Saint Paul, _.. „. . *, e. aux „ Epitre Romains DidymeJ annonce ,. * , que « 1 Apotre , , met en relief les traits de la communauté que l'Esprit forme avec le Père et le Fils ». Acceptons ! mais ne nous trompons pas : Didyme exalte les conditions morales selon lesquelles nous vivrons, loin des passions de la chair, dans l'ambiance de l'Esprit, Esprit de Dieu ou Esprit de Christ, car c'est le même Esprit, §184. Didyme a le souci de trouver dans le texte paulinien la preuve de l'unité indivisible de la Trinité, il le répète autant qu'il peut : § 185, 191, ainsi que l'unité de l'Esprit Saint et du Christ, §188, 189. Mais ce qui domine, c'est, comme dans le texte de Paul, qu'il faut dépasser la vie charnelle pour vivre de la vie bienheureuse et éternelle où on est conduit sur le chemin de la vérité par l'Esprit Saint qui est appelé aussi Esprit de Dieu, §195. Au terme, après avoir admiré les effets de cet Esprit qui peut nous habiter — «je te laisse à penser aux conséquences de son action toute puissante », § 195 —, Didyme fait valoir l'Esprit d'adoption qui nous rend fils de Dieu et cohéritiers du Christ, ayant en héritage les richesses de notre Père, les dons spirituels, § 196. Tout cela paraphrase de très près le texte paulinien. Il n'y a plus l'effort théologique que nous avons senti auparavant avec les textes johanniques.
On est étonné au §203 d'entendre parler d'un
chapitre d'Isaïe auquel on accède, comme si les chapitres précédents d'Isaïe avaient déjà retenu notre attention ! Les pages qui suivent paraissent ainsi arra chées à un commentaire en cours, qui se poursuit à la manière ordinaire, cf. le début du §206. Que le Dieu juste de l'A.T. ne soit pas différent du Dieu bon du N.T., cela répond très exactement à l'erreur manichéenne, mais touche peu la doctrine et même le sujet du Saint