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1
Rapport du Projet de Fin d’Etude pour l’obtention
Sous le thème de :
2
Année universitaire : 2007/2008
SOMMAIRE
Remerciement………………………………………………………………………………….2
Dédicace………………………………………………………………………………………..3
Introduction…………………………………………………………………………………….4
Conclusion …………………………………………………………………………………...60
Bibliographie et Webographie………………………………………………………………..61
Table des matières …….………………………………………………………………………62
3
Remerciement
4
JE DEDIE CE TRAVAIL
5
Quel que soit le cycle économique, les objectifs de toute entreprise sont fondamentalement les
mêmes: augmenter les ventes et le chiffre d‟affaires, améliorer la productivité et la rentabilité,
avoir une vision plus précise des besoins des clients et des opportunités de marché, et créer
une organisation plus facile à contrôler, plus transparente.
Ces objectifs doivent être poursuivis dans un cadre viable qui ne nécessite pas
d‟investissement excessif et qui ne perturbera pas les opérations quotidiennes de l‟entreprise.
Bien qu‟il n‟existe pas de “formule magique” pour atteindre ces objectifs, il y a une solution
éprouvée, pragmatique et gérable qu‟on peut adopter dès maintenant : mettre le CRM au
centre de l‟organisation.
Le CRM consiste à mettre en place une stratégie, des processus et des outils pour bâtir une
relation globale et profitable sur le long terme avec les meilleurs clients en capitalisant sur
l‟ensemble des points de contacts. Le CRM couvre différents aspects :
Du marketing pour construire des relations de proximité avec ses clients et ses
prospects afin de les encourager à concentrer une forte part de leurs achats.
De l‟organisation pour associer les fournisseurs, les collaborateurs et les clients dans
un dispositif global d‟amélioration du service au client.
Des technologies pour supporter et industrialiser par des outils informatiques les
processus de marketing relationnel,
Le CRM s‟inscrit dans une nouvelle phase d‟informatisation des entreprises qui concerne
l‟automatisation des forces de vent e, du marketing et du service après-vente. Son champ
d‟application peut se résumer à un couplage des fonctions de l‟entreprise en relation avec le
client et des canaux supportant cette relation. Il s‟agit de décloisonner l‟entreprise et de
synchroniser des canaux a priori étanches les uns avec les autres afin d‟assurer une cohérence
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globale vis-à- vis du client quel que soit le canal qu‟il utilise et quelle que soit le service qu‟il
sollicite dans l‟entreprise.
La technologie ne contribue que pour 25 % à l'amélioration de la performance marketing et
commerciale d'une entreprise. La mise en place d'une organisation adaptée est au moins aussi
importante ; les compétences humaines, quant à elles, comptent pour 50 % dans cette
amélioration. En d'autres termes, les technologies de gestion de la relation client ne sont qu'un
moyen et ne pourront en aucun cas pallier des déficiences organisationnelles ou des réticences
humaines.
La présentation de la gestion de la relation client via Internet sera la base de la réalisation de
ce projet, qui est divisé en trois chapitres.
Dans un premier chapitre en va parler sur la gestion de la relation client ; dans une première
section l‟historique de ce concept sa définition, son apport, les technologies associées ; dans la
deuxième on parlera sur la conduite et les bénéfices d‟un projet de gestion de la relation
client.
Au cours du deuxième chapitre on passera à la présentation de l‟ Electronic Customer
Relationship Management ; le passage du CRM au eCRM, la mise en œuvre d‟un projet
eCRM dans un première section, dans la deuxième on traitera l‟impact d ce nouveau concept
dans la relation client des points de vue entreprises et clients ; la troisième section sera
consacré a la présentation des enjeux de l‟eCRM c'est -à-dire la plate forme et les nouveaux
canaux ouverts a cette nouvelle relation client.
Vu l‟importance du rôle joué par les éditeurs des solutions eCRM on a consacré le troisième
chapitre à la présentation d‟une solution offerte par l‟éditeur français INES qui est appel ée
INES Free.edition.
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Historique du CRM
Evolution du marché :
Après la 2ème guerre mondiale, les entreprises savaient comment écouler leurs stocks de
produits fabriqués pour leurs clients, mais maintenant et avec une concurrence plus acharnée
entre les entreprises, due essentiellement aux exigences de leurs consommateurs, il devient
plus difficile de capter l‟intérêt de leurs clients en vue de survivre sur le marché.
Ces exigences peuvent être expliquées de la manière suivante et des constats suivants :
le coût d'acquisition d'un nouveau client est cinq fois plus élevé que la
conservation d'un client déjà existant.
La probabilité pour qu'un client reste fidèle varie de 70% à 45% selon qu'il est
satisfait ou relativement satisfait.
Un client insatisfait en parle à une dizaine de personne en moyenne contre
quatre pour un client satisfait.
L'insatisfaction conduit 80% des clients insatisfaits à migrer vers la
concurrence
Seulement 4% des clients insatisfaits réclament, 96% quittent une entreprise
sans se plaindre
Permettre à un client déçu de se plaindre contribue à accroître les chances de le
voir acheter à nouveau
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La probabilité de ré-achat est d'autant plus importante que les réclamations que
les réclamations auront été traitées rapidement et avec efficacité.
La probabilité de vendre à un nouveau client est de 15% et un client existant
50%
Vendre à un nouveau client coûte six fois plus cher qu'à un client existant.
1€ dépensé en publicité rapporte 5€. Investi en service client, il en rapporte 60 .
Améliorer la rétention de 5 % peut doubler le profit.
A cela s'ajoute le fait que le client a un besoin de variété, il s'ouvre aux concurrents pour
valider son jugement, éprouve une certaine forme d'ennui à travailler avec la même entreprise.
C'est pourquoi, il faut donc développer un marketing relationnel pour contrecarrer ce
sentiment de lassitude et pallier à l'insatisfaction dans un souci de rentabilité et de fidélisation.
Donc les entreprises se trouvent aujourd‟hui dans l‟obligation de mettre les clients au cœur
de leurs stratégies et de recentrer tous leurs efforts sur ces derniers. Cette préoccupation a
touché aussi bien les industriels que les marchés de service.
Dans les années 80, la prolifération des bases de données a permis aux entreprises
d‟emmagasiner toutes sortes de données sur leurs clients.
Les besoins des plus grands comptes ont été les premiers à être traités par le biais de ces
données. Sinon, les informations concernant les petits clien ts n‟étaient pas analysées sachant
bien qu‟en étudiant leurs habitudes et en déterminant leurs besoins très spécifiques, de
nouveaux marchés pouvaient être crées.
C‟est ce que les entreprises ont réalisé plus tard. Cette démarche peut être considérée comme
un premier pas dans ce qui deviendrait la stratégie CRM, 10 ans plus tard.
Dans les années 90, les sociétés sont passées du simple recueil d‟information sur leurs clients,
dans l‟optique de répondre au mieux à leurs besoins, à la création d‟un nouveau typ e
d‟échanges, qui enrichissait l‟acte d‟achat et de vente : la fidélisation.
La fidélisation des clients devient l‟un des axes majeurs de développement de la relation
client et donc de la performance des entreprises. Une stratégie de fidélisation doit :
Développer et optimiser le capital client
Développer le marketing client
Améliorer le dispositif opérationnel de la relation client
Avoir une approche différenciée par segment de client
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Cette stratégie a eu pour résultat d‟accroître les revenus et d‟améliorer l‟appréciation de
l‟entreprise auprès de ses clients en leur accordant des bons, des points bonus et d‟autres
cadeaux.
Alors le passage d‟une orientation produit à une orientation client est du évidemment à la
volonté des entreprises pour être à l‟écout e de leurs clients de façon à anticiper leurs besoins
.Ce phénomène date du début des années 90 et marque ainsi le début de l'ère du client avec la
naissance du marketing one to one
À la fin des années 90 aux Etats-Unis, le concept « One to One » développé par Martha
Rogers et Don Peppers, a connu un puissant écho.
L‟engouement général pour les opportunités illimitées de personnalisation qu‟Internet et
les technologies de l'information et de la communication (TIC) promettait, ont alimenté le
succès de cette théorie, qui se base sur le paradigme « traiter différemment des clients
différents ». Pour ces auteurs a ucun client n‟est identique.
La stratégie de marketing « One to One » s‟apparente bien à un programme de fid élisation.
Mais au-delà des cadeaux pour tisser des liens affectifs, elle cherche à identifier le client dans
toute sa complexité, à connaître ses différents comportements, puis à savoir comment la
société réagit vis à vis de lui. L‟objectif final du « One to One » est de modifier la manière
dont l‟entreprise conçoit ses services ou ses produits, afin de les adapter aux besoins
spécifiques de chaque client. Si ce concept s‟énonce avec beaucoup de simplicité, il débouche
sur une profonde révolution interne
Une société adoptant la fidélisation pour stratégie s‟engage dans de profondes modifications
quant à son mode de fonctionnement et son identité.
Le CRM est la suite logique de ces développements. En définitive, le CRM ne répond pas à de
nouveaux besoins, mais essaye de distinguer et préciser les besoins des clients potentiels et
existants d'une manière proactive.
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Schéma 1 : l‟informatisation de la relation client
Bilan : le CRM peut être perçu dans une vision historique comme une extension des outils de
gestion de contacts. Il fournit une information cohérente à l‟ensemble des points de contacts
avec le client, tant au niveau du front office qu‟au niveau du back office.
I. Définition du C.R.M
Le C.R.M (Customer Relationship Management, ou en français GRC, gestion de la relation
client) vise a proposer des solutions technologiques permettant de renforcer la communication
entre l‟entreprise et ses clients afin d‟améliorer la relation avec la clientèle en automatisant les
différentes composantes de la relation client :
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La gestion du service clientèle : le client aime se sentir connu et reconnu de
l‟entreprise et ne supporte pas devoir récapituler, à chaque prise de contact,
l‟historique de sa relation à l‟entreprise.
L‟après-vente : consistant a fournir un assistance au client notamment via la
mise en place des centres d‟appel (appelés généralement Call centers,Help Desk
ou Hot-line) et via la mise en ligne d‟informations de support technique.
L‟objet du CRM est d‟être à l‟écoute du client afin de répondre à ses besoins et de le fidéliser
Le choix de la mise en place d‟une approche CRM n‟est donc pas nécessairement lié à
l‟existence de centres d‟appels.
Le coeur du CRM, c‟est d‟abord de savoir reconnaître qui vous a acheté des produits et/ou
services, ce qu‟ils ont acheté, comment ils vous ont choisi (c. -à-d. le choix du canal), et
combien ils pourraient encore acheter à l‟avenir, et ensuite pouvoir améliorer votre
performance commerciale sur la base de ces informations.
Les outils de Business Intelligence et autres outils analytiques vous donnent ensuite la
possibilité de comprendre la dynamique de votre parc clients.
En adoptant une approche CRM, vous faites de votre entreprise une organisation hautement
performante, mieux équipée pour relever les défis de marchés changeants. Grâce à des
processus et des contrôles de gestion plus clairs, vous pouvez vous assurer que les ressources
sont déployées là où elles auront le plu s d‟effet. C‟est-à-dire dans les actions visant à retenir
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plus longtemps les bons clients, à réaliser un maximum du potentiel de vente et de rentabilité
grâce à vos relations client et à augmenter la productivité de vos équipes de vente, marketing
et service client
Ce sont les ventes qui font vivre l‟entreprise. Mais prévoir et gérer le processus commercial
peut s‟avérer difficile. En général, les entreprises manquent d‟information sur le volant
d‟affaires en cours, il leur est difficile d‟évaluer le potentiel de la clientèle, et le suivi des
leads jusqu‟à la conclusion de la vente est souvent compliqué. Le CR M introduit des
processus et des technologies qui augmentent considérablement la productivité de la force de
vente, rendant ainsi leur travail plus aisé et plus gratifiant, tout en offrant à l‟entreprise
davantage de contrôle.
Perdre des clients est inévitable, les circonstances et les besoins évoluent avec le temps. C‟est
pourquoi vous devez vous assurer que votre processus commercial est aussi efficace et ciblé
que possible, de façon à vous permettre de remplacer les clients perdus par de nouveaux
clients de valeur. Toutefois, tous les clients perdus ne se sont pas retirés de votre marché, ils
ont décidé de passer leurs prochaines commandes auprès de l‟un de vos concurrents.
Mais beaucoup de ces dé fections sont évitables si l‟entreprise s‟attache à retenir les clients les
plus rentables et les plus prometteurs. Les coûts d‟un manque de fidélisation de la clientèle
pour votre entreprise sont souvent cachés mais bien présents, comprendre l‟impact de
l‟érosion de la clientèle peut révéler combien votre entreprise perd en se privant du CRM.
Si vous ne faites rien pour retenir vos clients, l‟effet cumulatif des défections est considérable,
comme l‟indique le graphique ci -dessous. Si l‟on estime que, chaque année, 10 % de la
clientèle ne fait plus appel à vous, dans 10 ans, votre entreprise n‟aura conservé que 38 % de
sa clientèle de départ. Même une faible amélioration du taux de fidélisation de la clientèle
telle que 5 %, peut avoir un impact majeur. Sur cette même période de 10 ans, une entreprise
qui ne perd qu‟un client sur vingt chaque année aura conservé 63 % de sa clientèle.
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b) Les coûts des clients perdus :
Un marketing défensif coûte moins cher qu‟un marketing offensif, q ui oblige souvent à une
confrontation directe avec la concurrence.
Le coût de maintien d‟un client est jusqu‟à cinq fois inférieur au coût de conversion d‟un
prospect, et il peut coûter jusqu‟à seize fois plus d‟atteindre, avec le nouveau client, le niveau
de rentabilité d‟un client acquis.
C‟est donc le taux de rétention de la clientèle et non le taux d‟attraction, qui est essentiel.
L‟entreprise doit surveiller de très près la défection de sa clientèle et en réduire le plus
possible l‟amplitude. Il y a quatre temps :
Définir et mesurer le taux de rétention.
Par exemple, pour un magazine, ce peut être le taux de réabonnement.
Connaître les différentes raisons d‟abandon, et identifier celles auxquelles on peut
remédier.
L‟entreprise doit analyser la distribution statistique des causes d‟abandon. Pour identifier
celles-ci, on doit, à partir des fichiers internes ou de sources externes, se poser les questions
suivantes :
Les taux d‟abandon évoluent-ils selon les périodes, les régions, les
distributeurs, les représentants, les secteurs d‟activité ?
Y a-t- il une relation entre les taux d‟abandon et l‟évolution des prix ?
Vers quels autres sociétés, marques, produits, les déserteurs se dirigent-ils ?
Quels sont les taux d‟abandon moyens dans la profession ?
Quelles sociétés ont les taux les plus bas ?
Estimer le profit perdu par client parti.
Dans le cas de notre exemple, d‟un non -réabonnement, on peut l‟estimer à partir de la durée
de vie « commerciale » du client, liée au nombre d„années pendant lesquelles il aura it
continuer à acheter le magazine.
Calculer à combien cela reviendrait de réduire les défections.
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Voyons cela à travers un exemple :
c) La rentabilité :
Selon Reichheld et Sasser*, une entreprise peut améliorer sa rentabilité de 25% à 85% en
réduisant son taux de défection de 5%.
Les clients fidèles sont parfois plus rentables que les clients occasionnels. Notamment, dans
les activités de service et le Business to Business, les clients d‟une entreprise ont tendance à
augmenter leu r achat auprès de cette entreprise au fur et à mesure qu‟ils la connaissent et
l‟apprécient mieux.
d) La stabilité :
Le chiffre d‟affaires que les clients fidèles génèrent est moins fluctuant que celui provenant
des clients occasionnels. Du fait de leur at tachement à l‟entreprise ou à la marque, les clients
fidèles sont moins sensibles aux sollicitations et offres promotionnelles des concurrents.
Ils sont aussi moins amenés à abandonner leur marque en cas de crise que les clients récents
ou occasionnels.
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Dans de nombreux cas, les clients fidèles d‟une marque ou d‟une entreprise vont
spontanément promouvoir cette marque auprès de leur entourage, et deviennent, par la voie du
bouche à oreille, des recruteurs très efficaces, parce que désintéressés et crédibles.
Pour toutes ces raisons, la clientèle fidèle d‟une marque ou d‟une entreprise est considérée
comme un véritable capital, appelé le capital-client.
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dans un Data Warehouse (entrepôt de données) orienté client.
L'étape suivante consiste à analyser ces données avec les
techniques les plus évoluées –Datamining, analyse statistique-
Choisir son client .Le Datamining permet d'analyser et d'interpréter un gros volume
de données, de rassembler les éléments similaires en catégories
statistiques et de formuler des hypothèses.
A partir des informations collectées, l'entreprise pourra obtenir
des réponses objectives sur lesquelles fonder sa stratégie
opérationnelle.
La centralisation des données clients doit ainsi faciliter le
pilotage de toute l‟activité de la société. En effet, l'informatique
décisionnelle (Business Intelligence et Data Mining) permet
d'élaborer les diverses composantes de la stratégie (commerciale,
marketing, canaux de vente, fidélisation).
La mise en oeuvre d'une stratégie orientée client concerne
l'ensemble du processus commercial. Les nouveaux canaux de
Conquérir de nouveaux ventes (télévente, commerce électronique…) créent des
clients opportunités métiers. De nouveaux outils (Sales Forces
Automation) permettent aux commerciaux de mieux gérer leur
activité et d'augmenter leur efficacité en construisant leurs
propositions en interaction directe avec le client.
Les programmes de fidélisation bénéficient de nouvelles
possibilités technologiques telle que la carte à mémoire. Le
Fidéliser les meilleurs service après-vente devient l'occasion privilégiée de concrétiser
clients une relation personnalisée et durable avec le client, en lui
proposant une offre encore mieux adaptée à ses besoins. Le
vecteur idéal de cette relation est le centre d'appel (call center)
qui permet d'orchestrer tous les éléments de la stratégie client,
depuis la base de connaissance qui fournit la vue unique du client
nécessaire à cette relation "one to one", jusqu'au scénario
personnalisé qui guide l'entretien pour lui présenter une offre
adaptée à ces besoins.
Ces applications sont fondamentalement celles que les clients expérimentent. Elles peuvent
être considérées comme des applications d'interaction client, quel que soit le point de contact
avec l'entreprise:
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interactions avec leurs clients et les "leads". Les commerciaux peuvent enregistrer les
contacts, les notes de meeting, les commandes antérieures, les opportunités actuelles, ainsi
que les prochaines étapes dans la démarche commerciale.
o Automatisation du Marketing :
Les fonctions d‟automatisation du marketing couvrent un large éventail de possibilités. Au
front office, ce sont:
des systèmes de réponse automatique aux e-mails;
les outils de "gestion/exécution" des campagnes et des enquêtes ;
et la "gestion/distribution" des supports marketing au personnel des ventes, et aux
partenaires.
Depuis sa mise en ligne en 1995, le site Internet laredoute.fr enregistre une progression
constante de son activité. Aujourd'hui, La Redoute réalise 15 % de son chiffre d'affaires par ce
biais. Il y a encore un an, cette part était de 8 %. Face à cette croissance, le vépéciste a dû
mettre en place une structure capable de gérer des contacts clients d'un nouveau genre : e-
mails, chat et "call back" (Ndlr : les appels téléphoniques demandés par les internautes). Ces
flux sont traités depuis 2000 par le centre de contacts multimédia implanté à Lille. Un centre
qui compte à ce jour vingt-quatre positions
"Notre démarche est avant tout multi-canal, explique Didier Lieven, responsable des
services Web à La Redoute. Chaque canal s'appuie sur les autres et les complète. Notre souci
premier est d'être le plus proche possible du client : pour cela, nous lui offrons la possibilité
de rentrer en contact avec nous, quel que soit le support qu'il utilise." En haut de cette cascade
de canaux, figure le téléphone, l'outil que le vépéciste connaît le mieux. "C'est le canal que
nous préférons, admet Didier Lieven. Mais les canaux nés avec Internet apportent une
nouvelle dynamique."
Le quart restant des messages, qui nécessite un traitement approfondi, est dirigé vers des
experts. "Le mail s'est vulgarisé et ne coûte pas très cher, constate Didier Lieven. Cependant,
le traitement peut être long lorsqu'il y a des allers et retours entre l'équipe du centre
19
multimédia et les experts." Malgré ces navettes, le coût de traitement d'un e-mail serait en
moyenne quatre fois moins élevé que celui d'un appel téléphonique. De quoi faire réfléchir.
Source : www.journaldunet.com
2. BACK OFFICE :
Les applications du back office peuvent être classifiées selon trois domaines:
Les outils d'accès aux informations clients utilisent les technologies de traitement des données
afin de les rendre accessible pour analyse. Parmi les solutions existantes, on compte les
portails collaboratifs.
La construction de la relation client dépend de la manière dont l'entreprise analyse les données
clients. Ainsi, l'entreprise construit une relation forte avec les clients et optimise sa relation
avec eux. Ce processus satisfait à la vision du CRM : construire une relation durable,
mutuellement bénéfique et profitable aux deux parties.
20
Section 2 : la conduite, et les bénéfices du projet CRM
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Avouons-le, les entreprises qui prennent le virage CRM cherchent à augmenter leurs ventes,
leurs profits et leur valeur pour leurs actionnaires. D‟ailleurs, comment pourrait -il en être
autrement?
Or, le CRM a mauvaise presse notamment à cause d‟un taux d‟échec élevé. La technologie en
soi ne fait pas de miracles. Elle permet simplement de supporter une stratégie en autant qu‟on
en ait une!
Parmi les facteurs de succès des ventes, on constate que la personnalisation tant des relations
que des propositions permettent d'augmenter le taux de réussite. A l‟inverse, la perte de
clients découle en majeure partie de bavures relationnelles, lorsque la main droite semble
ignorer ce que fait la main gauche et que le client éprouve un sentiment d‟indifférence à son
égard. Finalement, en profitant adéquatement du WEB pour prendre des commandes en ligne
et pour offrir un libre- service 24/7, on arrive à réduire les frais d‟opération par transaction et à
améliorer la profitabilité de l‟entreprise. C‟est justement l‟objectif recherché.
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La décision de prendre le virage CRM constitue une décision d‟affaires basée sur des
perspectives de rendement où la période prévisible de récupération de l‟investissement oscille
normalement entre 6 et 18 mois. Qui plus est, il s‟agit là d‟un rendement récurent où les
bénéfices devraient se reproduire d‟année en année.
b) L‟augmentation du revenu:
Un projet CRM se justifie par des perspectives plausibles d‟augmentation des revenus plutôt
que par une réduction des dépenses. La première question à se poser consiste à estimer le
temps gagné pour vendre à la faveur de l‟automatisation, par représentant et par jour, puis de
le traduire en pourcentage pour l‟ensemble de l‟entreprise et de l‟appliquer sur le volume de
priorisation en fonction d e la valeur, pour vendre plus à l‟heure, et de la mise en pratique des
meilleures pratiques, pour vendre mieux tout le temps. Le consensus sur ces trois facteurs
convergents; la capacité, l‟efficacité et l‟efficience permet de dégager des prévisions
découlant directement de l‟initiative CRM.
c) La période de récupération :
Le coût total d‟acquisition étant connu ou pour le moins estimé, la question qui reste à poser
consiste à savoir quel est l‟augmentation de revenus requise pour le couvrir. Le montant n‟es t
pas égal puisqu‟on doit tenir compte du coût variable des ventes par rapport à la proportion
qui contribue au profit. Si, par exemple, la marge bénéficiaire est de 50%, l‟augmentation de
revenus prévue doit être le double du coût d‟acquisition. Cet exerc ice nous permet de valider
la rentabilité du projet en comparant nos prévisions d‟augmentation de revenus découlant du
CRM avec celui requis pour en couvrir l‟investissement. Dès lors, par une règle de trois, on
déduit le temps pour récupérer l‟argent de son investissement et pour continuer d‟en faire tout
le temps
23
Source : IDC/sage 2005
1
Didier Mama, directeur général de Pivotal France.
24
En somme, il faut commencer petit – souvent par le déploiement d‟une solution
d‟automatisation des forces de vente (SFA) – mais voir grand. Cela passe aussi par le choix
d‟un outil couvrant toutes les fonctions que l‟on envisage de déployer à terme. « C‟est
particulièrement vrai dans les PME, qui ne peuvent guère se permettre de prendre le meilleur
de chaque produit ».enfin, intégration et paramétrage doivent laisser la porte ouverte à des
développements ultérieurs.
2
René Lefébure
3
Michel Doric vice-président Europe du sud de selligent
25
Tout est question d‟équilibre et de dialogue on l‟a vu, par l‟optimisation du chiffre d‟affaires
de chaque commercial qui y trouvera ainsi son compte. Les chances d‟acceptation peuvent
également être majorées en levant un maximum de contraintes ergonomiques. Par exemple,
les données embarquées sur les PC portables doivent être simples à synchroniser avec la base
centrale. Tandis que le CTI (Couplage Téléphonie/Informatique) évitera de saisir le nom ou le
numéro du client, en évitant de multiplier les champs que l‟utilisateur devra renseigner.
Les 13 erreurs qui font échouer à coup sur un projet de gestion de la relation client sont les
suivantes :
26
27
Du CRM au e-CRM
Du CRM…
Placer le client au coeur de l‟entreprise pour lui propose r des services et produits les plus
finement adaptés à ses besoins, tel est l‟enjeu du marketing one to one. Une nouvelle
génération d‟outils informatiques s‟est développée pour répondre à cet objectif.
Une profusion d‟acronymes s‟est bousculée sur ce créneau pour nommer le concept jusqu‟à ce
qu‟un consensus retienne la dénomination de CRM, pour Customer Relationship
Management. On emploie aussi couramment la version française : GRC, pour « Gestion de la
relation client ». La définition de la couverture fon ctionnelle des outils CRM s‟est également
normalisée. On distingue à présent les trois grands sous-ensembles suivants :
Le SFA, pour Sales Forces Automation (« Automatisation des forces de ventes »), qui
offre aux équipes de vente des outils de suivi des clients et prospects.
Le marketing, qui définit segmentations et typologies de clients, orchestre et contrôle
les campagnes.
Le SAV (service après- vente) qui englobe le suivi et le support du client après l‟achat.
Le CRM désigne à la fois la démarche de ré organisation de l‟entreprise autour du client et
l‟ensemble des solutions informatiques qui facilitent la mise en oeuvre de cette démarche.
L‟association d‟une théorie organisationnelle et d‟un outil n‟est pas nouvelle : en est témoin,
le SCM (Supply Chain Management).
Le CRM est au client ce que le SCM est aux partenaires et fournisseurs. Et, dans les deux cas,
l‟approche organisationnelle est indissociable du système d‟information sur lequel elle repose.
…au eCRM
28
Parce que le canal Internet a acquis une autonomie, avec des spécificités qui justifient ce
traitement de faveur.
Tout d‟abord, le canal Internet est en prise directe avec le client final, alors que dans un
bureau de vente ou dans un centre d‟appels un employé de l‟entreprise fait le lien entre le
client et le système d‟information. Pour reprendre de s anglicismes très explicites, on parle de
employee facing applications (applications en prise avec l‟employé) par opposition aux
customer facing applications (applications en prise avec le client).
Ainsi, l‟interface, l‟ergonomie et la navigation de l‟app lication proposée sur Internet doivent
être irréprochables et d‟une très grande simplicité d‟utilisation. Car il ne faut pas compter sur
la médiation humaine pour apporter les ajustements qui pourraient être nécessaires, même si
5
les mécanismes de conavigation ou de „‟Click’n Talk’’ sont appelés à se développer.
L‟autre spécificité de l‟eCRM est que le haut niveau d‟automatisation exigé par le canal
Internet a créé des besoins nouveaux et a largement renouvelé l‟approche de certaines
fonctionnalités. Frémis sante avant l‟avènement de l‟eCRM, la notion de personnalisation de
l‟interface en fonction des attentes individuelles a donné lieu à une réflexion d‟ergonomie
générique, aussi bien pour les applications à destination des clients que pour les applications
internes. De même, la gestion de contenu est profondément repensée sous l‟influence de
l‟eCRM.
À la fois sous- ensemble et héritier du CRM, l‟eCRM a pris une certaine indépendance qui se
manifeste par des outils et des éditeurs qui restent, pour l‟heure, re lativement différents et
cloisonnés. Cet essaimage a contribué à préciser, affiner, enrichir les concepts généraux de la
relation client.
La logique d‟évolution des systèmes d‟information plaide pour une réintégration de l‟eCRM
dans le CRM. L‟enfant prodigue finira par rentrer au foyer.
En attendant, c‟est un marché à part entière, avec une dynamique propre.
5
Remarque : Le Click’n Talk consiste à proposer à tout moment sur le site une assistance
téléphonique: l‟utilisateur clique et un téléopérateur l‟appelle
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L'arrivée massive des technologies Internet a encore accéléré les interactions avec le client,
qui peut demander un produit, poser des questions ou se plaindre quasi instantanément. Plus il
existe de nouveaux médias, plus les délais de réponse doivent être courts. Le E-CRM est une
évolution logique d‟un marché émergent, sur lequel il y a pléthore d'offre. A écouter certains
acteurs du marché, le E-CRM serait une découverte récente, susceptible de bouleverser encore
une fois les processus de l'entreprise et d'y apporter de nouveaux logiciels. Certes, ces deux
assertions sont exactes, mais le E-CRM n'en reste pas moins un simple canal de
communication d'une entreprise avec ses clients, d'autres sont arrivés peu à peu, le courrier, le
téléphone, la télécopie, et maintenant les deux principales applications de l'Internet que sont
l'e-mail et le web prennent leur place, comme canal de dialogue d'une entreprise avec ses
clients. Il serait d'ailleurs erroné de se limiter à ses deux applications. Le "chat" permet de
dialoguer en temps réel avec ses clients. La "co-navigation", "co-browsing" fait partie de ces
innovations
L'E-CRM est une révolution, mais plus dans les nouvelles applications qu'il permet d'inventer.
Lorsque pour la première fois il y a des dizaines d'années, on a utilisé le téléphone pour
vendre un produit, c'était également une révolution. L‟E-CRM est en fait, l‟extension du CRM
adaptée à la nouvelle économie. Le CRM tire parti des technologies de centre d‟appel et de
marketing direct pour commercialiser des produits et des services en masse à des petits sous-
segments de marché. L‟E -CRM prolonge cette technologie en utilisant des techniques de
segmentation et d‟analyse de nouvelle génération, des données de relation client exhaustives,
des communications multicanaux (Internet, monde sans fil, voix) et des interactions
personnalisées pour commercialiser des produits et des services sur des segments de plus en
plus précis.
Source : Microsoft
30
En fait, piloter la donnée et la transmettre à tous les canaux de manière homogène devient une
tâche de plus en plus complexe. Bref, au lieu de simplifier la relation entre les entreprises et
leurs clients, Internet a encore complexifié ce schéma de base. Il faut non seulement adresser
son client de la manière la plus précise possible, mais cette action doit avoir lieu
instantanément. Le E-CRM ne doit en aucune manière être considéré comme un modèle en
soi, capable de révolutionner la communication entre sociétés et clients. Internet est de plus
un univers impitoyable où l'on est souvent à un clic de ses concurrents et où la fidélisation
constitue désormais un enjeu essentiel. La tendance lourde est plutôt à réintégrer les projets
Internet dans le cadre d'une stratégie multicanal. En fait, le marché aimerait disposer d'un outil
capable de gérer la totalité du cercle vertueux qu'est censé représenter le CRM. Cet ensemble
d'actions doit en effet permettre au prospect de devenir client et surtout de le rester. Or, l'ordre
des actions dans le cercle du CRM (prospection, fulfillment, marketing, vente, recouvrement,
service après-vente et fidélisation).
Le E-CRM ne veut rien dire. On a certes rajouté le web et les mails, mais ce ne sont que des
canaux supplémentaires pour un même problème. L'Internet ne permettra jamais de fidéliser
et de conquérir de nouveaux clients si l'entreprise n'a pas amorcé en interne une véritable
stratégie de fond en termes de gestion de la relation client. L'approche fonctionnelle de la
gestion de la relation client est indissociable de la technologie. Mais les bases de données, les
datawarehouses, les centres de contact et l'Internet ne doivent être que des outils au service
d'une stratégie globale de GRC. L'investissement technologique ne sera jamais une fin en soi.
a) Un investissement important :
La gestion de la relation client, plus connue sous son acronyme anglais CRM (Customer
Relationship Management) s‟impose peu à peu dans l‟entreprise. La mise en place d‟un CRM
dans l‟entreprise est une opération complexe. "C’est un projet qu i dure en moyenne dix mois
6
et coûte de 25 000 à 50 000 euros par utilisation sur 3 ans" .
Toutes les fonctions relatives aux clients sont touchées : le marketing, les ventes et les
services clients. L‟implantation d‟un CRM s‟inscrit en outre dans une logique " multicanaux "
(qui associe les centres d‟appels téléphoniques, Internet et les forces de vente traditionnelle).
Les projets CRM représentent des budgets importants dans lesquels la part du logiciel est
faible. Les études montrent la répartition suivan te des dépenses dans la mise en œuvre d'un
projet CRM :
6
Gilles Venturi, PDG de Soft Computing
31
(Source : IDC et Cap Gemini Ernst and Young 2000)
Elles soulignent bien que le coût des logiciels n'est pas l'élément le plus important du projet.
Selon le Gartner Group, 55 % des projets de CRM et plus de 70 % des projets de SFA sont
des échecs. Dans la plupart des cas, c‟est la mise en œuvre qui est défaillante.
Les causes d‟échecs à l‟implantation d‟un projet CRM et E-CRM sont nombreuses.
Les principaux obstacles à l'implantation d'une stratégie CRM et E-CRM Europe et Etats-Unis
(Source Alcatel : Etude IDC et Cap Gemini Ernst and Young 2000)
7
Pour Kathleen Klasnic, responsable du programme européen de datamonitor
32
La première difficulté rencontrée est la résistance au changement.
Il demeure des obstacles à franchir avant de pouvoir implanter une démarche CRM.
Les premières des difficultés rencontrées est la résistance au changement (56 %), suivie de la
difficulté à calculer un retour sur investissement des solutions déployées (42 %), l'importance
du budget du projet CRM (38 %), une stratégie mal définie (36 %), et enfin la difficulté à
évaluer les avantages apportés par une telle solution. Le logiciel choisi va certainement
bouleverser les manières de travailler du ou des services qu'il va équiper. Mieux vaut s'assurer
qu'il sera bien accepté par ses utilisateurs en leur montrant les bénéfices qu'il va engendrer
pour eux-mêmes et l'ensemble de l'entreprise. « La première cause d'échec d'un projet CRM
8
est l'absence d'utilisation de l'outil ».
Un CRM est un système d‟information coûteux. Mais les résultats semblent être à la mesure
des investissements. Son implantation s'accompagne d'une augmentation de 42 % des ventes
et d'une diminution de 35 % des coûts commerciaux, selon une étude du cabinet ITG. La
satisfaction client est améliorée ce qui se traduit par une progression de 30 % du nombre de
clients qui commandent et une augmentation de 28 % du montant des commandes selon une
étude de NCR.
8
Laurent Cornu (IBM Global Services)
33
Nous avons vu l‟intérêt que présente une démarche d‟entreprise centrée sur le client. Plus
concrètement, les bénéfices tangib les du eCRM sont autant de critères d‟évaluation pour
mesurer l‟apport de cette stratégie.
Les bénéfices sont perceptibles tant par le client internaute qui constate une amélioration
notable du niveau des services que par l‟entreprise, dont les processus bancaire au travers
d‟une application de banque à distance est -il marginal par rapport à celui qui est réalisé dans
un guichet.
34
Ce constat a faço nné la notion d‟« usabilité », autre façon d‟évoquer l‟ergonomie des
9
Permettre à l‟utilisateur de capitaliser sur ses différentes visites augmente les chances de le
fidéliser et de le dissuader de tester la concurrence. Le site mettra
en avant des services ou des produits spécifiques sur la base des informations que le client
aura lui-même fournies, de manière explicite ou implicite, lors de ses navigations précédentes.
L‟exemple classique de cette démarche est celle du one click ordering introduite par Amazon.
L‟utilisateur ne rentre qu‟une fois les données qui le concernent, lors de son premier achat :
adresse de livraison et de facturation, mode d‟expédition souhaité, éventuellement
informations bancaires. Toute nouvelle commande s‟appuie sur ces informations que
l‟utilisateur pourra toujours adapter (pour envoyer un cadeau par exemple) ou re -valider, ce
qui réduit considérablement le temps nécessaire à la passation de commande. En ce sens, se
souvenir des coordonnées d‟un client constitue la première marque de personnalisation.
Mais on peut aller beaucoup plus loin !
Le voyagiste américain travelocity.com propose une « customisation » de ses services par
l‟utilisateur. Ce dernier pourra ainsi indiquer sa ville de départ habituelle, les cartes de fidélité
des compagnies aériennes dont il est titulaire, ses loueurs de voitures préférés, etc. Et, pour
alléger ces formulaires, chaque information est optionnelle, la précision dans la sélection du
service dépendant ensuite largement de la qualité des renseignements fournis par l‟utilisateur.
Cette capitalisation sur les visites peut également se faire de façon implicite, à partir de
données personnelles disponibles ailleurs dans le système d‟information.
Une utilisation basique de ce principe consiste à rendre plus accessible et plus visible sur la
page d‟accueil les sujets que l‟internaute consulte régulièrement.
9
Usabilité est la francisation du terme anglais usability , que l‟on pourrait traduire par «facilité d ‟utilisation ».
35
D‟après une étude de eMarketer publiée en 1999, la patience des internautes lors du
téléchargement d‟une page s‟émousse très rapidement, comme le montre le tableau suivant :
D‟autres cabinets annoncent des chiffres encore plus pessimistes : selon Zona Research, après
huit secondes, la moitié des internautes sont déjà partis surfer sous d‟autres cieux.
L‟usabilité prône un l‟allégement des pages afin d‟accélérer leur chargement. Mais ce n‟est là
qu‟une partie de la solution. Plus le site devient complexe et dynamique, plus le temps
nécessaire à la génération de la page augmente.
En s‟appuyant sur des inf rastructures solides et des mécanismes optimisés, les outils de
personnalisation permettent d‟obtenir des pages qui sont générées dynamiquement sans
dégrader le fonctionnement global du site.
d) Satisfaction et fidélisation :
L‟internaute se rend généralement sur un site avec un objectif précis, qu‟il veut atteindre le
plus rapidement possible. Les outils de gestion de la relation client permettent pour une large
part de répondre à cette attente.
36
En effet, par la connaissance de ses centr es d‟intérêt, il est possible de guider l‟utilisateur plus
efficacement vers ce qu‟il est susceptible de consulter ou d‟acheter. Le rôle de conseil du site
est d‟autant plus déterminant que le volume moyen d‟informations disponible sur chaque site
augmente considérablement.
10
Valmary.com : « a chacun sa chemise »
11
Aujourd'hui, fort de 10 années d'expérience sur Internet, Aquarelle.com propose sur son site Internet
www.aquarelle.com, un service exceptionnel, tant par la qualité des fleurs que par l'originalité de sa collection de
bouquets, la fiabilité et la rapidité de ses envois et la variété de ses services.
37
permettant aux entreprises d'améliorer la qualité des relations qu'elles entretiennent avec leurs
clients. Les outils du Web sont nombreux : personnalisation, campagne e-mail, technologie
push…
Nous allons maintenant voir les principaux canaux ouverts par l‟E-CRM.
Parce que chaque client est unique, les entreprises doivent avoir un portail personnalisable sur
Internet. Par exemple, " My Yahoo ! " est le service de fidélisation de Yahoo ! Qui permet aux
internautes d'exprimer leurs centres d'intérêts afin d'obtenir une information et des services
adaptés à leurs besoins. Lorsqu‟il se connecte, l‟utilisateur ne voit apparaître que ce qui
l‟intéresse directement.
De plus, le Web offre la possibilité de créer des liens entre clients et ainsi des communautés
virtuelles, notamment par des forums ou des espaces de discussions en ligne. Dans ces lieux
d'échanges, chaque client peut exposer sa problématique et recevoir l'assistance d'un expert de
l'entreprise ou d'un autre client.
De même, la technologie push apporte beaucoup à la relation. Il s'agit d'apporter à l'utilisateur
une information personnalisée et systématique. Le mode push permet de faire parvenir par
courrier électronique, fax, pager ou téléphone mobile une information à la demande du client
sur des alertes ou des centres d'intérêt qu'il a déclarés. Le client n'a plus à aller chercher une
information pour la prise de décision, celle-ci vient à lui quand elle est pertinente.
12
2. Sur les traces de l’internaute : le cookies
12
Un fichier est stocké sur le disque dur de l'utilisateur afin de mémoriser une partie de son profil, ce qui lui
permettra d'être reconnu par le service Internet.
38
Le site de commerce électronique autorise l‟ensemble des opérations commerciales, y compris
le paiement, via Internet. Une plus grande interactivité peut être introduite dans la relation
avec chaque client, pour évoluer vers ce que l‟on appelle le " marketing one to one ". Les
outils de personnalisation autorisent à définir les profils des cyberclients pour leur faire des
offres commerciales correspondant à leurs attentes. De manière dynamique, il est également
possible de faire apparaître les offres commerciales ou les bandeaux publicitaires en fonction
de leur cheminement sur le site.
Une grande force du web est de pouvoir pister le client sans lui avoir demandé au préalable de
s‟inscrire. Grâce à la technique des cookies, ces petits fichiers envoyés sur le disque dur de
l‟internaute, le site déte cte immédiatement le visiteur fidèle et peut lui proposer un contenu
adapté en fonction de son dernier surf comme c‟est le cas pour le site du Club Med où lors du
retour d‟un internaute, on lui proposera des offres correspondant à son ancienne visite.
Mais réciproquement, une mauvaise utilisation de la personnalisation peut faire fuir les clients.
Par exemple, les sites web font une erreur lorsqu'ils demandent à de nouveaux clients de se
personnaliser avant de pouvoir accéder au contenu d'un site. Les clients ne veulent pas être
interrogés avant même d'être entrés dans le magasin, c'est la même chose pour Internet. Les
clients ont besoin de connaître le site et d'avoir confiance avant de fournir des informations
personnelles. La personnalisation est par contre possible pour des services à haute valeur
ajoutée ou pour des portails Internet.
La personnalisation représente donc la véritable valeur ajoutée d‟Internet. La technologie
permet en fait de faire du one to one à moindre effort… mais pas forcément à moindre coût.
Les solutions techniques de personnalisation des actions marketing ou du site lui-même sont
39
assez onéreuses. Un tel projet coûtera au minimum 400 000 francs, budget qui peut grimper
jusqu‟à plusieurs millions, mais le retour sur investissement peut être énorme. Des sites ont
ainsi doublé leur chiffre d ‟affaires. De plus, 80 % des internautes surfent sur dix sites
seulement, pour en faire partie, créer une relation personnalisée est essentiel : une étude IDC
montre que les visiteurs qui bénéficient d'une personnalisation sur un site web reviennent en
moyenne de 2 à 4 fois plus souvent que sur un site traditionnel.
L'extranet, technologie Internet permettant de faire des sites web "dédiés" à accès sécurisé,
tend à devenir un élément stratégique de la relation commerciale B to B. Une multitude
d'entreprise de tous secteurs – et parmi elles un nombre croissant de PME – en viennent à cet
outil dans le cadre de leur stratégie CRM.
Concrètement l'extranet est un site web externe à accès sécurisé (chaque client se voit
attribuer un code d'accès confidentiel) conçu pour le commerce électronique entre une
entreprise et ses clients directs ainsi que ses fournisseurs. Ainsi l'extranet permet à toute
entreprise (fabricant ou grossiste par exemple) de délivrer à ses partenaires (grossistes,
détaillants, concessionnaires…) toutes sortes d‟informations et services personnalisés :
catalogue adapté au profil de l'interlocuteur, état des stocks, offre commerciale ad hoc et
autres informations spécifiques, comme le volume effectif d'achats, la disponibilité d'une
marchandise ou même le montant d'une prime…
Ainsi par exemple lorsqu‟un client achète, il aime pouvoir connaître à tout moment l‟état de
sa commande. Il est possible de rendre cette information disponible sur une ou plusieurs
pages du site (en extranet) qui lui seront entièrement consacrées et que lui seul pourra
consulter. Sur cet espace, pourra figurer tout le détail de sa commande : les achats, le
montant, le t otal HT, les frais de livraison, la date d‟encaissement… Ce service développé en
premier lieu par les sociétés B to B se répand aujourd‟hui de plus en plus chez les sociétés
orientées B to C, que ce soit des sites marchands ou des sociétés traditionnelles.
La plupart des Extranet peuvent désormais être réactualisés en terme de contenu très
facilement. Il est ainsi possible d'y ajouter des commentaires purement personnels à
l'attention de tel ou tel client. Il est clair, dés lors, que l'Extranet est l'outil idéal pour qui rêve
d'instaurer une communication one to one, en temps réel et à moindre frais avec ses
partenaires.
Pour fédérer son réseau commercial et diffuser de manière personnalisée son information à
plus de 6000 distributeurs répartis dans le monde, Alcatel a mis en place un extranet. Ce
portail extranet réservé aux collaborateurs et aux distributeurs, Alcatel offre au Groupe un
véritable avantage concurrentiel. Les collaborateurs sélectionnent quelles informations ils
40
souhaitent diffuser à leur réseau de distribution. Et les distributeurs ont accès à l'information
concernant l'ensemble des produits du groupe et sélectionnent ceux qui les intéressent.
3. Un début mitigé
L‟Extranet est un outil performant pour la personnalisation. Pourtant, le phénomène n'en est
qu'à ses débuts en France, où comme le déplore Alain Bezançon, PDG d'Advantis (Web
Agency spécialisée dans le B to B, conceptrice des sites Legrand, Accor, Banque
Populaire…), "seules les grandes entreprises, qui disposent de moyens importants, se sont
appropriées cet outil performant mais encore coûteux".
Pour lui, l'arrivée de l'Extranet dans les petites et moyennes entreprises constitue la prochaine
étape. Pour l'heure l'Extranet est l'une des dernières pierres d'un édifice CRM pratiquement
finalisé. Bon nombre d'entreprises, par exemple, se tournent vers cette solution afin de
désengorger leurs centres d'appels.
La mise en œuvre d'une gestion des e -mails soulève des difficultés différentes de celle de la
téléphonie et met en œuvre d'autres technologi es. En téléphonie, un appel qui n'est pas
immédiatement pris est définitivement perdu. Il n'en va pas de même de l'e-mail, vecteur de
communication asynchrone. L‟e-mail présente le risque que la réponse ne soit pas immédiate
et que le client appelle pour signaler qu'il a envoyé un mail, ce qui peut engendre un flux
supplémentaire d'appels téléphoniques. Il faut donc pour éviter cela :
envoyer un accusé de réception, cela peut être automatisé grâce à un logiciel de
gestion des e-mails entrants, un ERMS pour E-Mail Response Management Systems
mieux aiguiller les e-mail grâce par exemple, différentes adresses au niveau du site
web, des FAQ…
Avec la multiplication des flux d'e-mails, l'entreprise doit désormais apprendre à gérer le
courrier électronique avec les mêmes impératifs que les appels téléphoniques, de manière à
offrir la même qualité de service à leurs clients, quel que soit le média utilisé.
41
11 % des entreprises ne répondent pas du tout aux e-mails envoyés via leur site web, et seules
14 % répondent à tous les courriers électroniques, mais il est vrai, dans un délai raisonnable :
moins de deux heures en moyenne. Sources : Cocedal.fr 1000 e-mails envoyés durant trois
mois à 200 sites.
L'e-mail est un support écrit et en ce sens il implique une attention et des contraintes
différentes du téléphone. Traiter un mail ne nécessite pas forcément les mêmes compétences
que traiter un appel voix. De plus, l'e-mail est un complément incontournable du web call
center. Outre les internautes qui préfèrent envoyer un courrier électronique, elle permet de
prendre en compte les demandes des internautes parvenant en dehors des plages horaires du
Web Call Center. A l'instar de l'appel téléphonique, ce traitement de l'e-mail peut déboucher
sur une réponse automatique. S'il s'agit d'un courrier plus spécifique, il est alors routé vers
l'agent compétent qui le reçoit sur son poste de travail accompagné d'une réponse probable,
retenue à l'occasion de son analyse électronique. Si la réponse suggérée lui convient, l'agent
l'envoie automatiquement. S'il la trouve insatisfaisante, il la complète ou la modifie. La
problématique de l'e-mail dans les centres d'appels ne se résume pas à l'e-mail entrant, sa
gestion et sa réponse. Elle concerne également celle de l'e-mail sortant, en masse, à des fins
informatives ou purement marketing. D'autant que l'e-mail est un support idéal pour une
relation one to one non intrusive, contrairement au téléphone.
13
(Marketing Direct n°52, Janvier Février 2001 p. 15)
42
3. Avantages et faiblesses de l’e -mail
Les avantages de l’e-mail :
Le courrier électronique est un des outils les plus puissants et les plus utilisés d'Internet et
peut donner lieu à de nombreuses applications marketing. Parmi ses avantages par rapport au
courrier postal traditionnel, son coût global (coût d‟envoi, frais de réalisation et coût de
reproduction) est très faible, le délai d‟acheminement est quasiment instantané et la réactivi té
est facilitée car la personne qui reçoit le message peut y répondre d‟un simple clic. L‟e -mail
possède également l‟avantage de permettre de réaliser des tests rapidement et pour un coût
faible. Ses capacités de tracking sont très fines et les résultats sont mesurables quasiment en
temps réel.
La création du message et le coût de la diffusion sont extrêmement faible, sans comparaison
possible avec le message en marketing direct classique. La campagne peut être préparée et
14
exécutée en un temps très court. Et les techniques de tracking , grâce à l'utilisation des liens
URL, permettent un calcul précis des retours, du taux de transformation et des coûts.
Les faiblesses et problèmes de l’E -mail :
Face à ces points forts, l‟e -mail possède également ses faiblesses. Sa diffusion et son
utilisation sont encore restreintes car tous les français ne disposent pas d‟une (ou plusieurs)
adresse électronique. De plus, hormis le fait que le taux d‟équipement en adresse électronique
est encore faible (bien que croissant !), son utilisation est très irrégulière et la fiabilité limitée.
Les pertes d'e-mail ne sont pas si fréquentes mais c'est encore un moyen de communication
moins fiable que le courrier traditionnel. Les systèmes avec accusés de réception sont encore
peu util isés. On notera également que l‟adresse du destinataire est incertaine, certains foyers
se partageant la même adresse électronique, et le taux de NPAI (N‟habite Pas à l‟Adresse
Indiquée) est plus fort que pour le courrier traditionnel. Le changement de fou rnisseur d‟accès
ou d‟entreprise génère un changement d‟adresse et les adresses gratuites non utilisées pendant
une certaine période sont désactivées.
A certaines contraintes techniques (taille, temps de chargement, logiciel…), s'ajoute la
contrainte d'obtenir l'accord préalable des destinataires. Cet accord sera articulé en plusieurs
niveaux dits de "permission". Les violations du niveau de permission accordé et les envois
sans accord préalable, les "spams" représentent la plus grande tare de ce mode de
communication. La frontière entre le spam et les pratiques de marketing de la permission est
loin d‟être établie. De plus, les avis et définitions des professionnels du domaine divergent.
Spam, opt-out, opt-in et double opt-in : que cachent ces termes ? Le spam consiste à envoyer
massivement des e- mails promotionnels à des personnes avec lesquelles l‟expéditeur ou
l‟annonceur n‟a jamais eu de contact. De son côté, l‟opt -out est l‟utilisation d‟une adresse
électronique sans le consentement préalable et actif de la personne. Néanmoins, la personne a
la possibilité de se désinscrire afin de ne plus recevoir d‟offres par e-mail.
Autre possibilité, l‟opt-in qui sous-entend le consentement actif et positif préalable de la part
de l‟internaute, pour recevoir des off res par e-mail, des newsletters, éventuellement selon ses
centres d‟intérêts. Une nuance est à faire toutefois entre l‟opt-in actif où la personne qui reçoit
le message coche elle- même la case, et l‟opt -in passif où la case est déjà coché. Enfin, le
double opt-in implique que l‟utilisateur a envoyé un message de confirmation.
14
Tracking : Reconstitution intégrale de la visite d'un internaute.
43
Le spam pratiqué par de nombreuses entreprises est dénoncé par les acteurs du domaine. " la
permission marketing ne consiste pas simplement à envoyer des messages publicitaires à ceux
qui ont donné leur accord, mais c’est aussi respecter les préférences et centres d’intérêt des
internautes, et établir un dialogue tout en respectant le niveau progressif de permission qui
15
est accordé ". Par ailleurs " le spam est une utilisation détournée de l’e-mail ".
L'évolution du marketing direct vers le marketing par e-mail est aussi caractérisée par un
transfert de la quantité vers la qualité. Le marketing par e-mail ne doit pas être considéré
comme de la publicité mais comme un dialogue personnalisé en ligne. L'e-mail est intrusif et
actif.
Le centre d'appel représente aux yeux des clients de l'entreprise, l'entreprise elle-même. Les
critères qui déterminent l'efficacité d'un centre d'appels, comme le temps de réponse ou
l'aiguillage efficace des appels entrants, doivent être bien maîtrisés. Le call center permet de
maintenir la relation avec le client en réservant une composante humaine forte à la relation.
Les sociétés qui gèrent de gros volumes d'appels et plusieurs dizaines de téléopérateurs
n'hésitent plus à coupler téléphonie et informatique (CTI : Computer Téléphonie Intégration).
La CTI consiste à gérer deux types de données :
les données qui proviennent du réseau téléphonique ou de PABX 16
: le numéro de
l'appelant et le numéro appelé, l'origine géographique de l'appel, le type d'appel.
les données gérées par le serveur dans sa base de données sur les clients et les
interlocuteurs internes.
En fonction de toutes ses informations, le serveur se fonde sur des scénarios préétablis pour
déterminer les actions à effectuer.
La liaison CTI améliore la relation pour les appels entrants et les appels sortants. Elle permet :
une rapidité de réaction
une personnalisation des contacts
une meilleure accessibilité
une facilité de transfert
une automatisation des tâches
une meilleure traçabilité
une meilleure productivité pour les appels sortants
Le couplage des call centers et de l'Internet devient de plus en plus incontournable. Le client
aura de plus en plus le choix de sélectionner le canal d'interaction : le client doit pouvoir
obtenir les informations par le web ou par un interlocuteur. Mais si après avoir choisi son
produit, il souhaite passer sa commande de vive voix, il faut lui laisser la possibilité de
changer facilement de canal à partir du web.
15
Didier Farge, directeur Europe account manager de MessageMedia Europe
16
Un PABX sert principalement à relier les postes téléphoniques d'un établissement avec le réseau téléphonique
public
44
Internet peut tout : personnaliser des contenus, automatiser les transactions… Sauf, peut être
remplacer une chose : le coté humain. Quand on voit que des programmateurs informaticiens
s'ingénient à créer un personnage virtuel permettant de remplacer le classement purement
informatique des données, alors que tout porte justement à automatiser l'ensemble des
processus….Statistiquement selon le cabinet Mercer Management Consulting 38 % des
internautes ont toujours besoin d'un contact avec un vendeur pour effectuer leur achat en
ligne…Pourtant des solutions mises en place comme la voix sur IP permettant à l'internaute
d'entrer en contact directement avec le site de commerce (sans pour autant nécessiter deux
lignes téléphoniques) n'ont encore que peu de succès. Promod a même abandonné cette
solution après avoir tenté de l'intégrer à ses services. Chez la Redoute, on est toutefois
optimiste : le web call center améliorerait nettement le taux de transformation…Tout de
même une chose certaine, l'homme a besoin de l'homme. Ce qui explique peut être le succès
17
du Click and Mortar .
« 38 % des internautes français ont besoin d'un contact humain avec un vendeur lors de leurs
18
processus d'achat en ligne ».
Les entreprises vont unifier ces deux canaux de communication Web et téléphonie en un seul
point de contact pour les clients. Le principe en est très simple : le client connecté au serveur
web qui souhaite obtenir des informations complémentaires peut parler à tout moment à un
téléopérateur. En intégrant des boutons sur le site (boutons d'aide en ligne personnalisés), on
peut offrir la possibilité à l'internaute d'entre en contact en relation directe avec un
webconseiller.
Le système transmet également au téléopérateur l'identification de l'appelant, le dossier des
transactions précédentes et le déroulement de la session en cours. Le client se trouve alors en
téléconférence ou sur son téléphone avec le téléopérateur, qui peut lui adresser des pages web
ou valider sa commande. Un formulaire peut permettre à l'internaute, entre autres de choisir le
mode de communication avec le téléconseiller, à savoir : contact téléphonique et/ou chat. De
même, les modules web de self-service offrent au client la possibilité de consulter leur dossier
de façon personnalisée ou encore de s'auto dépanner. Si le client ne peut se débrouiller seul,
on lui offre la possibilité de contacter directement le centre d'appels par e-mail, en laissant une
19
demande de rappel, en entrant directement en contact par call through , c'est à dire en
véhiculant sa voix sur IP.
Ainsi les différentes technologies du web Call Center sont nombreuses :
20
Avec le call me back , l'internaute demande à être rappelé sur le numéro de téléphone qu'il a
communiqué dans le formulaire. Il a aussi la possibilité de choisir une heure précise pour être
appelé.
17
Entreprise physique et sur le web
18
Mercer Management Consulting
19
Technologie permettant à un internaute sur un site de commerce électronique d'entrer en relation avec un
téléopérateur (touche "push and talk") en restant connecté au site. Il peut ainsi être renseigné en direct, guidé sur
le site et acheter. La communication s'établie sous protocole IP, grâce à la connexion de l'internaute
20
Le call back permet à un internaute de laisser son numéro de téléphone sur Internet pour se faire rappeler
immédiatement ou en différé
45
Le call me now permet d'établir un contact humain avec le client et de mettre en œuvre les
techniques de ventes classiques afin de finaliser l'achat.
Cette assistance peut également être optimisée grâce à la technique du shared browsing, qui
consiste à prendre la main sur l'écran du visiteur du site. L'agent peut ainsi accompagner
l'internaute dans la visite du site, lui signaler les promotions du moment, ainsi que d'autres
services susceptibles de correspondre à ses centres d'intérêts. Le téléconseiller peut aussi
envoyer à son interlocuteur des pages html complémentaires par système de "push".
Un exemple du co-browsing, l'entreprise française IB-Soft, éditeur d'un ensemble d'outils
d'aide à la vente et au service par Internet, d'ailleurs récompensée au cours de l'évènement
Net20001, commercialise un produit permettant à une entreprise de proposer des Web démos
à ses prospects. Plutôt que d'envoyer un commercial chez un client, ce qui est parfois un peu
lourd à supporter financièrement, le commercial prend rendez-vous par téléphone avec son
client, lui indique un code d'accès au serveur, spécifique à cette démonstration, et lui présente
son produit ou son service au téléphone, tout en faisant défiler les informations (présentation
PowerPoint, photos, textes), simultanément sur les deux écrans. La démonstration est bien
entendue interactive, le prospect et le commercial ont tous les deux à plusieurs centaines de
kilomètres l'un de l'autre, accès en même temps la page Web. Une telle application peut
véritablement révolutionner la façon de vendre.
Autre application dans le domaine du service, un client peut être guidé en temps réel au
travers d'un site web, tout en dialoguant au téléphone. Son interlocuteur peut même remplir un
bon de commande à sa place et le lui faire valider sur son écran, à distance. Tout ceci est aussi
du E-CRM, notion qu'il ne faut pas limiter à la gestion des e-mails et à la personnalisation des
pages web.
Mais la communication en temps réel reste encore le mieux. D'abord par un échange interactif
de texte en mode chat, qui permet au téléopérateur de communiquer avec son client par
clavier interposé.
Ensuite, grâce à la technologie de transmission de la voix sur Internet, dite de web call
through ou le push to talk, l'internaute disposant d'un PC multimédia et d'une fonction de
voix sur IP entre en contact avec un téléconseiller.
Enfin, la visiophonie rajoute au dialogue téléphonique avec le téléconseiller via la vue de ce
dernier à l'écran. On reconstitue ainsi l'acte de vente en magasin sur le web.
Reste que la conversation sur Internet, qu'elle soit visuelle ou sonore, nécessite encore des
connexions hauts débits et qu'à l'heure actuelle, encore très peu de consommateurs sont
raccordés à l'Internet rapide.
Les avantages de la mise en place d'une solution de Web Contact :
augmenter l'activité du site
élargir les moyens d'être contacté
accéder à de nouvelles cibles
renseigner la base de données avec des informations fiables et précises
46
L‟explosion de la bulle Internet en 2000 a montré l‟impo rtance de ce nouveau mode de
communication au sein des foyers. Comme nous avons pu le constater précédemment, le
nombre d‟internautes augmente chaque année de manière exponentielle et les utilisations liées
à cette technologie se diversifient et évoluent sans cesse. Naturellement, les entreprises
commerciales ont largement profité de cette évolution pour y adapter leurs activités.
Au départ les consommateurs n‟osaient pas réellement effectuer leurs achats sur le réseau web
pour plusieurs raisons :
réticence au paiement en ligne
absence d‟interlocuteur et d‟échange réel
pas de contact direct avec le produit
peur de ne pas être livré ou retard de livraison
Cependant, avec la prolifération des commerces on-line, par une communication adaptée sur
la sécurité de l‟achat en ligne et enfin par l‟adaptation et l‟évolution des moyens logistiques,
les consommateurs ont trouvé de réelles motivations pour effectuer leurs achats en ligne :
passibilité de faire des achats à toute heure
gain de temps
possibilité de comparer effectivement et aisément les produits sur
différents sites (apparition et importance des sites comparatifs)
prix généralement très inférieurs à ceux pratiqués dans les magasins
possibilité d‟acheter des produits introuvables près de chez soi
un choix de produit plus important
Le e- commerce s‟est ainsi structuré et de nombreux acteurs ont saisit l‟opportunité de créer
une offre très large et adaptée. Les attentes des clients se sont vues régulièrement plus
satisfaites, ce qui a naturellement modifié leurs habitudes de consommation. La clientèle peut,
à présent, répondre pleinement à son besoin d‟information et devient de plus en plus avertie.
Le e- commerce s‟est d‟abord développé sur le marché de la culture et du multimédia. À la vue
de la réussite des pionniers de ces secteurs, de nouveaux types de produits ont fait leur
apparition sur la toile. En effet, ce sont les produits culturels les plus prisés en raison de leur
faible valeur unitaire.
En 2003, 93% des cyberconsommateurs déclarent avoir déjà acheté ce type de produit.
47
Source : Journal du Net
Les bases de données "clients prospects" représentent la clef de voûte du marketing direct : la
qualité de celles ci déterminent pour partie l'efficience des campagnes courriers, fax, e-mails et
permet de mettre en place - sur la durée - une véritable politique de relation client (GRC) qui
facilite le développement des ventes et la fidélisation...
o Le développement d'une base de données
Le fichier contient des informations gén érales (nom, adresse, téléphone…), des informations
spécifiques au client ou prospect (situation familiale, situation professionnelle….) ainsi que
des informations de comportement d'achat (historique des achats, montants, types d'achat,
fréquence…). L'obje ctif est de préciser qui achète, ce qui est acheté, la fréquence, les moyens,
les moyens, les montants.
o Comment constituer une base de données ?
L'entreprise dispose de plusieurs sources : les sources internes (facturation, force de vente,
salons, courri er consommateurs, opérations de promotion…) et les sources externes (achat de
fichiers auprès d'autres sociétés pratiquant le marketing direct, Insee, sociétés spécialisées…).
L'achat de fichiers à l'extérieur nécessite de vérifier l'adéquation à la cible visée ainsi que les
niveaux de qualité (vérification et validation récentes).
o Comment utiliser une base de données ?
Une base de données permet de sélectionner des cibles, en fonction de critères divers : lieu de
résidence, nombre d'enfants, fréquence d' achats…. La gestion d'une base de données est
permanente. Les informations doivent être remises à jour régulièrement. Le fichier peut être
enrichi de données extérieures, telles des données socio – économiques ou d'outils statistiques
permettant de mieux segmenter les populations selon des critères de comportement, face à un
type de promotion par exemple.
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o Etapes d'élaboration
- Sélection des critères de la base
- Intégration des contenus existants (bases commerciales en général)
- Intégration facultative de nouveaux contacts
- Préparation / dédoublonnage de la base
- Fusion et réalisation de la base finale
Source : www.decesionnel.com
49
Schéma : L’architecture fonctionnelle de la plate forme eCRM
La technologie des serveurs d‟applications est désormais le standard pour les architectures
multitiers qui doivent servir un grand nombre d‟utilisateurs.
21
L‟architecture d‟une solution eCRM ne fait pas exception à cette règle. La qualité de la couche
d‟exécution des composants logiciels est déterminante.
Les grands standards qui se partagent le marché sont : l‟infrastruct ure J2EE à base de
technologies Java, le modèle d‟architecture DNA de Microsoft qui évoluera vers .NET, et
enfin le quatuor Linux-Apache-MySQL-PHP (LAMP) issu du monde Open Source.
La couche d’intégration
Le site Web complètement isolé du reste de l‟entr eprise a vécu. Désormais, toute solution
Internet doit être parfaitement intégrée à l‟existant.
La gestion de processus commerciaux multicanal, la vision en temps réel des systèmes de
production, l‟intégration des partenaires au site, imposent de concevoir le frontal Web comme
une partie d‟un tout avec lequel il faut communiquer en permanence. Cette communication
passe généralement par une solution EAI (Enterprise Application Integration) qui facilite la
prise en charge des échanges et garantit leur flexibilité.
L’élargissement du champ
21
Les ouvrages Serveurs d’applications et L’EAI, de l’intégration à l’eBusiness aux éditions Eyrolles permettent
d‟approfondir ce point.
50
La couverture fonctionnelle des solutions eCRM continue de s‟étendre. Les éditeurs cherchent
à devenir incontournables en proposant des solutions qui couvrent l‟intégralité du besoin. En
parallèle, certains, venus de march és connexes, se positionnent sur le créneau de l‟eCRM,
contribuant à rendre moins nettes les frontières de ce domaine.
Les éditeurs traditionnels du CRM sont logiquement parmi les premiers à afficher leurs
ambitions. Mais c‟est aussi le cas des éditeurs de produits de Business
Intelligence. On retrouve ces influences dans les solutions. Le marketing ou la campagne e-
mail apparus récemment dans les produits eCRM sont de plus en plus courants. De même,
certains éditeurs (comme Blue Martini) proposent une extension à leur plateforme Web qui
gère le centre d‟appels.
Ainsi, la cartographie que nous proposons ici est appelée à évoluer, au fur et à mesure que
toutes les fonctions de gestion du client, quel qu‟en soit le canal, s‟intégreront dans un socle
commun, vé ritable couche d‟infrastructure fonctionnelle par laquelle passeront toutes les
interactions, directes ou indirectes, avec le client.
On pourrait croire que les solutions eCRM concernent surtout les sites grand public, sur la
base d‟un modèle B2C (Business to Consumer).
Mais, à y regarder de plus près, le B2B (Business to Business) et le B2E (Business to
Employees) sont eux aussi largement intéressés par cette démarche.
Dans le cadre de l‟activité inter -entreprise, la personnalisation sera même d‟autant plus
cruciale que les utilisateurs d‟un site y accèdent dans un contexte professionnel avec un temps
limité. En outre, la fidélité des clients professionnels est plutôt motivée par la qualité de
service que par le prix le plus bas. Si un fournisseur est capable de guider et de conseiller
l‟utilisateur professionnel dans sa recherche, dans ses attentes, dans sa demande, via son site,
chacun y trouvera son compte. L‟un aura fidélisé son client ; l‟autre y aura gagné du temps
dans son travail.
De même, dans un contexte de portail interne, le fait d‟adapter l‟interface et les services aux
besoins individuels peuvent se révéler tout aussi intéressant. En se connectant, l‟employé
trouvera sur sa page d‟accueil les informatio ns nouvelles concernant son service et les projets
sur lesquels il travaille, une revue de presse adaptée à sa fonction, le solde de ses congés,
l‟état de sa dernière demande de remboursement de notes de frais, une alerte lui signalant que
sa demande d‟investissement a été prise en compte par le contrôle de gestion, etc.
La personnalisation de la relation avec cet employé pourra aller jusqu‟à déduire de sa
navigation les formations correspondant à ses besoins et son profil.
51
52
Introduction :
Comme dans tous les domaines technologiques, beaucoup d‟éditeurs se partagent le marché
des applications CRM. Certains sont spécialisé s dans une catégorie, d‟autres essayent d‟offrir
des suites complètes d‟outils pouvant subvenir à tous les besoins nécessaires à la mise en
place d‟un système CRM.
Voici les principaux acteurs du CRM dans le monde :
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o Ines. Time manager
o Ines. Contact manager
o Ines. Mrketing manager
o Ines. Sales force
o Ines.Customer service
o Ines.e-business suite
o Ines Free Edition
ET encore beaucoup d'autres …
Les Solutions INES.OnDemand ont été conçues pour répondre aux attentes des
entreprises en matière de système d‟information.
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Parmi plusieurs milliers de clients, INES compte des entreprises telles que : Nikon, La
Poste, SFR, Saint-Gobain, Plastic Omnium, ERAI, Sciences Po ou encore la Région
Rhône-Alpes.
Partenaire Solution SFR depuis mai 2003, les applications INES sont devenues, pour
SFR et ses principaux revendeurs, la solution de référence dans le domaine du CRM
(gestion des relations clients) et SFA (des forces de ventes). Ce partenariat réciproque
vise en effet à associer les applications INES aux offres SFR d'accès à l'Internet mobile
(GPRS, GSM Data...).
55
INES est partenaire Data Bouygues Telecom Entreprise depuis septembre 2003. Ce
partenariat commercial a pour but d'associer les applications INES aux offres data de
Bouygues Telecom - forfaits GPRS, terminaux mobiles (téléphone portable, iPDA), carte
PCMCIA - et permettre à nos utilisateurs d'accéder plus facilement à INES en mobilité.
INES et Skype sont partenaires afin de faciliter les communications téléphoniques des
utilisateurs. D'un simple clic sur le numéro de téléphone de votre contact, le numéro est
composé et vous êtes en ligne. Et grâce aux offres Skype, vous téléphonez à des prix
compétitifs en France comme à l'étranger.
INES fait partie du programme HP DSPP. HP est un acteur mondial majeur dans le domaine
des produits, technologies, solutions et services aux particuliers et aux entreprises. Dès
aujourd'hui, vous pouvez accéder à l'ensemble de vos applications INES à l'aide de votre PDA
HP ou Compaq connecté.
Les applications INES et les données de ses clients sont hébergées chez COLT Telecom
Group plc et Neuf Cegetel.
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Annuaire spécialisé en création d'entreprises : formes de création, aides, études de
marché...
a) Ines.contact manager
INES.ContactManager est la solution de gestion de vos contacts qui intègre l‟ensemble des
fonctions de communication, d‟échange et de partage de l‟information.
57
c) Ines. Sales force
INES. SalesForce est la solution de gestion de la force de vente pour améliorer la productivité
des équipes commerciales.
58
Une solution complète pour la gestion commerciale de votre entreprise.
I. Description de la solution
59
INES a également souhaité aider les jeunes entreprises en lançant en Mai 2007 INES.
Freeedition, une solution CRM 100% gratuite pour 2 utilisateurs.
Plusieurs centaines d'entre elles ont ainsi découvert les bénéfices du travail collaboratif et
d'applications CRM jusque là réservées aux plus grands. Une simple inscription en ligne sur
www.ines.eu avec un numéro de SIRET et l'utilisation d'INES. FreeEdition est immédiate.
Le logiciel CRM gratuit INES. FreeEdition s'adresse à tous les professionnels qui souhaitent
optimiser la gestion de leurs relations clients, pour gagner encore en efficacité.
Celle-ci est disponible sans contrainte de lieu ni de temps. Elle permet de gagnez ainsi
en productivité et augmentez la satisfaction de vos clients.
Bâtie sur le même système d'information collaboratif que les autres versions de la
gamme de l‟éditeur INES, le logiciel CRM gratuit INES. FreeEdition permet un
premier accès à la richesse des solutions INES de gestion des relations clients.
Vous conservez l'entière maîtrise de vos informations, et pouvez à tout moment faire
évoluer votre compte vers d'autres versions des logiciels INES : ajout de
fonctionnalités, ajout d'utilisateurs... Ces évolutions se gèrent en toute transparence,
directement à partir de votre application, ou en contactant le Service Client INES.
60
II. Les premiers pas avec INES.FREE EDITION
a) Connexion au compte INES.Free Edition
Les paramètres de connexion vont être envoyés par e- mail, à l‟adresse renseignée dans le
formulaire d‟inscription. Ensuite, i l suffit de se rendre sur l‟ adresse url: http://ines.eu ou
http://ines.eu/mobile pour toute utilisation sur PDA.
Et d‟y saisir votre compte / login (nom d‟utilisateur) / mot de passe :
Après avoir validé, vous arriverez dans votre compte INES.Free Edition. Vous découvrirez
alors sur la gauche de votre écran le menu d‟INES, avec les liens pour exploiter toutes les
ressources de l‟application, notamment :
o Accès rapide : pour rechercher une société, voir vos tâches à accomplir, créer une
société
o -Menu : pour accéder aux différents modules auxquels vous avez accès
o Portail : pour accéder à l‟aide en ligne d‟INES
Le signe « + » ou « - » qui apparaît en face de chaque partie du menu permet de faire
apparaître ou disparaître cette partie, comme dans l‟exemple ci-après :
61
b) Consultation de l’aide en ligne
Faire afficher le portail en cliquant sur le « + » comme présenté ci-dessus (si toutes les parties
du menu sont ouvertes, il se peut que vous ne voyiez plus la partie « Portail » : dans ce cas,
cliquer sur les « - » pour réduire une ou plusieurs parties).
Cliquer ensuite sur « Aide ». L‟aide en ligne d‟INES va s‟ouvrir dans une nouvelle fenêtre :
Vous êtes invités à la consulter pour faciliter votre démarrage d‟INES, et en particulier pour les
points suivants :
o introduction au fonctionnement d‟INES pour une bonne prise en main de l‟application
o contact : comment gérer vos prospects, clients, partenaires
o administration : tout pour paramétrer votre compte, ajouter un utilisateur…
62
o agenda : comment consulter votre agenda sous INES
o messagerie : pour configurer votre messagerie actuelle sous INES et historier vos e-
mails
Chaque rubrique reprend l‟ensemble des informations à savoir pour chaque module.
c) Changement du mot de passe
A la création de du compte, vous êtes défini comme administrateur
de votre compte
INES.FreeEdition, et avez donc accès à l‟administration de votre
compte.
Pour changer un mot de passe, vous devez vous rendre dans la
gestion des utilisateurs, accessible dans votre Administration.
Cliquez sur « Admin » dans le menu à gauche de votre écran :
Vous arrivez sur les détails de vos utilisateurs, et il va falloir cliquer sur le nom de l‟utilisateur
(lien en bleu) pour lequel vous souhaitez modifier le mot de passe :
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Sur l‟écran suivant, vous pouvez changer le mot de passe de l‟utilisateur, et cliquer sur
«Valider » une fois que vous avez fini.
64
Vous disposez sous les yeux de la liste de vos abonnements, et vous devez cliquer sur
«Ajouter » en haut de votre écran pour en créer un second :
L‟écran suivant vous propose d‟ajouter un autre abonnement INES.Free Edition. Pour pouvoir
valider sa création (en cliquant sur le bouton « Ajouter »), vous devez d‟abord cocher la case
d‟acceptation des conditions générales :
:
Nous allons maintenant créer un second utilisateur, auquel nous rattacherons le nouvel
abonnement.
Nous nous rendons dans l‟administration sur la liste de nos utilisateurs (comme pour changer
le mot de passe), et cliquons en haut sur « Ajouter » :
65
Il faut ici créer l‟utilisateur, notamment lui définir un login (nom d‟utilisateur) et un mot de
passe de connexion à INES. Sur le même écran, vous attribuer un abonnement à l‟utilisateur.
Pour être disponible ici, l‟abonnement doit avoir été créé au préalab le, et ne pas être déjà
affecté à un autre utilisateur :
En validant, vous arrivez dans le module de paramétrage de l‟utilisateur. Pour plus de détails
sur ce que vous pouvez paramétrer, merci de vous référer à l‟aide en ligne.
Votre 2nd utilisateur peut désormais se connecter, et vous pouvez exploiter toute la dimension
collaborative des applications CRM INES.
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En cliquant sur « Sociétés et Contacts », vous arrivez sur l‟écran ci -après, sur lequel vous
pouvez télécharge r le guide utilisateur complet pour l ‟import de vos données :
C‟est dans ce guide que vous trouverez toutes les explications relatives à l‟import de données
dans votre base INES.Free Edition, ainsi que des fichiers modèles à exploiter pour vous
faciliter l‟import.
67
L‟amélioration de la relation avec le client est donc désormais au cœur des stratégies des
entreprises, ou l‟on ne compte plus les réorganisations opérées autour de cet objectif. De plus
en plus d‟entreprises utilisent les nouvelles technologies de l‟information et de
communication en relation étroite avec ces stratégies : pas uniquement afin d‟améliorer leur
gestion interne et de réduire leurs coûts, mais également pour créer de la valeur pour leurs
clients, et donc déboucher su r une création de richesse effective pour l‟entreprise.
La mise en place d‟un système de gestion de la relation client est très complexe et nécessite de
nombreuses évolutions à l‟intérieur et à l‟extérieur de l‟entreprise:
Selon John chambers, PDG de Cisco « le support technique via le web nous a permis
d‟économiser 1000 ingénieurs, soit 125 millions de dollars par an. »
68
Edith Nuss ; Marketing et Médias Interactifs ; Editions
d’organisations ; page 408-414.
http://laurence.mollard.free.fr/MEMOIREwebCRM.htm#_Toc516762352
http://www.odsi.fr/SAGECRM/Livre_Blanc_CRM.pdf
www.marketing-etudiant.fr/memoires/w/webmarketing-b2c-b2b.php - 41k -
www.softcomputing.com/documents/pdf_generaux/crm.pdf
http://www.selligent.com/fr/documentation.html
http://www.progel.ca/Users_Login.aspx?ReturnUrl=%2fProduits%2fCRM%2fComments_
AddComment.aspx%3fid%3d100
www.scribd.com/doc/426701/Comment-reussir-limplantation-de-son-projet-de-CRM - 138k -
www.cerog.org/fileadmin/files/cerog/wp/701.pdf -
http://www.journaldunet.com/management/dossiers/040120clients/relation_client_redoute.s
html
http://www.marketing-etudiant.fr/memoires/c/crm-mise-en-place.php
http://www.ines.eu/presse/CP_tem_free_oct07.pdf
www.crmodyssey.com/apropos/White-Paper_B%E9n%E9fices%20du%20CRM.pdf –
www.afai.fr/public/doc/112.pdf -
69
http://www.ines.eu/
Historique………………………………………………………………..……………………7
o évolution du marché……………………………………………………………………7
o d‟où vient le concept CRM…………………………………………………………….7
o one to one le paradigme déclencheur …………………………………………………..8
70
Chapitre 2: Electronic Customer Relationship Management « e-CRM »...23
Du CRM au eCRM………………………………………………………………………….24
71
b) Les bases de données clients ………………………………………………….42
c) Les solutions et/ou logiciels du eCRM ……………………………………….43
I. Description de la solution……………………………………………………….52
a) La cible d‟INES.Free edition…………………………………………………52
b) L‟apport d‟INES.Free edition………………………………………………...53
c) Fonctionnement.Free edition …………………………………………………53
II. Les premiers pas avec INES.Free edition ……………………………………...54
a) Connexion au compte INES.Free edition …………………………………….54
b) Consultation de l‟aide en ligne……………………………………………….55
c) Changement du mot de passe………………………………………………...55
d) Création du second utilisateur………………………………………………..57
e) Import de contact dans INES.Free edition …………………………………...59
Conclusion …………………………………………………………………………………...60
Bibliographie et Webogr aphie………………………………………………………………..61
Table des matières…….………………………………………………………………………62
72
73
Documents mis à disposition par :
http://www.marketing-etudiant.fr
Attention
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il n’a pas été relu et vérifié par Marketingetudiant.fr.
En conséquence croisez vos sources :)
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