolution des critères de SEP a sique est celle d’une escalade
de la sclérose en plaques (SEP), permis de réduire de manière im- thérapeutique ; c’est-à-dire de
principalement pour la forme ré- portante le délai au diagnostic en débuter avec un traitement dont
currente-rémittente (RR), a connu passant de 20 mois pour les critères le profil de sécurité est impor-
une croissance importante depuis de Poser, à 3 mois pour les critères tant, mais parfois au détriment de
les années 1990. En parallèle, les McDonald 2017. En parallèle, le l’efficacité. Dans un second temps,
pratiques ont évolué tant sur l’in- délai pour initier un traitement de s’il existe des signes d’activité de
dication de ces traitements que les fond s’est lui aussi vu réduit du fait la maladie via la survenue d’une
critères d’efficacité. Ceci amène les d’un impact sur le handicap à long poussée ou de nouvelles lésions
neurologues à changer plus souvent terme avec environ deux fois plus de T2, un relais thérapeutique est
de traitement, mais les pratiques risques d’atteindre un EDSS 4.0 si le initié pour un traitement plus
restent encore variées. Ainsi, nous traitement est introduit après 3 ans, efficace. Ceci a amené à classer
verrons quelles sont les places des par rapport à une introduction dès les traitements par ligne avec des
traitements de fond dans la SEP-RR, la première année [1]. Ainsi, comme traitements dits de première
quels sont les critères pour changer pour les pathologies neurovascu- ligne (acétate de glatiramère, in-
de traitement, quels relais proposés laires, « time is brain », non pas à terféron β, tériflunomide, dimé-
et comment les faire en pratique. l’échelle de la minute, mais plutôt à thylfumarate), de deuxième ligne
celle de l’année, voire du mois. (fingolimod, natalizumab) et de
troisième ligne (alemtuzumab,
Quelles places Escalade et relais mitoxantrone, greffe autologue de
des traitements de fond thérapeutiques cellules souches).

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Focus

Traitem
ents dit
s de ha
ute effi
cacité

Greffe
autologue

Alemtuzumab

Natalizumab Natalizumab
Ocrélizumab Ofatumumab
JCV+ JCV-
Efficacité

Traiteme
Mitoxantrone nts dits d
Cladribine Fingolimod Ozanimod ’efficacité
modérée
Diméthyl
fumarate

Tériflunomide Acétate de
Interféron β
Traitements dits de 1re ligne glaramère

Traitements dits de 2e ligne

Traitements dits de 3e ligne

Sécurité

Figure 1
Représentation du positionnement des traitements de fond de
la SEP selon leur efficacité et leur sécurité d’emploi.

Relais précoce Facteurs de risque potentiels Quels critères pour


Cependant, des études observa- d’échec thérapeutique changer de traitement
tionnelles récentes ont montré De même, il semble intéressant de dans la SEP-RR ?
qu’un relais précoce, voire l’intro- prendre en compte, dès l’initiation Environ trois patients sur quatre
duction d’emblée d’un traitement du premier traitement, les facteurs vont avoir un relais thérapeutique
de deuxième ou troisième ligne, de risque potentiels d’échec théra- dans les 7 premières années de la
diminue le risque d’aggravation du peutique. On retiendra principale- maladie [4]. Les raisons de ce relais
handicap ou le passage en forme ment : pourront être variables. Il pourra
secondairement progressive à long - un âge jeune, s’agir d’une question de tolérance
terme [2, 3]. En effet, il y aurait - un score EDSS > 2, ou de sécurité (par exemple : risque
environ trois fois moins de risques - la survenue d’au moins deux pous- de leucoencéphalopathie multifo-
d’avoir une aggravation du handi- sées avant le début du traitement cale progressive [LEMP] sous nata-
cap si ce type de relais est fait dans - et la présence de lésions médul- lizumab) ou bien d’une question
les 2 ans par rapport à un relais fait laires ou rehaussées par le gadoli- d’inefficacité qu’elle soit liée à l’ac-
après 4 ans [2]. Ainsi, cette clas- nium [4]. tivité inflammatoire (poussée ou
sification par ligne thérapeutique Ainsi, si sont présents plusieurs nouvelle lésion IRM) ou la progres-
est progressivement abandonnée de ces facteurs, un traitement de sion du handicap indépendante des
au profit d’une répartition des haute efficacité pourrait se discu- poussées. On parlera aussi de relais
traitements selon leur degré d’ef- ter d’emblée au vu de l’importance horizontal lorsque le relais se fera
ficacité allant de modérée à haute d’un relais précoce sur le pronostic entre deux molécules d’efficacité
(Fig. 1). à long terme. similaire et relais vertical lorsqu’il

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Relais thérapeutiques dans la sclérose en plaques

Tableau 1 - Score de Río modifié [5] et l’adaptation proposée par Sormani et al. [6].
Score de Río modifié Score proposé par Sormani et al.
0 poussée et 0-4 nouvelles 0 poussée et 0-2 nouvelles
Score = 0 Référence Référence
lésions T2 lésions T2
0 poussée et ≥ 5 nouvelles 0 poussée et ≥ 3 nouvelles
Score = 1 lésions T2 ou 1 poussée et HR = 1,56, p = 0,13 lésions T2 ou 1 poussée et HR = 1,52, p = 0,008
0-4 nouvelles lésions T2 0-2 nouvelles lésions T2
≥ 2 poussées ou 1 poussée ≥ 2 poussées ou 1 poussée
Score = 2 HR = 4,60, p < 0,001 HR = 2,09, p < 0,001
et ≥ 5 nouvelles lésions T2 et ≥ 3 nouvelles lésions T2

se fera d’une molécule de moindre discriminer les patients les plus En pratique, un patient sera
vers une de plus grande efficacité. à risque de mauvaise évolution. considéré en échec thérapeu-
Cependant, plusieurs remarques tique s’il survient une poussée
Scores de routine peuvent être faites. Tout d’abord, ou une progression du handicap
La question d’opérer un relais suite la survenue d’une activité clinique indépendamment des poussées
à un effet indésirable comme une (poussée ou aggravation du han- ou une activité radiologique dont
réaction allergique, une cytolyse dicap) à 1 ou 2 ans est un facteur les caractéristiques doivent être
hépatique persistante ou une lym- prédictif significatif d’évolution finement analysées d’autant plus
phopénie sévère, etc., est assez péjorative. Quant à la question de s’il s’agit d’une nouvelle lésion
simple et dépendra surtout de la l’activité radiologique, les traite- isolée : localisation de la lésion
molécule utilisée. La question l’est ments de fond – et c’est particuliè- avec un impact plus important si
moins lorsqu’il s’agit d’un relais rement vrai pour ceux d’efficacité infratentorielle, comparaison avec
pour inefficacité. Les critères pou- modérée – n’arrivent à leur pleine une IRM de « baseline » réali-
vant être utilisés en routine ont efficacité qu’après quelques mois. sée en coupes fines afin de ne pas
principalement été étudiés dans des Ceci entraîne un risque de surve- manquer une lésion préexistante,
cohortes de patients traités par in- nue de nouvelles lésions T2 durant origine inflammatoire fortement
terféron β. On pensera ainsi au score cette période et donc l’évocation à suspectée pour ne pas considérer
de Río modifié et celui proposé par tort d’une activité radiologique de une lésion aspécifique.
Sormani et al. [5, 6]. Ces scores sont la maladie sur l’IRM de contrôle à
une combinaison entre la survenue 1 an. C’est pour cela qu’il est actuel-
d’une ou plusieurs poussées et de lement réalisé une IRM cérébrale et Quels relais
nouvelles lésions T2 sur l’IRM céré- médullaire, dite de « baseline », 4 thérapeutiques proposer
brale (Tab. 1). Plus ce score est élevé, à 6 mois après le début du traite- dans la SEP-RR ?
plus le risque d’avoir une aggrava- ment afin d’éviter ce biais. Or, sur la En pratique, la question de quel
tion du handicap à 3 ou 4 ans (soit à période de réalisation de ces études, traitement de relais choisir est fré-
moyen terme) est important. cette IRM de « baseline » n’était quente et est souvent à l’origine de
pas réalisée et ce biais n’est donc longues discussions avec les pa-
Tolérance zéro pas pris en compte limitant la géné- tients. Bien sûr, l’objectif sera de
Par contre, une approche du type ralisation à nos pratiques actuelles. prévenir au maximum le risque
« tolérance zéro » comme l’est De plus, toutes les nouvelles lésions de handicap à long terme, mais
le NEDA (« no evidence of disease T2 ne sont pas équivalentes entre le mode d’administration du trai-
activity »), c’est-à-dire l’absence elles. En effet, l’apparition d’une tement est important et est même
d’activité de la maladie telle qu’une lésion infratentorielle ou d’une lé- souvent l’élément clé pour le pa-
poussée, une nouvelle lésion T2 sion médullaire sera bien plus pré- tient : venir à l’hôpital ou non, faire
ou une aggravation du handi- dictive d’une évolution péjorative en autonomie une injection sous-
cap ne semble pas correctement qu’une lésion supratentorielle [7]. cutanée, maintenir l’observance

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Focus

Quel traitement est à arrêter ?

Traitement d’efficacité modérée Traitement de haute efficacité

Mof ? Mof ?

Intolérance Efficacité Intolérance Efficacité

Traitement Fingolimod Natalizumab Ocrélizumab Fingolimod Natalizumab Ocrélizumab


d’efficacité modérée Ozanimod Ofatumumab Ozanimod Ofatumumab
Cladribine Cladribine

Acvité Acvité Traitement de Ocrélizumab Natalizumab Natalizumab Ocrélizumab Natalizumab


radiologique clinique haute efficacité Ofatumumab Ocrélizumab Ofatumumab
Ofatumumab

Fingolimod Natalizumab Efficacité


Ozanimod Ocrélizumab
Cladribine Ofatumumab
Greffe autologue

Figure 2
Proposition d’algorithme pour le choix des traitements de relais dans la SEP.

pour les traitements per os, etc. De impossible d’être catégorique, un d’efficacité du fingolimod, de l’oza-
manière générale, l’indication et le jeune patient (chez qui la phase in- nimod et de la cladribine par rapport
délai de mise en route d’un traite- flammatoire est encore importante) aux trois traitements précédents
ment de haute efficacité devront avec un index du virus JC négatif ainsi que l’incidence moins claire de
être validés par le centre de res- pourrait plus bénéficier d’un traite- l’activité radiologique précoce sur le
sources et de compétences de proxi- ment par natalizumab vu l’impor- pronostic, ces traitements pourraient
mité (CRC SEP) ou en réunion de tante efficacité sur l’inflammation. avoir leur place chez les patients
concertation selon les recomman- avec une activité radiologique iso-
dations de la Société francophone Chez un patient plus âgé lée. Une mention particulière à la
de la sclérose en plaques (SFSEP). avec une charge lésionnelle cladribine qui est un traitement d’in-
médullaire importante duction et qui pourrait donc convenir
Chez un patient sous À l’inverse chez un patient plus âgé à des patients ayant déjà arrêté plu-
traitement d’efficacité modérée avec une charge lésionnelle médul- sieurs traitements pour intolérance.
dont la maladie reste active laire importante ou bien avec des
Dans la situation d’un patient sous signes de progression insidieuse, Concernant le relais d’un traite-
traitement d’efficacité modé- un traitement par ocrélizumab (et ment de haute efficacité en l’ab-
rée dont la maladie reste active, par corollaire ofatumumab) pourrait sence d’activité de la maladie,
un relais vertical vers un traite- être plus utile vu les résultats positifs celui-ci pourrait théoriquement se
ment hautement actif est conseillé. dans les formes progressives. faire avec tous les autres du même
Toutes les options entre fingolimod, groupe. Cependant, certains relais
ozanimod, cladribine, natalizumab, Chez un patient avec une semblent plus efficaces que d’autres
ocrélizumab et ofatumumab sont activité radiologique isolée pour prévenir une réactivation de la
possibles, mais certaines optimisa- De même, vu les résultats un peu maladie. Par exemple, en relais du
tions peuvent se faire. Bien qu’il soit moins significatifs en termes natalizumab, l’ocrélizumab permet

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Relais thérapeutiques dans la sclérose en plaques

Quel traitement est à arrêter ?

Traitement d’efficacité modérée Traitement de haute efficacité

Relais sans délai


Lequel ?
quelque soit le traitement

Fingolimod, Ozanimod, Ocrélizumab, Ofatumumab Mitoxantrone Cladribine, Alemtuzumab


Natalizumab

Relais par un traitement Relais par un traitement Relais par un traitement


de haute efficacité ? de haute efficacité ? de haute efficacité ?

Non Oui Non Oui Non Oui

Relais Relais Relais Relais Relais Relais Relais si ac‚vité clinique


sans délai à 1 mois à 1 mois à 3 mois à 3 mois à 6 mois ou radiologique

Figure 3
Proposition d’algorithme pour le délai de mise en route du traitement de relais dans la SEP, adaptée
des recommandations de la Société francophone de la sclérose en plaques [10].

une meilleure prévention des pous- effet cumulatif des traitements, initialement d’au moins 3 mois. Ce-
sées à 1 an que le fingolimod [8]. En raison pour laquelle une période pendant, le natalizumab ayant une
présence d’une activité de la mala- sans traitement est souvent réali- demi-vie médiane de 26 jours ne
die, les options privilégiées sont sée (« washout »). La deuxième est permet pas de couvrir correctement
le natalizumab ou les anticorps liée au risque de réactivation de la l’entièreté de cette période. Il a alors
monoclonaux anti-CD20 (ocrélizu- maladie lors de cette période sans été mis en évidence qu’une période
mab ou ofatumumab). S’il persiste traitement. La première va surtout de moins de 6 semaines entre l’arrêt
une activité clinique alors que ces être l’apanage des traitements dé- du natalizumab et le début du fingo-
deux options ont été essayées, une plétifs des lymphocytes comme les limod permettait de mieux prévenir
greffe autologue de cellules souches anticorps monoclonaux anti-CD20 une réactivation de la maladie en
pourrait se discuter en réunion de (ocrélizumab et ofatumumab), la comparaison à une période de plus
concertation pluridisciplinaire. cladribine, l’alemtuzumab et la de 8 semaines [9].
Un algorithme pour le choix du mitoxantrone alors que la deuxième
traitement de relais est proposé en sera plutôt celui des traitements Recommandations
figure 2. jouant sur la migration et le trafic Cependant, la littérature scienti-
des lymphocytes comme le nata- fique reste encore faible concernant
lizumab ou les inhibiteurs du S1P l’analyse du risque de réactivation
Comment faire les relais (fingolimod, ozanimod). de la maladie et du risque d’évé-
thérapeutiques nement indésirable durant cette
dans la SEP-RR ? Natalizumab vers fingolimod période de relais. C’est pourquoi
La période du relais thérapeutique L’exemple le plus représentatif la SFSEP a entrepris de rédiger des
est une période particulière pour est celui du relais du natalizumab recommandations via un consen-
deux raisons. La première est le au fingolimod. La période sans sus formalisé d’experts [10]. Quinze
risque d’événement indésirable par traitement recommandée était propositions ont été retenues

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comme appropriées. En résumé, le plus complexe les choix thérapeu- classique d’escalade thérapeutique :
relais après un traitement d’effi- tiques pour trouver le bon traite- TREAT-MS (NCT03500328, résultats
cacité modérée peut se faire sans ment pour le bon patient et cela au attendus en 2024) et DELIVER-MS
délai. Par contre, le relais après un prix d’une pression surajoutée sur (NCT03535298, résultats attendus
traitement de haute efficacité dé- le neurologue vu l’incidence sur le en 2026). n
pendra de la molécule et s’étalera pronostic à long terme. Pour faciliter
entre 1 et 6 mois, ou seulement en ces choix, il manque des études ran- ✖✖Kévin Bigaut déclare des honoraires
comme consultant ou pour des présentations
cas d’activité clinique ou radiolo- domisées comparant les différents
en partenariat avec Biogen, Roche, Novartis
gique de la maladie pour les trai- traitements entre eux afin de mieux et BMS/Celgene.
tements d’induction (cladribine et les hiérarchiser ; d’autres analysant ✖✖Jérôme de Sèze déclare avoir des liens
d’intérêt avec UCB, Novartis, Biogen, Merck,
alemtuzumab). Une version adaptée plus finement les relais thérapeu-
Teva, Genzyme/Sanofi, Roche, Alexion, BMS/
est proposée dans la figure 3. tiques pour minimiser les risques de Celgene et Janssen.
réactivation de la maladie, et enfin ;
d’autres comparant les différentes Correspondance :
Conclusion stratégies thérapeutiques en termes kevin.bigaut@chru-strasbourg.fr
Dans le cadre des relais thérapeu- de balance bénéfice/risque. Pour jerome.deseze@chru-strasbourg.fr
tiques, la tendance actuelle est de ces dernières, des résultats ver-
proposer de plus en plus précoce- ront bientôt le jour, car deux études Mots-clés  :
ment un traitement de haute effi- anglo-saxonnes sont en cours com- Relais thérapeutiques,
cacité dans la SEP. Cependant, l’im- parant une approche intensive en Switch, Sclérose en plaques,
portante augmentation du nombre traitant d’emblée par un traitement Échec thérapeutique,
de traitements disponibles a rendu de haute efficacité à une approche Natalizumab, Fingolimod

Bibliographie

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