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L.Y
I
Déicaces
À la mémoire de mon père que Dieu l’accueille dans son vaste
paradis Incha Allah;
À celle qui s’est sacrifiée pour que je grandisse, qui a supporté
mes caprices avec une patience irremplaçable : ma très chère
mère ;
À celui qui a veillé à mon bien être, qui a modelé ma
personnalité et orienté mon chemin avec ses précieux
conseils : mon très cher frère ;
À toute la famille « TOUALBI » pour leurs encouragements
et soutien inconditionnels ;
À Akrem AYOUB, ainsi Fatah AYOUB qui ont montré
leur soutien tout au long de l’élaboration de ce mémoire ;
À ceux qui met toujours très chers frère/sœurs : Zakaria.R,
Ryma.M et Meriem.B représentants ma source
d’inspiration de courage et motivation
Ainsi à tous mes autres amis : Salah.R, Karim.A, Adel.D,
Salah.M, Chahine.Z, Lynda.A, Lilia.B, Asia.A, Dihya,
S.Brahim.S, Younes,K. Fekhredine.R, et à tous mes amis.
Je vous dédié cette modeste contribution que j’espéré avoir
tissé pour une fin utile.
L.Y
II
Résumé
L’objectif de ce mémoire est de clarifier et de définir précisément les « nouveaux » concept
qui gravitent autour de l’approche marketing « orienté client ». Des éléments de réponse à ces
interrogations seront apportés : le CRM, le One to One, et la personnalisation qui construit un
une nouvelle stratégie orientée client aux travers des bases de données clients et des outils du
CRM.
L’apparition de d’internet dans les entreprises à transformer la gestion de la relation client et
donnant naissance à de nouvelles perspectives et des capacités à mieux gérer la relation client.
(Le marketing relationnel, la confiance, la satisfaction, l’engagement et la fidélisation).
Ainsi, avec le développement d’internet, le marketing s’est démocratisé du fait de la faiblesse
des coûts engendrés par l’e-CRM , car il est maintenant à la portée de la plus petite entreprise
de faire du CRM et du marketing One to One sur Internet.
En effet, l’internet permet d’améliorer la gestion de la relation client en agissant sur les
fonctionnalités relatives à la forme de la relation B to C, à son contenu, ou à la fois sa forme
et son contenu (Cadiat et de Maerlosse, 2002). La personnalisation de la relation est au centre
des stratégies orientées client (CRM, One to One…etc.) et la fidélisation du client et leur but
ultime, alors en toute logique, si l’internet facilite la personnalisation et catalyse la fidélisation
des clients, il semble logique de dire qu’il accélère la profitabilité des stratégies marketing
orientées client et qu’il en est complémentaire.
Bien que le concept de personnalisation soit apparu depuis bientôt trente ans, il ne commence
qu’aujourd’hui à se généraliser notamment avec le développement des TIC et d’Internet. La
personnalisation semble ainsi prendre toute son ampleur avec le e-commerce. Néanmoins, il y
a autant de définitions de la personnalisation sur Internet que de théoriciens ou de praticiens
qui s’y sont intéressés.
:الملخص
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III
La Liste Des
Figures
Liste de figures :
Figures Titres Pages
01 Evolution vers le marketing orienté client 05
02 Les trois phases du le marketing relationnel 17
03 Ciblage , Justification et Coodination et Intéréts Relationnel 17
04 Interactions entre engagement, confiance et satisfaction 19
05 Le lien entre la satisfaction et la confiance 20
06 Les principaux facteurs de la fidélisation 25
07 Mesure de la fidélité 26
08 Satisfaction et Fidélité 27
09 Vision traditionnelle et moderne de l’entreprise 29
10 Les facteurs de réussite du marketing relationnel 32
11 Les 5 leviers de la création de valeur 46
12 La relation client à toutes les étapes du cycle de vie du client 55
13 Le CRM, souvent intégré à la direction Marketing 64
14 La structure générale du système d’information marketing 66
15 La Jungle des outils E-CRM 72
16 Internet, moteur de la Demand Chain 75
17 Model de personnalisation en ligne NIKE 78
18 Les Composantes du Marketing de Masse et du Marketing One 79
to One
19 Les différents volumes de consommateurs entre le marketing de 81
mass-médias et le marketing de bases de données
20 One to One plutôt que Marketing de Masse 81
21 La Personnalisation au Centre des Stratégies Orientées Clients 82
22 Le Marketing One to One : étape ultime de l’orientation client 85
et de la personnalisation de la relation
23 Organisation du département marketing 92
24 Organigramme Qualité 96
25 La démarche pour prendre contact avec le Direct Call via l’agence 97
26 Organigramme du CRC 102
27 Organisation cible : CRC BNPP ED 103
IV
La Liste Des
Tableaux
Liste des tableaux :
Tableaux Titres Pages
01 Evolution des approches marketing 06
02 Le changement de vision opérer au niveau des entreprises 10
03 La continuité et les valeurs associées aux marketings transactionnels 15
et le marketing relationnel
04 Les Missions du Marketing Relationnel 31
05 Les 10 principes clés du CRM 44
06 CRM un marché en pleine explosion 69
07 Les différences entre le Marketing de Masse et le Marketing « One to 80
One »
08 Récapitulation des définitions des différentes Stratégies Marketing 84
Orientées Client
V
Remercîments
Dédicace
Sommaire
Liste des figures
Liste des Tableaux
Introduction générale …………………………………………………………………… I-V
Chapitre (01) : L'orientation client ou le marketing client
Introduction ………………………………………………………………………………… 2
Section (01) : Le Marketing Client…………………………………………………………. 3
Introduction…………………………………………………………………………………39
Section (01) : Comprendre le CRM………………………………………………………… 40
VI
2.2. Les huit leviers du
CRM…………………………………………………………….……46
2.1.3. Les fonctions du CRM ……………………………………………………..………….48
2.1.4. Les briques du CRM …………………………..……………….……………………50
2.1.5. Le rôle des outils technologique dans les deux niveaux CRM ……….……………..51
2.1.6. Les dimensions du CRM ………………………………………….…………………53
2.1.6.1. Le CRM opérationnel ………………………………………………………………..54
2.1.6.2. Le CRM Multicanal et collaboratif (interactif) ……………………………………54
2.1.6.3. Le CRM analytique ……………………………………………………..…………55
2.1.7. Les enjeux et avantages d'un CRM…………………………………………………..56
2.1.7.1. Les enjeux d‟un CRM ……………………………………………………………..56
2.1.7.2. Les avantages du CRM………………………………………………………….…56
2.1.8. Les secteurs d'application d'un CRM …………………………………………..……57
2.1.9. Les aspects du CRM……………………………………………………….………58
VII
2.2.6.2.Les principaux canaux ouverts par le CRM (Les sites à l’écoute des clients visant la
personnalisation)……………………………………………………………………78
2.2.7. Les Stratégies Marketing Orientées clients : Marketing Relationnel, One-to-One,
CRM..79
2.2.8.1. La personnalisation versus
customisation…………………………………………83
2.2.8.2. Le Marketing One-to-One et le CRM………………………………………………83
Conclusion du Chapitre (02)…………………………………………………………………87
Chapitre (03) : Le CRM et la Stratégie marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Introduction……………………………………………………………………………….….8
9
Section (1) : Historique et présentation de BNPP ED………………………………….……90
3.1.1.
Définition………………………………………………………………………………90
3.1.2. Histoire du groupe……………………………………………………………….…….90
3.1.3. Présentation du groupe BNP Paribas……………………………………….…….…. 90
3.1.4. Positionnement de BNP Paribas sur l’échelle international……………….……..….91
3.1.5. Présentation de la banque BNP Paribas EL-Djazaïr………………………………....91
3.1.5.1. Positionnement de BNP Paribas EL-Djazaïr sur l'échelle Nationale ……….………91
3.1.5.2.Organigramme de BNPP ED…………………………………………………….….91
3.1.6. Présentation et Organisation du Département Marketing & MOA …………………..92
3.1.6.1.Présentation générale du Département Marketing & MOA …….................................92
3.1.6.1.1. Préambule – Objet de la procédure……………………………………………..92
3.1.6.1.2. Périmètre d’intervention du département………………………….……………93
3.1.6.2.1. Description détaillée du processus et Accompagnement et conseil : …………….93
3.1.6. 3. Le périmètre Marketing ……………………………………………….……….......93
3.1.6.4. Le Périmètre MOA……………………………………………………………….…..94
3.1.7. Présentation et organisation du département qualité …………………………………94
3.1.7.1 Champs d’intervention du département Qualité ……………………………….……94
3.1.7.2. Missions ……………………………………………………………….…………..…95
3.1.8. Présentation du Direct Call ………………………………..…………………………96
3.1.9. Création du Centre de Relation Clients………………………………………………98
Section (02) : le fonctionnement du CRM au sein du BNP Paribas El Djazair…………..104
3.2.1. La méthodologie de recueil d’informations…………………………………………..104
3.2.1.1 Le contexte du guide d’entretien……………………………………….………...…104
3.2.1.2. L’objectif du guide d’entretien……………………………………………………..104
3.2.1.3. Les avantages du guide d’entretien…………………………………………………105
3.2.2.1. Le Questions et le contenu du guide d’entretien …………………………………...105
3.2.2.2. Les résultats et discussions …………………………………………..…………...105
3.2.2.3. Analyse générale des résultats……………………………………….….….……..108
Conclusion du chapitre
(03)…………………………………………………………….……110
Conclusion Générale………………………………………………………………….……112
Annexes
VIII
Liste des abréviations
Bibliographie
Webographie
IX
Introduction
Générale
Introduction générale
Introduction
Chaque jour à travers le monde les progrès techniques ouvrent de nouvelles
perspectives économiques, donnent naissance à de nouveaux produits, services, et
méthodes de travail. Aujourd’hui étant dans une ère nouvelle de gestion des affaires,
les grandes entreprises ont compris que la pérennité et la survie de leurs activités, et
assurer de nouveaux avantages concurrentiels qui reposent sur la maitrise et
l’adaptation de ces nouvelles technologies à leurs stratégies.
Dans notre société le monde de l’information est devenue un élément
stratégique, car l’Internet ne représente plus qu’un moyen de communication entre
les utilisateurs du domaine académique comme c’était au cours des années 70 et 80
du vingtième siècle. Sous l’influence de la pénétration dynamique et durable de
l’Internet au niveau des entreprises et des foyers, les possibilités du e-commerce se
multiplient et le réseau global électronique sert comme un outil de marché l’Internet
devient de plus en plus important. Les échanges commerciaux sont différents selon
la nature de la relation vendeur- acheteur qui peut être sous forme de commerce
électronique comme B2B (entre entreprises), C2C : se sont des sites web permettant
la vente entre les particuliers, ou bien le B2C (entre les entreprises et particuliers), ce
qui a permis aux entreprises de répondre à la question : comment profiter de ces
avantages dans leurs stratégies publicitaires en ligne grâce aux sites web marchands.
Désormais l’information devient plus abondante et plus détaillée et accessible
grâce au Web 2.0 issue dans les années 2000 du Web 1.0 encore appelé web
traditionnel qui se caractérise par des sites orientés produits et encouragent peu
l’intervention des utilisateurs « one to many » au sens unique de flux d’information
opposé au web 2.0 nommé web social qui privilégie la dimension de partage et
d’échange d’informations et de contenus entre personnes (textes, vidéos, images ou
autres)et qui voit l’émergence des réseaux sociaux, qui se sont beaucoup développer
grace au développement des Smartphones et des blogs. Le web se démocratise et se
dynamise. L’avis du consommateur est sollicité en permanence et il prend goût à
cette socialisation virtuelle. Toutefois, la prolifération de contenus de qualité et
facilitée de contrôle « Many to Many » échanges dynamiques de flux d’information
et à mesure que les clients eux même dialoguent d’avantage avec les sociétés avec
lesquelles ils commercent, les entreprises se trouvent face à un paysage compétitif
radicalement diffèrent, de ce fait une segmentation du marché plus détaillée
s’impose.
Il n’a jamais été facile de différencier un produit ou un service d’un marché à
un autre, mais aujourd’hui c’est encore plus difficile qu’avant, car un avantage
compétitif dépend fortement de la manière dont on exploite l’information client et le
dialogue pour créer des relations commerciales One to One profitables et durables
qui se concrétisent par une gestion personnalisée de la relation client : comprendre
les clients et leurs attentes, les fidéliser les inciter à consommer d’avantage nos
produits et service.
1
Introduction générale
100 % fidèles mais tous les clients fidèles sont avant tout satisfaits ! Aujourd’hui la
satisfaction représente un bon prédicateur de la fidélité de demain et de la rentabilité
d’après-demain c’est-à-dire que chaque besoin de client doit être transformé en
opportunité rentable, d’ailleurs même un bon taux de satisfaction client n’est pas la
raison du succès, ce n’est que la conséquence de la volonté d’un manager qui a su en
faire une valeur dans son entreprise et qui a créé un écosystème et une culture
d’entreprise qui font la différence.
On trouve des clients satisfaits, mais qui sont moins sensibles aux promotions,
ils achètent plus le même produit, Ils résistent plus facilement à la pression de la
concurrence, ils vont même recommander la marque à leur entourage ce qui aura un
impact sur la réputation de l’entreprise.
Il est nécessaire de recueillir de l'information, d'estimer un potentiel ou bien
une opportunité de marché, qui se présente sous forme d’enjeu commercial pour
l’entreprise suite à une analyse et exploitation de ses résultats afin de préparer et
anticiper l'avenir des besoins et personnalisé ses offres, ce qui fait que les entreprises
doivent tenir compte du degré de la satisfaction de chaque client car, cette dernière,
est devenue un facteur clefs de la réussite de l’entreprise. En effet, un client perdu
résulte d’une perte de l’'image pour l’entreprise, c'est ensuite une perte financière
causée par une baisse des marges correspondants à la valeur des contrats actuels,
proches ou futurs compromis à cause de cette insatisfaction , c'est enfin des dépenses
supplémentaires, en temps et en argent, pour trouver de nouveaux clients.
Même dans la période de la crise économique globale quand la plupart des
entreprises font pression à la réduction des dépenses liées au marketing et à la
publicité, on aperçoit les points forts des outils e-marketing comme le ciblage
efficace, possibilité de mesure immédiate et un prix raisonnable ,dans le cas ou l’e-
commerçant maximise son profit en proposant un prix plus élevé à un client fidèle et
un prix plus bas s’il s’agit d’un nouveau visiteur 1,Comme le cas de la vente
d’espace publicitaire sur internet ou bien la vente de billets de train ,ce qui permet de
maximiser le profit de l’e-commerçant en adaptant l‟offre à la sensibilité „prix‟ du
client.
1
http://www.succes-marketing.com/management/decision/prix-internet; le 27/03/2015 ; à 20 :51.
2
http://www.memoireonline.com/09/09/2678/m_CRM-outil-doptimisation-marketing-cas-Tunde-Motors2.html,
le 27/03/2015 ; à 21 :07
2
Introduction générale
l'entreprise doit choisir entre deux possibilités : ne s'attaquer qu'à un seul segment ou
bien choisir plusieurs segments afin de facilite la possibilité d’identifier les
acheteurs potentiels et donc de concevoir une offre plus ciblée et plus attractive.
Cependant le risque d'appauvrissement de ces segments a poussé de nombreuses
entreprises a opté pour la segmentation multiple, qui leurs offrent moins de risque.
Les entreprises peuvent aller encore plus loin dans l'identification de groupe de
clients aux besoins identiques.il s'agit de découvrir des micromarchés en se basant
sur des banques de données (Data Bank) qui contiennent de nombreuses
informations sur les historiques d'achat, les préférences et d'autres caractéristiques
de la clientèle. Les sociétés de vente par correspondance, les opérateurs
téléphoniques, les banques et les sociétés d'assurances dans de véritables entrepôts
de données (DataWarehouse) prêts à être analysé.
3
http://www.memoireonline.com/01/08/860/le-marketing-selon-kotler-creer-conquerir-dominer-marche.html; le
07/04/2015,22 :29.
3
Introduction générale
Problématique :
Ce mémoire tente de résoudre la problématique d’intégration de l’une des
applications des systèmes d’information visant à établir des relations client à long
terme comme le CRM dans la réalisation d’une stratégie marketing dans le domaine
bancaire.
Pour répondre à cette problématique on vas essayer de répondre aux interrogations
suivantes :
- Es-que la banque a pu détecter ou bien sentir la nécessité d’un besoin CRM.
- La banque dispose telle une nécessité requis (un vrai besoin) pour la mise en place
d'un CRM ?
- Quel est le rapport entre le CRM et la technologie ?
Intérêt du thème :
Parmi les raisons qui m’ont poussé au choix de cette thématique nous avons :
- L’Impacts des nouvelles technologies de l’information et de la
communication et de l’Internet sur les entreprises vu que l’information est
un élément représentant un avantage concurrentiel qui différencie les
entreprises de ses clients.
- La nouvelle approche marketing visant le client et pas le produit.
- Savoir comment exploiter les grands volumes d’information client.
4
Idem; le 10/04/2015,14 :10
4
Introduction générale
Méthodologie :
Méthodologie d‟enquête :
Pour mener à bien ce travail, j’ai jugé utile de deviser ce mémoire en trois
chapitres :
Le premier sera consacré à l'orientation client ou le marketing relationnel, reparti en
deux sections dont la première illustre l'orientation clients et surtout le passage d’un
marketing transactionnel à un marketing relationnel et la seconde sera consacrer
pour le marketing relationnel.
Enfin, le troisième chapitre qui fera notre étude de cas et qui traitera CRM et la
Stratégie marketing au sein de BNP Paribas El Djazair, qui sera reparti en deux
sections .la première portera sur l’historique et présentation de BNPP ED et la
deuxième sera consacrait pour comprendre et analyser le fonctionnement du CRM
au sein de BNP Paribas El Djazair.
5
Chapitre (01) :
L'Orientation Client ou le
Marketing Client
Introduction
1
Jean-François Dhénin & Souhai Azmani, « Gestion de la relation commerciale », Ed : Bréal, Rosny-Sous-Bois,
2004, p 59.
2
Intelligence Economique (2005), cours CESEM Reins France.
3
Véronique CHAPRENET-BOUCHARD, Extrait de la conférence, « LE Yield Management », le 28/02/2012,
p 12.
leurs clients. Aujourd'hui, la concurrence est importante pour les entreprises car les
consommateurs sont de plus en plus exigeants et il devient plus difficile de capter leurs intérêts.
Dans un ouvrage récent, Jean-Marie Dru vante des entreprises comme Apple,
Sony et TAG Heuer pour la croissance spectaculaire de leurs ventes dans des marchés
établis mais stables. Ces sociétés ont su remettre en cause les conventions marketing
grâce à l’innovation, à la publicité ou à d’autres aspects de leur politique marketing. Un
autre ouvrage, Radical Marketing, couronne des entreprises comme Harley Davidson
ou Virgin qui ont développé une vision originale du marketing. Au lieu d’investir en
études de marché et en campagnes de publicité coûteuses, elles ont tiré parti des leurs
maigres ressources en maintenant des relations étroites avec leurs clients et en créant
des solutions adaptées à leurs besoins2.
1
A. Adnane, Mémoire « l‟orientation client au marketing relationnel : CRM », 2012, p 13.
2
Kotler P; et al, « Marketing management », 12eme Ed: Pearson, Paris, 2006, p15.
« Ya pas que le marketing client ! » Et le produit dans tout cela ?
À très peu d’exceptions près où l’innovation, la puissance de la marque surpasse
les autres, les barrières à l’entrée sont fortes, l’exclusivité commercial...Etc. Il est
impossible aujourd’hui d’arriver avec un produit et penser que les clients ne vont voir
que celui-ci. Et bien que l’innovation puisse mettre des barrières à l’entrée, ne pensez
pas que la situation soit définitive : voir la situation de BlackBerry, l’offre de Samsung
face à Apple, la domination de Kodak dans les années 80 ; Donc rien n’est jamais
acquis. Vous proposez une nouvelle TV Full HD, 4 autres marques proposent la même,
10 magasins sur internet propose les mêmes ; Vous la proposez moins cher ? À 1000€
l’unité, le client n’ai pas envie de tester votre service client, il va aller dans une
enseigne qu’il connaît ou qui m’a été recommandée ; vous proposez une grosse
réduction sur des vêtements, mais il faut attendre 3 semaines, à moins que ce soit
plaisant, le client préfère allez l’acheter ailleurs ; Adapter les produits à la demande,
offrir des innovations et des tendances seront toujours des préoccupations côté produit
mais les revenus resteront toujours une affaire de client1.
Parler de la marque et du client, c’est parler de qui de l’œuf ou de la poule sont le premier
à être apparu sur terre. La réponse est assez logique :2
Dans le cas où la marque n’a pas une mauvaise réputation l'entreprise peut faire
toutes ses actions sans essayer de comprendre pourquoi vos bestsellers ne fonctionnent
pas ou plus. Le marketing client vas leur permettre soit d’optimiser, ou bien de
développer la marque et de prendre l’ascendant sur ses concurrents.
1
http://marketing-client.com/definition-du-marketing-client/ le 02/01/2015, à 23 :48.
2
Idem, le 02/02/2015, à 23 :54.
Le marketing client peut être utilisé dans de nombreux cas business :1
Secteurs à faible marge : le marketing client permet aux entreprises d’obtenir
une rentabilité à long terme en développant une relation qui leur met en position
de contrôle sur la valeur client et leurs investissements en acquisition, en
fidélisation et en rétention
Secteurs en forte croissance : L’enjeu est multiple, en premier lieu il est
important de comprendre pourquoi le marché est en croissance, qui sont les
clients, pourquoi ils viennent et de piloter la croissance. En second lieu, le
secteur est en croissance mais ne le sera pas toujours, il est nécessaire
d’anticiper la suite : le contrôle du ralentissement.
Secteurs à forte concurrence et ou secteurs sans croissance : dans une
politique client faire la différence lorsqu’il est simple et avantageux d’aller chez
le concurrent. La perte d’un client a un impact direct sur l’activité de
l’entreprise.
Secteurs exclusifs type Luxe : la qualité de relation est importante, la
reconnaissance est obligatoire, savoir que qu’un client a acheté de la joaillerie à
New York pour mieux le servir à Dubaï est une priorité pour l’entreprise.
1
http://marketing-client.com/definition-du-marketing-client, Ibid. le 12/02/2015 à 16 :20.
2
http://www.ebs-paris.com/pdf/20082009/revue-sciences-gestion-12.pdf, le 15/02/2015, à 16 :39. P 18.
3
Marc FILSER & Blandine ANTEBKIAN, Séminaire : « Distribution achat, consommation », Dijon, 13
Novembre 2002, p 220.
Figure (01) : Evolution vers le marketing orienté client.1
Source : Sheth, Sisodia et Sharma, « l‟Evolution vers le marketing orienté client ».2000.
Les différences entre le marketing orienté client et le marketing relationnel : pour Sheth,
Sisodia et Sharma (2000), il est important de faire une distinction claire entre le marketing
orienté client (Customer - Centric Marketing) et le marketing relationnel.2 La pratique d’un
marketing relationnel effectif nécessite une organisation qui adopte une orientation client. En
revanche, l’inverse n’est pas toujours vrai, car le marketing orienté client peut se faire sans le
marketing relationnel.
1
Marc FILSER & Blandine ANTEBKIAN, Ibid. p 221.
2
http://www.ebs-paris.com/pdf/20082009/revue-sciences-gestion-12.pdf, Ibid., le 15/02/2015, à 16 :39. P23
Tableau N° 01 : Evolution des approches marketing1
Approche marketing Les étapes de production-servuction et de vente-distribution
produit sont séparées.
Approche marketing Permet d’aller encore plus loin dans la coproduction, par le
interactif client et l’entreprise, du service proposé par l’entreprise.
(cybermarketing)
Comme son nom l'indique, le marketing transactionnel est recentré sur des échanges
transactionnels, autrement dit sur l'acte d'achat, sa vision est donc généralement court-terme, le
but étant de conclure la vente. Par opposition à un marketing relationnel qui vise le long terme en
fonction de du facteur de la satisfaction qui devrait permettre la fidélisation du consommateur.
Sabine Flambart- Ruaud explique que : «L'évolution du concept marketing est profonde.
Pendant ces nombreuses décennies, c'est le marketing de la transaction qui a prévalu ; les
marketers préféraient ignorer les processus relationnels jugés trop coûteux et trop complexes à
gérer au profit de la fidélité à la marque en privilégiant la communication de masse 2». Mais
finalement, on peut légitiment poser la question : quelle est la vrai contradiction entre ces deux
paradigmes?
Il existe à l'évidence une filiation entre les deux concepts transaction et relation qui
réflexive, car la relation est un facteur de transactions, c'est à dire qu’il ne peut y avoir une
relation sans une transaction. Et c’est le produit fidélisant qui sera l'un des possibles éléments
1
http://www.docstoc.com/docs/94128132/ppt_La_GRC_et_les_nouvelles_technologies, le 08/02/2015, à 21 :04.
2
http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Marketing-transactionnel-238330.html, le 13/02/2015, à 22:14.
jouant le rôle d'une telle transition, ce qui naturellement laisse place à la possibilité de substance
relationnelle en dehors de l'étape “fidélité au produit « stricto sensu » analyse Dominique Crié.
D’après Yasmine Benamour qui est responsable du département Marketing stratégique de
BMCE, qui à définir et relater l'historique du concept marketing transactionnel au relationnel
comme suit :
« L’économie de marché, et quel que soit son stade de développement, le consommateur
mûrit et très vite. Il oriente différemment ses achats, ne cède plus forcément aux sirènes de la
publicité. Par ailleurs, le renforcement de la concurrence ainsi que la guerre des prix offrent à ce
consommateur une panoplie de choix et la possibilité de changer d’entreprise ou de fournisseur
de service plus aisément. Ainsi, pour tisser une relation partenaire avec ce consommateur averti,
les entreprises doivent réinventer leur approche marketing. 1 »
Le consommateur infidèle et avertis peuvent apparaitre comme un poids de pression sur le
marché de la concurrence de raison de ne pas consommer les même produits régulièrement , ce
qui pousse les entreprises à chercher comment les attirer et les acquérir de façon qu'elle répond à
leur besoins toutes en les fidélisant en fonction du degrés de leurs satisfaction ,de ce faite le
marketing s'intéresses et s’oriente de plus en plus au client.
Cette orientation récente se focalise aujourd’hui sur l’attention de bon nombre de
chercheurs (Aurier et Dubois, 1995) et le marketing relationnel apparait actuellement comme un
domaine majeur de la stratégie marketing et tend à acquérir le statut de stratégie générique par
opposition au marketing transactionnel (Anderson et el..,1994).
1
Yasmine ben amour, « Marketing des services, du transactionnel au relationnel: Comment composer sa
stratégie (1re partie) », le lien : http://www.leconomiste.com/article/marketing-des-services-du-transactionnel-au-
relationnel-comment-composer-sa-strategie-1re-pa,18/02/2015, à 15 :25.
2
Yasmine ben amour, Ibid. le 18/02/2015.
construire un appareil de production capable de répondre à des besoins en croissance
exponentielle. Nul ne se soucie encore du “comment” vendre puisque tout bien fabriqué trouve
immédiatement preneur. Avec les années 60, l’ère est à une économie de distribution où l’offre
équilibre la demande et où s’instaure un début de diversification des produits et services
proposés. La publicité succède à la réclame et l’époque marque le début des supermarchés, des
centrales d’achat et la grande éclosion des réseaux de vente intermédiaire faisant ainsi connaître
des produits de plus en plus nombreux aux consommateurs. Progressivement, l’offre devient
supérieure à la demande et l’aube des années 70 marque le début d’une véritable économie de
marché. Le noyau est alors le marketing-mix et les fameux “4P”.
"Une augmentation de 5 % au niveau du taux de rétention de la clientèle peut impliquer
une augmentation de 60 % des profits sur une période de 5 ans". C'est le constat de plusieurs
études réalisées par Reichheld et Sasser 1à la fin des années 80. Il n'en fallait pas plus pour que la
gestion des relations clients non seulement suscite l'intérêt dans le monde du marketing, mais
remette en question le paradigme des 4 P du mixe marketing. En effet, depuis l'introduction des
4P dans les années soixante, aucun autre modèle n'a su le déloger.
Ces derniers constituent une définition du marketing orienté vers le produit et non vers le
client. À chaque produit correspond désormais un marché, une masse de consommateurs
anonymes, qu’il s’agit de faire croître au maximum. La publicité a alors pour fonction
d’informer et de stimuler ces consommateurs. Par contre, depuis le début des années 90
plusieurs auteurs semblent remettre en cause l'absence de la notion de service de ce modèle.2
L'émergence du marketing des services et du marketing industriel dans les années 70 a participé
grandement à la prise de conscience que l'on devait non seulement considérer le mixe marketing,
mais aussi les relations clients. C'est ainsi que le concept de marketing relationnel a commencé à
attirer l'attention des chercheurs.
Au milieu des années 80, la tendance s’inverse. La différenciation passe désormais par la
promotion pour les produits de grande consommation tout particulièrement. La notion de rapport
qualité-prix devient prépondérante et les marques de fabricants perdent définitivement leur
monopole avec l’apparition et la montée en puissance des marques de distributeurs et des
produits “sans marque” des “hard-discounters”. Les consommateurs se demandent désormais
pourquoi acheter cher des produits qu’on leur propose ailleurs à bas prix. Les entreprises de
services commencent également à s’intéresser au marketing, dans le but de vendre plus et mieux.
Enfin, depuis le début des années 90, un environnement de plus en plus concurrentiel prend
place. Les entreprises prennent conscience que les clients n’ont pas tous la même valeur pour
elles; certains étant plus rentables que d’autres. Elles prennent également conscience que les
attentes des clients se différencient ; Une meilleure connaissance du consommateur s’impose
donc.
De ce fait, un marketing tourné vers la personne, remettant en scène le consommateur en
tant qu’individu et qui ne considère plus le consommateur comme un nombre anonyme issu
d’études statistiques, est désormais nécessaire: le marketing relationnel.
1.3.2 Marketing relationnel versus Marketing transactionnel
Le marketing de masse ou encore le marketing transactionnel reflète une approche de
marketing court terme appelée marketing mix ou 4Ps : 3
1
Reichheld, F.E. and Sasser, Jr, W.E., “Zero Defections: Quality Comes to Service”, Harvard Business Review,
Vol68, September-October, 1990, p.105-p111.
2
Waterschoot, W. and Van den Bulte, C., “The 4P Classification of the Marketing Mix Revisited”, Journal of
Marketing, Vol. 56, October 1992, p 83-93.
3
Yasmine benamour, Op.cit. p 02-03.
Son centre de profit est le produit lui-même et non le client. Bien que le marketing
transactionnel et le marketing relationnel présentent des objectifs, des orientations et des
perspectives différentes, ils ne sont pas pour autant en compétition. Ces deux approches sont
simplement destinées à des biens de nature différente. En effet, ces deux approches peuvent se
porté sous forme de stratégies :
- Une stratégie Transactionnelle.
- Une stratégie Relationnelle.
Une stratégie transactionnelle s’adresse souvent à la vente de biens de consommation
courante généralement fabriqués en grande quantité. Cela concerne, en majorité, des produits
issus de la grande distribution (supermarchés, grandes surfaces, etc.). En revanche, pour certains
produits spécifiques (équipements informatiques par exemple) et en matière de services
principalement, une stratégie de marketing-mix s’avère bien souvent trop limitée car le contact
avec le client et l’interactivité deviennent une nécessité. L’adaptation aux besoins des clients, la
personnalisation de l’offre, le service après-vente et le maintien de la relation s'avère
considérablement importante. Une stratégie relationnelle donc s'impose pour la mettre en place.
C’est pour cette raison, lorsque les premières recherches des théoriciens en marketing
relationnel dans les années 80 comme (Berry, 1983; Anderson & Narus, 1984, P.Kotler 1976) la
plupart d’entre elles sont effectuées dans le domaine des services.
Le marketing relationnel peut être divisé en trois niveaux selon le type d’engagement
appliqué pour fidéliser le client:
■ Le niveau financier: Il vise principalement à acquérir la fidélité des clients à travers des prix
compétitifs et/ou d’offres promotionnelles qualifiés. Ce premier niveau est en réalité très proche
du marketing transactionnel car la possibilité de présenter un avantage compétitif grâce à cette
approche est assez faible d'ailleurs le prix est l’élément du marketing mix le plus facilement
imitable. Les entreprises désireuses à établir de fortes relations avec sa clientèle doit donc agir
au-delà de la concurrence sur les prix.
■ Le niveau social: Ce deuxième niveau peut représenter une réelle source d’avantages
compétitifs. Car il reste le plus utilisé en pratique, en impliquant un degré supérieur de
personnalisation de la relation à travers différents moyens de communication (courrier, email,
call center etc.) ce qui faite que l'entreprise peut avoir une vision plus détaillé sur chaque client
en fonction de son comportements régulier des achats et qui permet d'anticiper l'avenir de ses
besoins.
■ Le niveau structurel: Ce troisième niveau vise à trouver des solutions structurelles
permettant de rapprocher l'entreprise d'avantage de sa clientèle autrement dit le consommateur
est sera confronté à l'entreprise elle-même, c’est-à-dire ni au vendeur ou ni au service concerné.
Le tableau suivant montre le changement de vision opérer aux niveaux des entreprises,
d’un marketing transactionnel à un marketing relationnel :
Tableau N° 2 : le changement de vision opérer au niveau des entreprises1
Marketing transactionnel Marketing relationnel
1
http://www.memoireonline.com/01/10/3073/Lentreprise-et-lorientation-client-.html; le 23/02/2015, à 16 :05
Stratégie : développement, fidélisation Stratégie : recrutement
Avantage : économie de champs Avantage : économie d'échelle
Source : Payne, Christopher, Clark et Peck, document« Les évolutions du concept marketing »
Ed : Sabine Flambard-Ruaud ,1996 .p 73.
1
« C‟est quoi au juste le marketing relationnel? », le lien : https://strategies.ca/cest-quoi-au-juste-le-marketing-
relationnel/,27/02/2015, à 19:07.
Le principale point qui différent entre ces deux dernière se situe au niveau du rôle
jouer par ces médias, ainsi que ces contenus proposés dans chaque intervention
effectuer, par exemple : en marketing relationnel on trouve non seulement des
communications promotionnelles, mais aussi des communications informatives et
éducatifs sous forme de d’infolettres, de clips vidéo, de guides afin que le client sache
tirer le maximum du produit
Le marketing relationnel vise à adapter les besoins clients à l'offre du produit ou
service en fonction de ses comportements aux clients dans le but de bâtir son capital de
sympathie et à consolider sa relation.
1
Abdelatif Riahi, Mémoire « Les enjeux de la relation client » ; Insim de bejaia, 2006- 2007, p 11.
2
http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Capital-client-238703.html, le 01/03/2015, à 22:45.
3
Valoris Abram Hawkes, «The Heart of the Matter: The Challenge of Customer Lifetime Value», CRM Forum
Resources, 2000.
La valeur historique : Valeur totale de l'ensemble des transactions effectuées entre un
client et une entreprise par le passé ;
La valeur courante : Valeur qui fait référence à l'ensemble des transactions attendues en
considérant que le client ne changera pas son comportement d'achat ;
La valeur potentielle : Valeur d'un client si on est en mesure de le persuader de changer
son comportement et d'augmenter ses dépenses.
Avec des clients infidèles, il est de plus en plus difficile de sauvegarder un capital client
pour les entreprises ce qui demande des efforts permanents dans le but de le conserver et surtout
le développer, en concrétisant ses actions visant à améliorer l'efficacité du système de contacts
relationnel avec la clientèle et des outils de fidélisation, tout en développant les profits générés
par les clients.
L'optimisation du capital client, aussi stratégique qu'elle soit, ne doit pas rester la chasse
gardée de la direction générale et de la direction marketing.
« Stratégique » ne doit pas seulement signifier « décision d'état-major »1 mais doit aussi
vouloir dire « vision commune, objectifs collectifs, processus partagés».
Dans cette deuxième section nous allons définir et comprendre l’historique et l’évolution
du concept marketing relationnel, à expliquer ses missions ses stratégies et ses facteurs de
réussites et ses limites et leurs impacts sur la gestion de satisfaction et fidélisation du client.
1
http://www.etudier.com/sujets/audit-des-processus-commerciaux-au-sein-de-l-one/0, le 12/03/2015, à 11 :52.
2
A. Adnane, Mémoire « l‟orientation client au marketing relationnel : CRM », Op.cit. ; p 26.
3
Anne-Christine CADIAT & Chantal DE MOERLOOSE, Séminaire « l‟impact d‟internet sur la gestion de la
relation client », 4000 Liège Belgique ; p 04-05.
lui a développé les domaines de la qualité du service et de la relation ainsi que de la fidélisation
du client. La gestion des ventes et de la distribution a apporté son éclairage au niveau des
réseaux et des interactions avec le client. Les programmes de gestion de la qualité totale se sont
basés également sur les notions de qualité perçue par le client et la satisfaction du client, valeurs
aujourd’hui chères au marketing relationnel. Par ailleurs, le développement des nouvelles
technologies de la communication a permis des innovations majeures en marketing de bases de
données ainsi qu’en marketing direct (Data Mining, Knowledge Management, e-marketing,
CRM et e-CRM, …).
D’après Christian Grönroos' (1995,1997) qui définit le marketing relationnel de la façon
suivante: « Le marketing relationnel, c'est l'identification, l'établissement, le maintien et le
développement de relations avec les clients et les autres partenaires, avec profit, de façon à ce
que les objectifs des parties impliquées soient rencontrés ».Ceci est atteint grâce à un échange
mutuel et l'accomplissement des promesses faites.
Ces définitions nous semblent intéressantes et assez complète car elle met en évidence les
points suivants :
- La relation s'inscrit dans la durée et évolue dans le temps,
- Le marketing relationnel concerne non seulement les clients mais aussi les autres partenaires de
l'organisation (modèle des 6 marchés),
- Les différentes parties sont actives dans la relation (aussi bien le client que le fournisseur),
- La relation est profitable pour chacune des parties en présence (relation gagnant-gagnant).
Dans cette optique, les entreprises privilégient un marketing intensif et concret, connecté
sur la vie, dont l'objectif principal est de transformer chaque transaction en relation en partant du
principe que la vente n'est qu'une étape au sein d'un processus plus complexe car chaque client a
ses propres caractéristiques socioculturelles et ses spécificités individuelles.
Le marketing relationnel essaie d'appréhender la complexité et la relativité des
comportements pour pouvoir construire des stratégies et des processus marketing qui soient plus
clairement pilotées par l'aval.
Ce qui fait que la relation client vas permettre d'analyser précisément les besoins et de
traiter les demandes dans le but de mettre en disposition des moyens informatiques importants,
accessibles à un nombre croissant de sociétés ,et cette démocratisation des technologies de
processus, change à la fois les données concurrentielles, comportementales et les opportunités
stratégiques de l'entreprise.
Au-delà de la relation avec le marché des clients, le marketing relationnel vise également
à optimiser les différentes relations que l’entreprise entretient avec son marché interne, son
marché de fournisseurs et de partenaires, son marché d’« influenceurs », son marché de
recrutement et son marché de références (Peck, Payne, Christopher & Clark, 1999).
Dans cet article, nous nous attacherons à l’analyse des relations que l’organisation entretient
avec ses clients :1
Le concept de relation est étroitement lié aux notions de réseaux et d’interactions
(Gummesson, 1999). L’entreprise relationnelle va se développer sur base des relations qu’elle
tisse avec ses marchés. Ces relations sont composées d’interactions et forment des réseaux. Ces
réseaux vont donner naissance à des collaborations et partenariats qui enrichiront chacun des
membres qui y prennent part.
La stratégie marketing met en scène deux paradigmes qui représentent chacun l’extrémité
d’un continuum : le paradigme transactionnel et le paradigme relationnel (Gronderies, 1991 ;
Mon, 1999 ; Gummesson, 1999.
On va voir ci-dessous un tableau qui suit dont il illustre la continuité et les valeurs
associées à ces paradigmes. Entre les deux extrêmes de ce continuum existent de multiples
solutions marketings dont l’orientation-marché.
1
Anne-Christine CADIAT & Chantal DE MOERLOOSE, Ibid , p 06.
Temps partiel des Marketers
Communication de masse Communication Communication personnelle
« Le marketing relationnel est une déclinaison du marketing qui repose sur les interactions
et la nature de ces interactions à moyen-long terme entre le vendeur, d'une part, et l'acheteur
et/ou le consommateur d'autre part. Il vise dès lors à privilégier la qualité du contact établi avec
l'acheteur et/ou le consommateur1. »
Le marketing relationnel consiste à établir des relations durables avec des clients ou des
groupes de clients, sélectionnés en fonction de leur contribution potentielle au succès de
l'entreprise
1
http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Marketing-relationnel-238323.html; le 22/03/2015; à 22 :06.
2
A. Adnane, Op.cit, p 29.
- La relation avec le consommateur. L'entreprise doit le mettre en scène, le stariser, toucher son
affectif, bref le motiver en donnant du sens à ses actes. Ce rôle d'animateur peut tout autant
s'appliquer auprès des autres publics de la marque : intermédiaires, fournisseurs, employés, force
de vente.
- L'information sur elle-même. "Le consommateur est devenu "informative", c'est un accro de la
brève, de l'information brûlante, du flash et du direct", et il se situe dans une culture du zapping.
C'est pourquoi la notion de "sans effort" est très présente chez lui : il oriente sa démarche vers
une information prédigérée, facile à absorber, simple à décrypter.
Le marketing relationnel peut donc être décomposé en trois phases, la collecte, l'analyse et
la stimulation. Ces trois éléments devant obéir à la notion de feed-back et rétroagir les uns sur les
autres.
1
HETZEL Patrick et MORIN-DELERM Sophie, « Le marketing relationnel », Editions d'Organisation. 2004, p 03.
Source : Le marketing relationnel HETZEL Patrick et MORIN-DELERM Sophie. (2002).
De ces deux figures on peut déduire que le marketing relation récite les notions:
Segmentation, ciblage pour représenter la relation massive des marchés, et aussi la
coordination authentique et aussi la notion de justification impératif du marketing et de la
1
Jean-Claude Boisdevésy, «Le Marketing relationnel », Ed. D'organisation 2001, Paris, p 120.
communication, tout en mettant en œuvre des contreparties réelles pour le consommateur qui
sont dus par les opérations de marketing
1
http://www.buzzviral.net/bouche-a-oreille-marketing-viral/evolution-approche-marketing.html,le 11/04/2015, à
15 :40.
2
Lendrevie & Lèvy & lindon, « l‟essentiel du chapitre 17 du livre Mercator », 8e Ed : Dunod, .p 01.
3
Anne-Christine CADIAT & Chantal DE MOERLOOSE, Op.cit. , p 06.
d’assurer le suivi de la relation au cas où un des membres de l’équipe serait amené à quitter
l’entreprise.
Ces deux stratégies peuvent coexister dans l’entreprise. Le rôle des gestionnaires sera de
déterminer quel client entre dans la stratégie transactionnelle et quel autre entre dans stratégie
relationnelle. Ce choix se fera sur base de l’orientation transactionnelle ou relationnelle du client
en question et du potentiel d’affaires qu’il représente pour l’entreprise.
D'après Peppers & Rogers ; 1999 le marketing relationnel se base sur un processus à 4 étapes:
- L’identification du client ;
- La différenciation de ses besoins :
- L'interaction avec le client :
- La customisation de l’offre (produit ou service).
Ce processus vise à l'importance de l'information qui peut être exploité par le marketing
relationnel relative aux besoins et désirs du client. Dans le but de fidélisé le client en passant par
la satisfaction et la création d’un lien de confiance et d'engagement (Morgan & Hunt, 1994 ;
Garbarino & Johnson, 1999 ; Bauer, Greter & Leach, 2002).
Engagement
Satisfaction Confiance
Source: Garbarino & Johnson, 1999; Bauer, Grether & Leach, 2002.
2.2.1. La Satisfaction
La satisfaction clients est la raison d’être et la condition de pérennité des entreprises. Qui
pourrait imaginer en effet une entreprise sans client ? C’est pourquoi les entreprises s’engagent
au quotidien pour assurer et développer la satisfaction des consommateurs, laquelle repose sure 1:
- La qualité de l’offre de produits et services qui sont la base de la satisfaction des
consommateurs, source de valeur ajoutée et justification du prix ;
- La qualité de relation individuelles avec les consommateurs, qu’il s’agisse de
communication, de fidélisation, de réponse à leurs questions ou de traitement des
différends ;
- La qualité du dialogue avec les parties prenantes de la consommation, associations de
consommateurs en premier lieu, institutions françaises et européennes média … etc.
La satisfaction est définie (Garbarino et Johnson (1999)) comme :
« L’évaluation globale de l’expérience d’achat et de consommation d’un bien ou d’un service
dans la durée ».
Les principaux antécédents de la satisfaction sont les standards de comparaison (attentes,
normes), la performance perçue, la non-confirmation, les attributions (stabilité, lieu de causalité,
1
http://publications.medef.com/guide/Guide-La-satisfaction-clients-6-bonnes-pratiques.pdf,12/04/2015, à 18:30, p
04.
contrôlabilité), l’équité, la qualité perçue, la valeur perçue et les réactions affectives (humeur,
tempérament, émotions, sentiments). La satisfaction résulte donc de variables affectives et
cognitives s’inscrivant dans un contexte personnel, social et culturel déterminé (Vahamme,
2002).
Les résultats des recherches de Garbarino et Johnson (1999) tendent à montrer que la
satisfaction a une influence positive sur la confiance et l’engagement (figure 04). Bauer, Grether
et Leach (2002) confirment l’existence de cette relation dans l’environnement électronique.
Les consommateurs et les entreprises ont une relation de complémentarité et non de
conflictualité. Si la satisfaction peut influencer positivement le ré-achat (Garbarino & Johnson,
1999), elle ne suffit pas à fidéliser (Jones & Sasser, 1995), certains clients satisfaits ne sont pas
fidèles. Par ailleurs, il arrive que des clients insatisfaits restent fidèles à leur fournisseur par
manque d’alternatives ou à cause de coûts de transfert trop importants (Bachkaus & Buschken,
1999).
Figure (05) : Le lien entre la satisfaction et la confiance.
1
http://publications.medef.com/guide/Guide-La-satisfaction-clients-6-bonnes-pratiques.pdf, Ibid. p 05.
2.2.2. La Confiance
La confiance entre partenaires d’une relation se traduit par la capacité à croire que l’un
agira toujours pour le bien de l’autre et n’engagera pas d’action opportuniste qui puisse nuire à
celui-ci (Kumar, 1996 ; Hart & Johnson, 1999).
La confiance repose sur deux éléments : la crédibilité et la bienveillance (Ganesan, 1994).
Le premier élément fait référence à la fiabilité des compétences du partenaire (comportement
observable). Le second se rapporte à la conviction que les intentions d’un partenaire sont
bénéfiques pour l’autre. La confiance conjugue donc une dimension cognitive et une autre plus
affective.
Mais, vu l’asymétrie des positions des partenaires engagés dans la relation, elle est loin de
présenter une symétrie dans son fonctionnement car :
- Elle n’est pas nécessairement réciproque, selon Morgan et Hunt (1994) la confiance peut
exister lorsqu’une partie croit en la fiabilité et l’intégrité de son partenaire. Et si les
partenaires d’une relation ont tendance à croire que la confiance est toujours mutuelle, la
recherche montre qu’il n’en est pas toujours ainsi (Kumar, 1996).
- Elle peut être partielle : En pratique, la stratégie de la confiance ne fonctionne que vis-à-
vis de partenaires qui veulent jouer un jeu de la confiance mutuelle limitée. Il est alors
important de fixer les limites de la confiance entre partenaires. Certaines données doivent
être partagées et d’autres protégées.
- Elle n’est pas égalitaire mais simplement équitable (Kumar, 1996). Elle assigne à chaque
partenaire une certaine part des gains réalisés grâce à la confiance. Ces parts sont
rarement égales.
- Elle est sélective : Les entreprises qui désirent développer des relations de confiance avec
des partenaires doivent porter une attention particulière à la sélection de ceux-ci. En effet,
il est important que les partenaires partagent des systèmes de valeurs similaires afin
d’assurer la pérennité de la collaboration.
- Elle est chronologiquement asymétrique : la confiance se construit lentement et peut
disparaître en un clin d’œil (Moon, 1999).
La confiance rend les parties prenantes plus dépendantes les unes des autres et influence
positivement l’engagement (Moorman, Desphandé & Zaltman, 1993 ; Morgan & Hunt, 1994 ;
Garbarino & Johnson, 1999). Elle permet une stabilité des relations, une augmentation des
performances (due à la complémentarité des compétences, au meilleur partage d’informations) et
une meilleure connaissance des besoins de ses partenaires ce qui engendre une plus grande
créativité ainsi qu’une réactivité accrue, une meilleure résolution des conflits éventuels, une
réduction des comportements opportunistes et une réduction des coûts de transactions. Elle
contribue ainsi à fidéliser le client (Reichheld & Schefter, 2000).
Sur Internet, la sécurisation sera un élément important pour la construction de la confiance. Elle
présente elle-même plusieurs caractéristiques d’asymétrie de la confiance : peu réciproque,
partielle, peu équitable et chronologiquement asymétrique.
2.2.3. L‟Engagement
Moorman, Desphandé & Zaltman (1993) définissent l’engagement comme le désir
permanent de maintenir une relation de valeur avec un partenaire. L’engagement comporte
plusieurs dimensions : une dimension temporelle (relation de long terme), une dimension
instrumentale (investissement), une dimension attitudinale (engagement affectif ou attachement
psychologique) et une dimension relationnelle, elle-même divisée en performance relationnelle
et justice relationnelle (Dwyer, Schurr & Oh, 1987; Anderson, Weitz, 1992 ; Gundlach, Achrol
& Mentser, 1995 ; Sollner, 1999).
On distingue trois formes d’engagement (Gundlach, Achrol & Mentzer, 1995 ; Lemoine &
Onnée, 2001) : l’engagement calculé (relation qui apparaît comme une nécessité guidée par un
souci de maximisation d’utilité), l’engagement affectif (attachement psychologique) et
l’engagement normatif (devoir moral visant à entretenir une relation de façon durable).
L’engagement repose sur un sentiment d’équité partagé par les partenaires de la relation, un lien
de confiance et le maintien d’un niveau de satisfaction acceptable (Dwyer, Schurr& Oh, 1987).
Comme la confiance, l’engagement constitue un élément essentiel pour la construction d’une
relation durable et donc la fidélisation des clients (Dwyer, Schurr & Oh, 1987 ; Morgan & Hunt,
1994 ; Garbarino & Johnson, 1999). Pour certains l’engagement sera plus encore que la
confiance l’antécédent de la fidélité (Moulins, 1998 ; Lemoine & Onnée, 2001).
2.3. La Fidélité
La notion de fidélisation est indissociable du marketing relationnel. Cela dit, un
programme de fidélisation, proposant des récompenses en échange d’une plus grande fidélité,
n’est pas forcément obligatoire car :1
Les programmes de fidélisation sont créés dans le but de permettre l’identification des
clients et la collecte des données comportementales. Mais si on connaît déjà nos clients et si on
est déjà en mesure de suivre leur comportement d’achat, un tel programme n’est pas absolument
nécessaire.
La fidélisation pourra s’effectuer grâce à la pertinence de la communication, la qualité de
l’expérience client, la présence de l’annonceur aux moments opportuns.
Aussi on peut la définir comme : 2 « l’ensemble des techniques visant à établir un dialogue
continu avec ses clients pour fidéliser ceux-ci au produit, au service, à la marque ». La
fidélisation repose aujourd'hui sur une véritable gestion de la relation client.
La fidélisation et la gestion de la relation client sont aujourd'hui pour de nombreuses
entreprises des priorités pour contrer la concurrence sur des marchés saturés car elle jouait un
rôle dont les entreprises les ont aperçues comme un aspect stratégique concurrentiel qui diffère
les entreprises de ces clients.
1
« C‟est quoi au juste le marketing relationnel? », Op.cit. , p 03.
2
Philip Kotler, Kevin Lane Keller, Bernard Dubois, Delphine Manceau, « Marketing management » Ed : Pearson
Education, Paris, 2006, p 326.
Etre sélective et exploratrice de l'information client :
Les clients ne contribuent pas tous de la même manière à la rentabilité de l'entreprise, ils
sont rarement homogènes, et à partir de la segmentation de la clientèle, on identifie leurs
habitudes qui permettront de créer des groupes homogènes1.
Les enjeux que nous venons d'évoquer mettent en évidence la nécessite de bâtir sa stratégie
de fidélisation à partir des bases de données opérationnelles intégrées dans une base de référence,
cette base va permettre une traçabilité de la relation client, et l'identification des profits de clients
rentables et non rentables, et qui va déterminer le choix des cibles à fidéliser.
1
Jean-Marc Lehu « La fidélisation client », Editions d'Organisation, 2003. P 175
2
Jean-Marc Lehu « La fidélisation client », Ibid., P 205.
- La satisfaction de la marque dans le cas d'achat de plusieurs produits de la marque, un
processus de généralisation s'opère et la satisfaction du produit s'étend à la marque.
- La qualité de la relation établie entre le commercial et le client.
D'autres facteurs peuvent êtres essentiels pour la fidélisation et qui seront présenté dans
le schéma ci-dessus. Il est toutefois nécessaire de les étudier pour mieux maîtriser le
processus de fidélisation et adopter une démarche proactive à ce sujet envers les
clients.
Source : http://www.utc.fr/tsibh/public/tsibh/05-06/projets/fonction_bm/satisfaction_client.JPG.
L'indice de satisfaction d'un client, qui peut également donner des indication quant à sa
fidélité et le taux de résonance d'un client, car un client fidèle a tendance à faire connaître une
entreprise ou un produit particulier et recommande l'achat à son entourage, c'est-à-dire il devient
prescripteur, l'inconvénient de cet indicateur est le manque de mesure exacte et qu'il n'est pas
tangible, l'information reste déclarative et imparfaite.
- Réaliser une étude de bench-marking, afin d'envisager ce que font les concurrents,
1
Philip Kotler, Kevin Lane Keller, Bernard Dubois, Delphine Manceau « Marketing management » Op.cit, P 326.
- Evaluer sa position et effectuer des actions correctives.
- Interroger les clients perdus afin de connaître la cause de leur départ.
- Mener le même style de recherche pour les clients qui seront sur le point de partir, ceux à
qui le chiffre d'affaire est en baisse, dans le but de leur trouver des solutions afin
d'essayer de les convaincre de rester.
Si le concept satisfaction et fidélité sont liés, ils sont également différents car un client satisfait à
90% peut parfois se révélé fidèle à 50% seulement. Seul un taux de satisfaction élevé est
fidélisant et peut se transformer en actes observables. A l'inverse si la satisfaction ne dépasse
pas un seuil donné, le client conserve un sentiment d'insatisfaction et demeure susceptible de
changer de fournisseur.
Source : http://fr.country.csc.com/fr/ne/na/5007.shtml
La fidélité est optimale lorsque le client prescripteur mais aussi lorsqu'il se dit moins
sensible aux prix à cause de l'attachement. Pour se faire, il faut multiplier les occasions de
contact et créer une relation d'intimité plus forte.
Cette prise de conscience récente de l'importance de la fidélisation que de s'inscrit dans le
contexte d'une concurrence mondiale de plus en plus ouverte qui rend la conquête de nouveaux
clients difficile et coûteuse "il vaut mieux fidéliser que conquérir1".
Ce nouveau credo repose sur deux idées principales : 2Le premier postulat est une baisse de
la fidélité des consommateurs. Ces derniers auraient profité de la crise pour remettre en cause
leurs habitudes, pour réutiliser leur « pouvoir d'achat » et ils seraient devenus plus « zappeurs »
que jamais.
Ce concept marketing propose notamment une vision personnalisée des relations sur le
long terme. Il s'agit de comprendre la logique des réseaux qui sous-tend le marketing relationnel
pour fidéliser les différents acteurs qui permettent le succès durable pour une entreprise.
L’entreprise relationnelle vise au travers de la satisfaction, de la confiance et de l’engagement à
fidéliser ses clients les plus profitables et à les amener au plus haut sur l’échelle de la relation
(Dwyer, Schurr & Oh, 1987 ; Gummesson, 1999 ; Peck, Payne, Christopher & Clark, 1999). Le
prospect deviendra alors tour à tour acheteur, client, supporter, avocat puis partenaire.
La fidélisation des clients permet à l’entreprise d’augmenter sa profitabilité. Reichheld & Sasser
(1990) affirment qu’une augmentation de la rétention de clientèle de 5% génère une
augmentation de profit de 25 à 95%.
Frederick Reichheld (2000) souligne l’importance accrue de la fidélisation des clients sur
Internet. Le coût d’acquisition d’un client étant très élevé sur le Net, la fidélisation devient une
nécessité économique. « Without the glue of loyalty, even the best-designed e-business model
will collapse. » (Reichheld, 2000)
Cependant, si les coûts d’acquisition de nouveaux clients sont plus élevés dans le monde
virtuel, ces clients seront plus enclins à concentrer leurs achats chez un fournisseur principal et
ce surtout dans le secteur business to business (Reichheld & Schefter, 2000).
Au-delà de l’augmentation du montant de leurs achats, les clients fidèles recommandent leur
fournisseur à d’autres clients potentiels, ce qui représente une nouvelle source de profit. Ce
phénomène est encore amplifié et accéléré sur Internet grâce aux communautés virtuelles et au
marketing tribal (Jallat, Le Nagard & Steyer, 1997 ; Reichheld & Schefter, 2000).
En outre, un client fidèle sera moins sensible aux prix.
Jean-Louis Moulins (1998) définit la fidélité comme « la volonté (engagement
psychologique et comportemental) d’ancrer la relation commerciale dans la durée par la
constitution et le développement d’une histoire et d’un actif communs ». Il insiste sur le fait que
la fidélité évolue d’une vision basée sur la satisfaction des besoins vers une vision basée sur la
relation, celle-ci s’exprimant par l’engagement et la confiance que se témoignent les acteurs de
l’échange. Dans le contexte relationnel, la fidélité est donc un concept dynamique et changeant
qui se développe dans le temps par renforcement de l’engagement mutuel, engagement reposant
sur la confiance accordée au partenaire.
Enfin, la fidélité peut être envisagée au niveau psychologique et au niveau comportemental.
1
http://mdlogistic.tumblr.com/post/81295774972/la-relation-client-aujourdhui-mieux-vaut; le 02/03/2015. A 22 :45.
2
Georges Lewi & Jérôme Lacoeuilhe, « Branding management: branding et e-branding», Ed: Pearson France,
Paris, 2012.p 453.
2.4. Les Relations entre Satisfaction, Confiance, Engagement et Fidélité
Chacune des quatre variables décrites ci-dessus disposent de dimensions cognitives et
affectives. En outre, les résultats de diverses recherches montrent que la satisfaction constitue
un antécédent de la confiance et de l’engagement, eux-mêmes antécédents de la fidélité.
Clients
DG Contribution
Cadres du front
Encadrement
Employés
Managers
Clients
a) L‟organisation traditionnelle b) La nouvelle pyramide de l‟entreprise
Source: Kotler P; et al, « Marketing management », 12eme Ed., Pearson, Paris, 2006.
1
Kotler P; et al, « Marketing management », Op.cit , p 168.
mémoire vivante, qui peut évoluer, à la demande, en fonction des besoins de
l’entreprise.1
2.6.2. Le marketing interpersonnel :
Le responsable marketing doit identifier les meilleurs clients, reconnaître leur
valeur tout en les conservant. Si l’entreprise projette d’améliorer sa qualité afin
d’accroître sa part du marché, elle doit connaître la valeur de vie de cette
dernière tout en développant des rapports suivis et personnalisés avec elle. Tout
ceci aura pour conséquence la fidélisation à la marque, qui est dû par la mise en
œuvre des programmes innovateurs de fidélisations des campagnes marketing,
des campagnes personnalisées de publipostage direct, des campagnes
électronique et interactif, ainsi que des événements à l’intention des
consommateurs.2
2.6.3. Le marketing des réseaux :
Le marketing par Réseaux, c’est d’abord l’histoire d’un client … satisfait.
Tellement satisfait qu’il en parle à ses amis qui décident de découvrir, essayer,
tester les produits ou services en question. Eux-mêmes sont tellement satisfaits
qu’ils décident leur tour d’en parler à leurs amis…des produits et services en
question trouvent ainsi « naturellement » un marché qui selon les cas sera local,
régional, national ou international. Il s’agit d’un moyen simple et efficace de
diffuser des produits et services de qualité, au meilleur cout en supprimant tous
les frais de communication (publicité) puisque la publicité s’effectue par le biais
de la bouche à oreilles. Depuis plus de 50 ans, des centaines d’entreprises (la
plupart aux USA) utilisent cette technique de mise en marché au travers de
Réseaux de Marketing constitués de CLEINTS-DISTRUBUTEURS qui sont
rémunérés pour utiliser et/ou consommer les produits et services, mais aussi et
surtout pour partager cette opportunité auprès de leur « relationnel ».3
On peut illustrer les missions du marketing relationnel dans le schéma qui suit :
1
BELKHIR Joumana et ses amis, mémoire « l‟orientation client au marketing relationnel », école de commerce,
Paris, 2004-2005, p 34-37.
2
Idem, p 37-40.
3
http://www2.mediaextrem.com/le-crm, le 03/04/2015, à 20 :23.
Tableau N°4 : Les Missions du Marketing Relationnel
Marketing Relationnel
Source : Anne julien, « Marketing direct et relation client », Ed : Demos, 2004, p 24.
1
http://www.etudier.com/dissertations/Marketing-Relationnel/384210.html, 03/03/2015, à19:02
2
Idem : le 03/03/2015 ; à 19 :34.
2.7.1. Les facteurs de réussite
L'entreprise ne peut établir de relations durables avec ses clients que si elle propose une
valeur ajoutée relationnelle, De nombreuses entreprises utilisent désormais les outils du
marketing relationnel dans le but d'établir des relations privilégiées avec leur clientèle.
On peut mettre en reliefs huit facteurs qui permettent de réussir une stratégie de marketing
relationnel et d'améliorer son efficacité
Ces huit facteurs de réussite ont des rôles complémentaires définit comme suit :1
1
http://www.12manage.com/methods_levitt_relationship_marketing_fr.html; le 18/04/2015 ; à 16 :10.
2
A. Adnane, Op.cit., p 57.
- L'établissement d'une communication personnalisée et régulière avec les consommateurs
revient très cher : coût d'achat de la base ou saisie des noms, coût de l'informatique, coût des
médias (mailing, serveurs vocaux...).
- La rentabilité n'est pas immédiate car on ne cherche pas à court terme à générer des ventes.
- Tous les produits ne se prêtent pas à cette forme de communication : il faut que
l'achat soit impliquant (avion, voiture) et que le prix unitaire du produit et sa marge
permettent d'amortir les coûts de fidélisation. Pour les produits de grande
consommation et à faible valeur unitaire, le chocolat par exemple, l'investissement
peut-être rentable pour de grands groupes comme Danone ou Nestlé qui possèdent
plusieurs marques et un vaste portefeuille de produits.
- Les consommateurs ne sont pas tous demandeurs d'une relation personnalisée : Les
exemples américains montrent que le concept de relation de proximité ne fonctionne en
moyenne que sur 20% des consommateurs.
Introduction
Comme nous l'avons vu dans le chapitre qui précède, l'information est devenue un élément
essentiel pour assurer un avantage concurrentiel aux entités qui savent l'utiliser. C'est ce constat
qui explique pourquoi les entreprises se précipitent à mettre en place des systèmes de collecte et
de traitement de données toujours plus performants. D'un autre côté, le marketing a beaucoup
évolué, passant du marketing de masse au marketing personnalisé : l’One to One.
Cette rhétorique utilise le vocable interaction et pointe les caractéristiques et les méthodes
de personnalisation telles que cartes de fidélité, dialogue avec le client, renforcer sa
communication et lui faire des propositions « sur mesure » afin d’améliorer sa relation avec
l’entreprise.
42
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Section 1 : Comprendre le CRM
Pour comprendre le CRM, on doit bien définir le CRM tout en d’écrivant son importance,
ses fonctions et leur développement dans le monde de l’information.
Genèse de l‟offre
Le CRM s’inscrit dans une nouvelle phase d’informatisation des entreprises qui concerne
l’automatisation des forces de ventes, du marketing et du service après-vente. Afin de mieux
comprendre l’émergence du CRM et de mesurer son impact sur l’organisation, il faut retracer
l’évolution récente de l’informatisation des fonctions ventes et marketing sur les vingt dernières
années.
Les tableurs de 1980 à 1984
La première intrusion de l’information dans les métiers commerciaux commence dans les
années 80-84 avec la diffusion des tableaux. C’était l’heure de gloire de Lotus 123 ou de
Visualc. La possibilité de gérer sur un ordinateur personnel, avec un principe simple de lignes et
de colonnes les noms et les chiffres d’affaires des clients ouvrait des horizons inconcevables
jusqu’alors pour le pilotage de l’activité. Certains se souviennent avoir suivi le chiffre d’affaire
de ces clients sur un Atari 400 et effectué des sauvegardes sur des cassettes…ce qui était plus
souple que les listings fournis auparavant! A cette époque, le tableau permettait de piloter
l’activité des représentants en totalisant le chiffre d’affaire réalisé.
Il a apporté puissance et autonomie dans la gestion des listes et dans l’exécution de calculs
simples : suivi des inventaires, calcul des primes sur CA, mise à jour des prix…etc.
La prospective de 1984 à 1989
À cette époque, le suivi de l’activité suffit plus. Le pilotage de la fonction commerciale
nécessite de mieux maîtriser la force de vente en contrôlant mieux l’activité (visites, frais,
comptes rendus). Il s’agit aussi d’apporter une aide aux commerciaux dans la planification et
l’organisation de leur prospection et dans la gestion de leurs contacts. Cette époque se caractérise
par l’émergence des logiciels de gestion des contacts avec des produits comme Maximiser ou
Act ! Ces logiciels permettaient (et permettent toujours pour certains d’entre eux) de suivre les
entreprises, les contacts, les propositions ainsi que les résultats. Ils marquent le début de la
gestion des interlocuteurs. Ils permettent de mieux organiser les relances qui doivent effectuer
après un coup de téléphone ou une visite. Le point le plus significatif est la personnalisation de
l’application autour du mode de fonctionnement du vendeur. Il s’agit d’automatiser
l’enchaînement de la démarche commerciale. Elle marque le début de la sensibilisation à
l’informatique de la force de vente.
1
Mehran Izad Shenas, Lionel Pittet& Charly Triffault, Mémoire NFE210 : « Ingénierie des systèmes
d'information - Méthodes avancées » ; 2005/2006, p 04-05.
43
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Le multifonction de 1990 à 1995
La difficulté des relations entre le marketing et les forces de vente se fait de plus en plus
forte. Il faut mettre en place des applications permettant d’assurer une courroie de transmission
pour remonter les informations du terrain et relayer les décisions de marketing opérationnel
auprès des forces de vente. Les interfaces avec les traitements de texte et les gestionnaires
d’agenda se multi plient. Ce besoin commun d’information entre le marketing et les ventes
annonce la fin de l’ère des logiciels des forces de vente déconnectés. L’entreprise doit partager
toutes les informations pour li miter le risque, optimiser la prospection et décliner de manière
opérationnelle sa stratégie. Les entreprises développent les accès à distance. Les données sont
centralisées pour être accessible par le maximum d’acteurs. Les logiciels passent du mode
autonome à celui du client serveur, profitant des possibilités de plus en plus faciles de connexion
à distance. Il marque le début du partage des informations entre plusieurs interlocuteurs. Le
client a fini d’appartenir au commercial, il devient progressivement un actif de l’entreprise.
L‟intégration de 1996 à 2005
Jusqu’au début de cette période, on avait essentiellement affaire à des outils
d’automatisation des forces de vente avec, dans certains cas, la consolidation centrale des
données selon un modèle essentiellement esclave.
L’émergence du CRM correspond en fait à la volonté forte d’intégrer dans une même
architecture des outils d’informatiques et pour toutes les fonctions en relation avec le client :
ventes, service et marketing ; et avec tous les canaux d’interactions : agences et forces de vente
mais aussi call-center ;
Dans une logique coopérative pour que les forces vives de l’entreprise puissent collaborer
dans l’optique de réduire les cycles de vente ou la qualité du service.
Ce nouveau type de relation est fortement promu par l’avènement des technologies Internet
qui permettent un échange d’informations constant entre les entreprises et le client.
Plusieurs sigles font partie de la grande famille du CRM, les dénominations suivantes
mettent en avant une spécificité de l’application.
Quelques acronymes 1:
CMS : Customer Management Software met en avant l’aspect informatisation et
provincialisation.
CIS: Customer Interaction System insiste sur la croissance de l’interactivité.
CCM : Continuous Customer Management donne la dimension temporelle comme facteur de
différenciation.
EMA : Entreprise Marketing Application met la dimension marketing au centre du métier de
l’entreprise.
ERM : Entreprise Relationship Management repousse les frontières de l’entreprise aux
partenaires pour donner naissance au concept d’Extra prise de Siebel.
ERM : Employee Relationship Management transpose aux salariés des grandes entreprises les
principes de fidélisation appliqués par le CRM aux clients. Le principe général est d’offrir des
services personnalisés aux salariés dans l’optique de les fidéliser.
PRM : Partner Relationship Management décline sur la population des partenaires, les technique
de gestion de la relation développées initialement pour les clients.
1
Mehran Izad Shenas, Lionel Pittet& Charly Triffault, ibid, p 05.
44
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Enfin il reste à signaler que derrière les trois lettres CRM se cachent plusieurs définitions :
Continuous Relationship Marketing, Continuous Relationship Management ou Customer
Relationship Management, définition la plus «classique » que nous retiendrons dans la suite de
ce mémoire.
E-CRM : la déclinaison sur Internet des principes de personnalisation et de fidélisation sous
tendant le CRM.
Les interactions entre ces dénominations reflètent différents aspects de la gestion de la
relation client :
L'intégration de nouvelles manières et méthodes fondées sur les technologies de
l'information qui on but d'aider les entreprises à atteindre une meilleur satisfaction.
Appliquer une approche marketing visant à la construction des liens relationnels de
proximité avec ses clients et ses prospects, afin de les inciter à acheter davantage, en
fonction d'une différentiation de manière de traitement selon leur cycle de vie et leur
potentiel et attentes.
les entreprises doivent avoir une vision visant le long terme afin d'associer les
fournisseurs, les partenaires, les collaborateurs et les clients dans un dispositif global
d'amélioration du service au client.
La gestion de la relation client vient à l'origine, des Etats-Unis d'Amérique. Elle consiste «
à mettre en place une stratégie, des processus et des outils pour bâtir une relation globale et
profitable sur le long terme avec les meilleurs clients en capitalisant sur l'ensemble des points de
contacts1». Ce qui nécessite une nouvelle approche marketing pour construire des relations de
proximité avec ses clients et ses prospects basés sur le digital et sur l’application des nouvelles
technologies de communication de l’information afin de les encourager à concentrer une forte
part de leur achat.
Une vision globale qui dépasse les frontières naturelles de l’entreprise pour associer les
fournisseurs, les collaborateurs et les clients dans un dispositif global d’amélioration du service
au client.
2.1.2. Définissions :
Le CRM est « une démarche qui doit permettre d’identifier, d’attirer et de fidéliser les
meilleurs clients, en générant plus de chiffre d’affaires et de bénéfices. Cette définition qui allie
simplicité et compacité met en avant le souhait de construire une relation choisie (et non subie)
et souligne le souci de rentabilité »2.
Le CRM (Customer Relationship Management) peut été défini comme :3 « Une démarche
organisationnelle qui vise à mieux connaitre et mieux satisfaire les clients identifiés par leur
potentiel d’activité et de rentabilité, à travers une pluralité de canaux de contact, dans le cadre
d’une relation durable, afin d’accroitre le chiffre d’affaire et la rentabilité de l’entreprise ».
C’est un concept qui se définit comme une démarche qui vise à identifier, attirer et fidéliser les
meilleurs clients afin d’augmenter la valeur du capital client de l’entreprise.
1
Stanley Brown «CRM: Customer Relationship Management«, Ed: Village Mondial, Paris, 2001, p 05.
2
Mehran Izad Shenas Lionel Pittet&Charly Triffault, Ibid, p 06.
3
Lendrevie J. Lindon D, “Mercator”, 7e Ed, Dalloez-Sirey, 2005, p 168.
45
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Dr Robert Shaw défini la gestion de la relation client comme suit1 :
« Le CRM est un processus interactif dont l’objectif est de réaliser l’équilibre optimum
entre les investissements de l’entreprise et la satisfaction des besoins des clients afin de générer
un maximum de profit ».
1
http://www.eccs.com, ECCS, The European CRM Portal), le 24/03/2015, à 20:13.
2
http://www.commentcamarche.net/contents/308-crm-customer-relationship-management-gestion-de-la-relation,le
03/04/2015, à 17:00.
46
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Le CRM vise à développer le service offert au client, augmenter les revenus et réduire les
coûts. Son développement est basé sur des relations directes avec le client ce qui crée une
meilleure connaissance envers le client qui est issue d'une augmentation de sa satisfaction en
mesure de ses besoins.
Grâce à cette connaissance qui permet d'avoir une meilleure segmentation permettant de mieux
ajuster, de la manière la plus économique possible, les canaux de distribution, de contact, les
options sur les produits, les conditions de livraison et la communication de son offre aux besoins.
Le développement des technologies de communication et l'utilisation des médias à aider les
entreprises à mieux cibler de actions marketing moins couteuse en induisant un retour sur
investissement supérieur ou encore grâce à la diminution des plaintes des clients qui sont
davantage satisfaits.
Pour aboutir, les projets de gestion de la relation client nécessitent l’adhésion de toute
l’entreprise. En outre si chaque projet repose sur une solution technologique, ce sont les
processus, l’organisation et la culture (orientés client) de l’entreprise qui priment.
Généralement le CRM prend aspect multicanal (face à face, téléphone, GSM, Internet),
nécessitant une grande coordination entre les différents points de contact avec le client et dans la
mise à jour de l’information en temps réel.
Le tableau suivant (Tableau N° 5) nous décrit les dix principes clé d’une gestion de la relation
client.
1
ANOUK Oussama, Mémoire Master en finance, banque et marchés, thème : « La Gestion de la Relation Client :
Cas de BMCE Bank »,Université ABDELMALEK ESSAÂDI, 2010-2011 ; p 14.
47
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Principes Description
Segmentation Réalisation d'une segmentation basée sur les besoins du client, les
préférences, le comportement, le potentiel économique dans le but
de fournir une base nécessaire à l'allocation des ressources, aux
décisions marketing, de vente et de service.
Mémoire institutionnelle Lorsque le client interagit avec l'entreprise, n'importe qui est
en mesure de connaître les interactions précédentes avec ce
client, les problèmes particuliers ainsi que les opportunités.
Les points de contact adaptés Le client doit être en mesure de faire des affaires avec l'entreprise
via de multiples voies qui sont adaptées à ses besoins, ses valeurs
et ses attentes.
Un seul contact Les besoins des clients doivent être comblés lors du
premier contact.
Accès à l'information en temps Les employés doivent avoir accès en temps réel à la bonne
réel information afin de prendre des décisions en fonction du client et
résoudre de façon immédiate le problème.
Carte de pointage (Score-card) du Les employés doivent être en mesure de créer des comportements
client spécifiques chez le client comme capturer une plus grand part de
ces dépenses, augmenter la fidélité, augmenter la valeur du client,
et mesurer de façon explicite ces aspects.
Gestion de l'expérience client On doit être en mesure de connaître tous les points de contact
entre le client et l'entreprise et s'assurer de fournir une expérience
d'achat de haute qualité et constante qui donne au client une valeur
ajoutée.
Source: Gemini, Cap (Ernst & Young), "The art of the possible: Principle of Effective
Enterprise Management" Paul Cole (knowledge Web Oct 1999).
1
Benjamin Mucci; Mémoire « La gestion des relations client: Impact sur l'entreprise et le marketing » ;
Université Laval ; 2001 ; p 05.
48
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
2.2. Les huit leviers du CRM
Le CRM place le client au centre de la stratégie de l’entreprise. À ce titre, il représente une
opportunité importante de reconnaissance de la fonction marketing.
La convergence des nouvelles technologies, des nouvelles méthodes de marketing, des
canaux d’interaction, des outils permettant de rassembler, d’analyser et d’exploiter les données
représente une opportunité pour les fonctions marketing, service client et commerciale. En effet,
l’apport des technologies de l’information permet de diriger, de structurer, d’automatiser et
d’optimiser les investissements marketing. Les managers désirent avoir, la même capacité et
façon d'observer ce qui y a en finance ou en production, une meilleure visibilité sur l’utilisation
des dépenses marketing.
Dans l’environnement hyper compétitif actuel, il faut toujours contrôler l'efficacité de son
processus de vente ou de service client. Les personnels du marketing doivent prouver davantage
l’efficacité et l’efficience de leurs dépenses. Car il n’est plus suffisant de bien dépenser, il faut
dépenser au mieux
La GRC place le client au cœur de la stratégie de l’entreprise. A ce titre, il représente une
opportunité importante pour les fonctions marketing et vente.
Cette pression pousse à une révision approfondie des processus actuels, qui ne peut être
ignorée par les personnels du marketing. Elle impose de mieux intégrer la fonction marketing en
amont avec les fonctions de production et vers l’aval avec les fonctions de support client, en
s’appuyant sur les systèmes d’information.
Cette mutation du marketing s’appuie sur l’intégration des huit tendances suivantes :1
- La réingénierie des processus : Les entreprises sont amenées à revoir leurs processus
d'organisation. Elles doivent maintenant déterminer comment les optimiser pour faciliter la
fourniture de produits et services aux clients.
- La personnalisation de masse : Est une tendance qui comprend des liens forts entre
marketing et production. Car la personnalisation des produits aux goûts du client est rendue
viable grâce à l’optimisation et la flexibilisation du processus de production.
- Le marketing relationnel : le passage d’un marketing produit (vendre ce que l’on sait
produire) à un marketing client (produire ce que l’on peut vendre) signifie que le rôle du
marketing n’est donc plus d’envoyer des messages vers le client, mais d’écouter et analyser pour
s’adapter à ses besoins.
1
ANOUK Oussama, Mémoire« La Gestion de la Relation Client : Cas de BMCE Bank » Op.cit, 2010-2011, p 15.
49
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
- La Modification du marketing-mix : Produit, Prix, Place, Promotion, deviennent Client, coût,
communication, confort. Les 4 P ici présentés correspondent à l'optique du fabriquant face à son
marché. Pour le client, les actions marketing doivent se traduire en avantage. Les 4 P deviennent
alors les4 C.
- L‟intelligence des clients et du personnel : Pour répondre à des clients plus informés et plus
exigeants, les entreprises doivent disposer de collaborateurs formés et informés. Pour ce faire,
elles doivent faciliter l’autonomie en permettant un accès plein et rapide à l’information client et
marché.
La firme de consultation Booz Allen & Hamilton1 présente 5 leviers permettant la création
de valeur au niveau du capital client.
La figure (11) présente l'utilisation des leviers selon le cycle de vie du client :
- Conquérir(Conquer) : Acquérir des nouveaux clients avec une valeur positive ou qui
contribue à amortir les coûts fixes sur une base plus large ; ce qui peut participer à augmenter la
valeur des clients actuels
- Augmenter les revenus (Increase Revenues) : Augmenter le nombre de transactions dans le
but de générer plus de revenus
- Retenir(Retain) : Augmenter la loyauté des clients afin d'augmenter leur longévité en tant que
client et ainsi récupérer des marges sur une plus longue période.
- Réduire les coûts (Reduce Recurrent Cost): Améliorer l'efficience des opérations dans le but
de réduire le coût des services offerts à chaque client. Le but est de parvenir à équilibrer les coûts
reliés à chaque client avec le capital que le client représente.
1
Customer lifetime value, Powerful Insights into a Company's business and activities; lien
http://www.bah.com/viewpoints/insights/cmt_clv_2.html , le 10/03/2015, à 22:29.
50
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
- Réduire les coûts d‟acquisition (Reduce Acquisition Costs) : Améliorer l'efficience de la
distribution et des commissions/subsides afin de réduire les coûts d'acquisition
Et pour répondre à ces questions il faut savoir et connaitre les objectifs visés par le CRM
envers le marketing orienté client :2
Acquérir de nouveaux clients
Le préalable pour recruter de nouveaux clients est d’obtenir les adresses des futurs
prospects (clients potentiels). Il est possible d’acheter des listes d’adresses auprès d’entreprises
spécialisées. La collecte peut également se faire par les canaux CRM offline (coupon-réponse
papier,…) ou online (via des formulaires de contact, jeux concours, inscription à la newsletter,
transactions électroniques, demandes de téléchargement, Co-abonnement, …).
Ensuite il s’agit d’attirer les prospects en leur proposant une offre attractive: par exemple
abonnement à un service, adhésion à un club ou souscription à une opération. Le nombre de
prospects qui ont été transformés en clients par rapport aux messages émis (taux de
transformation) permet de connaître le rendement d’une opération de marketing et le coût
d’acquisition d’un client. Pour une entreprise, acquérir de nouveaux clients demande beaucoup
d’investissements pour des résultats parfois médiocres. Les spécialistes estiment qu’il est
nettement plus facile de fidéliser les clients existants.
Connaître le client
Pour mieux connaître ses clients, une entreprise doit rassembler les informations reçues
(les coordonnées du client, ses préférences en terme de produit et de service, l’historique de ses
achats, messages échangés, envois et réceptions, …) lui permettant de décrire et de caractériser
sa clientèle. Ces données, qui peuvent être massives, sont stockées dans des entrepôts de données
(Data Warehouse) orientés clients. Celles-ci sont ensuite analysées. La technique d’analyse la
plus utilisée est le datamining. Le site www.ultra-fluide.com défini le datamining comme : « Un
ensemble de techniques et de méthodes du domaine des statistiques, des mathématiques et de
l'informatique permettant l'extraction, à partir d'un important volume de données brutes, de
connaissances originales auparavant inconnues. Il s'agit de "fouilles" visant à découvrir "de
l'information cachée" que les données renferment et que l'on découvre à la recherche
1
Stanley Brown: « CRM - Customer Relationship Management», Ed : village du monde, 2006; p 05.
2
Biegajlo Nadine & Autres, Rapport de Séminaire, « CRM in online marketing » Université de Fribourg,
semestre de printemps, 2008.p 06-08.
51
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
d'associations, de tendances, de relations ou de régularités » 1.Dans le domaine de l’e-CRM et du
Web, le datamining est souvent utilisé pour classer les internautes en segments d’utilisateurs,
définir les profils de navigation et établir des liens entre les produits.
Ainsi le datamining permet le profilage des clients en catégories afin de leur faire des
offres qui leur sont adaptées. Plus une offre est adaptée au client auquel elle s’adresse, plus il y a
de chances que ce client soit intéressé à l’acheter.
Choisir le client
L'étape suivante consiste à analyser ces données avec les techniques les plus évoluées comme 2:
Le Datamining : qui permet d'analyser et d'interpréter un gros volume de données, de
différentes sources afin de dégager des connaissances, des tendances et de rassembler les
éléments similaires en catégories statistiques et de formuler des hypothèses. C’est à dire que
dans notre cas c’est de rendre les résultats accessibles à tous les canaux d'interaction avec le
client.
À partir des informations collectées, l'entreprise pourra obtenir des réponses objectives sur
lesquelles fonder sa stratégie opérationnelle. La centralisation des données clients facilité le
pilotage de toute l'activité de l'entreprise3. Car, l'informatique décisionnelle (Business
Intelligence et Data Mining) permet de développer différentes composantes de la stratégie
(commerciale, marketing, canaux de vente, fidélisation) en fournissant des tableaux de bord ou
des Reporting qui s'avère nécessaires à aide à la décision. Donc il faut différencier les clients en
fonction de leur besoin et de leur contribution au résultat et dialoguer avec eux de manière à
réduire les coûts de la relation commerciale et à en augmenter l'efficacité.
Ce dialogue doit permettre de faire remonter l'information.
Conquérir de nouveau client : une application d'une stratégie orientée client porte sur:
- La totalité d'un processus commercial,
- Les nouveaux canaux de ventes (télévente, commerce électronique...) créent des
opportunités métiers,
- De nouveaux outils (Sales Forces Automation),
Ce qui permet aux commerciaux de mieux gérer leur activité et d'augmenter leur efficacité en
construisant leurs propositions en interaction directe avec le client.
1
http://www.ultra-fluide.com/ressources/datamining/presentation.html , le 04/02/2015, 22 :43.
2
http://monsocialcrm.com/2012/02/12/un-systeme-social-crm-ou-une-gestion-commerciale-traditionnelle/le
20/04/2015 , à 23:00
3
Laurence MOLLARD-HUBERT, Mémoire : L'E-CRM : « simple prolongement du CRM ou véritable
révolution ? », 2001 ; p 11.
52
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
augmenter son panier d’achat. Le client recruté ne doit absolument pas devenir un client inactif
(qui n’a acheté qu’une seule fois), sinon l’entreprise y perd. Celle-ci doit donc tout mettre en
œuvre pour maintenir l’attention (fidéliser) de ses clients et les inciter à consommer ses produits
et services régulièrement par des offres adaptées.
1
Laurence MOLLARD-HUBERT, Ibid; p 13.
2
Idem, p13.
53
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
au commercial d'accéder à toutes les informations nécessaires pour préparer son argumentaire et
d'élaborer des scénarios de vente en fonction du profil de chaque client.
Les cinq fonctions clés de l'automatisation des forces de vente (SFA) sont1 :
- La gestion des contacts client-prospect : historique de la relation avec le client, projet
en cours et organisation du travail
- Un moteur d'aide à la décision : pour rendre les prévisions plus fiables, établir le profil
idéal du client ou déterminer les priorités commerciales.
- Un configurateur de vente : l'outil permet de concevoir en temps réel un produit sur
mesure, adapté au client.
- L'extension vers une plate-forme de CRM : pour ne pas rompre la chaîne
d'information entre les outils de vente et ceux du marketing et les ERP.
- Des accès distants multiples : la plate-forme SFA doit être accessible, et vite, à tout type
de terminal : téléphonie mobile, assistant personnel, PC de poche…etc.
L'automatisation du marketing :2
Le CRM se présente donc comme un outil d’automatisation des ventes, mais aussi de
marketing. Il couvre à la fois des fonctions de type " mailing " mais aussi de marketing
téléphonique et de personnalisation sur Internet. Il fournit une information cohérente à
l'ensemble des points de contacts avec le client, tant au niveau de front office qu'au niveau du
back office.
L'automatisation du marketing aide les responsables marketing à mieux connaître les
différents segments de clientèle, à mieux préparer les campagnes et à mesurer les résultats.
L'automatisation du service client
Le service après-vente est également un point de rencontre entre l'industriel et son client. Il
permet d'appréhender la relation de ce dernier avec le produit qu'il a acheté, de détecter les
défaillances de l'industriel et donc d'améliorer le produit et d'entamer des actions
"compensatoires" auprès du client insatisfait. Les technologies privilégiées pour ce type de
relation demeurent le téléphone ou le fax.
2.1.5. Le rôle des outils technologique dans les deux niveaux CRM :
Le CRM est soutenu par des outils technologiques qui lui permettent de gérer, identifier,
segmenter, et adapter, l'interaction et l'évaluation de la relation dans une activité de masse.
Avant, la difficulté s'avérait dans la maniéré d'exploiter les opérations de la gestion de la
relation client quand on a un volume de milliers, des centaines voire des millions de clients.
1
SANOGO Ladji Mamado Laby, Exposé sur : « L‟automatisation de la force de vente », 12/02/2012, p 15.
2
http://monsocialcrm.com/2012/02/12/un-systeme-social-crm-ou-une-gestion-commerciale-traditionnelle/, Opcit, ,le
04 /05/2015 à13:56.
54
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
De nos jours, les technologies de l'information et de la communication donnent la capacité
et l'habilité aux entreprises de gérer cette complexité.1
Les outils analytiques : ils ont pour objet de collecter, consolider, analyser et transformer
les données sur le client. On citera dans ces outils les Datawarehouse et datamining (on
les décrira plus en détails en dessous), les outils statistiques, les outils de Reporting…etc.
Les outils opérationnels : ils ont pour objet de gérer les phases d’interaction et de participer
à la productivité de la moyenne commercialisation et de communication on distinguera.
- Les outils de gestion de la relation : personnalisation des messages, gestion du contact
client à travers les différents canaux, enrichissement des bases de données client.
- Les outils d'automatisation de la force de vente : optimisation de la prospection, aide à la
configuration d'une offre commerciale, automatisation de prise de commande.
- Les outils d'automatisation du marketing : suivie des plans d'action marketing, gestion de
compagne marketing…etc.
Les outils de restitution : il ne sert à rien de collecter et de traiter une grande quantité de
données à partir de nombreuses sources, de repartir ensuite ces informations dans des bases de
données plus spécialisées et de réaliser un travail important d'analyse, si les résultats obtenus
ne sont pas facilement accessibles ou utilisables .ces outils de restitutions prennent la forme
d'écrans qui résument les points les plus importants du client.
Les outils utilisés : On peut citer les outils suivants :
- Le Back-Office : qui fera le rôle de qui géré les devis et les contacts, et il fera preuve
d'outils d'aide à la décision comme : configurateur d'offres, encyclopédie des produits,
concurrence ...etc., et aussi l'interfaçage avec les outils de gestion (production, stock,
facturation...)
- Le Data Warehouse : Le data warehouse ou entrepôt de stockage des données clients, 2 ils
s’y amoncellent toutes les informations entrantes des clients issues de toutes les portes d'entrées
de l'entreprise. Cependant, les données inexploitées ne valent rien, encore faudra-t-il les traiter
suivant les paramètres stratégiques pour l'entreprise. Cette étape est relativement complexe et
fastidieuse à mettre en place car il faut avant toutes choses déterminer quels éléments ont de
l'importance afin de ne pas charger inutilement la base.En effet comme on le dit si bien « trop
d'information, tue l’information ».
Afin de définir une base de données clients, il faut s'appuyer sur les logiciels de gestion
commerciale et comptable déjà existant. Il y'a aussi la nécessite de dématérialiser l'ensemble des
documents, qu'ils soient comptables, commerciaux,... Cette opération peut se révéler
relativement fastidieux surtout dans des entreprises ayant massivement recours au papier
(Administratif, Comptabilité…Etc.).
Néanmoins, à l'issue de cette phase, l'entreprise devra veiller à réorganiser les habitudes de
travail, et une redéfinition des chartes graphiques de la documentation afin que les atouts de cette
gestion Electronique des Documents puissent profiter au plus grand nombre. Là encore, il ne
faudra pas hésiter à sensibiliser le personnel à la manipulation des données archivées.
L'informatisation de la force de vente va permettre à moyen long terme d'améliorer la circulation
1
Jaque Ledrevie, Julien Levy et Denis Lindon : « Mercator » 8éme Ed, Dalloz ; 2006 ; p 894.
2
http://www.memoireonline.com/12/07/806/m_les-enjeux-de-la-relation-client12.html; Op.cit., le 04/05/2015.
55
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
de l'information dans l'entreprise en la centralisant, de mieux contrôler les commerciaux et de
mieux comprendre leurs échecs comme leurs succès.
Sinon il y a d’autres manières qui nous permettent d’avoir accès au Datawarehouse de
différentes manières. Deux principales sortes ressortent : OLAP et Datamining. La principale
différence entre les deux est que la méthode OLAP travaille avec des dimensions et relations
prédéfinies alors que le datamining recherche des échantillons nouveaux et non connus au départ
qui pourront ensuite servir comme base pour OLAP.
- Les bases de données externes : bases de données marketing qui viennent enrichir
l’information sur le marché, sa segmentation, les comportements des clients et prospects1.
- Centres d'appels : Le fonctionnement des calls centers est qu'une série de personnes
appelées opérateurs se situe dans un local. Ils disposent d'un casque avec un micro pour répondre
au téléphone et d'un ordinateur pour encoder les données qui leurs sont transmises ou traiter un
dossier. Pour chaque type d'appel, il existe une procédure standard (« script ») mentionnant les
questions à poser et l'information à en retirer. Il n'y a généralement pas de place à
l'improvisation.
- Multicanal : interaction avec le client à travers tous les canaux possibles. Ce domaine met en
œuvre les technologies de travail de groupe et consiste à mettre en place des canaux ou des
actions pour dialoguer avec le client : messagerie électronique, conférences, fax/lettres... Cette
partie "multi canal" a pour objet essentiel est d'optimiser les contacts clients et de transmettre le
bon message au bon moment par le bon canal.
- Service a travers du Web : 2Le service client passe traditionnellement par un contact direct,
via le téléphone, avec un centre de support. Toutefois, une partie des demandes peut être
satisfaite sur un site Web exemple :(consultation du compte bancaire via Internet) qui intègre des
outils basés sur des technologies.
- La gestion des services : La gestion des services en après-vente est extrêmement importante
dans une logique de fidélisation des clients. Elle consiste principalement à réagir de manière
adéquate à toute demande émanant d'un client. Que la requête soit formulée via un appel
téléphonique, un message laissé sur le net ou un courrier postal, il faut dans un premier temps
qualifier le client demandeur.
- Les logiciels d‟automatisation du marketing : Le marketing One-to-One rend nécessaire
l’utilisation d’outils de productivité dans les services marketing. Conception des campagnes
segmentation, ciblage, planification des actions en fonction des données de chaque client-
prospect et des objectifs de la campagne.
1
http://jhyvernaud.over-blog.com/pages/Introduction_a_la_Gestion_de_la_Relation_Client_GRC_CRM-
3362286.html, le 04/05/2015, à 22 :32.
2
http://www.memoireonline.com/12/07/806/m_les-enjeux-de-la-relation-client12.html, Ibid., le 04/05/2015 ; à
22 :34.
56
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Parce que dans ces trois dimensions on trouve que le CRM opérationnelle, collaboratif et
analytique qui sont plus mesurable et par rapport aux autres titres.
D’après le Meta Group et sur le plan fonctionnel, L'écosystème habituellement retenu pour
décrire le principe du CRM propose trois grands domaines d’activité interdépendants :1
Le CRM opérationnel, le traitement de la commande. (Front-Office)
Le CRM collaboratif, interaction avec le client à travers tous les canaux possibles. (Middle-
Office)
Le CRM analytique, basé sur le décisionnel. (Back-Office)
La collaboration de ces trois derniers a pour finalité de réaliser l’objectif ultime de la
stratégie CRM de l’entreprise, c’est-à-dire dans le cadre du développement et l’optimisation de
la relation client2.
1
http://recherche.relationclientmag.fr/relation-client-crm-management.html, le 03/04/2015, à 15 :29.
2
Dr. Andreas Meier et Autres, Rapport de Séminaire, « Le CRM analytique Les outils d‟analyse OLAP et le
Data Mining », Faculté des Sciences économiques et sociales Université de Fribourg, le 26 avril 2008.p 06 – 07.
3
http://www.synolia.com/crm/objectifs-et-fonction/,le 03/04/2015. à16 :43.
4
A. Adnane, « l‟orientation client au marketing relationnel : CRM », Op.cit. , 2012, p 80.
57
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
collaboratif. A partir de données générées et récoltées de leurs bases de données, les différents
outils d’analyse et d’exploitation se chargent d’extraire les modèles des comportements de la
clientèle et des connaissances qui servent de support à la prise de décision et permettent
d’améliorer notamment les processus du CRM opérationnel et collaboratif.
Objectifs et fonctions CRM Analytique
Les outils de CRM Analytique sont mis en place pour mieux connaître ses clients par
l’analyse des données centralisées et structurées autour de la notion de client et notamment : 1
Suivi de la valeur client : (par un croisement des données quantitatives et
qualitatives) :
- Ratios Investissement / CA par client.
- Mesure de l'effort commercial et marketing par client.
- Retour sur investissement client.
Marketing analytique
- Segmentation client
- Analyse de la valeur et de la rentabilité client
- Analyse des coûts par client
- Opportunités de cross selling/ up selling.
- Définition de populations cibles clients.
Analyse de la qualité de service rendue au client.
- Impact Qualité sur CA
- Optimisation des engagements de SLA...
Analyse de l‟historique et diffusion de l‟information aux acteurs ciblés dans
l'entreprise.
- Vision 360 ° client.
- Augmenter le cycle de vie du client, c'est-à-dire le fidéliser.
- Augmenter la marge sur chaque client.
- Prendre des décisions plus productives et rentables en temps réel.
- Retour sur investissement rapide grâce à un développement visuel par glisser-déposer
pour l’intégration des big data2.
- Le module Adaptive Big Data Layer affranchit les entreprises de l'évolution des
technologies Big Data.
Ces trois dimensions permettent donc de produire et d’analyser l’ensemble des
informations et des données clients lié au Data Warehouse et au BI (Business Intelligence) afin
de renforcer et d’améliorer la relation et la valeur de sa clientèle.
Cette partie a pour objectif d’aide à la décision et c’est-à-dire que le CRM doit pouvoir
exploiter l’information et lui donne une dimension concrète.
1
http://www.synolia.com/crm/objectifs-et-fonction/crm-analytique/,Ibid ,03/04/2015, à 17 :30.
2
http://www.pentaho.fr/Customer-360-Degree-View , le 27/02/2015, à 16 :52.
58
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
L'enjeu pour l'entreprise dans un contexte CRM est de se doter de moyens nécessaires face
aux enjeux économiques et concurrentiels en alignant son organisation, ses processus et son
système d'information sur la stratégie de l'entreprise1.
Le CRM a pour objectif :
- D’optimiser les contacts.
- De coordonner les processus.
- De développer et valoriser les connaissances.
- De personnaliser la relation client
- De développer une culture d’entreprise orientée client, où le client est placé au centre
- De Construire et capitaliser une mémoire client pour développer une vision globale
- D’apporter une vision unique de l’entreprise, quel que soit le canal utilisé par le client, et
capitaliser sur tous les contacts à travers l’ensemble de ses canaux
- D’accroitre la valeur client (le ROI, chiffre d’affaire, la rentabilité de chaque client) par la mise
en place d’une stratégie commerciale e-marketing.
Ces enjeux répondent à la maitre de la chaine de la valeur client.
Source : http://laurence.mollard.free.fr/imagesm%E9moire/Image1.gif
La relation client est la solution adéquate face à différentes caractéristiques du marché et
enjeux économiques. 2La relation client doit suivre et s’impliquer dans toutes les étapes de la
relation client : de la prospection à la fidélisation. La maîtrise de la relation client apparaît aussi
comme la solution adéquate face aux enjeux économiques.
1
http://www.synolia.com/crm/gestion-relation-client/les-enjeux-du-crm/ le 01/03/2015, à 00 :01.
2
Laurence MOLLARD-HUBERT, op.cit. p 08.
59
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
De plus, les avantages perçus du CRM sont nombreux. Les quatre principaux objectifs du
CRM sont 1 :
Un meilleur service clients : les clients attendent plus de services de la part des marques
L'information sur les produits, le conseil, la facilitation des achats, l'automatisation, le
service client sont autant de services associés qui jouent un rôle croissant dans
l'appréciation des clients sur la valeur d'une offre.
Beaucoup de ces services sont adaptés à la situation de chaque client, c'est-à-dire qu'ils
sont personnalisés. Le développement de ces services associés passe ainsi de plus en plus par
celui d'un marketing relationnel.
L'intégration multicanale : les entreprises étendent progressivement leurs modes de
communication et de distributions auprès de leurs clients. Toutes une panoplie de canaux
s'offrent à elles (représentants, points de vente, catalogues, mailing, centres d'appel,
Internet et autres canaux électroniques, etc.).
Les clients veulent avoir une expérience continue et interagir avec la même entreprise, quel
que soit le canal utilisé.
Mieux identifier les clients, conserver la mémoire des interactions avec eux, faire partager
cette connaissance entre les différents canaux, permettre au client d'interagir de façon cohérente
avec l'entreprise à travers multitude de canaux, sont autant d'enjeux qui deviennent ainsi une
préoccupation des entreprises.
Le développement des ventes : sur des marchés dont la croissance est relativement
faible, la part de marché des entreprises passe de plus en plus par la fidélisation des
clients en préservant, voire en augmentant la part des dépenses consacrées à la marque.
Une politique relationnelle n'est pas seulement destinée à accroître la qualité de service, à
l'image d'un service clients, mais une façon privilégiée de développer les ventes. Plutôt que de se
focaliser seulement sur la part de marché (qui est un solde final qui ne permet pas d'identifier le
nombre de clients qui ont quitté l'entreprise par rapport ce ceux qui ont été recrutés), une
entreprise soucieuse de développer ses ventes doit s'intéresser au capital client.
L'accroissement de la productivité : il existe, dans la gestion de la relation avec le
client, de nombreuses tâches qui peuvent être partiellement ou totalement automatisées,
aussi bien en matière de communication que de commercialisation.
Cette automatisation peut conduire à des réductions de coût, c'est-à-dire à des gains de
productivité que recherchent constamment les entreprises. Le CRM s'inscrit dans cette
perspective.
1
Abdelatif Riahi, « Les enjeux de la relation client », op.cit. ; p 08.
2
Idem, p 09.
60
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
- Est-elle capable d'identifier les clients les plus rentables ?
- A-t-elle accès à des informations retraçant les habitudes et les cycles de vie de sa clientèle ?
- Comment rassembler des données venant de sources et de services divers, afin de réduire les
charges et accroître les bénéfices.
Les études montrent que Le système CRM est appliquer à1 :
- 75% dans le secteur des services : Banques, caisses, assurances, entreprises de téléphonies, et
société d'informatique.
- 25% industriel: aérospatial, automobile, cimenteries, pharmaceutiques
Les fonctions les plus touchées dans l’entreprise sont :
Supports et services à la clientèle.
Les Ventes.
Le Marketing.
Le fait que les entreprises de la banque et des services financiers, de l'énergie, des
télécommunications, et de l'assurance soient les plus dynamiques en termes d'investissement
CRM n'est pas vraiment surprenant. Ces entreprises ont à gérer une base de données clients très
volumineux (de plusieurs centaines de milliers de clients à plusieurs millions).
En outre, elles opèrent sur des marchés matures ou la pression compétitive conduit à une
égalisation du niveau de l'offre en termes de qualité et de prix. Donc il devient extrêmement
difficile pour elles d'obtenir un avantage compétitif à partir d'un leadership sur les prix ou des
seules qualités d'un produit. Construire une relation intime avec le client, c'est-à-dire atteindre un
niveau d'excellence dans la compréhension des clients et la satisfaction de leurs besoins, se
présente comme une voie sur le chemin de la différentiation compétitive.
1
http://www.memoireonline.com/12/07/806/m_les-enjeux-de-la-relation-client9.html, le 03/04/2015, à 19 :13.
2
Laurence MOLLARD-HUBERT, Op.cit, p 09.
61
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
assurer une relation mutuellement bénéfique à long terme basés sur la fidélisation de
leurs clients.
1
R. Leféburre et G. Venturi, « Gestion de la relation client », Ed : Eyrolles, France, 2005, p 33.
2
http://www.memoireonline.com/11/13/8042/m_Contribution--l-amélioration-de-la-gestion-de-la-relation-client--
Money-Land13.html, le 28/04/2015, à 20 :47.
3
Idem, le 01/05/2015, à 16:26.
62
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
En 2004, Gartner Group définit le CRM comme 1« une stratégie d’entreprise qui, à l’aide
des TIC, vise à optimiser la rentabilité de l’organisation et la satisfaction du client, en se
focalisant sur des segments de clientèle spécifiques, en favorisant les comportements propres à
répondre aux souhaits du client et en appliquant des processus centrés sur le client ».
Du point de vue de l’entreprise, il existe trois types de processus fondamentaux2 :
Le processus de développement de nouveaux produits : qui comporte toutes les
activités permettant de lancer de nouveaux produits dans un temps, une qualité et un prix
définis par la stratégie de l’entreprise.
Le processus de génération et de livraison des commandes : qui comporte à acquérir
et à accepter des commandes, des livraisons à temps et aussi une production de facture et
son encaissement.
Le processus de la chaîne logistique : qui intègre et comporte toutes les activités afin
d’assurer de manière optimale les flux monétaires, le matériels et informationnels en
respectant les délais, les contraintes financières et le niveau de qualité fixé.
Le CRM est ainsi considéré comme une stratégie d’entreprise visant deux axes stratégique
essentiels : celui d'augmenter les bénéfices et d'accroître la satisfaction du client.
Dans ce contexte, l’entreprise devra élargir encore plus les possibilités d’accès et le
contenu de ses services. Une relation mutuellement bénéfique se développe à long terme avec le
client. L’entreprise connaît tellement bien ses clients qu’il devient difficile, pour ses concurrents,
de rivaliser avec la qualité et le haut niveau de son offre.
1
Frédéric Jallat, Eric Stevens et Pierre Volle ; « Gestion de la relation client » ; Ed : Pearson, 2006, p 497.
2
Meryem ELMIDAOUI, Mémoire « l‟application du CRM bancaire cas de la BMCE BANK », ENCG-Kénitra,
2013, p 40.
3
Charaf-Deen OSSENI, Mémoire en Master 2 Marketing et Intelligence; « La stratégie de marque comme
élément de consolidation de la relation client : cas de Coca Cola », à l'Institut Africain de Management, 2010, p
13.
63
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
les opérations, les processus doivent être construits et élaborer pour un maximum de
transparence et une meilleure efficacité.
Les quatre composantes fondamentales du CRM sont les suivantes :
Connaissance du client, Stratégie relationnelle, Communication, Proposition de valeur
individualisée.
Connaissance du client
La connaissance de chaque client à titre individuel est indispensable pour développer avec
lui une relation durable et lui proposer une offre adaptée. L’historique de ses achats, ses moyens
de communication préférés, ses modes de paiement préférés, ses préférences et intérêts en terme
de services,…autant d’informations strictement nécessaires au développement de relations à long
terme.
S’il est important d’avoir les informations nécessaires pour développer ses relations clients, il
convient de ne pas alourdir les systèmes d’informations de l’entreprise inutilement. Toute
information ne contribuant à l’objectif CRM devra donc être proscrite.
Stratégie relationnelle
Les entreprises qui se concentrent sur la réussite de transactions commerciales à court
terme ne manifestent qu’en intérêt limité pour le client. Leur réussite se mesure en terme de
nombre de transactions réalisées et au chiffre d’affaires réalisé. La part de marché représente
pour elles un indicateur de réussite essentiel.
Les entreprises qui développent une stratégie relationnelle s’intéressent au développement de la
relation long terme avec leurs clients. Elles entrent en communication avec le client d’avantage
qu’elles ne vendent. Parmi la masse des clients, l’entreprise privilégie sans complexe ceux qui
sont les plus intéressants et les plus profitables. La transaction commerciale ne constitue pas
l’aboutissement de la relation. Celle-ci, débutant avec l’achat, donnera lieu à un
approfondissement basé sur la confiance et un engagement mutuel et croissant.
Communication
La stratégie relationnelle mise en place par l’entreprise doit fortement se manifester dans la
communication de celle-ci envers son client. Elle devra y démontrer sa capacité à mettre en place
un dialogue individualisé au cours duquel un vrai contenu, substantiel et porteur de sens pour le
client, sera délivré. Pour y arriver, elle devra passer par un réseau de canaux de communication
intégrés permettant de communiquer partout et à tout moment.
Proposition de valeur individualisé
Le développement d’une relation étroite et d’un dialogue véritable avec le client doit
déboucher, pour l’entreprise, sur la création de propositions d’offres personnalisées, tant sur le
plan de l’offre produit que du tarif.
Dans cette optique, l’entreprise pourra concevoir, parfois même en coopération avec le
client, un service qui réponde parfaitement aux besoins de celui-ci. Cela pourra se faire, par
exemple, à partir de « modules de service » pouvant être liés les uns aux autres pour former le
service global conforme aux attentes du client.
L’entreprise devra apporter une attention particulière à garder une totale maîtrise de ses
coûts et à éviter le sacrifice de ses économies d’échelle.
De même, la mise en place d’offres individualisées peut entraîner pour l’entreprise un risque
accru et une complexité excessive des processus de production. Il faudra arriver à concilier une
production relativement standardisée avec la flexibilité que requiert toute individualisation du
service.
64
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
2.2.2. La Stratégie du CRM
Le CRM (et l’e-CRM plus particulièrement) est une stratégie qui permet aux entreprises de
se rapprocher de leur clients afin de les satisfaire au mieux et ainsi gagner en croissance et en
profitabilité.
Le Customer Relationship Management, c'est d'abord et avant tout une stratégie
d'entreprise, déployée suivant une méthodologie puis supportée par des technologies. Or, tout
comme il n'y a pas de génération spontanée, la technologie en soi ne peut faire de miracles. Dès
qu'on aborde les questions de stratégie d'entreprise, on pénètre dans un univers subjectif où
plusieurs se sentent mal à l'aise1.
En fait, le modèle s'il en est un, repose sur quelques idées forces, des concepts, qui
constituent toute la puissance du CRM.
2.2.2.1. Les étapes à ne pas omettre pour établir une stratégie d‟E-CRM
Il est nécessaire de détailler les différentes étapes de la stratégie orientée clients on line : 2
Stratégie CRM : Définition des objectifs en fonction des supports e-business. Il s'agit de définir
la stratégie de relation clients à mettre en place dans l'entreprise. Cette démarche prend en
compte la définition des objectifs globaux de l'entreprise sur tous les supports et par tous les
Segmentation des cibles e-business : La première étape de la démarche consiste à réaliser une
canaux auxquels les clients ont accès : Web, Wap, Call center ou TV interactive.
segmentation des cibles de clients sur ces supports : Segmenter la population des visiteurs et des
clients des différentes interfaces, selon les renseignements qu'ils ont donnés (signalétique) et
selon leur comportement en ligne (segmentation comportementale). Reconnaître les groupes qui
correspondent à des clients ou des prospects déjà ciblés dans le cadre de la relation client (y
compris les éventuels " indésirables "). Qualifier les " nouvelles cibles " potentielles, c'est à dire
l'ensemble des visiteurs qualifiés qui n'étaient pas des clients cibles jusque-là mais sont de fait
des prospects qualifiés à un coût très faible. Qualifier le reste du flux de manière itérative, au fur
et à mesure en cherchant à capter les informations sur les visiteurs qui "passent". A l'issue de ce
processus, l'entreprise dispose d'une cartographie des groupes de clients qui fréquentent les
interfaces de l'entreprise. Cette segmentation devra être réactualisée au fil de l'exploitation, et
notamment au fur et à mesure que vous arriverez à collecter des informations sur de nouveaux
Matrice Objectif/Cible : Ainsi, on peut clairement décliner la stratégie clients auprès de chaque
visiteurs.
Mise à niveau des interfaces suivant le plan de CRM : Ces priorités sont traduites en termes
cible afin de déterminer les priorités en termes de gestion et de pilotage de la relation clients.
de services et de fonctionnalités sur le web ex : mettre en place un concours pour tous les
internautes fidèles n'ayant jamais acheté, ou prévoir un jeu concours sur un programme de TV
interactive, en laissant la possibilité aux abonnés de personnaliser les services ou les produits
qu'ils désirent ; de prévoir par exemple une extension des services disponible sur la téléphonie
mobile en utilisant le protocole WAP et plus tard l'UMTS sur une technologie XML. Tous ces
ingrédients concourent à un meilleur positionnement et une visibilité plus claire des interfaces et
par là des clients générés sur ces supports. Ce qui aboutit directement à une plus grande
maniabilité des données clients pour une exploitation marketing.
1
Stanley Brown, «CRM: Customer Relationship Management», op.cit, p 20.
2
Laurence MOLLARD-HUBERT, Op.cit. ; p 44.
65
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
5 et 6 - L'organisation du processus, Data warehouse et Data mining 1: C'est la mine d'or de
l'entreprise et le centre névralgique du système d'information clients. Le data warehouse ou
entrepôt de stockage des données clients est la base la plus convoitée et la plus chère de
l'entreprise car s'y amoncelle toutes les informations entrantes des clients issues de toutes les
portes d'entrés de l'entreprise. Cependant, les données inexploitées ne valent rien encore faut-il
les traiter suivant les paramètres stratégiques pour l'entreprise -ils peuvent se réduire à des
questions aussi simples que d'où vient mon client, qu'a-t-il acheté sur mon site, quand, combien
de fois, avec quelle fréquence etc.… L'opération de valorisation des informations intervient dans
le processus du datamining. Là toutes les données sont valorisées pour être exploitée suivant
divers critères d'analyse marketing où toutes les données serviront la base de connaissances du
Centralisation des interfaces clients : L'e-CRM doit prendre en compte toutes les portes
marketing.
d'entrées de l'entreprise auquel le client peut avoir accès. La stratégie d'un plan CRM bien établie
consistera à récupérer le maximum d'information sur son client par ces interfaces.
1
Laurence MOLLARD-HUBERT, Ibid, p 45.
2
Idem, p 46.
3
http://www.memoireonline.com/12/07/806/m_les-enjeux-de-la-relation-client7.html; Op.cit.; le 04/05/2015, 23:16.
4
https://www.scribd.com/doc/92202063/Memoire-complete, op.cit., le 20/04/2015 à 19:56.
66
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Les clients n'ont pas tous la même valeur. D'ailleurs, dans l'évaluation des clients, on
devrait tenir compte non seulement de leur valeur actuelle mais aussi de leur valeur potentielle
notamment en terme de perspectives de croissance.
De plus, puisque les ressources sont limitées, on gagne à les moduler en fonction de la
valeur des clients. En d'autres mots, au lieu de niveler son service également entre ses clients
indépendamment de leur valeur pour l'entreprise, on a plutôt intérêt à offrir un niveau de service
proportionnellement à la valeur de chacun des clients.
- Le programme relationnel doit être un contrat, 1par lequel, en échange de temps
(attention) et d'argent (achat), le client obtient de la marque des informations, des services, un
dialogue, une expérience qui soient intéressants et utiles. La vision stratégique doit définir
clairement et précisément le but de la relation et les bénéfices que peut en tirer le client.sa part
d'un principe gagnant-gagnant.
- De nos jours, la satisfaction des clients ne reflète plus comme un gage de loyauté à long
terme. En fait, la satisfaction est nécessaire mais n'est pas suffisante pour conserver ses clients. Il
semble que les clients privilégient la qualité de la relation humaine qu'ils ont avec du personnel
de l'entreprise. Incidemment, on perd des clients essentiellement à la suite de ce que l'on pourrait
qualifier de bavure relationnelle.
Ces points précédents expriment un impact stratégique évident. Car le coût d'acquisition
d'un nouveau client est dix fois plus cher que d'en conserver un, la rétention des bons clients
constitue un impératif catégorique. Quant au dilemme apparent entre acquisition et rétention, il
faut bien comprendre qu'une entreprise, quelle qu'elle soit, ne peut se permettre de perdre ses
clients plus rapidement qu'elle en acquise.
d’une relation commerciale. Elle suppose souvent des efforts de la part du vendeur.
Politique de rationalisation : Cette politique cherche à améliorer la rentabilité de clients
réguliers mais peu lucratifs. Cette rationalisation passe par la réduction de tous les coûts
liés à ces clients (coûts commerciaux, coûts industriels…).
Ces politiques sont choisies en fonction de la rentabilité actuelle et potentielle, degré de
priorité stratégique du client et de la notion de RFM (Récence, Fréquence, Montant).
1
https://www.scribd.com/doc/92202063/Memoire-complete, Ibid. le 20/04/2015 à 20:31
2
http://jhyvernaud.over-blog.com/pages/Introduction_a_la_Gestion_de_la_Relation_Client_GRC_CRM-
3362286.html ; op.cit., le 04/05/2015, à 23 :30.
67
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
2.2.2.4. Intégration du CRM dans la stratégie marketing d‟entreprise
L’entreprise qui veut mettre en place une stratégie relationnelle doit penser à sa mission,
sa gestion de son personnel, sa structure et ses systèmes d’exploitation en cohérence avec son
orientation client1.
Il s’agit de la création d’un environnement qui facilite et encourage la recherche de la
satisfaction du client en fonction de son rapprochement vers l’entreprise. Le client doit inspirer
tous les personnels du marketing afin de pouvoir améliorer sa performance globale. Car
généralement dans une perspective relationnelle, tout client n’est pas bon à prendre l’entreprise
n’a pas toujours intérêt à le satisfaire et le fidéliser. Mais il ne faut pas oublier que l’enjeu d’une
approche CRM est de construire des relations permettant d’augmenter la valeur de la base
clients, qui reflète la valeur de l’entreprise.
Source : P1305039, « Observatoire du marketing Client », 1er Ed : Giger, UDA Média post,
2013, p 15.
Dance la majorité des cas, le CRM est rattaché à la direction marketing.IL est rarement
considéré comme un service à part entière, directement relié à la direction générale. On peut
déduire, que souvent, aucune équipe n’est entièrement dédiée aux questions CRM.
1
D.AROUB Ratiba, BOUSBAINE Tassadit, « Le rôle du marketing relationnel comme un nouveau concept
dans l‟orientation de la stratégie de l‟entreprise », 2015, p 13.
2
Philippe Kotler et Bernard Dubois : « Marketing Management », 8ème Ed, Publi-union, Paris, 1994, p119.
68
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
des organisations auprès de différents acteurs de l’organisation (personnel, clients, fournisseurs,
partenaires).
Ce domaine d’activité est fortement lié aux technologies de l’information et des
communications autour de logiciels, progiciels plus ou moins intégrés (ERP, CRM, SCM,
SIRH…), de bases de données et autres dispositifs technique spécifiques.
Pour la plupart des entreprises, l’ossature de leur système d’information et que la plupart
des systèmes d’information sont informatisés, ce qui conduit parfois à confondre les
préoccupations de fond (l’information, sa pertinence, etc.) et les problèmes de forme de
traitement (les moyens informatiques mis en œuvre).
Plus au mois automatisé, car tout système d’information n’est pas informatisé, et les
systèmes informatisés comportent toujours des parties ou des interfaces sont nécessaires pour
échanger des informations avec d’autres système non informatisés ;
Plus au moins permanent dans le temps : système de planification à long terme ou
système de décompte des bonus des commerciaux lors d’une opération commerciale
exceptionnelle.
2.2.2.5.1. Le Système d‟information Marketing (SIM)
Dans un environnement turbulent, la visibilité externe étendue de l’entreprise est
l’élément indispensable pour son évolution ; d’où l’interrogation sur l’efficacité de ses modes
d’acquisition, de saisie et de gestion de l’information.
P. Kotler et B. Dubois (2000) 1considèrent dans ce sens l’information comme étant la quatrième
ressource-clé du succès de l’entreprise qui ne manque pas d’importance autant que les autres :
l’argent (financement), les biens (matériels ou immatériels) et les hommes (ressources
humaines).
De ces trois facteurs, s’ajoute la vague révolutionnaire des technologies d’information qui
rend la collecte, le traitement, le stockage et la communication de l’information de plus en plus
facile et accessible pour toute entreprise ayant été consciente des bénéfices engendrés par ces
technologies que beaucoup d'entreprises n'ont guère abordées. Par conséquent les niveaux
d’exploitation de l’information commerciale restent au-dessous des exigences de
l’environnement dans lequel elles évoluent. Bien peu d'entre elles ont compris la nécessité d’un
véritable système d’information marketing. Ainsi, devant des situations d'incertitude, il est
devenu vital de redéployer en permanence l’action commerciale de l’entreprise vers les créneaux
de développement à l’intérieur ou à l’extérieur après les avoir détectés, et de repositionner les
produits adaptés à ces marchés en tenant compte à la fois de l’évolution progressive des attentes
des consommateurs et l’agressivité de la concurrence ; une véritable surveillance permanente de
l’environnement est pour cela indispensable, c’est là l’une des fonctions fondamentales du
Système d'Information Marketing.
- Qu’est-ce qu’un Système d’Information Marketing ?
Le système d‟information marketing
Richard Brien et James Stafford ont donné une définition assez largement acceptée jusqu’à
nos jours de ce qu’est un système d’information marketing : « le système d’information
marketing est un ensemble structuré et interactif de personnes, de machines et de procédures
destiné à produire un flux ordonné d’informations pertinentes, issues de sources intérieures ou
extérieures à l’entreprise servant de base à la prise de décision dans les domaines de
1
Kotler Philippe et Dubois Bernard, « Marketing Management », 10ème Ed, Publi-union, Paris, 2000, p 136.
69
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
responsabilité spécifique de la direction marketing (Brien et Stafford, 1968)1. »
1
Mehran Izad Shenas, Lionel Pittet& Charly Triffault, Opcit, p 14.
2
http://jhyvernaud.over-blog.com/pages/Introduction_a_la_Gestion_de_la_Relation_Client_GRC_CRM-
3362286.html; Op.cit. ; Le 04/05/2015 ; à 23 :36.
3
http://www.usinenouvelle.com/article/systeme-d-informationse-doter-d-un-logiciel-pour-maitriser-sa-relation-
clientmettre-en-place-un-systeme-de-gestion-de-la-relation-client-reste-un-projet-de-longue-haleine-le-processus-
necessite-une-re.N100288, le 04/05/2015 à 23 :41.
71
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
2.2.3. Du CRM au E-CRM : Marché et acteurs
2.2.3.1. Le Marché du CRM
2.2.3.1.1. Les technologies de l‟information : un rôle clé dans la stratégie CRM
Le CRM en terme technologique peut être segmenté spécifiquement par des technologies
qui lui sont dédiées dans ses différents domaines d'application.
Ainsi nous distinguerons1 :
Les technologies de base : qui regroupent particulièrement les solutions de Workflow,
de messagerie et d'agenda partagé, d'intégration entre la téléphonie et l'informatique. Ces
technologies peuvent être considérées comme des briques de base sur lesquelles les
solutions applicatives s'appuient.
Les solutions applicatives : qui s’agissent de progiciels qui proposent des
fonctionnalités soutenant des processus de relation client.
En outre, on peut ajouter un dernier segment, qui s'agit de celui qui est composé par des
technologies qui lui sont établies par différents canaux de relation client (terrain, agence,
téléphone, Internet).
Dans un monde où toutes économies connectées, l'information constitue un enjeu
important car elle représente la seule solution qui permet aux entreprises de suivre le client à tous
les niveaux de sa relation commerciale.
Que ce soit dans un cas d'une simple demande de renseignement, réclamation ou de la
gestion du service après-vente, l’entreprise doit élaborer une relation visant le long terme avec sa
clientèle, tout en conservant, et en traitant l'historique de chacun individuellement.
C’est cela qui à créer un besoin et une nécessité de logiciels qui représentent des outils
indispensables au CRM.
Le CRM représente un marché en pleine explosion avec une hausse annuelle de plus 50%
prévue pour les 5 prochaines années. D’ailleurs c'est ce qui est monté dans le tableau suivant, ce
marché devrait les 67 milliards de dollars en 2003. C'est l'un des plus dynamiques de l'industrie
informatique qui devrait représenter 50 % du budget de développement informatique des grands
groupe dans les années qui suit.
Aux Etats Unis, le rythme des fusions et acquisitions est frénétique dans le monde des
éditeurs d'outil de CRM. Les investisseurs ont perçu que ce marché pouvait relayer les succès
boursiers des ERP du milieu des années 90.1(Exemple : rachat de Clarify, un des acteurs majeurs
du CRM, par Nortel, leader des équipements de télécommunications; rachat de Vantive, numéro
deux sur le marché du CRM par People soft, acteur majeur dans le monde des ERP…). D’ici à
2003, les entreprises françaises investiront plus de 8 milliards de francs dans la mise en place de
logiciels de Gestion de la relation client dans leur système d’information.
Les entreprises de grande taille (plus de 1 milliard d'euros) constituent le gros de volume
du marché du CRM avec 43 % des ventes. La croissance la plus forte concerne les entreprises
qui réalisent un CA entre 250 et 999 millions d'euros. Toutefois compte tenu de la complexité
des projets de mise en œuvre de solutions de CRM, les PME abordent généralement le CRM par
parties, en ciblant une, voire deux fonctions, et rarement dans une démarche globale d'intégration
d'une suite complète. L'exception à la règle est la micro-entreprise qui démarre et qui se lance
dès le départ et malgré sa taille sur une solution intégrée.
Les intentions d'investissement se répartissent comme suit entre les différents secteurs
d'activité:2
48 % dans l'industrie.
36 % dans les services.
13 % dans la distribution.
4 % dans l'administration.
1
Laurence MOLLARD-HUBERT ; Op.cit, p 16.
2
Idem, p 17.
73
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Le CRM concerne plus le B2C que le B2B. Donc les laboratoires pharmaceutiques, les
fournisseurs informatiques ou les VPCistes de fournitures de bureau s'attachent à fournir à leurs
clients une intégration des processus logistiques et des systèmes d'informations.
Des acteurs nombreux :
Le CRM représente un débouché majeur du marché des applications informatiques, à la
fois pour les éditeurs de logiciels que pour les entreprises de service.
1
Laurence MOLLARD-HUBERT, Ibid, p18.
2
http://www.relationclientmag.fr/Relation-Client-Magazine/Article/Le-marche-europeen-selon-Gartner-6012-
1.html. Le 05/05/2015., à 18:32.
3
http://www. Gartner.com, “Magic Quadrants and Market Scopes: How Gartner Evaluates Vendors Within a
Market". February 2008. Retrieved 27-07-2009, le 08/05/2015; à 00:54.
74
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
De nombreux éditeurs ont traversé l'Atlantique ou la Manche depuis plus ou moins
longtemps et exercent leurs talents exclusivement dans le monde du "Customer care" 1: Clarify,
Remedy, Vantive, Siebel... Ces éditeurs touchent des entreprises moyennes et grandes. Jusqu'ici,
ce ne sont que des éditeurs de progiciels de front-office, c’est à dire des progiciels qui permettent
de gérer la relation directe avec les clients. Les Grands Comptes ont une approche privilégiant le
déploiement par étapes de grands projets CRM. La consolidation des projets se fait par
intégration progressive de nouveaux modules fonctionnels, de canaux d'interaction client, et
d'utilisateurs plus nombreux. Ces projets, qui s'étalent sur de nombreux mois dans leurs phases
d'implémentation, s'inscrivent également dans une problématique d'intégration des solutions de
front office à celles du back office existant.
À côté de ces grosses entités qui ciblent d'abord les grands comptes, on trouve une
nébuleuse d'acteurs moyens, challengers des généralistes ou éditeurs qui se positionnent en
complément des progiciels de front office. Parmi eux, on trouve EREL, Business Manager,
Agotaras ... Leur clientèle se situe dans le "mid-market " (entreprises de 500 à 2000 salariés) ou
PME (moins de 500 salariés). A l'instar des grands comptes, la plupart des entreprises du Mid
Market lancent des projets CRM pilotes de taille réduite, qui évoluent ensuite vers des projets de
consolidation couvrant l'ensemble des besoins en gestion de la relation client de l'entreprise.
Dans ce type de configuration, l'évolutivité du projet dépend clairement du succès des étapes
antérieures. Les PME-PMI mettent en place des projets de CRM de périmètre relativement
réduit. Il s'agit généralement d'un segment du CRM qui est pris en compte : par exemple une
solution d'automatisation de la force de vente qui gère la force de vente mobile, ou une solution
de gestion des campagnes marketing sur le terrain. Il en résulte que les projets CRM mis en place
chez les PME-PMI n'interviennent en général qu'au sein d'une division (commerciale, marketing
ou de service client) et ne concerne qu'un nombre réduit d'utilisateurs. Enfin, arrivent sur le
marché tous les éditeurs de produits de back-office, isolés ou intégrés (ERP). Cette dernière
catégorie est encore mal représentée.
1
Laurence MOLLARD-HUBERT ; Op.cit; p 17.
2
http://www.definitions-webmarketing.com/Definition-E-crm; le 01/05/2015, à 22 :07.
75
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Une pléthore d‟offres logicielles
L'offre est pléthorique il est aujourd'hui plus simple de dénombrer les éditeurs qui ne
proposent pas de produits de CRM que ceux qui offrent soit des bouts, soit des suites entières.
1
Même des éditeurs de Progiciels de Gestion Intégrés (PGI) comme People Soft ou SAP mettent
en avant leur offre dans ce secteur. Alors quand on aborde la question E-CRM (via le Web), il
devient tout simplement impossible de citer les multiples éditeurs et autres start-up qui proposent
de gérer les interactions Internet et e-mail. On peut néanmoins évoquer Broad vision et Vignette,
les deux principaux éditeurs de personnalisation par Interne.
Figure (15) : La Jungle des outils E-CRM
Les logiciels d‟E-CRM : un poids important parmi les quatre types d'outils de
relation client
Aujourd’hui, le marché du CRM reste encore fortement dominé par les outils consacré à la
gestion des services et du support client, segment à partir duquel s'avère la création du concept
de cette dernière, et celui des outils dédiés à la gestion des ventes, qui représente respectivement
33,2 % et 32,1 % du total de l'offre CRM. Les outils dédiés à la gestion des actions marketing se
classent en troisième position avec un poids de 18 % du total de l'offre CRM. Toutefois, le poids
relatif des offres traditionnelles de gestion de la relation client s'est effrité par rapport à 1999 au
profit des outils de gestion de la relation client en self-service (E-CRM)2.
En effet, en l’an 2000, on a assisté au développement de l'utilisation de l'Internet comme
canal d'interaction avec le client. Les technologies Web ont permis aux offres de gestion de la
relation client de dépasser le stade du mode client léger, pour aboutir à la création de portail
Internet, véritable plate-forme de gestion de la relation client. Cette dernière catégorie de l'offre
CRM, marginale en 1999, impose désormais l'Internet comme un canal privilégié de la gestion
de la relation client en self-service.
1
Laurence MOLLARD-HUBERT ; Op.cit ; p 19.
2
Idem, p 19.
76
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Le développement continu du marché du CRM en 2001 devrait être porté par les outils de
e-marketing et les outils de la gestion de la relation client en self-service. Cette dernière avait
bénéficié de l’intégration des technologies de l’Internet qui est en évolution continue, et qui leur
apporteront une valeur ajoutée significative dans le traitement des ventes et des services rendus à
la clientèle.
1
Laurence MOLLARD-HUBERT ; Ibid ; p 19
2
Biegajlo Nadine et Mendimi Gabriella, Rapport de Séminaire : « CRM in online marketing » ; Université de
Fribourg, 2008, p 08.
77
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
2.2.5. Le Marketing One-to-One1
Dès l’apparition du Web en 1993, les spécialistes du marketing ont pressenti le potentiel
exceptionnel d’Internet comme support du marketing One to One. Ce concept avait été
popularisé la même année dans un livre devenu depuis un ouvrage de référence.
Il aura néanmoins fallu attendre 1998 pour que les premiers exemples concrets de
personnalisation commencent à voir le jour sur Internet, notamment d’un point de vue
publicitaire.
Le marketing One to One peut être exprimé comme le concept de marketing relationnel
appliqué à l’internet le plus populaire et le plus médiatique. D’après plusieurs ouvrages DON
Peppers et Martha Rogers, font office de fondateurs du modèle One to One, bien qu’ils n’en
soient par les inventeurs. En effet, la pratique du One to One est très ancienne, le mail trouve un
nouveau souffle sur le Net, c’est ce que les auteurs ont réussi à théoriser avec brio.
Le One to One se caractérise par optique portant davantage sur la part de client que sur la
part du marché. Il s’agit de se concentrer sur un client à la fois et de lui vendre le maximum de
produits ou services, tout en le fidélisant dans le but d’établir une relation à long terme. Donc
c’est le passage d’un Marketing Extensif (recherche perpétuelle de nouveaux clients) à un
Marketing Intensif (développement du potentiel des clients actuels). Ce développement de la part
de client ne peut s’obtenir que par un dialogue poussé avec le client qui va permettre de
répondre à ses besoins spécifiques en adoptant la personnalisation de masse. Internet est un
champ d’application particulièrement fertile pour le One to One grâce aux possibilités
d’automatisation des informations et des services délivrés en ligne, grâce au fait que la relation
avec le client y est forcément individuelle.2
1
Meryem ELMIDAOUI ; Op.cit. ; p 25.
2
BOISDEVESY Jean-Claude, « Le marketing relationnel », Ed : D’organisation, France, 2001, p 27.
78
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
2.2.6.2. L‟One-to-One appliqué à Internet
Internet permet d’offrir potentiellement un produit ou service différent à chaque internaute,
de manière automatique et en temps réel. Sur Internet comme ailleurs, le degré de
personnalisation dépend bien étendu de la richesse des informations contenues dans les bases de
données. « Mon Yahoo », « Ma page MSN » ou « Votre BOL » proposent des pages
personnalisées. Quand une personne revient sur le site, elle ne trouve que le type d’information
qu’elle a sélectionné (actualités générales, financières, culturelles, sportives, météo, horoscope
personnalisé en fonction de la date de naissance, suggestions de lecture, etc.).1
Sur certains sites de commerce électronique, les offres promotionnelles sont basées sur les
données recueillies lors des transactions et consultations précédentes. Certains moteurs de
recherche personnalisent maintenant les résultats en fonction des informations recueillies
précédemment auprès de l’internaute. Ainsi, un internaute intéressé par le droit, et qui fait une
recherche sur le mot « avocat », verra s’afficher en premier les résultats liés à « avocat »
(juridique), avant ceux liés à « avocat ».
Source : http://laurence.mollard.free.fr/imagesm%E9moire/Image6.gif.
1
Meryem ELMIDAOUI ; Ibid. ; p 26-27.
79
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Internet représente le moteur de la Demand Chain.1 Le concept de Demand Chain prend en
compte la relation client mais aussi les différents canaux de distribution. La Demand Chain
s’appuie sur le CRM et l’enrichit en permettant aux entreprises de développer leur activité grâce
à une approche intégrée du commerce électronique et de la relation client sur l’ensemble des
canaux. ; Elle permet de généraliser l’approche engagée par le CRM en consolidant dans une
base unique des informations partagées et disponibles par les fournisseurs, les distributeurs, les
clients, les collaborateurs, n’importe où, n’importe quand et à partir de n’importe quel poste
périphérique.
- Internet, la fin du marketing relationnel ?
Internet n’est pas seulement un autre canal d’information : 2 il est surtout le meilleur média
pour une relation en One to One avec le client. Et les entreprises n’ont pas pu l’ignorer. Elles ont
dû modifier leurs techniques de marketing traditionnelles devenues obsolètes pour s’adapter à ce
nouveau média. Le web a introduit de nouveaux canaux de communication qui ont rendu les
applications de CRM existantes totalement insuffisantes dans la mesure où elles n’intégraient pas
une vision complète du client à travers tous les points de contacts.
Cependant les marketers ont adopté au début une approche qui ne s’avérait pas aussi
efficace que les traditionnelles campagnes de marketing direct, en raison du faible cout des
interactions sur Internet. Car la multiplication des contacts s'est avérée trop volumineuses et
c'est qui n'était pas le cas prévu. Ainsi contre toutes attentes, Internet n'est pas immédiatement
apparu comme le meilleur média pour le marketing One to One.
1
Me. H. KASMI, Rapport, Séminaire : « CRM et nouvelles technologies », INSIM Bejaia, 2012, Bejaïa, p 29.
2
Laurence MOLLARD-HUBERT; Op.cit. p 19.
3
Me. H. KASMI; Ibid; p 26.
80
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
L'internet offre une opportunité importante :1
Pour attirer des clients par une politique communication interactive ;
Pour améliorer la fidélité des clients en fournissant un meilleur service ;
Pour collecter un nombre impressionnant de données sur le mode d'interaction, les
structures choisies et la construction des cibles.
Les entreprises voient dans le web des avantages économiques identiques à ceux de
l'utilisation des serveurs vocaux interactifs sur les centres d'appels avec le traitement automatisé
des questions simples. Il offre un accès immédiat et de plus en plus convivial à l'information. La
fourniture d'information sur le web permet des économies importantes (hommes et
communication), et de limiter le développement coûteux du service assuré par le call center.
L’E-CRM permet aussi d’optimiser la collecte d’informations sur les attentes des clients en
leur faisant remplir des questionnaires sur Internet.
De nouveaux concepts et techniques doivent apparaître dans le monde du CRM. Parmi
ceux-ci on trouve le datamining, les moteurs de comportements ou encore le filtrage collaboratif.
2.2.7.2. Les principaux canaux ouverts par le CRM (Les sites à l‟écoute des clients visant la
personnalisation)
Pour une personnalisation client, il y a les sites web qui sont à l’écoute des clients. Pour les
marketers, le web a permis de crée des relations plus personnalisée avec les clients et c’est grâce
à l’internet, et qui représente l’une des conditions de réussite pour les entreprises ; En créant des
pages dynamique tout en adaptant ses actions marketing aux profils clients qui nous permettra de
faire du One to One plus facilement.
Dans le cas où l’entreprise a capturé l’attention d’un visiteur sur son site web,
elle doit transformer ce visiteur en client et par la suite le fidéliser. Cela peut se faire
tout simplement par l’utilisation de toutes les informations dont l’entreprise dispose au
sujet du client pour personnaliser sa relation et offrir des services ou des promotions
adaptées c’est qu’on appelle l’intelligence de la personnalisation.
À présent ; la personnalisation représente un véritable enjeu pour les entreprises
présentes sur le web; la personnalisation sur le web passe par la mise en place d’outils
techniques permettant de reconnaitre le visiteur. L’importance de ces outils dépend du
savoir d’utilisation des données collectées sur les clients, et qui permet de tracer la
logique de recherche client, de comprendre comment il se déplace, quel type
d’information il recherche. Ces recherches peuvent être utiles pour l’amélioration de la
construction du site de l’entreprise2.
La personnalisation considère chaque client unique, et pour cela les entreprises
doivent avoir ce qu’on appelle un portail personnalisable sur Internet. Par exemple,
« My Yahoo !» est le service de fidélisation de Yahoo, et qui permet aux internautes
d’exprimer leurs centres d’intérêts dans le but d’obtenir des informations et des
services adéquats aux besoins clients. En langage simple l’utilisateur verra apparaitre
dans le site que ce qui l’intéresse directement.
De plus, le Web offre la possibilité de créer des liens entre clients et ainsi des
communautés virtuelles, notamment par des forums ou des espaces de discussions en
ligne. Dans ces lieux d'échanges, chaque client peut exposer sa problématique et
recevoir l'assistance d'un expert de l'entreprise ou d'un autre client.
1
Me. H. KASMI, op.cit, p 23.
2
Laurence MOLLARD-HUBERT; Opcit, p 25.
81
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
La technologie push apporte beaucoup à la relation. C’est d’apporter à
l’utilisateur une information personnalisée et systématique. Le mode push permet de
faire parvenir par courrier électronique, fax, pager ou téléphone mobile une
information à la demande client sur des alertes ou des centres d’intérêt qui a déclarés.
Donc le client n’a pas besoin d’aller chercher l’information afin de prendre de décision,
car celle-ci vient à lui quand elle est pertinente1.
Source : http://www.openobject.org/modmania/images/0/0e/Nike-zoom-kobe-ii-hit-nike-id-
1.gif ; le 11/05/2015, à 17 :04.
Les entreprises ont évolué d'un marketing orienté produit , qui a donné naissance au
paradigme du marketing management, vers un marketing orienté clients qui considère la
1
Laurence MOLLARD-HUBERT, Ibid, p 26.
2
Kotler P; et al, « Marketing management », Op.cit, p.182.
82
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
relation avec ceux-ci comme la ressource stratégique clé de l'entreprise : c'est le marketing
relationnel .Cependant, les technologies de l'information et de la communication ,et
spécifiquement l'Internet, donnent naissance à de nouvelles pratiques à tel point que l'on a pu
s'interroger sur l'éventualité d'un changement de paradigme en marketing (Abidi 2000;
Marion 2000) 1.
Internet a favorisé l’émergence d’un nouveau concept, le marketing One-to-One (Don
Peppers et Rogers, 1998) ou « sur mesure » qui se définit comme un marketing relationnel
individualisé et de masse.
Figure (18) : Les Composantes du Marketing de Masse et du Marketing One to One.
Publicité Distribution
Identification Interaction
Produit Client
Différenciation Personnalisation
Prix Communication
Source: Ahlem ABIDI, Séminaire « La Personnalisation sur Internet : un essai de conceptualisation ».2003,
p 140.
1
Ahlem ABIDI, Séminaire « La Personnalisation sur Internet : un essai de conceptualisation ». Toulouse, 2003.
, P 139.
2
Idem.; p 140.
83
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Le tableau et la figure suivant montre les différences entre le Marketing de Masse et le
Marketing "One to One" :1
Tableau N°7 : les différences entre le Marketing de Masse et le Marketing « One to One».
Ci-dessous la figure (18) vas nous montrer comment l’importance des différents volumes
d’information sur les consommateurs se différent dans le marketing de masse et le marketing de
basses de données.
L’information est représentée par des flèches situées dans différents niveaux de consommation,
l’épaisseur des flèches décrivent comment le volume d’information dans chaque niveau de
consommateur est considéré par son importance.
1
http://www.marketing-etudiant.fr/exposes/m/marketing-relationnel.php,08/10/2012,p05. 25/04/2015, à 21:49.
84
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Figure(19) : les différents volumes de consommateurs entre le marketing de mass-médias et le
marketing de bases de données.
Source : http://images.slideplayer.fr/3/1214102/slides/slide_3.jpg
La figure (19) nous montre que le passage vers un marketing relationnel a pour impact
sur une importance qui décrit que la préférence d’un Marketing One to One est mieux qu’un
Marketing de Masse. L’importance s’avère dans la durée de la relation, le ciblage client, et sur
tout l’approchement de client envers le fournisseur qui est dut par l’élimination des
intermédiaires.
85
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Figure (21) : La Personnalisation au Centre des Stratégies Orientées Clients.
Personnalisation de la Relation
Client
Fidélité du Client
à la Relation
Cependant, ces notions souffrent d'une absence de consensus sur ce qu'elles recouvrent;
le nombre de définitions assez grand qu'il a attiré beaucoup de managers et aussi les
chercheurs. Une confusion est encore incertains dans la différenciation et la ressemblance
entre le One to One, CRM, personnalisation et mass-customisation.
1
Ahlem ABIDI, Séminaire « Personnalisation, customisation et fidélité sur Internet marchand : une étude
exploratoire des perceptions des consommateurs », Université des sciences sociales, Toulouse 1, le 6&7 mai
2004, p 11.
86
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
devient plus intense à chaque interaction : le client exprime certains de ses besoins que
l’entreprise cherche à satisfaire en personnalisant son offre, et chaque interaction est
l’occasion d’améliorer la capacité de l’organisation à ajuster son offre à chaque client,
jusqu’à atteindre la personnalisation de masse. 1
Les entreprises cherchent à pénétrer l’intimité de leurs clients et connaître leurs styles
de vies (Ulrich, 2001). Dès lors, le marketing One-to-One se fonde sur la part de client et non
plus simplement sur la part de marché. Il ne s’agit plus de se concentrer sur un seul produit et
de le vendre au maximum de consommateurs qui ont précisément ce besoin. Le spécialiste du
marketing One-to-One se concentre sur un seul consommateur à la fois pour lui vendre le
maximum de produits possibles, tout au long de la durée de vie de la relation commerciale
(Peppers et Rogers, 1998 ; Ulrich, 2001).
Une démarche One-to-One est composée de quatre étapes mettant en cause deux phases
complémentaire l’une de l’autre.
Les deux premières étapes représentent la phase analyse interne dans l’entreprise à
priori peu perceptibles par le client. Néanmoins, les étapes d’interaction avec le client et de
personnalisation d’offres produits et services représentent la phase d’action opérationnelle
externe et qui doit être visibles par le client.
Tableau N°8 : Récapitulation des définitions des différentes Stratégies Marketing Orientées
Client
MARKETING CRM MARKETING ONE-TO-ONE
RELATIONNEL
1
Ahlem ABIDI, Séminaire « La personnalisation sur internet : un essai de conceptualisation »; Op.cit. , p141.
2
Idem, p 142.
87
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
« C’est une stratégie Ensemble des dispositifs C’est une relation
orientée vers le client mis en place pour la apprenante avec le client :
rentable et désireux de gestion des relations avec elle devient plus intense à
DEFINITION s’engager dans une relation, les clients d'une chaque interaction.
DE LA destinée à maintenir et à entreprise. Chaque interaction est
DEMARCHE améliorer cette relation et Personnalisation des sites, l’occasion d’améliorer la
associée à une relation actions de fidélisation, capacité de l’organisation
d’échange et à des support clientèle via le à ajuster son offre à
interactions continues et Web, contacts par courrier chaque client, jusqu’à
personnalisées permettant la électronique font partie de atteindre la
création de liens sociaux cette gestion. personnalisation de masse.
entre l’entreprise et le
client » (Benamour, 2000)
CIBLE DE LA Les clients ayant de la Les clients ayant de la Les clients ayant de la
DEMARCHE valeur pour l’entreprise et valeur pour l’entreprise et valeur pour l’entreprise et
désireux de s’engager dans désireux de s’engager désireux de s’engager dans
une relation avec elle. dans une relation avec une relation avec elle.
elle.
BASE DE LA Orientation client, Interactions, Bases de données,
DEMARCHE interactions continues et Personnalisation. interactivité,
personnalisées. personnalisation de masse.
88
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Marketing One-to-One
Marketing Relationnel
Marketing de Masse
1
Ahlem ABIDI; Opcit; p 143.
89
Chapitre (02) Le CRM : une nouvelle tendance marketing
Et donc, la satisfaction du client est plus que jamais au centre des préoccupations des
entreprises et se concrétise par une gestion personnalisée de la relation client : comprendre les
clients et leurs attentes, les fidéliser, les inciter à consommer davantage ses produits et même
d’anticiper l’avenir de ses besoins.
Enfin, on trouve un marketing personnalisé qui est basé sur la production modulaire qui
peut être combinée à l'infini. Par exemple dans les marchés de l’automobile qui personnalisent
leurs produits en multipliant les options. On doit donc ne pas le confondre avec le marketing sur
mesure (le One to One) qui consiste à élaborer un nouveau produit issue de chaque relation avec
chaque client et à chaque fois.
90
Chapitre (03) :
Le CRM et la Stratégie
marketing au sein de BNP
Paribas El Djazair
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Introduction
BNP Paribas est un leader européen des services bancaires et financiers, offre un
éventail complet de services et de produits aux clients particuliers et professionnels.
Cette position s'est construite par une politique d'innovation forte adaptée aux attentes
des clients et orientée vers de nouveaux usagers .Ainsi comme toutes autres grandes
entreprises, BNP Paribas EL DJAZAIR accorde une importance non négligeable à la
formation.
Dans le cadre de ce premier chapitre relatif à l'étude de cas de l'entreprise BNP
Paribas EL DJAZAIR, nous essayeront d'illustre dans une première partie la
présentation du groupe BNP et sa filiale BNP Paribas El Djazair et aussi les
départements dans lesquelles on a effectué notre cas pratique, la deuxième partie sera
consacré pour l’analyse et l’étude empirique de notre problématique au sein du
département marketing et le centre de la relation client.
91
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Une définition plus économique, inspirée de l'adage des banquiers: « les crédits font les
dépôts », consisterait à dire qu'une banque est une entreprise autorisée à créer de la monnaie sous
forme de dépôts transférables (par chèque, virement, … etc.)2.
1
TSASA, B., « Opérations des banques et bourse, cours inédit, G2 Sciences économiques », UCG/Butembo, 2009-2010.
2
SIMON, C., « Les banques », Ed. La découverte, Paris, 1984, p.54.
92
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Avec une présence dans 84 pays et plus de 205 500 collaborateurs, dont 160 000 en
Europe; et 15 000 en Amérique du nord et 11 100 en Asie. BNP possède quatre marchés
domestiques en banque de détail en Europe :
La Belgique, la France ; l'Italie et le Luxembourg, elle possède en plus une présence
significative aux Etats-Unis et des positions fonte en Asir et dans les pays émergents avec la
présence importante et croissante autour du bassin méditerranéen ; La Lybie (47), Egypte (62) ;
Classement du groupe :
Pays du Golfe (7) et la Turquie.
11eme Entreprise dans le monde, 1éreEntreprise Française en terme d'actifs, 7éme banque
mondiale, 2ème banque de la zone d'euro (Global 2000 Forbes'2010) ; 6èmemarque bancaire
mondiale, 3ème européenne et 1ére en France par sa valeur (BrandFinance-Février2010) ; 9ème
Les trois grands domaines d'activité de BNP Paribas font sa force stratégique et assurent sa
solidité financière :
- Retail Banking (La banque de détail)
- Investment Solutions (Les solutions d'investissement et d'épargne)
- Corporate & Investment Banking (Les métiers de financement et d'investissement).
93
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Présentation du département :
Les principaux objectifs du département marketing & MOA sont :
- Garantir la cohérence entre les objectifs de la banque et les différentes stratégies
marketing et commerciales.
- Optimiser l’exploitation des ressources de la banque pour développer son potentiel
commercial et augmenter ses parts de marché.
- Développer une gamme de produits et services innovations et assurer la compétitivité
continue de la banque.
- Conserver et fidéliser les meilleurs clients et développer les potentiels d’acquisition.
- Centraliser et développer les opérations de cross selling entre les différentes entités du
groupe présentes sur le marché.
- Accompagner, par une expertise marketing, les lignes métiers dans la définition et la mise
en place de leur stratégie de développement (produits et processus)
- Assurer, à travers la MOA, la gestion et la coordination des projets Marketing.
- Développer, formaliser, mettre à jour et diffuser les plans d’actions, les solutions /les
outils, les processus-clé et les produits de la banque.
- Centraliser l’information pour le compte des lignes métiers de la DG et des entités
groupe.
Figure (22) : Organisation du département marketing
Marketing
Responsable
Chef de de projet
Responsable Chargé Chef de Chef de Chef de
DE d‟études produit Produit produit produit MOA
PROJET Marketing professionnel Monétique
MOA Retail Retail Cash
Junior /PME Management autres
modules
Marketing Stratégique
- Suivi du positionnement (marché/concurrence)
- Définitions du plan marketing (produits/canaux/prix) en corrélation avec la stratégie
commerciale.
- Suivi de la rentabilité (potentiel/ moyens/volume/risque/tarification)
- Proposition d’outils et méthodes pour l’optimisation des activités commerciales.
Marketing produit
- Développement de la gamme de produits et services, en collaboration avec les métiers.
- Analyse post mise en production et suivi d’efficacité.
- Analyse des produits de la concurrence.
Contribuer à l’étude des projets (faisabilité cahier des charges, validation des
spécifications fonctionnelles).
Assister les utilisateurs dans la rédaction des procédures opérationnelles.
95
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Innovation :
- Mettre en place des politiques Eco-gestes.
1
http://www.iso.org/iso/fr/annual_report_2000.pdf , le 25/04/2015 à 21 :30.
96
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Responsable
Qualité
97
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Chargée de
Mission Qualité Responsable
du SRC
R. CRC Retail
Chargée de mission
Qualité & RSE
R.CRC Corporate
Cette équipe se devise en deux partie différents, une sera charger des clients Retail
représentant les clients de catégorie professionnel ou particuliers, et une autre sera charger des
clients Corporate représentant les entreprises clientes.
Ces deux équipes sont structurés dans un centre appelé CRC (Centre de la relation client)
qu’on présentera un peu plus bas dans notre présentation.
Ses avantages
- Le service est 100% gratuit.
- Donne aux clients une facilitation d’accès à tous leurs opérations.
- Accepte tous types de réclamations
- Représente un gain de temps
- Rapidité et efficacité de traitement.
- Comment adhérer au service Direct Call ?
Afin que le client bénéfice d’un service de qualité en toute sécurité, il est demandé au
client de bien vouloir se rapprocher auprès de son gestionnaire de compte ou bien il pourra
contacter le Direct Call sur le 021 98 11 31, un code sera transmis via l’agence à la signature
de la convention d’accès au Direct Call, que le client doit introduire lors de sa sollicitations.
Figure (24) : la démarche pour prendre contact avec le Direct Call via l’agence
98
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Remarque :
Pour la sécurité du client : son code secret doit être confidentiel, il ne doit être jamais
communiqué oralement, au téléphone ou par mail.
Voir annexe 02 et pour les clients Corporate et l’annexe 03 pour les clients Retail
Le client doit choisir un des onglets « entreprise » (Voir annexe (02)) ou
« professionnels particuliers » (Voir annexe (03)), après il doit cliquer sur « contacter par
mail », un formulaire s’affiche, renseignez les champs et en clinquant sur « envoyer », son mail
parviendra à la banque.
Afin d’affiner sa demande, le client peut choisir l’objet et le type de demande lui sera
afficher en haut du menu.
3.1.9. Création du Centre de Relation Clients
Contexte de création
Une étude a été réalisée par BNPP ED portant sur la mise en place d’un Centre de
Relations Clients avec un double périmètre d’activités :
- Retail et Professionnels.
- Corporate.
Cette étude a été motivée par les impératifs de production induits par le projet ARE
(algérien résident étranger) et l’alignement avec les compétiteurs.
Le 03/10/2012 un GO a été donné pour la mise en place du CRC BNPP ED qui vient ainsi
en réponse à la stratégie de la banque en manière d’amélioration de la qualité de service et de
satisfaction clients.
- Deux équipes, une Retail et une Corporate, seront positionnées en front comme uniques
points d’entrée e » l’ensemble des flux clients (téléphone et mail).
99
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Elles seront chargées de filtrer les flux entrants, traiter les demandes d’information,
transférer les réclamations au SRC (Service de Réclamation Client), gérer les appels sortants
(compagne Marketing, plan de sollicitation client, Enquête de satisfaction,…)
- Une équipe SRC se chargera du traitement des réclamations (service déjà existant)
Les principaux contributeurs sur ce projet sont : le Retail et Corporate (sponsors),
Informatique et immobilier.
Objectifs :
- Optimiser le temps commercial des gestionnaires de compte en agence sur des taches à
forte valeur ajoutée.
- S’assumer de notre alignement vis-à-vis de nos compétiteurs.
- Mettre en place une structure d’appels par rapport à la mise en place du projet « ARE »
(effectif dès T2 2013).
- Le projet vise à drainer vers l’Algérie un flux des clients algériens BNP Paribas résidants
en France.
Avantages clients
- Accéder à une nouvelle offre de service que le client soit résidant ou migrant
- Disposer d’un accès aisé à certains services bancaires de sa vie quotidienne (solde,
mouvement, prise de rendez-vous en agence, opposition sur cartes bancaires, virement,
demandes d’information, réclamations) à partir d’un portail d’accueil téléphonique (numéro
unique) et sur des horaires élargis par rapport aux horaires d’agence.
- Etre en relation avec des « Conseillers Clientèle à Distance » capables de traiter les
demandes des clients en respectant des standards très élevés de qualité (uniformatisation des
discours et des traitements…)
Métier du Conseiller Clientèle à Distance
Le conseiller clientèle à distance doit assurer le traitement des appels entrants, appels
sortants et mails, dans un Centre de Relations Clients il est seul avec le client, il doit savoir gérer
la conversation, face au client il est considéré comme le représentant de la banque (à travers ses
connaissances, son comportement, sa capacité à résoudre la demande du client)
Flux entrants (Téléphone/mail) : le conseiller des appels/mails, le conseiller clientèle à
distance doit qualifier la demande du client afin de pouvoir répondre efficacement en se basant
sur les procédures définies pour offre de service
Flux sortants (Téléphone/mail) : le conseiller clientèle à distance sont :
- Ecoute active comprendre sans préjuger ce que son contact pense et ses attentes,
il encourage le client à s’exprimer et réagie d’une façon appropriée. Il doit être
attentif aux réactions verbales et non verbales de son interlocuteur, laisser le client
parler librement et reformuler sa demande pour voir s’il a bien compris.
Compétences analytique : identifier tous les aspects d’un sujet et les examine d’une façon
critique pour construire un large point de vue.
a- Approche client : Fait tout le possible pour satisfaire le client en identifiant ses besoins et
lui proposer la solution appropriée prenant en compte l’éthique de la banque et ses intérêts
b- Attitude commerciale : Profile activement des occasions de ventes visant les besoins du
Mission :
client. Entreprend les actions qui ont un avantage financier direct pour la banque.
- Il explique, à tous les collaborateurs de son groupe, les enjeux du traitement des
réclamations et les procédures à respecter,
- Il forme les collaborateurs à prendre en compte la demande des clients avant
qu’elle ne devienne une réclamation et lorsqu’un mécontentement est exprimé, à utiliser
les outils dans le respect de la méthode préconisée,
- Il assiste les collaborateurs du groupe en cas de difficultés, lors de la saisie d’une
Suivre le traitement des réclamations et proposer des solutions pour mieux satisfaire
réclamation.
les clients :
- Il analyse les réclamations émises par les clients, selon une périodicité en
adéquation avec le volume des réclamations qu’il traite, au moyen des outils
statistiques,
- Il rend compte, à sa direction, des conclusions de ses études,
- Il est force de propositions sur la base de l’analyse des causes de mécontentement des
101
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
102
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Directeur Général
Directeur de Pays
CRC
(1 REPONSABLE)
103
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
CRC CRC
Corporate Client Retail
SRC
Gestion des réclamations et
demandes de documents
Appels sortants
Routage des
r réclamations
Réclamations
104
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Pour ce faire, nous avons fait appel à la méthode d’élaboration d’un guide d’entretien avec
des responsable marketing représentant comme un outil de collecte des informations, et de son
exploitation à travers l’analyse des réponses y contenues.
Le choix de cette formule a été motivé par les avantages qu’elle présentait en matière de gain de
temps, plus qualitatif que quantitatif, jugé précieux lors du déroulement du stage pratique, pour
la collecte des informations, mais également par la qualité des réponses à apporter sans
contrainte et avec autant de précisions et de clarté possible.
Pour sa forme générale, nous avons choisi le support papier qui nous semble le mieux
adapté compte tenu du contexte. Il est composé de cinq questions. Ces questions sont de type
questions ouverts, et réparties en deux catégories suivantes :
Des questions qui nécessitent des réponses de fait qui expriment une réalité ;
Des questions qui nécessitent des réponses d’opinion qui expriment une conviction
personnelle.
3.2.8. L‟objectif du guide d‟entretien
L’objectif de du notre guide et d’être capable de connaitre comment la banque intégré le
CRM dans sa stratégie marketing en contribution du CRC et les agences et toutes personnes qui
peuvent être concernés dans une gestion de la relation client.
105
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Guide d’entretien réaliser avec des responsables marketing et de CRC (Centre de la relation
client) de BNPP ED.
1. Quelles sont vos sources d’information client (qui vous permet de prendre des décisions,
élaboration de stratégie marketing, lancement d’un produit,…etc.) ?
2. Es que les données obtenues sont représentatifs (valeureux, a quoi peuvent t’elles aider le
marketing) ?
3. Quelles sont les méthodes/démarches de collecte et de traitement des données qui
peuvent s’avérer importante pour le marketing ?
4. Quels sont les types de décisions/proposition marketing qui doivent être prise en
contribution avec les responsables métiers ?
5. Comment adaptez-vous CRM dans votre stratégie ?
3.2.5. Les résultats et discussions
Initialement, chaque année le département marketing reçoit une déclinaison de la stratégie
commerciale dans laquelle chaque ligne métier décline sa stratégie par rapport aux différents
types de clients, afin de déterminer leurs objectifs. Cette stratégie commerciale est ainsi décliner
d’une stratégie globale de la direction générale, par exemple : pour l’année 2015 l’entreprise fixe
des objectifs qui ont rapport avec la situation financière de la banque comme dans les cas
suivants :
- la liquidité : la banque doit développer ses crédits,
- la recherche de collecte et d‟acquisition de la clientèle : l’entreprise doit se lancer sur
la recherche des dépôts d’épargne,
- Es qu‟on est sur l‟acquisition des comptes Retail : l’entreprise doit chercher des
particuliers
- Consolider son approche Corporate…etc.
De ce fait, on peut déduire que chaque ligne métier décline sa propre stratégie par rapport à
la stratégie qu’il lui fait partie.
Il y a plusieurs volets d’approche, d’après notre étude on a choisi seulement deux volets
d’approche et qui nous sont concernés.
106
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
La cible du marchée est un choix choisi parmi beaucoup de choix, ce choix peut s’avérer en deux
aspects :
1. Une cible avec un aspect Quantitatif.
2. Une cible avec un aspect Qualitatif.
Dans un premier cas où l’entreprise aura à faire à une grande catégorie de clients c’est
plus quantitatif, et dans le second cas où l’entreprise se concentre sur une cible ou ne niche
clients qui lui intéresse, c’est ce qu’on appelle faire du focus client en créant des profilages
client, donc il prend l’aspect qualitatif.
Exemple: la cible client « les jeunes » : des universitaires, avec leurs caractéristiques, leur
revenus, bourses, CCP …etc. Ce qui permet de leur faire des offres adéquates.
Sans oublier la banque doit savoir qu’elle à faire à une génération Y qui nécessite une
approche plus relationnel, basant sur le digital (TIC), les réseaux à distance, utilisateur de Smart
phones et le Web 3.0 afin de bâtir une offres pour ces clients.
De ce fait, l’entreprise doit utiliser ou bien créer des produits qui répondent aux besoins
spécifiques de cette catégorie.
La partie client :
Dans la partie « CLIENT »: on parle du système de gestion interne qui comprend certain
nombre de données comme :
Adresse, CSP (catégorie sociaux professionnel), salaire, les flux d’argents, secteur
d’activités…etc. afin de segmenter le client par rapport à leurs domaines d’activités
auxquelles il appartient.
Il y a aussi ce que la banque appelle le système d’information interne (commercial),
c’est en quelque sort ce qui n’est pas diffusé aux clients (back office).
107
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Dans le cas client Corporate, la banque vas encore plus loin en proposant aux
employeurs de du client corpo rate d’avoir un compte chez la même banque, et qu’ils
auront une offres spécifiquement adéquate.
D’après ce dernier le client Corporate l’entreprise aura accès à l’information de ses
nouveaux client particulier comme : salaire, CSP…etc. et qui permet à la banque de les classer
par trois catégories : clients grande public, clients haute gamme, clients prestige.
Il y a aussi le cas où l’entreprise doit utiliser des bases de données externes/ bases prospects, et
qui permet à la banque de récupérer des informations sur la cible.
Exemple : dans le cas d’un lancement d’opération en ligne, la banque lance des requêtes
utilisant des questionnaires en ligne, et qui permet de répondre à certain problématiques
aidant la banque à mieux cibler sa catégorie client que l’entreprise veulent leurs poser des
questions par rapport à leurs attentes et la nature de leurs besoins.
Il y a aussi la méthode de lancement de jeux concours : demander au client de remplir un
formulaire, et en fonction de son profil (qualitatif) de besoins, suivant des études du formulaire,
permet à la banque de mieux cibler et segmenter son client, et en profité de relancer des offres
qui peuvent leur intéresser.
Remarque : l’approche One to One est vue plus par moyen humain que par moyen
technologique.
Car d’après des responsables marketing qui voient que l’approche « One to One »
personnalisée peut être effectuée par l’agence, car l’agent commercial aura plus contact direct
avec le client que quiconque ne mieux le peut et qui leur fera remonter l’information au
marketing, Enfaite sa c’est du Marketing face to face mais pas du One to One.
Mais il en reste à dire que la personnalisation d’offre et plus en client Corporate qu’en Client
Retail comme l’approche premium visant les clients haute gamme qu’on trouve souvent chez les
clients Corporate.
L’espace web boite à idée externe qui peut être un moyen très intéressant permettant
capter le client de ses concurrence tout en appliquant l’approche One to One et de pouvoir se
benchmarké.
Au fur et à mesure le département marketing fera des mises à jour sur les informations de
ses clients, en les reclassant par rapport aux changements de leurs comportements étudiés leurs
catégorie, afin de les organiser par des barre tarifaires spécifiques et adéquate, et qui permet à la
banque de gérer ses risques. Exemple: les risques d’un médecin se différent aux risques d’un
business man ou bien d’un chef d’atelier, dans ce cas par exemple l’entreprise leurs proposes
une offres d’assurance.
De cette même base de données (source), qui permet de faire des requêtes en fonction de
ce que la banque veut faire. Exemple : lancement d’une application mobile, le CRC (centre de la
relation client) peut le faire par le e-banking et qui fera remonter des informations précis sur un
segment comme des réclamations, des demandes, des propositions, vers le département
marketing et qui crée une nouvelle base de données client, c’est ce que la banque appelle : faire
de la sollicitation par canaux. Exemple : la banque contactera un jeune client particulier par
108
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
SMS, pour des gens plus âgés ou bien des professionnels par des mails, un corporate par un
appel téléphonique, donc la manière change à chaque fois. C’est-à-dire que dans ce cas le canal
se différent en fonction de la cible.
Comme projet futur : la banque souhaite lancer dans un futur proche une boite à idée dans
laquelle les commerciaux des agences et les collaborateurs du CRC (centre de la relation client)
auront un contact plus relationnel de valeur afin de mieux gérer et maitriser la relation avec le
client.
A titre de remarques sur les résultats obtenus, il nous est apparus que:
Les responsables, en collaboration avec la direction générale, ont mis en place une
stratégie de gestion de la relation bien orientée client au moyen et long terme. Cette stratégie vise
à exprimer envers le client sa motivation de maintenir l’échange afin d’établir une solide base de
confiance et de démontrer l’engagement sincère de la part de la banque par l’alignement
organisationnel de celle-ci sur une approche CRM; en tant que un processus de formation et de
motivation de personnel.
Donc il s’agit d’une bonne coordination entre les responsables de deux fonctions, d’une
part le département marketing et d’autre part le CRC et cela bien sûr en collaboration avec les
lignes métiers Corporate et Retail. Ce travail concerne en premier lieu la mise en œuvre du CRM
dans la banque, afin de pouvoir prendre en charge chaque client personnellement dans
différentes catégories et segments, permettant de faciliter la tâche tout en soutenant la charge de
travail pour chaque agent commercial présent à l’agence et pour le département marketing aussi,
afin de parvenir à une gestion efficace de la relation client. Donc lors de cette étude nous nous
sommes rendus compte que les actions en matière de la gestion de la relation client on donner
des résultats satisfaisants en ce qui concerne les besoins de BNP Paribas El Djazair.
- D’après la théorie marketing, l’entreprise doit renforcer son orientation client et muscler sa
stratégie commerciale, en structurant des réseaux de clientèles, d’intermédiaires ou de
partenaires en poussant ses produits ou le service vers son marché, en allant vers eux afin
de susciter la préférence durable des ses clients et prospects. C’est-à-dire que l’entreprise
doit dégager sa stratégie commerciale en fonction de la stratégie marketing visant mieux
connaitre son marché (client/produit/concurrence…etc.).
- Dans la pratique, on a pu constater que la déclinaison de la stratégique passe du
commercial vers le marketing et non pas ce qui a était décrit dans la théorie, de raison
que l’entreprise se basse plus sur l’aspect de force de vente visant à mobiliser et à
stimuler la demande d’un produit ou d’un service.
De raison de l’un ses axes stratégique qui vise le décaissement plus tôt que
l’encaissement dans l’environnement algérien. C’est-à-dire que la banque doit faire venir
la demande vers le produit ou le service, à ce qu’il se face acheter. (Stratégies de
mouvement dites « pull » appliquée).
109
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
On ne pas déduire une des contraintes qui peut être vu comme menace pour BNPP ED afin de ne
pas parvenir l’optimum de la satisfaction et qui dû par la réglementation algérienne des
banques.
La banque a introduit une politique de (re) conquête visant à transformer des prospects ou
des anciens clients de l’entreprise en clients actifs, dans laquelle elle suppose la mise en œuvre
d’arguments de séduction (offres spéciales) nouveaux et puissants.
Pour ce faire, la banque à proposer d’intégrer les employeurs des clients Corporate dans
son porte feuilles clients, en leurs proposant des offres et tarifs spéciales, dans le but d’acquérir
des nouveaux clients avec une valeur positive stratégique.
Nous pensons que l’entreprise voie le CRM toujours comme un logiciel aidant à mener
,programmer et à contrôler ses opérations et actions marketing visant le client, et non comme une
stratégie qui a pour finalité de maintenir la compétitive de la banque tout en plaçant le client au
centre de sa stratégie marketing.
Nous voulons rappeler aux responsables marketing d’imposer l’idée de mieux appliquer
l’approche CRM dans toutes ses dimensions afin d’établir des échanges relationnels profitable
sur long terme que des échanges transactionnels basées sur les études de marché produit
promotionnelles couteuses.
110
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
Puisque on parle de la qualité du service en général ; concernant cet aspect, nous pouvons
dire que les responsables du CRC ont réussi de présenter une bonne image du service auprès des
clients par la bonne adaptation de l’accueil et des systèmes utilisés ainsi que la bonne formation
et gestion du personnel. Chose qui à donner une image particulière aux services de la banque.
Puis on passe à la relation des collaborateurs du CRC avec les clients représentant le CRM
Collaboratif, et est l’un des aspects les plus importants pour les responsables, car c’est avec
l’établissement d’une bonne relation avec les clients qu’on peut gagner la confiance de ces
derniers. Donc pour l’équipe du CRC c’est les bonnes relations avec les clients selon les
indications des ceux-ci, qui résultat chaque 3 mois, le reflet du degré d’adaptation de chaque
canal spécifique et personnel par chaque cible client que ce soit dans un client Retail ou
Corporate, et qui donne une grande importance au côté relationnel. En effet, d’après la compagne
janvier-mars 2015, les collaborateurs du CRC ont réussi à obtenir la confiance de la pluparts des
clients en marquants une croissance dans les ventes de produits de la banque (exemple : dans la
campagne de janvier-mars la banque à marquer une croissance de 25% dans les demandes de
cartes Visa, et plus de 280 CIB proposer). Enfin nous terminons par les avantages présentés par
la banque aux clients et plus particulièrement les services internet et téléphone. C’est vrai que
plusieurs clients bénéficient de ces services mais restent insuffisants une approche One to One
appliqué aux e CRM peut être mieux efficace à proposer.
111
Chapitre (03) Le CRM et la Stratégie Marketing au sein de BNP Paribas El Djazair
BNP Paribas occupe une place de premier rang parmi les grands établissements
financiers en Algérie. Cette position est le fruit d’une persévérance au service client.
En outre le CIB ont des bases solides pour se positionner dans ce milieu de finance et
de commerce, et tout en développant la qualité de ses produits et services offerts, et en
maintenant la relation avec sa clientèle, dans le but de la fidéliser. Pour cela la bonne
gestion du référentiel client ainsi que la contribution du programme de fidélisation vont
permettre à la banque sur le long terme de mieux comprendre et mieux contacter
chaque client; pour mieux vendre et servir ainsi le fidéliser et prévenir l’avenir de ses
besoins. BNPP ED opte une stratégie CRM visant un bon suivi des clients et une
meilleure satisfaction de ces derniers et une amélioration davantage de sa notoriété,
pour cela j’ai choisi une telle thématique afin d’évaluer l’efficacité de cette stratégie.
Certes, une période de trois mois, reste insuffisante pour mieux appréhender le
fonctionnement du client non conventionné tout en prenant en considération l’aspect
culturel du client algérien, ainsi l’organisation et la politique d’une grande structure.
De plus c’est une occasion de déterminer les besoins et les attentes de la clientèle. En
ce qui me concerne c’était une expérience enrichissante qui m’a offert une fois encore
une bonne préparation dans mon insertion professionnelle. Mais toutefois il reste à
encore déterminer et à découvrir : Quels sont les nouveaux logiciels de CRM qu’une
banque peut instaurer pour pouvoir survivre un marché ultra concurrentiel tout en se
basant sur le référentiel client qui doit être au centre des préoccupations des
entreprises.
112
Conclusion
Générale
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans un marché de plus en plus exigeant pour les entreprises, la nouvelle orientation client
s’est imposée comme une source de valeur incontournable pour les entreprises, cette nouvelle
conception privilégie le client en le mettant au centre des préoccupations des entreprises afin de
de mieux le conquérir et mieux le satisfaire et le fidéliser, car toutes les décisions gravitent
autour du client, (lancement d'un produit, l'amélioration des services, augmentation des prix...).
C’est ainsi que l’aspect relationnel s’est imposée dans les interactions client et entreprise. Parlant
des interactions on doit parler de nouveau moyen de communication.
De nouveaux outils de communication online sont ainsi apparus et sont venus compléter et
apporter une réelle valeur ajoutée aux outils de gestion de la relation client traditionnels.
L’entreprise qui veut mettre en place une stratégie relationnelle doit penser à sa mission, sa
gestion du personnel, sa structure et ses systèmes d’exploitation en cohérence avec son
orientation client.
Aujourd’hui, réussir à capter ou à conquérir des clients à notre époque est la chose la plus
précieuse dont une entreprise puisse disposer, mais ils pourront être aussi plus volatiles et
éphémères. En effet, il a aussi évolué et est devenu plus exigeant face aux multiples sollicitations
des entreprises, spécialement à travers leurs offres envoyées par email. Il sait désormais qu’il
peut très facilement aller chez la concurrence en un simple clic. Il est donc important
aujourd’hui, de pouvoir créer un environnement facilitant et encourageant la recherche de la
satisfaction du client en étroite relation avec celui-ci. Le client doit inspirer toute personne dans
l’entreprise afin qu’elle puisse améliorer sa performance globale. Il ne faut cependant pas oublier
que, dans une perspective relationnelle, tout client n’est pas bon à prendre et que l’entreprise n’a
pas toujours intérêt à le satisfaire et à le fidéliser. Il ne faut pas oublier non plus que l’enjeu
d’une approche CRM est de construire des relations, qui permettent d’augmenter la valeur de la
base clients, qu’elle-même conditionne très largement la valeur de l’entreprise. Dans cette
perspective certains clients sont beaucoup plus importants que d’autres et il convient de se
focaliser plus, voire exclusivement, sur eux.
Le CRM doit permettre de construire cette relation significative, à long terme,
individualisée avec les clients qui généreront les revenus de demain, tout en assurant à moindre
coût la relation avec des clients plus opportunistes. Dans ce cas le rôle du CRM est devenu plus
complexe car il ne s’agit pas seulement de passer d’un marketing de masse à un marketing
capable de traiter chaque client de manière individuelle, mais de savoir multiplier les approches
commerciales pour assurer le juste mode de relation, tant que du point de vue de l’entreprise que
de celui du client. Cela implique d’apprendre et de comprendre les habitudes et les usages de
chaque client, d’anticiper sur ses besoins, de modifier les processus internes et de trouver de
nouvelles opportunités d’ajouter de la valeur à la relation C’est ce qui appeler comme démarche
permettant créé de la valeur client.
Donc on peut dire qu’internet permet d’améliorer la gestion de la relation client en agissant
sur les fonctionnalités relatives à la forme de la relation B to C, à son contenu, ou à la fois sa
forme et son contenu. La personnalisation de la relation est au centre des stratégies orientées
client (CRM, One to One…etc.) et la fidélisation du client et leur but ultime, alors en toute
logique, si internet facilite la personnalisation et catalyse la fidélisation des clients, il semble
logique de dire qu’il accélère la profitabilité des stratégies marketing orientées client et qu’il en
est complémentaire.
Il ne faut pas négliger le fait que si toutes les entreprises ont recours au CRM, celui-ci perdra de
son efficacité puisqu’elles cherchent toutes à fidéliser leurs clients. En effet, si on considère que
la plupart des entreprises arrivent à fidéliser leurs clients, par conséquent il reste moins de clients
potentiels sur le marché.
Comme nous l’avons bien pu constater durant notre stage pratique l’approche CRM est
essentiellement utilisé par les banques et les établissements financiers. En effet, comme les cas
bien connus d’une banque A) qui a réussi à fidéliser son client pendant de nombreuses années.
Lorsque ce client décide de contracter un prêt, si les taux d’intérêts offerts par la banque B) sont
plus avantageux, ce dernier n’hésitera pas à la rejoindre au détriment de sa banque initiale.
Cependant, le contraire existe : même si les avantages proposés sont intéressants, s’il n’y a pas
une bonne relation client, celui-ci risque malgré tout de quitter sa banque comme le cas de notre
banque dans la partie pratique.
La relation avec le client dans le secteur des services reste donc fondamentale. Pour moi, la
maîtrise et le contrôle de la technologie électronique et d'information (Internet, mailing, e-
commerce...etc.), la gestion de relations clients (CRM : Consumer Relationship Management)
avec une bonne motivation d'un personnelle bien formé, et l’application d’un marketing
relationnel visant le One to one à long terme sont les clés de la réussite de chaque l'entreprise.
Répondre à la problématique :
De ce mémoire on a pu répondre à notre problématique d’intégration du CRM dans la
stratégie Marketing des entreprises, qui s’est t’avérée comme une nouvelle tendance aux
marketers d’appliquer le CRM comme étant une des applications des systèmes d’information
dans la nouvelle approche marketing orientée client.
Parlant d’intégration réfère toujours à une mise en place de solutions CRM intitulée
comme projet important dans les entreprises, et qui ne consiste pas uniquement d’installer un
114
Conclusion générale
logiciel répondant à ses besoins, mais à modifier l’organisation de tout entière, ce qui implique
une nécessité prise en compte d’un projet de conduite de changement. En effet la mise en place
du CRM dans la stratégie marketing impose des modifications structurelles qui s’avèrent
stratégique, et compétences et comportements requis à ces changements, il est indispensable de
se faire accompagner dans cette démarche, qui consiste à mettre le client au centre des
préoccupations de l’entreprise du point de vue stratégique dans l’approche marketing client.
2. - La banque dispose telle une nécessité requis (un vrai besoin) pour la mise en place
d'un CRM ?
Oui toute a fait, comme première raison on la vue dans la repense précédente, et que
l’approche CRM et Semi appliquer par BNPP ED, et qu’il n’est pas assez bien employer et
exploiter de façon à prendre des décisions en ses clients.
Comme seconde raison, le segment client Corporate nécessite une approche plus
relationnelle que transactionnelle donc l’aspect fidélisation est apparu et que c’est l’un des
principes du CRM.
115
Conclusion générale
116
Bibliographie
Liste des livres et ouvrages
En français
Anne julien, « Marketing direct et relation client », Ed : Demos, Paris, 2004.
BOISDEVESY Jean-Claude, « Le marketing relationnel », Ed : D’organisation,
France, 2001.
Demouy G. et Sppizichino R. : « Les systèmes d‟information en marketing », Ed :
Dunod, Paris, 1969.
Frédéric Jallat, Eric Stevens et Pierre Volle ; « Gestion de la relation client » ; Ed :
Pearson, 2006.
Georges Lewi & Jérôme Lacoeuilhe, « Branding management: branding et e-
branding», Ed: Pearson France, Paris, 2012.
HETZEL Patrick et MORIN-DELERM Sophie, « Le marketing relationnel »,
Editions d'Organisation. 2004.
Jaque Ledrevie, Julien Levy et Denis Lindon : « Mercator » 8éme Ed, Dalloz ; 2006
Jean-Claude Boisdevésy, «Le Marketing relationnel », Editions d’Organisation,
Paris, 2001.
Jean-François Dhénin & Souhai Azmani, « Gestion de la relation commerciale »,
Ed : Bréal, Rosny-Sous-Bois, 2004.
Jean-Marc Lehu « La fidélisation client », Editions d'Organisation, 2003
Kotler P; et al, « Marketing management », 12eme Ed: Pearson, Paris, 2006.
Kotler Philippe et Dubois Bernard, « Marketing Management », 10ème Ed, Publi-
union, Paris, 2000.
Lars Meyer-Waarden, « La Fidélisation client : Stratégies, pratiques et efficacité
des outils du marketing relationnel », Ed : Vuibert, Paris, 2004
Lendrevie & Lèvy & lindon, « l‟essentiel du chapitre 17 du livre Mercator », 8e
Ed : Dunod, Dalloz, 2003.
Lendrevie J. Lindon D, “Mercator”, 7e Ed, Dalloez-Sirey, 2005.
Payne, Christopher, Clark et Peck, « Les évolutions du concept marketing » Ed :
Sabine Flambard-Ruaud ,1996.
Philippe Kotler et Bernard Dubois : « Marketing Management », 8ème Ed, Publi-
union, Paris, 1994.
R. Leféburre et G. Venturi, « Gestion de la relation client », Ed : Eyrolles, France,
2005.
Harvard Business Review, Vol68, September-October, 1990.
Sheth, Sisodia et Sharma, « l‟Evolution vers le marketing orienté client ».2000.
Stanley Brown «CRM: Customer Relationship Management«, Ed: Village Mondial,
Paris. 2001.
Stanley Brown: « CRM - Customer Relationship Management», Ed : village du
monde, Paris, 2006.
En anglais :
1. Gemini, Cap (Ernst & Young), "The art of the possible: Principle of Effective
Enterprise Management" Paul Cole (knowledge Web Oct 1999).
2. Reichheld, F.E. and Sasser, Jr, W.E., “Zero Defections: Quality Comes to Service”,
Waterschoot, W. and Van den Bulte, C, “The 4P Classification of the Marketing
Mix Revisited”, Journal of Marketing, Vol. 56, October 1992.
116
Liste des Cours et conférences
1. Intelligence Economique (2005), cours CESEM Reins France.
2. Véronique CHAPRENET-BOUCHARD, Extrait de la conférence, « LE Yield
Management », le 28/02/2012.
117
Liste des Séminaire
118
Anonym ,http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Capital-client-
238703.html
Anonym ,http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Marketing-relationnel-
238323.html
Anonym ,http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire/Marketing-transactionnel-
238330.html
Imanaty,http://www.etudier.com/dissertations/Marketing-Relationnel/384210.html
Anonym ,http://www.etudier.com/sujets/audit-des-processus-commerciaux-au-sein-
de-l-one/0
Yasmine Benamour, http://www.leconomiste.com/article/marketing-des-services-du-
transactionnel-au-relationnel-comment-composer-sa-strategie-1re-pa,18/02/2015
Anonym ,http://www.leconomiste.com/article/marketing-des-services-du-
transactionnel-au-relationnel-comment-composer-sa-strategie-1re-pa,18/02/2015
Anonym ,http://www.marketing-etudiant.fr/exposes/m/marketing 08/10/2012,ppt, p
05
Anonym ,http://www.marketing-etudiant.fr/exposes/m/marketing-relationnel.php, p
06
http://www.memoireonline.com/01/10/3073/Lentreprise-et-lorientation-client-.html
Thierry L. KUATE K, http://www.memoireonline.com/11/13/8042/m_Contribution--
l-amelioration-de-la-gestion-de-la-relation-client--Money-Land13.html
http://www.openobject.org/modmania/images/0/0e/Nike-zoom-kobe-ii-hit-nike-id-
1.gif
Anonym , http://www.pentaho.fr/Customer-360-Degree-View
Anonym ,http://www.relationclientmag.fr/Relation-Client-Magazine/Article/Le-
marche-europeen-selon-Gartner-6012-1.html
Anonym ,http://www.synolia.com/crm/gestion-relation-client/les-enjeux-du-crm/
Anonym ,http://www.synolia.com/crm/objectifs-et-fonction/
Anonym ,http://www.ultra-fluide.com/ressources/datamining/presentation.html
Anonym ,http://www.usinenouvelle.com/article/systeme-d-informationse-doter-d-un-
logiciel-pour-maitriser-sa-relation-clientmettre-en-place-un-systeme-de-gestion-de-
la-relation-client-reste-un-projet-de-longue-haleine-le-processus-necessite-une-
re.N100288
Anonym ,http://www.utc.fr/tsibh/public/tsibh/05-
06/projets/fonction_bm/satisfaction_client.JPG
http://www2.mediaextrem.com/le-crm
Anonym ,https://strategies.ca/cest-quoi-au-juste-le-marketing-relationnel/
Anonym ,https://www.scribd.com/doc/92202063/Memoire-complete/
119
Annexes
Note : Nos domaines Annexe (01) : Organigramme de BNP Paribas EL Djazair
d’activité sont écrits Président du Conseil
en rouge. d‟Administration
Directeur Pays Algérie
Directeur Général
Audit Communication
Conformité Juridique
Business Units
Secrétaire RH et ALM/ Corporate
Risques Retail
Général Formation Trésorerie
Leasing
Contrôle Formation
Opérations Adjoint Adjoint
Permanent Recouvrement
Finance Sécurité
Crédit Conso
Globale (en création)
Organisation
et Achat Financement
informatique alternatifs
Projet Siège
Social
D.C MINCS D.C Synergies
Patrimoine
PO Immobilier
et logistique Région
Région Ouest Région EST
Source : documents de l’entreprise Centre Est
Annexe 02 :
Annexe 03 :
Annexe 04 : Guide d‟entretien
Université Alger3
Object : Guide d’entretien dans le cadre d’une étude empirique (Cas Bnp Paribas EL Djazair).
Notre thème de recherche porte sur « L‟intégration du CRM dans la stratégie Marketing de
l‟entreprise : Cas de BNP PARIBAS EL DJAZAIR ».
Questions :
1. Quelles sont vos sources d’information client (qui vous permet de prendre des décisions,
2. Es que les données obtenues sont représentatifs (valeureux, a quoi peuvent t’elles aider le
marketing) ?
4. Quels sont les types de décisions/proposition marketing qui doivent être prise en