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Au sein d’une entreprise, on peut dénombrer l’ensemble des activités de base : acheter,
produire, vendre, transporter, financer, compter, etc.
Afin d’atteindre les objectifs fixés, d’assurer sa survie et sa croissance, de s’adapter à
l’environnement et aux changements qui peuvent l’affecter, l’entreprise doit agencer, disposer
et coordonner l’ensemble de ses activités dont elle dispose de la manière la plus rationnelle
possible.
- comment se fait la répartition des tâches par grande fonction ?
- quel est le contenu de ces grandes fonctions ?
L’idée d’entreprendre engendre l’idée d’organiser ; dont son premier aspect est
l’identification des différentes tâches, des différentes opérations à accomplir. Cette
identification des tâches passe par:
1. La fonction de direction :
La direction est un organe de l’entreprise constitué par un groupe d’individus distinct c’est
l’élément dynamique de la firme et celui qui lui garantit la coordination entre les divers
services.
Fayol a précisé les tâches incombant à une direction : prévoir, organiser, commander,
coordonner, contrôler.
2- la fonction financière :
- Collecter les fonds en les cherchant, puis en les réunissant après examen des divers
moyens de financement possibles.
- Employer les fonds en les affectant aux divers emplois possibles (investissement,
stock, crédits accordés, placements) et aux différents services dans le cadre de
dotations budgétaires.
- Gérer les fonds par un ensemble de tâches de décision (par exemple le remplacement
d’une source de financement par une autre moins onéreuse) et de tâches d’exécution
(rapports avec les prêteurs et emprunteurs, remboursement et rémunération des titres
émis…)
En résumé, la fonction financière consiste à fournir à l’entreprise les capitaux dont elle a
besoin, au moment où elle en a besoin, avec le maximum de sécurité et au coût minimum.
3- La fonction sociale :
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5- La fonction technique :
La fonction technique n’existe pas dans toutes les entreprises, elle est chargée :
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Les modes principaux de division des activités appelés aussi modes de départementalisation
ou encore décomposition horizontale peuvent être : les fonctions, les types de produits, les
marchés, …
Direction Générale
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IL s’agit d’une structure qui s’est développée dans les années 1960-1970 au fur et à
mesure de l’augmentation de la taille et de la diversification des produits des entreprises des
pays développés. Ces divisions peuvent être spécialisées selon les familles de produits, les
marchés ou clientèles, …
1– Le découpage géographique
Les grandes entreprises ont amenées à implanter leurs établissements sur les lieux
parfois très éloignés. Elles peuvent alors être tentées de répartir leurs activités par zone
géographique : à la tête de chaque zone se trouve un responsable qui pend en charge
l’ensemble des opérations de la zone et à suivre plusieurs fonctions.
DIRECTION GENERALE
Structure Divisionnelle
Ce découpage présente l’avantage d’une meilleure adaptation aux conditions locales.
Cette structure est cependant lourde à gérer.
Cette solution est envisageable dans les entreprises moyennes et grandes qui
fabriquent et distribuent plusieurs produits suffisamment différents par leur technologie.
L’unité va donc prendre en charge quelques produits ou un ensemble de produits homogène
dont elle assumera la conception, la fabrication, la promotion, la vente, etc.
C’est une solution pour les entreprises complexes en forte croissance :
L’apparition d’une nouvelle ligne de produits ne bouleverse pas l’organisation existante, il
suffit de créer une nouvelle unité.
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DIRECTION REGIONALE
Vente Fabrication
Même Schéma
même Schéma
Usine B1 Usine B2
C/ La structure matricielle
Elle consiste à combiner deux modes simultanément, ce qui revient à créer deux
hiérarchies. Il pourra s’agir par exemple du produit et de la zone géographique dans une
entreprise multi produits. Chaque responsable local d’un produit doit rendre des comptes au
directeur de la division produit correspondante (qui veillera à l’application des politiques
globales et servira de conseil technique par exemple) et au directeur de la zone géographique
où il se trouve (qui veillera à la coordination des politiques et à leur adaptation au contexte
local).
DIRECTION GENERALE
Ventes Productions Achats
Chef Produit A X
Chef Produit B Y
Chef Produit C
Chaque travailleur est repéré par ses coordonnées. Ainsi, le travailleur Y appartient au
département production et plus précisément à la production du produit B.
La forme matricielle est bien adaptée aux entreprises évoluant dans des
environnements technologiques et/ou commerciaux très changeant qui doivent donc pouvoir
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prendre des décisions rapides et efficace face à une évolution rapide de leur environnement.
Cependant une telle forme d’organisation exige que les individus s’adaptent à la à la
dualité de commandement qui est une situation moins confortable que l’unicité traditionnelle.
(Cette structure d’adapte aux entreprises technologiques).
D) Décomposition verticale
Elle met en exergue les niveaux de pouvoirs hiérarchiques.
A chaque niveau hiérarchique, les ordres donnés à l’échelon immédiatement inférieur sont
pris dans le cadre des ordres reçus de l’échelon immédiatement supérieur.
Ce système a le mérite de la clarté, chaque personne ne dépendant que d’un seul supérieur
hiérarchique dont il reçoit des ordres concernant l’ensemble de ses activités, et ne rendant
compte de son activité qu’à une seule personne, la même.
C’est pourquoi, on parle aussi de structure hiérarchique linéaire. L’unicité de commandement
est assurée. A chaque niveau, chaque personne doit être polyvalente.
Ce système présente précisément l’inconvénient de négliger les avantages que l’on peut
attendre d’une spécialisation des hommes par activité.
Pratiquement ce mode d’organisation, qui avait la préférence de FAYOL Henri, ne peut être
utilisé que dans des entreprises de taille relativement restreinte (surtout par rapport à la
polyvalence).
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Ce système conduit alors les exécutants à recevoir des ordres de plusieurs personnes ;
chacune ayant autorité dans le cadre de sa fonction, de sa spécialité. Ces ordres risquent d’être
contradictoires ou mal coordonnés entre eux de sorte qu’il peut être difficile au directeur
d’établissement d’en faire la synthèse.
Pratiquement, la plupart des entreprises moyennes ou grandes ont adoptées des modes
d’organisation qui cherchent à concilier les deux systèmes précédents.
Cette synthèse entre ces deux modes d’organisation s’opère de la façon suivante : la
structure hiérarchique linéaire est conservée dans la mesure où elle présente l’avantage de
l’unicité de commandement ; mais elle est corrigée par la création à certains niveaux
hiérarchiques d’états-majors ayant pour fonction de préparer les décisions des personnes
habilitées à donner des ordres.
La structure qui en résulte peut être schématisée, par exemple, par l’organigramme
suivant :
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Directeur Approvisionnement
Président Directeur Général
Directeur Financier
conseillers
Chef Service Achats Chef du Service Technique
Généralement dénommé par le terme anglo-saxon, the « Staff and Line Organisation ».
« Staff » voulant dire états-majors et « Line » exprimant l’idée de lignes suivant lesquelles
s’exerce le commandement hiérarchique.
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SOMMET STRATEGIQUE
CENTRE OPERATIONNEL
Culture
Une ligne hiérarchique, il s’agit d’une ligne d’autorité entre le centre opérationnel et le
sommet hiérarchique.
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Les fonctions de support logistique, elles constituent un autre type de Staff et contribue à
fournir les services nécessaires au fonctionnement même de l’organisation. Il en est ainsi des
relations publiques, du conseil juridique, etc. Certaines de ses fonctions pourraient faire
l’objet d’une externalisation ; c’est par souci de maîtrise et de contrôle qu’elles sont le plus
souvent maintenues au sein des entreprises.
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