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Recherche Scientifique
Université de Tunis El Manar
Facultés Des Sciences Economiques Et De Gestion De
Tunis
Réalisé par :
Jlassi Mariem
Trabelssi Imen
Manaa Eya
Hanchi Intidhar
Introduction générale…………………………………………………………………………1
Conclusion Générale……………………………………………………………...…………16
Introduction générale
Plusieurs types de risques peuvent affecter la survie d’une banque et entrainer une crise
systémique. Parmi les risques, on trouve notamment le risque de marché, d’option,
opérationnel, social et environnemental, ou encore le risque de liquidité qui sont de même ordre
et de même importance que celui du crédit pour une entreprise bancaire. Donc, il existe une
panoplie de risque que la banque devrait en faire face.
Par ailleurs, le risque est une notion complexe. C’est le produit d'un aléa et d'un enjeu
susceptible de subir des dommages et des préjudices. Ainsi, le risque est la possibilité de
survenue d'un événement indésirable. Donc, la banque doit placer ce risque parmi ses majeures
préoccupations et doit en effet se prémunir contre lui afin de garantir sa pérennité.
Le risque de marché, qui est le cœur de notre problématique, est : Le risque de perte suite à une
évolution défavorable des paramètres de marché impactant négativement les positions de la
banque ; autrement dit c’est la possibilité de déviation par rapport à l’objectif d’un facteur de
marché (variation de taux de change, des taux d’intérêt, des cours boursières pour les
activités de trading…).
Le système bancaire tunisien utilise des méthodes classiques pour faire face au risque de
marché. Parmi ces méthodes, la volatilité, la covariance, la corrélation, duration, sensibilité,
value at risk, etc… . La gestion du risque de marché est donc devenue une des préoccupations
majeures des banques, une responsabilité de plus qu’elles doivent intégrer dans leurs activités
courantes afin d’atténuer certaines pertes futures.
Ce risque, qui constitue la première cause externe de défaillance bancaire, a des conséquences
néfastes sur l’activité de la banque dont notamment sur sa rentabilité et sur sa structure
financière. Dès lors, la gestion de ce risque s’avère inévitable et nécessaire.
Les entreprises bancaires peuvent gérer leur risque, précédemment défini, à travers des outils
dont la méthode de value at Rik. Sachant qu’elle a ses propres avantages et inconvénients.
Dans cette perspective, notre problématique est la suivante : l’évaluation et la gestion du risque
de marché.
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Ceci nous amène à poser les questions suivantes : quels sont les principaux paramètres de
marché ? Par quels mécanismes la banque peut évaluer ce risque ?
Ce mini mémoire se résume en deux chapitres pour mieux cerner la problématique et répondre
à la question centrale de la recherche.
Le premier chapitre sera destiné à présenter le risque de marché, il enclave deux sections : Une
première traite la notion de risque de marché et, une deuxième dédiée aux différent facteurs.
Le deuxième chapitre traitera les méthodes de gestion de ce risque, il creuse encore plus dans
la revue de la littérature et les recherches antérieures afin de mieux cerner le sujet. Il se résume
en deux sections. Une première sera réservée à la présentation des méthodes de la mesure de
risque de marché et, une deuxième et dernière section sera dédiée aux avantages et limites.
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Chapitre 1 : généralité sur le risque de marché
La réglementation mise en place par les autorités de régulations devient plus contraignante pour
les banques afin de sécuriser le marché financier. La Banque doit identifier et évaluer les risques
afin de mettre en place les mesures et les procédures nécessaires par les évaluer et se prémunir.
Dans ce chapitre nous allons mettre en évidence tout d’abord la présentation de risque de
marché puis les différents facteurs.
I. Notion du risque :
Le risque est un danger éventuel, plus ou moins prévisible, inhérent à une situation ou à une
activité donc il est multiple et multidimensionnel (ne peut pas être mesure d’une seule et unique
façon). C’est un risque de perdre de l’argent suite à une opération financière ou une opération
économique ayant une incidence financière. Il correspond aux différents risques inhérents aux
activités bancaires et financières et peuvent cerner potentiellement l’ensemble des agents
économiques. Il désigne un danger bien identifié, associé à l'occurrence à un événement ou une
série d'événements, parfaitement descriptibles, dont on ne sait pas s'ils se produiront mais dont
on sait qu'ils sont susceptibles de se produire dans une situation exposante.
Le risque de marché fait référence au risque qui résulte d’une volatilité des rendements, des
taux d’intérêt et les valeurs des titres sur le marché. Aussi c’est le risque de perte qui peut
résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui composent un portefeuille :
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Il correspond à la baisse de la valeur du portefeuille d’actifs (obligation, action, …)
détenu par la banque à la suite d’une évolution défavorable de la valeur des cours sur le
marché, en d’autre terme ce risque provient de l’incertitude de gains résultant de
changement dans les conditions du marché.
Ce type de risque découle principalement de l’instabilité des paramètres du marché (taux
d’intérêt, indices boursiers et taux de change), d’où l’effet des marchés volatils, de la
libéralisation, et des nouvelles technologies sont accompagnés par un accroissement
remarquable de risque de marché.
Ce risque est généralement mesuré par la volatilité du marché, une donnée statistique,
laquelle ne peut toutefois totalement traduire toutes les incertitudes propres aux marchés
et encore moins à l'économie en général.
Les risques de marché sur les marches de capitaux sont liés à la variation de cours des actifs et
valeurs financières
Cette catégorie de risques bancaires a fait l’objet d’une attention particulière lors des réformes
du troisième accord de Bâle.
Les principaux risques de marché sont de quatre ordres : risque de taux, risque de change, risque
d’actions, et risque matières premières
Le risque peut porter sur le cours des actions, les taux d'intérêt, les taux de change, les cours
de matières premières, etc. Ainsi Il existe quatre types de risque de marché.
Le risque lié aux variations des taux d’intérêt survient dans le cas d’actifs dont la valeur
est sensible aux fluctuations des taux d’intérêt. Plus un investissement porte sur le long
terme, plus il s’expose à ce type de risque.
Le risque de taux d’intérêt est la perte potentielle résultant de variations imprévues des taux
d’intérêt qui peuvent modifier considérablement la rentabilité et la valeur marchande des
capitaux propres d’une banque.
Un actif ou un passif est considéré étant sensible au taux si pendant la période analysée :
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o Il représente un paiement intermédiaire ou partiel du principal
o Il peut être refacturé ou réajusté
Lorsque les actifs et les passifs d’une banque ne sont pas retarifiés en même temps, il en
résulte une variation du revenu net d’intérêt.
Les changements de taux d’intérêt modifieront le coût des financements de la banque ainsi
que le rendement de leurs actifs investis. Ils peuvent changer de différentes quantités.
Si les taux d’intérêt changent, la banque devra réinvestir les flux de trésorerie provenant des
actifs ou refinancer les passifs à un taux d’intérêt différent.
Une augmentation des taux, toutes choses égales par ailleurs, augmente les revenus d’intérêts
d’une banque mais augmente également les charges d’intérêts de la banque.
Les variations des taux d’intérêt peuvent modifier les valeurs de marché des actifs et des
passifs de la banque de différents montants.
Si les taux d’intérêt changent, les valeurs de marché des actifs et des passifs changent
également.
Plus la duration est longue, plus la valeur d’une variation donnée des taux d’intérêt est
importante.
II.1. Définition :
Le risque de change désigne l'incertitude quant au taux de change d'une monnaie par rapport à une
autre à court et moyen terme. Il s'agit du risque qui pèse sur la valeur d'une devise par rapport à une
autre du fait de la variation future du taux de change. Le risque de change constitue un véritable
inconvénient pour les entreprises qui réalisent des opérations internationales. Les fluctuations du taux
de change au cours des délais de paiement peuvent affecter le montant des factures, c'est ce qu'on
appelle le risque de transaction.
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II.2. Les sources de risque de change dans les opérations de la banque :
La banque offre des prêts à devise unique tirée d’un ensemble de devise et des prêts aux
conditions du marché dans différentes devises ainsi que la possibilité des prêts en devises
locales dont le volume est limité. Elle peut également effectuer des achats des monnaies pour
répondre aux demande de décaissement des clients ou de remboursement ou pour offrir des
produits de gestion des risques clients tels que les échanges de devises. Toutes ces opérations
puissent exposer la banque au risque de change.
La banque peut mener des transactions de placement entre plusieurs devises ou swaps liés au
financement à condition que la banque n’ait pas d’exposition résiduelle.
La banque prévoit un budget pour ses dépenses administratives. Toutes fois, comme les
dépenses effectives sont payées en devises, en cas de fluctuation de taux de change, la valeur
des dépenses varie également. La volatilité introduite par les fluctuations des taux de change
sur la valeur des dépenses à la fois de la volatilité des taux de marché et des monnaies qui
composent effectivement ces dépenses.
Le risque actions correspond à la possibilité de subir une perte en capital entre le moment de
l'achat et celui de la revente des titres. Cette potentialité est prise en compte par la prime de
risque. À savoir, l’écart de rendement attendu d’une action par rapport à un actif dit sans risque.
Les cours des actions peuvent être très volatils, bien plus que d’autres catégories d’actifs. Le
cours d'une action peut varier très rapidement et souvent lui faire perdre de sa valeur. C’est ce
qu'on appelle le risque de liquidité. Il existe sept risques à considérer lorsque la banque investis
dans des actions tels que la volatilité, la concentration, la liquidité, le risque de change,
le risque géopolitique, la marge et le risque de taux d'intérêt.
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fluctuations des prix des matières premières. Les matières premières étant principalement
accessibles via des solutions de produits structurés et de dérivés et des fonds, l’investisseur est
également soumis au risque de crédit s’il choisit ce type de support. Enfin, si l’investisseur
choisit de prendre une position sur une matière première, il est également soumis à un risque
de liquidité accru.
Il est essentiel que les banques soient dotées d’un système de mesure qui couvre les principales
sources de ce risque afin de diminuer son exposition au risque de marché.
Le chapitre qui suive décrive donc les principales méthodes de gestion des risques de marché.
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Chapitre 2 : Les méthodes de gestion du risque de marché et leurs
avantages et limites
Dans le cadre de la gestion actifs-passifs nous calculons des impasses de taux pour la gestion
du risque de marché « taux »
I.2.L’interprétations du GAP :
L'impasse de taux mesure le degré d'exposition de la marge d'intérêt aux variations de taux
sachant que la marge d’intérêt est égale à la différence entre le taux d'intérêt auquel les
banques prêtent et celui auquel elles se refinancent.
II. Le Beta :
Pour une banque l’investissement est incontournable pour garder un certain niveau de pérennité,
dans ce cadre le bêta est un coefficient couramment utilisé pour indiquer le risque associé à un
placement précis. Il mesure la volatilité d'un titre par rapport à l'ensemble du marché.
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BETA=1, le cours de l'action a fluctué dans la même mesure que l'ensemble du
marché.
BETA<1, le cours de l'action a moins fluctué que l'ensemble du marché.
BETA>1, le cours de l'action a fluctué davantage que l'ensemble du marché.
III. Value at Risk :
Par définition la VaR est la perte potentielle maximale qu'un portefeuille pourra subir à un
horizon de temps donné, avec une probabilité donnée. Il existe trois grandes méthodes.
VaR = |R - zσ | · V
La VaR historique consiste à récupérer l’historique des prix des actifs composant notre
portefeuille de façon à calculer l’évolution de sa valeur au fil du temps. Les prix varient
quotidiennement alors que les positions de chaque actif composant notre portefeuille sont figées
en fonction du poids de chaque actif aujourd’hui.
Ainsi, nous sommes en mesure de déterminer les PnL (Profits &Losses) quotidiens de notre
portefeuille que nous les classons ensuite par ordre décroissant. En fonction du nombre de PnL
ainsi calculés et de l’intervalle de confiance désiré, la VaR historique correspondra à la valeur
du PnL correspondante.
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100 rendements quotidiens ont été collectés sur un portefeuille de 100 millions de dinars. Après
les avoir classés par ordre décroissant, voici les 5 plus petits rendements journaliers :
Ainsi on pourra conclure que le portefeuille à 5% de chances de réaliser une perte supérieure à
180 000 dinars sur une journée (0.0018 * 100 000 000 = 180 0000).
Les résultats obtenus sont classés de la rentabilité la plus élevée à la plus faible comme dans
le calcul de la VaR par la méthode historique. Ensuite, nous identifions les 5% de données
avec les rendements les plus bas, et le plus élevé de ces 5% de rendements les plus bas sera la
VaR.
Il faut souligner aussi que l’expected shortfall est toujours supérieure à la VaR et sur tous il
nous permet de prendre en compte la queue de la distribution avoir une mesure cohérente du
risque
V. Le test de stress :
Dans le cadre de la gestion du risque de marché, le stress test vise à mesurer l’impact du choc
macro-économique sur la valeur des actifs.
Un test devrait ainsi démontrer la capacité des banques à faire face aux crises économiques
potentielles.
Réellement, C’est une procédure visant à créer des simulations de crise, à travers des scénarios
de stress qui peuvent être de nature variée. Ainsi des scénarios dit historiques, c'est-à-dire basés
sur des expériences passées, peuvent côtoyer des scénarios dit hypothétiques, c'est-à-dire basés
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sur des événements jugés possibles à l'avenir sachant des changements éventuels des facteurs
macroéconomiques, sociologiques ou politiques. Aux scénarios de stress peuvent également
s'ajouter des tests de sensibilité dont le plus connu consiste à augmenter ou à dégrader
instantanément des paramètres définis de risque d'un/plusieurs grades ou en termes de
pourcentage.
Comme toutes méthodes, les méthodes de gestion du risque de marché ont des avantages et des
limites qui seront bien présentées dans la deuxième section du chapitre.
L’ALM facilite l’estimation et pilote l’équilibre entre les ressources et les emplois, elle
permet d’optimiser la rentabilité des fonds propres tout en préservant un niveau
acceptable de risque financiers. Ainsi elle assure la pérennité de la banque une gestion
contrôlée des risques : optimisation du couple rentabilité-risque.
Comme tout exercice prospectif ou de planification, elle présente des limites dans la mesure où
elle s'appuie sur des hypothèses qui prolongent généralement les tendances observées. Les
erreurs commises par la Gestion Actif-Passif proviennent :
II. Le Beta :
Le bêta peut aider un investisseur à choisir des placements qui correspondent à
son profil de risque. Si vous n'êtes pas à l'aise avec les fluctuations importantes d'un
cours et que vous recherchez une certaine stabilité, des actions dotées d'un plus faible
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bêta pourraient vous convenir. Il s'agit d'une mesure raisonnablement claire du niveau
de fluctuations du cours d'une action par rapport à l'ensemble du marché au fil du temps.
Le bêta demeure un indicateur fondé sur des données historiques et, comme nous le
savons, rien ne garantit qu'une action continuera de se comporter de la même façon que
par le passé. De plus, il est dangereux d'associer le bêta au potentiel de rendement, car
on ne peut pas présumer qu'une action dont le bêta est élevé procurera un rendement
élevé.
III. Value at Risk :
Cette méthode permet dans la plupart des cas de calculer la VAR lorsque les autres méthodes
ne le permettent pas. Elle convient à tous les types d'instruments y compris les produits
optionnels.
En revanche la mise en œuvre de cette méthode de simulation est très lourde et nécessite
d'énormes calculs. Ainsi le principal défaut de cette méthode repose sur le temps de calcul
nécessaire pour générer un grand nombre de scénarios.
On vient de voir que la Value At Risk pouvait être considérée comme la perte potentielle
maximale. Mais son évaluation repose sur des imprécisions parfois plus ou moins importantes
qui peuvent influencer le résultat final.
- La première limite réside dans l'hypothèse de normalité des variations des prix des différents
actifs. En effet, la loi normale sous-estime bien souvent les grandes variations de marché et
néglige ainsi le caractère leptokurtique des queues de distributions (longues queues de
distributions).
- La seconde limite concerne la fiabilité du résultat obtenu lorsque, pour anticiper l'évolution
d'un actif dans un avenir plus ou moins proche, on utilise son évolution passée.
- Le calcul de la Value At Risk nécessite un horizon fixe. C'est à dire que l'on considère le
marché liquide et que l'on puisse ainsi couper nos positions à l'horizon choisi.
- Enfin la dernière limite de la VAR vient du fait que l'on utilise énormément d'approximations
et de simulations. Et malgré la puissance croissante des machines, la volonté de mise en œuvre
rapide impose l'utilisation d'approximations.
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IV. L’Expected shortfall (ES) :
On remarque que la valeur obtenue pour l’ES 95% est nettement plus grande que celle
obtenue pour la VaR 95%. En fait, l’expected shortfall, à un seuil donné, est toujours
supérieure à la VaR au même seuil. C’est assez intuitif puisque l’expected shortfall est
une moyenne des pertes se situant au-delà de la VaR.
L’important ici n’est pas vraiment les définitions, même si elles sont utiles, ce qu’il faut retenir
c’est que l’on cherche à corriger deux points faibles de la VaR :
C’est cette mesure qui est désormais préconisée par la FRTB (Fundamental Review of the
Trading Book). Les horizons de liquidité à prendre en compte sont divers et fonction du type
de risque. Quant au seuil de confiance il est préconisé d’utiliser 97,5%. Il ne reste plus qu’à
calculer cette mesure du risque… tous les jours… et sur l’intégralité des portefeuilles de trading
des banques. Une broutille en somme.
V. Le test de stress :
Une des limites de la VaR telle qu'elle était initialement calculée était de reposer sur une
hypothèse de « normalité » des événements. Or les événements rares sont plus importants en
magnitude que ne le dit la loi normale. Les travaux se sont donc orientés vers l'utilisation de
lois de distribution à « queues épaisses ». La procédure de Stress Testing présente l'avantage de
contourner cette difficulté en spécifiant la magnitude souhaitée de l'événement,
indépendamment de sa probabilité de survenance. C'est pourquoi elle est considérée comme un
prolongement de la VaR.
Bien que complémentaires, ces deux méthodes présentent cependant des différences notables
dans la mesure où elles sont loin d'opérer dans les mêmes délais. En effet, alors que la VaR est
un outil de suivi quotidien très automatisé, le Stress Testing nécessite l'intervention d'un certain
nombre d'acteurs et demande souvent un délai important de construction et d'analyse. De ce
fait, si la réponse à un dépassement de limite en VaR est simple (il suffit de couper des
positions), la réponse à une surexposition à travers une analyse en stress de liquidité est plus
complexe (mise en place de programme de refinancement ou de garanties, etc.).
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Enfin, contrairement à la VaR dont l'automaticité de calcul peut faciliter l'adoption du résultat,
les résultats d'un Stress Testing parce qu'ils sont élaborés à partir d'éléments subjectifs,
nécessitent un réel effort de communication et d'explication auprès des instances décisionnaires.
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Conclusion Générale
Au début de ce projet, nous nous sommes fixés comme objectif de mettre en place les méthodes
de gestion de risque de marché. Ces méthodes devraient proposer différentes approches qui
nous permettront de provisionner convenablement les risques encourus par le portefeuille de
marché, via la méthode VaR, le Beta, le Stress testing, l’ALM et l’Expected Shortfall. Le tout,
moyennant des hypothèses que nous avons pris le soin de tester.
Chacune des approches proposées en elle-même a donné des résultats à la fois conformes aux
attentes et difficilement généralisables vu la particularité, le pricing, et les caractéristiques de
chaque titre. Cependant il a été constaté d’un côté, que l’approche simulation Monte Carlo
utilisant la formule complète d’évaluation des options donne dans l’ensemble des fonds propres
supérieurs à ceux obtenus par les approches de simulation partielle (utilisant une approximation
de la formule réelle d’évaluation des options). L’écart entre ces fonds propres se creuse au fur
et à mesure que la maturité de l’option est grande. Parallèlement, les approches par
approximation entre elles donnent des résultats très très proches, quel que soit l’option
considérée.
Une fois encore, les résultats obtenus quel que soit l’approche confirment effectivement que la
VaR donne lieu à des fonds propres réglementaires. Ce qui améliorera indubitablement la
rentabilité financière de la banque et la satisfaction de ses actionnaires. C’est là, l’un des points
forts des méthodes internes type VaR.
La réflexion sur la VaR agrégée pour l’ensemble des actifs financiers révèle que la VaR de la
somme des différents types d’actifs financiers n’est pas la somme de la VaR par type d’actifs
financiers. L’astuce serait soit d’utiliser la simulation Monte Carlo soit de chercher le quantile
de la distribution des variations de la valeur du portefeuille global en calculant les trois ou
quatre premiers moments de cette distribution et en utilisant des transformations statistiques.
Malgré ces importantes réalisations, notre travail s’achève sans avoir parcouru toutes les pistes
possibles, ni avoir proposé toutes les solutions adéquates à l’épreuve pertinente que constitue
la mesure des risques de marché. En effet, nous avons utilisé des variances/covariances par la
formule usuelle, alors qu’il y a les méthodes de pondérations exponentielles des observations,
ou encore les méthodes très avancées de type ARCH/GARCH.
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