1

REMERCIEMENT

Pour réaliser ce travail, nous avons dû fournir un grand

effort encouragée et bien accompagnée par Mme. Fadwa
EL IDRISSI, Professeur du droit à la faculté des sciences
juridiques et politiques de Settat UH1, qui a été remarquablement
généreuse à nous égard, elle nous a aidés à mener à bien notre
travail.

Nous tenons à remercier aussi les juristes de l’Agence

Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la
Cartographie – ANCFCC Berrechid et surtout le juriste Yassine
Abatourab, qui nous ont orienté au niveau de la matière
judiciaire.

Sans oublier ma collègue Fatima Zahra que malgré tous

ses engagements et ces empêchements familiaux,
professionnels… elle n’a pas refusé le travail en groupe. Je la
remercierai autant pour sa gentillesse.

2
 SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE.
PROBLEMATIQUE.
PREMIERE PARTIE : LE CADRE LEGAL DE
L’INDEMNISATION DES VICTIMES DES ACCIDENTS CAUSES
PAR DES VEHICULES A MOTEUR.
Chapitre 1 : Le principe de l’indemnisation :
1- Le concept de l’indemnisation.
2- Le principe de l’indemnisation.
3- Les conditions de l’indemnisation.
Chapitre 2 : la base légale de l'indemnisation des victimes d'accidents
causés par des véhicules terrestres à moteur :
1- Dahir formant le Droit des Obligations et des Contrats.
2- Les lois spéciales :
a. Le Dahir portant loi N° 1-84-177 relatif à l'indemnisation des
victimes d'accidents causés par des véhicules terrestres à moteur.
b. Le Dahir N° 1-69-100 relatif à l'assurance obligatoire des
véhicules sur route.

SECONDE PARTIE : LES FORMES D’INDEMNISATION DES

VICTIMES DES ACCIDENTS CAUSES PAR DES VEHICULES A
MOTEUR.
Chapitre 1 : l’indemnisation automobile matérielle.
1- Le cadre général de l’indemnisation automobile matérielle.
2- Le déroulement de l’indemnisation automobile matérielle.
Chapitre 2 : l’indemnisation automobile corporelle.
1- Les conditions de l’indemnisation automobile corporelle.
2- Le mode de calcul de l’indemnisation automobile corporelle.

- Synthèse.
- Bibliographie.
- Annexes.

3
 INTRODUCTION GENERALE

Politique1, N° 11.032

1
Lexique de la science politique, DALLOZ, 4ème édition, 2017, p405.
2
Dahir N° 1-03-59 du 12 mai 2003 portant promulgation de la loi N° 11-03 relative à la protection et à la mise en
valeur de l'environnement (B.O. n° 5118 du 19 juin 2003).

4
 PROBLEMATIQUE

L’un des exemples les plus fréquents lors de la vie quotidienne est
surtout pour les utilisateurs routiers est la responsabilité des accidents
causés par des véhicules motorisés. Cette problématique demeure
complexe. Par conséquent, elle nécessite une étude approfondie. On se
demande alors :
- Comment se fonctionne le mécanisme de la réparation et de
l’indemnisation lors des accidents causes par des véhicules
terrestres ?
- Quels sont les bases légales imposées par le législateur afin de
régir cette responsabilité civile ?

Afin de répondre à ladite problématique, nous proposons le plan

suivant :
 Première partie : le cadre légal de l'indemnisation des victimes
d'accidents causés par des véhicules terrestres à moteur :
 Chapitre 1 : Le principe de l’indemnisation :
 Chapitre 2 : la base légale de l'indemnisation des victimes d'accidents
causés par des véhicules terrestres à moteur :

 Seconde partie : les formes d'indemnisation des victimes d'accidents

causés par des véhicules terrestres à moteur.
 Chapitre 1 : l’indemnisation automobile matérielle.
 Chapitre 2 : l’indemnisation automobile corporelle.

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6
 Chapitre 1 : le principe de l’indemnisation
1- Le concept de l’indemnisation :

« La responsabilité civile est un mécanisme selon lequel toute

personne qui cause un dommage à autrui a l’obligation de le réparer ».
Cette définition contient deux concepts très importants à savoir le
dommage et la réparation. Par conséquent, il faut les définir :
 Le dommage : au sens restreint, c’est toute atteinte certaine à un
intérêt reconnu et protégé par la loi. Dans ce cadre, le Droit
distingue deux types des dommages à savoir l’un des bien et l’autre
des personnes. Les premiers peuvent se définir comme étant une
altération volontaire ou non, causé à un tier, à un bien ou à un droit
appartenant à celui qui s’en plaint, ay nt pour résultat une perte de
valeur ou une perte de chance. Contrairement aux dommages des
personnes pouvant consister en une atteinte corporelle.
 La réparation : réparer consiste soit à remettre en état de marche,
ce qui a été endommagé, ou bien de compenser l’objet de la perte.
Au niveau de la matière contractuelle, seul est réparable le
dommage prévisible lors de la formation du contrat3. Contrairement
à la matière délictuelle où la Cour de cassation a jugé que toute
personne victime d'un dommage, quelle qu'en soit la nature, a droit
d'en obtenir réparation de celui qui l'a causé par sa faute et que le
droit à réparation du préjudice éprouvé par la victime avant son
décès, étant né dans son patrimoine, ce droit se transmet à ses
héritiers4. Le législateur marocain a prévu, au niveau du Dahir
formant le Droit des Obligations et des Contrats, plusieurs modes de
réparation dont je cite à titre d’exemple la nullité et les dommages
intérêts. Ce mode demeure le plus fréquent. Il consiste à verser une
somme d’argent comme indemnité destinée à réparer le dommage
causé.

2- Le principe de l’indemnisation :

Une indemnisation a pour but la réparation du dommage subi par

la victime. C’est pour cela qu’on parle de dédommagement. Les

3
Cour de cassation civile, Chambre civile 1, 28 avril 2011, Pourvoi N° 10-15.056.
4
Cour de cassation, assemblée plénière 9 mai 2008, Pourvoi N°05-87.379.

7
indemnités reçues sont censées compenser, la perte financière, la perte de
mobilité ou encore la peine morale subie par la victime.
Il existe plusieurs régimes d’indemnisation qui dépendent des
circonstances de l’accident corporel ou de l’agression.

3- Les conditions de l’indemnisation :

La Cour de cassation réaffirme constamment que le préjudice, pour

être réparable, doit être personnel, direct et certain, peu important l'ordre
dans lequel elle délivre ces trois caractères cumulatifs (Cass. 2e civ., 23
oct. 2003). Le préjudice doit donc être certain pour être réparé. Mais
quand est-il lorsque le dommage est d’ores et déjà réparé par ailleurs ? La
Cour de Cassation a récemment rappelé que les parties civiles, victimes
de dommages à leur véhicule et à leur immeuble, peuvent demander
réparation, nonobstant la circonstance qu'elles ont été indemnisées par
leur assureur (Cass. crim., 2 déc. 2014).

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 Chapitre 2 : la base légale de l'indemnisation des
victimes d'accidents causés par des véhicules
terrestres à moteur :

1- Dahir formant le Droit des Obligations et des Contrats :

En se basant sur les mécanismes de la responsabilité civile

délictuelle, on peut classer les dommages causés par les véhicules
terrestres à moteur sous-titre « la responsabilité des faits d’autrui ». Dans
ce sens, le Dahir formant le Droit des Obligations et des Contrats, au
niveau de son 77ème article, oblige toute personne qui cause un
dommage à l’autrui de le réparer. C’est vrai, le DOC insiste sur la
réparation mais le problème réside au niveau du mode et aux conditions
de l’acte de la réparation lui-même. Ce qui nécessite le recours à d’autres
lois spéciales dont je cite le Dahir portant loi N° 1-84-177 et le Dahir N°
1-69-100.

2- Les lois spéciales :

a. Le Dahir portant loi N° 1-84-177 relatif à l'indemnisation
des victimes d'accidents causés par des véhicules terrestres à
moteur.

Il s’agit du Dahir portant Loi N° 1-84-177 du 06 Moharrem 1405

(02/10/1984) relatif à l’indemnisation des victimes d’accidents causés par
des véhicules terrestres à moteur, publié au Bulletin Officiel N° 3753 du
03/10/1984. Il se compose de 28 articles répartis sur 9 chapitres nommés
successivement : – Dispositions générales (1) – Préjudices indemnisables
(3) – Bases d'évaluation de l'indemnisation due à la victime pour
incapacité physique permanente ou à ses ayants-droits pour perte de
ressources consécutive à son décès (10) – Modalité de versement des
indemnités (3) – Demandes d'indemnisation (3) – Dommages et intérêts
en cas de non-paiement (1) – Sanctions administratives (1) –
Prescriptions (2) – Dispositions diverse (4). Cette loi aborde les modalités
de l’indemnisation des victimes d’accidents causés par des véhicules
terrestres à moteur sans citer les notions de base et la procédure.

9
 C’est pour cela, le premier article de ladite loi fait référence au
Dahir N° 1-69-100 du 8 chaabane 1389 (20 octobre 1969) relatif à
l'assurance obligatoire des véhicules sur route.

b. Le Dahir N° 1-69-100 relatif à l'assurance obligatoire des

véhicules sur route.

Afin d’indemniser les victimes d'accidents causés par des véhicules

terrestres à moteur, le Dahir portant Loi N° 1-84-177 fait référence au
Dahir N° 1-69-100 du 8 Chaabane 1389 (20/10/1969) relatif à l’assurance
obligatoire des véhicules sur route, publié au Bulletin Officiel N° 2975 du
05/11/1969. Il fixe les notions de base et la procédure de l’assurance
obligatoire des véhicules sur routières. Dans ce sens, en vertu de ledit
Dahir, elle est rendue obligatoire l’assurance des véhicules routières.
Cette obligation a pour but d’assurer la réparation des dommages causés
aux tiers et aux passagers.

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11
 Chapitre 1 : l’indemnisation automobile matérielle.

1- Le cadre général de l’indemnisation automobile matérielle :

Dans le cas de n’importe quel accident de circulation,

l’indemnisation est réglementée par deux cadres à savoir :
- L’assurance responsabilité civile : il s'agit là d'une assurance
obligatoire sur la base de laquelle votre assureur prendra en charge,
dans le cas où vous êtes responsable de l'accident, les dommages
que vous avez causés à la partie adverse uniquement, et cela dans la
limite de votre part de responsabilité. Dans ce cadre, il faut faire
référence au Dahir N° 1-69-100 relatif à l'assurance obligatoire des
véhicules sur route. Le premier article édicte : « … doit être
couverte par une assurance contractée auprès d'une entreprise
d'assurances agréée par le ministre des finances pour pratiquer les
opérations d'assurance de cette catégorie, toute personne physique
ou morale, dont la responsabilité civile peut être engagée en raison
des dommages corporels ou matériels causés à des tiers par un
véhicule soumis aux dispositions du présent dahir et résultant à
l'occasion de la circulation dudit véhicule, des accidents, incendies
ou explosions causés par le véhicule lui-même ou provenant du fait
des engins, accessoires et produits servant à son utilisation, des
objets et substances qu'il transporte, ainsi que de la chute de ces
engins, accessoires, objets, substances ou produits. L'assurance
prévue ci-dessus doit couvrir la responsabilité civile du
souscripteur du contrat, du propriétaire du véhicule et de toute
perse du véhicule ayant avec leur autorisation la garde ou la
conduite. »

- Garanties annexes : il s'agit là de garanties optionnelles sur la base

desquelles votre assureur vous versera, que vous soyez responsable
ou non de l'accident de voiture et en fonction de ce qui a été fixé
dans votre contrat d'assurance (si la garantie vous est acquise), une
indemnisation qui couvre les conséquences matérielles de l'accident.

Tout conducteur de véhicule doit être en mesure de présenter une

attestation d'assurance prouvant que L'obligation d'assurance a été
satisfaite. C’est ce qu’il est prévu au niveau de l’article 3 du Dahir

12
N° 1-69-100. L'attestation d'assurance a pour objectif de constater
l'existence de l'assurance, tandis que le contrat d'assurance a pour but de
fixer les engagements réciproques de l'assuré et de l'assureur.
La seconde Alenia du premier article du même Dahir ajoute que
l'assurance responsabilité civile couvre la responsabilité civile du
souscripteur du contrat, du propriétaire du véhicule et de toute personne
ayant, avec leur autorisation, la garde ou la conduite du véhicule.

2- Le déroulement de l’indemnisation automobile matérielle :

Dans le cas où vous êtes victime d'un accident de circulation et

que vous n'en êtes pas responsable, vous avez deux voies pour vous faire
indemniser :
- Vous adressez à votre assureur directement, vous serez dans ce cas
indemnisé dans le cadre de la Convention d'Indemnisation Directe,
qui est une convention signée par toutes les compagnies
d'assurance. Dans ce cadre, le second article de la Convention
d'Indemnisation Directe juin 2006 édicte : « La présente convention
a pour but d’indemniser rapidement les victimes des accidents de
circulation pour les dommages matériels occasionnés à leurs
véhicules. Cette convention s’applique au règlement des dommages
matériels même si l’accident a entraîné des lésions corporelles, à
condition que le bénéficiaire de l’indemnité au moment de
l’accident ne soit pas blessé. »
- Ou bien vous adressez directement à l'entreprise d'assurance de
votre adversaire.

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 Chapitre 1 : l’indemnisation automobile corporelle.

1- Les conditions de l’indemnisation automobile corporelle :

La loi en vigueur à savoir le Dahir portant loi N° 1-84-177 relatif à

l'indemnisation des victimes d'accidents causés par des véhicules
terrestres à moteur vous oblige à souscrire à « une assurance automobile
responsabilité civile » dès lors que vous êtes propriétaire d'une voiture.
Cette assurance a pour but de couvrir les dommages causés aux
victimes.
Sachez que toutes les personnes blessées qui se trouvaient à bord
des véhicules impliqués dans l'accident, ainsi que les piétons, sont
couverts dans le cadre de la responsabilité civile du responsable, à
l'exception de l'assuré.
En cas de décès de la victime de l'accident de circulation, ses
ayants droit peuvent bénéficier d'une Indemnisation relative à la perte de
ressources, du remboursement des frais funéraires.... Cette indemnisation
leur sera versée par l'assureur du conducteur responsable de l'accident
dans le cadre de la garantie de la responsabilité civile. C’est ce qu’il est
prévu au niveau de l’article 4 de la présente loi5.
2- Le mode de calcul de l’indemnisation automobile corporelle :

Le calcul de l'indemnité dans le cadre de la responsabilité civile

automobile corporelle est multifactoriel. L'indemnisation automobile
corporelle implique le remboursement des frais du transport de la victime
et, le cas échéant, de la personne qui l'accompagne, ainsi que des frais
médicaux, chirurgicaux, pharmaceutiques, d'hospitalisation et des
dépenses nécessitées par le recours à des appareils de prothèse ou
d'orthopédie et par la rééducation de la victime6.
Cette indemnisation compense également, en fonction de certains
critères fixés par la loi, la perte du salaire ou des gains professionnels de
5
Article 4 du Dahir portant loi N° 1-84-177 relatif à l'indemnisation des victimes d'accidents causés par des
véhicules terrestres à moteur : « En cas de décès de la victime des suites de l'accident, les personnes envers
lesquelles elle était tenue à une obligation alimentaire en vertu des règles de son statut personnel ainsi que toute
autre personne aux besoins de laquelle elle subvenait ont droit à la compensation de la perte des ressources qu'elles
ont subie du fait de sa mort ».
6
Article 2 du Dahir portant loi N° 1-84-177 relatif à l'indemnisation des victimes d'accidents causés par des
véhicules terrestres à moteur : « L'indemnisation comporte le remboursement des frais du transport de la victime
et, le cas échéant, de la personne qui l'accompagne, ainsi que des frais médicaux, chirurgicaux, pharmaceutiques et
d'hospitalisation et des dépenses nécessitées par le recours à des appareils de prothèse ou d'orthopédie et par la
rééducation de la victime ».

14
la victime en cas d'incapacité temporaire de travail ou d'incapacité
physique permanente causées par l'accident de circulation. Lorsque la
victime souffre d'une incapacité permanente, son indemnité est composée
d'une indemnité principale et, au besoin, d'une indemnité
complémentaire7.
Dans ce sens, l'indemnité est déterminée en fonction :
- Du capital de référence tel que fixé par la loi, compte tenu
de l'âge de la victime au moment de l'accident et de son
salaire ou de ses gains professionnels ;
- Du taux d'incapacité de la victime fixé, par le médecin-
expert par référence au «barème fonctionnel des Incapacités
établi par voie réglementaire8 ;
- De la part de responsabilité imputable à l'auteur de l'accident
ou au civilement responsable ;

7
Article 3 du Dahir portant loi N° 1-84-177 relatif à l'indemnisation des victimes d'accidents causés par des
véhicules terrestres à moteur : « Outre le remboursement des frais et dépenses prévu à l'article 2 ci-dessus,
l'indemnisation due à la victime compense : a) en cas d'incapacité temporaire de travail : la perte du salaire ou des
gains professionnels qui en résulte, compte tenu de la part de responsabilité imputable à l'auteur de l'accident ou au
civilement responsable. b) en cas d'incapacité physique permanente : la perte du salaire ou des gains professionnels
qui en résulte pour la victime ainsi que les dommages causés à son intégrité physique et, le cas échéant, les
préjudices suivants : recours à une tierce personne, changement total de profession, conséquences défavorables de
carrière, interruption définitive ou quasi définitive de scolarité, préjudice esthétique et pretium doloris, le tout dans
les conditions prévues aux articles 5 à 10 inclus du présent dahir portant loi. ».
8
Voir le tableau annexé au Dahir portant loi N° 1-84-177 relatif à l'indemnisation des victimes d'accidents causés par
des véhicules terrestres à moteur au Bulletin Officiel N° 3753 (03/10/1984).

15
A RETENIR COMME SYNTHESE

16
 BIBLIOGRAPHIE

OEUVRAGES :

 Lexique des termes juridiques, DALLOZ, 25ème Edition

2017-2018.
 Lexique de la science politique, DALLOZ, 4ème Edition
2017.

LES TEXTES DE LOIS :

 Dahir formant le Droit des Obligations et des Contrats.

 Le Dahir portant loi N° 1-84-177 relatif à l'indemnisation
des victimes d'accidents causés par des véhicules terrestres
à moteur.
 Le Dahir N° 1-69-100 relatif à l'assurance obligatoire des
véhicules sur route.

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