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Institut de gestion et de formation Professionnelle

Projet de fin d’étude

Pour l’obtention du diplôme Technicien spécialisé en gestion de

Transport et logistique .

Intitulé

Gestion d’entrepôt

Préparé par : KORIR ABDESSAMAD

Encadré par : El GHAZOUANI IKRAM

Année de formation : 2021-2022


Sommaire

Remerciements ………………………………………………………….. 1
Dédicace ………………………………………………………………….. 2
Introduction générale …………………………………………………… 3

Partie théorique :
Chapitre I : Concepts et enjeux

1- Définitions …………………………………………………………………… 4
a- Qu’est-ce qu’un entrepôt …………………………………………………… 4
b- Qu’est-ce qu’un stock ……………………………………………………….. 5
c- Qu’est-ce qu’une plateforme ………………………………………………...10
2- La structure de l’entrepôt ………………………………………………….. 11
a- Zones de réception ……………………………………………………………11
b- Zones de stockage …………………………………………………………….14
c- Zones de expédition ………………………………………………………….16
d- Zones de chargement et déchargement ……………………………………..17
e- Zone de préparation des commandes ……………………………………….20

Chapitre II : rôles et types d’entrepôt

1- Rôles de l’entrepôt ……………………………………………………………21


a- Exécution d’un contrôle qualité immédiat ………………………………….21
b- Contrôle et inventaire des stocks ……………………………………………22
c- Organisation préalable du stockage des marchandises ……………………22
d- Expédition rapide des commandes ………………………………………….22
2- Types de l’entrepôt ………………………………………………………….. 22
a- division en fonction de la construction ……………………………………..22
b- Division en façons de stocker marchandise………………………………… 23
c- division selon la fonction d’activité ………………………………………….23

Chapitre III ; Technique de gestion d’entrepôt

1- la méthode ABC ……………………………………………………………….24


a- Les catégories de stocks avec la méthode ABC ……………………………...24
b- la classification des produits avec la méthode ABC …………………………25
2- la méthode Fifo et Lifo ………………………………………………………….27
a- Les avantages de la méthode Fifo (PEPS) ……………………………………..27
b- Les solutions de stockage Fifo ………………………………………………….27
c- Les avantages de la méthode Lifo ……………………………………………...28
d- Les solutions de stockage Lifo ………………………………………………….28
3- L’inventaire physique …………………………………………………………..29
a- Qu’est ce que l’inventaire physique ……………………………………………29
b- l’importance de l’inventaire physique …………………………………………29

Partie pratique :

Chapitre I : Présentation de la société TIMAR ……………………………………..31

1- Fiche technique …………………………………………………………………33

Chapitre II : Magasins et aires de dédouanement : une nouvelle plate forme de


dédouanement des marchandises au Maroc .

1- Conditions de création………………………………………………………… .34


2- Procédures de dédouanement dans un MEAD……………………………….35
a- A l'import………………………………………………………………………...35
b- A l'export………………………………………………………………………...36
3- Avantages et les inconvénients de l'entrepôt sous douanes…………………...36
a- Avantages du magasin et aire de dédouanement……………………………..37
b- Inconvénients d'un entrepôt sous douane……………………………………..37

Chapitre III : Etude de faisabilité d'un entrepôt sous douane à Tanger .

1- Etapes de réalisation d'un magasin et aire de dédouanement à Tanger……..38


a- Avant la création physique……………………………………………………...38
b- L'étape de pré- démarrage………………………………………...……………39
2- Etude de marché…………………………………………………………………40
a- Etude exploratoire……………………………………………………………….40
b- Présentation des résultats de l’étude de marché …………………………….. 41

Conclusion ……………………………………………………………………………...43

bibliographie ……………………………………………………………………………44

Webographie ……………………………………………………………………………44
Remerciements

la réalisation de ce projet à été possible grâce au concours de


plusieurs personnes à qui je voudrais témoigner toute ma
reconnaissance .

je voudrais tout d’abord adresser tout ma gratitude à mon encadreur


de ce projet à professeur Ikram El ghazouani pour sa patience , sa
disponibilité et surtout ses judicieux conseils , qui ont contribué à
alimenter ma réflexion .

un grande merci à professeur Nidae hassnaoui pour les conseils


concernant la base de données , ils ont grandement facilité mon
travail .

je voudrais exprimer a reconnaissances envers les amis et collègues


qui m’ont apporté leur support morale et intellectuel tout au long de
ma démarche .

je tiens à remercier également le corps administratif et professoral


pour le service et la qualité de formation qu’ils nous ont assurés tout
au long des années passées au sein de IGFP, veuillez trouver on ce
travail l’expression de ma gratitude la plus profond .
1

Dédicace

Je tiens c’est avec grande plaisir que je dédie ce modeste


travail

À l’être le plus cher de ma vie, ma mère

À celui qui m’a fait de moi un homme , mon père

À mes chers frères et sœurs

À tous mes amis de IGFP

À toute personne que je connais et avec qui j’échange des

sentiments d’amitié et de respect .


2

Introduction générale

L’entrepôt est une zone de stockage où de produits sont entreposés pendant un


certain temps , avant d’être utilisés en l’état ou transformés . la plateforme logistique
ou la plateforme de cross docking est au contraire une zone de stockage
temporaire , par laquelle les produits transitent quelques heures avant d’être
réexpédiés vers une autre destination . tous les deux forment des outils logistiques
ayant un rôle stratégique au sein des chaines logistique globales des entreprises .

L’entrepôt permet de réguler les besoins en marchandises d’une entité de


production ou de distribution , en fonction de contraintes des différents acteurs de la
chaine logistique ( fournisseur , transporteur ou autre ) la plateforme a quant à elle
un rôle de massification des flux ( groupage , etc. ) et de réorientation en fonction
des provenances et des destinations . dans les deux cas , ces entités sont
positionnées sur la chaine logistique globale et jouent un rôle déterminant en
termes d’accélération et de fiabilisation des flux physiques , tant physiques
qu’informationnels .

Le rôle stratégique joué par ces outils n’est pas nouveaux , mais leur importance et
leurs fonctions ne cessent de croitre , dans un contexte où les flux se complexifient
( internationalisation des flux ) pendant que les délais se réduisent .
3

Chapitre I : Concepts et enjeux .

1- Définitions :

a- Qu’est-ce qu’un entrepôt ?

Les entrepôt ( ou dépôt ) sont


habituellement des lieux où l’on stocke
des marchandises dans des buts biens
précis :

figure 1 :zone d’entrepôts

 utilisation différée en production de matières première

 Groupage ou fonctionnement de conditionnements de produits finis avant

réexpédie

 Utilisation aussi pour déconditionnement ou reconditionnement

 Attente spéculative pour les marchandises liées à des fluctuations de prix

importantes en fonction des marchés .

L’entrepôt peut également être divisé en secteurs en fonction du produit manipulé


ou du mode opératoire. Sur la figure suivante retrouvez un exemple de ce type
d'organisation :
4

Figure 2 : Plan des différentes zones opératives


pouvant composer une entrepôt.

1. Bureaux administratifs de services

2. Quais de chargement et de déchargement.

3. Réception et vérification.

4. Expéditions.

5. Rayonnages pour produits à forte rotation ou volumineux.

6. Picking de produits sur palettes à forte rotation

7. Rayonnages pour produits de formes irrégulières.

8. Magasin automatique de composants à rotation moyenne.

9. Rayonnages pour composants à forte rotation.

10. Rayonnage pour composants à faible rotation.

11. Rayonnages pour produits de grande valeur.

12. Zone d'emballage et de consolidation

b- Qu’est-ce qu’un stock :

Le stock est une quantité de biens accumulés dans l’attente d’une utilisation en
vue d’harmoniser un flux d’entrée et un flux de sortie dont les rythmes sont
différents .
Tous les secteurs d’activités
font appel à des réserves plus au
moins importants des
stocks afin d’assurer la
continuité de leur activité .

Le stock jouent généralement un


rôle de réservoir tampon
entre un flux d’entrée (
constitués par les produits livrés )
et un flux de sortie ( constitué
par la demande des clients ) .

Figure 3 :

le flux entrant est maitrisé par ceux qui passent les commandes
d’approvisionnement pour un stock matière , les gestionnaires en charge de
l’ordonnancement et du lancement pour les flux d’en-cours et de produits finis .

le flux sortant est imposé par le client puisque son rythme de consommation ( ou de
temps d’écoulement ) est directement lié au rythme des ventes .

la gestion des stocks au sein d’une entreprise concerne les portes suivants :

 Le stock de marchandises : revente de biens à profit , sans transformation


préalable .
 Le stock de matières première : produits achetés pour être transformés .
 Le stock de produits semi-finis : il s’agit de produits en cours de fabrication .
 Le stock de produits finis : une fois la transformation des matières première
achevée , le produit est prêt à être vendu .
 Le stock d’emballages : il s’agit d’emballages vides tels que des caisses , des
palettes …
Pourquoi stocker ?

plusieurs raison peuvent expliquer la mise en place d’un stock . cela peut être pour
des raison technologiques ( nécessité de faire sécher es produits en fin de
processus , par exemple ) , pour des raisons commerciales ( stock imposé par le
client ) , pour des raisons stratégiques et économiques ( achat par grande quantité

es

pour bénéficier de tarifs avantageux ) .

mais en général , un stock et avant tout une


conséquence directe du délai que nous voulons
donner à client . il s’agit d’utiliser des stocks
pour réguler les délais .

 les moyens de stockage :

un palettier : Appelé aussi rack, le palettier est un rayonnage pour palettes,


composé de plusieurs échelles et lisses délimitant les emplacements de stockage.
1 – ECHELLE

Élément vertical d’un palettier sur lequel sont fixées les lisses.

2 – PROTECTION LATÉRALE

Protection des palettiers contre les impacts.

3 – LISSE

Partie horizontale du palettier qui supporte les charges (palettes, colis, etc.).

4 – ALVÉOLE
Figure 5 : les élément de base d’un palettier
Emplacement de stockage dans un palettier.

5 – TRAVÉE Ensemble d’alvéoles superposées qui se


trouvent entre deux échelles de palettier.
Un transstockeur :
Les transstockeurs pour palettes sont des machines créées pour le
stockage automatique de matériel. Ils se déplacent le long des allées du magasin et
remplissent les fonctions d’entrée, de mise en place et de sortie du matériel. Les
transstockeurs sont guidés par un logiciel de gestion qui coordonne tous les
mouvements .

Avantages :

 Automatisation des opérations d'entrée et de sortie des produits.


 Élimination des erreurs
Dérivées de la
gestion manuelle.
 Contrôle et
actualisation de la Figure 6 : Créés pour le stockage automatique de matériel, les
transstockeurs se déplacent le long des allées du magasin .
gestion des
inventaires.

Les rayonnages push-back pour palettes :


Système de stockage par accumulation permettant
de stocker jusqu'à quatre palettes en profondeur
par niveau. Toutes les palettes de chaque niveau,
sauf la dernière, sont déposées sur un ensemble de
chariots qui se déplacent, par
poussée, sur les rails de roulement.

Idéal pour le stockage de produits à


rotation moyenne, avec deux
palettes ou plus par référence
(système LIFO : la dernière palette à
entrer est la première à sortir).

Avantages :

 Optimisation de l'espace.
 Perte d’espace minimale en hauteur.
 Chaque niveau peut stocker une référence

Figure 7 : Rayonnage à palette push-back ( Lifo )


Les racks dynamiques à rouleaux pour picking :

Les rayonnages sont composés de cadres métalliques et de rails à galets


légèrement inclinés, ce qui facilite la parfaite entrée et sortie du matériel. La
marchandise est déposée à l’une de leurs extrémités, puis entraînée par gravité
vers l’extrémité opposée qui donne sur l’allée de sortie .

Figure 8 : Les racks dynamiques à


rouleaux pour picking ( Fifo ) .
Ce système est conçu pour les zones du magasin où le volume de picking est élevé
: il permet en effet d’augmenter le nombre de lignes à préparer, tout en évitant des
déplacements au personnel chargé des opérations.

Avantages :

 Système FIFO (la première


caisse à entrer est
également la première à
sortir).
 Plus grand nombre de
références sur la partie avant
des rayonnages.
 Diminution du temps de préparation des commandes.
 Capacité élevée de l'installation.

c- Qu’est-ce qu’une plateforme :

Une plateforme logistique est un lieu où convergent les colis qui proviennent de
différents fournisseurs. La marchandise est déjà emballée, et les colis ne font
que transiter. Ils passent directement de la plateforme de déchargement vers la
plateforme d’expédition. Et cela peut se faire uniquement par l’étiquetage. Les
plateformes sont donc dans un flux logistique appelé « cross docking ». En effet,
les colis sont redirigés plus facilement d’une plateforme à une autre, et cela
permet d’améliorer la gestion globale des flux logistiques. Cette méthode permet
aussi de supprimer la préparation de la commande .
Figure 9 : Comment gérer les commandes
via Cross Docking

- Une plateforme logistique pour mieux gérer le flux de commandes .

Grâce à leur étiquetage, les colis sont rapidement identifiés pour être réexpédiés
le jour ou le lendemain de leur arrivée. Sur la plateforme logistique, les colis ne
restent pas plus de 24h, ce qui est extrêmement rapide. Une plate-forme n’aura
pas de support de stockage, les marchandises restent sur le quai de
chargement/déchargement dans l’attente de leur prise en charge et de leur
réexpédition. Ce système est particulièrement utilisé pour la livraison de colis
urgents et il n’y a donc aucun stockage. Les plateformes logistiques se
différencient donc des entrepôts pour cette raison. Ces plateformes peuvent être
créées par une entreprise pour mieux gérer son flux de commande ou gérer
directement par des entreprises spécialistes dans la logistique.

- La méthode Cross docking pour préparer les commandes sur une


plateforme logistique .

Le cross docking est une façon de préparer les commandes en se passant des
parties stockage de marchandise en entrepôt, mais aussi du picking.

10

Les colis sont regroupés soit par destinataire, soit par lieu de destination sur une
plate-forme. Cette plateforme leur sert de lieu de transit. Dans le premier cas de
figure, les produits sont déjà conditionnés et groupés par destinataire final. Pour
le deuxième cas de figure, il faudra regrouper les colis sur la plate-forme pour
constituer un lot avant réexpédition au point de livraison final.

Quelle est la différence entre un entrepôt et une plateforme logistique ?

À la différence d’une plateforme logistique, l’entrepôt est un lieu dans lequel les
marchandises sont stockées plus de 24 heures. Ces entrepôts sont munis
d’étagères, qu’on appelle aussi « racks » pour le rangement des matières
premières, des fournitures ou des produits finis. Ils sont ensuite conditionnés en
format palettes ou colis. L’entrepôt logistique est un lieu de stockage qui accueille
tous types de produits. Sa taille moyenne est d’environ 18.500 m2. Il est notamment
conçu pour :
 La
réception et
le contrôle du
produit.
 La mise en
place des
palettes dans
la zone de
stockage.
 Le
traitement des marchandises conditionnées sur palettes, en cartons ou à l’unité.
 Le post-manufacturing : marchandises faisant l’objet d’étiquetage et d’emballage.
 L’opération de chargement et de déchargement des produits

2-La structure de l’entrepôt .


La conception d'entrepôts doit envisager l'organisation et la répartition de l'espace
en fonction des différentes zones d'opérations. De manière générale, un entrepôt
doit être composé de six sections : réception, contrôle de qualité, adaptation des
unités de charge, stockage, préparation de commandes et expéditions. Ces six
sections ou services peuvent en principe être regroupés en cinq zones : réception,
stockage, et expédition, chargement et déchargement , préparation des
commandes détaillés ci-dessous.

a- Zone de réception :

Cette zone recouvre la réception des marchandises, le contrôle de qualité et, si la


nature du produit ou de la marchandise l’exige, l’adaptation des unités de charge.

11
Figure 10 : Entrepôt d'un centre de Figure 11 : Entrepôt d'une entreprise de transport
distribution agroalimentaire urgent et de distribution

La zone de réception doit être attenante aux quais de déchargement. Ses


dimensions doivent permettre d’accueillir toutes les marchandises arrivant dans
l’entrepôt au cours d’une journée complète de travail normal.

Si possible, il convient de prévoir une zone supplémentaire suffisamment vaste pour


permettre de réceptionner d’éventuelles livraisons non programmées.

S’il est nécessaire d’adapter les unités de charge reçues, il faut également prévoir
une surface plus grande et de disposer des moyens nécessaires pour mener à bien
cette tâche, qui consiste notamment à prendre en compte le personnel nécessaire,
de disposer postes de travail et des outils appropriés, de réserver une partie de
l’espace de stockage aux emballages vides et un système d’élimination des
conditionnements d’origine .

Edition de codes barres en réception :

Actuellement, la quasi-totalité des produits manutentionnés dans un entrepôt sont


pourvus de codes-barres qui peuvent être lus par un scanner. Ainsi, une fois que
l’ordinateur central de l’entrepôt a identifié des unités, il peut immédiatement
émettre l’étiquette de stockage de la marchandise. Cette étiquette peut être ensuite
lue par un cariste ou par les scanners des systèmes mécaniques automatiques dont
l’entrepôt est équipé pour déposer la marchandise à l’emplacement voulu.

12 : Le terminal de radiofréquence lit


l'information codifiée de la palette

12

Le code- barres linéaire ou unidimensionnel : est


celui qui nous est le plus familier. Toutes les
informations du code sont organisées horizontalement sous forme de barres et
d'espaces de différentes épaisseurs pour une lecture de droite à gauche. Plusieurs
versions des codes 1D ne stockent que des données numériques alors que d'autres
peuvent coder des caractères supplémentaires.
Figure 13 : Le code-barres 1D (unidimensionnel)

Le Code-barres linéaires empilés : Le


code-barres linéaire empilé est composée de
plusieurs codes- barres linéaires en
couches superposées, ce qui
permet de coder une plus grande quantité
d'informations. Cependant, pour décoder
entièrement les données, un lecteur de
code-barres doit pouvoir lire le code à la fois horizontalement et verticalement .

Figure 14 ; Codes-barres linéaires empilés

Le code barres à deux dimensions : Les


codes barres à deux dimensions se
caractérisent par le fait qu'ils
contiennent des informations à la fois
verticalement et horizontalement. Par
conséquent les codes barres 2D contiennent beaucoup plus d'informations qu'un
code barre classique à une dimension.

Figure 15 : le code barres 2D

13
le PDA : Si vous gérez des produits de vos clients, si les colis transitent
rapidement et que votre principale problématique est la gestion des emplacements
et l'optimisation des déplacements, alors il vous faut peut être un lecteur plus
autonome, plus intelligent... et plus cher.

Ils sont dotés d'un système d'exploitation Windows CE pour les anciens modèles,
Android pour les nouveaux.

En général doté d'une communication WIFI ou 4G, les


lecteurs PDA (Personnal Digital Assistant) sont
programmés selon vos besoins. Figure 16 : Personnal Digital Assistant

b- Zone de stockage :
La conception de la zone de stockage dépend de deux paramètres : à savoir si la
préparation des commandes est réalisée dans l’installation ou non, et, si c'est le
cas, si la préparation est effectuée, ou non, directement sur les rayonnage

Dans un entrepôt central, cette zone peut être composée d’une ou de plusieurs
sections. L'objectif de ce cours étant de fournir au lecteur un maximum
d’informations sur les différentes possibilités. Considérons, par exemple, une
installation qui reçoit divers types de produits, en quantités variées, avec des taux
de rotation distincts et des besoins de stockage complexes

Figure 17 : Exemple de conception d'un entrepôt avec des taux de rotation


dissemblables et des besoins de stockage complexes

14
Pour concevoir un entrepôt présentant ces caractéristiques, il faut tout d’abord
étudier les taux de rotation des produits en les classant en trois catégories : faible,
moyenne et à forte rotation.

 Tout d’abord, les marchandises à faible rotation sont, en règle générale,


consommées en petites quantités, elles n'ont généralement besoin que d’un
volume de stockage réduit.
 Les références à moyenne rotation font l’objet de commandes régulières et en
quantités modérées (autrement dit, elles sont commandées par lots de taille
moyenne et selon une fréquence moyenne). C’est pourquoi elles doivent être
facilement accessibles et leur vitesse de sortie ne doit être ni très rapide ni très
lente.
 Enfin, les marchandises à forte rotation font généralement l’objet de
commandes à la fois très nombreuses et très volumineuses (par lots de taille
moyenne ou importante, mais aussi très rapprochés). Pour les produits à forte
rotation, le plus important est de disposer d’une excellente accessibilité et d’une
grande vitesse d’extraction. Pour les produits à forte rotation, le plus important
est de disposer d’une excellente accessibilité et d’une grande vitesse
d’extraction.

Un entrepôt central présentant ces caractéristiques devrait donc comporter les


sections et équipements suivants :

 Une zone de stockage en bloc ou pourvue d’un système par accumulation


destinée aux produits à forte rotation dans laquelle le volume prime sur
l’accessibilité ou la vitesse d’extraction. En fonction de la quantité de produit et
de la capacité disponible, on peut avoir recours à une configuration en blocs ou
à tout système de stockage par accumulation.

 Une zone équipée de rayonnages qui, selon la quantité de produits à forte


rotation existants, peut être exclusivement consacrée au stockage (le
chargement est uniquement stocké) ou mixte, avec des rayonnages de
préparation ou de picking incorporés .

15

 Le stockage sur rayonnages :


Le stockage sur rayonnages fait appel à des structures métalliques essentiellement
composées d’échelles et de lisses dûment entretoisées.
Cette structure multicellulaire forme des alvéoles dans
lesquelles sont déposées les unités de charge. La
configuration et la disposition des cellules (ou alvéoles)
peuvent varier pour s’adapter à différents modes
opératoires et besoins d’accessibilité et d’accumulation de
la charge .

Figure 18 : Entrepôt d'une société de distribution.

c- Zone d’expédition :
Cette zone regroupe les postes de préparation de commandes (réalisée sur le sol
ou sur rayonnages) et les postes d’expédition.

C’est ici que sont effectués la préparation et, s’il y a lieu, l’emballage des
commandes des autres entrepôts de la chaîne.

Dans l'organigramme, le personnel chargé de préparer les commandes dépend du


service des expéditions, car c'est à ce dernier qu'il appartient de réguler les activités
des préparateurs en fonction de la demande.

Figure 19 : Consolidation de commandes


dans une zone d'expédition

16
Concernant le mode opératoire, si l’entrepôt dispose d’un système de gestion
correctement programmé, le travail de préparation de commandes se limite à
l’allotissement des produits dans une zone prévue à cet effet .

Figure 20 : Tri des commandes par client ou


par routage

Cet espace réservé au chargement doit être suffisamment spacieux pour stocker
toutes les lignes sortantes au cours d’une journée normale, mais il convient
également de prévoir une zone d’expansion pouvant absorber des pics de demande
non programmés. Cette zone de sortie des expéditions doit être située le plus près
possible des quais de chargement.

d- Zones de chargement et déchargement :

Les camions, ou les véhicules de transport et de livraison des marchandises, ont un


accès direct aux zones de chargement et de déchargement généralement situées à
l’extérieur de l’entrepôt, ou intégrées à celui-ci.

Dans un entrepôt bien organisé, ces activités doivent être séparées du reste de
l’installation en aménageant un espace suffisant pour le chargement et le
déchargement. Cette zone peut être intégrée à l’entrepôt ou être indépendante.

Figure 21 : Quai avec plate-forme Figure 22 : Quai avec plate-forme


adossée à un entrepôt. intermédiaire dans un entrepôt
frigorifique.

17
- Zones de chargement et déchargement intégrées à l'entrepôt :
Si les zones destinées au chargement et au déchargement sont construites
directement sur les côtés de l’entrepôt, afin de pouvoir procéder aux opérations
sans avoir à faire de détours, elles sont intégrées à l’installation .

Les camions se garent devant des quais qui peuvent être soit séparés du bâtiment
par une plate-forme, soit aménagés sur celle-ci avec une porte d’accès.

 les quais séparés par une plate-forme intermédiaire sont indiqués lorsque la
nature de la marchandise, la préservation de l’environnement interne ou la
sécurité du matériel stocké, le recommande. Les entrepôts frigorifiques, dans
lesquels il faut éviter à tout prix la perte de frigories que pourrait entraîner
l’ouverture d’une porte d’accès sur le quai, sont un exemple d’application
caractéristique de quais séparés
 Les quais encastrés dans l’entrepôt permettent aux camions d’accoster
directement contre le mur du bâtiment. Pour éviter de modifier la température
interne de l’installation, leurs portes d’accès doivent être équipées au minimum
d’un système de fermeture hermétique .

Figure 23 : Quai avec accès direct à l'intérieur


flet de de l'entrepôt.

les portes à soufflet de


protection sont pourvues d’un sas qui s’ajuste au camion lorsqu’il est garé devant
l’entrée, de manière à préserver le plus possible l’atmosphère interne de
l’atmosphère externe.

18
- Zones de chargement et déchargement indépendantes :
Ces zones sont entièrement indépendantes de l’entrepôt, et situées à l'extérieur,
mais sont cependant toujours à proximité. Généralement, elles sont formées par
une grande esplanade à laquelle les camions accèdent directement. Les véhicules
sont garés de façon à pouvoir être chargés ou
déchargés au moyen de chariots élévateurs.

Figure 25 : Charriot effectuant la


manutention de la marchandise sur le
côté.

Dans ces zones, les opérations de


manutention de la marchandise dans les camions peuvent être réalisées sur le côté
ou par l’arrière du véhicule. Si la manutention est effectuée sur le côté, on utilise
des chariots élévateurs, comme le montre l’illustration ci-contre.

La première consiste à accéder au camion avec des chariots, par des rampes.
Celles-ci sont habituellement métalliques et s’ajustent au camion, manuellement ou
mécaniquement.

Figure 26 : Accès par rampe.

La seconde option pour réaliser le chargement et le


déchargement des camions par l’arrière est d’utiliser
des chemins de roulement mécaniques qui permettent
à la marchandise de glisser à l’intérieur du camion, le mouvement étant effectué par
la poussée des chargements les uns sur les autres.

Figure 27 : Charge automatique par


chemins de roulement.

19

e- zones de préparation de commandes :


Les zones de préparation de commandes peuvent être intégrées aux zones de
stockage. Tel est le cas du picking sur rayonnage. Elles peuvent également être
séparées des zones de stockage, par l’aménagement de
zones spécifiques généralement équipées de systèmes
automatiques ou semi-automatiques.

Figure 28 : Zone de préparation de commandes d'un


entrepôt de robinetterie et d'accessoires.
- Équipement pour la préparation de
commandes :

 Le chariot préparateur de commande : Les chariots préparateurs de commande


sont des engins adaptés des transpalettes et des gerbeurs motorisés. Ils ont été
spécialement conçus pour faciliter la préparation de commandes .

Figure 29 : Chariot préparateur de commandes


travaillant dans un rayonnage de picking

Une large gamme de machines présentant des


caractéristiques très différentes est disponible
sur le marché. Ces engins peuvent être
regroupés en trois catégories principales :

 Préparateur de commande avec poste de


conduite au sol, ou préparateur horizontal .
 Les préparateurs de commandes à fourches
extra longues peuvent manutentionner deux ou trois palettes
Figure à la fois.
30 : préparateur de commande avec
poste de conduit au sol ou horizontal

20

 Préparateur de commande à
élévation moyenne : Deux options
sont possibles pour ce type de chariot :

- une plate-forme antidérapante sur la partie supérieure.


- un système de levage électro hydraulique.
Chapitre II : rôles et types d’entrepôt .
1- Rôles de l’entrepôt

a- Exécution d’un contrôle qualité immédiat :

Le contrôle qualité réalisé dans un entrepôt central se limite à une vérification :


s'assurer que le contenu de la charge reçue corresponde à celui convenu avec le
fournisseur.

Pour faciliter cette opération, les unités de charge doivent être accompagnées d’un
bordereau de livraison indiquant les caractéristiques du produit reçu, sa
dénomination commerciale le cas échéant, et la quantité d’unités contenues dans
chaque conditionnement ou emballage (par exemple, dans chaque palette,
conteneur ou caisse) .

Le contrôle qualité permet également de vérifier si le conditionnement est


suffisamment résistant pour supporter la durée et les conditions de stockage
prévues. Si besoin, l’emballage est alors modifié pour l’adapter aux caractéristiques
de l’entrepôt ; cette opération est surtout exécutée dans les entrepôts centraux
recevant des marchandises de divers fournisseurs ou provenances.

21

b- Contrôle et l’inventaire de stock :

Immédiatement après le contrôle qualité, un comptage des produits est effectué.


Ensuite, les données sont intégrées dans l’ordinateur central. Le département en
charge des réceptions doit disposer d’un ou plusieurs terminaux afin de
présenter immédiatement une réclamation au centre de fabrication ou au
fournisseur correspondant en cas de détection d’une divergence entre la
marchandise et le bordereau .
c- L'organisation préalable du stockage des marchandises :

Les entrepôts centraux doivent disposer des moyens mécaniques suffisants et


nécessaires pour le stockage des marchandises. Si elles sont réceptionnées sur
palettes, il faut disposer de moyens ou d'engins de manutention pour les
manutentionner correctement et en toute sécurité, et les déplacer dans la zone de
stockage.

d- L'expédition rapide des commandes :

Le délai d’expédition des commandes est fondamental pour éviter les retards et les
ruptures de stock dans les chaînes de distribution. C’est la raison pour laquelle l’une
des fonctions d’un entrepôt central est de réaliser rapidement cette opération.

La rapidité d’exécution des expéditions découle de la bonne organisation de toutes


les opérations expliquées dans les sections précédentes. Si elles sont parfaitement
exécutées, l’expédition des commandes sera simple et rapide.

En revanche, si l’une des étapes n'est pas parfaitement exécutée, un goulot


d’étranglement peut se former et, l’expédition des commandes risque de se
compliquer et prendre du retard. La responsabilité majeure d’un chef d’entrepôt est
donc de veiller à la parfaite coordination des opérations à l’intérieur de l’installation.

2- Types de l’entrepôt :

a- division en fonction de la construction :

 entrepôts ouverts : c’est en effet une place sans toiture. Ce type d’entrepôt
sera idéal pour stocker des produits ou machines résistantes aux conditions
météorologiques.

22

 entrepôts semi-ouverts : ces emplacements sont des structures couvertes, par


exemple sous la forme d’abris. Les entrepôts semi-ouverts peuvent être utilisés
pour stocker des marchandises qui résistent aux fluctuations de température ou
qui nécessitent une circulation d’air, mais doivent en même temps être protégés
contre les précipitations.
 entrepôts fermés : ce sont des halls ou autres bâtiments où on stocke des
marchandises qui nécessitent des conditions spécifiques en termes d’humidité
ou de température, ou des produits qui ne peuvent pas simplement être
conservés à l’air libre; les entrepôts fermés comprennent également les
chambres froides.

b- façons de stocker la marchandise :

Ce type de division concerne l’utilisation de l’espace d’entrepôt. Plus un


emplacement est élevé, plus de marchandises on peut y stocker.

- Types d’entrepôts en fonction du mode de stockage :

entrepôts de stockage à hauteur basse : les marchandises sont stockées jusqu’à


4,2 m en hauteur,

entrepôts de stockage à hauteur moyenne : en mesurant à partir du sol, un rack ou


une colonne avec des articles a de 4,2 à 7,2 m de hauteur,

entrepôts de stockage à grande hauteur : peuvent avoir de 7,2 à 24m .

c- division selon la fonction d’activité :

Tout entrepôt est utilisé pour stocker des biens ou des équipements, mais l’objectif
d’un espace de stockage donné peut différer en fonction du profil commercial d’une
entreprise donnée. Pour cette raison, une division dans les fonctions suivantes peut
également être utilisée :

 entrepôt de distribution : dans cet endroit on stocke des articles de différentes


sources de fabrications et fournisseurs. Ces produits appartiennent à des
entreprises variées qui utilisent ce local; le rôle des employés d’entrepôt est de
collecter les marchandises en vue de leur vente au détail ou en gros .

23

 entrepôt industriel ou d’une unité de production : il est utilisé pour stocker


des composants, des produits semi-finis et d’autres éléments qui sont utilisés
par une entreprise donnée pour fabriquer des marchandises (par exemple, il
peut s’agir d’un entrepôt de pièces pour une usine automobile) .
 entrepôt de livraison : les matériaux de base, les composants et les pièces de
divers fournisseurs y sont stockés, qui sont ensuite triés, complétés et émis
selon l’ordre des commandes .

chapitre III ; Technique de gestion d’entrepôt .


1- la méthode ABC .

La méthode ABC de classification des stocks permet d'organiser les


marchandises d'un entrepôt efficacement, en fonction de leur importance pour
l'entreprise, de leur valeur, et de leur taux de rotation .

La méthode ABC repose sur la loi de Pareto (ou loi 80-20), qui indique que
20 % des efforts sont à l'origine de 80 % des résultats. Si nous appliquons
cette logique à l'écosystème de l'entrepôt, 20 % des articles représentent 80
% des mouvements de marchandises, alors que les 80 % restants génèrent
20 % de mouvements.

a- Les catégories de stocks avec la méthode ABC .

Nous classons les références en trois grandes catégories :

- Les articles A :

Ils correspondent généralement à 20 % de la quantité totale des stocks mais ce


sont eux qui connaissent le plus de rotation, et par conséquent, sont les plus
importants stratégiquement pour l'entreprise. Les références A sont les produits
qui demandent le plus d'investissement et qui génèrent 80 % des revenus, il est
donc primordial d'éviter la rupture de stock pour cette catégorie de
marchandises.

24

- Les articles B :

Ils constituent la fourchette de rotation moyenne et représentent généralement


30 % des stocks. Ces articles sont renouvelés moins rapidement, leur valeur et
leur importance pour l'entreprise sont donc inférieures à celles des produits de
catégorie A.

Dans l'entrepôt, ces articles se situent dans les zones à hauteur intermédiaire,
dont l'accès n'est pas aussi direct que pour les produits A.

- Les articles C :

Globalement, les produits C sont les plus nombreux : ils représentent


habituellement 50 % des références stockées et sont les moins demandés par
les clients .

Étant donné que les opérateurs n'accèdent à ces marchandises que ponctuellement
ces références occupent les zones les plus élevées ou les moins accessibles de
l'entrepôt, ainsi que les zones les plus éloignées des quais de sortie.

Figure 31 : Le transstockeur pour bacs permet de


stocker les produits de petite taille et de rotation B et C.

b- la classification des produits avec la


méthode ABC :

- La méthode ABC en fonction du


coût unitaire :

Les marchandises sont commandées en


fonction de l'investissement qui leur est
destiné : plus le coût des marchandises est élevé, plus la gestion des
approvisionnements doit être effectuée rigoureusement. Cette technique est utile au
stockage de produits dont la valeur diffère (et non pas tellement lorsque leurs prix
sont similaires).

25

- La classification en fonction de la valeur totale du stock :

La différence entre cette méthode et la précédente est qu’elle tient compte des
unités entreposées correspondant à chacune des références lorsque le calcul est
effectué. Avec cette méthode, il arrive que les articles soient rangés à cheval
entre deux catégories, et il peut être plus difficile de déterminer à quelle classe ils
appartiennent .

- La méthode ABC en fonction de la valeur du produit et de son utilisation :

Il s’agit de la technique la plus utilisée pour organiser un entrepôt. Elle se base sur
le calcul de la demande des marchandises ainsi que sur leur valeur. Cette méthode
va encore plus loin que les précédentes : bien qu'un produit soit important, s'il n'est
pas vendu fréquemment, il n'occupera pas l'espace qui était dédié aux références A
dans les installations de stockage.

Lorsque les données sont affichées dans un graphique ou un tableau, les chiffres
sont organisés dans un ordre décroissant, du plus grand au plus petit : les produits
A faisant partie des 15 % supérieurs, se rapprochent le plus de l'ordonnée et de
l’abscisse du graphique, les 20 % suivants appartiennent à la catégorie B, et les
65% restants à la C (ils occupent environ la moitié des dernières positions inscrites
sur le schéma ci-dessous).

Figure32 : Exemple de graphique représentant la loi de


Pareto (ou 80-20), principe de base de la méthode ABC.

26

2- La méthode Fifo et Lifo.

a- Les avantages de la méthode fifo :


La technique du FIFO ou, en français, PEPS (« Premier Entré, Premier Sorti »)
pourrait être la méthode idéale pour votre entreprise si cette dernière travaille :

 Dans le secteur de l’automobile afin d’éviter que les pièces détachées ne


deviennent obsolètes.
 Avec des marchandises possédant une Date Limite de Consommation (DLC) :
denrées périssables (produits alimentaires).
 Avec des articles ayant une date de péremption spécifique tels que les produits
chimiques, les médicaments, etc.
 Avec des références soumises à l'obsolescence.

b- Les solution de stockage Fifo :

- Le rayonnage à palette dynamique : est une solution de stockage par


accumulation idéale pour l’entreposage de palettes de marchandises
périssables, tous secteurs d’activité confondus. Après avoir placé votre palette
sur l’une des extrémités du rayonnage, cette dernière se déplace jusqu’à
l’extrémité opposée afin d’y être extraite.

- Le rayonnage industriel dynamique FIFO pour bacs ou cartons : ces


éléments ont été conçus afin de faciliter les opérations de picking, ainsi que
d’entrée et sortie des marchandises .

Figure 33 ; Rayonnage dynamique installé par


afin de mettre en place la méthode FIFO.

27

c- Les avantages de la méthode Lifo :

La technique du « Last In, First Out », dernier entré, premier sorti, s’oppose à
celle présentée précédemment mais reste une alternative que vous devriez
considérer afin de gérer vos stocks. Elle consiste à placer les marchandises les
plus récentes devant des plus anciennes.
La méthode LIFO permet de :

 Dans le cas d’un actif produit, elle donne le coût de fabrication le plus juste car le
plus récent.
 Stocker des marchandises sèches telles que les céréales, le charbon, le sable, la
brique ou encore le gravier.
 Simplifier votre processus de gestion lorsque vos marchandises ne sont soumises
à aucune restriction de consommation particulière.
 Éliminer une allée de stockage : toutes les opérations sont réalisées dans une
seule allée.

d- Les solutions de stockage lifo :

- Le rayonnage à palette push-back : est une solution de stockage par


accumulation push-back (LIFO) créé dans le but de stocker des palettes en
profondeur. Les canaux se composent de navettes sur lesquelles sont
placées les références ; chaque canal sert à entreposer une référence
particulière.
- Le rayonnage à palette par accumulation : est un autre système de
stockage LIFO qui maximise l’espace disponible au sein de l’entrepôt grâce et
supprime les allées entre les rayonnages.

Figure 34 : Système de stockage par Figure 35 : Les rayonnages par


accumulation push-back accumulation drive-in

28

3- L’inventaire physique :
L’inventaire physique est le comptage manuel de tous les produits présents
dans l’entrepôt afin de déterminer le stock disponible. Une bonne gestion des
marchandises permet d’éviter les ruptures de stock ou le sur-stockage (un
stockage excessif).
a- Qu’est-ce que l’inventaire physique ?

L’inventaire physique est une opération ayant pour objectif de connaître exactement
les produits stockés et leur quantité. Pour ce faire, les opérateurs parcourent
généralement les allées en comptant et en notant manuellement tous les produits
stockés sur les rayonnages.

L’objectif d’un inventaire physique est de s’assurer que les unités enregistrées dans
l’inventaire théorique ou comptable correspondent aux stocks réels dans les
rayonnages.

b- Quelle est l’importance de l’inventaire physique ?

 Le contrôle des stocks est fondamental pour toute entreprise, car il débouche sur
une hausse de la productivité. Le fait de connaître l’emplacement exact de
chaque produit facilite la préparation des commandes et évite les retards .
 L’inventaire physique permet d’identifier les incohérences, d’en rechercher les
causes, mais aussi de les éviter par la suite.
 L’inventaire physique permet également de vérifier et d’assurer que les produits
sont en bon état .

Figure 36 : exemple de L’inventaire physique

29

On distingue deux méthodes pour effectuer cette opération : avec un inventaire


général ou un inventaire sélectif :

L’inventaire physique :
Il s’agit d’un inventaire global, c’est-à-dire que tous les produits stockés dans
l’entrepôt sont comptés au même moment. En fonction du nombre de produits
disponibles, des distances à parcourir et du nombre d’opérateurs affectés à cette
tâche, l’opération peut nécessiter plus ou moins de temps.

L’inventaire sélectif :
Il n’est réalisé que sur un groupe de produits présélectionnés (par exemple, des
références ou des allées spécifiques), de façon périodique, chaque fois que la
correspondance entre les stocks réels et l’inventaire comptable doit être vérifiée.

Figure 37 ; exemple de l’inventaire sélectif

30

Partie pratique :
Nous allons diviser ce partie en trois chapitres :

 Le première Chapitre : présentation de la société TIMAR .


 Le deuxième chapitre : traitera les magasins et aires de dédouanement, les
avantages et inconvénients qu'ils présentent par rapport aux autres circuits de
dédouanement .

 Le troisième chapitre , et dernier chapitre présentera l'étude et les résultats de la


possibilité de réaliser un entrepôt sous douane à Tanger.

Chapitre I : Présentation de la société TIMAR .


Le transport international, qu'il soit routier, maritime ou aérien, est une partie
importante dans les échanges internationaux.

En effet, le transporteur est considéré propriétaire de la marchandise dès la prise


en charge de cette dernière, il est admis en tant que déclarant en détail car
l'opération de transport qu'il effectue se poursuit après le franchissement de la
frontière.

Le transport international routier est l'un des moyens les plus utilisé au Maroc dans
ses échanges avec l'Europe et l'Afrique vu qu'il peut couvrir plus de destinations par
rapport au transport maritime.

Le groupe TIMAR fait partie des plus importantes sociétés de transport


international routier au Maroc. Son activité s'est élargie grâce à l'implantation de
plusieurs agences à travers le royaume, et le nombre croissant de ses
correspondants européens dont les plus important sont :

- LCI en France .
- ALBINI en Italie .
- SANER en Espagne .

31

Ses correspondants à travers le monde lui ont permis de couvrir un plus large
marché et assurer, par conséquent, un large portefeuille de destinations à ses
clients marocains .

Cependant , le secteur du transport international connaît une forte concurrence


nationale et internationale qui va accroître avec l'ouverture de la zone libre
échange, ce qui incite les entreprises de transport à chercher à élargir l'étendu de
leurs services pour présenter au client un service plus complet qui couvre la totalité
de l'opération.

Dans ce sens, le groupe TIMAR s'occupe aussi des opérations de transit comme
étant un transitaire agréé auprès de l'administration des douanes et des impôts
indirects en plus des opérations de logistique pour assurer l'acheminement des
marchandises au client concerné du lieu de dédouanement jusqu'à son siège
social.

Ces différents services ont été appuyés par la création de deux magasins et aires
de dédouanement sur la ville de Casablanca ( un magasin à l'import et un magasin
à l'export) .

De ce fait, le Groupe TIMAR peut assurer une très grande partie des étapes d'une
transaction internationale depuis la prise en charge de la marchandise de chez le
fournisseur jusqu'à sa délivrance au client concerné.

Toujours dans le cadre de son développement, TIMAR a décidé d’entreprendre un


certain nombre d'actions lui permettant d'élargir sa part de marché comme le
changement de l'emplacement de son entrepôt sous douane à l'export afin de le
rendre plus proche et le projet de création d'un magasin et aire de dédouanement
sur la ville de Tanger pour développer son activité dans la région du Nord .

32

Fiche technique
33
Chapitre II : Magasins et aires de dédouanement : une nouvelle plate forme de
dédouanement des marchandises au Maroc .

La création des magasins et aires de dédouanement (MEAD) s'inscrit dans le cadre


de l'adaptation des procédures douanières à l'évolution du commerce international,
au développement de la logistique des transports internationaux, et à la nécessité
de décongestionner les ports et aéroports pour une meilleur fluidité et célérité dans
le processus de dédouanement.

Les MEAD permettent le stockage, à l'importation et à l'exportation, des


marchandises conduites en douane dans les conditions prévues par la législation
douanière. Le bénéficiaire de l'autorisation d'exploitation du MEAD est appelé
exploitant.

1- Condition de création :
La création des MEAD est subordonnée à une autorisation de l'administration des
douanes et impôts indirects. Les demandes de création des MEAD sont déposées
auprès de l'administration centrale, accompagnées du plan déterminant
l'emplacement et l'aménagement des lieux.

Ce plan , revêtu du cachet et de la signature du demandeur, est déposé en double


exemplaire. Une fois agréé, l'original du plan demeure entre les mains de
l'administration. Le duplicata, visé par cette dernière, est remis à l'exploitant.

 Obligations de l'exploitant .

- L'exploitant du MEAD doit :

 Souscrire une assurance pour couvrir les sinistres susceptibles de survenir aux
marchandises stockées dans les MEAD, avec un avenant de délégation au profit
de l'administration ;

34
 Prendre à l'égard de l'administration la responsabilité des marchandises placées
dans le MEAD .
 Recevoir dans le MEAD les marchandises dont les documents de transport sont
libellés au non de l'exploitant .
 Remettre à l'administration, les marchandises considérées comme abandonnées
en douane dans le MEAD après échéance du délai de séjour réglementaire.
 Présenter, à première réquisition des agents de l'administration, les
marchandises stockées dans le MEAD .
 Tenir une comptabilité matières dans laquelle chaque lot de marchandises doit
faire l'objet d'une ligne particulière affectée d'un numéro d'ordre.

Pour l'administration des douanes et des impôts indirects, les magasins et aires de
dédouanement remplissent le même rôle que les bureaux de douanes. De ce fait, il
n'existe pas de grandes différences dans les procédures de dédouanement entre
les magasins et les bureaux.

2- Procédures de dédouanement dans un MEAD .

Les opérations de dédouanement effectuées dans le cadre de cette procédure


sont domiciliées au bureau des douanes de rattachement .

a- A l’import :
La conduite des marchandises du bureau au MEAD est effectuée sous couvert d'un
acquit à caution de transit ou tout autre document en tenant lieu (carnet TIR).

- A l'entrée :

L'admission des marchandises au MEAD est subordonnée au dépôt préalable, par


procédé informatique, d'une déclaration sommaire intitulée "déclaration sommaire
d'entrée dans les magasins et aires de dédouanement".

Cette déclaration, portant le code régime approprié et le code bureau de


rattachement, doit être déposée en deux exemplaires :

 Un exemplaire gardé par le service .


 Un exemplaire remis à l'exploitant après avoir été authentifié par le service .

35
Avant l'admission des marchandises dans l'enceinte du MEAD, le service procède,
en présence de l'exploitant ou de son mandataire, au pointage contradictoire des
marchandises considérées.

La durée de séjour des marchandises dans le MEAD est fixée à soixante


jours.

Les marchandises ne peuvent être enlevées des magasins et aires de


dédouanement qu'après accomplissement des formalités afférentes à la déclaration
en détail leur assignant un régime douanier et délivrance, par le service des
douanes, de la mainlevée de ces marchandises.

b- A l'export :

Les marchandises destinées à l'exportation sont admises dans le MEAD et prises


en charge sur un registre spécifique. Leur dédouanement est effectué
conformément aux régimes d'exportation pour lequel il est fait option et aux
dispositions législatives et réglementaires y afférentes .

3- Les avantages et les inconvénients de l'entrepôt sous douanes :

Ils ont constitué un passage de rapports conflictuels entre douane et opérateurs


économiques à des rapports de complémentarité. Ce passage a été accompagné
par une transformation dans les relations entre les opérateurs du commerce
international par l'avènement des exploitants des entrepôts sous douane.

En effet, à l'encontre des magasins de l'ODEP où les relations avec les clients sont
presque absentes, le propriétaire de l'entrepôt a la possibilité de personnaliser ses
relations et ses offres en proposant pour chaque client des tarifs et des facilités de
paiement spécifiques .

36
a- Les avantages :

- La sécurité des marchandises :

Les marchandises déposées dans un entrepôt sous douane privé bénéficient d'un
meilleur service d'entreposage ce qui évite au client la détérioration ou le vol de sa
marchandise suite à l'encombrement des magasins de l'ODEP.

- La rapidité

La rapidité du service est le plus grand avantage pour le client par rapport aux
services qu'il reçoit au port .

- Le coût :

Puisque les relations sont personnalisées, le client a la possibilité de négocier les


tarifs, les frais de magasinage ainsi que la durée du magasinage.

Ainsi, le client bénéficie des prix inférieurs à ceux présentés par l'ODEP en plus
d'un nombre de journées de magasinage gratuites .

En conclusion de cette partie, nous pourrons résumer les avantages de l'entrepôt


sous douane pour l'exploitant ou le transporteur comme suit :

 L'amélioration des services présentés aux clients


 Améliorer la compétitivité
 Fidéliser la clientèle
 Présenter une offre plus complète aux clients
 Garantir la sécurité des marchandises aux clients

b- Des inconvénients :

 Non-disponibilité d'un grand espace de stockage par rapport aux magasins de


l'ODEP .
 Absence des autres organismes intervenants dans les procédures d'import et
d'export
 Garantir à l'administration le paiement des droits et taxes ou délivrance de la
marchandise non dédouané dans les délais légaux
 Problèmes de contrôle des opérations au sein des magasins.

37
L'entrepôt sous douane présente à la fois des avantages et des inconvénients, mais
il reste pour TIMAR un axe important pour son développement, et l'amélioration de
sa part de marché et de son image de marque.

Chapitre III : Etude de faisabilité d'un entrepôt sous douane à Tanger .


Ce chapitre sera consacré à la présentation des résultats et recommandations de
l'étude de marché réalisée auprès des clients actuels et potentiels de TIMAR à
Tanger pour connaître leur avis sur la réalisation du magasin sur cette ville.

L'étude est une contribution à la mesure de faisabilité du projet en présentant


quelques suggestions pour une implantation réussite.

1- Etapes de réalisation d'un magasin et aire de dédouanement à Tanger

a- Avant la création physique :

Cette période contient deux étapes à franchir. Il s'agit de l'étude de faisabilité et la


réalisation des formalités administratives .

- Etude de faisabilité :

L'étude de faisabilité a pour objectif d'évaluer les opportunités et menaces d'un


projet, ainsi que les perspectives de son développement. Il s'agit d'un ensemble
d'études (études de marché, études financières…) .

 Etude de marché .

L'étude de marché est le meilleur moyen de tester l'acceptation de l'idée par les
clients potentiels. Elle est aussi une bonne source d'informations pour l'amélioration
de certains points dans le projet avant la période de démarrage.

38

 L'étude financière :
Il s'agit d'établir les comptes prévisionnels pour pouvoir évaluer les coûts et le
rendement de projet durant les premières années d'existence ( de 3 à 5 ans).

Le groupe TIMAR peut bénéficier de son expérience à travers les deux entrepôts
sous douane réalisés sur Casablanca pour l'élaboration d'une étude financière
exhaustive et complète.

- Formalités administratives :

La création d'un magasin et aire de dédouanement nécessite l'obtention de


l'autorisation de l'administration des douanes.

En effet, la création d'un magasin et aire de dédouanement est subordonnée à une


autorisation des douanes et des impôts indirects.

Les demandes d'établissement du MEAD sont déposées par les exploitants auprès
de l'administration, accompagnées du plan déterminant l'emplacement et
l'aménagement des locaux envisagés, permettant à l'administration de procéder au
contrôle et à la surveillance du magasin.

Le plan revêtu du cachet et de la signature du demandeur, est déposé en double


exemplaire. Une fois agréé, l'original du plan demeure entre les mains de
l'administration, le duplicata, visé par cette dernière, est remis à l'exploitant .

b- L'étape de pré- démarrage :

Cette étape doit être accompagnée par une solide action communicationnelle
s'adressant aux clients actuels et potentiels du groupe TIMAR afin de les informer
des différents avantages du magasin et aire de dédouanement .

Après le démarrage du projet :

Dans le cas du groupe TIMAR, la création d'un magasin et aire de dédouanement à


l'export ne serait qu'un premier projet à Tanger dans les perspectives de réaliser un
deuxième entrepôt sous douane pour les marchandises destinées à l'import.

39

Echéancier :
Etape Durée
Etude de marché 45 jours
Elaboration du plan 15 jours
commercial
Etude financière 30 jours
Formalités administratives 60 jours
Construction Entre 90 jours et 120
jours

2- L’étude de marché :

Nom et localisation :

Entrepôt sous douane à l'export créé par le groupe TIMAR à Tanger

Mission :

La création d'un magasin et aire de dédouanement à Tanger sera adressée


en premier lieu aux entreprises exportatrices installées surtout à la zone
industrielle de Mghogha pour accueillir leurs marchandises destinées à
l'export afin d'accomplir l'ensemble des formalités de dédouanement avant
leur chargement.

a- Etude exploratoire :

L'étude exploratoire sera dédiée à l'analyse de l'environnement économique de la


ville en se basant sur les statistiques concernant le commerce et les échanges
internationaux sur la ville de Tanger.

40
- Présentation de la ville de Tanger :
Située à l'entrée du détroit de Gibraltar à l'extrémité Nord-Ouest du Maroc, Tanger
occupe une position privilégiée qui fût très tôt en port actif entre l'Europe et l'Afrique.

Ancienne ville internationale, Tanger est devenue un port franc depuis 1962.
Aujourd'hui, Tanger est une partie importante dans le tissu économique du Maroc.
Appuyée par sa position géographique et l'intérêt porté par l'Etat à la région du
nord, Tanger a constitué une terre d'accueil pour plusieurs entreprises nationales et
internationales .

Des signes forts ont marqué la ville depuis un certain temps. En effet, à côté de la
zone industrielle Mghogha qui compte aujourd'hui plus de 90 entreprises dont 62
opérant dans le secteur de confection et textile, des investisseurs ont concrétisé
des projets industriels (essentiellement en textile) à la zone industrielle de
Ghzennaya .

L'importance économique de Tanger s'est accrue avec l'ouverture de la zone


franche d'exportation de Tanger qui répond aux normes internationales concernant
notamment la qualité des équipements et des services, la sécurité des biens et des
personnes et la protection de l'environnement .

- Les échanges internationaux sur Tanger :

L'implantation de plusieurs entreprises et les facilités offertes par le port franc de


Tanger ont encouragé le développement du trafic commercial dans cette région .

En effet, le trafic de marchandises au port de Tanger a connu une hausse de 11%


entre 1998 et 1999 pour les marchandises chargées et 9% pour les marchandises
déchargées .

La plus grande partie des exportations sur le port de Tanger est effectuée par le
secteur de l'habillement, produits de textiles et bonneterie 1600424 milliers de Dhs.
Ceci est dû essentiellement à la dominance des entreprises de confection et textile
sur la cartographie des entreprises exportatrices sur la région du Nord .

b- Présentation des résultats de l’étude :

La majorité de l'échantillon est formée par les société d'import- export vu que ces
dernières représentent le client final alors que les transitaires sont des
intermédiaires entre les entreprises et les services de douanes .

41
De ce fait les résultat seront présentés selon ces deux parties :

 Les sociétés d'import- export :

 Les sociétés ont constitué 56% de l'échantillon. Ces dernières sont en


majorité (64%) des sociétés de confection puisqu'elles forment une grande
parties des entreprises présentes sur Tanger (68 sur la zone de Mghogha
seulement) l'autre partie est formée par les industriels et les sociétés de
négoce.

 Les moyens de transport les plus utilisés par les entreprises pour leurs
marchandises sont le transport routier et maritime.

 Même si une grande partie des opérateurs (78%) sont informés de l'existence
des magasins et aires de dédouanement, seulement 35% ont déjà eu
l'occasion de dédouaner dans un MEAD à Casablanca.

 Le dédouanement des marchandises au port de Tanger est devenu plus


facile après l'instauration du système des admis conforme. Cependant, des
problèmes persistent encore :
c- Retard d'accomplissement des formalités en cas de groupage
d- Difficulté de trouver un responsable de visite disponible
e- L'existence de plusieurs cas de visites physiques

 Les transitaires :

 72% des transitaires n'ont jamais eu l'occasion d'accomplir les formalités de


dédouanement dans un entrepôt sous douane contre seulement 27% qui ont
déjà dédouané leurs marchandises dans un MEAD sur Casablanca .

Les difficultés relevées par l'échantillon au niveau du bureau de douane sont :

f- L'encombrement du port et son incapacité à accueillir la totalité des demandes


g- Les retards des formalités des marchandises en groupage .
h- La lenteur des procédures .

42
Cette étude montre l'intérêt porté par les opérateurs économique vis à vis de
l'instauration du magasin à Tanger comme une nouvelle plate forme de
dédouanement qui aidera à éviter les difficultés observées au niveau des
groupages et les retards quelles provoquent pour les sociétés.

Conclusion

Les magasins et aires de dédouanement sont un pôle important pour le


développement du secteur de transport international routier. Cependant, les
exploitants souffrent encore de plusieurs obstacles à la création des magasins.

De plus, cette plate forme de dédouanement détenue par les grandes société de
transport international, n'existe qu'au niveau de la capitale économique.

De ce fait, la création de plusieurs magasins et aires de dédouanement sur


Casablanca et les autres villes qui connaissent une grande activité au niveau des
échanges internationaux doit être encouragée par les pouvoirs publics.

En effet, l'administration des douanes doit participer avec les exploitants des
magasins à faire connaître ce circuit de dédouanement et ses avantages aux
opérateurs douaniers.

Des mesures doivent être prises aussi au niveau des terrains de location pour la
création des entrepôts qui sont élevés par rapport aux prix pratiqués dans les autres
pays pour les terrains réservés aux magasins et aires de dédouanement.

Aussi, l'administration des douanes doit revoir les conditions qu'elle impose pour la
création des magasins, notamment en ce qui concerne les rétributions fixes et
supplémentaires et le prix élevé de l'assurance imposée aux exploitants.

Enfin, la création des magasins et aires de dédouanement à Tanger sont une


occasion pour faire face à l'encombrement du port et présenter aux entreprises une
nouvelle plate forme de dédouanement. L'entrepôt sous douane à Tanger est un
moyen pour le groupe TIMAR d'augmenter sa part de marché dans la région du
nord .

43
• Dédouanement des marchandises au Maroc, Kacem Taj, 2ème édition .
• Code des douanes et impôts indirects, septembre 2000 .
• Réglementation des douanes et des impôts indirects 2001 .
• Marketing , Orsoni & Helfer, 4ème édition .

 Pixisoft.com
 Mecalux.fr
 docplayer.fr
 provst.fr
 xplog.fr
 tpe-codebarre2d.e-monsite.com
 RTDlogistics.com
 cognex.com
 logiciel-gestion-stock.fr
 www.mcinet.gov.ma
 www.leconomiste.com
 www.maroc-export.com

44

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