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La responsabilité civile est l’obligation de répondre des dommages que l’on cause à autrui.
• Délictuelle : c’est l’obligation de réparer le dommage que l’on cause à un tiers indépendamment
de tout contrat.
La responsabilité civile est régie par les articles 1382 et suivants du Code Civil (article 1240
et suivants du nouveau Code Civil) :
Article 1382 (1240) : " Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige
celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer. "
Article 1383 (1241) : " Chacun est responsable du dommage qu’il a causé non seulement par son
fait, mais encore par sa négligence. "
Le rôle des assurances est important en matière de responsabilité civile. Le recours aux assurances
permet en effet une meilleure indemnisation des victimes et préserve le patrimoine personnel de la
personne condamnée.
Elle donne lieu à des sanctions pénales : contraventions pour les infractions les moins graves, travail
d’intérêt général, prison pour les crimes.
RESPONSABILITE
CIVILE PENALE
LA REPARATION LA SANCTION
Le réparateur devra assurer les conséquences Dans le cas de non-respect des lois :
matérielles de ses actes vis à vis d'autrui :
Non-respect des règles d'affichage des prix,
Les accords signés ne sont pas respectés (O.R, homicide par imprudence, ...
devis, ...), incompétence du professionnel ou les Cette infraction peut entraîner une amende, une
règles de l'art non respectées. peine de prison ou les deux.
Juge/Tribunal de proximité (litige 5000 € maxi) Juge/Tribunal de proximité (Infractions les
Tribunal Judiciaire (litige supérieur à 10000 €) moins graves),
Tribunal de police : contraventions
Tribunal correctionnel : délits
Cour d'Assises : crimes
Les juridictions de l'ordre judiciaire sont compétentes pour régler les litiges opposant les personnes
privées et pour sanctionner les auteurs d’infractions aux lois pénales.
Les juridictions civiles tranchent les litiges mais n'infligent pas de peines (loyer, divorce, consommation,
etc). Certaines affaires sont examinées par des juridictions spécialisées.
Lorsqu'elles sont chargées de juger les personnes soupçonnées d'une infraction (conduite sans permis,
vol, meurtre...), ce sont les juridictions pénales.
• Les juridictions d’appel ou de second degré sont constituées des Cours qui jugent les recours
formés contre les décisions prises par les juridictions de première instance.
Le droit à un second degré de juridiction est limité aux cas importants, alors que chaque individu a
la possibilité de saisir une juridiction en première instance, c’est un droit fondamental.
La cour d’appel et la cour d’appel administrative sont des voies de recours. L’appel a pour but de
faire réformer un jugement prononcé par une juridiction du premier degré.
Elle réexamine l’affaire dans ses éléments de fait et de droit. Elle peut soit confirmer, soit infirmer le
jugement. Les décisions de la cour d’appel sont appelées « arrêts ».
La Cour de cassation est la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire. C’est une juridiction
unique, elle siège à Paris. Le délai du pourvoi est de 2 mois à compter de la signification du jugement
d’appel. Le pourvoi en cassation présente devant la Cour de cassation ou le Conseil d’État les
décisions rendues par les juridictions en vue de faire vérifier leur conformité à la loi. Les pourvois
sont formés contre les arrêts de Cour d’appel.
Le réparateur est tenu d’une réparation parfaite compte tenu de la maîtrise de son art. Il est
considéré comme l’Homme de l’Art, celui qui maîtrise un ensemble de connaissances de moyens et
de savoirs faire. Il agit dans le respect des règles de l’art de sa profession.
Le réparateur est tenu responsable des conséquences dommageables qui pourraient résulter de
sa prestation.
Il est tenu de :
• Obligation de résultat : fournir une prestation qui répond à la demande du client telle que
mentionnée dans le contrat de réparation.
• Obligation de moyens : mobiliser les moyens humains et techniques nécessaires pour atteindre
le résultat.
• Obligation de conseil : conseiller le client sur l’opportunité d’une réparation, notamment si elle est
incertaine quant à son efficacité, ou encore si son montant dépasse la valeur du véhicule.
• Obligation d’information : informer obligatoirement, tel que défini par la législation en vigueur,
sur les prix, les garanties, les moyens de paiement…
• Obligation de garde : restituer le véhicule dans le même état que celui dans lequel il a été confié.
Introduction :
Une obligation est le lien juridique qui peut exister entre deux parties à un contrat : l’un, appelé
« débiteur » est engagé à faire, à ne pas faire ou à donner quelque chose à l’autre, appelé « créancier ».
Le contrat est une forme particulière d’obligation. Il repose sur la liberté contractuelle et l’accord des
volontés des parties au contrat. La liberté contractuelle, c’est choisir de contracter ou non, avec qui l’on
veut, sur ce que l’on veut, c’est un droit fondamental. Un contrat est donc une convention conclue
librement par une ou plusieurs parties qui manifestent leur accord de volonté.
Le nouvel article 1128 du Code civil, applicable aux contrats conclus après le 1er octobre 2016, dispose
qu’un contrat n’est valide que s’il repose sur :
Consentement libre : Les parties doivent contacter en toute liberté et ne pas être contraintes
par la violence à donner leur consentement.
Les parties doivent avoir la capacité juridique de contracter, autrement une autorisation, définie
par des règles de droit, à pouvoir contracter. Ainsi, les mineurs ou les majeurs incapables n’ont
pas le droit de contracter.
La prestation sur laquelle porte le contrat doit exister ou être déterminable, le contrat doit
reposer sur un « certain ».
La nature du contrat, autrement dit le contenu sur lequel porte le contrat doit être « licite »,
c’est-à-dire ne pas être contraire à l’ordre public et aux bonnes mœurs.
Si l’une de ces « conditions de fond » n’est pas remplie, la validité du contrat peut être remise
en cause. Le juge pourrait prononcer « la nullité du contrat ».
Les parties au contrat doivent respecter leurs engagements. Le contrat a donc pour les parties une
« force obligatoire ».
En cas de non-respect des obligations contractuelles par l’une des parties au contrat, le juge, saisi, peut
alors prononcer l’exécution forcée en nature du contrat, c’est-à-dire contraindre le débiteur
à exécuter l'obligation qu'il n'a pas ou qu'il a mal exécutée.
Le juge peut également prononcer l’exécution forcée par équivalent, c’est-à-dire contraindre le
débiteur au paiement de dommages et intérêts.
Le juge peut également prononcer la résolution du contrat, c’est-à-dire l'annulation des effets
obligatoires du contrat.