ECONOMIE 9/1/2023

Qu'est-ce qu'un excédent ?

Un excédent est le montant d'un actif ou d'une ressource qui dépasse la partie
activement utilisée. Un excédent peut se référer à une foule d'éléments
différents, y compris les revenus, les bénéfices, le capital et les biens. Dans le
contexte des stocks, un excédent désigne les produits qui restent sur les
étagères des magasins, sans être achetés. Dans les contextes budgétaires, un
excédent se produit lorsque les revenus gagnés sont supérieurs aux dépenses
payées. Un excédent budgétaire peut également se produire au sein d'un
gouvernement lorsqu'il reste des recettes fiscales après que tous les
programmes gouvernementaux ont été entièrement financés.
Points essentiels à retenir
- Un excédent décrit le niveau d'un actif qui dépasse la portion utilisée.
- Un excédent de stock se produit lorsque des produits restent invendus.
- Les excédents budgétaires se produisent lorsque les revenus gagnés
dépassent les dépenses payées.
- Un excédent résulte d'un décalage entre l'offre et la demande d'un produit,
ou lorsque certaines personnes sont prêtes à payer plus pour un produit que
d'autres consommateurs.
- En général, un excédent provoque un déséquilibre du marché entre l'offre et
la demande d'un produit. Ce déséquilibre peut parfois signifier que le produit
ne peut pas circuler efficacement sur le marché.
Comprendre un excédent
Un excédent n'est pas nécessairement souhaitable. Par exemple, un fabricant
qui surprojette la demande future d'un produit donné peut créer un trop grand
nombre d'unités invendues, ce qui peut contribuer à des pertes financières
trimestrielles ou annuelles. Un excédent de produits périssables, comme les
céréales, peut entraîner une perte permanente, car les stocks se gâtent et les
articles deviennent invendables.
Excédent économique
Il existe deux types de surplus économique : le surplus du consommateur et le
surplus du producteur. En règle générale, le surplus du consommateur et le
surplus du producteur s'excluent mutuellement, en ce sens que ce qui est bon
pour l'un est mauvais pour l'autre.
Le surplus du consommateur
Il y a surplus du consommateur lorsque le prix d'un produit ou d'un service est
inférieur au prix le plus élevé qu'un consommateur serait prêt à payer. Pensez
à une vente aux enchères, où un acheteur a en tête un prix limite qu'il ne
dépassera pas, pour un certain tableau qui lui plaît. Un surplus du
consommateur se produit si cet acheteur achète finalement l'œuvre d'art à un
prix inférieur à sa limite prédéterminée. Dans un autre exemple, supposons
que le prix du baril de pétrole baisse, ce qui fait que le prix de l'essence est
inférieur au prix qu'un conducteur a l'habitude de payer à la pompe. Dans ce
cas, le consommateur bénéficie d'un surplus.
Le surplus du producteur
Un surplus du producteur se produit lorsque des biens sont vendus à un prix
supérieur au prix le plus bas auquel le producteur était disposé à vendre. Dans
le même contexte d'enchères, si une maison de vente aux enchères fixe
l'enchère d'ouverture au prix le plus bas auquel elle serait disposée à vendre
un tableau, un surplus du producteur se produit si les acheteurs créent une
guerre d'enchères, ce qui fait que l'article se vend à un prix plus élevé, bien
supérieur au minimum d'ouverture.
Les raisons d'un excédent
Un excédent se produit lorsqu'il y a une sorte de déconnexion entre l'offre et la
demande d'un produit, ou lorsque certaines personnes sont prêtes à payer
plus que d'autres pour un produit. Hypothétiquement, s'il y avait un prix fixe
pour une certaine poupée populaire, que tout le monde était unanimement
censé et prêt à payer, il n'y aurait ni excédent ni pénurie. Mais cela se produit
rarement dans la pratique, car diverses personnes et entreprises ont des seuils
de prix différents, tant à l'achat qu'à la vente.
Les vendeurs sont constamment en concurrence avec d'autres vendeurs pour
écouler autant de produits que possible, au meilleur prix. Si la demande pour
le produit augmente, le vendeur offrant le prix le plus bas peut épuiser son
offre, ce qui tend à entraîner une augmentation générale des prix du marché,
provoquant un surplus du producteur. L'inverse se produit si les prix baissent
et que l'offre est élevée, mais que la demande est insuffisante, ce qui donne
lieu à un surplus du consommateur.
Les excédents se produisent souvent lorsque le coût d'un produit est
initialement fixé trop haut et que personne n'est prêt à payer ce prix. Dans ce
cas, les entreprises vendent souvent le produit à un prix inférieur à celui
initialement prévu, afin d'écouler les stocks.
2001 a été la dernière année où le gouvernement fédéral américain a eu un
excédent budgétaire.1
Résultats des excédents
Les excédents provoquent un déséquilibre du marché entre l'offre et la
demande d'un produit. Ce déséquilibre signifie que le produit ne peut pas
circuler efficacement sur le marché. Heureusement, le cycle de l'excédent et
de la pénurie a un moyen de s'équilibrer.
Parfois, pour remédier à ce déséquilibre, le gouvernement intervient et met en
place un prix plancher ou fixe un prix minimum pour lequel un produit doit
être vendu. Il en résulte souvent des prix plus élevés que ceux payés par les
consommateurs, ce qui profite aux entreprises.
Le plus souvent, l'intervention du gouvernement n'est pas nécessaire, car ce
déséquilibre tend à se corriger naturellement. Lorsque les producteurs ont un
excédent d'offre, ils doivent vendre le produit à des prix plus bas. Par
conséquent, davantage de consommateurs achèteront le produit, maintenant
qu'il est moins cher. Il en résulte des pénuries d'offre si les producteurs ne
peuvent pas répondre à la demande des consommateurs. Une pénurie de
l'offre fait remonter les prix, ce qui incite les consommateurs à se détourner
des produits en raison des prix élevés, et le cycle continue.
Les excédents budgétaires sont attendus pendant les périodes de croissance
économique. Pendant les récessions, lorsque la demande des consommateurs
diminue, les déficits budgétaires suivent généralement.
Excédent ou déficit
Un déficit est essentiellement l'opposé d'un excédent. Il y a déficit lorsque les
dépenses sont supérieures aux recettes, que les importations sont supérieures
aux exportations ou que le passif est supérieur à l'actif, ce qui entraîne un
solde négatif. Tout comme un excédent n'est pas toujours un signe positif, les
déficits ne sont pas toujours involontaires ou le signe d'un gouvernement ou
d'une entreprise en difficulté financière. Les entreprises peuvent délibérément
enregistrer des déficits budgétaires afin de maximiser les possibilités de gains
futurs, par exemple en retenant les employés pendant les mois lents afin de
s'assurer d'une main-d'œuvre adéquate pendant les périodes plus actives.
À première vue, un excédent est préférable à un déficit. Toutefois, il s'agit
d'une hypothèse trop simpliste. Par exemple, un déficit commercial n'est pas
mauvais en soi, car il peut être le signe d'une économie forte.
Les déficits comportent des risques s'ils ne sont pas gérés correctement ou s'ils
sont associés à une dette importante. Dans le monde des affaires, un déficit
pendant une période trop longue peut réduire la valeur de l'action de
l'entreprise, voire entraîner sa faillite.
Quel est l'exemple d'un surplus ?
Prenons l'exemple d'un surplus du consommateur. Disons que vous avez
acheté un billet d'avion pour un vol à destination de Miami pendant la semaine
de vacances scolaires pour 100 $, mais que vous vous attendiez et étiez prêt à
payer 300 $ pour un billet. Les 200 $ représentent votre surplus de
consommation.
Qu'est-ce qu'un surplus en économie ?
Le surplus économique se compose du surplus du consommateur et du surplus
du producteur. Il y a surplus du consommateur lorsque le prix d'un produit ou
d'un service est inférieur au prix le plus élevé qu'un consommateur serait prêt
à payer. Il y a surplus du producteur lorsque les biens sont vendus à un prix
plus élevé que le prix le plus bas auquel le producteur était prêt à vendre.
Qu'est-ce qu'une vente aux enchères de biens excédentaires ?
Les biens excédentaires sont des biens dont le gouvernement n'a pas besoin.
Ils comprennent des biens allant du matériel et du mobilier de bureau à
l'équipement scientifique, en passant par la machinerie lourde, les avions, les
navires et les véhicules. Si ces biens ne peuvent être donnés à un État, à un
organisme public ou à une organisation à but non lucratif, le grand public peut
les acheter lors d'une vente aux enchères.
Comment calcule-t-on un excédent ?
Le surplus est la quantité d'un actif ou d'une ressource qui dépasse la partie
utilisée. Pour calculer le surplus du consommateur, il suffit de soustraire le prix
réel payé par le consommateur du montant qu'il était prêt à payer.
Le résultat final
D'une manière générale, il y a surplus lorsqu'il y a plus de quelque chose que
ce qui est nécessaire. À première vue, cela peut sembler positif pour tout le
monde. Cependant, en réalité, lorsqu'il y a un décalage entre l'offre et la
demande, quelqu'un en souffre inévitablement et cela ne se termine pas
toujours bien.
Par exemple, lorsqu'une entreprise a des stocks excédentaires et qu'elle est
obligée de baisser ses prix pour écouler ce qu'elle n'arrive pas à vendre, ses
bénéfices se resserrent et ses parties prenantes en pâtissent, tandis que les
consommateurs capitalisent allègrement. À l'inverse, un surplus du producteur
fonctionne dans le sens inverse, profitant à l'entreprise et comprimant le
revenu des consommateurs. Idéalement, un équilibre est trouvé pour que
toutes les parties soient satisfaites. Parfois,
La dynamique du marché peut cependant s'emballer et conduire à une
méchante récession si l'équilibre n'est pas rétabli à temps.

Prix plancher et prix plafond

Un prix plancher est le prix de vente le plus bas possible, au-delà duquel le
vendeur ne veut pas ou ne peut pas (légalement) vendre le produit. Un prix
plafond est l'opposé - un prix de vente maximum pour empêcher les prix de
grimper trop haut.
La différence entre un prix plafond et un prix plancher
Un prix plancher est le prix minimum auquel un produit peut être vendu. Il a
pour but d'empêcher un prix de tomber en dessous d'un certain niveau - le
"plancher". L'exemple le plus connu est sans doute celui du salaire minimum. Il
empêche l'exploitation des travailleurs en imposant le montant le plus bas (le
plancher) qu'un travailleur peut recevoir pour une heure de travail afin de lui
permettre de s'offrir un niveau de vie de base.
Un plafond de prix est un autre type de contrôle des prix, mais cette fois, il
empêche un prix de dépasser un certain niveau - le "plafond". Les
gouvernements fixent généralement des plafonds de prix pour protéger les
consommateurs contre des augmentations de prix rapides qui pourraient
rendre les biens essentiels excessivement chers. Par exemple, le
gouvernement d'un État peut fixer une limite (plafond) au prix de vente d'un
gallon d'essence dans l'espoir de faire économiser de l'argent aux
consommateurs et de stimuler potentiellement la croissance de l'économie.
Exemple de prix plafond et de prix plancher
Sur certains marchés, la demande est supérieure à l'offre. Le nombre de
locataires à la recherche d'un appartement abordable à New York, par
exemple, dépasse de loin le nombre d'appartements abordables disponibles à
la location. En fait, c'est ce déséquilibre même entre l'offre et la demande qui
fait grimper les loyers en premier lieu. Lorsqu'il y a plus de chasseurs
d'appartements que d'appartements, les propriétaires ont le choix des
locataires et peuvent facturer ce qu'ils veulent. Cela a le potentiel de chasser
les travailleurs clés de la ville.
Ces chasseurs d'appartements sont également des électeurs, et il est possible
qu'ils s'unissent pour persuader le gouvernement de faire baisser le prix des
loyers des appartements. Pour ce faire, les gouvernements adoptent des lois
sur le contrôle des loyers, un type de plafonnement des prix qui fonctionne en
spécifiant le montant maximum du loyer que les propriétaires peuvent
demander, ou augmenter, chaque année. Davantage de personnes peuvent
désormais se permettre de louer un appartement à New York, car les
propriétaires ne peuvent légalement demander un loyer supérieur à la limite
fixée.
Outre le salaire minimum, l'exemple le plus courant de prix plancher se trouve
dans le secteur agricole. Les gouvernements cherchent souvent à aider les
agriculteurs en fixant un prix de vente minimum pour des cultures telles que le
blé. Cela permet de s'assurer que les agriculteurs gagnent suffisamment
d'argent en garantissant un prix minimum auquel leurs produits peuvent être
vendus. L'idée est de stimuler et de stabiliser les revenus agricoles afin que les
agriculteurs restent en activité et produisent suffisamment de nourriture pour
nourrir la population.
Le plafonnement des prix peut-il entraîner une hausse des prix ?
Le problème avec tout type de contrôle des prix est qu'il peut aboutir à
l'inverse de ce que vous vouliez obtenir. Ainsi, si un plafond de prix tel que le
contrôle des loyers ou la limitation du prix de l'essence peut rendre les biens
essentiels plus abordables pour les consommateurs à court terme, les
avantages à long terme sont moins évidents.
Par exemple, après une forte hausse des prix du pétrole dans les années 1970,
le gouvernement fédéral a imposé un plafonnement des prix de l'essence. Les
prix ont été plafonnés, ce qui a mis plus de dollars dans les poches des
consommateurs, mais avec le temps, l'offre a diminué. Il s'avère que les
producteurs de pétrole nationaux ont été dissuadés de maintenir leur
production parce que le plafonnement des prix signifiait qu'ils n'étaient pas
payés autant qu'ils le voulaient pour leur pétrole. Parmi les nombreuses
conséquences imprévues :
- L'approvisionnement en essence a diminué et des pénuries se sont
développées. Finalement, le gouvernement a dû introduire des systèmes de
rationnement pour gérer l'offre limitée.
- Les automobilistes ont dû attendre longtemps pour obtenir de l'essence, ce
qui a entraîné des heures de travail perdues et des pertes de salaire.
- L'économie a souffert de l'absentéisme accru (les employés faisant la queue
pour obtenir de l'essence) et de la baisse de productivité.
- Les stations-service ont perdu des revenus et ont compensé en imposant des
suppléments pour des services auparavant gratuits, comme le lavage des pare-
brise.
En d'autres termes, l'allégement supposé du plafonnement des prix a été
compensé par les nombreuses nouvelles dépenses que le plafonnement des
prix a engendrées.
Quelles sont les conséquences d'un prix plancher ?
Pour qu'un prix plancher soit efficace, il doit être fixé au-dessus du prix
d'équilibre. Par exemple, si le prix du blé sur le marché était de 4 $ le boisseau
et que l'État avait fixé un prix plancher pour le blé, le prix d'équilibre serait de
4 $ le boisseau.
introduit un prix plancher de 3 $ le boisseau, il n'y aurait aucun impact. Le
marché ne vendrait ou n'achèterait pas en dessous de l'équilibre et le prix
plancher ne serait pas pertinent. Mais si un prix plancher était fixé à 5 $ le
boisseau, le prix du blé augmenterait.
Cependant, deux choses peuvent se produire lorsqu'un prix plancher est fixé.
- Le prix est maintenant supérieur à ce qu'il était à l'équilibre, de sorte que les
consommateurs ne sont pas disposés à acheter une aussi grande quantité. Le
blé leur coûte plus cher qu'avant, ils achètent donc moins de produits à base
de blé.
- D'autre part, les fournisseurs sont disposés à fournir une quantité supérieure
à la quantité d'équilibre parce que le prix a augmenté. Ils peuvent gagner plus
d'argent pour chaque boisseau qu'ils produisent.
Comme vous pouvez le constater, cela crée un problème. Il y a maintenant plus
de blé produit que ce que le marché peut gérer. C'est ce qu'on appelle un
excédent, et il peut créer ce qu'on appelle une perte sèche pour la société.
Contrôle des prix et perte sèche
Que doit faire le gouvernement avec tout le blé excédentaire ? Plusieurs
options s'offrent à lui :
- Ils peuvent intervenir et acheter l'excédent en utilisant l'argent des
contribuables.
- Il peut contrôler la quantité de blé produite. Pour ce faire, il paie les
agriculteurs pour qu'ils ne cultivent pas de blé, ou les incite à cultiver autre
chose.
- Ils peuvent subventionner les prix du blé, afin que les consommateurs ne
paient pas aussi cher le blé qu'ils achètent.
- Ils peuvent ne rien faire et laisser l'excédent se perdre. Cela signifie que les
fournisseurs qui parviennent à vendre leur blé seront mieux lotis (en raison du
prix plancher), mais que ceux qui ne parviennent pas à vendre leur blé seront
moins bien lotis (et pourraient finir par dépendre de l'aide sociale pour
soutenir leurs revenus).
Bien que chacune de ces idées fonctionne en théorie, elles deviendraient
toutes très vite coûteuses, à l'instar de ce qui s'est passé lorsqu'un prix plafond
a été introduit sur le marché de l'essence. Les deux types de contrôle des prix
risquent de causer plus de problèmes qu'ils n'en résolvent, ce que l'on appelle
une perte sèche. Une perte sèche se produit lorsque l'offre et la demande ne
sont pas en équilibre et que le marché devient de ce fait plus inefficace.
En d'autres termes, chaque fois qu'un contrôle des prix est mis en place et
éloigne le marché de l'équilibre, l'économie risque de subir des dommages à
long terme. Vous pouvez distinguer un prix plafond d'un prix plancher par leurs
conséquences éventuelles - pénuries dans le cas des prix plafonds, ou
excédents dans le cas des prix planchers.
Jusqu'à présent, dans ce chapitre et dans le chapitre précédent, nous avons
appris que les marchés ont tendance à se rapprocher de leurs prix et quantités
d'équilibre. Les excédents et les pénuries de biens sont de courte durée car les
prix s'ajustent pour égaliser la quantité demandée et la quantité offerte.
Sur certains marchés, cependant, des groupes de citoyens ont demandé aux
gouvernements d'intervenir pour maintenir les prix de certains articles à un
niveau supérieur ou inférieur à celui qui résulterait de la recherche par le
marché de son propre prix d'équilibre. Dans cette section, nous examinerons
les marchés agricoles et les marchés de location d'appartements - deux
marchés qui ont souvent fait l'objet de contrôles des prix. À travers ces
exemples, nous identifierons les effets du contrôle des prix. Dans chaque cas,
nous examinerons les raisons pour lesquelles les gouvernements ont choisi de
contrôler les prix sur ces marchés et les conséquences de ces politiques.
Planchers de prix agricoles
Les gouvernements cherchent souvent à aider les agriculteurs en fixant des
prix planchers sur les marchés agricoles. Un prix minimum autorisé fixé au-
dessus du prix d'équilibre est un prix plancher. Avec un prix plancher, le
gouvernement interdit un prix inférieur au minimum. (Notez que si le prix
plancher était, pour quelque raison que ce soit, fixé en dessous du prix
d'équilibre, cela n'aurait aucun rapport avec la détermination du prix sur le
marché puisque rien n'interdirait au prix d'augmenter jusqu'à l'équilibre). Un
prix plancher qui est fixé au-dessus du prix d'équilibre crée un surplus.
La figure 9.1 "Planchers de prix sur les marchés du blé" illustre le marché du
blé. Supposons que le gouvernement fixe le prix du blé à PF. Remarquez que PF
est supérieur au prix d'équilibre de PE. À PF, nous passons à la courbe de
demande pour constater que la quantité de blé que les acheteurs seront
disposés à acheter et capables de le faire est de W1 boisseaux. Si nous passons
à la courbe d'offre, nous constatons que les vendeurs offriront W2 boisseaux
de blé au prix plancher de PF. Comme PF est supérieur au prix d'équilibre, il y a
un surplus de blé égal à (W2 - W1) boisseaux. L'excédent persiste parce que le
gouvernement ne permet pas au prix de baisser.
Figure 9.1 Planchers de prix sur les marchés du blé
Un prix plancher pour le blé crée un surplus de blé égal à (W2 - W1) boisseaux.
Pourquoi de nombreux gouvernements dans le monde ont-ils fixé des prix
planchers sur les marchés agricoles ? L'agriculture a changé de façon
spectaculaire au cours des deux derniers siècles. Les améliorations
technologiques, sous la forme de nouveaux équipements, d'engrais, de
pesticides et de nouvelles variétés de cultures, ont entraîné une augmentation
spectaculaire du rendement des cultures par acre. La capacité de production
mondiale s'est considérablement accrue. Comme nous l'avons appris, les
améliorations technologiques entraînent un déplacement de la courbe d'offre
vers la droite, ce qui réduit le prix des aliments. Alors que ces réductions de
prix ont été célébrées sur les marchés informatiques, les agriculteurs ont fait
pression avec succès pour obtenir des programmes gouvernementaux visant à
empêcher la chute de leurs prix.
Alors que la courbe d'offre des produits agricoles s'est déplacée vers la droite,
la demande a augmenté avec l'accroissement de la population et des revenus.
Mais à mesure que les revenus augmentent, les gens consacrent une fraction
de plus en plus faible de leurs revenus à l'alimentation. Si la demande de
nourriture a augmenté, cette augmentation n'a pas été aussi importante que
l'augmentation de l'offre. La figure 9.2 " Évolution de l'offre et de la demande
de produits agricoles " montre que la courbe d'offre s'est déplacée beaucoup
plus vers la droite, de S1 à S2, que la courbe de demande, de D1 à D2. En
conséquence, la quantité d'équilibre a augmenté de façon spectaculaire, de Q1
à Q2, et le prix d'équilibre a diminué, de P1 à P2.
En plus de cette tendance historique à long terme dans l'agriculture, les prix
agricoles sont sujets à de fortes variations sur des périodes plus courtes. Les
sécheresses ou les gels peuvent réduire fortement l'offre de certaines cultures,
entraînant une hausse soudaine des prix. La demande de produits agricoles
d'un pays peut soudainement se tarir si le gouvernement d'un autre pays
impose des restrictions commerciales à ses produits, et les prix peuvent
chuter. Ces variations spectaculaires des prix et des quantités rendent les
revenus des agriculteurs instables.
Figure 9.2
Variations de l'offre et de la demande de produits agricoles

Une augmentation relativement importante de l'offre de produits agricoles,

accompagnée d'une augmentation relativement faible de la demande, réduit le
prix reçu par les agriculteurs et augmente la quantité de biens agricoles.
La Grande Dépression des années 1930 a conduit le gouvernement fédéral à
jouer un rôle majeur dans l'agriculture. La dépression a touché l'ensemble de
l'économie, mais elle a frappé les agriculteurs de plein fouet. Les prix reçus par
les agriculteurs ont chuté de près de deux tiers entre 1930 et 1933. De
nombreux agriculteurs ont eu du mal à faire face aux paiements hypothécaires.
En 1932, plus de la moitié de tous les prêts agricoles étaient en défaut de
paiement.
La législation agricole adoptée pendant la Grande Dépression a été modifiée à
de nombreuses reprises, mais le gouvernement fédéral a continué à intervenir
directement sur les marchés agricoles. Cela s'est traduit par une série de
programmes gouvernementaux garantissant un prix minimum pour certains
types de produits agricoles. Ces programmes s'accompagnent de l'achat par le
gouvernement de tout excédent, de l'obligation de restreindre les surfaces
cultivées afin de limiter ces excédents, de restrictions sur les cultures ou la
production, etc.
Pour voir comment de telles politiques fonctionnent, reportez-vous à la figure
9.1 "Planchers de prix sur les marchés du blé". Au PF, W2 boisseaux de blé
seront fournis. Avec une telle quantité de blé sur le marché, le marché exerce
une pression sur le prix du blé pour qu'il baisse. Pour empêcher la chute des
prix, le gouvernement achète l'excédent de (W2 - W1) boisseaux de blé, de
sorte que seuls W1 boisseaux sont effectivement disponibles pour les
consommateurs privés qui peuvent les acheter sur le marché. Le
gouvernement peut stocker les excédents ou leur trouver des utilisations
spéciales. Par exemple, les excédents générés aux États-Unis ont été expédiés
aux pays en développement sous forme de subventions ou distribués aux
programmes locaux de repas scolaires. Comme variante à ce programme, le
gouvernement peut exiger des agriculteurs qui veulent participer au
programme de soutien des prix qu'ils réduisent leurs superficies afin de limiter
la taille des excédents.
Après 1973, le gouvernement a cessé d'acheter les excédents (à quelques
exceptions près) et a simplement garanti aux agriculteurs un "prix cible". Si le
prix moyen du marché pour une culture était inférieur au prix cible de la
culture, le gouvernement payait la différence. Si, par exemple, une culture
avait un prix de marché de 3 $ par unité et un prix cible de 4 $ par unité, le
gouvernement verserait aux agriculteurs un paiement de 1 $ pour chaque
unité vendue. Les agriculteurs recevraient donc le prix du marché de 3 $ plus
un paiement gouvernemental de 1 $ par unité. Pour recevoir ces paiements,
les agriculteurs devaient accepter de retirer des acres de la production et de se
conformer à certaines dispositions de conservation. Ces restrictions visaient à
réduire la taille de l'excédent généré par le prix cible, qui agissait en quelque
sorte comme un prix plancher.
Quels sont les effets de ces programmes de soutien agricole ? L'intention est
de stimuler et de stabiliser les revenus agricoles. Mais, avec les prix planchers,
les consommateurs paient plus pour les aliments qu'ils ne le feraient
autrement, et les gouvernements dépensent beaucoup pour financer les
programmes. Avec l'approche des prix cibles, les consommateurs paient moins,
mais le gouvernement continue de financer le programme. Les dépenses
fédérales américaines pour L'agriculture a représenté en moyenne plus de 22
milliards de dollars par an entre 2003 et 2007, soit environ 70 dollars par
personne.
L'aide aux agriculteurs a parfois été justifiée par le fait qu'elle augmente les
revenus des "petits" agriculteurs. Toutefois, étant donné que l'aide agricole a
généralement été allouée en fonction de la production des exploitations plutôt
que sur une base individuelle, la plupart des aides agricoles fédérales sont
allées aux plus grandes exploitations. Si l'objectif est d'éliminer la pauvreté
chez les agriculteurs, l'aide agricole pourrait être repensée pour compléter les
revenus des petits agriculteurs ou des agriculteurs pauvres plutôt que de nuire
au fonctionnement des marchés agricoles.
En 1996, le Congrès américain a adopté la loi fédérale de 1996 sur
l'amélioration et la réforme de l'agriculture, ou FAIR. L'idée maîtresse de cette
nouvelle législation était de supprimer les différents programmes de soutien
des prix pour la plupart des cultures et d'inciter ainsi les agriculteurs à réagir
aux signaux des prix du marché. Pour protéger les agriculteurs pendant une
période de transition, la loi prévoyait le maintien des paiements qui devaient
diminuer sur une période de sept ans. Toutefois, en raison de la chute des prix
de nombreuses cultures en 1998, le Congrès américain a adopté un
programme d'aide d'urgence qui a augmenté les paiements aux agriculteurs.
En 2008, alors que les prix agricoles atteignaient des sommets, le Congrès a
adopté une loi agricole qui a porté les paiements de subventions à 40 milliards
de dollars. Toutefois, pour la première fois, il a limité les paiements aux
agriculteurs les plus riches. Les agriculteurs individuels dont les revenus
agricoles dépassent 750 000 dollars (ou 1,5 million de dollars pour les couples)
ne sont pas éligibles à certains programmes de subventions.
Plafonnement des prix des loyers
L'objectif du contrôle des loyers est de rendre les logements locatifs moins
chers pour les locataires qu'ils ne le seraient autrement. Contrairement au
contrôle des prix agricoles, le contrôle des loyers aux États-Unis a été un
phénomène essentiellement local, bien qu'un contrôle national des loyers ait
été en vigueur pendant la Seconde Guerre mondiale. Actuellement, environ
200 villes et comtés disposent d'un certain type de dispositions en matière de
contrôle des loyers, et environ 10 % des logements locatifs aux États-Unis sont
désormais soumis à un contrôle des prix. Le programme de contrôle des loyers
de la ville de New York, qui a débuté en 1943, est l'un des plus anciens du pays.
De nombreuses autres villes des États-Unis ont adopté une certaine forme de
contrôle des loyers dans les années 1970. Le contrôle des loyers est très
répandu en Europe depuis la Première Guerre mondiale, et de nombreuses
grandes villes de pays plus pauvres ont également adopté le contrôle des
loyers.
Les contrôles des loyers dans les différentes villes diffèrent en termes de
flexibilité. Certaines villes autorisent l'augmentation des loyers pour des
raisons spécifiques, par exemple pour apporter des améliorations aux
appartements ou pour permettre aux loyers de suivre l'augmentation des prix
dans d'autres secteurs de l'économie. Souvent, les logements locatifs
construits après l'imposition des ordonnances de contrôle des loyers sont
exemptés. Les appartements qui sont libérés peuvent également être
décontrôlés. Pour simplifier, le modèle présenté ici suppose que les loyers des
appartements sont contrôlés à un prix qui ne change pas.
Figure 9.3
Effet d'un plafonnement des prix sur le marché des appartements
Un plafond de prix sur les loyers des appartements, fixé en dessous du loyer
d'équilibre, crée une pénurie d'appartements égale à (A2 - A1) appartements.
La figure 9.3 " Effet d'un plafond de prix sur le marché des appartements "
illustre le marché des appartements locatifs. Remarquez que les courbes de
demande et d'offre sont dessinées comme toutes les autres courbes de
demande et d'offre que vous avez rencontrées jusqu'à présent dans ce texte :
la courbe de demande est en pente descendante et la courbe d'offre est en
pente ascendante.
La courbe de demande montre qu'un prix plus élevé (loyer) réduit la quantité
d'appartements demandés. Par exemple, avec des loyers plus élevés,
davantage de jeunes choisiront de vivre chez leurs parents. Si les loyers sont
plus bas, davantage de jeunes choisiront de vivre chez leurs parents.
choisissent de vivre en appartement. Des loyers plus élevés peuvent
encourager la colocation ; des loyers plus bas inciteraient davantage de
personnes à vivre seules.
La courbe d'offre est tracée pour montrer qu'à mesure que les loyers
augmentent, les propriétaires seront incités à proposer davantage
d'appartements à la location. Même si une photographie aérienne d'une ville
montre des appartements fixes à un moment donné, les propriétaires de ces
biens décideront du nombre d'appartements à louer en fonction du montant
du loyer qu'ils anticipent. Des loyers plus élevés peuvent également inciter
certains propriétaires à louer des appartements. En outre, la location
d'appartements implique un certain niveau de service aux locataires, de sorte
que des loyers bas peuvent inciter certains propriétaires à garder certains
appartements vacants.
Le contrôle des loyers est un exemple de prix plafond, un prix maximum
autorisé. Avec un prix plafond, le gouvernement interdit un prix supérieur au
maximum. Un prix plafond fixé en dessous du prix d'équilibre crée une pénurie
qui persistera.
Supposons que le gouvernement fixe le prix d'un appartement à PC dans la
figure 9.3 " Effet d'un prix plafond sur le marché des appartements ".
Remarquez que PC est inférieur au prix d'équilibre de PE. À PC, nous passons à
la courbe d'offre pour constater que les vendeurs sont prêts à proposer des
appartements A1. Si nous passons à la courbe de demande, nous constatons
que les consommateurs souhaitent louer des appartements A2 au prix plafond
de PC. Comme PC est inférieur au prix d'équilibre, il y a une pénurie
d'appartements égale à (A2 - A1). (Remarquez que si le prix plafond était fixé
au-dessus du prix d'équilibre, cela n'aurait aucun effet sur le marché puisque la
loi n'interdit pas de s'établir à un prix d'équilibre inférieur au prix plafond).
Figure 9.4 Les conséquences involontaires du contrôle des loyers

Le contrôle des loyers des appartements à PC crée une pénurie

d'appartements (A2 - A1). Pour les appartements A1, les consommateurs sont
disposés à payer PB et sont en mesure de le faire, ce qui entraîne divers
paiements "détournés" aux propriétaires d'appartements.
Si le contrôle des loyers crée une pénurie d'appartements, pourquoi certains
citoyens réclament-ils néanmoins le contrôle des loyers et pourquoi les
gouvernements cèdent-ils souvent à ces demandes ? La raison généralement
invoquée pour justifier le contrôle des loyers est de maintenir les
appartements à un prix abordable pour les locataires à faibles et moyens
revenus.
Mais la quantité réduite d'appartements offerts doit être rationnée d'une
manière ou d'une autre, puisque, au prix plafond, la quantité demandée serait
supérieure à la quantité offerte. Les occupants actuels peuvent être réticents à
quitter leur logement car il sera difficile de trouver d'autres appartements. Au
fur et à mesure que des appartements se libèrent, il y aura une file de
locataires potentiels qui attendront pour les occuper, n'importe lequel d'entre
eux étant prêt à payer le prix contrôlé de PC ou plus. En fait, en remontant la
courbe de demande de la figure 9.4 "Conséquences involontaires du contrôle
des loyers" à partir de A1 appartements, la quantité disponible à PC, vous
pouvez voir que pour A1 appartements, il y a des locataires potentiels prêts et
capables de payer PB. Cela conduit souvent à divers paiements " détournés "
en faveur des propriétaires d'appartements, tels que d'importants dépôts de
garantie, des paiements pour des choses que les locataires ne veulent peut-
être pas (comme les services d'aide à l'emploi), ou encore des paiements pour
des services qui ne sont pas disponibles. meubles), des paiements dits "clés"
("Le loyer mensuel est de 500 dollars et le prix clé est de 3 000 dollars"), ou de
simples pots-de-vin.
Au final, le contrôle des loyers et autres plafonds de prix finissent souvent par
nuire à certaines des personnes qu'ils sont censés aider. De nombreuses
personnes auront du mal à trouver des appartements à louer. Ironiquement,
certains de ceux qui trouvent des appartements peuvent en fait finir par payer
plus que ce qu'ils auraient payé en l'absence de contrôle des loyers. Et nombre
des personnes que le contrôle des loyers aide (principalement les occupants
actuels, indépendamment de leurs revenus, et ceux qui ont la chance de
trouver des appartements) ne sont pas celles qu'il est censé aider (les
pauvres). Il y a aussi des coûts dans l'administration et l'application du
gouvernement.
Comme la ville de New York est la ville des États-Unis où le contrôle des loyers
est le plus ancien, son programme a été largement étudié. Il est généralement
admis que le programme de contrôle des loyers a réduit la mobilité des
locataires, a conduit à un écart important entre les loyers des logements
contrôlés et non contrôlés, et a favorisé les résidents de longue date aux
dépens des nouveaux arrivants dans la ville (Arnott, R., 1995). Ces distorsions
se sont accrues avec le temps, autre conséquence fréquente du contrôle des
prix.
Un moyen plus direct d'aider les locataires pauvres, sans interférer avec le
fonctionnement du marché, serait de subventionner leurs revenus. Comme
pour les prix planchers, interférer avec le mécanisme du marché peut résoudre
un problème, mais en crée beaucoup d'autres en même temps.
Points essentiels à retenir
- Les prix planchers créent des excédents en fixant le prix au-dessus du prix
d'équilibre. Au prix fixé par le plancher, la quantité offerte est supérieure à la
quantité demandée.
- Dans l'agriculture, les prix planchers ont créé des excédents persistants pour
un large éventail de produits agricoles. Les gouvernements achètent
généralement le montant de l'excédent ou imposent des restrictions de
production afin de tenter de réduire l'excédent.
- Les prix plafonds créent des pénuries en fixant le prix en dessous du prix
d'équilibre. Au prix plafond, la quantité demandée est supérieure à la quantité
offerte.
- Le contrôle des loyers est un exemple de prix plafond, et il crée donc des
pénuries de logements locatifs.
- Il arrive parfois que le contrôle des loyers crée des arrangements
"détournés", allant de l'obligation pour les locataires de louer des articles qu'ils
ne veulent pas à des pots-de-vin purs et simples, qui entraînent des loyers plus
élevés que ceux qui existeraient en l'absence de plafond.
Essayez-le !
Une loi sur le salaire minimum est un autre exemple de prix plancher. Dessinez
les courbes de l'offre et de la demande de main-d'œuvre non qualifiée. L'axe
horizontal indique la quantité de main-d'œuvre non qualifiée par période et
l'axe vertical indique le taux de salaire horaire des travailleurs non qualifiés, qui
est le prix de la main-d'œuvre non qualifiée. Montrez et expliquez l'effet d'un
salaire minimum supérieur au salaire d'équilibre.
Exemple concret : Le maïs : Ce n'est plus seulement un aliment
Figure 9.5

Herry Lawford - Stocks - CC BY 2.0.

Les aides publiques en faveur du maïs remontent à l'Agricultural Act de 1938
et, sous une forme ou une autre, font partie de la législation agricole depuis
lors. Les types de soutien vont de l'achat par le gouvernement des excédents à
la fixation de prix cibles, en passant par la mise en jachère des terres et les
garanties de prêt. Selon une estimation, le gouvernement américain a dépensé
près de 42 milliards de dollars pour soutenir le maïs entre 1995 et 2004.
Ensuite, pendant la période de hausse des prix du pétrole de la fin des années
1970 et les préoccupations croissantes concernant la dépendance au pétrole
étranger provenant de régions instables du monde, Le soutien au maïs, non
pas en tant qu'aliment, mais plutôt en tant qu'intrant dans la production
d'éthanol - une alternative au carburant à base de pétrole - a commencé. Les
crédits d'impôt pour l'éthanol faisaient partie de la loi sur l'énergie de 1978.
Depuis 1980, un droit de douane de 50 cents par gallon sur l'éthanol importé,
encore plus élevé aujourd'hui, a servi à protéger l'éthanol national à base de
maïs contre l'éthanol importé, en particulier l'éthanol à base de canne à sucre
du Brésil.
La loi sur la politique énergétique de 2005 a constitué une autre étape
importante dans la législation sur l'éthanol. Par le biais de garanties de prêt, de
soutien à la recherche et au développement et de crédits d'impôt, elle a
imposé l'utilisation de 4 milliards de gallons d'éthanol d'ici 2006 et de 7,5
milliards de gallons d'ici 2012. La production d'éthanol ayant déjà atteint 6,5
milliards de gallons en 2007, une nouvelle législation a été adoptée en 2007
pour porter la barre à 15 milliards de gallons d'ici 2015.
Au-delà du montant accru que le gouvernement dépense pour soutenir le maïs
et l'éthanol à base de maïs, la critique de cette politique comporte trois volets
principaux :
1. L'éthanol à base de maïs ne contribue guère à réduire la dépendance
des États-Unis à l'égard du pétrole étranger, car l'énergie nécessaire pour
produire un gallon d'éthanol à base de maïs est assez élevée. Un article de
2006 de la National Academy of Sciences estime qu'il faut un gallon d'éthanol
pour mettre sur le marché 1,25 gallon d'éthanol. D'autres études montrent un
rapport encore moins favorable.
2. Les biocarburants, tels que l'éthanol à base de maïs, ont des effets
néfastes sur l'environnement. L'augmentation de la déforestation, due à
l'utilisation de plus de terres pour cultiver des carburants, contribue au
réchauffement de la planète.
3. Le détournement du maïs et d'autres cultures de l'alimentation vers le
carburant contribue à la hausse des prix des aliments et à l'augmentation de la
faim dans le monde. C. Ford Runge et Benjamin Senauer ont écrit dans Foreign
Affairs que même de petites augmentations des prix des denrées alimentaires
de base ont de graves conséquences sur les plus pauvres du monde, et que "le
remplissage du réservoir de 25 gallons d'un SUV avec de l'éthanol pur
nécessite plus de 450 livres de maïs - ce qui contient assez de calories pour
nourrir une personne pendant un an".
On peut contester le caractère exagéré de certaines de ces critiques : Le
rapport entre l'énergie entrante et l'énergie sortante s'améliorera-t-il avec
l'apparition de nouvelles technologies pour produire de l'éthanol ? D'autres
facteurs, tels que les conditions météorologiques et l'augmentation de la
demande alimentaire dans le monde, n'ont-ils pas contribué à la hausse des
prix des céréales ? Néanmoins, il est clair que l'éthanol à base de maïs n'est pas
un repas gratuit. Il est également clair que la fin du soutien gouvernemental au
maïs n'est pas pour demain.
Sources : Alexei Barrionuevo, "Mountains of Corn and a Sea of Farm Subsidies",
New York Times, 9 novembre 2005, version en ligne ; David Freddoso,
"Children of the Corn", National Review Online, 6 mai 2008 ; C. Ford Runge et
Benjamin Senauer, "How Biofuels Could Starve the Poor", Foreign Affairs,
mai/juin 2007, version en ligne ; Michael Grunwald, "The Clean Energy Scam",
Time 171:14 (7 avril 2008) : 40-45.
Réponse à Essayez-le ! Problème
Un salaire minimum (Wmin) fixé au-dessus du salaire d'équilibre créerait un
excédent de main-d'œuvre non qualifiée égal à (L2 - L1). Autrement dit, L2
unités de main-d'œuvre non qualifiée sont offertes au salaire minimum, mais
les entreprises ne veulent utiliser que L1 unités à ce salaire. Étant donné que
les travailleurs non qualifiés sont un substitut des travailleurs qualifiés, le fait
de forcer le prix des travailleurs non qualifiés à augmenter augmenterait la
demande de travailleurs qualifiés et donc leur salaire.
Figure 9.6

Imaginez que vous ayez une nouvelle idée de produit. Comment savez-vous si
les gens veulent l'acheter ? Quelle quantité fourniriez-vous sur le marché et à
quel prix ? Heureusement, vous n'avez pas à vous soucier de tout cela ! Tout
cela se fait par le biais du mécanisme du marché et de ses fonctions. Dans
cette explication, vous apprendrez comment fonctionne le mécanisme du
marché, ses fonctions, ses avantages et ses inconvénients.
Tout ce dont vous avez besoin pour vos études en un seul endroit pour Le
mécanisme de marché
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Qu'est-ce que le mécanisme de marché ?
Le mécanisme de marché relie les actions des trois agents économiques : les
consommateurs, les producteurs et les propriétaires des facteurs de
production.
Le mécanisme de marché est également appelé système de marché libre. Il
s'agit de la situation dans laquelle les décisions relatives aux prix et aux
quantités sur un marché sont prises en fonction de la demande et de l'offre
uniquement. On parle aussi de mécanisme de prix.
Les fonctions du mécanisme de marché
Les fonctions du mécanisme de marché entrent en action lorsqu'il y a un
déséquilibre sur le marché.
Il y a déséquilibre du marché lorsque le marché ne parvient pas à trouver son
point d'équilibre.
Le déséquilibre du marché se produit lorsque la demande est supérieure à
l'offre (excès de demande) ou lorsque l'offre est supérieure à la demande
(excès d'offre).
Le mécanisme de marché a trois fonctions : les fonctions de signalisation,
d'incitation et de rationnement.
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La fonction de signalisation
La fonction de signalisation est liée au prix.
On parle de fonction de signalisation lorsqu'un changement de prix fournit des
informations aux consommateurs et aux producteurs.
Lorsque les prix sont élevés, cela indique aux producteurs qu'ils doivent
produire davantage et que de nouveaux producteurs doivent entrer sur le
marché.
D'autre part, si les prix baissent, les consommateurs sont incités à acheter
davantage.
La fonction d'incitation
La fonction d'incitation s'applique aux producteurs.
La fonction d'incitation se produit lorsqu'une variation des prix encourage les
entreprises à fournir davantage de biens ou de services.
En période de froid, la demande de vêtements plus chauds, comme les vestes
d'hiver, augmente. Ainsi, les producteurs sont incités à fabriquer et à vendre
des vestes d'hiver, car il y a une plus grande garantie que les gens sont
disposés et capables de les acheter.
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La fonction de rationnement
La fonction de rationnement s'applique aux consommateurs.
On parle de fonction de rationnement lorsqu'un changement de prix limite la
demande des consommateurs.
Ces derniers temps, le Royaume-Uni a connu une pénurie de carburant. En
raison de l'offre limitée, le prix du carburant augmente et la demande diminue.
Cela a limité la demande des consommateurs. Au lieu de conduire pour se
rendre au travail ou à l'école, les gens optent pour les transports publics.
L'un des problèmes économiques fondamentaux est la rareté. Toute
modification du prix a pour effet d'affecter la demande et de rationner les
ressources entre les personnes désireuses et capables de payer.
Le diagramme du mécanisme de marché
Nous pouvons représenter graphiquement les fonctions du mécanisme de
marché à l'œuvre à l'aide de deux diagrammes.
Dans la figure 2, nous supposons que les prix sont bas sur un marché
particulier.
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encore.
DÉVERROUILLER MAINTENANT
Figure 2. Fonctions du marché du travail avec des prix bas, StudySmarter
Original
Comme vous pouvez le voir dans la figure ci-dessus, la quantité demandée
dépasse largement la quantité offerte. La fonction de signalisation indique aux
producteurs de fournir davantage de ce bien ou service particulier sur le
marché. Les producteurs sont également incités à faire des bénéfices, de sorte
que s'ils fournissent davantage, le prix sur le marché commence à augmenter
et ils peuvent faire plus de bénéfices. Les consommateurs reçoivent alors un
signal les incitant à ne plus acheter le bien ou le service en question, car il
devient plus cher. L'augmentation du prix limite la demande des
consommateurs, qui quittent alors ce marché particulier.
La figure 3 illustre la situation dans laquelle la quantité offerte dépasse
largement la quantité demandée. Cela se produit lorsque les prix sont élevés
sur un marché particulier.

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DÉVERROUILLER MAINTENANT
Figure 3.
Fonctions du marché du travail avec des prix élevés, StudySmarter Original
Comme nous pouvons le voir dans la figure ci-dessus, la quantité offerte
dépasse largement la quantité demandée. Comme l'offre est excédentaire, les
producteurs ne vendent pas beaucoup et cela a un impact sur leurs bénéfices.
La fonction de signalisation indique aux producteurs de réduire l'offre de ce
bien ou service. La réduction du prix incite les consommateurs à acheter
davantage et d'autres consommateurs entrent sur ce marché.
Arrêtez de tergiverser avec notre planificateur intelligent pour Le mécanisme
du marché.
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L'allocation des ressources et le mécanisme de marché
Ce que nous avons essentiellement étudié à l'aide des deux diagrammes, c'est
la manière dont les ressources sont allouées sur un marché.
La relation entre l'offre et la demande joue un rôle très important dans la
décision de l'allocation des ressources rares.
Lorsqu'il y a une offre excédentaire, il n'est pas rationnel d'utiliser les
ressources rares pour ce bien ou ce service s'il n'y a pas beaucoup de demande
pour celui-ci. En cas de demande excédentaire, il est rationnel d'utiliser les
ressources rares pour ce bien ou ce service car les consommateurs le veulent
et sont prêts à le payer.
Chaque fois qu'il y a un déséquilibre, ce mécanisme permet au marché de se
déplacer vers un nouveau point d'équilibre. La réaffectation des ressources qui
a lieu avec le mécanisme de marché est effectuée par la main invisible (sans
intervention du gouvernement).
La main invisible désigne la force inobservable du marché qui aide la demande
et l'offre de biens sur le marché libre à atteindre automatiquement l'équilibre.
Avantages et inconvénients du mécanisme de marché
Comme toutes les théories microéconomiques, il existe des avantages et des
inconvénients. Le mécanisme de marché ne fait pas exception à la règle.
Avantages
Voici quelques avantages du mécanisme de marché :
- Allocatif efficace. Le mécanisme de marché permet au marché libre de
distribuer des biens et des services de manière efficace, sans trop de
gaspillage, ce qui profite à la société dans son ensemble.
- Signaux pour l'investissement. Le mécanisme de marché signale aux
entreprises et aux investisseurs quels biens et services sont rentables et donc
où ils doivent investir et où ils ne doivent pas le faire.
- Aucune intervention de l'État. Les biens et services sont fournis en fonction
de la main invisible. Les producteurs sont libres de produire ce qu'ils veulent et
les consommateurs sont libres d'acheter ce qu'ils veulent sans intervention de
l'État.
Inconvénients
Les inconvénients du mécanisme de marché sont les suivants :
- Défaillance du marché. Lorsqu'il n'y a pas d'incitation à faire des bénéfices
pour produire un bien ou un service particulier, comme les soins de santé ou
l'enseignement, les producteurs vont ne pas le produire, même s'il existe une
nécessité ou une forte demande. Pour cette raison, de nombreux biens et
services vitaux sont sous-produits par le marché libre, ce qui entraîne une
défaillance du marché.
- Monopole. Dans le monde réel, il n'y a parfois qu'un seul vendeur d'un bien
ou d'un service. En raison de l'absence de concurrence, il contrôle les prix et
l'offre de ce bien ou service. Surtout s'il s'agit d'un bien ou d'un service
nécessaire, les consommateurs doivent l'acheter même si le prix est trop élevé.
- Gaspillage des ressources. En théorie, il ne devrait y avoir que peu ou pas de
gaspillage des ressources puisqu'elles sont distribuées efficacement, mais dans
le monde réel, ce n'est pas toujours le cas. La plupart des entreprises
privilégient les profits plutôt que l'efficacité des processus, ce qui entraîne un
gaspillage des ressources.
Mécanismes du marché : défaillance du marché et intervention des pouvoirs
publics
Comme nous l'avons dit précédemment, les principaux acteurs du marché sont
les consommateurs, les entreprises (producteurs) et les propriétaires des
facteurs de production.
Les fonctions du marché affectent la demande et l'offre. Cette interaction
entre l'offre et la demande assure une allocation efficace des ressources tout
en aidant à atteindre l'équilibre du marché. C'est pourquoi nous pouvons dire
que le marché (forces de l'offre et de la demande) détermine le meilleur prix et
la meilleure quantité pour les producteurs et les consommateurs.
Cependant, l'un des inconvénients du mécanisme de marché est qu'il peut
entraîner une défaillance du marché.
On parle de défaillance du marché lorsqu'il y a une distribution inefficace des
biens et des services sur le marché libre.
Lorsque cela se produit, l'intervention du gouvernement est importante. Elle
permet de corriger la défaillance du marché et d'atteindre des objectifs sociaux
et économiques, tant au niveau de l'économie qu'au niveau individuel.
Toutefois, l'intervention des pouvoirs publics peut également avoir des effets
négatifs sur le marché. C'est ce qu'on appelle la défaillance des pouvoirs
publics.
L'échec du gouvernement est une situation dans laquelle l'intervention du
gouvernement dans l'économie crée de l'inefficacité et conduit à une mauvaise
allocation des ressources.
La défaillance du marché, l'intervention de l'État et l'échec de l'État sont des
concepts clés liés au mécanisme du marché. Consultez nos explications pour
chaque sujet !
Le mécanisme de marché - Principaux points à retenir
- Le mécanisme de marché est un système de marché où les forces de l'offre et
de la demande déterminent le prix et la quantité des biens et services
échangés.
- Le mécanisme de marché s'appuie sur la main invisible pour réparer les
dysfonctionnements du marché.
- Le mécanisme de marché a trois fonctions : la signalisation, l'incitation et le
rationnement.
- Le mécanisme de marché permet au marché d'évoluer vers un point
d'équilibre et distribue les ressources de manière efficace.
- Le mécanisme de marché présente certains avantages : efficacité de
l'allocation des ressources, signalisation des investissements et absence
d'intervention de l'État. Il présente également des inconvénients : défaillance
du marché, monopole, gaspillage des ressources.
- L'intervention des pouvoirs publics est utilisée lorsque le mécanisme de
marché ne parvient pas à corriger la défaillance du marché.
Questions fréquemment posées sur le mécanisme de marché
Qu'est-ce que le mécanisme de marché ?
Le mécanisme de marché est un système de marché où les forces de l'offre et
de la demande déterminent le prix et la quantité des biens et des services.
Quelle est la fonction du mécanisme de marché ?
- Il signale si les prix sont trop élevés ou trop bas.
- Incite à modifier le prix des biens et des services.
- Rationne les demandes et les offres excédentaires.
- Aide à l'allocation de ressources rares.
Comment appelle-t-on également le mécanisme de marché ?
Le mécanisme de marché est également appelé "mécanisme des prix".
Quels sont les avantages du mécanisme de marché ? - Aide à rationner les
biens et les ressources.
- Donne un signal aux producteurs sur ce dans quoi ils doivent ou ne doivent
pas investir.
- Détermine la répartition des revenus entre les propriétaires d'intrants.
- Donne aux producteurs la liberté totale de décider ce qu'ils veulent produire.
Quiz final sur le mécanisme de marché
Question
Définissez l'intervention du gouvernement.
Montrer la réponse
Réponse :
On parle d'intervention gouvernementale lorsqu'un gouvernement intervient
sur le marché.
Afficher la question
Question
Pourquoi les gouvernements interviennent-ils sur le marché ?
Afficher la réponse
Réponse
Pour pallier les défaillances du marché.
Voir la question
Question
Quels sont les types d'intervention du gouvernement ?
Afficher la réponse
Réponse
Impôts
Subventions
Prix minimum et maximum
Réglementation
Afficher la question
Question
Que sont les subventions ?
Afficher la réponse
Réponse
Les subventions sont des aides financières accordées à des produits présentant
des externalités positives.
Voir la question
Question
Que sont les prix minimums ?
Voir la réponse
Réponse
La fixation d'une limite inférieure pour les prix par le gouvernement.
Voir la question
Question :
Quels sont les inconvénients de la fixation de prix minimums ?
Afficher la réponse
Réponse
Elle peut être coûteuse pour le gouvernement et l'obliger à imposer des droits
de douane sur les importations bon marché, ce qui nuit au bien-être des
agriculteurs d'autres pays.
Voir la question
Question
Donnez un exemple de prix maximum.
Afficher la réponse
Réponse
Le prix du pain ne peut être supérieur à 80p/100g.
Afficher la question
Question :
Qu'est-ce qui peut créer une pénurie ?
Afficher la réponse
Réponse
les prix maximums
Afficher la question
Question
Qu'est-ce qu'un règlement ?
Afficher la réponse
Réponse
Les réglementations comprennent des modes d'intervention sur les marchés
qui ne sont pas fondés sur le marché.
Voir la question
Question
Donnez un exemple de réglementation.
Afficher la réponse
Réponse
Lois sur l'âge minimum pour l'alcool, émissions maximales de CO2 pour les
véhicules, interdiction des voitures diesel.
Montrer la question
Question
Quels sont les avantages de l'intervention du gouvernement ?
Afficher la réponse
Réponse :
Les avantages de l'intervention de l'État sont l'égalité, la lutte contre les
monopoles, les biens publics, le comportement des consommateurs et la
protection de l'environnement.
Voir la question
Question
Quels sont les inconvénients de l'intervention de l'État ? Montrer la réponse
Réponse :
Les inconvénients de l'intervention du gouvernement sont l'aggravation de la
situation, le choix limité de produits, la pression et la dicrimination.
Montrer la question
Question
Que sont les biens publics ?
Afficher la réponse
Réponse
Certains biens et services ne sont pas fournis sur un marché libre car ils ne
procurent aucun avantage financier. A la place, ils peuvent être fournis par le
gouvernement.
Voir la question
Question
Qu'est-ce que l'échec du gouvernement ?
Afficher la réponse
Réponse :
L'échec du gouvernement est une inefficacité économique causée par
l'intervention du gouvernement. C'est le cas lorsque le gouvernement
intervient sur le marché avec de bonnes intentions, mais qu'il crée encore plus
de problèmes en aggravant la défaillance du marché ou en provoquant une
nouvelle défaillance.
Afficher la question
Question
Quelle est la définition de la défaillance du marché ?
Afficher la réponse
Réponse :
La défaillance du marché est un terme économique qui décrit la situation dans
laquelle les marchés fonctionnent de manière inéquitable (inéquitable ou
injuste) ou inefficiente.
Afficher la question
Question
Quelles sont les causes de la défaillance du marché ?
Afficher la réponse
Réponse
La défaillance du marché est causée par une allocation inefficace des
ressources qui empêche les courbes d'offre et de demande de se rencontrer au
point d'équilibre.
Voir la question
Question
Donnez un exemple de défaillance du marché.
Afficher la réponse
Réponse
Le problème du parasitisme. Ce problème survient lorsqu'il y a trop de
consommateurs non payants qui utilisent des biens et des services. Par
exemple, si trop de consommateurs non payants écoutent la station de radio
publique sans faire de don, la station de radio doit compter sur d'autres fonds,
comme le gouvernement, pour survivre.
Afficher la question
Question
Que signifie le terme "biens non rivaux" ?
Afficher la réponse
Réponse :
La catégorie des biens non rivaux signifie que si une personne consomme ce
bien, cela n'empêche pas une autre personne de le consommer.
Voir la question
Question
Quelle est la différence entre les biens exclusifs et non exclusifs ?
Afficher la réponse
Réponse :
Les biens exclusifs empêchent les clients non payants de consommer ce bien.
Les biens non exclusifs n'empêchent pas les clients non payants de consommer
ce bien ou ce service.
Afficher la question
Question
Quelle est la différence entre les biens publics purs et impurs ?
Afficher la réponse
Réponse :
Les biens publics purs possèdent les deux caractéristiques de non-rivalité et de
non-exclusivité alors que les biens publics impurs ne possèdent qu'une seule
de ces caractéristiques.
Voir la question
Question
Quels sont les principaux types de défaillance du marché ?
Afficher la réponse
Réponse
- Complète
- Partielle
Afficher la question
Question
Que signifie l'échec complet du marché ?
Afficher la réponse
Réponse :
La défaillance complète du marché signifie qu'il n'y a pas du tout de biens
fournis sur le marché.
Voir la question
Question
Donnez un exemple de "marché manquant". Montrer la réponse
Réponse :
Si les consommateurs souhaitent acheter des chaussures roses, mais qu'il n'y a
pas d'entreprises qui les fournissent. Il en résulte des marchés manquants pour
ce bien.
Afficher la question
Question
Que signifie une défaillance partielle du marché ?
Afficher la réponse
Réponse
Dans cette situation, le marché fonctionne toujours. Cependant, le nombre de
biens demandés n'est pas égal à l'offre. Il en résulte une pénurie ou un excès
d'offre et une tarification inefficace des biens.
Afficher la question
Question
Quelles sont les principales causes de défaillance du marché ?
Afficher la réponse
Réponse
- Les biens publics
- Externalités négatives
- Externalités positives
- Biens de mérite
- Biens de démérite
- monopole
- Inégalités dans la répartition des revenus et des richesses
- Préoccupations environnementales
Afficher la question
Question
Donnez un exemple de la façon dont les externalités négatives provoquent une
défaillance du marché.
Afficher la réponse
Réponse :
Les externalités négatives sont appelées coûts indirects pour les individus. Par
exemple, les usines de production peuvent rejeter dans l'air des produits
chimiques dangereux pour la santé des gens afin de réduire les coûts de
production. Cela entraînera une défaillance du marché car, en raison de la
baisse des coûts de production, il y aura une production excessive qui ne
reflétera pas le véritable prix du produit et un environnement surpollué.
Afficher la question
Question
Donnez un exemple de la façon dont les biens d'inaptitude provoquent une
défaillance du marché.
Afficher la réponse
Réponse :
Les biens d'inaptitude sont nuisibles à la société, comme l'alcool et les
cigarettes. La défaillance du marché se produit lorsque les fumeurs ne réalisent
pas l'effet qu'ils ont sur la société, par exemple en transmettant l'odeur et en
ayant un impact négatif sur les fumeurs secondaires. Ils peuvent également
causer des problèmes de santé à long terme pour eux-mêmes et pour les
autres. Tout cela est dû à la surconsommation de ce bien d'inaptitude.
Afficher la question
Question
Que signifie le terme "monopole" ?
Afficher la réponse
Réponse :
Le monopole signifie qu'il y a un seul ou quelques producteurs sur le marché
qui détiennent une grande majorité des parts de marché.
Voir la question
Question
Donnez un exemple de la manière dont la répartition inégale des revenus et
des richesses entraîne une défaillance du marché.
Afficher la réponse
Réponse :
La défaillance du marché peut être causée par la répartition inégale des
revenus et des richesses. Par exemple, en raison de la technologie, une
personne reçoit un salaire extrêmement élevé par rapport aux travailleurs
moyens.
Voir la question
Question
Comment le gouvernement tente-t-il de corriger une défaillance complète du
marché ?
Afficher la réponse
Réponse :
Le gouvernement tente de corriger la défaillance complète du marché en
fournissant des biens sur un marché manquant.
Voir la question
Question
Comment les pouvoirs publics tentent-ils de corriger une tarification
inefficace ?
Afficher la réponse
Réponse :
Pour corriger l'inefficacité des prix, les gouvernements adoptent des lois sur les
prix maximums (prix plafonds) et les prix minimums (prix planchers).
Voir la question
Question
Que signifie l'échec du gouvernement ?
Afficher la réponse
Réponse :
L'échec du gouvernement est la situation dans laquelle les interventions du
gouvernement entraînent plus de coûts sociaux que de bénéfices sur le
marché.
Voir la question
Question Qu'est-ce qu'un bien d'intérêt général ?
Montrer la réponse
Réponse :
Les biens de mérite sont des biens pour lesquels les avantages sociaux de la
consommation l'emportent sur les avantages privés.
Voir la question
Question
Citez un exemple de bien de mérite.
Afficher la réponse
Réponse :
Les soins de santé.
Voir la question
Question
Pourquoi les merit goods provoquent-ils une défaillance partielle du marché ?
Afficher la réponse
Réponse :
Parce que les biens de mérite ne sont pas suffisamment fournis sur le marché.
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Question
Décrivez pourquoi l'éducation est un bien de mérite.
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Réponse :
L'éducation est fournie par le marché, mais dans des quantités qui ne sont pas
optimales.
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Question
Les biens de mérite conduisent à _________ .
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Réponse
des externalités positives
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Question
Quel est le niveau optimal privé de consommation d'un bien tutélaire ?
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Réponse
Lorsque la demande et l'offre d'un bien de mérite non subventionné sont en
équilibre.
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Question
Quel est le niveau socialement optimal de consommation d'un bien d'intérêt ?
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Réponse
Le niveau de consommation qui est possible lorsque les biens de mérite sont
subventionnés.
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Question :
Pourquoi le gouvernement voudrait-il subventionner l'éducation ?
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Réponse
Pour atteindre le niveau d'éducation socialement optimal.
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Question :
Pourquoi les clients ignorent-ils souvent le bénéfice total des biens tutélaires ?
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Réponse :
En raison d'une information imparfaite.
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Question
Qu'est-ce qu'un bien d'inaptitude ?
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Réponse :
Un bien démérité est un bien pour lequel les coûts sociétaux de la
consommation sont supérieurs aux coûts privés.
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Question
Citez un exemple de bien démérité.
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Réponse :
Le tabac.
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Question
Quels sont les coûts privés d'un bien de démérite ?
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Réponse :
Les coûts privés comprennent les coûts encourus par l'individu pour l'achat du
bien et l'impact négatif du bien sur l'individu.
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Question
Quels sont les coûts sociaux d'un bien d'inaptitude ?
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Réponse :
Les coûts sociaux comprennent les externalités négatives qui se produisent lors
de la consommation du bien. Question sur l'exposition
Question
Comment les gouvernements tentent-ils de décourager la consommation de
biens d'inaptitude ?
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Réponse :
En introduisant/augmentant les taxes sur les biens d'inaptitude.
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Question
Que sont les jugements de valeur ?
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Réponse :
Les jugements de valeur sont des opinions personnelles, qui caractérisent ce
qu'une personne particulière trouve désirable ou non.
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Question :
Qu'est-ce que la propriété publique ?
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Réponse :
C'est lorsque le gouvernement local ou central possède des industries, des
entreprises et d'autres actifs tels que des logements, des chemins de fer ou des
usines de charbon.
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Question
Qu'est-ce que la propriété privée ?
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Réponse :
C'est lorsqu'un individu ou une organisation privée possède des industries, des
entreprises et d'autres actifs tels que des logements, des chemins de fer ou des
usines de charbon, plutôt que l'État.
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Question :
Quelle industrie le Royaume-Uni a-t-il partiellement nationalisée pendant la
crise financière de 2008 ?
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Réponse :
Le secteur bancaire.