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Sevuc mensuelle N" 3 - lère année - Jutn 1979
paratt lO fole par an
abonnæeot annuel 50O FB
le nrnéro 50 FB
trédlt com. O88-0728L60-73
té1., 068/55.14.58

éditêe par le Centre Macroblotlque de Belgique âr8rb1111 Ërrê Chanp $.-Dlme 89


7830 $tlly, fondê pour La dlffueion du Prlnclpe tlnlque et dê La Macroblotlque
selon lreneeLgnement de Georges OHSAI'IAô

SOMMAIRT

A BOf.I ESTENOEUR p.3


TEXTES CHOISIS de G. ûI{SA!rIA p" 5

v0us r,l0us EcRIvtz, Nous vous REP0ND0NS p, ll


A BOIRE ET A MANGER Edith CIame p, 12
cAs DE ûUERIS0N pAR LA ilACR0BIûTTQUE ûRT!{OCELSI p. 14
IONS SUR... CONFTRENCE Jacques SMLIG p. 16

AUTRE VISION DE LA SCITNCE L. KËRVRAN p. 20


VRE PAR LA LORûI{ETTE G. OHSAI{A p. 22
LU DU
9t 24

N0s YIN ET I.IOS MOTS YANG Jacques SKALKA p, ?6

Ed. resp. ! E. Dame & J. $kaLka

a._ d-r*ry^..Fz
o Q*--
A Bo[J FNTEÀI0EUR,

".i
Voi,Là. {ië!a te* v&uheet, e,t î.e pilultt-zn de uPtLAftlTE" ett aupwdue
iuqa'u dêbut" du moi; de.teptenUu.

En deux maiÂ, notne mouveneyut. a toue-Itë" pÙu cle !.50 ytuuawLe 3 earl-

[ênenee P, Sat*-0ane.t-Ave].inoÂ, delg:x con/,'eltncoa à" ïa.tâfste, dëux a,8hr1-


xaL(Lâr un $age de deux iau* â" Namun, æ*x oubl,Lelt deux eu,tnnnnd.i.ttû'inu

L!" &abtLLctf,Lon du pain eomphe.t, q"u Lzvo.(n, La poauti-on de,


a,eu.)tÂ..6t 1

rWLARITF''Le eoult& paJL cotuLpÂpondance du Pninc,Lpe Llr{a4ue, Lt ahondsnt

eputrni*st eâ Lts appe"It têléphoù4utt.


..:,,:.. ..:

.Cu covt{c.tÀ, nau ovtt. non *er"utartont rnonttr.ë, L' fuLtûLAi. gnanùLttant que

votu, pontez at ?n-inV+e Unt-que at, E ts, tlauwbinti4ue eue,tgnët pan Geo,ngel
OfISAOA, nwi de pfua, rwut tendorteent. dntu nottte uoLotttî. d.e pauruuivne
whte bu.t..

Pgndg*rL qile. vau lau"<nez dtun ttepe.a ceJLto,inwenlbien mêni.tla, nput Lgr.,,
doubl,&onï na,s .eddotr,ta pûutL ytnêpanut une h.e,wflLd.e ta pfui i,tutst*efiue .pog.-,,,..

aihÙe. Noîne ac.LLv,i.tê. poun d,LgduÂelL Lt enaeignenont de Qeotgu l{Slttll ne

cu$Utq' po,A pott^ atâant, no$rs ôe.rlctwt taujouta â. votne. dilpotiùinn pau"tL

tau,t',neraqignwenÉ que. vouÀ jugwLez uti,Le, toi,t pan ëctt(.t., aoit pan tilë"-
phone, au enc.otLe, uutxgz nou,s nendsæ vi.ti.te,

0z pltt*, ut ct ost une *6; gyds nluve.LLe, âoua ta pnut,i-on dz pLut"i.eusu


de noa munbne,a, nou avon^ ë.ftê. onends ,â, ongani,tet pnulL ,t-a ptwnLëlce {a.$ en
Belgi4ue, paun ta putLe $nancaphone, wL eanp de v*eancel macstobi-oti4uu.
4

TI" te dênou.testa du taned,i 14 !&i,tte.t au dinanehe î.9 luiLle,t. à nofxe ld,rtude

w0po^iâ"i-ovtÂ, r& desta pottihte de pax.tie,tpelL a L'entiÀxerê. dn eamp, â.


une poal)*, à. un weeb-end., à- une teu.Le laullrê.e, e,t m'eme à. une au plutiuna
...-..ik*...
ac,;tivi.tê,t.

A{n de' n1u pwte.tltte. de nout angaw&en, Let frt)^annaa intûnudû"at


totr't. pttiûpl de pnendne oantû,eÀ. evq.e ntua, dê.t-tuL, poull nou cerlwuyl!-
^tnâ
quu Lotttu pnole.il, en nlu newvoganl earnp,Lê,,tê te. $onnul*ina de Lû, d.enwLëne.
page ou en nau l6têplrc*u1-

' N'agdsnt. iûtna.i"6 w dtexwpl"u, pta*iatn* frt"&Âtnne^ nout ont manL1telty. Leum
di6|irilI.tL6 d.e" nvivne mactabi.0l-Lqw,,. Etant c,onnê. naune exp-wi.e.nce, n4sÂ
penâoït| que. e-e. eanp'de vû.c-&nce *ua pLuin d'ewtoi4nwentt pottst totu eeux
qui dfuinen't: un norle d.e vie en
: '
a.dop*elL accond" avee L'ondae univelte|.

Le dê,taiA det aciivi-tët n, e,tt pa eneljLe ê,tnhLi, mait tachÏz que L, ey4,ei_
gnuent de teongu 0f{SAû,4, f.e ?a,inùyte llniquz et I_a" ltacnobiott4ue, àeÀs.

ofini&âîÂent aau ln $onne de d,Âu^tti.ona, can(6neneeÂt'Vû'6.t6, court 6la-'


ment*inai de as,ttine wau-obintique, e,te,,.

La ptûlence de.a en{arûs ut nan aeulenant alni.ae, nai,t mône æuhs.Ltêe,

Naul vot"tt oâ,tevdona !

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a. . TËXTES CHOISIS
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Odtu ehaque narn'eÀo parLaî.ttLû" âoua celle ruûni4ue un lhùne ttlt.i.të. -pûtL Ggonge+
'Ce-tttnin*
OlfSAttA, [,ec.te!fi,s, Q1u ne..L'tnt. pa cëvLnLL, potw]û.i.enL ê,tne o-Itoquës
Ceux qwL' L'ont conwt nelttauveJunfr 9e âr'qLe .qul
'tee.oue mafii.ùLe de at expnimut,
pn,tL
^a. Le Leetettn"avec'e1ilvne,;etr&'bui de.te uaft.tilL de t'æ tonpw$t f'rnnqu'ili'
6ante adin de Lt inciten à" dâvai,tett ôon iugwerû,

.: D.OU VIENT L'I{OMFIË ?...

Regardons Ia spirale Iogarithmique de la censtitution de I'univprs que nous


av6ns tracée eir partant-de notni nûnde de 1'honnne, et en passant pgl foy- l.
aumê des vêgêtaul, le royawne des élêments Terre, Ia royaume aRarchiste ( qu
sens êtymol6gique, -
d'aplès tlysÉe Reclus ) des 'çité-atomiquÊ!'r le"royaume de
l'Energie, e[ îe royaumà dualiite où rêgnent le i"oi Yang et'la reine Yinr les
deux pôles, et aboutissons enfin à f inftni-absolu, :

Contemplons-la três profondÉment ! , :,

Ce terminus de notre voyage que nous avons norunê et baptisé logiquement "infi--
ni-absolu", est très dilficile à comprendre pour beaucoup de personnesr surtout
chez les oôcidentaux. (ûrande fut ma stupéfaction lorsque j'ai appris'que ce
mot "infini" n'est pas du tûrlt cffipris et aimê par les occidentaux, si prison-
niers du "fini" !
S'il. ex.iste,quelque chose d'infinitêsimai .danS.ce.monde poTl vous' .c'est dire
que v-ous,ne savez rien de la constitution de 1'univers, cette grandiose concep-
tiori du monde, et que par conséquent, vous avez êtê et êtes très mâIheurbux, et
aussi, gue vous 1e derel de plus en plus et aboutirez tôt ou tard à une fin tra-
gique, catastrophique ou scandaleuse.)
,Quelques amis macrobiotiques qui sont venus jusqu'â "La Parolet', nrêcrivent
de t{mps en temps, certaing,même régulièrementn et me f,ont part deJleurs dê-
couveriles sans nombre, de leur joie-extraordina'ire et de leur marctte rapide et
solide vers f inconnu. Ceux qui ne mtécrivent pas n'ont pas de nouvel'les, de
joie inêpuisabTe à me connnuniquer. Its sont retournês dans le monde.fïni'et
relatif, 1a prison sans barreeux visibles, pour continuer Teur viê de forçats
condamnés â mort, dont la date d'exécution est méchanment cac!$e, :. ., :.

Malheuneux ceux qui y sont retournés lls ont entendu rrluii'piro'1e"i''ên ont
I
pri.g co,nnaissance conceptuelle, rnais ils n'ont pas voulu paitir'da-p3"'lâ'pro-
fondeur.du sepliême ciel.
Ils o.nt êtê attirÉs par la force d.'attraction des
plaisirs, de la facilitê et le confort de ce nronde fini.
Ils-ont toûs'une
irave maiadie rnentale : 1e iugemeàt,cornpiètement voilé.
.1.,,
".,,
,:';.';,,, ,';:

UNTAVENTUREPAS$iOI'INANTÊ! ; ,''
Aujourd'hui, je vous conduis \rers une autre aventure, plus ëpouvantable, plus
6

passionnante. Nous alTons visiter ce petit monde des forçats condamnés à nortr
dont Îa date d'exécution est cachêe. i'tontez dans notre nét qui va vous t1"trns-'
porter à une vitesse plus grande que la lumiëre, à travers le temps et 1'e3pù-
ce infinis. tette fois, ç'est la descente de f tinfini au fini ! ilous allon's
contempler Ï.a tréation" C'est infiniment, plus dtfficile que Ia montée que
nous avons dêià faite en partant de notre premièr rûyaume de l'homme vers I'in-
fllir.en-traversant les 5 royaumes intermÉdiaires : le vêgêtal, la terre (pÏa-
nètes), Ie prê-atomique, l'énerg'ie et les deux pôles.
Icir_ nQus sorrunes da4s 1''infinin oû il ,n'y a ni couleur, ni forme, ni lumière,
ni obsurité, mais qui est la matière de tout. Crest une expansiôn infinie,
sans limite, où toute relativité s'effacê. ,t'est 1'univers tout â fait invi-
sible pour nos sens relatifs.
Il est seulement "visible" pour notre âme ou jugemenÈ suprême.
t'est le monde sans distinction, où le bien et ,le.lemal ne se différencient pas,
ni l'individuel et le collectif, ni le passë et futur, ni la vie et la mori...
En réalitér-crest le pays natal de tous les êtres vivants et morts, dont nous
avons tous le souvenir. C'est notre point de dÉpart et en même terips le termi-
1us de.,ngtrg voyage dit "vie". C'est ia grande Mbre de toute existeirce relative.
Nous sorlnes tous partis de ce 7Ème ciet il
y a des milliards et des rnilliards
d'annëes, et nous sorrunes arrivés ici dans cê petit monde infinitésinaT et rela-
tif, très éphêmêrer QUe nous appelons la vie ou le royaume de l'horrne.
Hotre Yoyagq dans ce monde est extrêmement court : que'lques dizaines d'annêes, ce
qu!_est.infinitêsipt], pfesquq un point gêomêtrique'infiniment p'lus petit qu'un
milliardiême de rnilliarilième du temps quà nous avons traversê uir de èes qidq
royaumes. . .

LA RECHERCHT DU BONHTUR ,

Tgu! l.q cherche Ie bonheur à tou.t prix dans ce mdnde si'ëphêmère. Tout
rnonde,
9'9b9f$' on_cherche la vie éternelle, ou'1'argent, ou 1a puissalrce phyiique,
intellectuelle, soc'iale, on veut la iatisfactlon ét Ia sélurite senlimendalés.
sociales, etc...s dans cê monde si petit, si Timitê. test illogique, c'est fou.
Voilâ pourquoi de grands hornnes, dits "saints" ou t'savants", ont entrepris des
recherches i prûpos du bonheur. IIs ont cherchè et'cherairë'pendant dei siècles
9! et sont arrTvés à une conclusion lamentabler'sinon ridiculg.:
iI {es.siêcles,
faut attendre un miracle -qui n'arrive jamais- ou un grand sauveur, ûu un
paradis qui ne peut pas exister.dans ce moide êphemere, ilati au*Jeià,'aàns-i*
ciel inconnu ou infini !
Il est absurde de dire "Credo'quia absurdum est" (Tertullium, Quintus Septimus
Florens) ou "Cherchez Ta vêrité. La vérité vous âffranchira-de tout", sàns sa-
voir oÛ, ni corlenent, ni pourquoi. Tous les saints, "les grands honmes, se grou-
Pçn! autour de ces deux pôles de pgnsêe. Ils sont tous mystiques ou ipiritga-
listet, crest*à-dire dêpendants diune chose inconnue ou iircondaissabte. I1.s
ont tous confiance au fond en quelque "magie noire". A côté de ces mystiques,
il est une autre catégorie de'igranàs hontes" qui s'efforcent d'établir Ia paix
et de trouver la libertê infinié dans ce monde'fini, ce sont les chercheurs'
scientifiques rnodernes. Leurs travaux ont abouti â"la crêation du grand bâti-
ment illusoire, le "Pala'is des Nations", ou à Îa fabrication des bombes omni-
potentes.
7

Laissons ces mystiquesr .le


idéal istes et scientif iques de c6té. , ,'Make themrhapov.
.i''Infini "-rru '
Ett dépêchons-nous vers nouveau vCIyage : de au.Élni i."- '] :
' :':j' .
,
,..,., ,.ii-l.i':"
'r:j 'rr": : r

DE L,'NFI*{I AU FINI
' 'i . j

II y.+i.dgux chemins doubles.{deux sens}.entre i'infini,,et Te flni.. .Le,plus


.qfaTg
philosophe français d'àujourdf,hui qui habite.aux,Etats,,Unisr''.lacqLes
flarltalnr trouv& un seul chemin â sens unique I entre D'ieu et lrhorme;"] 0e
DieU à T'Honme.

l4ais ie-vais montrer deux chemins, deux sens. L'un est Mahayaniste et l,autre
Hip4yanis!*.,. t*.premier,egt physique, matênia:l,iste et scieniifique; te seiond
9s! Pgtaphyliqqç'rj.pi,tîitUat iste et imaginaire. L'un (hinayanistd) ést :long,
tr$;:Jong' il faut gamp.ler des milliards d'années pour le parcourirn, 1'autFË
.9?firtF,plus cour,tr. be.âucoup plus court, conme une autoroute.

IgTlrgolYez parcouçir-lentement, très l,entemÊnt cette autoroutei mais vous ne


po,tv?z pas racourcir l'autre. :._. .:' ,,,,
,

Puisque.nous n'avons
.la pas beaucoup de temps, aujourd'hui nous prendrons une fu-
. sée magigge,,a vi,tesse infiniment beaLcôup,plus,.grande que celle Ce ia-tu-
mlère. Plus tard'. vous prendrez le même qbeminr êr 'ralentfssant la vitesse. et
vous rencontrerez beaucoup de paysages très curieur et latâr:rsân?$ â r-egàrisr.
Première êtape : LE MûNûË DES CIEUX POLES

Le cormencement du monde dedifférenciation. CÇ qui êst léger montê; ce qui


est lourd descend : voilâ le gazeux et le solide..Parmi tei gaz, le-plus'lourd
descend et se transforme en eàu, Parmi le solide, le plus lëler-montb a ta
surfacer voilâ la source. Toutes ces eaux forment Ie i"uisseau, la rivière, le
fleuve et Ia mer (l'une aprës I'autre).
Le temps passe I des millions et des riritlions dlannêes pendant lesquelles la
terre tourne sur elle-même et autour d'une des plus grairdes planètds, avec une
vitesse formidable.
Dans les profon{guf, de la m9r, l'énergie produite par les deux pôtes yin et
Yang c1$e_. q. c.eJ.lule prinrordiale, Voiîa là naissanle, du premier être vivant :
rnolgcell'ulaire. "'Des mit I ions et des mil r ions diannées pair"nt...
[es monoôe]tulalFl les plus anciens, âgés de millions d'années, se transfor-
ment en"macroceltulaires, Voilà la naiisance aes rràrbe; ;iliiques, dÀs vàgetaux
m1,efoËblpiques. Its srancisseni. É; ;iiti;n;-ù';;;è;; il;;;;i...
Les êtres microscopiques.les p'lus anciens, vëgêtaux et animaux les plus primi-
tifs continuent de grandil-e! se nourrissint ie la matière que 1e mïtieu'offre
'l'infTuence de I'cneFgie-des
9.e.,ntuq.en gTus soui aeùi pôiel.- ùoita ta naïs-
sdnce tles vêgétaux et des animaux, des algues et des poissons.
Le temps paÈse, des rnillions et dÀs milliôns d,années...

Les poissons se nourrissent des êtres rnicroscopiques..Bt Flus petïts qu,eux-nêrms.


Les algues marines et les poissons continuent ie'se déveioppei-àn assimilant
Ieqlgi!jgu., Cependant 1a terre et ta mer changent de .oniiguràiiôn iâi'o;ii.t
modifi0ations géologiques qut se produisent, toujours sous 1îinfluence de l,ê-
nergie des
. i:,,: i
deux
, l;:
p6les, Le temps passe, des miTTions et des,millions d'ôrrnêes
B

passent. La terre devient la mer et Ta mer devient Ia terre, La population


de la
mer se transfonne en vêgétaux et animaux terrestres. Les animàux aqua-
tiques qui se nourrissaient de vêgétaux aquatiques deviennent vÉgétariens, et
ceux qui se nourrissaient de petits animaux deviennent carnivorês.,,
Le climat et l'atmosphère ont aussi changé depuis le conunencement de la Diffé-
renciation, La chalÊur a une tendance descendante ; c'est la nafssance du
froid qui a une influence, au point de vue morphologique, sur tous ies êtres
vivants ou morts" Toute forme statique et pïu! ou moins stabilisêe qui existe
sur la terre est crêêe par le sculpteur Ie Froid, et celIe dynanique, transi-
toire, par Ie sculpteur te Chaud,
Par^rni les animaux carnivores terrestres, queÏques uns sont attirës par des
fruits dêlicieux. IJs se nourissent surfout avec beaucoup de fruits. D'au-
tres comnencent à se nourir avec des petits fruits d'herbes, des grûtrpt ou
cêrêales. Ceux-ci deviennent Ithonne primordial et ceux-lâ les anthmppTdes.

$s millions d'années passent. L'honune primordiaT corenence â maltrigrË le feu


-!'esprit de la terre- et Ie snl -l'esprit de 'la mer-r les 'instrurnent{ Iés
plus importants qui Établissent Ia civilisation.
lles millions drannêes passentr.. Voilà un aperçu embryoiogique de I'hor{nt et

...-..,:{ii'i Ë -l5i:cizr1*g*{ :i'::' *''"

LES.7 ETAPES BI0LûGIQUËS ût L,HOt'tME

'l{ous avons traversé les 7 êtapes biologiques de l,horrne:


l}Aquatique(nourritureprimordia1e-mer}
2) Planctof, , ,

3) Algues-poissons
t) YegÉtql-animal terrestre {vache}
5) Animal carnivore (loup)
6i AnimaT vêgêtarien' (sihôe)
.le
7) céréalien. L'homme qui civilise monde avec le feu et le sel.
Si vous voulez vous nourrir seulement Ètvec des crudités. vous rétroqradez'à
llgtoglç gg,jluppuriti.on des-animaux vésêtariens iruÈràieniunt i-ii"rrËr'.ii
soit des millions et des millions d'années en amièrb. Votre organtsme srif-
pontera cela deux ou trois ans, peut-être davantage, mais si vôui coniinuôi
,!onglempsl vous tomberez malade bu votre mentalit6r'votr* ro*prài,ension, votre
pensée.et,.par consëquen!r vûtre comportenrent rÉtrôgraderoni ât-sàroni ieùi-Oà
la vache (trop Yin, faibles,dêpendants), ri

lj.-::f-f.ngez pringjpatryenq,dg-îa viande, vous rétrogradez à I ,époque du '.ur-


et vous êtes str d'a'ller vers la maladie,
Ilygfjl*.,la mentalitê fermêe, cruelTe parfois et sûrtout vers ià'mutàAià-
mentale, même meurtriêre.

SYi{BOLES OES 7 TTAPES DE L'EVOIUîÏOI{ ALIMENTAIRË


1) lrler; 2} Ptanctoni 3) poisson; 4) Vache; S) t_oupi 6)'singei 7) Horme.
chaque être vivant appartient à une de ces êtapes, mais en même temps, il
'9

possèdg Ia trace,r&.:chaque étape passêe et â venir, puisqu'il s€:nottf;.Fit d'a-


llments qui appartiennent aux diffërentes étapes
"
.:y. l
i' '
't'i:
LTS CEREALES -..-."*-,! ---{{ù."fura& rd,n';è}::,*i.ÉtBr'rde,.,

'ta dernière étape de 1'êvoluticn alimentaire de '|'hoilme.


!99 cërpeles sont
tlles-sont pour lui l'al'iment parfait. [xpêrimentez sur vousrmâme. Vous pou-
vez vivre pendant une cefttâine'de jours avbc seuTement de I'eau, du planctôn,
tu ppi€soni l,iais vous ne pouvez pas vivre pendant cent jours, ôv€c uniquement
dg la viande, iI faut Ia pi'endre âvec des vbgêtaux et cleË fruits;r, L',étape car*
n'lvore est courte et les carnivores ne viveni pas longtemps. La loi de 1'ali-
.;r,t'tÏ'êhtatiqn :."1'animaï dëpeqd du végétal", r'est qu'un6 tràduction biologique de
11 l9'! de.l lunivers ou de lf urdre Ie 1'univers (v,in produit Yang, Yin e[ yang
., , s.'attirentn Yin exputse yin, yang expulse yang, etc...;. .t:

Biologiquement parTant et d'après 1'ëvolution afimentaire de 1'hormneo I'homme


est-Yégétarien-cêrêalien. lttu$ le savez, Tes cérêales ont toujours Ëté, et sont
I'aliment-roi dans toutes Ies traditions'sacrées du monde. noirquoi ? 'cornposi-
. tiol' équili:bre, cûrresponda*ce:.âvêc Ia cumpos'ition et lei nesoiris ,ae. l'or!ânis-
L'essentiel de 1'alimentation est la bonne proportion de Yin et de yang.
'

Llhonme-pell-vivre une vie carnivore .três Yang en prenant des fruits très
-"e!tÀ yin,
-on-peùt
$i:^t jgoult ibne est trës dêt icat â êtabl in,. it iiagii;,
vlvre longtemps en bonne santê aveç une aTjmentation carnée et des Ët:ii
fruits, le-
:. quq.esn gl,inents très Yin, Ia pensëe devient pluE analytique, ,sou.vent destiuc-
!ïj*r tl:tft: qu'avec unÀ _al imentation cêréai iennà àqirit iurce, f a-penièÀ :aeùtent
qlf l{llhftigUÊt plus unificatrice. ,Les a'iirnents hdmogtobiniques'{anfmaux} se
dëcomposen! diffieilenent dans I'organisme anirnal et lei produits finaux de'Ieur
!i:opg:i,tion* de Ieur.assimiTation-partiei1e, dêgag*ni uËuuiàup d:crÀmànis vin
qut înfluencent et modifient tout l'être humain.
Avec une a'limentation carnéei sous un cTirnat tempérê ou chaud, l,horme devient
$:_qlyt-|n ptus.YanE, fort, Énergique, vigoureux, actif, extrâverti, mais a Ia-
et.Parfois très vite, vaniteuxi se croyanù superieur, violenf,
Drutalr mêprisant. Ceux-qui mangent beaucoup de produits anjnraux sontiruei,
l9lg!9
bruyints,
*.T*t:11itê très ordina'iie ou mëme nrêdiocre. Ilii ,sont toris extêrieuràs,àî,i,
, maîs très Yin intêrieurementn três faiblesn sentimentaux et dëpenùaniir-Ën rËu-
lite très êgoîstes.
Si vous vous alimqntez avec ÏOCI 7, de fruits, vous tomberez nralade assez vite.
vous sérez,.,dou4, faiuie, iimice, n*ÀttaÀtr,'intraverti r-trôp 'Yin; vous aureu
yn jour ou I'autne un cômplexe û'Tnfêrionite, vous seiez victimË, vainiù àuns
la vie sociale.

'l

Lrêquilibre alimentaire est essentie'l à rêaliser. Pour beaucoup, it est parti-


culiêrement difficile â obtenir. 11 exige beaucôup d'effàrii. '5t r,on-cân"i*-
" me trop-de.Yang fort,{vianden fromagg, oèufs, poisionn poulet, gibier.. etc,).
nêcessairemenl, 1e dêsir'et 1e 6eioin dé Yin
alcool' boissonr eaur fruits, salades, crudités, etc.), dêchargemenùivin,
9l^1^?btigllgirement, uiéie,
brrisque de
Yang sexuel, tyrannie et esciavage seiuel, on nà saii'pas rJitËr aiis-i;;"-- -
l0

limiteg justes, on n'a aucune connaissance ni réeïle maîtrir. #Jât'-*r*..


L'horme équil.ibrê est.Yin en âpparence, extêrieurement calne, silencieux, ou-
vertt profond, rôceptifo très fort, três Yang et absolument indépendant inté*
rieurement. Voilà Ïe véritable H0MME.

Sachez distinguer bon Yang et mauvais Yang, bon Y'in et mauvais Lin, bonne
qualitê et mauvaise qualité, bonne et'nauvaise quantitê
l

La Quantitê tue la QuaTitê. C'esÈ toujours et partout vrai, coilprenez-le


profondëment.

Les -pacifiques et calmes vêgêtariens ainsi que Ies agressifs carnivores sont
touJours les vietimes des carnivores plus entreprenants et brutaux. tt'ces
derniers sont convaincus ou vaincus è la Iongue par les cêrêaliens équi.librês.."

: UNE ViT BELLE TT ÂMUSAI|TE ? .

Si vous voulez vivre une vie belle et amusante dans la société dite "civilisée",
vous devez vous yanguiser un peu, de Ia bonne manièrer pour vous dêfendre, et
vous amuser !En vous nourrissant avec des cérêales et en employant le sel et
le feu, vgug y arriverez facilement, et vous résisterez à n'impoite quelle at-
taque extérieure {et bien sûr vous saurez trës bien maltriser ies difficultés
qui viennent de vôtre propre personne). CeJa va de soi que vous serez battu
au c0lfiïencement. f,Îai.s vous serez absoiument et êterne'llement vainqueur en dernier
La construction de notre corps depend uniquement de notre al imentation. C'est
la causalité biotogique, ptryiioto!ique et'psycholaglque. La psychologie, le
psychisme, n'existént, pas' sàns Ia-base ptryiiôlagiqile.'

Rêfléchissez bien â f impontance de la nsurriture et de l 'art culinaire {choix,


prgportions, cuisson, art de manger). Se nourrir, c'est la cêrêmonie la plus
solennelle de Ia Création de 'la Vie.

CONCLUSTON

Nous sonrnes descendus trop vite de l'infini au fini.


Votre guide a étê méchant ?
Les scènes ont changê d'une ëtape â I'autre. La diffêrencialion, la naissance
de-la.terrer.celle de la première celTule, etË.", Si vous ne vouiez pas rester
â la bouche de "La Parole" comme'un idiot qui attend 'la bouche ouverle I'alinrent
tout mâché, ou si vous ne voulez pâs tornber dans la prison des forçats â vie
dans ce monde si petit et si éphêmère, sautez dans llinfini.
Mais-ce n'est pas
$u !qy! lrabnégation, nf le dêtachernent à Ia mode des soi*disant reliEieux
bouddhistes ! Loin de ce'la !C'est pour I'occupationle I'Univers toùt entier I
Ne conf,ondez pas ce petit vieux erewhonien avec les soi-disant gourous ou swamis,
etc. Je suis sans nom. Je suis le plus "avariçieux" dans le monde entier et
dans l'histoire ! Je veux ta ïibertê'infinie, le bonheur ëternel et la justice
absolue, â tout prix. {Rien d'autre chose !li}.
Et je suis très heureux et très reconnaissant, de vous avoir rencontrê en ce si
petit point géomêtrique.

00000
II
oooôoooooooooooooooooooooooôoûco ôooooooôooooooo
q vtus N0us ECRIVIZT Nous v0u5 RËPûNûON5... .o
olo
OOoooOOOCro ACogOôOOûOoOOOoOôôô OooOOOOOoOOOOOoOOô

Plnt chaque revue, nous ferons paraltre les tettres qui nous semblent d'in-
têrêt gênéral. Pour toute rêponse personneT.le, veui'l'lez joindre u.ne envelop-
pe t,imbrêe et Tibeltée â votre nom,

de H de C. {12 ans)
Pourquc'l est-ce que je mange tant de sucre ?

LradJonctlon de Êucre dans ltaLimentatlon ntest pas du Èout n6ceesalre et même


três nocive. Notre alimentationr'Surtout les eÉr€alesr: est princlpalenent. com-
posée de gucrel mais de suere nat,urel qui eontient. tous l-es mln6raux., les pro-
têlnes, les graisses et Lee vl.tamines nécessaires pour m*tntenir noÈre vltalitê.
Notte organisroe esÈ constituê pour dégrader les sucres et i.es rendre asejJclLa-
bles pour la fabricatlon de notre srng; et les sucres naturels sont pïat,ique-
uent prêsentô dans tous les aliments, :
Ic besoln dtabsorber des sucrerles, confiserles, pâtisseries, et,crr. ntest donc
pas uf,i besoin physique. Qutesr-Ll alors ?
Sr11 nfest pas phyeique, il ne pëut être gue psyehlque !
Nous sommes alnsl êduqués, guand la vi-e nous sefib1.e trop a,mère, nous ltadoucis-
sgûs'avec guelque nourriture et principalernent des sucreries. r

Pfnt Les'grânds conscnmatêurs de sucre, on Lrouvera. souveût des pêrsonnes âgées


pteiaes drauertrme après tânt dtespoirs déçus, des Jeunes g€n$ rareuent satiÀ-
falts, et, clest très i.mpcrtanll des enfanis pfus au noins,;livrég à'eux-!ùêmesr
Quand,lreafant rent,re de 1récole et que ses Farents travai.1leni".il.rse retrouve
sggl , une conflgerie lui apporte aLors du réconforer , :.. ,.: i-)i., ,i,,
L'térêtttsucrêrrétant â.tabli, ôn pett parler rirLnfoxication co&&e pour le qafê ou
ntl'mporte quel,le autr€ dràguer-naisi coûme disalt Ki.pi.ing, cela est une-,eutre
histolre
Voici !!:.9ue Georges OHSAI.JA djt au sujet du sucre dans son livre "La philosophie
et Ia,Mêdecine d'Extrème-Orient,, : ,, , .

"Le sucre est Ta véritable fleur du rnaÏ de .Ia civiljsation industrielle moderne,
importêe dans les pâys macrobiotiques de i'Ëxtrème-ûrient et, d'Airiqu., ii-e;t'
beaucoup p'lus, meurtrier qug"l'opirim ou les guerres en palLilcuil.ex pot L ceux
I
lY.ryange-nf du Fz eûmme a.timent Winei+a.t-,
A 1'époque de Jésusr.de Bouddha et ue Lâo-ise, il n'y avô'it, pas Çë poison chimi-
quç et industriel, c'est donc. nôturel qu'ils nf en pai.tent pai. t',ta'ii s,ils êtai-
ent,'nês parmi noua' auiourd'hui, ils,ndus n'rettrâiehi en,,gaFùà'contre, ce poison.
.i
0000û
D'un auditeur à la confêrence de Balâtre
- Qu'est-ce qui est le plus important: Ta foi ou la:'nourriture ?
- Quei- eËt votre. avl.s ?
- La nouriturer :;

- vous devez avoir foi en la nourrit.ure et vous nourrir ce foi !'


û0ût0
12

o ooo ooo oo oo oo oo oo ooooo oôo


O A BOIRE IT A ilANGTR O
o0
oooo0('0000000ôooooôoôoooo

LE TSUKEMONO

Bientôt 1 rétê sera Iâ, du moins nous I'espêrons, .

C'est l'occasion drapprêcier toutes sortes de lêgunres Yi'n que nous présente
la nature.
Le Principe Unique dont 1a Macrobiotique est une application nous permet
d'apprécier ces dons de 1a terre sans déséquilibrer notre santê.
Pour celar nous..devons yanguiser ces légumes afin qu*ils arrivent à ltêqui-
libre Yin-Yang-'correspondant à celui de notre sang.
A cette fin, nous pouvons utiliser le selr la chaleur et la pression.
Le sel et la pression nous peymettent de nnnEer queTques crudités.
Connaissez-vous 1e tsukernono ?
Il est habituellement vendu en matière plastique; i1 se compose d'un récipient
et drun couvercle traversé par une tige en spirale terminêe par un ressort.
Ce mécanisme pennet drexercer une pression sur les aliments placés dans le
rêcipient.
Mais vous pouvez. confectionner cet appareil vous-mêmes.
-.Coupez en morceaux vos choux et haricots vertsr en rondelles vos carottes, con-
combres, cornichons, radisr.ou tout autre lêgume se consonûRant habituellement
cru, et placez-les au fond d'un rêcipient aux parois verticales.
Entre chaque couche de légr.unes, salez abondarnnent au sel marin. '
Ensuiter recouvrez vos lêgumes d'un morceau de bois (planche ou claie),iur
lequel vous dêposez une lourde pieme ou tout autre ôbjet três lourd,'
Attendez 1? à 24 heures maximum pour Ies concombres, cornichons et lêgumes
fort.aqueux' pour les autres, voûs pouvez attendre 48 heures ou mâne [lus
à votre goOt,
lyq. la pression et le sel, tous les êlëments Yin de ces légumes sortiront.
Videz le I iquide et désalez en passant les légunes sous I'eàu. Vous pouvez
les consffifiter crus ou cuits comme drhabitude, En cas.de forte chaleur, vous
pourrez ainsi apprécier 1a fraicheur des légumes sans trop vous yinniser.

00000
r' i
SALÂDE DIETE

Ingrédients : I petit concombre et quelques bouquets de chou- fleur préparés


en tsukemonor 6 radisr les fanes de radis, une petite prune r,nnêbosir'quàlques
verts droignons (ou ciboulette), persil, i c.a i. d'huile, l/z c.$. de tamari.
, ''j
Couper Le concombre en flnes tranches et J.e chou-fl"eur en bouquets, les pres-
eer âu tsukemono tZ à 24 heures apfês les avolr bien salês.
Verser le Jus et passer Les Léguoes sou8 Lteau.
Couper 1es radls en'biais eÈ Les fànés de radLs très flnement. t{âcher une
petlte Pturte roébosi et un peu de vert drolgnons, assaisonner dfhulle et de
tanarL, nélanger le tout er saupoudrl drun peu de persil hâchê.
0000û
l3

S0UPE AUX FÀtlg$ DË ûAR0TTES {Recette de M. THTYS}


.l
Ingrédients : oignon, I ou 2 poireauxn 3icarottes avec leurs fanes,
70 cl d'eau, tamari.
Couper les oignons en perles et les faire revenir &vec uû peu de rnatiêre
grasser AJouter* dans Lrordre, le vert de poireau er tes fanès dé'cdrôttes
finement coup6sn les carottes coupéês en perl-es, I+aire revenlr !q goutpl
Ajouter l.teàu et laisser bouilli-r 2O mlnutes, ÀJoerer les bLancs de poireaux
coupés en très fines rondelles, saler uniquement âu eanart, falre bouillir
5 minutes et servirr
.:
00000
6ALETIE$ DE FL0C0NS fRecette de M. LARTELIER A.)

Ingrédients : flocons de millet, de garrasin. de mâîs. d'avoine. dê riz, de


soya (très peu), huile d'olive, quelques raisins secs, vaniTTe, eau et ie'|.
Falre boufll.ir ttàau avec les raislns secs et aJouter le" flo"ors en pl.uie.
Bien rnélanger. Incorporer 1rhuile. Ia vanille et l"e se,l"r : :'". ,,' ir'.,r,'t '

Lalsser cirire, Si l{pâte ntest pas asseu fe::ne, aJouter un,,peu db. fbilnei à
85 Z o'u:{rn peu d.tarrdwroot. :r-i " l.i.'
Lal'sser refroidir la pâte et cuire dans un fer â galêtte. i" ir . ,.;,:.iLr
- ; l-..i.r
00000 :. , jr ':r.i r..,

CROUTI AUX FRAISES ....,.. i''-


: 1, .l
Ingrédlents"': 25û g de farins.te froment complète ou à 85 gr 1'00.9 de matière
grasse, l,'tasse dteau, I bâton de vanilïe, ? c.à c. de kouzour' cannelïe, sel I
fraises (petites de prêférence).
Blen roalaxer la farine et 3.a mat,lère Bras$e en y aJoutant une pincée de sel et
de-canaelle. AJouter Lreau peu à peu pour obtenir une,pâte bien lisse'qui ne
coLLe plus aux mains. Etendre la pâte au rouLeau et en garnir le fond dtt ne
pfattne. Cui"re à four moyen pendaaË +l- 2û uLnutes. :

Falre boutlLir dans un peu dreau unibâton.de vanl,Lle . Dê1*eye!r 2 c.àp, .dê hou-
zou dans un fond dteau froideg enlever la vanilLe et ajouter Ie kouzou dilu6
en tournant, Jusqutà consistance de geLat.ine liquide"(travailter à feu doux),
Garnir le fond de tarte avec Les fraises entières ou coupêes et napper de kouaûu.

PûrRrs culTEs Au_[ggrgg

-*r"t-,; - poiresr queJques raisins secs, ï bâton de vanille, 1 pincée


de selet 1 de canneller 2 c,à c. de kouzou.
Eplueher les poires et les couper en gros morcêâuxr Les cuire à la casserole
en aJoutant un peu dteau, le seI, la vaniLle, les raislns s6ics,et La carurelle.
(envlron L heure à feu très doux, de préférence sur un diffuseur de c[raleur)
Elolrtteri Les polres. ef 'garder,le Jus. Préparerile Tcouzô'u"âvec ce jus .corn'e
cL-dessù'Fi ., j
:

û0ûû0
l4

ooooGdooôoooooaooooooooooooôoooooooooooooo
o cAS ûE 6UERI50N pAR LA f'tACROEICITIQUt o
o ô
oôoo(}60goooôooooôôôooôoooooôooëooGosoooooo

UN TAS I{ALHEUREUX

* Allo, bonjour Monsieur, j'ai appris que vous pourriee peut-être faire
quelque chose pour mon fils. J'ai consu'lté nrédecins, psychologues et psy-
chiatres sans résultat positif, je suis dêsemparée !
llon fils a douze ans et est toujours incontinent. C'est très gènant, à
l'école, dans le tram, partout, le jour et la nuit, il ne peut se reienir,
et pas seulement dturiner, rnais encor€... Pensez-vous que vous pouvez fa:ire
quelque chose ?

- Mais certainement, ûladame !


Rendez-vous fut pris.
II, tlagit"d'une famille de quatre enfants, trois garçons et une fitle, la ca-
dette. J,14. r 'le deuxiàne, c'est lui Te malade "incurable". La famille est
aiséet le pêre occupe un poste important dans une firme de chocolat et de tait
concentrê sucré très connuei tous les jours ou presque* il rapporte des frian-
dises pour ses enfants. La mère est tiès affairêe et irès nei-ireusei eÏle s'oc-
cupe du ménage et travaille en m&ne temps au dehors. Les enfants sont. souvent
livrês à eux-mêmesrrançon de la vie modbrne. Ils mangent n'importe quoi et
n'importe connent, avalent sans rnastiquer et boivent èn mangeant de très
grandes quantitês de Iiquide. J.H. n'a jamais pu retenir sàs besoins depuis
Ia naissance. Selon ïes spêcialistesf ce serait dû à une malformation physi-
que et d'origine psychologique et affective.
Aprês quelques directives macrobiotiqués, 1a mëre reprend espoir,

lng gegaJng glus tard


- Allo, bonjour Monsieur, c'est miracu'leux ! J.M. egt resté deux jours "pro-
pres", c'êtait une foi$ arrivê, lors d'un voyage dans un pays chauà, mais'c'est
la première fois de sa vie que-cela arive eir Ëetgique, ji: ir'ose y éroire I
Pensez-vous que je peux continuer gur base des mêmed diràctives f

- Certainement Madame, et surtout n'oubliez pas la discipÏine à tabTe.


- Oyi d'accord, mais c'est très difficite avec 'les trois autres enfants qui
continuent cornne avant.
' l4ais Madame, c'est l'occasion de ïeur apprendre quoi et corenent manger.
- C'est trop difficiie, je n,ai pas le temps I
Un mois olus tard
-&-
- Allo, bonjour Monsieur, je suis de nouveau dêsespêrée, J.lrl. s'êtait très bien
améIiorêr il ne s'oubliait plus que deux ou trois iois iar semaine. l4ais
maintenant. c'est comne avant,. Que dois*je faire ?
15

- Confiez-le moi une dizaine de jours, iT sera grandement amëliorê.


- Je n'osais pa$ vous le demander, mais bientôt ce sont les vacances, accep-
teriez-vous de Te garder ?

legfog garl er_de gu$isgn*?


J.M. ê passé dix jours chez nousu il s'e$t onbïiÉ une seule fois au courant
de la premiëre matinée oii il est arrivÉ.
Son mal avait disparu en deux heures. "

J.!'1, partageai! nos repas, et nous é'tions rnême plus large avec Ïui qu'avec
nos enfants.
Son mal etait peutrêtre dû â une malformation physique et d'orig'ihe psycho-
logique et affective, mais un simple changement de nourriture et.de milieq.
était arrivê â bout de son maÏ.
Quand il est retournê chez lui, nous lui avons recorrnandê de surveiJler sa'
nourriture pour consolider sa gUÉrison, et nous lui avons dit".que si son mal
revqnait, il savait maintenant conrnent se soigner. ;

PouË noui, ieite,guerison ëtait aÀi-pius-nurmJtÀi, pou. 1a'lnêre, êt 1'enfant,


c'êtait miraculeux !
Vous 1'avez coppris, Ia. nourriture gue consornmait habitueïlement J.M.,étatt
excessivement Yin, ses muscles n'avaieÈt plus ou n'avaient jamais, eu Je rê-
flexe de rétention (Yang) La suppression des aI iments trop Yin a pe.rmis
"
un retour â la normale.
Cfest trop simple !
Nous étions trës heureux pour J,M. et pour,sa mère enfin libêrêe.
1.

plus gr:ande la joie, plr.rs grande la tristessei aux dernières nouvelles,


t

flais
tout est cofirne avant.
ii-*erË-;rî'î"uiiu.ituurri affairêe et nerveuse, 1es enfants'toujours 1ivrrés
â eux-mêmes, et.'le pêne.occupe toujours. un poste important,dans une finne
de chocolat et.de'lait conientrê sucrê três connue d'où il napporte rpgul,!è-
rement des friandises.

Quant â J,M. ,r.. QUe c'est triste !


Mais plus grande la tristesse, .r,
': .,
",1
Orthocel se

l:"t.'1,,
0û000 I.I.
:

========
ANNONCES
.- ,.
,.
":.: 1,. -,. ,.

Peintres, plafonneursi'tapissiers, bricoTeurs! etc.., sont demanàês,.pour


embelïir notre centre avant ïe'1,4'/'1179; cec'i afin d,accueillir les pâril-
cipants â notre lqfq i* vêcances dans un cadre agrÉab-Te, , , : 'r
tcrivez-nous ou têléphone?-n0us, Merci, : ,

ooôoo

cherchons, en prêt.ou'en'ilocation, tentes* iaravanesn lits* malelas, sacs


de couchage, Iits..qe,gamp, etc.. r prur ta "përTode du" l+y7';u 'ng/l7ig,'--,.
Contactez-nous. Merci.
t6

)ooooôoo ctoooo
O RËFLEXIONS sUR ,.. O


ooooooooo ûoooûooooêoôoôo

.l
CONFËRËI,ICE A SAI.AîRE Lg 26 AVRÏL 97$

àr Jaeques SKAI-KA

.:.
Ûe plus en plusr les milieux officiels découvrent la relation entre la nourri-
ture et la maladie. Surtout depuis que Ta Sécurité Sociale est en fajllite.
plus.intêressanl.poui 1a Sêcuritê iocialà quu-f*s'malades iÀ
!l"est beaucouples_maisons
soignent_dans de régime, les al"irnentt naturels'ne sont pas rembour-
sês par les mutuelles.

It tl'y I Pas de.Jour qui passer sans qu'ûn'puisse l'ire dans un journal ou en-
tendre â la radio ou â ta tël'évisionr'que tâl alimeni est à dêcônseilter pÀur
telle maladie*'et que tel conservant, adoucissant, colorant ou autre est.ean-
cérigêne.
A travers toutes les contradictions qu'on nous prêsente, corcnent discerner ce
qui convient â notre épanouissement de ce qui n''est que'te fruit AiunÀ prUfi:
cité conmerciale. ?
Dernièrerngnlr le.syndicat des marchands de sel a publ iê un article expl iquant
qug 19.sel_de cu_isine ne représentait aucurr danger, même en excès puilqud
est ê1im'inê.par les reins, êxcepté dans certainË càs pathologiques.
ii
Les adversaires cnt imnêdiatemeirt ripostê avec des arguments-adssi scientifi-
qygs.que les autres, en dêmontrant que ie sel était tôujours consorunê en',èxcès
.1 9!t'iI est à I'origine de la majoËitë de nos maux. Qii croire-? ccnï,leÀ[---
savoir ? Les mêmes iontradictions nous sont offertes journellement à-propos ae
toutes sortes d'alimentsi de sorte que I'on entend ae itus en plus
F' scuvenl dire :
Que devons-nous mangerr alors ?
Nods rêpondrons plus iuia.-"
La.semaine passée, j'ai reçu par la poste un article très intéressant:
"L'enfânt nerveux et son alimentati0n',.
Dans cet articler on.peut-1ire qu'un médecin amêricain, le docteur Feingold,
du-dêpartérent'de l'alleigie au Medicai center de San rraÀcisio,-à
tê des enfants nerveux en supprimant de Ieut: alimentation toute nourriiureiiat-
:1.i91
con-
!:lllt_ll .gyglg'nque produir'thimique. Aprês que'rques i*o;,-ir i;speriot
loute nervosité et-problêmes scolaires avàient'disparu. Vàièl Ia colrclùstori ce qùit
son expêrience t
.)'\L-tem.bte da{ini.tivwnenft ArdhLL que tes anônu
{.el ea&onanra Irr,i,LU'q M{*"req u
dan"t un-ti gaand-n *bne de *a ol,inent* â1ytÉ unc.,cailâe
d,LrLec,te de nelLv o t iftA.,t
est très intëressante
l'aslle.- Mais.ccrnment.les produits et
!:tlt_l$lclusj,on
qe sauvera certainement plusieur.ns .enfants
chimiques agissent sur nôtre système ner-
I::I.i -,!rgll:t ?
Ie mêcanisme I
personne ne répont La meoeiine a ioujours
fll]n de constater et de recoirnaltre 1a nocivité, panfôis rnor-
teller {f..lul!{s.avant
d'un produït.chirnique ou d'un mÉdicament. Vous et moi, sonne! ces martyrs.
Nous, nous sormes adultes, nous sffilnes responsables de notre iante. Si nous
:I1{9!| ge gulon nous raconte et que cela tourne mal, nous n'avôns quà nous en
prendre â nous-mêmes. Nous n'avons qu'à dêvoller noire jugement et'devenii in-
dépendant:^9T
{lg.ment des autres. },iaig nss enfants t
saoles. Nous devons veiller â leur santê et à leur épanouissement. froils en scnrnes respon-
17

.les
Le docteur Feingold ne se contente pas d'éIiminer produits,chim'iQues de I'a-
limentationo il a êgalement constatË' que certains aliments naturels pouvaient
également avoir un effet dêfavorable, sur not,re; santê. ll comnence par supprimer
les tomates et tout produit à base de tomates, les concombres, les aniandes, les
porlmes, abricots, baies. groseilles, f,ramboisesn fraises, cerisesr,raisins - ou
tout autre fruit,en grappes - ûranges, pêches, pruneôux et prunes., '
Il demande en.suite aux parents de iêintroduirre un'û ulr.ces,,',fru,*ts,.dans'l'aii-
mentation de leurs enfants 4 à 6 semaines après le,dêbut du rêgimei sj I'enfant
a une ré.action défavorable avec l'un ou 1'autre frouit, il faut totale'rdrunt le sup*
primer de son"alimentation. C'est très intel.ligent;, mais pourquoi a,T'brs fiê pâs
àgir de la so'rte avec tous Ies atiments ? Ët sur*taut queTs sont les-''critères
qUi'permet,tent de reconnaître s'i un alirîient convient ou.ne cûnvient''pas ?
Cette approche de 1a recherche de 1a santê est rÉvolutionnaire, mais malheure-
Fementr'àllg..est aveugle, e,lle ne reposê sur aucune compréhension.r" geulement sur
1'expêriepcë?Tevra être rêpétëe sans cesse, puisque 1'enfant êvolue : cê n'test
pas très pratique.
LT SUCRE

La senraine derniêre, j'ai cunmentÉ tes résultats des recherches du biologiste


Rheim sur. 1'extrème-nôcivité du sucrre. Il a écrit un article intitulë :"
'lLq suci"g de betteravesr fIêau de l rhumanitê".
Ën conclusion de ses recherches, il dêclare que de nombreuses maladies, même
incurables, peuvent être soignëàs par u$e suppression totale du sucre dàns 1a
nourriture.
ûans'l'anticle déjà citë sur'!es enfants nerveux, j'ai pu lire que des recher-
:c.hes
ont dêmontrë que le sucre prêsent dans tant-dialimànts et ionfiseries est
une principale source de comportbment nerveux et de problèmes d'êtudes chez les
enfants. Voici unerstatistique ëmanant du Dépar.tenent d'[tat â I'AgtIcUlture des
ErU.: uPour une personne sur dtx, le sucre est un aTiment mortel, pavant le che-
mirf'vers yne centaine de symptûnes physiques,ôngoissants, plus toutes les tor-
tures d'ûn' comportement neurotique et même psychotique,"
on 'le constate, la rnanière de se nour-
Et voici la conclusion de 1'article : Ç.oTnne.le
rir exerce une influence incontestable sur comportement (j'ajouterais,'et sur
la santê) et.leparticulièrement sur celui de nos enfants. Et avant d'émettre toute
opir.rion sur plan caractêriel (j'ajoutera.is sur 1e p'lan physique également), il
serait pgu$lfe prudent de déterminer dans que'lle mesure notre a,limentation n'est
pas respônsable.
Je suis personnellement concernê paF cet article, puisque à 1lâge de"l'7 âns, j'al-
lais rêgulièrement aux consultations pour enfaRts,neryeux, alors que .la base de
ma nouruiture était constituêe par plusieurs dizaines de rirorceaux'de suire par
Jour. Lorsque j'ai supprimé Ie sucreo j'âi supprimë les consul'tations, je suis
devenu plus calme que le mëdecin.
' irl :: l':l
'
'
Je ne vais pas m'étendrê sur J.'un des plus grands tabous de not,re aiirnerrtàtion
açtuel1er_1a viande, mais sachez ceci : noui soffiile$ capabTesr co{nme'c'ertains an'i*
mauxr d'élaborer 'l'hêmoglobine à partir de la chlorophylle. Cette facultê est
atrophi6e par une trop :grande consommat'ion de nourriture animale. De diffêrents
miljeux scientifiquesr"il nous arri've des informations qui tendraient. à confirmer
que la consorunation de produits anirnaux. serait à ttorigi'ne'des maladies cardio-
vasculaires et des cancers du système digestif. L'homrne est une mêcanique que la
science ne pourra iamais égaler* il est iait de systèmes précis et compl'exes qui
êchappent,à tout entendement. Il est triste de constater'eèt acharnembnt A a$pli-
quer la science sans conscience. .

Mon exposê soutève plus'ieurs,questions que j'ai expressânent laissêes sans:rêponses,


La science ne nous les donne pas, et si elle repond, c'est toujours l'explication
18

dtun mécanisme três compliquê qui s'cuvre sur une ignorance encore â combler.
Lors de discus'sions avec des scientifiquesr on n'ariive'inêvitablement à entËn-
dre touJours-la rnême-phrase ; Ie progrgs né s'amêtera jamais. la siieni*-t"ôu-
vêra. Peut-être, nais en attendahtr-combien de personnés et à'enfanti iouir.ônt
de toutes sortes de maux. de toutes sortes de déionéresienies, oe mataoiÀi aiies
incurables ou d'origïne nrystârieuse, a"lols gu'i1-existe tant de moyens feaucoùp
molns violents et destructeurs que ia médecine officielle pour sôuiagàr-;t-;à*;
guêrir l.es,malades. Dans ce monde où on peut tuer têgatembntn â conlitiôn A;eire
membre de.l'Ondre des Mêdecins, et oû 1'oh est condamilc st on'soulage un-maiaaÀ
sfmplement en observant les lois de ia nature, la loi est hors ia tôi ùniVeriÀite.
te sont ces lois de la nature que j'ai recherchêes depuis que j,ai senti le dan-
ger de la médecfne officielle. , ,.'

€n t962r..!'ai rencontré Georges 0HSÂ!,t4. Il enseignait .le Principe Unique et la


Macrobiotiquq, Três-vite, jrai presseÀti que son-ensÀtgnemeoi aiiaii riÀ-pË*Àt-
tre de répundre sinrplement à un tas de questions que mei recherches laissàient en
suspêns. Lorsque Ï'on demande à Jésus : txiste-t-ii un Iivre pour êtudier ce que
tu enseiqnes ? I1 répond : Regardez autour de vous, la naturer'iàs ÀiiÀauxr-i'rist
le plus irand ltvre.
!lS:t.très simpler.il. n'est pas du tout nécessaire d'apprendre par coeur les ré-
::I!1Il du,jugernent des autreg. Chacun.peut obsenver lâ'nature,'c,esi ôratrit.-
Au nlveau de la santé physique aussi
OHSAI,IA est très simple't- ywtu âtmmeÂ
liqn qu.e psychique, 1'enselgnemeni de Georges
{o-i"tÂ'àe'"e. que ntu^ menget)w. Notre alimen-
tation nourrit notrà sang qui nourrit"'les celluled"-*emJ tÀi'-Ëeif'uies ae-nàt"ô-
|?tY!îuf et conditionne notre Équilibre physique aussi bien que nos pensées.
rl est intéressant d'observer le comportement des animaux sadvages à'traveri Ieur
nouryiture. crest très simple, un ehfant peut comprendre.
'ûeorges OHSAb|A
qtjt-japona'ilr et enseignait a Ta manière aenniste. Aussi son
'ens€ignemgn! a fait tiobiet
dé oeauJoup"àô iont"overses. Il êtait-crr*qùÀ qùunu
:l-tllqqçIait professe'ur ou docteur, ii en avait une trôp mauvatse opiriion.
bon enseignement a pôur but de nous rendre indépendants bt crêateurs'de noùs-mêmes.

Le Principe uniquet qppelé,ainsi parce ctu'il n'y en a qu'un, est un autre nom de
Dieu. c'est T'Infinil'ra force erb cngadion manifestée,
L'infini se manifeste pan la poïariiation" fôut Aans notre univers est oolarfsÉ-
!:ttl dire qu' jt-y a tôuiours'deux pôlei t te-jour et 'ta nuti, i;i.'orrmË-"[-i;'i;;:
me' le chaud et le froid, la contrai:tion et la dilatation -
{cf le,cÀeùiy, eti.
*: *y:_t!]::_tgnt appeies-dans 1a tradition extrème-or;eriiate yin-Àt'fang.'
Les.expressions frança'ises les plus proches sont: force centrifuge = Vin Ëi force
centripète = Yang, Lgs 'lnteryêàctiolrs de ces deux forces constitilent T'ordre
notre univers, c'est Ie mécanisrne de tout phÉnomêne.: --- de

VoJcj.un objet, enlevez-Iui.Iala force cent,ripète, plus rien ne Te retiendra, iI se


'iniiniment
T?llt:li:Îla; :ntevez*'lui rorce centrifuge* i1'aevienara peiit et
disparaïtra. Chaque chose et chaque être nreit que ces deux forces en itjffêrentes
proporti ons.
Ces deux forcesr.Tin et Ïung, sont opposées mais complémentaires. Ëlles sont insé*
parablgs' mlls I'yng domine-toujours'i'autie,
tàxÀùpie-t-ï;ho,md-poiscùÀ Àe!-rt,ii"-
mones fenrnelles et Ia fenme des-hormones'rnâtàsi si i'êquiiiu"J''i'in;;;;;r-;; ;iln-
ge de sexe.)
Ltêtude du''Principe Un.i.que nous pe!"met de d'iscerner dans quelle mesure une chose
ou un être est Yin.gq !gng, c,esr-à-{ire pTus sous t,infldrnr* Oè-T;,fq;;; iârii.i_
fuge ou plus sous I'influénce de la force'centripète. - = .
I9

pour notre santé, on dêtermine les aTiments qut correspondent le nrieux à nûtFB
biologie sujvant-Yin et Yang. 0n amive ainsi l cgplure que I,a cêrêale est 1r
nourrTture de 1'homne. Et 0n se rappelTe qu'effective$Ênt' iadis. les cêréal,es
constituaient la ppincipaTe nourriture de nos ancâtres. C'eSt t Fùrtir du néo-
'lythique, l,âge Ob ta pierre, dg 6.0û0 à 2.500 avant J.C.r q!te_1ltsqÈ,c* hrnaiçe
sieit'rniie â [roduire ies cêicates, cela fa]t plus ou moins 1.500 gênêrttianq
juiqu'â nos jburs, Jusqu'en l9I4l 1a cérêale constitue l'aliment de base. La
iàtiôn oscilîe seion les êpoques àt les rêgions entre 500 g.et l.200 9.paq J9YI.
'l kg. C'es! a.paflif {e t{O
et par p*rsonn*l- ô; iiSO â ieOO, la ratioi est. de
qùe'iiol-rànso*e *Àini de cêréaies dans Tes villes,.gt T-Pg*ir de 1890 dans les
dàmpagner. En ig5û,ila ration,de cêréales qui constituait''7S"'4 tlê;ri:l;â"nourriture
iomfià-a 38 %, nUjourO'huin elle est en-dessous de 25 %, soit 7 f,ois,moins en
poids qu'en 1600.
Georges gtisAl^lA nous propose de ne manger pendant 10 iours que des cêréal,es, et
pîùs'piriiiuiiei;é*Ànl cii riz:, car i1 ie cbntient praiiquement.'pas'de :toxines..
bé;-air. j;r.;'Éer*àttuni au iang de' se_renouveTer' sans necevoir de pgvell.es.to-
xines. Anrës. ôn 'fait conune le-conseille 1e docteur Feingoldr ûn,rêintroduit
il;; i'ai'i**niuilont cÀriains al iments, mais en respectant 1'équil iltu..Yi.n-Yang.
De nombreux maux disparaissent csnme par enchantement. G'est le dêbut-d'une vle
indépendante, parce que l'on devient son propre médecin.
Cela fait 17 ans que je ne me suis plus soigné, cela fait'17 ans que iequron fiTtre
avec le Prihcipe UnTque, toest
iàuies les informâtiois-La formidable ce essay
Jé-nàur iitrô rrôi".; lilacrobiotiqub est r"ine appf ication dç .g.principe au ni-
veAu de la nouÉriture. Grâce à ta dêcouverte du,feu et du sel, 1'honme a pu adap
ter Sa nourriture et ainsi êchapper à'tous les cataclysmes.
.:
Voici une définition de Ta l'lacrobiotique donnêe par Georges OHSAkJA dans son livre
ile f-ivib de,lq Vie Macrobiotique" : 'rMa Macrobiôtique n'.lt pas un,prÉcepte nêga
. tii qui Aii-toùSours "ii'ne faut pas"; mais eile est positive et son but,est d'é-
tabl ir une'.cOnStitution''capable de faire tout ce qu'ûn veut." :: ,.

;i
D'après le Principe Unique, pratiquement tsus les mêdicaments
,Ie allopathiques.sont
Vin, atlatateursr'a'lors'quà ia pldpart des maladies sont aussi. Alors, disent
certainsr csrrnent se taii-i.i quà ci:rtains maladel-guqtissent avec ufie telTe mêde-
iine. Vôici la réponse, si vôus prenez une feuiile"blancher vous faites une pe-
tite tache d'encre; lt ; a deux moyens pour la fairg disparaltre, ou bien vous.
I'enl'evez en supprimanf 1a causer'ôu biàn vous remplissez 1a pagg.d'encre en dis-
peisant la tachb'sur toute la'feuilTe. Dans les dôux cas, ta petite tache a dis-
'Voilàpourquoi la mêdecine dite classique aboutit à tant de maladies in-
iaru.
curabl es .
..le ne suis pas'venu prêcher. l{on seul but est d'aider-les.gens â iuger.par eux-
'mêmes, en abcord avel les lois universelles" Aprës celar,ils sont libres de fair
ce quiils veulent. Actueltement, Ies gens n'ont pas''le choix. Tout ce qu'on
leuË prêsente camoufle en rëatité une ignorance que la science comblera un jour.
Mais quand ? Ileut-être quand il sera trop tard ou 'jamais !
tn'atiendant, l'es'malades souffrent, 1es enfants dégénèrent, alsrg;'ou!i.I suffit
dtouvrir les yeux'et surtout de nous dÉbarrasser de tous nos: prêjugës.
Posez-mgi nlimporte quelte quest'ion, I'enseignement de Georges OHSAIIA nous fait
comprendre qu'il faud trouver tout, ieul, nraii ie m'efforcerai de vous rêpondre
poui" vous dire merci de m'avoir écoutê avec tant de patience. 'i'ri i .i

0'0 0 t 0
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/.'at:"ir '.:' . .: ,..., ). .:
t - .) ) ::r oooo.o.o;q,oqp.oooooôooooooooooooÔooooooÔ
,.t;':',)ti. e;:4;6p..;igTftË vlslûN ilE LA SçIeNCË o
.-:;i', .::'. i:!.11!,, i. 1:2:1o .';
o
|itt:;.r.;.i /.:4:t,., i . ooooooôoôoôooooûooôooooooooooooaôôoo
j.t...ri1,:r,/:. 6wi,tgl
1.1 ...:
,;l' t Çurieusp expérience sûharienne
En '1958, sept mois durant, d'avril â septembre inclust une vaste enquête
biologique et médicale fut menée au Sahara sur f initiative du centre de
recheicties Prohusa {Problèmes Humains au Sahara}. Elle avait notarrnent
pour objet d'étudieÈ 1e cornportement du personnèl travaillant aux recher-
ches pêtrolières. A cet effet, un contrôle trës strict fut instauré sur
I'alimentation et la boisson,de certains groupes de travailleurs I en mê-'
me temps, les matières secrétées (selles, urinesret dans certains cas su-
eur) étaient recueillies, transportêes pàr avion dans des containers rê-
frigérés aux laboratoires de la facultê de Phannacie de Strasbourgr 0ù
une-équipe procêdait à l'analyse.
,

Un an plus tard, en avril t959i Ie Ministère du Sahara char^gea d'une mission


dans la même rêgion, t4. KIRVRAN, directeur du dÉpartement du travail et de ]a
Main*d'0euvre de la Seine, Ingênieurn biologiste, membre du Conseil d'llygiè-
ne de Ia Seine, membre de plusieurs conun'issions techniques interministérielles,
auteur de travaux ciassiques sur ia résistônce du corps humain à l'électricité
- lil. KERVMN s'intêressait depuis longtemps aux problèmes du mêtabslisme, c'est
à-dire aux processus des êchanges qui s'cpèrent dans lê$ corps vivants.
IndirectemenÈ, ceci lra condulc à des études gur les.sels du plasma sanguin,
et sur Le plasma artlficiel à adninistrer aui brul,"f,$r,,ctest-à-dire à lleau
sa16e, à lreau d,e mer, à lteau la plus physiotoglquement adaptée pour Les tra-
vailleurs exposês aux fortes ehaleurs - au fouu, en plein soleitr, Sahara par
exenple -.
attention, dit 14. KERVRAN, fut attirâe par le cornporternent du personnel
I'ton
effectuant des travaux de force en plein soïei1, sur une plate-forme métalli-
que. A ce poste de travaiï, ia tempêrature d" L'ombtte dépassait ceTle du
corps hurnain. ûr Ia quantité de sueur êvaporêe {calculêe par différence en-
tre f ingestion sôus forme de boisson et d'alimentsn et 1'excrêtion par les
selles et'T'urine) n'Était que de 4 à 5 ïitres par jour. Un simple calcul
montre que, dans ces condit'ions, ïe refroidissement par êvaporation de.la
sueur ne pouvait en aucun cas ûssurer au corps de ces travaiileurs la cons-
tance de la température humaine normale, à savoir 37 degrés. 0r, il n'y eut
iætaLt d'hgpwr.theÀmie. La tempêrature de ces hommes aurêit dû monter, ils
auraient dt être rapidement sujets à des troubles empêchant toute poursuite
de travail. Mais iI n'y eut aucun trouble, et la tempêrature ne monta pas.
Quelque chose se passait donc en eux-mêmes qui d*vait absorber I'excÉdent de
chaleur dû â la tempêrature extÉrieure et au travail. Quoi ?
Crest ce que je voulus savoin"
,"Pour êclaircir ce mystère, je repris 1'Étude des rÉsultats rassembtës l'annêe
prêcédente par Prohusa. Je contrôlai tout d'abord 1a rigueur des bilans Éta-
blis, d'une part sur tous jes aliments et Tes boissons ingÊrés, d'autre part
sur les excrÉtjons, Je remarquai la longueur du contrôle (6moisi, qui excluait
une erreur due â une accumulation progressive dans I'organismer ou, â l'inverse
21

à une mobilisation d'éléments prélevês dans 'les réserves du corps.


"Puis j'examinai les bilans eux-mêmes. P'lusieurs d'entre euxr concernant le
sodium, le magnésium, le potass'ium et le chlone* exitèrent ma curiosité, car
ils étaient inattendus :
lo la quantité de potassium excrétêe par transpiratio.n sous forme de chlorure
de potassium augmeiitait par forte chaieuri et ân mêm{r,ftorure par voie de con-
séquence, Ta proportion de potassium et de chlorure ainsi excrêtês augmentait
par rapport aux excrêt'ions cqrrespondantes du sodium. Taul.'te Pâ;,sûri,t elmme
*i une patvLLe du aodun cantenl daw Le ,sel ingëjlë. lo-jtLorune de aodfuml t''e,ta'it
- moil pan queL 'qt&,ngz më.cnuiÀme ?- t,rtaya$onnôe. en potaatian en tnnv'U'sq4.t
Lz ennpd : j

u.Je me rrappelaj
alors Tes expériences de 1'Américain Bass, en 1953.' Lui'"aussi
avait recueilli de la sueur humaine obtenue par forte chaleur, et'lui aussi
avait constaté que le corps humaino dans ces conditions, excrêtait plus de pc-
tassiurn qq',il n'en,ingérait. Aucune exptication ne fut trouvée à cet excêdent
qui au Sahqro,et.au mois de juil,let atteignit 50 %., : "
:
: .: : .i | :

2" Dans B0 % des cas, 1'excrétion en magnésium était très nettement supérieure
à l'ingestion, et ceci en ne tenant comfte que des selles et des urine! (la
sueur .nraurait pq,qulaggraver cette d'ifférence 'inexpl icable)'.'r. l-'excëdent se
maintint rêg.ul'iènernent pendant les six m0is,d,tobrservation, ce,qu'i'exc'lut I'hy-
pothèse dl,u1e dissipalion des rêserves du conps. traù vena,Lt done În mag$ê",aiun
.:
lw.YTYt, ,' ,
,31,Ën [tiù$aran!:,,J,es,r,biIans: de ca.lcium et du phosphore avec ceux du magnésium,
'.f,e'.constatai'que Lu,:des*x pnwiua 4.ta,Lent LLâ,s au lxo.itlëNe, Quand le bilan
du ,calcium. êta'it..nêga'tif r c'est-â-dire quand le calcium excrétÉ excêdait 1'e
calcium'ingërér'1e 6ilan du phosphore l'était aussi, et cbacun de ces cas'cor-
respondait à un bilan négatif du magnésium. Inversément, quand le bil.an du
mqgn$sium était positif {dans 20 '/" des.cas); le calcium et'le'phosphorê"sui-
va,ient le mouvement,
"Tolrs ces phênomènes, poursuit M" KERVRAN, suggèrent une même interprêtation :
si le corps est capable d'excréter des élemenii chimiques qu'il n'absorbe pasn
ou s'il en excrète p'lus qu'il n'en absorbe* et cÊla pendant des périodes si
longues que toute expiication par une dilapidati'on des rêserveb est â êcarter,
il faut bien admettre, puisque rien ne se crêer'que cet élêments proviennent
d'autres ê1éments. Cela paralt insensê, contraire aux principes: les p.lus'.sa-
,GréS,de la chimie et de la physique, rnais qu'y faire ? Rien n'est saci,.e'bh
sçiience, si ce n'est 'la fide'litê â T'observation'et'à I'expérience. Les "l'ois
actuellernent adm.ises de Ia physique et,de Ta chimTe compartent peut-êtrer
le domaine de,Ia biologîe, des exceptions auxquel'ies on n'a pas encore pris-dans
garder J. vais encore vous citer une exreption rebelle â toute'irrterprétation
cl ass i que

.:. : L
.(â stlivre)
00000 !

Du' l4:.,au,,29; jui I I et, Venez vous transmuter en partiÇjpant au premien camp
macrobiotiqûê' en frança'i s en Bel g'ique . '. '
22

ûoôoooo0000tlooëôoooôôôotoooô$ôo

: Lr't LME PAR LA LûRûHITÎI o

oo oÈooêô 6 0ô ôorlcoôô Q too oûooô ooo:

PRTHTEMPS 5ILff*CIEUX
de Rachel Carson (t )

tritique par Georges OHSAIr|A {extraits}


procurée-par re Iivre est une_srupêfaction
:irl":Ti:I:^iTltgtsion
elle entoure le lecteur comme d'un brouillard glacial et'le laissecomprère;
frïsson-
lan!. Les.produits. chimiques courannent empioles pour-ia aeiir[ction des in-
sectes et des microbes daris res champs et riviêiÀsi-oàni-rË;;;-dni-t;iir '
et dans ïe sel, ont dêpassê leur but"
Dr"ingçcticides"n ils sont devenus "biocides". Leg charmants oiseaux, les
poissons arsentê;_ou dorês, Iei ftdëiei-ini*aù*
vaillellst leurs.fensnesr-léurs enfants, *àurent ô;.;ililIT,"*Ë**
tuës
--- par
r-' cài
res rra-
prôauits chim.i-
quesr directement ou indirectenent.
Des rêgions entières sont dêrnunies*d'o'!seaux qui chantaient
le pri4temps.
Les eaux souterraines, parcourant renieme;; qËiq;;;'ËiiilËt"Ir"pu"
nourrir. les puits et rei fontaines sur-i;il i;;j"t, sont contaminées,an pour
Des centaines de cas sont citês qui nous-iont iiisionner,--l;*i;;;ïCIus'ap-
prend qu'aujourd'hui même, iI noris faudrait aller vivre
pour êchappel a la lente àontaminatton-cËi-p"ouutts chez làs Esqulnaux
ir,i*iôu.r'Ëi
qui s'accumulent dans nos tissusr sa conctlsion est qu'il inoustriels
faut êtudier
de suite les mesures-à prendrÀ iontre cette temiùîÀ'fr-Ënii*,'lJ*i'* totrt
lespacifistessouslamenjce_dÀ1;gu."'Ë-nuàicaire.' re font
I'laiheureusement. p!"esque toutes les personnes élevées dans ta discipli-
ne scientifique, 9gm9
1'auteur se rêvêlu gg iàniÀpiiJns-duatiiiÀs.-_
donc la seule issue inrnêdiate et praiiqË ir
tui manque
mentalerent moniste. ;;i-"Ësurià-a;ui*-ioniuptian fonda-

Selon le monisne-diategijlu* p'!usieursfois mit'lêna'ire de lntxtrème-grient,


la solution de tout probTême âpparaît *mmeàiatemànt dans sa nature fondamen-
tale-et. son aspecr uirificateur.' mats dani-i;;*;irisrnà À i;*!-îogique qui
est la base de la cfvi'Ïisation rnoderne- la vingt-cinqute*re-civiiisation sur
cette planète, d'après Toynbee - la saiution *it toujôulu-.Àiiiiou, ,y,r,ptoma-
tique et palliative; Ioin- de rêsoudre, efiÀ .o*pttqùË ie-p;bî;;;, en.ana,Iy_
sant et multipliant les'cas. 'Au tiey d,yT^p|o!]ème,: elte'en-a-uientôt dix,
qui sont de prus én prus dirrrcrres èt vonr se
iiilriirfr;ll:' '*Ëiiquuni^'
D'aprës le monisrne.polarisab'!e, on per.rt classer en deux catêgories antagonis-
tes et comulémentaii-es - Yin ei yanb - nàn-i*uierient tous ces produits insec-
ticides inilustriel s Ài màis *ncorà-,tÀi I iers de irroduits
.ugtiloiÀs,
n i ques cmrnerciaux, ar imànta i res, biol ogiquei
mi I - hygiê-
ài-ptrys ioioôt que!
"
l-lotre santê et notre vitaliÈ€ rêsident dans i ''introduction simultanêe
et Yang en bonnes proportions" yin seuî, de yin
aussi bt*n, que-yfig";ili, c,est la
23

mort certaine" Yin et Yang en mauvaise proportion ce sont les maladies, tous
les maux, tous les malheurs incluant les'trimes, toutes les misères, toutes
les difficultés, et touronnant Ie tout, la.guerre nucTéairen la plus grande
maladie menaçant i'avenir de l,humanité.
Si Yin devient absolument prêdominant dans ia constitution d'un être vivanto
gllli:.i..lq ,psut,gue. disparaîtrq. Lq .même chose s,appi ique à 1 ,absol,ge pré-
domindncé; de'.x*tg4 Là rëalisation d'une bonne propoi^tj,ori,gr*r*;;gç.riêiénânts
Yin.et Yang est ia quest'ion capitate. ceci coniidbré," i i;n'pili- Jriinnàr
gu'il,n'y,-a aucu! poison dans ia nature, rnais seulement un dèsêqui,l,ibrer,lun*
oportig.lr, entre 'les deux groupçs, Yin et Yang.
*rin'fu-''ti+sme constiitué seton une bonne proportion en plus puissante quanti:té
, jg_J3,
ç|p-lc'i tF d 'absorber et de neutiàl ; ier tÀut-f dârit"àe-àonsti tur,ion
i|tqg.'à une certaine dose.
rle iusqu'au boutr."La capacité extrème d'unL'on
{l:é!yilifrêer peuf même poùsse.,cette thêo-
orgànisme bieir èquilibré
les-règles-de l'ordre de i'univers peut lui pÀrmettre d'absorber et deielon neu-
traliser 1'-iqrPorte.quel
.|'esprit "pûison". Le cas htiioiiqùe-au *ôinà-iturpoutine se
présente à pour irous le rappeler.
Mais la science appartient encore à .I'âge ,le la pierr,e, affi,rme Rachel Câh.
son. Tous ceux qui ont lu ou écoutë KeËvran serbnt avec elle,
Elle sent la nécess]té.de repenser Ia icienie àntièred'âccord co*rnelKJFVrâp,j ce,bio-
chimiste' Éminent. tout,.ru ..i.fi.-n;àrt Àu;;; ;;;i;u*intl ele n,est
rsue trrartr.sensgiigl.Après
â..pgîrgyit"i à;.iôé.i*eiiàr,'et,oe aÀriiÀ ce qut ,se pas-
se dans ce monde de relàtivttei ia viè'Àst ilÀ-chose infiniment
elle est I'infin,i.lui-mêgre, Oqnt notre monde de relativitê niestptus grande;
qu,un poiiit
..séomQ'triqueinfinitêsimaI,..:..'.:'---.
La vie.prësente un double. aspàct, l,aspect visible de la matière dans le
monde des relativités et l,aipeci invii;inle Cans i.
vient sans cess* ùË-i; invirîuî*. -- '- 'invisible infin,ité; .
I ,

Le vfs,ible ,t

"La matière vient-de la, nôn-matière et 1'énergie se crêe ,unrl de nuî.î'e


part", telte fut la conclusion pessi4iste du Froteiseui-gri]i*ii
"ar.e
qui lë con,-
duisait à abandonner ses rechertÀài îiiÀ*tiiiqu*s et à se suicfder à l,âge
de soixante-dix-neuf ans. I ,, i -
"
En.tous cas', I'existence de I'Homne est auiourd'hui par le ,obiocide,,
chimique.et par 1a sueme nuctcàirà.--pounËuôi-.eit* menacée
ô;ùi; [iàg*die sans
précêdentdanstout-lecoursdel'histoi'e'i..'''
Notre réponse est.simplê.- Ces menaces ne sont que deux synrptômes,d,une,'
maladie'universelIe pius-ronààmôntalement meurùiier*, unà'n,âiili; i*";igu*urt"
.I'honnne
!g Jugeryent suprême de
e!
;;i-àil;; ;;die depuis que.rques siëcîes;
il,t*!svmptomatique et-corlpl.ètqment
que,
intoxiqué paralysô pa;-iiaction de sa,mêdecine chimi-
iirdustriatiice, Ëiiel*amÀ riiiÀ ae-ri-rîôiqr*"iuliisiu
dite logïque "formelle,,. '- ' . l

.:, ' :,.0ûû00


(1) Printenps oiLencieu:< - Sj_lent Spring, de Rachel Carson. Aclit. plon,
8, rue pfancière * pari_s ,6è.,,-,
?4
oooooùôooooooo(}ooooôooô
O LU ET ËFITENDU . .. O

oo
oooooooo 0ôooôoôôooooooô

UNE ALII'IENTATI0N Sl^lIEr-9EqL REMEDE AU CANCER DU CoLoNI rrsus DIT tfr ûRAND
SPECIALTSTE D'ORIGINE BËLGÊ.

Prêsident de 1'American Health Foundatlgn (Fondation amêricaine I


ie àiiiôJr-ùeiuuu"ser esr.aujourd'hui t;un'aÀs iancêrorosues
mês dans Ie monde.. Pour-tui, le cancer du colon est t'uil-ces
r*rS[r]91*l'
nri[cïg|;ï[,.
si pas le princiP.J. Ùne alimentation trop_riche en traisses
$ef!'
laf t,, beu*eretc.., ).et_trop pauyry en iiuiàs tpàjn Fiîhf,'il
èa;;;.1' l,
:'
.gris,' cËreaiài,
est presque selon ïuf, l'unique cause de cette'ùratadie.
"Le Soir" du B mai 1979,

DAI{TËR DE LA SATCHARTNE

La saccharine et ses êventuels effets cancérigènes sont au centre d'une


troverse entre Ytl F9*ç'in.new-yorkais, auteur-d'une étude sur ce produit,con-
et
un membre de I'Adrninistration Américaine des Produits ÀtimÀniaires et pharma-
ceutiques (F.D.A.).
l'1. Ronald Kennedyr.membre de la F.$.A. a rêvélé devant une sous-cormission du
Sênat I'existencb de I'êtude du Br Érnst wynder, ;;i;; i;qdii; la saccharine
pourrait doubler les risques de cancer de ia veisie chez l'îhomne.
Si ce Iien saccharine-cancer est effectivement prouvé par tÀi iravaux du Dr
Hynder' lro!s études importantes êtabÏiraient ainsi te'iaraiiere'cancér+gène
de ce substitut du.sucrb, a ajouté M. Kennedy.
La saccharine est_depuis-plusieurs annÉes tiônjet d'études contradictoires.
La F.D.A. avait décid€ soir interdiction co{nne àooitit aliùeni;+à, dilisi;;
suspendue pour dix-huit mois par le Congrès. Cette suspenitÀn àxÉire
tÀ it mat.
,'Le Soir,' du tb mai lglg.

LE FLUOR TST-IL DANÊERËUX ?

Lradjonction de fluor â l'eau alimentaire est cCIuramnent déclarêe favorable â


la lutte contre la carie dentaire. Il n'en reite pas moins qu;intriniàôr.i-rt
le fluor est un ëTfgg1!,chimique. toxiquel- Mai;, râttrne i* .aËp.iie ta revue
'publie
des consommateurs uFIDEc, r.in àossier'sur lÀ tiuori"i;aoug* de Fara-
-ryi ie poison",-!;apptique
celse "c'est la dose qui-fait pariiiuiiàrËment bien au
fluor, guir.à,faibte d.ose, peut avoir dei eriâls ricnetiqù*i,'-ii]àtt brusquement
renvergês si la dose augmente quelque peu.
11 peu!-donc, lit-on-dans 1a revue ùiiàecr-QU'une ration alinrentaire
:.
riche en fluor nous mette en prêsence d'un pôiiJn a;uriini piùi"'Ë.rfide trop
niveau de la dose dangereuse varie en fonction de ige, iu'iiie'et de l'êtatle
que
de santê...
f
"Le Peupïe" du 2û mars 197g.
25

ir !.:
CINT ANS MARIES ! ''j\ : rr '
i-\ :'i,.\, i: ,'
Un couple de I'longolie vient de fêter son centième anniversqire de mariage.
Les époux qui sont respectivement âgés de 118 et de 115 ans'ont neuf enfants.
Les jub'ilaires appartiennent à une minoritê ethnique et sont les p'lus vieux
habitants de 1a région de Bajan-Ug'li-Aimak.
Ils attribuent leur grand âge et leur bonne santé au clim.at.des montagnes,
à la simplicité de leur nourriture ainsi qu'â leur. occlpaflioh, l'êlevage:de
bétail. Leur fille aînêe est, âgée de 92 an,s. Leurs descendants solt dêie
au nombre de 130'
,,Le soir', du ,o ..ri'inrr.
l: l,

uN CHAUVE SOUilET SoN SAS,AU pRtSIo€r{T DE LA REPUBLIQUE.


.. i i\I

Un jeune honrne de Vandoeuvre, près de Nancy (est de la France), âgé de 19 ans,


devenu chauve â 1a suTtç rd'un traitemênt'inêdical, a écrf,t âu prësident'de, la
Rêpublique française poun l'ûi.soumettre son cas. i : !

tn'1969, alors âgé de.9 ahs, Êje,rre Poirej, sôuffrant de,)$gers troublei de
comportement, est conduit pg{ :qqq pap"ents chez un pédiatÈÈjiqui lui.plescr,-.it
un traitement. Après un lmois dd..soiqs, PE.lrice perd ses cheveuxi puis se5
sourgils. Les nombreusessVïsited'effec.tuêtCs ensui,te chez des spêciali'steË du
tralternentdetacajvitie.he;'donnêrentaucunresu':Ii!at$ii.ï'
lf Jeune homme qui a déjà'btTit au Minjs_tère de tiiiigaiïê poùr,fumahden 't rêtude
dc son dossier médicaT a decidé, en d.stispoir de causer'dâ s'adresser â
Giscard d'Estaing qui, êfairt'donné sorii'Cbonda!.&Ê toison1 ne'manquera pas de
faire preuve d'une grande compréhension.i
. iffij $ind*,, i .-.
"Lç Peuple," du Zl mans 1979.i
"i *;:, , "1'..!i1
.i.viiri ,iÈ, i '.

LE SYNDROMT DU PORTTFTUILLE. ."i.:','; I ' ,:


l.-
Les mêdecins viennent de dêcouvrir un nouvea.u mail des cadres, J;e "syndnoffi du
portefeuille", mais 'ils savent le guérir facilement, rapporte mardi â Bâle
"Pharma-Info".
Selon ce mensuel, pub'liê par 1es trois "grands" de la pharmacie helvétique,
des cadres cossus souffraient de douTeurs sciatiques pàrsisfantes, aiors que
les médec'ins ne trouvaient aucune affection du nerf eh quest,ion.,, : ..

Jusqu'à .g qu'g[r_praticien, plus observateur, découvre que 1'êpaisseur de


l.eurs portefeuilles, bourrés de diverses caries de crédit, et,deur fnb'i.tude
de les mettre dans une poche arrière du pantalonr occasionne des prnessions,
indolores, ma!s dangereuses du nerf sciatique chéz Tes sÉdentaires.
0n traite rapidement et efficacement ce syndrome du portefe-uille eÀ ,le trans-
plantant de la poche arrière du pantalon â la poche intÉrieure de .la veste,
voire en le supprimant par une sorte de ',boursectomie',. '.:'.

"La Cité" du,19 avril 1979.


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IloËizontalecrent i 1)
r _ * Uilter - Riz -
P-g 2) Ana-Popo*e-3) Iatrépides *
4)Soi*Âo-Ert- 5)Vn*Ul.-Uâe- 6)Pas-To-RT
7) nt - Orge * II -8)Ri-Reln-Va - 9) Coin - Et,res * 1O) Entassées.

GRILLE NÔ 3
%

;;+{I}RI ZÛNTALEI''€IIT :

L) Du ?ayt dÊ Georges 0HSÀWA.


2) Dlaatgees - Se Èerïe ou de beurre.
3) leti.ta ouire.
4) Tenus fanni ûous - Eruetation.
i! Plellg dr lronie,
t) Partiâ de cêrêale * patrle drAbra-
ham. Persotrnelr .i,.*
7) SclrRce de tthisroire d'un ipy.p
dt$xtrèue-Orient (plurieU .. ,.
"'
8) Ville de frmage - prir eonnaièsance,
9) SeT.on Le 2è théorène du prtnc$e
Unlque, ntexisteut pasr
1"0) Àffalbligsenenr dû à la vlelllesse
(pluriel).

Y
I
YAHG
VERTICATEMENT :

l) Maladie qur donne un Ëer.nt'drExtrème-orr.ent.


2) Petites pLanètes.
3) Georges OHSÀIIA en était un curieux.
4) ûeni-dieu Egyptlen * Suftanai arâbe.
5) Le dernler esÈ à la mo,le _ I,lesure drExtrêrne_Ltrlent.
6) comencê tou. a$user'ent - Fin de quiproquo
- si.ngur.ier 3è.
7) ff faut la xespeeter, à lrenrrers -.Début drurgence
B) Untté de voLume ae bols - Très pet{te êteadue * Demi gamfur de parie,
9) Unlr des de terrer
t"'ïfi,:::."o"anragynisges
inruition -"**piài*rrrairee
aË;;4" o'sÀwA
_ qul a de gros os,
"-*o*"*"'é sa vle â re J'indre à

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