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i
REMERCIEMENTS
A mon père
Ce travail est le fruit des sacrifices que vous avez consentis pour mon éducation
et ma formation.
ii
SIGLES ET ABREVIATION
iii
NCR: national catholic reporter
TIC: technologies de l’information et de la communication
UEMOA : union économique et monétaire ouest africaine
iv
LISTE DES TABLEAUX
v
SOMMAIRE
DEDICACE......................................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ..........................................................................................................................ii
SIGLES ET ABREVIATION...........................................................................................................iii
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................................v
SOMMAIRE ...................................................................................................................................... vi
Résumé .............................................................................................................................................. vii
INTRODUCTION ............................................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE ............................................. 4
Chapitre 1 : Gestion de la relation clientèle au sein de la BNDA .................................................. 5
Section 1 : Gestion de la relation : l’élément fondamental du marketing relationnel ............. 5
Section 2 : Principe essentiels pour entretenir de bonne relation avec son banquier ............. 8
Chapitre II : Moyens de conservation des clients sur un marché de concurrentiel ....................... 11
Section 1 : Mécanisme de fidélisation des clients ....................................................................... 11
Section 2 : Stratégies à appliquer pour fidéliser les clients ......................................................... 13
Conclusion de la première partie ................................................................................................... 16
DEUXIEME PARTIE : CAS PRATIQUE........................................................................................ 17
Chapitre 1 : Présentation de la BNDA et déroulement de stage ................................................. 18
Section 1 : Création de la BNDA ................................................................................................ 18
Section 2 : Déroulement de stage ............................................................................................... 24
Chapitre 2 : Méthodologie de recherche et analyse des résultats ............................................... 25
Section 1 : Méthodologie de recherche ...................................................................................... 25
Section 2 : Analyse des données obtenus ................................................................................... 28
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................... 38
Bibliographie................................................................................................................................ 39
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................... vii
vi
Résumé
Ce mémoire de fin de cycle avait pour objectif de mettre en place les bonnes
méthodes de gestion de la relation clientèle au sein de la BNDA, afin de conserver
sa part de marché et surtout sa part de client. L’atteinte de cet objectif passe
nécessairement par l’adoption de la méthode qualitative et la technique de choix
raisons. Sur onze guides d’entretien envoyés seul cinq personnes ont répondu. Les
principaux résultats obtenus montrent que la BNDA a adopté un marketing
relationnel permettant d’augmenter sa clientèle sur le marché. Il ressort également
de l’analyse des données que la BNDA a une stratégie de fidélisation de la
clientèle lui permettrait d’avoir des avantages sur le marché concurrentiel
vii
INTRODUCTION
Ainsi, toute mutation renferme aussi bien des changes que des risques. Les
entreprises qui réussissent se font remarquer par le fait qu’elles parviennent non
seulement à écarter des dangers qui les guettent, mais aussi à exploiter les chances
offertes en visant un objectif précis.
La problématique à laquelle nous nous sommes attelés est la mise en place d’un
système de gestion de la relation clientèle au sein de la BNDA.
1
A partir de cette question principale, nous avons soulevé les questions spécifiques
qui suivent :
Au sujet des objectifs, notre objectif primordial est de mettre en place les bonnes
méthodes de gestion de la relation clientèle au sein de la BNDA, afin de conserver
sa part de marché et surtout sa part de client.
Pour l’atteinte des objectifs fixés de ce travail, nous avons retenu l’hypothèse
principale suivante : Les bonnes méthodes de gestion de la relation clientèle au
sein de la BNDA permettraient de conserver sa part de marché et surtout sa part
de client.
Afin de confirmer ou d’infirmer les hypothèses formulées plus haut, nous avons
adopté le plan méthodologique suivant : Une recherche bibliographique et un
stage pratique d’une durée de deux mois au sein de la BNDA agence de kalaban
2
coro nous ont permis d’apporter quelques éléments de réponse ; un guide
d’entretien est adressé aux responsables de la BNDA pour avoir plus
d’informations sur le thème.
A travers ce thème, nous poursuivons des objectifs bien définis qui peuvent être
scindés en deux (2) parties : Une partie conceptuelle et théorique et une partie
pratique.
Chaque partie est divisée en deux chapitres, et les chapitres sont subdivisés en des
sections.
Le deuxième chapitre s’articule sur les moyens de conservation des clients sur un
marché concurrentiel.
3
PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET
THEORIQUE
4
Nous allons nous appesantir sur la gestion de la relation clientèle au sein de la
BNDA d’abord au niveau du chapitre 1 ensuite, sur les moyens de conservation
des clients sur un marché concurrentiel au niveau du second chapitre.
1.1. Définition
5
1.2.1. Définition du marketing relationnel
Dans le contexte de marketing des services, Berry est considéré comme celui qui
a introduit pour la première fois le terme de « marketing relationnel » dans une
conférence en 1983. Il le décrit comme : « une stratégie qui vise à attirer,
entretenir, maintenir, à développer et à renforcer la relation avec les clients ». Le
marketing relationnel implique dans une relation lorsque deux parties échangent
entre eux. Il y a alors, de l’interactivité. Le concept de marketing relationnel est
basé sur l’établissement de relations durables entre les acteurs de marché et
reposent sur quatre principes fondamentaux qui sont : La personnalisation (une
relation par client) l’interactivité (le client répond aux sollicitations), la durabilité
(tout au long de la vie du client) et la continuité (tous les jours quel que soit le
canal choisi par le client).
6
- A travers le marketing relationnel, la banque peut renforcer son image de
marque par la construction d’une relation particulière avec son client en lui
permettant de distinguer de ses concurrents et en impliquant un attachement
à la marque ;
- Le secteur bancaire a été très affecté par l’évolution des technologies de
l’information et de la communication (TIC). Utilisées à la fois, dans le
processus de gestion interne et dans la relation avec les clients, les TIC sont
donc un élément facilitant la mise en place d’un marketing relationnel.
1.2.2. Principes d’efficacité et limites du marketing relationnel
7
- Le cout élevé des outils informatiques de CRM, et la complexité de collecte
des informations.
- La difficulté d’impliquer l’ensemble du personnel de l’entreprise dans la
mise en œuvre d’une démarche rationnelle et l’utilisation des informations
disponibles ;
- Les clients ne sont pas tous intéressés par l’établissement d’une relation
avec l’entreprise ;
- Le marketing Relationnel n’est pas adapté à tous les secteurs d’activités ; Il
est utilisé dans les activités destinées aux entreprises business to business
(B to B) et dans les services (ex : Hôtellerie, banque, assurance, transport
aérien).
Les TIC dans leur étude sur « les meilleures pratiques » pour l’implantation d’un
système CRM dans les banques de détail, ont constaté qu’une implantation
8
réussite d’un système CRM nécessite l’intégration des aspects organisationnels
d’une banque avec ces technologies. De même, l’interaction entre la banque et
son environnement externe est aussi importante que l’harmonie organisationnelle.
Dans le cadre de cette interaction avec son environnement externe, aspects
importants à considérer par les banques qui initient une démarche CRM. Par
conséquent, une initiative CRM doit être appréhendée selon deux perspectives ;
celle du marché des technologies, et celle du marché des services financiers dans
lequel opèrent les banques, car la divergence de ces deux approches rend
l’implantation d’un projet CRM plus complexe.
9
d’expérience et formation du personnel pour manier ces logiciels, de la
satisfaction à la fidélisation du client bancaire. Satisfaire ses clients est
aujourd’hui une condition de survie, et la mesure du niveau de satisfaction est
devenue un point fondamental de la politique de fidélisation clients. Pour cela,
des enquêtes sur le plan national et international sont menées chaque année par
des bureaux spécialisés, afin d’évaluer la relation client banque et l’impact que
cela peut avoir sur la satisfaction et la fidélité des clients, aussi sur la profitabilité
des banques.
Dans la littérature, plusieurs définitions ont été apportées pour donner une
explication au concept de satisfaction du consommateur. La satisfaction « est
l’impression positive ou négative ressentie par un client vis à vis d’une expérience
d’achat et/ou de consommation. Elle résulte d’une comparaison entre ses attentes
à l’égard du produit et de performance perçue. La satisfaction est un état interne
qui accompagne la confirmation des aspirations relatives au projet de
consommation, celle-ci intégrant les attentes développées au sujet des produits et
les normes de performance attachées à la classe dont ils relèvent.
A partir de ces définitions, on déduit que, les attentes des clients et la qualité ou
la norme de performance perçue, sont des variables majeures qui doivent être
10
prises en compte par les entreprises de toute activité confondue pour satisfaire
leurs clients.
En tenant compte des attentes du client qui peuvent évoluer dans le temps, en
fonction des prestations de l’entreprise et de ses concurrents, et de la qualité
perçue qui diffère d’un client à un autre, la satisfaction devrait comprendre les
caractéristiques suivantes : la subjectivité, la relativité et l’évolutivité :
- La satisfaction est relative, car les clients n’ont pas les mêmes attentes vis
à vis d’un même service/produit ;
11
La fidélité peut être définie comme étant « un acte, un comportement, observable
avec un engagement économique » donc, la fidélité est « un engagement profond
pour acheter ou fréquenter à nouveau un produit ou un service en dépit des
facteurs situationnels et des efforts marketing susceptibles de provoquer un
changement de comportement d’achat. Certains travaux fondateurs du marketing
des services définissent la fidélité par une approche multidimensionnelle, selon
laquelle la fidélité est plus qu’un simple comportement d’achat répétée. Dans cette
perspective, une distinction peut être opérée entre la « vraie fidélité », fruit d’un
processus psychologique décisionnel évolutif résultant de l’engagement du client
et la « fausse fidélité », simple conséquence de l’inertie ou de barrières à la sortie,
sans attachement ni engagement de la part du consommateur.
La vraie fidélité passe par quatre phases progressives : Dans la première phase, la
fidélité cognitive est liée à la performance de l’entreprise en termes de produits et
services bancaires. Ici, le client peut être fidèle à sa banque s’il obtient un service
ou un produit adapté à ses exigences, sinon il la quittera. La deuxième phase de
fidélité, appelée fidélité affective des liens affectifs, sera nouée progressivement
entre le client et sa banque. Ici le client développe une attitude positive envers sa
banque mais, ce dernier n’est pas encore suffisamment attaché pour résister à une
offre concurrente économiquement plus alléchante. Il n’hésitera pas à rompre ces
liens affectifs naissant pour pouvoir profiter d’une telle offre. En phase trois, on
retrouve la fidélité d’intention dans laquelle ces liens affectifs se sont renforcés
au cours d’expériences de consommations répétées. A ce stade, le client ressent
un désir de maintenir la relation ou de racheter, car il est attaché à sa banque.
Toutefois, le risque de le voir quitter sa banque en raison d’une offre concurrente
plus attractive, bien que réduit subsiste encore. Dans la quatrième phase, la fidélité
comportementale correspond à un stade ultime où le client, qui éprouve déjà un
plaisir à souscrire régulièrement à des offres de sa banque, cherche à pérenniser
12
la relation commerciale. Dans ce cas le client ne veut pas changer d’institution. Il
est souvent dit, qu’un client satisfait est par conséquence un client fidèle, or ceci
n’est pas forcement vrai.
Selon certaines enquêtes à l’échelle mondiale, la fidélité n’est pas acquise non
plus. Les clients n’hésitent pas à résilier leurs produits, à multiplier leurs
établissements ou changer de banque principale. Développer des stratégies de
fidélisation en se basant sur une connaissance complète du comportement du
client afin de lui proposer ce dont il a besoin. Pour cela, la stratégie de fidélisation
doit tourner autour d’axes prioritaires, tels une relation personnalisée pour un
meilleur suivi dans le temps ; établir des liens commerciaux de plus en plus forts
par les ventes croisées ; rendre la clientèle captive ; récompenser les clients
fidèles ; fidéliser dès les premières relations.
Les quatre composantes fondamentales pour fidéliser les clients sont les
suivantes :
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2.1. Connaissance du client
S’il est important d’avoir les informations nécessaires pour développer ses
relations clients, il convient de ne pas alourdir les systèmes d’informations de
l’entreprise inutilement. Toute information ne contribuant à l’objectif de la
gestion de la relation client doit être proscrite.
2.3. Communication
14
La stratégie relationnelle mise en place par l’entreprise doit fortement se
manifester dans la communication de celle-ci envers son client. Elle devra y
démontrer sa capacité à mettre en place un dialogue individualisé au cours duquel
un vrai contenu, substantiel et porteur de sens pour le client, sera délivré. Pour y
arriver, elle devra passer par un réseau de canaux de communication intégrés
permettant de communiquer partout et à tout moment. La capacité à gérer une
communication à travers de multiples canaux est essentielle.
L’entreprise devra apporter une attention particulière à garder une totale maîtrise
de ses coûts et à éviter le sacrifice de ses économies d’échelle.
15
Conclusion de la première partie
C’est dans ce contexte que nous avons entrepris cette recherche, afin d’évaluer et
clarifier l’importance du marketing relationnel dans la pérennité des entreprises,
notamment dans le secteur des services, et d’identifier la place de la gestion de la
relation client au sein de la BNDA ainsi que son importance et sa contribution à
la satisfaction de ses clients.
16
DEUXIEME PARTIE : CAS PRATIQUE
17
Chapitre 1 : Présentation de la BNDA et déroulement de stage
1.2. OBJECTIF
Aujourd’hui la BNDA se veut une banque à « part entière en ce sens qu’elle veut
répondre aux besoins de l’ensemble de sa clientèle, sans marginaliser le monde
rural qui reste sa principale vocation.
19
1.3. PRODUITS ET SERVICES
- Le compte chèques
- Compte sur livret
- La carte GAB
- Le crédit personnel besoin sociaux ou consommation
- Le crédit d’équipement
Les Départements:
20
Aujourd’hui IGM connait une évolution structurelle. Elle laisse la place à un
département de l’Audit Interne et de l’Inspection (DAII), qui a pour but
d’améliorer l’efficacité du contrôle de la banque. DAII veille au contrôle de
l’application des règles et des sanctions et à l’application des procédures en
vigueur.
21
Elle a en charge la centralisation comptable, la surveillance des comptes et la
bonne application des procédures comptables. Elle anime et coordonne
l’élaboration des projections financières. Elle contrôle l’évolution de la trésorerie
et la fiabilité des informations financières. Elle veille à la surveillance des comptes
sensibles
Le DER connait également une évolution structurelle. Qui a été scindée en deux
départements dénommés : le département de conformité et des risques (DCR) ; le
département des engagements (DE).
22
Elle vérifie l’exécution des résolutions avant l’autorisation de mise en force du
crédit.
Elle est chargée du suivi sur l’évolution des risques clientèle. Elle s’occupe de
l’analyse et de l’appréciation des risques du client et de son secteur d’activité à
partir des informations collectées par la DCOM. Mais en termes de gestion des
risques les activités de ce département se limitent à la gestion du risque de
contrepartie.
23
Ce département fait un tremplin pour la banque et connait une évolution
perpétuelle.
Les activités que j’ai eu à mener au cours de ces 2 mois sont les suivantes :
2.2. Observations
On peut témoigner que la BNDA est une structure assez bien équipée en matière
de matériels informatiques avec des tâches bien réparties. Entre les différents
agents l’entraide et la cohésion sociale règnent. J’ai vraiment su ce que veut dire
24
l’entraide car tous les agents se sont mis à ma disposition et m’accordais de la
valeur.
2.3. SUGGESTIONS
La partie méthodologique est une partie importante dans une étude, c’est pourquoi
nous présenterons ici notre positionnement, la collecte des données et les
techniques d’analyse.
A cet effet, notre objectif est de chercher à mettre en place des bonnes méthodes
de gestion de la relation clientèle au sein de la BNDA afin de conserver sa part de
25
marche et surtout sa part de client sur un marché concurrentiel, pour cela nous
avons opté pour la méthode qualitative comme technique de collecte de donner.
Dans notre cas précis, nous avons choisi le guide d’entretien et la recherche
documentaire (recherche secondaire). Pour collecter les données nous avons
dressé de guides d’entretien aux responsables concernés qui sont au nombre de
onze. Seul cinq personnes ont puis répondre favorablement à notre entretien. Cela
a été la partie la plus difficile pour nous car certains responsables ont été la cible
la plus difficile à atteindre et retardant ainsi la rédaction de ce mémoire.
26
2- Chef de crédit pour les personnes physiques : son rôle est de traiter les
crédits accordés aux personnes physiques.
3- Chef de crédit pour les personnes morales : il accorde aussi de crédit aux
personnes morales.
4- Responsable de la caisse : il gère les dépôts d’argent et les retrait ainsi que
les remise de chèques. Il est le gestionnaire de la monnaie dans la mesure
où il effectue des contrôles quotidiens de l’argent dans les caisses et se
charge de leur transfert ou de leur prélèvement. En fin de journée, le chef
de caisse procède à une réévaluation des comptes de l’entreprise et
enregistre la recette de chaque jour.
5- La guichetière : renseigne les clients, ouverture de compte et donne la
position des comptes.
5 1 1 1 1 1
Source : Auteur
27
Section 2 : Analyse des données obtenus
Le marketing client est une stratégie couvrant l’ensemble des procédés marketing
qui permettent de communiquer avec les clients, mais aussi d’améliorer leur
relation avec la marque. Le marketing client, ou customer marketing, est un
ensemble de techniques utilisées dans un but relationnel. Cette stratégie est en
opposition avec le marketing produit.
Il convient donc, de mentionner, à travers cette définition qu’il est important voire
indispensable pour la BNDA d’avoir une stratégie efficace et efficiente pour
améliorer sa relation avec la clientèle. Cela nous a permis de dresser de guide
d’entretien.
A cet égard, nous avons posé deux questions fondamentales aux différents
responsables qui ont accepté de nous accorder d’interview, pour la validation ou
l’invalidation de l’hypothèse 1, à savoir :
28
Pour la première interrogation, nous avons obtenus les résultats suivants auprès
des personnes interrogées : Les répondants ont tous été de même avis que le
customer marketing est important dans l’environnement actuel de la BNDA, car
les acteurs de la banque doivent être visionnaires et efficaces en matière du
marketing client. Ils affirment tous également qu’il permet donc à la BNDA de
recentrer la stratégie marketing sur le client, le consommateur, pour attirer des
clients potentiels et fidéliser les clients acquis. Selon eux, plus la banque a de
clients plus elle augmente son chiffre d’affaires, du coup, elle devient performante
dans un marché de plus en plus concurrentiel.
Les répondants ont également signalé qu’au sein de la BNDA se retrouvent les
trois points majeurs à savoir :
Auprès des répondants, il a été aussi question de savoir davantage sur la stratégie
de marketing client. A cet effet, la question suivante qui correspond à notre
deuxième question a été posé :
Les responsables ayant répondu aux questions estiment que, pour établir une
stratégie axée sur le client, identifier et comprendre ses besoins est essentiel. Pour
29
eux, la banque doit être proche de ses clients, et s’identifier à leurs comportements
de consommation. Cela lui permettrait d’en avoir plus. Ils estiment également que
la banque nécessairement opter pour le cross-canal et Se lier avec la clientèle
aussi.
Pour éviter que les biens ou services d’une entreprise soient sans cesse comparés
à ceux des concurrents, il faut établir une relation privilégiée et unique avec ses
clients. À une époque où le consommateur est noyé d’informations techniques,
être transparent permet de se démarquer et de valoriser l’image de marque.
Nous avons également été amenés à poser une importante question sur
l’amélioration de la relation client aux différents responsables entrant dans notre
guide d’entretien.
A cet égard, les répondants nous ont donnés des résultats significatifs. Voici le
résumé de ces résultats :
30
s’adresser au client de la banque de manière plus personnelle sur le long terme
pour construire une relation client stable et fidéliser ce dernier.
31
fondés sur l’accumulation des actes d’achat permettent de bien prédire les achats
futurs et l’engagement dans la marque. Les coûts de changement instaurés par
certaines banques peuvent favoriser la fidélité comportementale. Les clients
hésitent alors à changer de fournisseur car cela impliquerait des coûts financiers,
du temps de collecte d’information ou la perte d’avantages liés à la fidélité.
- La satisfaction du produit ;
- La satisfaction du service rendu autour de ce produit ;
- La satisfaction de la marque ;
- La qualité de la relation établie entre le commercial et le client ;
- La force de l’habitude.
La fidélisation : lafidélisationn’estquelacaractéristiqued’unestratégiemarketing,
conçue et mise en place dans le but de rendre les consommateurs fidèles au
1
(Frédérique Jallat, 2018) OP.CIT. P 515
32
produit, au service, à la marque, et/ou au point de vente. Elle doit également
permettre un meilleur contrôle de l’activité de l’entreprise concernée et, à terme,
une plus grande rentabilité de cette activité2.
A fortiori, la fidélisation n’est pas une démarche simple, elle aspire à développer
progressivement une véritable relation de confiance avec le consommateur qui
constituera, peu à peu, ce bouclier de la confiance qui, lui-même, transformera la
simple rétention en un choix conscient et
vouluparleclient.C’estlaraisonpourlaquelle,concevoiretdévelopperunestratégie de
fidélisation est une véritable démarche qui peut se baser sur l’élaboration d’un
cocktail de techniques et d’outils dont nous allons voir ci-dessus quelques
exemples.
Les réponses concernant les outils de fidélisation client données par les
responsables de la BNDA sont les suivantes :
Il existe plusieurs outils pour fidéliser la clientèle, parmi lesquels nous avons :
a. Le Marchandising :
b. Le Trade Marketing :
2
(P. KOTLER, 2018) OP.CIT. P132
33
convaincus que les enjeux leur sont communs. Leurs actions de partenariat
reposent au départ sur un échange de données, le plus souvent aujourd’hui par le
biais de l’informatique (EDI/ Electronique Data Interchange).
e. Le site internet :
Les entreprises mettent à la disposition des clients et du public une adresse sur le
Web pour faciliter la communication avec ces derniers en leur fournissant toutes
les informations nécessaires sur l’entité, ses produits, le mode de payement et de
distribution….
f. Les cadeaux :
g. Le numéro vert :
Est une ligne téléphonique gratuite réservée aux consommateurs qui leur permet
d’entrer en relation avec un service d’information de l’entreprise.
3
(Jean-Marc LEHU, 2003) OP.CIT. P 347
34
h. Le S.M.S :
Les Smartphones sont devenus de nos jours un levier pertinent pour atteindre et
fidéliser de nouveaux clients. Une application mobile est un programme
téléchargeable de façon gratuite ou payante et exécutable à partir du système
d'exploitation d'un Smartphone ou d'une tablette. Elle est considérée comme un
outil incontournable pour le marketing relationnel et la fidélisation des clients car
elle permet de mieux connaître le client, de le localiser et de lui fournir un produit
adapté à ses besoins, de gérer ses insatisfactions et ainsi de mieux le fidéliser.
Grâce aux bases de données, les Marketeurs peuvent repérer les clients les plus
rentables à l’entreprise et ceux qui réalisent le chiffre d’affaire le plus profitable
et, ainsi, leur fournir plus d’avantages pour les garder le plus longtemps possible.
k. La carte de fidélité :
35
points ou crédits (cagnottage) sur le compte du porteur. Une carte de fidélité
connectée peut même "automatiser" la reconnaissance du client4.
A travers cette analyse nous confirmons notre hypothèse 2 qui stipule que H2 : La
fidélisation de la clientèle au sein BNDA permettrait d’avoir des avantages sur le
marché concurrentiel.
4
ttps://www.definitions-marketing.com/definition/carte-de-fidelite
36
Conclusion du chapitre 2
Les données obtenues ont été analysées les unes après les autres :
37
CONCLUSION GENERALE
A l’heure actuelle, il est impératif pour toute entreprise opérant dans un
environnement caractérisé par une concurrence féroce de choisir une bonne
stratégie pour sa survie et sa pérennité.
Ainsi, après plus de trente ans de marketing orienté produit, les clients sont
devenus plus volatiles et plus exigeants. Ce n’est plus le produit qui est rare, mais
le client. Quand on en tient un, il faut le conserver. De ce fait, les entreprises
optent de plus en plus pour une orientation client plutôt qu’une orientation
produite, et cherchent à améliorer la relation avec leur clientèle, qui souhaite
obtenir des services en complément et attend une prestation globale pour satisfaire
ses besoins.
Les entreprises doivent se monter désormais attentives aux besoins des clients et
doivent apprendre à entretenir le dialogue avec leurs clients privilégiés, acquérir
une connaissance approfondie sur chacun d’entre eux, dans le but de les satisfaire
puis les fidéliser. Dans ce contexte, les organisations s’équipent des techniques et
outils de gestion de la relation client.
L’usage d’une bonne technique de GRC au sein d’une entreprise lui donne
l’opportunité de dynamiser sa stratégie marketing relationnel au moyen d’un
ciblage et d’une segmentation de ses clients. Et se positionne comme un outil
pertinent de recueil d’information et d’analyse apportant la connaissance du
client, grâce à la création de fiche d’informations client et l’archivage de toutes
les données utiles des clients, ce qui permet de recueillir les avis de ces derniers
et l’ensemble des recommandations pour orienter les projets de l’entreprise.
38
Bibliographie
• Baumard P., Donada C., Ibert J., Xuereb J-M. (1999), « La collecte des
données et la gestion de leurs sources », in Thiétard R.-A.et coll. (1999), «
Méthodes de recherche en management », Dunod, pp. 224-256.
• Frédéric Jallat, Ed Peelen, Eric Stevens, Pierre Volle, Gestion de la relation
client : expérience client, performance relationnelle et Hub relationnel, 5e
édition, Pearson France, 2018. 5.
• jean-Marc LEHU, stratégie de fidélisation, 2e édition, Éditions
d’Organisation Paris,2003.
• P. KOTLER, KELLER, MANCEAU, Marketing Management, 16 ème
édition, Pearson 2018.
• Jacques Lendrevie, Arnaud de Baynast et Catherine Emprin, Les grand
principe d’un programme de fidélisation, DUNOD, 2008.
• Yin R.K. (1994), « Case Study Research, Design and Methods », 2è édition,
Sage publication.
39
TABLE DES MATIERES
DEDICACE......................................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ..........................................................................................................................ii
SIGLES ET ABREVIATION...........................................................................................................iii
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................................v
SOMMAIRE ...................................................................................................................................... vi
Résumé .............................................................................................................................................. vii
INTRODUCTION ............................................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE ............................................. 4
Chapitre 1 : Gestion de la relation clientèle au sein de la BNDA .................................................. 5
Section 1 : Gestion de la relation : l’élément fondamental du marketing relationnel ............. 5
1.1. Définition ........................................................................................................................ 5
1.2. Concept du marketing relationnel .................................................................................... 5
1.2.1. Définition du marketing relationnel .......................................................................... 6
1.2.2. Principes d’efficacité et limites du marketing relationnel ................................. 7
Section 2 : Principe essentiels pour entretenir de bonne relation avec son banquier ............. 8
2.1. Gestion relation à travers les outils d’analyses ................................................................ 8
2.2. Définition de la satisfaction client..................................................................................... 10
Chapitre II : Moyens de conservation des clients sur un marché de concurrentiel ....................... 11
Section 1 : Mécanisme de fidélisation des clients ....................................................................... 11
1.1. Quelques définitions de la fidélité .................................................................................... 11
1.2. Phases de la fidélité ........................................................................................................... 12
Section 2 : Stratégies à appliquer pour fidéliser les clients ......................................................... 13
2.1. Connaissance du client ...................................................................................................... 14
2.2. Stratégie relationnelle ....................................................................................................... 14
2.3. Communication.................................................................................................................. 14
2.4. Proposition de valeur individualisée................................................................................. 15
Conclusion de la première partie ................................................................................................... 16
DEUXIEME PARTIE : CAS PRATIQUE........................................................................................ 17
Chapitre 1 : Présentation de la BNDA et déroulement de stage ................................................. 18
Section 1 : Création de la BNDA ................................................................................................ 18
1.1. Organisation et fonctionnement de la BNDA............................................................ 19
1.2. OBJECTIF ................................................................................................................... 19
1.3. PRODUITS ET SERVICES ....................................................................................... 20
1.4. Différents départements et leurs fonctions ................................................................ 20
1.4.1. Inspection Générale des Méthodes (IGM)......................................................... 20
vii
1.4.2. Département des Études et de la Stratégie (DES)............................................. 21
1.4.3. Département Commerciale et Marketing (DCOM) ......................................... 21
1.4.4. Département Financière et Comptable (DFC) .................................................. 21
1.4.5. Département des Ressources Humaines et Logistiques (DRHL) .................... 22
1.4.6. Département des Engagements et des Risques (DER) ..................................... 22
1.4.7. Département des Operations (DO) .................................................................... 23
1.4.8. Département des Affaires Juridiques et du Contentieux (DAJC) ................... 23
1.4.9. Département du Système d’informatique (DSI) ............................................... 23
1.4.10. Département des moyens Paiements (DMP) .................................................. 23
Section 2 : Déroulement de stage ............................................................................................... 24
2.1. Les tâches effectuées ......................................................................................................... 24
2.2. Observations ..................................................................................................................... 24
2.2.1. Aspect positifs ............................................................................................................ 24
2.2.2. Aspect négatives ......................................................................................................... 25
2.3. SUGGESTIONS ............................................................................................................... 25
Chapitre 2 : Méthodologie de recherche et analyse des résultats ............................................... 25
Section 1 : Méthodologie de recherche ...................................................................................... 25
Section 2 : Analyse des données obtenus ................................................................................... 28
CONCLUSION GENERALE......................................................................................................... 38
Bibliographie................................................................................................................................ 39
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................... vii
viii