Questions sur le texte d’Anne Surgers, « 

le point de vue du scénographe » in Qu’est-ce que le

théâtre ?, Christian Biet et Christophe Triau.

1) À quelle conception de l’expérience spatiale ce texte renvoie-t-il ? Justifiez votre réponse.

2) Restituez les différentes étapes du travail du scénographe. Quels qualificatifs le dramaturge
associe-t-il à l’espace pour rendre compte de la progression de son travail ?
3) Comment le travail du scénographe s’insère-t-il dans un travail collectif plus important ?
4) Dans quelle mesure la tâche du scénographe peut-elle sembler ingrate ?
5) Partagez-vous le point de vue de l’auteur baroque anonyme du XVIIème siècle évoqué dans ce
texte, « Le Théâtre ne diffère en rien d’une table d’attente » ? Vous pourrez justifier votre réponse
en vous appuyant sur votre expérience personnelle du théâtre (et votre expérience spatiale du théâtre
en particulier) ou sur des théories de l’espace théâtral vues en cours.

1) Espace vide à remplir (« espace vide en creux » dans le deuxième paragraphe, « carcasse vide »
dans le troisième paragraphe). À étendre : espace kinesthésique.
2) a) présentation de la maquette : traduction, espace potentiel
b) montage du décor : espace imaginé, inventé, dessiné, mesuré.
c) découverte du décor par les acteurs : espace vacant à s’approprier. L’espace devient lieu.
d) réglages : faire exister l’espace habité.
3) Travail de collaboration avec le metteur en scène, les techniciens, les acteurs, le public.
Travail préparatoire avec le metteur en scène avant les répétitions : tout début du projet.
Travail avec les menuisiers, les peintres, le costumier, l’éclairagiste, le régisseur, les machinistes,
les acteurs, la maquilleuse (naissance du personnage pour le public).
4) Travail solitaire qui semble jugé par les acteurs. Dépossession, décalage, reconnaissance, aléas
d’entente (éclairagiste metteur en scène)
5) Attente d’un investissement, d’une appropriation.