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JOLY Sarah

L2 TD1

Séquence n°4
Les identités de l’ex bassin minier du Nord de la France

Partie n°1 : Les composantes de son identité collective


Question n°1  : Quels sont les éléments constitutifs de l’identité collective de l’ex – bassin minier
du Nord de la France.

L'identité collective corresponde aux valeurs structurantes que se donne un groupe


d'individus et qui le distinguent des autres groupes. L'identité collective de l'ex bassin minier repose
sur le partage d'une histoire minière qui a conduit à un paysage singulier le distinguant des autres
territoire. Ensuite, nous verrons que la culture représentent d'autres éléments constitutifs de
l'identité collective de l'ex bassin minier. Enfin, l'identité collective de l'ex bassin minier repose sur
des activités propres renforçant la solidarité, la convivialité.

Un des fondements de l'identité collective de l'ex bassin minier, c'est les traces de son
histoire minière qui a, dès lors, des répercussions sociales, patrimoniales et territoriales.
L'identité collective repose sur le partage d'une histoire ancienne particulière et très forte.
Depuis trois siècles, le bassin minier est marqué par son histoire minière: les terrils, les
chevalements, les mines, les compagnies des mines. Le surnom « bassin minier » symbolise bien
l’encrage du passé de cette région qui possède « le seul gisement de grande dimension entièrement
souterrain » (DOC 2). Il est d'ailleurs considéré au XIXè siècle comme « le plus grand de France »
(DOC2).Tout a commencé vers 1720 lors de la découverte du premier gisement de « charbon
maigre à Fresnes-sur-Escaut, dans le « futur » département du Nord. » (DOC 1) que les divers
espaces ruraux se rassemblent en un territoire unifié autour d’une activité essentielle : la mine. À
partir de 1757, les compagnies minières se sont installées sur le territoire et ont organisé la vie des
ouvrier et de leurs familles. Ainsi, on voit que l'identité de la région est marquée par une identité
minière reposant sur son histoire de la mine et les spécificités géographiques de son territoire placé
au sein d'un « grand carrefour de communication entre les métropoles européennes » (DOC 2).
Ainsi, l'histoire participe à l'identité collective car, le passé est encré dans les mémoires des
habitants du bassin minier. Ils la partagent, se rassemblent autour d'elle et ils en sont fières. D'autant
plus que la seule activité du territoire était la mine. Dès lors, les impacts sur le paysage et sur la
culture sont d'autant plus marqués.
En effet, cette histoire minière constitutive de son identité à profondément impacté le territoire
du « bassin minier ». Le territoire témoigne une appropriation de l'espace par les groupes.Ces
derniers modèlent l'espace en fonction de leurs valeurs donnant une représentation d'eux-mêmes, de
leur histoire, leurs identités. Dès lors, les éléments du paysage représentent des traces de la
participation minière des ouvrier. Le paysage de cette région se caractérise par une diversité et
surtout une spécificité qui lui est propre : on y retrouve des fosses, des chevalements, des terrils.
Ainsi, ces éléments témoignent de l'activité industrielle qui marque encore aujourd'hui le territoire.
Notamment, le terril est le signe distinctif du bassin minier symbole de l’activité des Hommes dans
le paysage. De plus, la région se caractérise par la diversité du paysage qu'elle propose : « de la
mine à la forêt à la mine à la campagne en passant par les villes industrielles » (DOC 3) Cette

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diversité se retrouve au niveau des terrils : terril monumental, signal, mémoire, nature, loisir,
(DOC5) conique, plat, etc (Doc 4) Ainsi, on peut considérer tous ces éléments du paysage comme
des traces de la participation minière des ouvrier fondement de l'identité de la région. Désormais,
tous ces éléments ont acquits une valeur patrimoniale renforçant l'identité des personnes qui y
vivent.
Ensuite, l'identité de cette région est marquée par un paysage urbain qui lui est propre. Ce
dernier spécifique à cette région est une nouvelle fois le produit de son histoire minière.En effet,
encore aujourd'hui, l'organisation urbaine est marquée par l'héritage de l'habitat ouvrier reposant sur
le modèle industriel « fosse-terril-cité » (DOC 3 et 5). Nous avons vu que l'histoire minière avait
marqué le paysage, mais il a également marqué le paysage urbain par la création d'habitats ouvrier.
Dès lors, le territoire minier se construit de manière identique avec les fosses, les carreaux, les cités,
les hommes et les compagnies et le charbon .Ces habitats ouvrier ont été bâtis afin d'accueillir la
main d'oeuvre ouvrière partant travailler dans les mines. Encore aujourd'hui, ces logements sont
toujours présents et visibles. Ils ont été fondés par les Compagnies minières telle que celle d'Anzin,
Courrière, Aniche, Dourges, Noeux. Ces compagnies ont dès lors fondé ces habitations afin de
contrôler le mineur et sa famille avec la construction d'églises, etc. Ainsi, le principe de
territorialiaser s’impose comme un instrument de domination de la population. Dès lors les
compagnies utilisent ces habitats comme une publicité afin d'attirer les mineurs en se livrant une
concurrence en se démarquant les unes des autres : « elles ornent leurs chevalement de festons, de
toitures et de plaques ornementales jusqu'à en faire de véritables cathédrales identitaire ». Cette
concurrence et cette volonté d'offrir le meilleur logement aux ouvriers, a participé à une identité
plurielle marquée dans le paysage urbain. En effet, on retrouve des corons, des cités pavillonnaires,
des cités jardins, des camus. De plus, l'identité du lieu est marqué par l'utilisation de la brique rouge.
Cette brique rouge a permis la construction des maisons minières . Ce support est caractéristique de
nos régions.
Ainsi, nous venons de voir qu'il y a eu plusieurs sociétés qui ont territorialisé l'espace à leur
manière (les compagnies, les différentes générations). Cette territorialisation a renforcé le sentiment
d'identité des hommes qui y habitent. Dès lors, nous venons de voir que la pensée d'un groupe ne
peut naitre, exister, évoluer, devenir sans s'appuyer sur une certaine forme visible dans l'espace tel
que les maisons ouvrières, les terrils, les chevalements, etc . On peut parler de terroir c’est à dire un
lieu d’ancrage, des action et de la mémoire.

Ensuite, la culture propre à cette région est constitutive de son identité collective.
En effet, la région a une langue qui lui est propre « le patois ». En effet, la langue patoise «
comme ti, comme mi, qui travallottent din l'noir et remontent le jour(...) » (Doc 7). Le patois fait
parti de l'identité collective, car c'est une manière de parler qui est propre aux habitants du Nord de
la France.
Ensuite, par son histoire minière, le territoire est marqué par une diversité des nationalités.
En effet pour accueillir de la main d'oeuvre, les usines ont fait appels à des immigrés. Au totale, on
comptabilise vingt-neuf nationalités venues s'installer afin de travailler dans les mines notamment
les polonais, des marocains, etc. Ainsi, ce sont des régions avec leur propre culture, mais qui est
marqué également par la culture, les traditions des 29 autres nationalités venu enrichir celle du
bassin minier : « une histoire qui a déclenché de vaste mouvements de migration et les vingt-neuf
nationalités qui sont venues travailler chez nous, ont contribué à la richesse culturelle de nos
territoire ». (DOC8)
Par ailleurs, l'identité collective est forgé par les loisirs qui lui sont propres. En effet, les
loisirs sont l'emprunt de la culture minière. Ces derniers ont notamment été instaurés par les

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compagnies minières comme le football avec le Racing Club de Lens (RCL). On a une solidarité
sociale autour de cette équipe dont l'origine remonte à l'époque des mines. D'ailleurs, l'hymne de
l'équipe s'est « Les corons » représentative une nouvelle fois de la présence de l'histoire minière
dans les esprits. Sur le blason du RCL de 1995, on retrouve un symbole de la mine : le chevalement.
Ainsi, la région se rassemble autour de cette équipe de foot qui est en ligue 1, affrontant d'autres
équipes régionales tel que Saint Étienne, Paris Saint Germain, Losc. La population de ces régions
soutiennent dès lors une équipe, ils sont des supporters. Ainsi, il y a une cohésion sociale et le
sentiment d'appartenance derrière une équipe.
Ensuite, autre fondement de l’ identité collective du bassin minier, c'est le partage de loisirs tel que
la Colombophilie. Ce loisir remonte une nouvelle fois à l'époque des mineurs. Encore aujourd'hui,
ce loisir est largement pratiqué dans le Bassin minier et se transmet entre les générations. Ainsi, cela
participe à l'identité collective comme à l'image du football, car il y a la mise en commun de
sentiments, de valeurs, de convivialité, de solidarité derrière cette pratique.

Enfin, les mineurs forment l’identité du territoire.


Le mineur correspond au travailleur acharné, à l’homme couvert de saleté, l’homme et la
pioche. C’est une image véhiculé dans l’imaginaire collectif et qui caractérise le territoire. Face à la
pénibilité du travail, aux dangers, à la pression des compagnies des mines, les mineurs ont formé un
groupe. Ils ont été les acteurs du façonnement de leurs territoires d’une certaine manière.
De plus, Les mineurs sont à l’origine des valeurs du territoire. En effet, les mineurs
représente le courage, la solidarité, la convivialité, la force. Ces valeurs sont toujours encrées sur le
territoire car elle témoigne de l’héroïsme face aux dangers de travailler dans les mines, face à la
domination des compagnies minières. Dès lors, les mineurs se sont regroupé ensemble et ont vécu
des catastrophes ensemble tel que l’explosion de la mine de Courrière(DOC2). Ainsi, ils ont
façonné une histoire, des valeurs, un territoire, une sociabilité. Les mineurs encore aujourd’hui
impactent toujours autant le territoire car ils constituent une identité, un sentiment d’appartenance et
la volonté de préserver leurs traces dans un monde de plus en plus informatisé, digitalisé, robotisé.

Question n°2  : En quoi cette identité est évolutive

L'identité n'est pas immuable c'est-à-dire qu'elle évolue. Nous avons vu précédemment que
l'identité du bassin minier reposé principalement sur une identitaire minière. Cette histoire débute
en 1720 lors de la découverte du premier gisement par Jacques Desandrouin transformant dès lors
un espace essentiellement rural à un territoire unifié autour d’une activité industriel essentiel : la
mine. Les compagnies ont transformé un espace rural sans traits exceptionnel, formé de vaste
pleine de colline d’herbe, en un « pays noir ».Ainsi, d’un coté l'espace constitue la ressource pour
l'exploitation des mines et de l’autre, les compagnies minières encadrées les ouvrier et leurs
familles. Cependant, lorsque les compagnies minières sont parties, les individus ont eu des
difficultés à se prendre en charge. Dès lors, il semble convenable d'affirmer que l'identité minière de
l'ex bassin minier a été imposé et façonner par une autorité supérieure celle des compagnies, on
parle d'Up Down. Ainsi, il a fallut façonné une nouvelle identité. Comme les individus ont toujours
été encadré par les compagnies, il a fallut trouvé de nouveaux acteurs pour renouveler l'identité. De
plus, dans l'imaginaire collectif le bassin minier a une mauvaise image, celle d'un « pays noir »
dépendant de l'activité minière. Néanmoins, le bassin minier s’est renouvelé et il a rompu avec cette
image négative.

Vers la fin du Xxès, le bassin miner est frappé par la fin de l’activité minière. Dès lors, il a
fallut renouveler l’identité. Ainsi, il s’agit d’une part de sauvegarder le patrimoine industriel et

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d’autre part de reconvertir ces espaces en lieux de culture afin d’améliorer son image et d’attirer des
touristes.
Dans un premier temps, cette démarche s'inscrit dans une volonté de préserver le passé et de
construire une identité collective autour d'une histoire commune. La patrimonialisation permet aux
habitants de prendre conscience et d'être fier de leur identité. Ainsi, l'espace qui était avant, destiné
au monde des mines, l'est toujours. Cependant, il n'y a pas plus d'activité minière, mais une
sauvegarde de l'histoire commune. Alors, les espaces/ les biens industriels sont transformés en
espaces culturels. Cette volonté de maintenir le passé suit une logique de devoir de mémoire. Pour
ce faire, on a une valorisation des sites de mémoire des mineurs, de l'histoire. D'une certaine
manière, on maintient le passé et on développe en plus le tourisme. Ces espaces autrefois industriels
deviennent des lieux de mémoire, de culture. Ainsi, des musées de la mine sont crées dans la
perspective de valoriser le patrimoine symbolique industriel (DOC1). Pour ce faire, des fosses, des
chevalements deviennent des monuments historiques protégés. De plus, des terrils sont réaménagés
pour en faire des parcs de loisir comme cela fut le cas à Noeux les Mines (DOC 10). D'autres terrils
sont reconvertis en chemins de randonné, on parle de terril nature.(DOC10).Ainsi, les terrils sont
transformés en espace ludique, de loisir. Dès lors, toutes ces réhabilitations permettent d'attirer les
touristes et d'améliorer l'image de la région considérée comme le « pays noir ».
De plus, la patrimonialisation s'exerce également dans une logique symbolique, mais
également dans une logique écologique. Le territoire a longtemps été perçu comme « le pays
noir ». Cette appellation met en avant les caractéristiques du paysage ainsi que des jugements
péjoratifs. « Noir » fait référence au charbon, à la poussière, à la saleté, les condition de travail
pénibles des mineurs, la tristesse, aux climats, aux caractères des habitants. Désormais, le bassin
minier se veut plus respectueux de l'environnement. D'autant plus que ces aménagements
sensibilisent la population au développement durable comme pour le terril d'Haillicourt avec le «
Charbonnay » (DOC12) marquant une rupture avec l'image de « pays noir » des anciennes activités.
Une association de défense de l'environnement, La chaine des terrils, est fondée. (DOC12). Dès
lors, la patrimonialisation conduit à une protection des traces de l'identité minière ainsi qu'une
protection de l'environnement. Désormais, le bassin minier prône une image plus respectueuse de
l'environnement. . En effet, certains espaces sont également re qualifiés à caractère naturel (DOC1).
De plus,Loos en Gohelle prône l'éco-mobilité, l'éco-construction. Dès lors, le passage du pays noir
au pays vert des terrils et des espaces, conduit à une amélioration de l'image du territoire d'un point
de vue écologique, environnemental, visuel.
La région se lance dans l'amélioration des conditions de vie concernant les habitations ouvriers.
En effet, par exemple, on a la réhabilitation de la cité 12/14 de Lens (DOC 11). L'objectif étant une
nouvelle fois de patrimonialisation et de réhabiliter. Dès lors, ce quartier a maintenu « les codes de
l'architecture traditionnelle développée dans le bassin minier » comme la réutilisation de la fameuse
brique rouge. Cependant, désormais, ces logements s'individualisent et sont remis à niveaux
notamment concernant les performances thermiques de niveaux BBC. De cette manière, l'espace
urbain devient plus attrayant d'un point de vue visuel et cela accroit la qualification des entreprises.
Dans un second temps, cette valorisation de l'histoire permet de donner une nouvelle
dynamique au territoire, une nouvelle manière de percevoir l'industrie. Dès lors, le bassin minier
devient un Patrimoine mondial en tant que « paysage culturel » en 2012 par l'UNESCO (DOC
8) .Dès lors, nous venons de voir que l'évolution de l'identité du Bassin minier passe par
l'acceptation de l'abondons de l'activité minière. Néanmoins, la région utilise son patrimoine afin
d'encré son histoire dans le paysage et se munir d'une identité forte. Ainsi, cela lui permet de penser
au futur en changeant l'image du territoire.

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Ainsi, l'évolution de l'identité passe par le biais de la culture conduisant à un renforcement
de l' attractivité du territoire.
Le rayonnement de l'ex bassin minier à notamment été permise par l'installation du Louvre
Lens. Le Louvre Lens donne une nouvelle impulsion au territoire et marque une rupture avec ce
dernier. En effet, ce musée optent pour une architecture moderne, transparente. Dès lors, il permet
de donner à l'ex bassin minier une dynamique culturelle. Le nom « Louvre » est un emblème, il est
connu de tous notamment par la célèbre pyramide de verre du musée du Louvre à Paris. Dès lors,
cela permet d'attirer des touristes du monde entier et ainsi dynamiser le territoire. De sur-crois, le
musée participe à la reconversion culturelle du territoire en assurant un développement économique,
sociale, culturel. D'autant plus, la localisation du musée est symbolique puisqu'il se situe sur
l'ancien carreau de la fosse 9 de Lens. De plus, ce territoire attire également les touristes par ces
lieux de mémoire tel que le parc commémoratif Hill 70 à Loos en Gohelle rendant hommage aux
victimes de la première guerre mondiale (britannique, canadiens, allemands).
À coté de cette emblématique Musée du Louvre, l'ex bassin minier mise également sur d'autres
activités culturelles afin de développer son identité et changé l'image de la région. À Loos-en-
gohelle on retrouve une salle de spectacle de culture commune (Doc 12). Cette ancienne friche est
alors reconvertie en espace culturel, artistique. La reconversion des anciennes friches permet de re-
dynamiser l'image de la région et ainsi orienter son identité vers une identité culturelle autour de
l'ancienne activité minière. Dès lors, la population extérieure venu en touriste ont une vision de la
culture minière de ces régions. À coté de ces édifices culturels, le territoire opte également pour les
pratiques sportives tel que le stade couvert régional de Liévin. Cet espace permet à la fois
d'accueillir des concerts, mais également des pratiques sportives à l'échelle régionale comme
l'athlétisme et même le championnat d'Europe de triathlon en salle. Ainsi, le territoire rayonne grâce
à l'accueille de ces évènements à l'échelle régionale et même Européenne. Cela lui donne de la
visibilité et une nouvelle impulsion.
Enfin, l'identité du bassin minier évolue grâce à l'inscription du bassin minier à l'UNESCO.
Ce dernier est marqué grâce à l'emprunt de l'identité charbonnier sur le territoire. C'est l'activité
humaine antérieure qui a façonné ce paysage et cette culture spécifique. Dès lors, cette inscription
rend hommage aux mineurs, à l'histoire du territoire. Cela donne une image positive au territoire.
Ça permet d'un coté de rendre hommage, de promouvoir le territoire et de l'autre ça permet d'attirer
plus de touriste par le biais du passé. D'autant plus, que l'inscription à l'UNESCO permet à la fois
d'avoir une visibilité nationale, mais également Européenne, voir Mondiale. Ainsi, le territoire est re
dynamisé.Dès lors, jouer la carte de la culture permet d'attirer des touristes divers et d'améliorer
l'image du bassin minier.

Face au départ des compagnies minières, l'ex bassin minier a été contraint également de
changer d'activité.
Pour ce faire l'ex bassin minier a cherché à être plus dynamique et ouvert. Cela se manifeste
par exemple par la re qualification du quartier de la gare en un pôle d'échange multimodale et en un
lieu d'accueil de nouvelles activités (DOC12). Ensuite, cela est visible quand la re qualification du
site 11/19 de Loos en Gohelle avec le pôle de compétitivité Team 2 spécialisé dans le recyclage des
matériaux. Dès lors, la pratique de la mine ne s'exerce plus , mais la région s'est orienté vers d'autres
secteurs. De surcroit, se sont notamment les activités tertiaires qui prennent le relais sur les lieux où
l'activité minière battait son plein auparavant.
Sur la carte n°1, on note la présence de Cavaliers. Les cavaliers sont les voix ferrés qui
permettait de transporter le charbon, de connecter les fosses, les gares,etc. Il témoigne de l'évolution
technique du territoire. Désormais la connexion du bassin minier se fait à plus grande échelle par le

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biais de voix de communication plus performante comme l'autoroute A21, le réseau ferré SNCF.
Cela permet une meilleure connexion du territoire.

Partie 2 de la séquence : Valoriser son Identité collective : le marketing territorial

Question 1 : Quels sont les marqueurs spatiaux constitutifs d’une identité territoriale que tu
reconnais dans les clips ?

Les marqueurs spatiaux sont des éléments constitutifs du paysage, ils permettent de
reconnaître l'impact d'un fait, d'une dynamique géographique dans le paysage. Le marqueur spatial
est fondamentalement visuel c'est-à-dire qu'on le reconnaît visuellement (dans le paysage, dans les
médias, sur les photos,...) Ces marqueurs sont des éléments identitaires propres à l'espace et donc
constitutifs de son identité.

Dans ces deux clips, plusieurs marqueurs spatiaux constitutif de l'identité territoriale du
bassin minier y sont représentés Tout d'abord, on a des marqueurs spatiaux témoignant de l'histoire
du bassin minier, de son passé. En effet, un élément marquant de l'identité de la région, le
différenciant des autres territoire, c'est les terrils. Ils sont omniprésent dans les vidéos. Ces terrils
témoignent de l'activité minière ancienne et ils sont reconnaissables dans paysage. Ces « montagnes
noires », sont des marqueurs forts qui distinguent le territoire des autres. Enfin, autres éléments se
sont le charbon, les chevalements, les mines. Tous ces marqueurs sont protégés et caractérisent
l'identité du territoire

Ensuite, les clips mettent en avant des marqueurs culturels tel que le stade Bollaert de Lens.
C'est un marqueur sportif fort puisque les personnes extérieures à la région rattache la région au
Stade Bollaert. C'est un lieu reconnaissable, diffusé dans les médias lors de match à échelle
national. Ce stade rassemble les supporters Lensois venu soutenir le Racing Club de Lens. La
plupart d'entre porte le maillot du RCL avec les couleurs Sang (rouge) et Or et soutiennent
collectivement l 'équipe autour d'une bière et chante l' hymne de l'équipe les Corons. Il y a
également Notre Dame de Lorette. C'est un lieu de mémoire pour les soldats de la première guerre
mondiale. C'est un marqueur spatial reconnaissable par les deux édifices caractéristiques. Ainsi, on
voit que la région est particulièrement attachée à son histoire. Il y a également Aquaterra entre
Henin Beaumont, Rouvroix et Billy Montigny. C'est un marqueur spatial reconnaissable par sa
devanture moderne, les étangs et le parc. Cet édifice témoigne de la reconversion vers une identité
plus respectueuses de l'environnement .Cela renforce l'image de la région d'un point de vue
qualitatif. De plus, Le Louvre Lens est également visible dans les deux vidéos. C'est un lieu
reconnaissable par sa devanture blanche/ grise moderne et sa galerie du temps gratuite d'accès. C'est
le lieu emblématique de la reconversion culturelle de la région. Ensuite, on remarque la piste de skie
artificielle de Noeux les Mines.
On a des marqueurs du paysage avec les briques rouges qui ont servi à construire les
maisons du Nord Pas de Calais. Les maisons caractéristiques des mineurs visibles dans le clip sont
les corons. On distingue également dans le clips, la place d'Arras.
Ensuite, autre marqueurs spatiaux, se sont ceux lié à la mobilité telle que la SNCF, et
l'autoroute A21.

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Question 2  : Dans quel but sont ils utilisés ?

Les marqueurs spatiaux sont utilisés afin de valoriser l'identité de la région. En effet, en
utilisant des marqueurs spatiaux fort afin de mettre en avant les spécificités, l'histoire, les valeurs,
les activités, le paysage caractéristique de cette région. Par ces images, le touriste par exemple,
inscrit dans son imaginaire la destination de cette région car les vidéos mettent en scène les qualités
et les spécificités du territoire. Cela permet de promouvoir la région dans l'imaginaire collectif.
L'objectif est de valoriser l’identité du bassin minier.

Par cette valorisation du territoire, l'objectif est aussi de d’améliorer et de dynamiser l'image
de la région, en mettant en avant l'évolution de son identité, par le biais de marqueurs spatiaux, qui
ne cessent de se développer avec le temps et qui cherchent à se dynamiser notamment par le biais de
la culture avec le Musée du Louves. Ainsi, les vidéos rappellent les caractéristiques anciennes de
notre région avec les marqueurs historique tel que les terrils, les chevalements, tout en y présentant
la nouvelle caractéristique de son identité : la culture avec le musée du Louvre Lens. De cette
manière, ces vidéos illustrent un territoire qui s'adapte aux nouvelles dynamiques et attentes de son
époque et ne reste pas figer dans le passé. Le but est de rendre le territoire attractif et d'attirer des
touristes, des entreprises par le bais de marqueurs spatiaux divers.

Question 3  : Quel est l’effet d’une sélection, d’une hiérarchisation de ces marqueurs
spatiaux ? Comment l’expliquer ?

Dans ces clips, il y a une hiérarchisation des marqueurs spatiaux. On a une hiérarchisation
chronologique et thématique. Cette hiérarchisation est effectuée dans le cadre du marketing
territorial afin de dynamiser la région, d'attirer le public par la mise en valeur du territoire.
Pour ce faire, la hiérarchisation chronologique permet de mettre en avant l'évolution de la
région. Ainsi, la région paraît dynamique, visionnaire et capable de s'adapter aux changements. De
plus, cette hiérarchisation chronologique souligne son parcours, son évolution. Dès lors, la région
est munie d'une histoire forte, avec des valeurs simples et symboliques.

Dans ces clips certains marqueurs sont plus mis en avant que d’autres. En effet, on constate
que les marqueurs lié aux loisirs et à l’histoire de la mine sont omniprésent. Ce sont des marqueurs
forts et symboliques de la région. Les clips privilégient les marqueurs les plus représentatifs, ceux
qui vont le plus distinguer et valoriser le territoire. Dès lors, ce sont des marqueurs parmi tant
d’autres mais ils sont choisie afin d’attirer le public sur ces caractéristiques. De plus, les marqueurs
liés à l'histoire de la mine et aux loisirs sont privilégiés face aux autres, car ils sont plus
représentatifs de l'identité du bassin minier et ils témoignent de l'évolution. On représente
l'évolution du travail de la mine et des footballeurs pour mettre en avant un territoire fort, soudé,
convivial. Ce sont deux marqueurs qui symbolisent les valeurs de la région. De plus, malgré l’arrêt
de la mine, le RCL est toujours présent, toujours fort. Les marqueurs de l'histoire sont représentés
afin de mettre en avant, un territoire qui tient à son héritage. Néanmoins, c'est un territoire qui n'est
pas figé dans le temps, il est dynamique. C'est pour cela que les marqueurs de la culture/ du loisir
sont représentés .Le clips illustre le travail artisanal, les géant de nos régions tout en mettant en
avant une nouveauté : Le musée du Louvre. Ainsi, le territoire maintient son passé mais s’oriente
vers son avenir.

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Cette hiérarchisation a pour volonté de valoriser le territoire par sa diversité et son histoire
forte, mais également de le dynamiser notamment par le biais de la culture. Ainsi, les clips par la
hiérarchisation des marqueurs, ils montrent le passé par le bais de la mine, des terrils, mais il montre
le présent et le futur par le biais du Louvre Lens. Ainsi, l'objectif est d'attirer les touristes en
valorisant le territoire par ces marqueurs forts. Dès lors, le touriste souhaite en découvrir d'avantage.
Tout cela s’explique par la politique marketing instauré.

Question 4 : Que ressens tu après visionnage de ces clips ? Cmt l’expliquer ? A quoi tient la
réussite de ces clips promotionnels ?

Après ce visionnage de ces deux clips, je ressens une certaine fierté pour ma région, de
l'émotion.
Ces émotions ressenties s'expliquent par l'utilisation de la musique construisant une certaine
ambiance afin de créer de l'émotion chez le spectateur. Ensuite, les clips s'appuient sur de belles
images obtenues par le biais de la nouvelle technologie telle que les drones. Dès lors, face à de tels
images, le public est impressionné par le paysage. Ainsi, ces émotions s'expliquent par des
techniques de marketing qui explique la réussite de ces clips.
Ensuite, ces émotions s'expliquent par le fait que les clips font la promotion notre histoire,
de nos valeurs. Ainsi, notre région est mise en valeur : c'est une région chaleureuse, conviviale,
simple, culturelle. Ensuite, les vidéos mettent en avant des marqueurs forts, caractéristiques et
divers de notre région, ce qui provoque une certaine émotion .On ressent cette émotion, car c'est
notre région, ce sont nos valeurs. Ainsi, voir ces images nous atteint d'une autre manière qu'un
public extérieur. Le public extérieur va peut-être ressentir de l'émotion, de la surprise, l'envie de
venir voir de lui-même, il va être impressionné. Cependant, il n'est pas vraiment concerné par ces
images contrairement à nous. Toutes ces valeurs font partie de nous, de notre héritage. Le fait de
voir le paysage de notre quotidien dans ces clips, nous fait ressentir une fierté. On constate qu'on se
démarque des autres régions par des valeurs et des caractéristiques propres et dès lors, nous sommes
fières de partager notre héritage, notre histoire, notre culture et notre paysage, notre identité.

5/ Quels points de convergence/ divergence avec les clips précédants ?

Entre ces trois clips, il y a des points de convergences et de divergences. Concernant les
points de convergence, on constate que ces clips font tous la promotion de leur région par le biais de
marqueurs spatiaux forts (paysage, activité moderne et ancienne, la culture, les fêtes,). On constate
que les trois clips s’appuie notamment sur la culture. En effet, les deux régions soulignent toutes les
deux leurs inscription à l’UNESCO. Dès lors, St Étienne est la première ville de France désignée
ville créative design. Chacune mette en avant leurs spécificités et leurs reconversion, ainsi St
Etienne c’est le design. Les clips s’appuient sur la culture mais aussi sur le football avec leurs
propres stades. En effet, dans les clips, les deux régions mettent en valeur leurs équipe de foot. Ce
sont des équipes qui jouent à l’échelle national et qui représentent leur région. D’autant plus que le
foot est un sport où les spectateurs se rassemblent et témoignent de leur appartenance à un groupe
de supporter. Ensuite, les clips utilisent une musique et de belles images afin de séduire .Enfin, ces
deux clips convergent dans le sens où ils cherchent à illustrer la mutation/ l’évolution du territoire
afin de montrer que leur territoire est dynamique. Ils utilisent tous le marketing territoriale. Dès
lors, ils souhaitent attirés des touristes, des entreprises par le biais de la mise en valeur de leur
identité et de leur territoire.

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Ensuite, ces clips même si ils se ressemblent, ils divergent l’un de l’autre sur certains points.
Dans le clip promotionnel de St Etienne, des habitants locaux, des personnes importes interviennent
dans le clip. Dans les clips sur le bassin minier, il n’y a pas d’intervenant locaux. Ensuite, St
Etienne dans son clip utilise des donnés chiffrées contrairement aux deux autres clips. Cela permet
de renforcer les propos, de donner une estimation. De plus, St Étienne utilise une carte de la France
pour se situé afin de se donner une meilleure visibilité. Ensuite, tandis que les clips sur l’ex bassin
minier met en avant ses valeurs, son passé, le clip de Si Étienne ne cherche pas à émouvoir mais à
être dynamique. Leur clips repose sur la modernité tandis que les clips sur le bassin minier repose
d’avantage sur le passé et les valeurs traditionnelles. Concernant la mise en forme du clip, on peut
dire que le clip de St Etienne est plus high tech tandis que les clips sur le bassin minier sont plus
sobre.

Question n°6 : Explique le nom de la marque de territoire « Atelier Visionnaire » (en termes
d’identité territoriale notamment)

« Atelier Visionnaire » donne cette impression que le territoire se renouvelle, pense à


l’avenir par le terme de « Visionnaire ». Le terme d’« atelier » laisse imaginer des projets. Dès lors,
« Atelier de Visionnaire » est utiliser afin de mettre en avant le fait que le territoire est dynamique et
évolutif. Il adapte leur identité au futur, aux nouveaux besoins .Ainsi, l’identité territoriale se
renouvelle. De plus, ce nom permet de partager à l’extérieur leur nouvelle ambition
identitaire.Ainsi,St Étienne cherche à se valoriser. Dès lors l’identité territoriale de St Etienne
apparaît attractif, dynamique, productive, moderne, reposant sur le design, pensent à l’avenir. Dès
lors, « Atelier Visionnaire » constitue la nouvelle marque du territoire.Cela véhicule une image
attirant : étudiants, entreprises,touriste etc. Dès lors, en terme d’identité territoriale, cette marque
d’Atelier visionnaire véhicule l’innovation, le design.

9/9

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