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Sommaire :
1/ Fonctionnement du marché et de ses principaux outils.
2/ La psychologie du trader rentable.
3/ La gestion du portefeuille.
4/ La structure du marché.
5/ La liquidité.
6/ Les zones d’intérêts.
7/ Les sessions.
8/ Le volume profil.
9/ Stratégie, application et expérience.
La valeur perçue.
La spéculation.
Commençons par la loi de l’offre et la demande, cette dernière est simple : sur tout marché il faut à un moment
T autant d’actifs en ventes que d’actifs en achat pour garder un équilibre dans le prix. Si ce n’est pas le cas, que
déséquilibre il y a, alors le prix tendra vers un équilibre.
La variance du prix joue sur l’appât d’un prix plus attrayant ou alors à la rétractation dû à un prix trop élevé.
Par exemple, si 48 acteurs souhaitent acheter 200 pommes à un moment T, mais qu’il n’y en a que 180 en vente
; le déséquilibre entre les stocks à ce moment donné et la demande peut inciter les vendeurs à vendre leurs
pommes à un prix plus élevé. Cette augmentation du prix de la pomme fera rétracter des acheteurs jusqu’à ce
que le nombre de pommes demandées et le nombre de pommes vendues soit égales.
Formules générales :
Actifs en ventes > actifs en achats ⇒ diminution du prix (pour attirer plus d’acheteurs
et liquidé les stocks).
Actifs en achats > actifs en ventes ⇒ augmentation du prix (pour rétracter une partie
des acheteurs).
Actifs en ventes = actifs en achats ⇒ pas de variance de prix, la loi est respectée.
Pour clôturer sur la loi de l’offre et la demande, je ferais une parenthèse sur la rareté. Un actif rare est par
définition plus dur à l’achat, car peu de ventes, par conséquent le déséquilibre est presque fondamental. Lorsque
le halving diminue la capacité de production des bitcoins par deux, ils deviennent indirectement plus rare et cela
crée un déséquilibre fondamental qui est souvent l’élément déclencheur des cycles sur BTC.
Du même fait, chacun à sa propre valeur perçue de chaque actif. Par conséquent, seule la valeur perçue
moyenne de l’ensemble des acteurs d’un marché est efficiente. Cette valeur perçue est une tendance de fonds
vers lequel le prix oscille systématiquement.
Cette dernière est variable au cours du temps selon votre vision de l’actif, votre vécu, vos dernières lectures,
écoutes, conversations etc. C’est ce pourquoi certaines annonces, ayant une forte portance, influent sur le prix.
La psychologie des acteurs qui composent un marché joue également sur son prix. Le FOMO (Fear Of Missing
Out), la FUD (Fear Uncertainly and Doubt) ou encore le panic sell sont 3 biais psychologiques qui amènent à
acheter ou vendre sans raison technique ou fondamentale. Ces biais créent des déséquilibres sur l’offre et la
demande et le prix prends subitement une tendance exponentielle.
Ces tendances exponentielles sont notamment visibles sur le marché des crypto-monnaies car ces dernières sont
moins liquides que les marchés traditionnels et plus sujettes à l’incertitude de leur pérennité.
Enfin, la spéculation joue un rôle prédominant sur les unités de temps faible. La majorité des volumes sont dû à
un trading à haute fréquence (les algorithmes), ces derniers sont conçus pour analyser le prix, spéculer dessus et
en tirer des bénéfices. Ils spéculent également sur le moyen et long terme, cependant c’est en suivant les
tendances économiques de l’actif et non simplement l’aspect graphique.
Cette spéculation due aux très fort volumes est identifiable sur les marchés est justement celle que l’on va vous
apprendre à exploiter comme un symbiote (car tirer profit de ces derniers ne leurs est pas néfaste, bien au
contraire, mais chaque choses en son temps).
2. Le carnet d’ordre.
Le carnet d’ordres est un algorithme permettant de respecter l’offre et la demande. Il ressemble à ça :
C’est un tableau miroir avec d’un côté les achats et de l’autre les ventes par tranche de prix. Vous avez
également le nombre d’ordres et la quantité. Voici une représentation qui vous permettra de comprendre
comment ce dernier fait varier le prix pour satisfaire tout le monde :
1.070
1.069
Ici, il y a un surplus d’achats, ils vont donc être mis en attente. Comme vu dans la paragraphe sur l’offre et la
demande “Actifs en achats > actifs en ventes ⇒ augmentation du prix (pour rétracter une partie des
acheteurs).” donc ici le prix va augmenter d’une décimal pour aller chercher les acheteurs en attente sur les
achats se trouvant sur la décimal supérieure.
1.070
1.069
1.070
1.069
Ici, le surplus est devenu vendeur donc on appliquera le même mécanisme mais dans l’autre sens, en descendant
d’une décimal jusqu’à ce que le surplus soit neutre ou qu’il y ait de nouveaux acheteurs.
Par soucis de complexité, je n’ai pas retiré l’historique des données mais comprenez bien qu’il n’y a plus 340 en
achat à 1.072 puisqu’ils ont déjà été filled (terme pour désigner qu’un ordre a été déclenché). En revanche,
puisque cela ne se fait pas instantanément, d’autre acheteurs se sont probablement positionnés.
Par ailleurs, les achats et ventes qui se font fill ne sont pas aléatoires mais pris par antériorité. Par exemple, si
deux acheteurs voulaient acheter à 1.071 et qu’il y a un surplus d’achats à ce niveau, c’est celui ayant positionné
son ordre le plus tôt qui se fera filled en premier, l’autre sera mit en liste d’attente et son ordre s’exécutera à un
prix plus élevé.
Cela veut aussi dire qu’une personne ayant un ordre avec une énorme quantité d’actifs peut se faire
partiellement filled (si déséquilibre il y a). De ce fait, lorsque le prix varie extrêmement rapidement vers le haut
… ↑ ↑ ↑
Dans cet exemple hypothétique le prix aurait varié à la hausse dû à ce sur-achat de + 9,28% en quelques
secondes et le prix d’achat moyen de l’acheteur aurait été environ à 50% entre 1.069 et 1.198 selon la répartition
des ventes entres ces deux échelles de prix.
A l’inverse, une grande quantité d’achats et de ventes est synonyme d’une variance faible qui rejoint les cas de
ranges (qui sont des accumulations, distributions, réaccumulations ou re-distributions ; on y reviendra).
Avant toute chose, définition : “ Un ordre de bourse est une requête permettant d'acheter ou vendre des actifs en
bourse. Il peut être envoyé directement au marché financier, ou à un intermédiaire (courtier).”
Il y a plusieurs types d’ordres et c’est important de les connaître :
Market order.
Limit order.
Stop-market order.
On va faire les choses simplement, un ordre au marché, market order, vous fait rentrer sur le prix actuel de
l’actif. L'ordre au marché est prioritaire sur tous les autres ordres car il privilégie la rapidité de l'exécution totale
des quantités demandées peu importe les conditions de prix affichées… Il s'agit ici d'aller au plus vite sans
"soigner" son ordre.
Son léger désavantage est que puisque vous privilégiez la rapidité, vous avez de forte chance d’avoir un prix
d’achat décalé de celui voulu, dépendant de la taille de votre position et de la liquidité disponible à ce moment
donné.
Un ordre limite, limit order, permet de fixer et maîtriser un prix d'exécution (prix maximum à l'achat et prix
minimum à la vente). L'exécution peut être partielle ou totale en fonction de la quantité disponible sur le carnet
d'ordres. L'éventuelle quantité restante sera inscrite au carnet d'ordres à la limite initiale.
Pour faire simple, vous êtes quasi sur d’avoir votre prix voulu, mais moins d’être filled sur l’ensemble de votre
position. Encore une fois dépendant de la taille de cette dernière et des liquidités disponibles.
Les deux ordres restants, stop-limit et stop-market, sont ce que l’on vient de voir à la seule différence que vous
leurs donnez un prix de déclenchement avant d’être efficient.
Si le prix actuel est de 1.07029, vous pouvez placer un ordre stop-market à 1.07000 lorsque le prix descendra à
ce niveau, un ordre au market s’exécutera !
Quelle différence entre l’ordre limite et l’ordre stop limite ? Comme dit, l’ordre limite désigne le fait de vouloir
acheter à un maximum de X montant ou de vendre à un minimum de Y. Cela veut dire que vous ne pouvez, avec
un ordre limite, pas acheter à un prix supérieur ou vendre à un prix inférieur du prix actuel, cela correspond à
donner pour ordre “je veux acheter à minimum 10$” alors que le prix de l’actif est à 9$, votre ordre se fait donc
déclenché immédiatement et c’est tout comme rentrer au marché.
Par conséquent, l’ordre stop-limit permet de dire “Une fois que le prix à dépasser 10$, j’aimerai acheter à un
prix minimum de 10$”.
Leurs utilités à chacun ?
L’ordre au marché permet d’avoir un prix plus précis lors des mouvements de volatilité imprévisibles.
L’ordre limit sert à acheter/vendre dans un plan définit lorsque le prix est supérieur/inférieur au prix voulu.
L’ordre stop-market permet d’être certain dans un plan définit de chopper un mouvement rapide.
Enfin, l’ordre stop-limit permet de chopper un prix précis sans être affecté par les gap* de prix.
*Gap : lorsque plusieurs décimal sont sautés faute de la volatilité.
2. L’effet de levier.
Beaucoup les utilisent sans les comprendre. Je vais faire en sorte que ce ne soit pas votre cas. Cette partie n’aura
que peu de plus value technique à votre trading, mais lisez la.
Un effet de levier permet d’appliquer un effet multiplicateur à vos trades en vous prêtant des fonds. Ces derniers
vont de 1 à 125. Un levier 10 multiplie chaque % par 10, que ce soit à la perte ou en profit. Mais concrètement,
comment cela fonctionne ?
Dans le cadre d’un achat, si vous positionnez 100$ en levier 10, vous passez un contrat numérique avec un tiers
qui vous prête 900$ pour que votre position soit 10 fois supérieure. Ainsi, la taille de votre position est de
1 000$. Et c’est là que que la magie opère, car si vous achetez avec ces 1 000$ un actif d’une valeur de 20$ et
que ce dernier descend à 19$, donc qu’il baisse de 5% votre capital investit sera de 950$.
Vous voyez la douille venir ? oui, les 50$ de pertes sont considérés dans le contrat comme votre, à vos frais.
C’est les 5%*10, car 50% sur vos 100$ équivaut au 50$ perdus sur les 1 000$ initiaux. Si le prix diminue encore
jusqu’à 18$, soit -10% sur la position vous serez liquidé. Alors que le tiers vous ayant prêter 900$ aura toujours
ses 900$.
Pour lui, c’est gagnant ou une perte de temps. Pour vous, c’est gagnant ou perdant.
Sur une position short c’est légèrement différent, puisque ce dernier à pour fonction de protéger un capital déjà
investi. Imagine que notre tiers ait déjà 10 000$ positionné sur notre actif à 20$. Si vous souhaitez ouvrir un
short sans levier à hauteur de 100$, vous allez lui ordonner de vendre 100$ qu’il avait de positionné. Si vous
décidez de sortir en positif, il rachètera l’actif à hauteur de 100$ et les pertes que vous lui aurez évité seront
votre profit.
Enfin, si vous décidez d’ouvrir un short de 100$ en levier 10, il vendra alors 1 000$. Si le prix vient vous
liquider, votre perte remboursera les siennes.
J’en profite donc pour appuyer sur un détail qui nous sera très utile pour la suite :
Les leviers ont une utilité précise. Ce n’est pas de multiplier vos gains ou encore d’accélérer votre progression.
Ils sont utiles uniquement pour pouvoir lancer plusieurs trades simultanément en respectant son risque sans être
à cours de liquidités.
TP et SL d’un short
Le Take Profit et le Stop Loss d’un short doivent être décalés “vers le haut” d’autant que la spread est élevé. Par
exemple si le spread sur EUR/USD est de 4, il faut décaler votre SL et TP de 4 pips vers le haut.
Pour un long c’est l’entrée que vous devez décaler à hauteur du spread toujours vers le haut.
Pour les commissions, elles varient selon les brokers, elles sont prélever sur le volume et par lot. Et cela quand
votre trade est perdant et gagnant, elles peuvent en scalping être très contraignantes et il faut les comprendre
dans votre risk management.
Sur FTMO les commissions sont de 3$/lot.
3. L’euphorie.
L’euphorie c’est l’émotion qui à contrario du FOMO va vous faire sentir comme un dieu. Elle intervient quand
vous enchaînez plusieurs gains, que vos trades se passent bien. Mais c’est aussi celle qui vous encourage à
prendre la confiance et ne plus gérer votre risque.
N’oubliez jamais de garder les pieds sur terre, c’est important d’être heureux des gains, mais cela ne doit pas
impacter votre risque ou votre stratégie. N’augmenter pas vos tailles de position sous prétexte que vous sentez
bien le marché car c’est à ce moment précis que vous perdrez votre argent.
Je ne vous recommanderai pas forcément de faire de pause si vous êtes en pleine euphorie, simplement d’être
stricte avec vous même, aucun changement de plan.
4. La gourmandise.
Vous êtes dans un trade, il se passe bien et on approche du TP (Take Profits), soudainement vous vous dite “et
s’il part plus haut ? peut-être que je devrais retirer mon TP et le laisser aller plus loin ?”. Erreur. Oui, parfois
votre trade partira et vous auriez pu faire plus de gains, mais la majorité du temps vous auriez fini par perdre en
le laissant trop tourner.
Je vais me répéter mais lisez bien lentement cette phrase dans votre tête, lisez la comme un débile : Je respecte
mon plan.
5. Le revenge trading.
La meilleurs émotion au trading c’est l’indifférence, un trader indifférent est un trader rentable. Le marché n’a
aucune pitié pour ceux qui sont sujets à leurs émotions, en fait, il les exploitent carrément. Il sait quand est-ce
que vous êtes confiant, peureux, gourmand, en doute etc. Le marché n’a aucune éthique, il est majoritairement
manipuler par un algorithme développer par une équipe de doctorants qui a une quantité de données quasi
infinie. Si vous n’agissez pas sans émotions, il vous mangera.
2. Le reset mental.
Lorsque vous vous sentez affecté, qu’importe la raison, voici ce que vous pouvez faire pour remettre à zéro
votre mental :
Prendre une douche, cette dernière à un effet psychologique fort, se laver physiquement c’est se laver
mentalement. Ca vous parait peut-être ridicule et pourtant c’est comme cela que fonctionne votre cerveau,
votre physique impacte le mental et le mental impacte le physique.
Faire une sieste, vrai cheat-code, prenez un café / thé puis allez faire une sieste de 25 min (gardez les
rideaux ouverts). Le réveil facile grâce à la caféine qui aura fait effet en 25 min aussi et votre mental sera
totalement reset.
Je vais essayer de vous résumer ça simplement. Le risque en trading désigne la perte que vous pouvez prendre
sur chaque trade. Elle n’est pas le % de votre SL mais bien la perte en $ de ce dernier. Celle ci est réévaluer en
% de votre capital. Elle ne dois jamais varié (ou presque mais j’y viens).
Si vous avez un capital de 500$, que vous positionnez un trade de 100$ et que votre SL se trouve à -5% alors
votre risque égale : 100*0.05/500 = 0.01 ⇒1%.
La formule générale est donc :
R = (T * SL) / K
T = Taille de position ($)
Ce risque doit être défini. Vous ne calculez pas ce dernier en fonction de ces facteurs, mais les facteurs en
fonction de ce dernier. Excéder les 2% de risque c’est extrêmement agressif et ne convient pas du tout à un
trader débutant ou intermédiaire.
J’applique dans mon trade 4 niveau de risque : 0.25% ; 0.50% ; 1.00% ; 2.00%.
Les 0.25% sont dédiés aux trades tests, ceux dont je veux tester un concept en réel sans pour autant risquer
d’avoir trop de drawdown sur mon capital (je vais définir drawdown dans le paragraphe d’après). Les 0.50%
sont pour les trades qui me semblent pertinents à prendre mais qui ont peu de confirmations ou des défauts
apparents. 1.00% pour les trades quasiment parfait, qui respecte ma stratégie et la tendance. Et enfin, les 2.00%
sont pour les zones ou le RR peut-être énorme, qui respecte ma stratégie, la tendance et ayant des confirmations.
Pour comprendre à quel point avoir un risque management stricte est obligatoire pour un trader rentable, il faut
comprendre la dimension de drawdown. Le DD est une forme d’intérêts composés inverse, voilà un exemple
simple pour vous y introduire : si vous avez un capital de 100$ et que vous perdez la moitié, soit 50% du capital,
votre effort nécessaire pour regagnez cette moitié n’est pas de 50% mais de 100%. En bref, il est facile de
perdre mais il l’est moins de récupérer.
Cela est exponentiel, plus vous perdez, plus l’effort à fournir pour revenir à breakeven est considérable. C’est
précisément parce que c’est exponentiel qu’il n’est pas proportionnel d’avoir un risque élevé ou faible, vous ne
me croyez pas ?
Individu A : Risque 1% par trade. Effectue 5 trades perdants d’affilés ⇒ il passera avec un capital initial de 1
000$ à 950,99$ (le risque est recalculer après chaque trade en fonction du nouveau capital). Il devra donc selon
son risque effectuer + 5,09R (R = risque * gains).
Individu B : Risque 5% par trade. Effectue aussi 5 trades perdants d’affilés ⇒ 1 000$ ⇒ 773,78$. Pour revenir
à breakeven il devra déployer + 5,13R.
Entre l’individu A et B il y a 0,04R de différence. Je vous rappel que cette différence est exponentiel. Je vous
épargne le développement mais avec 10 trades perdant cette différence augmente à 0,45R ; donc doubler le
nombre de trades perdant à multiplié par 10 l’écart entre nos deux individus.
Et je ne vous parle même pas de l’état mental de l’individu B qui après 10 trades perdants (ce qui arrive à tout
trader de manière occasionnel mais pas tant rare selon la stratégie) est à -42% de son capital.
La formule générale pour calculer votre winrate nécessaire selon votre R/R moyen est :
Winrate = 1 / (1 + R/R)
Exemple, vous avez un R/R moyen de 9 ⇒ soit 1/(1+9) = 10%. Si vous avez un winrate supérieur à 10% vous
êtes rentable, s’il est égale à 10% vous êtes ni en bénéfice ni en perte et s’il est inférieur vous êtes en perte.
Premièrement, vos 2 facteurs ne sont pas proportionnels. Cela veut dire qu’il existe un
point optimal ou votre R/R moyen couplé à votre winrate est le plus rentable.
Il est impossible à calculer et dépendant de chacun. Cependant vous pouvez retirer les
extrêmes, avoir un R/R moyen inférieur à 3 est souvent signe que vous ratez des profits
évidents. Inversement avoir un R/R moyen supérieur à 15 est probablement signe que
vous serrez trop vos SL ou que vous ne prenez jamais vos profits.
Je parle de manière générale et cette fourchette tend à augmenter à fort et mesure que
vous progressez ou selon votre stratégie.
J’estime que le R/R moyen qui entraînera naturellement un winrate optimal se trouve
entre 6 et 9. Cela n’est pas choisi au hasard, les concepts que nous verrons sont
proportionnels. En physique, il n’y a pas de mouvement sans forces proportionnels ;
en trading il n’y a pas de mouvements sans injections proportionnels.
D'où l’importance d’avoir un Excel regroupant vos trades. Tout ce dont vous avez besoin dedans c’est de l’issu
de vos trades (le R réalisé) et du risque. Vous pourrez en déduire facilement tous les autres composantes. Je
fonctionne par pallier de 100 :
Je recence 100 trades dans mon Excel avec la même stratégie. J’en extrais les différents calcules vu
précédemment et adapte ma stratégie pour tendre vers une rentabilité optimale. Pour les 100 trades suivants
vous les analysez sans prendre en compte les précédents. Cette méthode est d’un efficacité chirurgicale, elle
permet d’imposer une sélection naturelle à votre système de trading pour n’en tirer que les stratégies les plus
rentables.
Multiplier un capital de 100$ de 2 seulement 10 fois et vous aurez atteint les 100 000$ (soit x 1 000).
Diviser un capital de 100$ de 2 seulement 10 fois, et vous devrez faire x 1 024 pour récuperez votre capital
initial.
Comme vous le voyez le même calcule dans deux sens opposé a le même rapport de force. Lorsque vous perdez
de l’argent en trading, vous devez réaliser plus d’efforts que ce que vous avez fait pour le perdre. Cela s’appelle
le drawdown.
Ce n’est pas injuste, du moins ça ne l’est pas plus que la puissance des intérêts composés. Cependant, avec une
bonne stratégie et une gestion de compte stable, votre drawdown sera faible et vos intérêts composés élevés, la
balance penchera plus vers l’un que vers l’autre et alors vous deviendrez en effet très à l’aise :)
Sans drawdown management vous pouvez voir que le recovery rate tend vers l’infini plus rapidement que les
intérêts composés.
Recalculer donc systématiquement votre risque selon votre capital actuel et non sur celui de départ.
1. Le range est le créateur de la force nécessaire au mouvement. Durant cette phase le cours varie entre deux
prix sans les dépasser. Il n’a pas de direction haussière ou baissière définis. On reparlera de comment
s’effectue cette création de force dans le chapitre suivant.
2. L’impulsion est le mouvement proportionnel à la force créer par le range. Elle est remarquable par de
grandes bougies. C’est un mouvement qui existe car l’un des deux parties (vendeurs / acheteurs) c’est
épuisé et n’a pas pausé d’ordres dans le carnet d’ordres. Or, rappelez vous, l’absence d’ordre induis de fort
mouvement, il n’y a pas de résistance.
3. La correction, comprenez bien que s’il y a eu un fort mouvement que ce soit à la baisse ou à la hausse,
c’est que quelqu’un s’est positionner tout le long de cette impulsion et avant cette impulsion. Il doit
désormais prendre ces profits. Ce processus de prise de profit fait corriger le mouvement en sens inverse et
le “corrige”. Encore une fois, rappelez vous, si vous avez achetez il faut vendre pour sortir vos profits et
inversement si vous avez vendu il faut achetez pour prendre vos profits.
Par conséquent les tendances sont des cycles répétitifs de ces 3 étapes qui se répètent dans un sens ou un autre et
cela sur chaque time-frame. Vos points de retournements sont des micro-ranges qui préparent une nouvelle
impulsion ou alors qui prennent profits d’une impulsion qui s’essouffle.
Ici en noir vous avez les ranges et en rouge clair les impulsions, cette une continuation de tendance, il n’y a pas
encore de correction sur ce mouvement, les ranges ici ne serve qu’à réinjecter des ordres de ventes. Mais pour
vous montrer ce que j’entendais par “et cela sur chaque time-frame” voici la gueule du graphique si on
augmente un peu en time-frame :
Les pointillés servent à définir la bougie qui confirme que le précédent point est confirmé. Je préciserai que je
n’estime pas un changement de structure sans une clôture sous / au dessus du dernier high / low. Je privilégie
systématiquement les corps car les mèches sont parfois manipulés par les brokers.
Ce graphique me permet également de faire guise de transition vers ce que j’appelle ‘la vitesse’. Comme vous le
voyez ici, les mouvements haussiers sont plus amples et plus rapide que ceux baissiers. Ce que j’entend par
rapide c’est le ratio : nombre de bougie / variance.
Cela est simplement signe que la tendance de fond est haussière. Il y a moins de résistance pendant les hausses
que pendant les baisses. C’est un détail auquel peu de gens font attention, pourtant, ce genre d’observations ma
bien souvent permis de mieux déduire le bon biais.
Les impulsions sont vives alors que les corrections nécessites des doubles mécanismes dont on parlera plus tard
qui les rendent lentes.
Je terminerai ce sous chapitre par une règle d’or : si vous êtes en tendances haussière vous cherchez des zones
d’achats, si vous êtes en tendance baissière vous cherchez des zones de ventes. C’est la base et je vois encore
trop de trader ne pas respecter cette règle.
Si l’on reprend ce graphique, on voie bien que le HL le plus haut se fait casser à la baisse juste après avoir fait
un nouveau HH. Par conséquent on peut-être certain qu’il y avait ici un premier changement de structure. Si on
avait casser ce HL sans avoir créer de HH ce n’aurait pas été pleinement confirmer. De plus, ici c’est le cas,
mais préférer lorsque le corp casse la mèche.
Lorsque cela se produit, on appelle ça un BOS (Break Of Structure). Par ailleurs, il arrive que l’on change de
structure en LTF (Lower Time-Frame) avant de créer un BOS. Ces mini changements de structures sont
nommés CoCH (Change of Character). En voici un exemple :
Un autre moyen de prévoir un changement de structure est la vitesse qui change de direction. C’est le cas dans
le graphique plus haut, on vient casser le HL avec une forte bougie baissière et la remonter à la hausse semble
soudainement laborieuse.
Chapitre 5 : La liquidité.
A/ Qu’est ce que la liquidité ?
Définition : La liquidité d'un marché financier représente la capacité à acheter ou à vendre rapidement les actifs
qui y sont cotés sans que cela ait d'effet majeur sur les prix. Plus un marché est liquide, plus il est aisé, rapide et
peu coûteux d'y réaliser des transactions.
Un marché illiquide représente une menace pour les acteurs détenant de gros capitaux, car ces derniers se voient
attribuer des prix d'achats et de ventes qui ne sont pas ceux voulus mais ceux possibles.
Problématique : Un acteur veut acheter 10 millions de dollars d'or à un prix unitaire de 1800$. Pour ce faire, il
faut 10 millions de dollars d'or en vente. Cependant, il n'y a pas forcément 10 millions en vente à 1800$, le prix
Les supports :
Les supports se traduisent par des intervalles de prix le plus faible possible sur lequel on a tendance à rebondir.
C’est, avec les résistances, ce qui créer le plus de liquidité car le plus simple à repérer et intuitif.
Il y a peu de condition à un support, à partir de 2 rejets vous pouvez le considérez comme de la liquidité (2
rejets seulement ce sont des EQL = Equals Lows) Les EQL se doivent juste d’être plus précis sur le prix de
rejet, à l’inverse, plus vous avez de rejets plus vous pouvez être indulgent sur la hauteur de la zone de prix.
Les résistances :
Les résistances sont l’opposé des supports, le prix de rebondit pas à la hausse dessus, mais à la baisse. Je ne
redévelopperai pas les conditions et remarques puisque c’est vraiment identique. Simplement pour la suite une
résistance à 2 rejets précis n’est pas un EQL mais un EQH → Equals Highs, logique.
Je rajouterai seulement un détail visible ici, à l’approche des zones de liquidités on a tendance à faire ce qu’on
peu appeller du “sauvetage de clôture”. En bref, les acteurs du marché ont tendance à donner plus d’importance
aux clôtures, cela leurs arrivent d’ignorer une mèche qui dépasse un support ou un résistance et de continuer à
injecter leurs ordres dessus.
Les trend-lines :
Les trend-lines sont des lignes de prix non horizontal sur lequel le cours à tendance à rebondir, que ce soit à la
hausse ou à la baisse. C’est de l’ordre du bon sens mais une trend-line est constitué minimum de 3 rejets, même
si à mon sens 4 est le minimum réel pour une création de liquidité.
Cas numéro 1 : ici on pouvait s’attendre à un changement de structure à la hausse pour des raisons en HTF. Il
se produit mais observer bien, on a un micro-low qui se fait casser avant de partir en impulsion. S’il ne se fait
pas respecter c’est que ce n’est pas notre TF mais une TF plus basse. Hors, beaucoup d’acteurs auront placer
leurs SL juste en dessous ! et même des traders SMC (ils se font souvent avoir par cette manipulation).
Là vous avez deux low dans une tendance haussière qui ont servit de liquidité à une time-frame supérieur. On
vois particulièrement bien ici que c’est une prise de liquidité et non un retracement, après avoir prit les lows, on
vient immédiatement refaire un HH.
Voyons désormais quelques autres liquidités que l’on nomme “liquidités internes”, ces liquidités ne sont pas
baser sur le cours mais sur les ouvertures et fermetures de bougies à des moments précis.
Le daily range.
Par conséquent, tracer simplement votre range du jour précédent et attendez que l’une des bornes soit liquidé. Et
respectez ces règles :
Low liquidé + tendance haussière → cherchez un long en LTF sous ce même low.
La liquidité d’absorption, elle consiste à utiliser les stop loss pour injecter des ordres contraires sans être
sujet à un décalage entre prix d’achat voulu et obtenu. C’est celle qui donne la direction que va prendre le
cours. Si vous liquidé des shorts c’est que votre mouvement sera baissier. Si vous liquidé des longs, il sera
haussier.
La liquidité à profit, cette liquidité sert utilise les stop loss comme accélération d’un mouvement. Ici on le
but est tout le contraire d’absorber des ordres, on veut que la différence entre les ventes et les achats soit le
plus élever possible de manière à ce que le prix saute. Evidemment il faut que le prix saute dans la direction
qui nous arrange.
Ces deux liquidités fonctionnent ensemble. Les algorithmes injectent des ordres via les liquidités d’absorptions
et créer du profit via les liquidités à profit. Par conséquent, nous cherchons une entrée proche des
liquidations d’absorptions puis un take profit après les liquidations à profits.
Pour mieux comprendre comment concrètement les exploiter on va refaire ensemble le mécanisme d’une
liquidation et ainsi en déduir ou vous auriez pu rentrer.
Ici nous avons une résistance sur laquelle nous avons déjà rebondit 3/4 fois. On peu donc s’attendre à ce que
beaucoup d’acteurs positionnent des ordres de ventes dessus et mettent leurs SL au dessus.
Rappellez vous, le but de ce première achat était d’injecter des ventes pour le composit man. Par conséquent il
a déjà des ventes en partie mitigate grâce à cette bougie haussière !
Ces ventes produisent une baisse du prix brutal car le composit man injecte souvent plus qu’il n’y a de liquidité.
Tout simplement car son prix voulu n’est pas celui à l’extrême de la liquidation, mais plutot un prix moyen qui
se trouve au milieu de cette dernière. Avec des ordres sur l’ensemble de l’intervalle de liquidation.
Il faut donc que le composit man referme les ordres d’achats qui sont encore inutilement ouverts et en perte. Il
va donc faire un léger achat pour faire remonter le prix dans cette zone.
1. Le composit man choisi un support ou une résistance selon s’il veut injecter des ventes ou des achats.
2. Il émet un ordre contraire à la masse pour déclencher leurs reventes / rachats de positions (leurs SL).
3. Cet ordre contraire provoque une bougie brutal qui permet de déclencher les premiers ordres du composit
man en répondant aux problèmes de liquidités.
4. Une fois les ordres des retails pris, les ordres restant du composit man n’ayant plus de liquidité vont faire
rebondir brutalement le prix dans le sens opposé de la liquidation. On aura donc une réintégration du
support / résistance.
5. Cependant, cette réintégration brutal ne laisse pas le temps au composit man de refermé son ordre qui lui
servait à déclencher les SL des retails. Pour rappel, cet ordre est à contre sens de son biais, il est
actuellement en perte sur celui ci.
6. Il va émettre des ordres ou profiter des retails pour revenir sur son ordre perdant, il reviendra en profit et
non à BE, car sa revente ou son rachat ne se fera pas avec de la liquidité. Il a donc besoin de “mou” pour ne
pas faire de perte dessus.
7. La revente / rachat de cet ordre sans liquidité va produire un rebond du prix qui est bénéfiques pour les
ordres injecter grâce à la prise de liquidité.
Un orderblock bullish est une bougie baissières avant une / de forte(s) bougie(s) haussière(s).
Un orderblock bearish est une bougie haussière avant une / de forte(s) bougie(s) baissière(s).
Cependant je vous arrête tout de suite, dans la majorité des cas il faut prendre une définition plus large et moins
graphique :
Une baisse avant une forte hausse / une hausse avant une forte baisse.
Et voila plusieur exemple graphique de ce que cette définition plus large permet d’englober :
Ou encore ici :
B/ Breakerblock.
Le breakerblock désigne un orderblock qu’on a violamment traverser, il sert souvent de zone de rejet lors des
reversal ou des continuations. Il vaut mieux l’utiliser au niveau des reversal, prenez attention à ce que
l’imbalance englobe bien votre block.
Quelques exemples ci dessous :
Il y a donc peu de volume et donc peu de fluctuation. Cette session crée souvent des ranges dont les liquidités
sont prise dans la session d’après, celle de Londre.
En bref, le High et Low de la session asiatique servent de liquidité externe.
Cas 1 : La session asiatique range, peu de volume et fait des EQH EQL / trendlines. La session de londre prend
les 2 bornes de la session asiatique. Vous pouvez cherchez un trade lors du retracement après avoir prit les 2
bornes.
Cas 3 : Plus rare, la session asiatique est aggréssive et la session londre ne fait pas une correction total mais
partiel avant de se retourner.
La partie suivante est rédigé par @Ar3sv (Twitter), il est bien plus compétent que moi
pour vous expliquer cette dernière. Le cours qu’il a rédiger ci-dessous est issue de
Novella, groupe discord à titre éducatif abordant le trading et l’économie.
Lien : https://twitter.com/novellaschool?s=21&t=lbo4-AIC5pf6SybJnONyzw
Value Area: Les données sont organisées sur un axe vertical sur lequel se situe le prix et un axe horizontal
représentant le variable volume. La zone de valeur est déterminée entre la Value Area High (VAH) et la
Value Area Low (VAL) fait partie du premier écart types et représente environ 70% du volume total trader
dans ce profil. Il s’agit de la zone la plus négociée du profil et elle est donc considérée comme une surface
d’acceptation. Les volumes trader en dehors de la zone représente les 30% restant. Il s’agit de la zone la
moins négociée du profil et elle est considérée comme une zone de rejet. Les niveaux haut et bas de la zone
de valeur (VAH et VAL) serviront de zones de soutien et de résistance car une certaine interaction est
attendue au-dessus d’eux. Enfin, une Value Area grande suggère une forte participation de tous les traders.
Une Value Area étroite est le signe d’une faible activité.
Extrêmes: Il s’agit du prix le plus élevé (high) et le plus bas (low) atteint sur ce profil. Ces niveaux de prix
doivent toujours être considérés comme des points de référence clés. Selon la négociation générée sur ces
extrêmes on peut penser qu’elles représentent des enchères achevées ou inachevées.
Une enchère achevée est visuellement observée avec une négociation effilée vers la fin. Elle
représente un manque d’intérêt alors que le prix atteint des niveaux du prix plus éloignés de la zone de
valeur Par sa nature il s’agit d’un Low Volume Node (LVN) (voir plus tard)
Une enchère inachevée apparait comme une zone de haute négociation (High volume node HVN) sur
l’extrême du profil. Elle représente un intérêt pour la négociation sur cette zone et suggère donc une
visite ultérieure du prix au cas où elle s’en serait précédemment éloignée
Sur le Market Profile qui est relativement similaire au Volume Profile le concept d’enchères inachevées
(Poor High / Low) apparaît sur un extrême où l’on observe au moins deux TPO. Autrement dit, une
enchère inachevée est elle représentée par un seul TPO au niveau du prix (Single Print) .
En cas de doutes quant à savoir si nous sommes en présence d’une éventuelle enchère achevée ou inachevée, il
est conseillé de la traité comme achevée. Les enchères inachevées doivent être très visuelles et ne doivent pas
être enveloppées par trop de subjectivité.
Volume Point of Control (VPOC) : Il s’agit du niveau de concentration de volume le plus élevé sur ce profil. Il
représente le prix le plus accepté par les acheteurs et les vendeurs (le plus juste) et fixe le niveau à partir duquel
la zone de valeur est calculée. Comme la majeure partie du volume provient des grands traders et des instituions
c’est sur ce niveau qu’ils ont accumulés la plupart de leur positions. Le VPOC représente un point de référence
car il identifie où se trouve le plus grand interêt. Notez qu’un VPOC par sa nature sera toujours un HVN mais
tous les HVN ne sont pas des VPOC.
Volume Weighted Average Price (VWAP): Très utilisé par les grands acteurs du marché, le VWAP est une
zone où d’énormes transactions cherchent à s’exécuter et c’est pourquoi il a élevé son degré d’importance. Les
institutions ont prit le VWAP comme référence pour juger de la qualité de leur mise en oeuvre d’où sa
pertinence et le fait que nous le considérons comme un niveau opérationnel important. Comme il représente un
niveau d’équilibre important ou un juste prix, il constitue une bonne mesure pour savoir si nous achetons trop
Type de profils
Il existe différent type de profil on en distingue 3 types. L’utilisation d’un type de profil ou d’un autre dépendra
ainsi par la temporalité du travail du trader et le contexte qu’il doit couvrir dans son analyse.
Fixed Range : Particulièrement utile pour identifier les zones de trading dans deux types de contextes: les
mouvements tendanciels et les ranges.
En observant un mouvement de tendance baissière, nous pouvons identifier l’ensemble de la dynamique (Par le
Fixed Range) afin de trouver les zones intéressantes sur lesquelles le prix est susceptible de réagir. C’est dans
ces zone que nous étudierons ainsi, de potentielle entrées en faveur de la tendance. Ces mouvements peuvent
s’initier sur différents niveaux dont le POC, la VAH, VAL, HVN ou LVN.
Dans un contexte de range, la fourchette fixe est très utile pour identifier le VPOC qui détermine le contrôle du
marché et la zone de valeur avec ses extrémités VAH et VAL. Il est intéressant de les prendre en compte pour
Cependant attention le fixed range analyse uniquement le volume trader dans une zone déterminée
Session:
Il s’agit du profil du jour. Particulièrement utile pour le trading intrajournalier où les zones de trading les
plus importantes de la session sont prises en compte. Sa fourchette va du début à la fin de la session et est
mise à jour au fur et à mesure de la journée.
Les traders utiliseront donc les niveaux de la session et ceux des précédentes pour établir leurs hypothèses
de scénario
Par exemple, si on observe un mouvement à la hausse et un mouvement latéral il est intéressant de chercher
le niveau opérationnel sur lequel le mouvement pourra suivre son chemin. Le niveaux le plus important est
le POC. c’est ici que vous trouverez une grande partie de vos trigger.
Dans le même style, une autre zone intéressante qui doit être testée après après un breakout serait une zone
de trading des sessions précédentes comme la VAH.
Le composite est également connu sous le nom de VPVR permet quand à lui d’avoir une vue plus globale
du marché et permet ainsi d’éviter le bruit à court terme. On comprend donc mieux l’état du marché et le
contexte.
Il peut être configuré de deux manière:
Fixe : Avec la possibilité de sélectionner la fourchette de dates que nous voulons inclure dans l’analyse
Variable: permet quant à lui d’afficher le volume trader sur tous les niveaux du prix au moment où vous êtes
sur le graphique. Ainsi, si vous vous déplacez sur le graphique, le profil évoluera.
La meilleure utilisation reste l’analyse du contexte global et d’identifier les zones de négociations
importantes qui sont situées au dessus et dessous du prix actuel.
Ces zones permettent donc d’indiquer le biais du marché dans un contexte plus macro ainsi qu’à établir les
zones d’interventions.
Profil de type P:
Ce type est caractéristique des mouvements à la hausse et représente des futurs schéma de distribution et de
réaccumulation.
Profil de type B:
Parfois la délimitation des structures d’un range ou d’une tendance ne sont pas aisées. Dans ce contexte, il
peut être utile d’utiliser le Volume Profile pour repérer les zones hautes et basses de la zone de valeur soit la
(VAH et VAL)
Ainsi, les limites supérieure et inférieures du Volume Profile seront par nature des faibles zones de négoces
soit des LVN. Le prix ne voulant pas être négocier par les opérateurs dans ces zones elles sont identifiées
comme des rejets. et comme nous le savons un rejet est caractérisé par un LVN.
1. Principe en fourchette
Si le prix se situe dans une zone de valeur, tant que les conditions du marché ne changent pas, le marché sera
susceptible de continuer à générer de la valeur autour du point central. Le prix lui est ainsi susceptible d’être
rejeté lorsque les extrêmes seront atteint. acheter bas et vendre haut.
L’objectif minimal d’un trading de range par le volume profile serait un test du POC si on prend position sur
la VAH. L’objectif le plus ambitieux serait un retour sur la zone de valeur basse.
2. Principe de réversion
Si le prix tente de pénétrer dans une zone de valeur et y parvient, il est probable qu’il se rende à l’extrême
opposés de cette zone de valeur.
La marché a ainsi refusé de coter à ces niveaux de prix, il reviens donc à la zone de valeur précédente.
On note que souvent lorsque le prix sors d’une zone de valeur pour aller en chercher une nouvelle il testera
toujours la première borne de la zone de valeur. Si le prix chute dans une nouvelle zone de valeur il testera la
VAH avant d’aller chercher la VAL et inversement pour un prix en hausse.
3. Principe de contination
Si le prix tente d’entrer dans une zone de valeur et échoue en étant rejeté à l’extrémité de la VA ou ailleurs il
est possibile d’initier un mouvement en faveur de cette direction.
Il s’agit d’un test après un break. Le prix qui la zone de valeur et vient ensuite chercher l’acceptation. Cette
acceptation place la direction en faveur du break précédent.
Par exemple si le prix d’une session clôture au dessus de la VAH on peut considérer qu’il y a eu un
déséquilibre et que les acheteurs sont en force. Ainsi, le premier scénario serait d’attendre un test avant de
poursuivre l’évolution en faveur de la direction.
Si le prix tente d’entrer dans une zone de valeur et y parvient mais qu’il est fortement rejeté sur le POC, le
trade de retournement sera annulé.
S’il parvient à récupérer l’extrémité de la zone de valeur alors on pourrait envisager un trade continuation.
tandis que s’il casse le POC de manière efficace, le scénario de renversement continuerait d’être actif avec
l’objectif de tester l’extrémité opposée de la zone de valeur.
Exemple 1 :
1/ m15 : Nous avons une consolidation après une forte hausse. Il y a de la liquidité aux deux bornes de cette
dernière. On fait confiance pour notre biais au premier sens de la liquidité, ici on vient prendre les SL des
shorter, on a un réintégration de notre résistance. De plus, nous avons de l’imbalance à combler plus bas et
une correction à faire du mouvement de sur-achat.
Nous cherchons donc un short dans l’imbalance laisser plus haut et prenons pour objectif l’imbalance juste
en dessous. Je ne vise pas plus bas car la hausse violente traduis une envie potentiel de tendance haussière.
2/ m1 : Après avoir sélectionner mon imbalance le plus haut je décide d’attendre une confirmation via un
changement de structure. Je rentre sur de l’imbalance 1 min mais également le dernier low qui servira ici de
résistance.
Mon SL se trouve sur le dernier high. Je fait atteintion car m1 n’est pas ma structure qui me fait prendre le
trade, il se peu qu’il y est des liquidités structurelle donc j’attends sagement lors du management de mon
trade avant de mettre mon SL à BE.
Exemple 2 :
1/ m15 : Même scénario, seul différence c’est que je ne viserai pas le millieu de l’imbalance mais un
breakerblock.
Exemples :
m1 : Nous avons un premier trade qui se fait juste après un reversal, j’aurais mit mon SL à BE car très peu
d’impulsivité, il TP finalement avec un retour d’impulsivité. J’en profite pour pauser mon deuxième trade,
forte réaction donc pas d’inquiétude, il fini par TP. Le troisième sur la même base est lent, un peu comme le
premier sauf qu’il fait une forte jambe baissière vers notre entrée. Je décide donc de sortir à BE.
Suite à un BOS je comprend que ma tendance devient baissière, ne cherche pas à comprendre et lance un
short toujours sur la même base. Pas d’occasion de renvoyer un short que ma tendance passe haussière, je
tente un long avec toujours la même stratégie mais il n’est pas filled.
Ressources.
Comme dit dans le préambule de cet e-book, ce dernier a été minutieusement rédiger selon une grande quantitée
de ressources diverse. J’ai sélectionner les meilleurs informations de chacune et essayer de les rendres le plus
pédagogique possibles.
Faison un tour des meilleurs ressources que je vous conseil et que j’ai trouver en 2 ans de trading.
Twitter : @I_Am_The_ICT
Youtube : https://www.youtube.com/innercircletrader
Omar Agag, trader ayant prouver plusieurs fois être constant et rentable via les certificats FTMO. Je vous
le recommande pour ces nombreux conseils psychologique.
Twitter : @OmarAgag6
Institutional Fx, en français et plus résumer que ICT vous introduira parfaitement à la SMC.
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCi18ZxpV8sfWWAnDKhhqdtg
https://trading-order-flow.fr/
https://www.tradingriot.com/
Les ressources autour de Wyckoff.
Merci d’avoir lu cet e-book, si vous l’avez apprécié et qu’il vous a aidé à progresser, le meilleurs moyen de
me remercier est de partagé le site de vente (et non le PDF petit coquin) !
Je suis discponible pour toute question via mon twitter ou recommandation d’ajout / modification de ce dernier.