Manuel de L'Apprenant: PV-10 Installation D'Un Système Photovoltaïque Autonome

Formation professionnelle dans les secteurs
des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire

ProFERE
MANUEL DE L’APPRENANT
MODULE INSTALLATION D’UN SYSTÈME

PV-10 PHOTOVOLTAÏQUE AUTONOME
Secteur Photovoltaïque
Octobre 2020
Mis en œuvre par

PV-10 | Installation d’un système photovoltaïque autonome Manuel de l’apprenant
MODULE INSTALLATION D’UN SYSTÈME

PV-10 PHOTOVOLTAÏQUE AUTONOME
Secteur Photovoltaïque
Formation Professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire 2
Module
PV-10 | INSTALLATION D’UN SYSTÈME PHOTOVOLTAÏQUE AUTONOME
Edité par
Deutsche Gesellschaftfür
Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH
B.P. 5180
65726 Eschborn/ Allemagne
T +49 61 96 79-0
F +49 61 96 79-11 15
E info@giz.de
Internet
www.giz.de
Rédaction
Dr OYEDELE Sampson Oladapo
Abidjan, 2020
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce guide du formateur relatif au module « Installation d’un système

photovoltaïque autonome » a été rendue possible grâce à la contribution de nombreuses
personnes de plusieurs institutions.
La Deutsche Gesellschaftfür Internationale Zusammenarbeit (GIZ) Gmbh remercie

chaleureusement tous les participants qui ont généreusement participés de près ou de
loin à produire ce document. La qualité de leurs apports a permis l’élaboration ce guide
du formateur.
La GIZ témoigne aussi sa reconnaissance aux experts de Gopa pour l’effort mis en œuvre
et l’aide précieuse fournies dans l’élaboration de ce document.
Ce travail a été mené dans le cadre du projet « Assistance technique au Projet

Formation Professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de
l’efficacité énergétique, AT-ProFERE » projet N°: 17.2189.3-001.00 contrat N°:
81245582 développé par GOPA pour le compte de la Deutsche Gesellschaftfür
Internationale Zusammenarbeit (GIZ) Gmbh et au profit de la République de Côte
d’Ivoire.
ÉQUIPE DE PRODUCTION
Le guide du formateur a été réalisé sous la responsabilité des personnes suivantes :
COORDINATION
M. Jaouhar LABIDI
Chef de mission, AT-ProFERE
ÉQUIPE D’EXPERT
Dr OYEDELE Sampson Oladapo

Expert solaire, AT-ProFERE
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU MANUEL
Le manuel de l’apprenant est un document destiné aux apprenants qui permet l’acquisition
des savoirs (connaissances, habilités et attitudes) liés à une compétence.
Ce manuel expose les principaux objectifs de l’apprentissage et indique l’information de
base et les exercices théoriques et pratiques nécessaires à l’acquisition de la compétence
correspondante à ce module. Il a été conçu de manière à aider l’apprenant. Les stratégies
et les activités pédagogiques proposées dans ce manuel visent principalement à rendre
l’apprenant conscient et responsable de son apprentissage et elles ont pour objectif de le
mener vers l’autonomisation.
Ce manuel est conçu selon une démarche qui respecte les concepts de l’approche par
compétences. Il comporte principalement des contenus à jour, des démonstrations, des
exercices théoriques et pratiques ainsi que des activités de synthèse qui permettent de
mesurer l’acquisition de la compétence.
Le manuel comprend trois parties. La première partie contient une présentation
générale, les règles visuelles ainsi que des consignes et conseils d’utilisation. La
seconde partie contient une présentation du module et le contenu de la formation ainsi
que les activités d’apprentissage organisée en chapitres. Chaque chapitre contient un
contenu de formation et des exercices d’entrainement. La dernière partie comprend
un résumé général du module, une évaluation synthèse qui a pour objectif de
contrôler le degré de l’acquisition de la compétence par l’apprenant ainsi que la
bibliographie et les corrigés des exercices. Ce manuel peut être utilisé en salle de
formation, sur le lieu de travail et dans des contextes d’apprentissage diversifiés
(autoformation, formation individualisée ou en groupe).
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS.....................................................................................................................4
ÉQUIPE DE PRODUCTION ........................................................................................................5
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU MANUEL ..............................................................................6
REPÈRES VISUELS ...................................................................................................................8
CONSIGNES ET CONSEILS D’UTILISATION DU MANUEL ......................................................9
PRÉSENTATION DU MODULE ................................................................................................10
CHAPITRE PREMIER : CONCEPTION ET PRÉPARATION D’UNE INSTALLATION
PHOTOVOLTAÏQUE ...........................................................................................................11
LEÇON 1 : Conceptions de travaux d’installation ................................................. 13
LEÇON 2 : Préparation d’une installation photovoltaïque ..................................... 20
CHAPITRE DEUX : COMPOSANT D’UNE INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE
AUTONOME .......................................................................................................................28
LEÇON 1 : Les modules photovoltaïques et le Montage de structures PV ........... 30
LEÇON 2 : Les batteries ....................................................................................... 53
LEÇON 3 : Les régulateurs ................................................................................... 67
LEÇON 4 : Les onduleurs ..................................................................................... 78
CHAPITRE TROIS : INSTALLATION D’UN SYSTÈME PHOTOVOLTAÏQUE AUTONOME .....85
LEÇON 1 : Installation des organes de protection ................................................ 87
LEÇON 2 : Installation pratique d’un Système PV l’installation autonome ............ 91
LEÇON 3 : Mise en service de l’installation .......................................................... 97
LEÇON 4 : Système PV hybride - PV Diesel ...................................................... 104
LEÇON 5 : Éclairage public PV........................................................................... 107
CHAPITRE DERNIER : RÉSUMÉ DU MODULE .................................................................... 116
Résumé............................................................................................................... 117
Activité de synthèse ............................................................................................ 119
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................ 124
REPÈRES VISUELS
Pour que l’utilisateur puisse plus facilement, retrouver et interpréter les informations
contenues dans le présent manuel, nous avons adopté les conventions typographiques
suivantes :
Objectifs Rappel des notions du cours
Introduction Résumé
Noter bien Activité théorique
Faites vérifier votre travail par le

Évaluer votre travail
formateur
Activité pratique Photos / schémas
Visionner une séquence vidéo Très important
Consigne particulière de travail Attention
Conclusion
CONSIGNES ET CONSEILS D’UTILISATION DU MANUEL
✓ Lisez attentivement l’introduction du module, ce texte vous donnera plus de précisions

sur le contenu des apprentissages.
✓ Dans le cas où vous rencontrez des difficultés, et avant de demander l’aide de votre
formateur, prenez le temps de formuler clairement vos questions.
✓ On vous propose à des intervalles réguliers des exercices théoriques, si vous
rencontrez des difficultés à répondre à certaines questions, relisez la partie du cours
concerné pour vous faire une idée claire, nette et juste de ce qu’on vous demande.
✓ N’hésitez pas de poser des questions à votre formateur de lui communiquer vos
commentaires sur le déroutement du cours
✓ Dans le cas d’une activité pratique, effectuez dans l’ordre chronologique, avec un effort
soutenu, toutes les activités qui vous sont présentées et soyez minutieux, ayez le souci
du travail bien fait et respectez les consignes de sécurité mentionnées.
✓ Le dernier chapitre vous permet de faire le bilan de vos apprentissages en réalisant
l’activité de synthèse proposée. Cette activité est essentielle, car elle vous permet de
s’évaluer au regard de la compétence visée par ce module.
✓ Assurez-vous d’avoir bien compris les apprentissages que vous venez de réaliser
avant de passer à un apprentissage nouveau.
PRÉSENTATION DU MODULE
Ce module permet à l’apprenant d’installer un système photovoltaïque autonome

(Électrification rurale & éclairage public, hybride). Le fait de découvrir ces aspects,
l’apprenant pourra établir une idée claire sur les systèmes photovoltaïques.
Le contenu de ce module permettra à l’apprenant d’exploiter les technologies
photovoltaïques selon les conditions et les critères établis ainsi que les précisions qui lui
seront données.
Ce module comprend des chapitres dont les contenus sont les suivants :
Chapitre premier : Conception et préparation d’une installation
photovoltaïque
Deuxième chapitre : Composant du système photovoltaïque autonome
Troisième chapitre : Installation d’un système photovoltaïque autonome
Chapitre dernier : Résumé et activité de synthèse sur l’ensemble du
module
Chaque chapitre contient un contenu et des exercices d’entrainement. Le dernier chapitre
comprend un résumé général du module et une évaluation synthèse qui a pour objectif de
contrôler l’acquisition de la compétence par les apprenants.
Les figures et schémas sont utilisées pour expliquer un phénomène, un concept, une
méthode de travail, une photographie réelle d’une pièce. Les figures peuvent êtres un
tableau, un dessin, un graphique, des schémas, des photos, un organigramme, un
processus, un assemblage, une capture écran, etc.
CHAPITRE PREMIER :
CONCEPTION ET PRÉPARATION D’UNE
INSTALLATION PHOTOVOLTAÏQUE
Plan
Chapitre N° : 1 Leçons
CONCEPTION ET PRÉPARATION 1- Conceptions de travaux d’installation
D’UNE INSTALLATION 2- Préparation d’une installation
PHOTOVOLTAÏQUE photovoltaïque
Objectifs du chapitre Objectifs des leçons

- Évaluer la quantité de travaux à réaliser
- Déterminer les besoins en ressources
pour faire l’installation
- Préparer les travaux d’installation - Choisir les outils et des équipements de
mise en œuvre
- Préparer le poste de travail
- Mettre en place une organisation
sécuritaire et fonctionnelle du poste de
travail
- Respecter les règles de sécurité
LEÇON 1 : Conceptions de travaux d’installation
Objectifs
• Évaluer la quantité de travaux à réaliser

• Déterminer les besoins en ressources pour faire l’installation
• Identifier et appliquer les textes règlementaires à l’installation d’un systèmes PV en
Côte d’Ivoire
• Identifier les normes nécessaires à l’installation d’un système photovoltaïque
1. Gestion du projet
La gestion de projet est un aspect clé de tout projet de construction. Une fois qu’un contrat
a été signé avec le client, le calendrier du projet peut commencer pour la construction du
système PV. Il faut donc commencer la planification du projet.
La planification d’une installation photovoltaïque utilise les informations recueillies au
cours d’une visite sur le site et comprend les considérations suivantes :
• Examen, achèvement et adaptation de la conception du système
• Présentation de demandes de permis, financement et d’incitatifs
• Ingénierie, construction
• Définition du calendrier du projet, des besoins en main-d’œuvre et en équipement
• Identification et résolution des conflits et difficultés éventuels lors de l’installation du
système photovoltaïque autonome.
• Coordonner d’autres logistiques avec le client, comme l’accès au site, installations de
travailleurs, zones de collecte et d’entreposage des déchets
1.1. Déclaration et considérations environnementales
Les procédures d’autorisation et d’octroi de licences varient selon la localisation et la taille

de la centrale.
Pour les petites installations PV, les systèmes de délivrance de permis sont souvent
simplifiés cependant les centrales à grande échelle peuvent avoir des exigences plus
strictes.
En Côte d’Ivoire l’installation d’un système photovoltaïque doit respecter les termes de
l’Arrêté n°105 MPEER/CAB/DGE du 13 Déc 2019
1.2. Arrêté n°105 MPEER/CAB/DGE du 13 Déc 2019
Depuis le 13 Décembre 2019 un Arrêté ministériel (Arrêté n°105 MPEER/CAB/DGE

du 13 Déc 2019) est applicable aux professionnels du secteur de l’énergie
renouvelable.
➢ L’article 3 du chapitre 1 de l’Arrêté précise qu’un régime de liberté pour 0.5 kW
pour autoproduction de source renouvelable.)
➢ L’article 4 du chapitre 2 de l’Arrêté précise qu’un régime de déclaration préalable
pour une autoproduction comprise entre 0.5 kW et 20 kW de source
renouvelable
➢ L’article 9 du chapitre 3 de l’Arrêté précise qu’un régime de d’autorisation
préalable pour une autoproduction supérieure ou égale 20 kW de source
renouvelable
1.3. Élaboration du dossier technique
Le dossier technique doit contenir les éléments suivants :

✓ Une page de titre avec l’adresse du projet, une brève description du projet, la liste
des équipements et une table des matières.
✓ Les formulaires dont l’administration a besoin pour traiter la demande
d’autorisation si on doit demander une autorisation ou la déclaration elle-même.
✓ Un plan de site qui indique l’emplacement des principaux composants sur le site,
emplacement des voies d’accès pour le système si on doit faire une installation
sur toiture et les voie d’accès en cas d’incendie
✓ Schéma électrique détaillé montrant et spécifiant tous les principaux composants
du système PV et les passages de câble et minimisation de la perte électrique
✓ Documentation sur le fabricant, le modèle, l’installation et détails du montage de
l’information sur la structure, y compris le fabricant, le modèle
✓ Sélection du dispositif de montage ou du système de poursuite, et prise en compte
des conditions spécifiques
✓ Fiches de spécifications de tous les équipements électriques y compris les
modules photovoltaïques, onduleurs, boîtes de connexions et tout autre
composant
✓ Sélection de l’onduleur.
✓ Évaluation de l’ombrage
✓ Calcul de la ressource solaire et des caractéristiques environnementales,

notamment celles qui affecteront la performance des exigences techniques
(température, vitesse du vent et risques géologiques)
2. Les normes
La conception et la mise en œuvre des installations photovoltaïques sont encadrées par

des normes dont certains sont d’application obligatoire afin de garantir la sécurité et la
conformité des installations photovoltaïques.
Tableau 1 : Quelques norme applicables au systèmes PV
EN 50160 Qualité de l'électricité
EN 50521 Connecteurs pour systèmes photovoltaïques
EN 62305 Protection contre la foudre
CEI 60228 Âmes des câbles isolés
CEI 60269 Fusibles basse tension
Exigences supplémentaires concernant les éléments de

CEI 60269-6 remplacement utilisés pour la protection des systèmes d'énergie
solaire photovoltaïque
Installations électriques des bâtiments – partie 7-712 : Règles pour

CEI 60364-7-712 les installations et emplacements spéciaux – Alimentations
photovoltaïques solaires (PV)
Procédures pour les corrections en fonction de la température et

CEI 60891
de l'éclairement à appliquer aux caractéristiques I-U mesurées
CEI 61215 Essais pour modules photovoltaïques (PV) au silicium cristallin
CEI 61646 Essais pour modules photovoltaïques (PV) en couches minces
Essais pour modules photovoltaïques (PV)

CEI 61730
(à utiliser en combinaison avec CEI 61215 ou CEI 61646)
Sécurité des convertisseurs de puissance utilisés dans les

CEI 62109 systèmes de production photovoltaïques
Partie 1 : Exigences générales
Sécurité des convertisseurs de puissance utilisés dans les

CEI 62109-2 systèmes de production photovoltaïques.
Partie 2 : exigences particulières pour les onduleurs
Systèmes photovoltaïques connectés au réseau électrique -

CEI 62446 Exigences minimales pour la documentation du système, essais
de mise en service et exigences d'examen
Exigences de conception pour la partie c.c. d'une installation PV, y

CEI 62548 compris le câblage CC , les dispositifs de protection, les
commutateurs et la mise à la terre
Exigences relatives aux essais de durabilité de la tension du

CEI 62804 système pour les modules PV à base de silicium cristallin (en
préparation)
Figure 1 : Schéma de principe d'une CPV raccordée au Réseau Basse Tension (avec
onduleurs de chaines)
Activité N° 1 :
Activité théorique
Conceptions de travaux d’installation
1. Objectif de l’activité :
• Identifier et appliquer les textes règlementaires à l’installation d’un systèmes PV en

Côte d’Ivoire
• Identifier les normes nécessaires à l’installation d’un système photovoltaïque
2. Durée de l’activité :
1 heure
3. Directives :
• Le travail sera réalisé individuellement

• Exploiter votre cours pour répondre aux questions
• N’hésitez pas de demander des informations supplémentaires à votre
formateur/formatrice
• Respecter le temps alloue à cette activité
• Une correction sera réalisée en groupe
• Respecter les mesures barrières
4. Description de l’activité :
Question 1 : Donner les différents cas de régime préalable applicable à l’installation

d’une installation PV
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Question 2 : Citer 2 normes relatives aux modules photovoltaïques

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Question 3 : Citer une norme relative aux systèmes de protection CC
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LEÇON 2 : Préparation d’une installation photovoltaïque
Objectifs
• Choisir les outils et des équipements de mise en œuvre
• Mettre en place une organisation sécuritaire fonctionnelle du poste de travail
• Respecter les règles de sécurité
1. Préparation de l’installation
La préparation de l’installation se déroule en plusieurs étapes :

✓ Tache préliminaire
✓ Inspectez puis stocker le matériel dans un endroit sûr et sec
✓ Lisez les guides d’installations des composants (onduleurs, régulateur etc……)
✓ Délimitez votre zone de rassemblement
✓ Rassemblez les outils dont vous avez besoin
✓ Mesurer et installer les supports
✓ Installer le câble de mise à la terre
✓ Installer les micro-onduleurs et (le cas échéant) ou les régulateurs puis les modules
✓ Monter l’onduleur central (le cas échéant) la boite de fonction et d’autres appareils
électriques
✓ Installer le chemin de câble
✓ Faites passer les fils et effectuer les connections électriques
✓ Apposez toutes les étiquettes de sécurité et de dangers requises
✓ Connecter les équipements de monitoring du système
2. Différentes tâches de pré installations
TACHE 1 : Pré-installation
➢ Inspectez, puis stockez les composants solaires dans un endroit sûr et sec.
➢ Inspectez le matériel pour déceler des dommages éventuels dus au transport
➢ Inspectez tous les composants à la recherche de signes d’usure de mauvais joints
ou d’autres défauts
➢ Mesurez la tension sur chacun des modules à la lumière du soleil pour vérifier s’il
fournit la tension nominale
TACHE N°2 : Pré-installation

Lisez les manuels d’installation et rangez dans un classeur dédié à toutes les
documentations des appareils, des garanties guides d’installation, la copie de tous les
documents à faire au chantier, les documents techniques et de dimensionnement.
TACHE N°3 : Pré-installation : Concevoir un plan de sécurité.

Tous projets photovoltaïques nécessitent un plan de sécurité, et l’équipement de
sécurité doit être sur place avant tous travaux.

➢ Configurez la zone de rassemblement et de logistique.
➢ Règle de sécurité et équipements de protection individuelle (EPI) requis.
➢ Information sur les procédures de déclaration et d’intervention en cas d’accident.

Assemblez les outils nécessaires à l’installation.
TACHE N°6 : Mesurer et installer les supports.

Mesurez et marquez les endroits ou des trous doivent être percés pour les supports.
La réglementation en matière d’incendie stipule également l’établissement de voies
d’accès rapides.
Mesurez et marquer l’emplacement des supports conformément aux instructions
d’installations du produit.
Avant d’installer des panneaux solaires, assurez de comprendre comment le toit est
construit.
Installations du système (Partie CC).
TACHE 7 : Installer le câble de mise en terre des rails et de l’équipement

Une fois les supports fixés sur le toit, on peut faire remonter les rails
TACHE 8 : Installer les micro-onduleurs (le cas échant) puis les modules
Avant d’installer des modules et des micro-onduleurs, les pinces médianes qui
maintiennent les modules sur les rails doivent être insérées
Si vous utilisez les micro-onduleurs, vous devez les installer avant les modules
Sinon vous devrez vous référer au schéma électrique pour voir comment les modules se
connecteront dans une configuration série/parallèle
3. Mesure de sécurité et de protection
✓ Des risques particuliers existent pour les systèmes photovoltaïques :

✓ Les PV produisent de l’électricité lorsqu’ils sont exposés à la lumière du jour et ne
peuvent pas être interrompus individuellement
✓ La liaison principale du champ PV ne peut pas être protégés par un fusible ou
disjoncteur CC en vue d’une coupure /déconnexion automatique en cas de défaut
car le courant de court-circuit est à peine plus élevé que le courant en
fonctionnement normal.
4. Mesure de prévention
L’équipement de sécurité doit être inspecté pour s’assurer qu’il est en bon état.
Un système photovoltaïque sûr est installé selon les codes et normes applicable aux
bâtiments.
La sécurité des installateurs nécessite de prendre en considération une zone de travail
sécurisé, l’utilisation d’outils sécurisé et la pratiques de mesures sécuritaires pour la
protection du personnel La sensibilisation et préventions aux dangers.
L’installation de systèmes photovoltaïques comporte un certain nombre de risques pour
la sécurité, les risques d’électrocutions et de chute.
Travailler en toute sécurité avec des systèmes photovoltaïques nécessite une
compréhension fondamentale des systèmes électriques, les dangers pour la sécurité, en
plus de ceux d’un chantier normal de construction
Exemple de quelques risques :
- Si le lieu de travail est encombré, la possibilité de trébucher sur quelque chose est
considérablement augmenté.
- Si le lieu de travail est un toit incliné avec encombrement, la possibilité de tomber
du toit est considérablement augmenté.
- Si les outils sont laissés sur un toit, le risque que les outils tombent du toit et blesse
quelqu’un ci-dessous est augmenté.
- Si le lieu de travail est un toit en plein soleil, les risques de coups de soleil et
d’épuisement thermique est augmenté, de sorte que les travailleurs doivent
prendre les précautions appropriées comme l’utilisation d’un écran solaire, être
bien hydraté et le port de vêtements de couleur claire.
4.1. Équipement de protection individuelle (EPI)
L’équipement de protection individuelle (EPI) comprend des vêtements de protection, des

gants, des chaussures, casques, lunettes, respirateurs, tabliers ou autres vêtements
conçus pour protéger les travailleurs contre les blessures à l’organisme par les impacts,
les dangers électriques, la chaleur et les produits chimiques, et d’autres risques pour la
sécurité.
Porter un casque de protection dans les zones où il y a un risque de blessure à la tête
due à la chute d’objets, ou l’exposition à des dangers électriques.
Les casques de type I offrent une protection contre les coups seulement au sommet de la
tête.
Une protection oculaire doit être assurée pour se protéger contre les dangers tels que la
poussière et particules volantes, gaz corrosifs, vapeurs et liquides, et opérations de
soudage.
Le choix de la protection oculaire est fondé sur la protection contre un danger et ne doit
pas restreindre la vision ou le mouvement, ou interférer avec d’autres EPI.
Figure 2 : Lunette de protection
4.2. Utilisation des gants
Les gants isolants électriques sont des équipements de protection individuelle. Ils offrent
une protection contre les chocs électriques lors de travaux sous tension ou au voisinage
de parties actives sous tension (même si la partie sur laquelle on intervient est
hors tension) et leur port est obligatoire. Les gants doivent être utilisés lors de la
manipulation de tout ce qui pourrait être forte, chaude, rugueuse, ou qui pourrait éclater.
Des gants isolants spéciaux sont nécessaires pour travailler avec l’électricité continue
issue des PV.
Il est impératif d’utiliser un Vérificateur d’Absence de Tension (VAT) pour tous systèmes
ayant une tension à vide de 60 V.
Figure 3 : Exemple de gants de protections
4.3. Protection contre les chutes
Les chutes sont la principale cause de décès dans l’industrie de la construction.

Utilisez toujours une forme de protection (harnais antichute) contre les chutes lorsque
vous travaillez sur le toit.
Les harnais antichute sont les dispositifs de préhension du corps obligatoirement utilisés
dans les systèmes d’arrêt des chutes. Ils sont constitués de sangles, boucles et autres
éléments disposés de sorte que le harnais puisse être ajusté de manière appropriée sur
le corps d’une personne afin de maintenir le porteur durant la chute et de répartir au mieux
les efforts engendrés par l’arrêt de la chute.
La plupart des systèmes PV impliquent d’escalader des échelles, ou travailler sur des
toits, il est essentiel que les installateurs connaissent bien les règlements sur la protection
contre les chutes
Figure 4 : Harnais de sécurité antichute
REMARQUE : pour chaque hauteur de 4m, la base de l’échelle doit être à 1m du côté.
5. Utilisation des outils manuels et électriques
Tous les outils manuels et électriques sont extrêmement dangereux lorsqu’ils sont utilisés
ou entretenus de façon inappropriée.
Voici quelques règles et précautions pour l’utilisation d’outils électriques.
Suivez les instructions des fabricants.
✓ Utiliser le EPI approprié
✓ Débranchez les outils lorsqu’ils ne sont pas utilisés, pour le nettoyage et lors du
changement d’accessoires
✓ Sécuriser le travail avec des pinces ou une vis, libérant les deux mains pour faire
fonctionner l’outil
✓ Inspecter régulièrement les outils avant l’utilisation et maintenir un état précis et
propre
✓ Ne portez pas de vêtements amples et de bijoux qui peuvent être pris dans des
pièces mobiles
✓ N’utilisez pas de cordons électriques pour transporter, hisser ou abaisser les outils
✓ Gardez les cordons et les tuyaux à l’écart de la chaleur, de l’huile et des bords
tranchants
✓ Retirez les outils électriques endommagés et étiquetez-les : « Ne pas l’utiliser ».
Activité N° 2 :
Activité théorique :
Préparation d’une installation photovoltaïque
• Mettre en place une organisation sécuritaire fonctionnelle du poste de travail

• Respecter les règles de sécurité
1 heure
3. Directives :

• Respecter les mesures barrières
Question 1 : Indiquer quelques taches pertinentes de la préparation d’une installation

PV
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………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
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Question 2 : Citer (deux) 2 Équipement de protection individuelle (EPI) et leur utilité

………………………………………………………………………………………………………
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CHAPITRE DEUX :
COMPOSANT D’UNE INSTALLATION
PHOTOVOLTAÏQUE AUTONOME
Plan
1- Les modules photovoltaïques et le montage de
structures PV
COMPOSANTS D’UNE INSTALLATION 2- Les batteries

PV AUTONOME
3- Les régulateurs
4- Les onduleurs
- Réaliser le lestage du champ d’un système

photovoltaïque autonome
- Assembler les éléments de la structure
- Monter des structures métallique
photovoltaïques d'une installation - Vérifier la conformité des documents des
photovoltaïque autonome structures à monter avec les exigences du
(Électrification rurale et installation dossier technique
solaire domestique)
- Respecter les instructions du fabricant
- Utiliser les appareils de régulation relatives à la fixation des modules et à la
- Utiliser les appareils de conversion rigidité de la structure/ mât
- Poser les modules photovoltaïques - Vérifier la fonctionnalité et le bon état des
d'une installation photovoltaïque modulesRéaliser le lestage du champ d’un
autonome système photovoltaïque autonome
- Assembler les éléments de la structure
métallique
- Vérifier la fonctionnalité et le bon état des
modules
LEÇON 1 : Les modules photovoltaïques et le Montage de

structures PV
Objectifs
• Réaliser le lestage du champ d’un système photovoltaïque autonome
• Assembler les éléments de la structure métallique
• Vérifier la conformité des documents des structures à monter avec les exigences
du dossier technique
• Respecter les instructions du fabricant relatives à la fixation des modules et à la
rigidité de la structure/ mât
• Vérifier la fonctionnalité et le bon état des modules
1. Introduction
Le champ photovoltaïque ou le générateur PV est l’ensemble des modules

photovoltaïques interconnectés en série, et éventuellement en parallèle, pour atteindre la
tension et le courant dimensionnés suivant les caractéristiques et les limites techniques
des onduleurs photovoltaïques en aval.
La puissance du générateur photovoltaïque est la somme des puissances unitaires de
tous les modules photovoltaïques installés, cette puissance est exprimée en Kilo Watt
crête (kWc).
Le montage des structures et des modules photovoltaïques doit être

installés conformément aux instructions du fabricant.
Ne pas suivre ces instructions peut annuler les garanties de produits ou
les annonces. Une formation et une expérience spécialisées peuvent
être nécessaires pour certains produits et systèmes, tels que les
modules de grande surface, les produits intégrés au bâtiment ou les
2. Divers types d’installation
On peut distinguer trois façons de réaliser les grandes surfaces de modules

photovoltaïques qui sont nécessaires au captage de l’énergie solaire.
2.1. Les centrales au sol

Dans ce type de construction, une structure ad hoc sert à orienter et à fixer les modules
dans une direction optimale par rapport au soleil.
2.2. Les centrales rapportées aux bâtiments
Lorsque l’orientation et l’inclinaison sont favorables, il est possible d’utiliser de structures

construites comme supports pour les éléments photovoltaïques. On réalise de la sorte
une économie appréciable de terrain, mais aussi de cout de construction pour les
fondations et les structures elles-mêmes.
2.3. Les centrales intégrées aux bâtiments
Sur les bâtiments nouveaux, ou à l’occasion de restauration de façades et de toitures, il

est possible de remplacer les éléments qui servent d’enveloppe au bâtiment par des
éléments photovoltaïques. En plus des avantages du cas précédent, on obtient une
meilleure intégration visuelle et l’on économise le cout des éléments de toiture
traditionnels.
3. Choix et orientation des modules PV
3.1. Choix des modules PV
Outre les aspects techniques, le choix des modules dépend des considérations
esthétiques et naturellement aussi le prix peuvent jouer un rôle.
Le choix peut être influencer par :
❖ Puissance crête
❖ La construction du module
❖ Le nombre de kWc par surface
❖ Le poids
3.2. Technologies des panneaux solaires
Il existe quatre générations de modules photovoltaïques mais les plus répandus sont les
siliciums cristallins et amorphes
3.2.1. Préparation du cellule Photovoltaïque de première génération
Les cellules PV de première génération sont fabriquées à partir du silicium cristallin de

type tétraédrique.
Si la cellule est constituée d’un seul cristal, on parle de silicium monocristallin, et elle a un
aspect uniforme, de couleur gris bleuté, ou noir.
Si par contre la cellule est faite de silicium multi cristallines (on dit plus couramment poly
cristallin), elle est composée de plusieurs cristaux assemblés, et présente l’aspect d’une
« mosaïque » compacte de fragments métalliques bleutés de quelques millimètres à
quelques centimètres, appelés « grains ».
Cependant, les nouveaux procèdes de recristallisation ne permettent plus toujours de les
reconnaitre, le grain étant trop fin ; on les repéré alors à leur forme carrée parfaite, le coin
n’étant pas coupé comme pour les cellules monocristallines obtenues depuis des lingots
circulaires.
3.2.2. Élaboration du silicium métallurgique
Le silicium existe en grande quantité dans la nature sous forme oxydée, puisqu’il est le
continuant de base du sable, sous forme de silice (SiO 2). Pour fabriquer du silicium pur,
on va donc employer du sable sous forme de quartz cristallisé. Le procédé de raffinage
est une réduction dans un four a arc électrique par du carbone. La réaction suit l’équation
𝑆𝑖𝑂2 + 2𝐶 → 𝑆𝑖 + 2 𝐶𝑂
On fabrique selon ce procédé plusieurs millions de tonnes de silicium par an, dit
« métallurgique ». Sa pureté est de l’ordre de 98 à 99%, les impuretés les plus importantes
étant l’aluminium et le fer.
Le procédé siemens qui transforme le silicium en trichlorosilane à l’aide d’acide
chlorhydrique suivant la réaction
𝑆𝑖 + 3 𝐻𝐶𝐼 ↔ 𝑆𝑖𝐻𝐶𝐼3 + 𝐻2
Permet d’obtenir un matériau suffisamment pur pour fabriquer des composants
électroniques ou solaires
Cette réaction étant réversible, elle servira également à récupérer le silicium après la
purification, qui est réalisée par distillation fractionnée du trichlorosilane.
Le silicium obtenu par réduction à l’hydrogène se déposera finalement sur une baguette
de silicium chauffée sous forme de petits grains poly cristallins. Ce silicium poly cristallin,
pur a environ 99, 999% est onéreux car cette dernière étape a un mauvais rendement de
matière (environ 37%) et nécessaire beaucoup d’énergie.
Remarque : Ce silicium polycristallin n’est pas le même que celui que l’on emploie dans
les modules dits « polycristallins », car les grains sont trop fins.
3.2.3. Silicium monocristallin
Figure 5 : Cellule photovoltaïque monocristalline
Pour obtenir ces tranches ou « wafers », il faut d’abord passer de ce silicium pur en
granulés à un matériau massif. Dans le but d’obtenir du silicium monocristallin, il existe
aujourd’hui une méthode encore très répandue, la plus classique : le procédé czocralski ;
Elle consiste à étirer des barreaux cylindriques à partir de silicium fondu.
3.2.4. Silicium polycristallin
Figure 6 : Cellule photovoltaïque polycristallin.
Le polycristal en grains est fondu dans un creuset avec un matériau dopant, par exemple
du bore pour obtenir un matériau de base de type P.
Au sommet de ce bain, on place une bouture de silicium monocristallin dans l’orientation
précise que l’on veut obtenir et l’on fait croitre le cristal sous la bouture en tirant, tournant
et contrôlant très précisément la température. On fait croitre ainsi dans la même

orientation que la bouture des cristaux de 1 à 2 mètres de long et jusqu’à 30 cm de
diamètre.
3.2.5. Cellule amorphe
Figure 7 : Cellule photovoltaïque amorphe.
Le silicium lors de sa transformation, produit un gaz, qui est projeté sur une feuille de
verre. La cellule est marronne. C’est la cellule des calculatrices et des montres dites «
solaires », leurs coûts de fabrication sont les plus intéressants, mais elles ont un
rendement compris entre 5 et 7%.
4. Caractéristiques des panneaux solaires
❖ La fiche technique d'un module PV

Les fabricants de modules indiquent toujours sur la fiche technique des propriétés d’ordre
générale telles que les dimensions du module, le poids.et les propriétés électriques des
modules.
Ce qui nous intéresse en vue du dimensionnement des installations photovoltaïques, ce
sont les propriétés électriques des modules.
Les modules photovoltaïques sont testés en laboratoire dans les conditions STC. Ces
tests permettent de déterminer les propriétés électriques telles que la tension à vide U CO,
le courant de court-circuit ICC, la tension de puissance maximale UMPP et le courant de
puissance maximale IMPP.
Conditions STC (Standard Test Conditions)
Les conditions standards de test définissent la façon dont les modules photovoltaïques
sont examinés en laboratoire afin d’en dégager les propriétés électriques. Il s’agit de
conditions normalisées qui permettent de comparer des modules entre eux.
Les conditions STC donnent un certain nombre de conditions de tests dont notamment :
• Niveau d’éclairement du module : Pi=1000 W/m²
• Température des cellules : 25°C
• Coefficient Air Masse = 1.5
• Conditions NOCT (Normal Opérating Cell Température)
En effet, les conditions STC imposent un niveau d’éclairement de 1000 W/m² et une
température de cellule de 25°C. Or, dans la réalité, les cellules des modules ne
fonctionnent pas dans ces conditions.
Ainsi, la profession a introduit des conditions de test des cellules plus proches de la réalité.
Il s’agit des conditions NOCT :
• Niveau d’éclairement : 800 W/m²
• Température extérieure : 20 °C
• Vitesse du vent : 1 m/s
• Air Masse : AM=1.5
Il n’y a plus de condition sur la température des cellules mais sur la température de l’air
environnant (20°C) et sur la vitesse du vent (1 m/s). Dans ces conditions NOCT, qui sont
proches des conditions de fonctionnement des installations photovoltaïques, les cellules
constituants les modules photovoltaïques vont chauffer et atteindre une température
stationnaire qu’on appelle température nominale d’utilisation des cellules (en anglais :
Normal Opérating Cell Température, NOCT
La puissance crête
La puissance crête d’un module, notée Pc, se définit alors comme la puissance maximale
du module dans les conditions STC (niveau d’éclairement : Pi=1000 W/m², température
de cellule : 25°C, A.M.=1.5). Donc
𝑃𝑐 = 𝑃𝑀𝑃𝑃(𝑆𝑇𝐶) = 𝑈𝑀𝑃𝑃(𝑆𝑇𝐶) × 𝐼𝑀𝑃𝑃(𝑆𝑇𝐶)
La puissance crête représente une puissance donc s'exprime en Watt (W). Cependant,
représentant une puissance un peu particulière, on l'exprime en Watt-Crête (WC).
Le courant de court-circuit Icc

Il s’agit du courant qui traverse la cellule photovoltaïque lorsque celle-ci est en court-
circuit, c’est-à-dire lorsque le pôle + est relié au pôle –.
la tension à ses bornes est alors nulle. Dans ce cas, la puissance fournie par la cellule :
(P = U × I) est nulle.
La tension en circuit ouvert Uco

Il s’agit de la tension aux bornes de la cellule lorsque celle-ci est en circuit ouvert, c’est-
à-dire lorsque le pôle (+) et le pôle (–) sont isolés électriquement de tout autre circuit
électrique (le courant la traversant est alors nul). Dans ce cas, la puissance fournie par la
cellule (P = U × I) est nulle. La puissance fournie par la cellule est tout simplement le
produit du courant et de la tension.
Le rendement η
Le rendement η d’un module est la part d’énergie radiative (rayonnement) qu’il est capable
de transformer en énergie électrique.
η = Puissance électrique / Puissance radiative
Ce rendement dépend des conditions d’exploitation du module. Le rendement indiqué sur
les fiches techniques des modules est le rendement dans les conditions STC (niveau
d’éclairement Pi=1000 W/m², Température de cellule 25°C, AM=1.5).
Dans les conditions STC, la puissance électrique fournie par le module est tout
simplement la puissance crête. Quant à la puissance radiative, elle est égale à 1000 W/m²
multiplié par la surface du module.
Ainsi :
𝑃𝑐 𝑃𝑐
η= Soit : dans le STC η=
𝑃𝑖 𝑆𝑚𝑜𝑑 1000 𝑆𝑚𝑜𝑑
Facteur de forme FF :
Il s’agit de la relation entre la puissance maximale fournie par le panneau et le produit
𝐼𝑠𝑐 𝑥 𝑉𝑜𝑐.
Il présente une notion sur la qualité du panneau et sa valeur se trouve normalement entre
0,7 et 1.
𝑼𝑴𝑨𝑿 𝑰𝑴𝑨𝑿
FF =
𝑼𝑪𝑶 𝑰𝑪𝑪
Figure 8 : Courbe caractéristique IV

Lecture des fiches techniques
Exemple de fiche technique d’un panneau monocristallin
Figure 9 : Fiche technique 1 de panneaux

1 : Description du module : un module monocristallin de 300Wc
2 : Surface du module (1956 mm x 992 mm)
3 : Poids
4 : Puissance maximale en W (300 W)
5 : Tension maximale Umax (45.5 V)
6 : Intensité maximale Imax (8.56 A)
7 : Tension de circuit ouvert Uco (45.5 V)
8 : Intensité de court-circuit Icc (8.56 A)
5. Architectures de système des modules PV
Si l’installation du champ PV nécessite plusieurs orientations sur un toit, il est

indispensable de constituer au moins autant de chaînes que d’orientations et que chaque
chaîne soit sur une seule et unique orientation pour avoir une production optimisée.
Chaque chaîne devant être reliée à un onduleur spécifique (ou bien sur des entrées d’un
onduleur multi-MPPT
5.1. Champ PV avec une seule chaîne de modules
Cette configuration est la plus simple. Elle s’applique aux groupes PV de petite taille, pour
une puissance crête allant jusqu’à 3 kWc, en fonction des modules utilisés. Elle est
principalement utilisée pour les applications PV en résidentiel
Coffret Coffret CA
Champs Onduleur
CC
=
~
Figure 10 : Schéma d’un champ photovoltaïque avec une seule chaine
5.2. Champ PV avec plusieurs chaînes de modules en parallèle
Cette configuration principalement utilisée pour les applications sur des bâtiments ou des
petites centrales PV au sol, est utilisée pour des installations PV pouvant aller jusqu’à une
trentaine de chaînes en parallèle, soit une puissance de l’ordre de 100 kWc. La mise en
série permet de d’élever la tension.
Les chaînes sont mises en parallèle dans un coffret de jonction de groupes ou "PV array
box". Ce coffret intègre les protections requises pour la mise en parallèle des chaînes et
les moyens de mesure du courant des chaînes. Un câble CC unique relie ces coffrets à
l’onduleur
Figure 11 : Schéma d’un champ PV avec plusieurs chaînes de modules en parallèle
6. Protection contre les interférences électromagnétiques
Lors des raccordements, la première précaution est d’éviter les boucles dans le câblage
des chaînes. En effet, même si les coups de foudre directs sur un champ sont relativement
rares, il est beaucoup plus fréquent d’avoir des courants induits par la foudre ; courants
d’autant plus destructeurs que les surfaces de boucles sont grandes.
Pour minimiser les tensions induites dues à la foudre, la surface de l’ensemble des
boucles doit être aussi faible que possible. Il s’agit, par ailleurs du seul paramètre sur
lequel on peut vraiment agir pour limiter les surtensions induites par l’effet indirect de la
foudre. Dans la pratique, on essaiera toujours de minimiser cette surface en mettant en
place un câblage adapté, par la mise notamment de rallonge anti-induction :
Figure 12 : Câblage 1 : Exemple de Figure 13 : Câblage 2 : Exemple de

mauvais câblage : boucle induite mauvais câblage : boucle induite entre
entre polarités (Source UTE C 15-712) polarités et la masse (Source UTE C 15-712)
Figure 14 : Câblage 3 : Bon câblage : limitation des aires de boucles

induites
La surface de la boucle dans le câblage 3 est plus petite que les surfaces des boucles
des câblages1 et 2. Cela a pour effet immédiat de limiter la surtension induite dans le
circuit.
7. Protection du générateur contre les ombrages
Certaines contraintes liées au lieu d'installation (présence de montagne, d'arbres,

cheminée, poteau électrique…) ne peuvent être évitées moyennant un coût raisonnable.
Le productible d’un champ est largement affecté par les ombrages, même partiels,
Les ombres sont provoquées par des obstacles qui empêchent le rayonnement solaire
d'atteindre le module photovoltaïque. Il est nécessaire dans ce cas d'évaluer précisément
les pertes induites par ces ombrages qui peuvent intervenir sur tout ou partie des
panneaux en différentes saisons et à certains moments de la journée.
Les ombres portées sur les modules s'appellent aussi le masque solaire occasionnés sur
le site d’implantation. Le courant dans une chaine est limité par celui du plus mauvais
module. Il est alors recommandé de tenir compte des obstacles produisant un masque
d’ombrage total ou partiel de la champ PV lors du choix du site d’implantation.
On distingue deux types d’ombrages, liés à la conception du générateur photovoltaïque :
les ombrages de proximités et les ombrages lointains.
Les ombrages de proximité sont largement plus critiques que les ombrages lointains.
L’ombrage lointain représente l’ensemble des obstacles dont l’angle avec lequel on
l’observe ne varie pas lorsque l’observateur se déplace de quelques mètres. Cela peut
être une colline, une montagne, un bâtiment lointain.
7.1. Distance de recul par rapports aux bordures de toits avec obstacles
Figure 15 : Distance de retrait par rapport à un obstacle

En cas de présence d’un obstacle dans le sens de l’orientation des modules
photovoltaïques, et afin de garantir le maximum d’ensoleillement en limitant les effets
d’ombrage, il convient de calculer la distance de retrait de la première rangée des modules
photovoltaïques conformément à la formule ci-dessous :
ℎ−𝑒
d=
𝑡𝑎𝑛𝛼
h : hauteur de l’obstacle
e : hauteur du module par rapport à la surface horizontal
α : Hauteur solaire
7.2. Détermination de la distance entre 2 modules
Un module PV très rapproché de son voisin peut créer une ombre. Lorsque l'on installe
des panneaux solaires sur un toit plat avec un angle d'inclinaison, il faut nettement plus
de surface de toit par kWc. Pour éviter que les panneaux projettent trop d'ombre sur une
rangée suivante, ils ne peuvent pas être installés de façon contigüe.
La distance entre les modules PV est déterminée en fonction de la longueur des
modules PV et de l'angle d’inclinaison, de la hauteur du soleil.
Figure 16 : Détermination de l’écart entre 2 modules PV
h(cos𝛽+sin𝛽
d+b=h( )
tg α
d+b = distance entre les 2 modules

h = dimension du module
α = hauteur solaire minimum
𝛽 = inclinaison des hauteurs
8. Choix de la structure de montage des panneaux
Le phénomène de la corrosion des matériaux doit être évité lors de l’installation des
panneaux photovoltaïques.
Ces derniers étant toujours installés dehors, il faut que les supports soient résistants à la
corrosion : on choisira donc de préférence des structures en acier inoxydable ou sinon en
aluminium anodisé, si les cadres des panneaux sont eux-mêmes dans ce matériau. En
effet la corrosion est un phénomène qui apparaît à la jonction de deux matériaux
métalliques de potentiel électrochimiques différents :
Elle détruit progressivement le matériau dont le potentiel est le plus faible.
Par exemple, un cadre aluminium de panneau solaire ne doit pas être en contact avec
une tôle de couverture en cuivre sous peine de lentement disparaître, l’aluminium se
déposant sur le cuivre.
Il ne faut donc pas associer des métaux différents sans protection, surtout
en bord de mer (Jacqueville et Grand Bassam par exemple).
L’atmosphère saline est un électrolyte qui facilite le passage du courant
accélérant la corrosion. Les solutions peuvent être de peindre les pièces
support, ou l’usage de montants en bois (traité contre les parasites)
Le calcul de ces structures support doit être réalisé par un bon mécanicien en fonction du
poids des panneaux, de la résistance au vent.
8.1. Analyse du bâtiment
L'intégration des panneaux dans la toiture va dépendre de sa configuration, de son état

général, des matériaux ainsi que de sa réserve de charge. Les panneaux photovoltaïques
peuvent être appliqués de différentes manières.
8.2. Les toitures plates
Sur les toitures plates, les panneaux solaires sont fixés sur des châssis inclinés.
Ce sont des systèmes installés en « sheds » (rangées de panneaux avec une inclinaison
entre 10 et 30°). La fixation à la toiture de ces sheds peut être différente en fonction du
type de système envisagé ou du poids que la toiture peut supporter.
Des systèmes arrimés à la structure du bâtiment, ainsi que des systèmes de montage
lestés peuvent être envisagés
Figure17 : Installation photovoltaïque sur toiture plate au lycée de Jacqueville

(photo Oyedele)
8.3. Les toitures inclinées
Les panneaux sont fixés directement dans le plan du panneau.

Les systèmes de fixation sont alors choisis en fonction du type de recouvrement (ardoises,
tuiles, tôles ondulées etc.).
Les modules peuvent être surimposés ou intégré à la toiture.
Figure18 : Installation panneau sur toiture en tuile (Photo OYEDELE)
Figure 19 : Exemple de modules PV intégrés dans une toiture en ardoise

(Source Hespul)
L’intégration en façade peut se réaliser de deux manières comme le montre les

illustrations ci-dessous
(a) (b)
Figure 20 : Pose verticale de modules (a) et d’intégration en façade (b) (Hespul)
➢ Le montage surimposé en terrasse

Largement utilisé dans les pays où l’intégration n’est pas financièrement plus intéressante.
Il existe une large gamme de supports qui, en général font office de poids ou sont lestés
pour éviter de toucher à l’étanchéité du bâtiment.
Les matériaux du support sont parfois un bac plastique qui sera lesté au gravier, un
assemblage de structure aluminium fixée sur un ancrage de plastique recyclé lesté au
gravier ou simplement des blocs de béton sur lesquels sont boulonnés les panneaux.
➢ Le montage sur châssis (Très répandu)

Installation classique pour les panneaux photovoltaïques.
Dans les pays chauds où les toitures sont en terrasse, et au sol pour beaucoup
d’applications techniques dès que la surface du champ photovoltaïque est importante,
typiquement de 5 𝑚2 et plus.
Le montage sur mât est plutôt réservé aux surfaces inférieures. Les châssis sont
également indispensables sur terrain accidenté.
Sur la photo ci-contre, les modules
photovoltaïques sont montés sur châssis. Les
châssis sont tenus sur la toiture plate grâce à
des contrepoids en béton :
Ce type de montage ne bénéficie pas de la

prime d'intégration car les modules
photovoltaïques n'assurent aucune fonction
technique (étanchéité et/ou couverture) ou
architecturale essentielle.
Sur la photo ci-contre, les modules

photovoltaïques sont montés sur des bacs
lestés. Les bacs lestés sont tout simplement
posés sur la toiture plate. Afin de les rendre
résistants aux charges de vent, les bacs sont
alourdis par du ballast (gravier, pierres,
matériaux divers).
Ce type de montage ne bénéficie pas de la

prime d'intégration car les modules
photovoltaïques n'assurent aucune fonction
technique (étanchéité et/ou couverture) ou
architecturale essentielle.
Figure 21 : Montage sur châssis et montage sur bac lesté
➢ Le montage sur trackers (ou suiveurs) peut être intéressant en pays chaud et
dans le sud de l’Europe.
Il s’agit d’un support mécanique motorisé qui suit la courbe du Soleil.
Il est donc mieux adapté aux zones du globe où le ciel est le plus souvent clair et le
rayonnement solaire majoritairement direct. Il existe des suiveurs à deux axes,
le champ photovoltaïque étant toujours perpendiculaire aux rayons du Soleil, ou à un axe,
celui-ci étant soit vertical, soit incliné.
Figure 22 : Montage sur trackers
9. Installation sur diverses pentes
9.1. Toiture mono-pente orientation sud
L’exemple ci-dessous est une maison disposant d’un toit mono-pente orienté plein sud :
Figure 23 : Toiture mono-pente orientation Sud

Toute la surface du toit est exploitable.
9.2. Toiture mono-pente orientation nord
L’exemple ci-dessous est une maison disposant d’un toit mono-pente orienté plein sud :
Figure 24 : Toiture mono-pente orientation Nord
Figure 24 : Il s'agit de la pire situation. Il n'est pas raisonnable d'installer des modules
photovoltaïques. La production électrique serait trop faible pour rentabiliser l'installation.
Une étude de faisabilité par un bureau d'études serait nécessaire.
9.3. Toiture double-pente orientation est-ouest
L’exemple ci-dessous est une maison disposant d'un toit double-pente classique. Il s’agit
d’une orientation dite EST-OUEST :
Figure 25 : Toiture double-pente orientation est-ouest
L’intégralité des 2 surface est exploitable
10. Raccordement des modules PV et fixation du câblage DC
Lors du branchement des modules PV, le schéma fourni doit être respecté.
Veillez attentivement à ne pas inverser le + et le –.
Lors du branchement en parallèle de chaînes, il est conseillé de mesurer au préalable si
les tensions de chaîne correspondent entre elles.
Les connecteurs mâle et femelle doivent être du même fabricant et du même type
Pour la fixation du câblage DC :
▪ Évitez d'endommager l'isolation des câbles sur des bords tranchants ou en les
coinçant lors de la fixation des panneaux à la structure portante.
▪ Étant donné que les câbles suspendus à l'air libre sont exposés au vent, ils doivent
être fixés tous les 30 à 45 cm à la construction
▪ La configuration du câblage doit être exécutée de manière à ce que la surface des
boucles soit la plus petite possible (voir figure 14).
▪ Lors de l'utilisation de presse-étoupes pour l'introduction de câbles par exemple
dans un connecteur, les consignes et restrictions du fabricant doivent toujours être
respectées, notamment :
- Le presse-étoupe doit être adapté à la section du câble.
- Utilisez l'outillage adéquat (couple de serrage de la liaison par presse-étoupe).
- Un seul câble par presse-étoupe
Lors de la pose des câbles, l'attention nécessaire doit être consacrée aux détails suivants :
- Les connecteurs et passages de câbles à l'extérieur doivent être placés autant que
possible sous les modules PV, afin de prévenir autant que possible l'infiltration d'eau.
- Veillez à ce que les raccordements ne puissent pas se trouver dans une flaque d'eau,
veillez à ce qu'ils soient fixés à une hauteur suffisante, y compris sur un toit plat.
- Placez toujours les câbles sur un toit plat dans un tube résistant aux UV ou un chemin
de câbles résistant à la corrosion pour les installations plus grandes.
Figure 26 : Installations solaires en série (A), parallèle (B) en série/parallèle (C)

Activité N° 3 :
Activité pratique
Détermination des caractéristiques d’une cellule solaire
Déterminer à partir de la fiche technique les caractéristiques de la cellule solaire
1 heure
3. Directives :
4. Donnés
Les caractéristiques de 3 panneaux de dimensions 960 x 602 x25mm de même nature
sont donnée ci-dessous. Certaines valeurs sont effacées et sont remplacées par les
lettres A, B et C.
On est dans les conditions STC

Question1 : Déterminer la valeur A,

………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Question 2 : Déterminer la valeur B,
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Question 3 : Déterminer la valeur C,
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Question 4 : Déterminer la surface d’un panneau
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
LEÇON 2 : Les batteries
Objectifs
• Identifier les caractéristiques d’une batterie

• Monter les batteries en série, parallèle et série – parallèle (mixte)
1. Introduction
L’énergie solaire est intermittente et ne peut être exploitée qu’en période d’ensoleillement.
Il y a donc souvent un décalage entre le pic de production et le pic de consommation et
cela pose un problème majeur en ce qui concerne l’approvisionnement en énergie
électrique dans un système autonome.
Dans ce système autonome, les batteries sont les composants les moins fiables et les
moins durables. Le coût des batteries représente une proportion très importante de
l’investissement des installations solaires Photovoltaïques autonome. Elles sont aussi
responsables de la plupart des pannes.
Un bon dimensionnement des batteries permet de réduire les pannes et d’augmenter leur
durée de vie.
Remarque : Les deux principaux types de batteries utilisés actuellement dans les
systèmes PV sont les batteries au plomb - acide et les batteries au Nickel – Cadmium
2. Principe de fonctionnement des batteries à plomb
Le courant est produit par la circulation d'électrons entre 2 plaques ou électrodes Une
électrode positive capable de céder ou de capter les électrons et une électrode négative
capable de céder ou de capter les électrons.
Une batterie ou une pile se caractérise donc tout d'abord par deux couples « oxydant-
réducteur » (par exemple Plomb/Oxyde de plomb, Carbone/Oxyde de cobalt lithium)
échangeant des électrons.
Pour la batterie à plomb, le principe est basé sur les réactions d’oxydo-réduction
Anode Red ⇒ Oxyd + n e Cathode Oxyd + n e ⇒ Red

Pb+H2S04⇒ PbS04 + H2 Pb 02+ H2S04⇒ Pb S04+2 H20
Réaction totale :
Charge
Pb 02+ Pb+H2 S04 2PbS04 +2 H20
Décharge
Figure 27 : Fonctionnement des batteries à Plomb
La température des batteries augmente lors des décharges et

recharges car ce sont des réactions chimiques exothermiques
(qui dégagent de la chaleur).
Il faut permettre la circulation de l’air autour des batteries.
Toujours garder de l’espace entre les batteries (environ 5 cm)
L'association de deux plaques (ou de deux matériaux d’insertion pour la batterie li-ion)
constitue l'entité primaire d'une batterie(élément).
On a donc la conversion d’une énergie chimique en en une énergie électrique.
2.1. La charge de la batterie
La charge de la batterie à 3 états. Les dispositifs évolués de charge de batterie sont

souvent à trois états correspondant à l’utilisation successive de trois caractéristiques de
charge :
➢ La charge rapide (boost) permet une restitution de la capacité (80 % du nominal)
dans un minimum de temps. La charge se fait à puissance constante.
➢ L’égalisation (absorption) complète la charge, jusqu’à son maximum, en

diminuant petit à petit l’intensité de la charge. La charge se fait à tension constante.
➢ La charge d’entretien (floating) compense la consommation permanente, tout en
maintenant une charge optimale de la batterie. Il est nécessaire de maintenir la
batterie sous tension constante et stable.
2.2. Fonctionnement d’une batterie pendant la charge et la décharge
L’énergie photovoltaïque est stockée dans une batterie qui est constitué de plusieurs
éléments en série. Chaque élément est un compartiment qui contient une solution
électrolytique dans laquelle trempent des électrodes appelées plaques (positives et
négatives).
Pendant la charge, les modules photovoltaïques font circuler un courant électrique entrant
par la borne positive, ce courant circule dans tous les éléments en série. Il y a
transformation d’énergie électrique en énergie chimique stockée dans chaque élément.
Pendant la décharge chaque élément débite un courant électrique dans un circuit
récepteur, l’énergie chimique qui était stockée dans les éléments est transformée en
énergie électrique. Le courant circule dans un récepteur sous l’effet de la force
électromotrice des éléments en série.
3. Paramètres des caractéristiques des batteries
La catégorie et type de batterie sont insuffisants pour choisir une batterie, il est nécessaire
de connaitre les paramètres.
3 .1Capacité nominale
❖ Capacité exprimée en Ah
C’est la quantité maximum d’énergie que contient une batterie (sous tension idéale
de 25 °C). Elle s’exprime en Ampère heure (Ah). Elle représente aussi la quantité de
courant extraite en décharge durant un intervalle de temps donné et à un certain taux
de décharge.
❖ Capacité en Wh :
C’est la capacité énergétique et représente l’énergie que peut fournir la batterie
pendant un intervalle de temps donné. Elle est fonction de la capacité en Ah, de la
tension de fonctionnement de la batterie et de la profondeur de décharge autorisée.
Remarque : Cette dernière grandeur permet de déterminer la quantité d’énergie que

peut fournir la batterie.
❖ Autres capacités
Les plus couramment rencontrées sont :
3.2 Capacité estimée :

Estimation faite par le constructeur quant à la quantité d’Ampère heure (Ah) que l’on
peut extraire de la batterie.
3.3 Capacité disponible :

Nombre total d’ampères heure que l’on peut extraire d’une batterie pleinement
chargée pour des conditions de service données : taux de décharge, état de charge
initial, tension de seuil bas, température, âge de l’équipement, etc.
3.4Capacité Cn :
Quantité d’électricité fournie par une batterie produisant un courant In pendant n
heures.
𝐶𝑛 = 𝐼𝑛 𝑥 𝑛
Afin d’assurer une charge/décharge adéquate des batteries, les fabricants précisent les
taux actuels de charge/décharge en termes de cote Cn et les batteries doivent êtres
chargées ou déchargées suivant la valeur du Cn spécifié par le fabriquant.
La capacité nominale sur une batterie n’est qu’indicative.
En effet, la capacité varie avec :
❖ Intensité de décharge
La capacité C diminue quand l'intensité de décharge augmente.
❖ Le temps d’utilisation
La capacité C diminue avec l'âge même si la batterie est toujours bien chargée.
❖ Entretien / usage
La capacité C diminue avec un mauvais usage ou un mauvais entretien.
❖ Température
La capacité C augmente avec la température jusqu'à 45°C environ (au-delà elle
diminue à nouveau).
3.5 Profondeur de décharge (PDD)

La Profondeur de décharge (PDD) en français ou Depth Of Discharge (DOD) en anglais
représente le pourcentage d’énergie maximum que l’on peut tirer d’une batterie.
La batterie ne doit pas être déchargée au-delà de cette valeur, afin de prolonger sa durée
de vie.
L’état de charge SOC (State Of Charge en anglais)) représente le pourcentage de la
quantité d’énergie disponible dans la batterie à un instant t et 0 ≤ 𝑆𝑂𝐶 ≤ 1
Relation entre SOC et DOD
𝑺𝑶𝑪 = 𝟏 − 𝑫𝑶𝑫
Exemple : Pour une batterie de 100 Ah, si la capacité diminue de 25 Ah le taux de

décharge (DOD) est 25 % et son taux de charge (SOC, state of charge) est 75 %.
3.6 Le nombre de cycles d’une batterie solaire
C'est le nombre de fois qu’une batterie peut être chargée et déchargée par jour avant
qu'elle perde de manière permanente plus de 20 % de sa capacité originale. Il caractérise
la durée de vie d’une batterie.
Si après 4 ans (365 jours x 4 =1460), la capacité est toujours supérieure à 80% de sa
capacité initiale alors sa durée de vie est donc 1460 cycles
Relation entre le nombre de cycle et la profondeur de décharge(DOD)
Cette fiche technique indique que

le nombre de cycle diminue
lorsque la profondeur de
décharge (DOD)des batteries
diminue
Il faut éviter de décharger profondément vos batteries à plomb

Plus vous déchargerez une batterie profondément, plus courte
sera la durée de vie de cette batterie.
C’est également un des facteurs de vieillissement prématuré
d’une batterie.
4. Montage des batteries en série, parallèle et série - parallèle
Selon les besoins et la disponibilité de batterie, on doit monter des batteries en série pour
augmenter la tension totale du bloc batterie ou en parallèle pour augmenter l'intensité
disponible ou en série-parallèle(mixte) pour augmenter la tension et la capacité du bloc
batterie.
4.1. Montage en parallèle
Tous les pôles positifs sont reliés entre eux et tous les pôles négatifs sont reliés entre
eux. Lorsque des modules semblables sont montés en parallèle, la tension résultante ne
change pas mais la capacité résultante est la somme des capacités des batteries.
La charge et la décharge se
répartissent sur une seule
batterie.
Figure 28 : Mauvais montage de batterie en parallèle
La charge et la décharge se
répartissent sur les deux
batteries
Figure 29 : Bon montage de batterie en parallèle
Dans un montage en parallèle, on a une addition des capacités et la tension demeure

identique.
Exemples : 2 batteries de 12V et 100Ah montées en parallèle donnent du 12V et 200Ah
car 100 Ah +100 Ah =200 Ah
La relation permettant d’avoir le nombre de batterie montées en parallèle est :
𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠𝑒

𝑁𝑃𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒 =
𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑑 ′ 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒
Le montage en parallèle est déconseillé sur les batteries partiellement chargées.

IMPORTANT : Veillez à ce que vos batteries soient identiques (marque, référence,
ampérage, etc.), achetées au même moment et non déchargées avant de réaliser une
mise en série ou parallèle.
4.2. Montage en série
Dans un montage en série tous les pôles positifs sont reliés aux pôles négatifs, dans ce
cas on a une addition des tensions et les capacités demeure identiques.
Exemples : 2 batteries de 12V et 100 Ah montées en série donnent du 24 V et 100 Ah car
12 𝑉 + 12 𝑉 = 24 𝑉
La relation permettant d’avoir le nombre de batterie montées en série est :

𝑇𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠𝑒
𝑁𝑆𝑒𝑟𝑖𝑒 = 𝑇𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑′ 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒
Figure 30 : Montage de 6 batteries de 2V ,800 Ah montées en série
Remarque
Quand des batteries sont connectées en série pour former un parc de batterie, un effet de
déséquilibre peut survenir.
. Mais avec le temps, les tensions des batteries peuvent dériver différemment même si
normalement toutes les batteries d’un parc ont les mêmes tensions.
Ce phénomène est dû au fait qu’elles ne sont jamais totalement identiques même en
faisant partie de la même série !
De très légères différences dans les matériaux et dans l’assemblage existent.
Dès que ces tensions dérivent, une batterie sera toujours en sous-charge et l’autre sera
toujours en surcharge. Cela provoquera un vieillissement prématuré des deux batteries.
Afin d’éviter ce phénomène, une charge d’égalisation régulière peut être effectuée.
Certains fabricants un moyen de prévenir ce déséquilibre : c’est d’utiliser un «

équilibreur de batterie » ou « Battery balancer »
4.3. Montage en série-parallèle
Certain système nécessite une grande tension et une grande capacité. Il faut donc utiliser
le montage série-parallèle. Les règles du montage en série et celles du montage en
parallèle s'appliquent dans le cas du montage mixte. Il convient d'avoir des batteries de
même tension et de même capacité.
Addition des tensions et capacités
𝑁 = 𝑁𝑆𝑒𝑟𝑖𝑒 x 𝑁𝑃𝑎𝑟𝑎𝑙𝑙è𝑙𝑒
Exemples 3 : batteries de 12V100Ah montées en parallèle et 2 batteries de 12V100Ah

montées en série soit 6 batteries dans un montage série-parallèle donnent du 24V300Ah
car on 12V+12V = 24V et 100Ah+ 100Ah +100Ah= 300Ah
+ +
- +
- - Ce montage est mauvais car la
+
- +
- charge et la décharge sont
concentrées sur la 1ère ligne de
+
- +
- batterie.
La répartition n’est pas
+
- +
- homogène
+
- +
-
Figure 31 : Mauvais montage de batterie
+ +
- +
- - Le montage ci-contre est un bon
montage car le câblage est
+
- +
- réalisé en diagonal.
La charge et la décharge sur est
+
- +
- donc repartis sur l’ensemble du
parc.
+
- +
- Le pack de batterie est donc
équilibré lors de la charge et la
+
- +
- décharge.
Figure 32 : Bon montage de batterie
Figure 33 : Montage d’un pack de batteries monté en série-parallèle ou mixte

(Photo SEKA)
5. Comparaison de divers types de batteries
Types de
Avantages Inconvénients
batteries
Fiable, recyclable, avec - Densité
Plomb-acide
entretien - poids
Scellée
Entretien nul, utilisée dans - Densité
plomb-acide
n’importe quelle position - poids
(gel ou AGM)
Bipolaire Recharge rapide permise et - Densité

plomb-acide surtout durable - poids
Nickel- - Effet mémoire
Toxique, effet de mémoire
cadcium - densité énergétique moyenne
- Fragile car ne supportent pas la
surcharge nécessitant par conséquent
Nickel-fer Non toxique, durable l’usage de chargeur automatiques
performants et couteux
- détection de fin de charge difficile
- Fragile car ne supportent pas la
surcharge nécessitant par conséquent
Nickel-métal
Non toxique, durable l’usage de chargeur automatiques
hydrure
performants et couteux
- détection de fin de charge difficile
Lithium-ion Sure, puissante, formes
- prix très élevé
(SAFT) diverses
OPzV Longue durée de vie >10 - lourd et encombrant.
ans.
Très bonne résistance aux
températures extrêmes
bacs transparents pour
visualiser le niveau d’acide
et l’état de la batterie
Tableau 2 : Comparaison de divers types de batteries
Activité N° 4 :
Activité théorique
Les batteries
• Dimensionner le parc batterie.
• Réaliser le schéma du montage
1 heure
3. Directives :
4. Question
Avant de poursuivre votre apprentissage, répondez aux questions suivantes :
Question 1 : Déterminer le nombre et le type de montage de batterie qu’il faut pour un

système fonctionnant en 48V, sachant qu’on dispose d’une batterie ayant
les caractéristiques suivantes : 12V et 150 Ah.
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Réaliser le montage.

système nécessitant un stockage de batterie de 600Ah sachant qu’on
dispose d’une batterie ayant les caractéristiques suivantes : 12V et
150Ah.
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………

système nécessitant un stockage de batterie de 800Ah et fonctionnant
avec une tension système de 24V sachant qu’on dispose d’une batterie
ayant les caractéristiques suivantes : 12V et 200Ah.
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Question 4 : Déterminer l’énergie stockée dans 3 batteries de 12V et 150 Ah montées

en série.
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Question 5 : Déterminer l’énergie stockée dans 3 batteries de 12V et 150 Ah montées

en parallèle
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
LEÇON 3 : Les régulateurs
Objectif
• Identifier le rôle et les fonctions des régulateurs
• Identifier les différentes technologies des régulateurs
• Décrire clairement les modes d’utilisation des régulateurs
1. Rôle d’un régulateur
Le régulateur de charge solaire est un composant indispensable d’un système solaire

photovoltaïque autonome. Il est mis en place dans le système solaire entre les panneaux
solaires et le parc à batterie.
Il permet de faire la jonction entre la source de production d’énergie (panneau solaire) et
le parc de batterie. Son rôle est de protéger la batterie contre une charge trop élevée ou
insuffisante, et de protéger les panneaux PV des retours d’électricité.
Sans un régulateur de charge, le champ PV serait en mesure d’envoyer tout son courant
dans le pack de batterie sans aucun égard pour les besoins des batteries.
Les batteries, à leur tour seront surchargées.
En fonction des modèles, le régulateur de charge peut également convertir la tension du
générateur en une tension adaptée au parc batterie.
Le régulateur de charge arrête la charge lorsque les batteries sont pleines et évacue le
surplus d’énergie produite en la transformant en chaleur. Selon les modèles, il peut
également analyser l’état de charge du parc batterie et, au besoin, déconnecter la charge
plus tôt, de manière à recharger à 100% la batterie au moins une fois par semaine.
Cet appareil vous permet ainsi une meilleure utilisation du champ photovoltaïque tout en
le protégeant, ainsi que le parc de batteries.
Un régulateur de charge solaire remplit donc 2 fonctions :
Sa fonction principale est qu’il protège la batterie contre la surcharge ; il coupe le courant
allant du panneau solaire vers la batterie quand la batterie est pleinement chargée ; Il est
donc limiteur de charge.
Sa deuxième fonction est qu’il protège la batterie contre la décharge profonde. Quand les
utilisations sont branchées sur la sortie du régulateur de charge, il déconnecte les
utilisations quand la batterie descend en dessous d’un seuil critique d’état de charge de
la batterie. Il est donc limiteur de décharge.
Figure 34 : Exemples de régulateur
2. Les différents types de régulateurs
2.1. Les régulateurs shunt
❖ Régulateurs shunt « tout ou rien »

C'est le modèle le plus répandu car simple à fabriquer. Le courant du module solaire est
envoyé dans un interrupteur en parallèle avec la batterie lorsque celle-ci atteint sa pleine
charge. Le principe du circuit est un simple aiguillage :
Tous courant du panneau passe normalement dans la batterie et lorsque le seuil de
coupure est atteint, tout le courant passe dans l'interrupteur.
Il faut donc ajouter une diode entre cet interrupteur et la batterie pour ne pas court-circuiter
la batterie.
Cette diode joue également le rôle de blocage du courant nocturne pouvant s'écouler de
la batterie vers le panneau.
Les désavantages des régulateurs shunt sont :
• L’interrupteur voit à ses bornes la tension totale du panneau, ce qui peut poser
des problèmes de protection contre les surtensions,
• La dissipation thermique de l'interrupteur peut être élevée à grand courant
• D’autre part en court-circuitant le panneau lorsque la batterie est pleine, le risque
de hot-spot (chauffage des cellules) augmente, la tension inverse répercutée sur
la cellule ombrée est plus élevée
❖ Les régulateur shunt linéaire
Ce type de régulateur maintient une tension constante aux bornes des batteries
lorsqu’elles atteignent leur pleine charge.
L’avantage est que la charge totale des batteries est garantie.

L’inconvénient, c’est que la puissance non utilisée provenant des panneaux
photovoltaïques doit être dissipée par un transistor en parallèle, ce qui limite ce type de
régulation aux petits courants.
Figure 35 : régulateur shunt linéaire
2.2. Le régulateur série « tout ou rien »
Ce type de régulateur est très répandu et a supplanté le régulateur shunt.

L’interrupteur de charge est ici en série avec les batteries et il s’ouvre lorsque la fin de
charge est atteinte.
La différence avec la technique « shunt », c’est que le relais peut être commutant en
laissant passer le courant vers un autre récepteur.
Cette propriété permet d’utiliser la totalité de la puissance solaire en alimentant un
récepteur auxiliaire (ventilation, pompage, chauffage en pays froid).
Le régulateur série linéaire
Dans ce modèle, on ajoute une source de courant parallèle avec l’interrupteur pour
réaliser l’égalisation des batteries par flottement : un transistor contrôlé par une simple
résistance en série avec une diode. Le désavantage par rapport au type « shunt » est que
l’interrupteur, selon sa résistance de passage, ajoute une chute de tension
supplémentaire entre les panneaux et les batteries.
Figure 36 : régulateur série « tout ou rien »
PWM et MPPT sont tous deux largement utilisés pour recharger les batteries à l’énergie
solaire
2.3. Les régulateur (Pulse Width Modulation) PWM
PWM est un acronyme anglais qui veut dire Pulse With Modulated. En français cela se
traduit MLI ou modulation de largeur d’impulsions. En gros, la technique consiste à pulser
la tension d’origine de façon à obtenir une valeur moindre que la tension originale.
Le régulateur PWM avec le régulateur MPPT sont tous deux largement utilisés pour
recharger les batteries à l’énergie solaire.
Le régulateur PWM essaie de rassembler les avantages des deux techniques
précédentes en utilisant un interrupteur actif modulé par impulsions de variables (PWM
Pulse Width Modulation).
Figure 37 : Régulateur PWM
Principe de fonctionnement d’un régulateur PWM (Pulse With Modulation)
Le régulateur est inséré entre le champ photovoltaïque et la batterie. Il est composé d'un
interrupteur électronique fonctionnant en MLI (Modulation de Largeur d'Impulsion) et d'un
dispositif anti-retour (diode).
L'ouverture et la fermeture de l'interrupteur électronique s'effectuent à une certaine
fréquence, ce qui permet de réguler le courant de charge en fonction de l'état de charge
avec précision.
Lorsque la tension batterie est inférieure à la tension de limitation du régulateur,
l'interrupteur est fermé. La batterie se charge alors avec le courant correspondant à
l'ensoleillement. On est en phase "Bulk".
En gros, la technique consiste à pulser la tension d’origine de façon à obtenir une valeur
moindre que la tension originale.
Imaginez par exemple que votre panneau vous donne 28V et que vous vouliez avoir 14.4V
pour charger la batterie de 12V.
Il suffirait de pulser la tension d’origine (28.8V) avec un pulse qui est de 50%(on) et
50%(off) pour avoir une moyenne de 14.4V.
C’est ce qu’on appelle un Duty Cycle de 50%
Exemple : Soit 2 panneaux de tension différentes :
- Panneau no.1 : tension d’opération = 30V
- Panneau no.2 : tension d’opération = 18V
Rappelons qu’une batterie de 12V nécessite 14.4V pour une charge complète.
Pour le panneau no.1 de 30 V, le Duty Cycle sera de 14.4V/30V = 48%. Soit 48% (« on »
ou reçu par le parc batteries) et 52% (off ou perdue). Il y a dans les faits un gaspillage
potentiel de 52%.
Pour le Panneau no.2 de 18 V : le Duty Cycle sera de 14.4V/18V=80%.
Soit 80% (« on » reçu par le parc batteries) et 20% (off ou perdue)
Gaspillage potentiel de 20%.
On remarque ainsi que plus l’écart de voltage entre la batterie et le panneau est grand,
plus il y aura du gaspillage d’énergie.
Avec un régulateur PWM, il est important d’utiliser des panneaux solaires dont la tension
d’opération soit légèrement supérieure à celle des batteries que l’on veut charger car le
régulateur PWM gaspille ou plutôt n’utilise pas l’excédent de voltage du panneau dès que
la tension de charge complète de la batterie est atteinte.
2.4. Régulateur MPPT (Maximum Power Point Tracking)
Le régulateur de charge MPPT est composé d'un convertisseur DC/DC à découpage de

haut rendement qui assure trois fonctions :
- Détection de la puissance maximale du champ photovoltaïque tant que la batterie
n'est pas chargée.
- Conversion DC/DC.
- Régulation de la tension de sortie en fonction de la phase de charge (Bulk,
Absorption et Floating).
Lorsque la tension batterie est inférieure à la tension de régulation, le régulateur fait
fonctionner le générateur photovoltaïque à puissance maximale Pmpp et transfère cette
puissance à la sortie.
Par conception, le régulateur MPPT permet un gain de production de 5 à 30% par rapport
à un régulateur PWM.
Le régulateur de charge MPPT permet une plus grande souplesse au niveau du choix des
panneaux.
En effet, tous les types de module photovoltaïque peuvent être utilisé du moment que l'on
reste dans les tolérances de tension (V) et de courant (A) du régulateur.
Figure 38 : Régulateur MPPT
Fonctionnement du Régulateur MPPT

Le champ solaire est connecté à l'entrée du régulateur et la batterie à sa sortie.
Dans ce régulateur, un circuit mesure en permanence la tension et le courant du panneau
PV pour tirer de l'énergie au point de puissance maximale (MPTTracking).
Ceci permet de garantir que le maximum d'énergie sera récupéré, quelque soient la
température et l'ensoleillement.
En général, ces régulateurs fonctionnent soit en élevant, soit en réduisant la tension.
Les régulateurs MPPT prennent la puissance du champ photovoltaïque au MPP, quelle

que soit la tension requise de la batterie, et fournissent la même quantité de puissance
(moins les pertes d’efficacité, bien sûr) au pack batterie parce qu’ils sont capables de
réduire la tension du champ PV au niveau requis de la batterie.
La puissance étant le produit de la tension et du courant, si la tension est diminuée, le
courant est augmenté afin de garder le même niveau de puissance. Les contrôleurs MPPT
augmentent le courant dans pack batterie par rapport au courant reçu du champ PV.
Cette technique est réservée aux systèmes de plusieurs centaines de watts et le gain
d'énergie compense le coût plus élevé du régulateur.
D'autre avant de choisir un tel équipement, il faut bien connaître les pertes associée MPPT
et à la conversion DC/DC pour être sûr que l'investissement est rentable.
3. Critère de choix d’un régulateur
Il y a 2 éléments principaux à prendre en compte :

- La tension entre les panneaux et les batteries : le régulateur doit pouvoir accepter
cette tension (en général 12V, 24V ou 48V).
- L'intensité maximale du régulateur : l'intensité du régulateur (en ampères A) doit
être supérieure à l'intensité de court-circuit du ou des panneaux solaires auquel il
est connecté. Une marge de sécurité de 10% à 20% n’est pas inutile
Choix entre un régulateur MPPT et PWM.

Le régulateur MPPT est plus sophistiqué (et plus cher) : il va ajuster sa tension d’entrée
pour récolter la puissance maximale du panneau solaire, puis transformer cette puissance
pour fournir une tension variable exigée par la batterie et la charge.
Les régulateurs MPPT ont la capacité à prendre un champ photovoltaïque avec une
tension plus élevée et charger un pack de batterie à basse tension.
Par exemple, avec l’aide d’un régulateur MPPT, vous pouvez prendre un champ de
tension de 150V en courant continu et charger un pack de batterie à 12 V nominale.
Il est généralement admis que le MPPT surpassera le PWM dans un climat froid ou
tempéré, tandis que les deux régulateurs afficheront à peu près la même performance
dans un climat subtropical ou climat tropical.
Conclusion : Par conception, le régulateur MPPT permet un gain de production de 5 à

30% par rapport à un régulateur PWM.
Le régulateur de charge MPPT permet une plus grande souplesse au niveau du choix des
panneaux. En effet, tous les types de module photovoltaïque peuvent être utilisé du
moment que l'on reste dans les tolérances de tension (V) et de courant (A) du régulateur.
Le régulateur PWM est beaucoup plus contraignant que le régulateur MPPT. S’il à
l’avantage d’être moins cher, il ne peut fonctionner qu’avec un seul panneau de 36 cellules
en 12V, ou un seul panneau de 72 cellules en 24V (ou 2 panneaux 12V en série), d’une
puissance relativement basse. De plus, pour une batterie 12V, il faudra un panneau 12V,
et pour une batterie 24V un panneau 24V.
Tableau 3 : Avantages et désavantages des différentes technologies de régulateur

Méthode
Type de
de Avantages Désavantages
régulateur
charge
Shunt- n / Off - Faible résistance de - Dissipation de l’interrupteur au
interrupteur passage entre le Icc du panneau
panneau et la batterie - Diode de blocage indispensable
- Simple, fiable si bien - Tension de hot spot + élevée
dimensionné - Fin de charge difficile à
atteindre
- Tension + élevée sur
l’interrupteur en cas de
surtension
Shunt- Tension - Fin de charge optimale - Dissipation thermique

linéaire constante - Faible résistance de importante
passage entre les - Diode de blocage indispensable
panneaux et la batterie - Tension de hot spot + élevée
Série- On / Off - Dissipation de - Fin de charge difficile à

interrupteur l’interrupteur à Imax < atteindre
Icc
- Simple et fiable
- Surtension sur
l’interrupteur réduite
d’une tension de
batterie
Série- Tension - Fin de charge optimale - Dissipation thermique
linéaire constante - Surtension sur importante
l’interrupteur réduite - Tension de passage + élevée
d’une tension de
batterie
Série- Tension - Fin de charge optimale - Tension de passage + élevée
PWM constante - Dissipation thermique - Électronique + complexe
réduite - Génère des parasites possibles
sur des équipements sensibles
proches
MPPT Tension - Rendement élevé à - Coût
constante toute température - Génère des parasites possibles
sur des équipements sensibles
proches
Activité N° 5 :
Activité Théorique :
Détermination du rôle d’un régulateur
Détermination du type de régulateur
Détermination et montage du régulateur adapté à une installation
Déterminer :
- le rôle d’un régulateur
- le type de régulateur
- déterminer et monter le régulateur adapté à l’installation PV
1 heures
3. Directives :
4. Données :
Un système PV comporte des panneaux PV de 1000Wc et la tension du système
est 24 V. On choisit un régulateur MPPT.
Question 1 :
Donner le rôle d’un régulateur
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Question 2 :
Quels sont les différents types de régulateur et les 2 (deux) types de régulateurs les plus
importants
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………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Question 3 :
Quelle est la différence entre un régulateur PWM et MPPT
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Question 4 :
Donner les caractéristiques du régulateur adapté à ce système PV
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
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LEÇON 4 : Les onduleurs
Objectifs
• Vérifier la fonctionnalité et le bon état des composants et des organes de

protection des systèmes photovoltaïques autonomes
• Vérifier la fonctionnalité et le bon état des câbles à installer
• Savoir lire les plans d’implantation et d'assemblage des mâts
• Réaliser le socle d'un système photovoltaïque d’éclairage public
• Déterminer la taille et la configuration optimisée du champ photovoltaïque
1. Rôle d’un onduleur
Un onduleur est un dispositif d'électronique de puissance permettant de générer des

tensions et des courants alternatifs à partir d'une source d'énergie électrique alternatifs
ou continue de tension. C'est la fonction inverse d'un redresseur.
Les fonctions de l'onduleur sont de convertir l'électricité produite avec un maximum
d'efficacité et en toute sécurité vers le réseau électrique.
En moyenne, l’onduleur a une durée de vie de 8 à 12 ans.
Figure 39 : Onduleur autonome
Les onduleurs sont soit autonomes soit non autonomes. Non autonome signifie que la
tension du réseau détermine la commutation de l'onduleur : en utilisant des thyristors en
tant qu'interrupteurs - les thyristors ne pouvant être que fermés -, le passage de la tension
du réseau les ouvre de nouveau.
En l'absence du réseau électrique, ce type d'onduleur ne fonctionne donc pas.
Les onduleurs autonomes utilisent des dispositifs semi-conducteurs pouvant être ouverts
et fermés. Ils peuvent être utilisés dans des applications autonomes tout comme dans des
systèmes PV raccordés au réseau. Dans les applications reliées au réseau, la
commutation doit être synchrone à ce dernier.
Les onduleurs alimentés à partir d'une source de courant (une source de courant constant,
quelle que soit la charge) sont dénommés onduleurs de courant.
Un onduleur de tension est alimenté par une source de tension, à laquelle les modules
PV peuvent être assimilés.
Dans les applications PV, les onduleurs autonomes de tension sont généralement les plus
utilisés.
2. Rendement maximal
L’efficacité des onduleurs ne cesse d’augmenter depuis ces dernières années. Cette
amélioration participe, bien entendu, à la constante diminution des coûts de l’électricité
générée par le PV. Il y a 15 ans, 90% était considéré comme un très bon rendement des
systèmes PV. Aujourd’hui, les meilleurs onduleurs atteignent des pics de rendement de
98% et la moyenne est à 95,2%. L’autre amélioration frappante est celle du « rendement
européen*», qui prend en compte l’efficacité à charge partielle de l’onduleur.
Le rendement maximal des onduleurs est aussi amené à augmenter jusqu’à 99% dans
les prochaines années. Une augmentation de 1% (de 98% à 99%) de l’efficacité signifie
des pertes thermiques divisées par 2, ce qui est extrêmement important pour
l’amélioration de la durée de vie des composants et donc des onduleurs. Moins de pertes
thermiques signifie également que les systèmes de refroidissements ne sont plus
nécessaires et que les dimensions des boîtiers des onduleurs peuvent être réduites.
3. Gamme de tensions d’entrée

Certains constructeurs ont choisi l’élargissement de la gamme de tensions d’entrée de
l’onduleur comme axe d’amélioration de leurs nouveaux produits. Une large gamme
d’entrée facilite le choix de l’onduleur lors du dimensionnement du système et facilite la

gestion des stocks pour le constructeur. On retrouve cette gamme de tension d’entrée
dans la fiche technique.
4. Choix des onduleurs

Lors du choix du nombre d'onduleurs, 3 concepts sont en principe possibles
− un onduleur central
− un ou des onduleurs par chaîne
− des onduleurs par modules
Figure : a) onduleur central ; b) onduleurs par chaîne ; c) un onduleur par module
4.1 Onduleur central
Dans le cas d'un onduleur central, les modules sont d'abord raccordés en série pour
former les différentes chaînes. Les chaînes sont alors raccordées en parallèle et
l’ensemble est raccordé à un onduleur
➢ Avantages
Rendement élevé et un faible coût.
On peut opter pour des chaînes plus courtes sans que plus d'onduleurs ne soient
nécessaires. La tension DC maximale reste alors inférieure.
➢ Inconvénients
− Toutes les chaînes ont la même tension. Elles doivent contenir le même nombre de
modules et les modules doivent tous avoir (environ) la même courbe I-U.
4.2 Onduleur de chaîne
Les modules sont raccordés en série pour former une ou plusieurs chaînes dotées
chacune de leur propre onduleur.
Avantages :
Chaque chaîne peut avoir un nombre de modules ainsi qu'une orientation et une
inclinaison différents et que l'ombre sur une chaîne n'influe pas sur le fonctionnement des
autres chaînes.
Inconvénients :
- Étant donné que tous les modules de la chaîne sont parcourus par le même courant,
ils doivent tous avoir (environ) la même courbe I-U, de sorte qu'ils aient aussi tous le
même point de fonctionnement MPP (Maximum Power Point).
- Cela signifie que tous les modules de la chaîne doivent avoir la même orientation et la
même inclinaison.
- Il faut également en tenir compte lors du remplacement d'un module défectueux.
- Si une ombre touche une partie de chaîne, le courant dans les modules ombragés
circulera via les diodes bypass, dès que la quantité de courant demandée est
supérieure à ce que ces modules peuvent fournir
Il en résulte une courbe P-U avec deux maxima locaux, de sorte qu'il devient difficile pour
l'onduleur de trouver le MPP correct.
On résout cette difficulté des onduleurs avec un logiciel MPPT (MPP Tracker) spécial
pour optimiser cela.
4.3 Onduleurs de modules
Il existe également des modules possédants chacun un onduleur propre.

Ceux-ci peuvent dans ce cas tous fonctionner suivant leur propre MPP, sans influence
des autres modules.
Cela peut générer un rendement supérieur. En outre, les performances des modules
individuels peuvent être suivies.
Il existe différents types d'onduleurs de modules :
- Il s'agit d'un onduleur DC vers AC ou d'un convertisseur DC – DC
- Il peut être doté ou non d'un système de sectionnement automatique
4.4 Compatibilité
Tous les onduleurs ne peuvent pas être utilisés avec tous les types de modules PV.
Il est important de respecter les directives du fabricant des modules PV.

Un aspect important ici est la nécessité éventuelle d'une terre fonctionnelle.
➢ Celle-ci exerce une influence sur le choix d'un onduleur avec ou sans
transformateur ainsi que sur le contrôle d'isolement intégré éventuel.
➢ Les onduleurs d'une « petite » installation doivent être équipés d'un système de
sectionnement automatique.
➢ Lorsque les modules PV sont ombragés, un onduleur avec un MPPT adapté peut
être indiqué.
L'onduleur doit également être compatible avec l'emplacement où il sera monté.
5. Dimensionnement d’un onduleur
Puissance de l'onduleur ≥ 1.25 de la Puissance totale des appareils AC.
S’il y a présence de moteur la puissance de l’onduleur Pond = 3 fois la puissance

des récepteurs
𝑷𝒐𝒏𝒅
Imax =
𝑼𝒔𝒚𝒔𝒕
Activité N° 6 :
Activité Théorique :
Détermination du rôle d’un onduleur
Détermination du monde de fonctionnement d’un onduleur
Déterminer :
- le rôle d’un onduleur
- le mode de fonctionnement d’un onduleur
1 Heure
3. Directives :
4. Données :
Une maison possède des récepteurs (2 ventilateurs de 100W, un poste radio de 50W et
6 lampes de 60W) fonctionnant en courant alternatif.
Question 1 :
Donner le rôle d’un onduleur
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Question 2 :
Donner les caractéristiques de l’onduleur adapté à ce système PV
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CHAPITRE TROIS :
INSTALLATION D’UN SYSTÈME
PHOTOVOLTAÏQUE AUTONOME
Plan
1- Installation des organes de protection
2- Installation pratique d’un système PV
INSTALLATION D’UN SYSTÈME autonome
PHOTOVOLTAÏQUE AUTONOME 3- Mise en service de l’installation
4- Installation de système PV hybride
5- Éclairage public PV

composants et des organes de protection
des systèmes photovoltaïques autonomes
câbles à installer
- Installer un système photovoltaïque
- Renseigner les fiches de vérification et de
autonome
mise en service des installations
photovoltaïques autonomes
- Choisir les générateurs de secours (diesel
ou éolien
- Installer le générateur de secours
LEÇON 1 : Installation des organes de protection
Objectifs
• Identifier les indices de protection

• Installer les organes de protection
1. Les indices de protection
Afin d’assurer une protection efficace, le choix des matériels électriques doit tenir compte
des influences externes. En condition réel de fonctionnement, il est en effet important que
le matériel électrique résiste contre les agressions externes telles que la pénétration des
corps solides (poussières) et la pénétration de corps fluides (eau).
Pour quantifier le niveau de protection du matériel électrique contre ces agressions, on a
introduit un indicateur pertinent nommé l’indice de protection. Cet indicateur est classifié
à l’aide d’un code à deux lettres (IP, comme Indice de Protection) et de deux chiffres, suivi
éventuellement d’une lettre additionnelle. Le premier chiffre est compris entre 0 et 6 et
indique le degré de protection contre la pénétration des corps solides et contre l’accès
aux parties dangereuses. Le deuxième chiffre est compris entre 0 et 8 et indique le degré
de protection contre la pénétration de l’eau.
Plus le chiffre est élevé, plus le degré de protection est important. C’est la norme NF EN
60529 (Degré de protection des enveloppes des matériels électriques) qui définit ces
degrés de protection.
Tableau 4 : Définition des indices de protection IP
Exemple : IP54 1er chiffre 5 (protégé contre les poussières) 2e chiffre 4(protégé contre les
éclaboussures
1er Protection contre les objets solides 2e
Protection contre l’humidité
chiffre chiffre
0 non protégé 0 non protégé
Protection contre les objets solides de Protégé contre l’eau tombant
1 1
plus de 50mm en goutte-à-goutte
Protection contre les objets de plus de Protégé contre l’eau tombant

2 2
12 mm en goutte-à-goutte si incliné
Protection contre les objets solides de Protégé contre la vapeur
3 3
plus de 2,5 mm d’eau
Protection contre les objets solides de Protégé contre les
4 4
plus de 1mm éclaboussures
Protection contre les poussières Protégé contre les projections
5 5
d’eau
6 Étanche aux poussières 6 Protégé contre la mer agitée
7 Protégé contre l’immersion
8 Protégé contre la submersion
2. Installation des systèmes de protection CC

2.1. Protection contre les contacts indirects
• UTE C15-712-1 : Réaliser la mise à la terre des tous les éléments conducteurs
du circuit courant continu : cadres des modules, système de montage, chemins
de câbles, coffrets, carcasse de l’onduleur…,
• UTE C15-712-1 : Prévoir des rondelles bi-métal cuivre-aluminium pour la liaison
des cadres aluminium des modules
2.2. Protection foudre
• UTE C15-712-1 : Limiter à 50 cm la distance entre le raccordement du

parafoudre sur la polarité et la prise de terre
• S’assurer qu’il existe une prise de terre unique pour les paratonnerres et les
parafoudres
• UTE C15-712-1 : Aménager la possibilité de vérification visuelle de l’état des
parafoudres
La foudre consiste en une décharge électrique impliquant un phénomène électrostatique
de claquage d’un diélectrique.
Dans ce cas, le diélectrique étant de l’air humide, on comprend qu’une tension énorme
est en jeu, ce qui signifie une quantité d’énergie colossale.
Ce phénomène peut se produire entre des nuages ou entre des nuages et la terre.
MÉTHODOLOGIE
La méthodologie est dictée par le guide UTE C 15-712-1 qui déﬁnit l’installation des
parafoudres dans les systèmes photovoltaïques
Étape 1 : établir la nécessité de la protection (UTE C 61-740-52)

La protection par parafoudre est obligatoire :
- En présence de paratonnerre
- Ou lorsque la densité de foudroiement Ng est supérieure à 2,5 (Ng = Nk/10)
Étape 2 : mise en œuvre

- Un parafoudre côté courant continu est installé dans un tableau au plus près de
l’onduleur.
- Si le tableau est distant de plus de 10 m des modules alors une seconde protection
est à installer au plus près des modules.
- Un parafoudre côté courant continu est installé dans un tableau au plus près du
tableau général de l’installation.
Si le tableau est distant de plus de 10 m de l’onduleur alors, une seconde protection est
à installer au plus près de l’onduleur.
Figure 40 : Schéma d’installation de parafoudre (Source Shneider)
2.3. Protection contre les surintensités
• Vérifier le calibre des fusibles avant commande et réalisation

• UTE C15-712-1 : Placer les coffrets à hauteur d’homme pour faciliter la
maintenance
• Au moment de la réception de l’offre de raccordement, vérifier que le réglage en

tension du poste de transformation public ne va pas générer des déconnexions
intempestives de l’onduleur (cas du réseau rural en bout de ligne avec une tension
réglée au-dessus des valeurs nominales)
• UTE C15-712-1 : Installer les onduleurs dans une local ventilé, accessible et hors
poussière (plumes, paille, chantier…)
• UTE C15-712-1 : Prévoir un espacement entre onduleurs pour assurer une
dissipation suffisante de la chaleur
3. Câblage CA
Le câblage destiné aux systèmes CA doit être conçu pour fournir un moyen sûr et rentable
de transmettre l’électricité entre les onduleurs et les transformateurs et au-delà. Les
câbles doivent être dimensionnés pour la bonne tension et leurs conducteurs doivent être
dimensionnés, en tenant compte des courants de fonctionnement et des courants de
court-circuit (ISC). Lors de la détermination des spécifications applicables aux câbles les
considérations conceptuelles suivantes doivent être prises en compte :
• Le câble doit être dimensionné pour la tension maximale attendue.
• Le conducteur doit être en mesure de transmettre le courant d’exploitation et l’I SC
en toute sécurité.
• Le conducteur doit être dimensionné de manière appropriée pour assurer que les
pertes produites par le câble sont dans des limites acceptables.
• Les conducteurs doivent être dimensionnés pour éviter les chutes de tension en
deçà des limites légales et des performances des équipements.
• La mise à la terre et la liaison doivent être conçues pour l’application du projet.
• Les méthodes d’installation et la protection mécanique du câble doivent être
adéquatement conçues par rapport au projet.
• Les câbles doivent être conformes aux normes CEI et aux normes nationales
appropriées.
Exemples :
• CEI 60502 pour les câbles compris entre 1 kV et 36 kV.
• CEI 60364 pour les câbles BT.
• CEI 60840 pour les câbles conçus pour des tensions comprises entre 30kV et
150kV
LEÇON 2 : Installation pratique d’un Système PV l’installation

autonome
Objectif
• Installer un système autonome
1. Matériels disponibles
• 5 casques de sécurité
• Gant de sécurité électrique isolant de 1000V
• 8 Panneaux solaires polycristallin 60 Wc
• 2 Batteries Gel 55 Ah/12V
• 1 Régulateur MPPT 12V Victron Energy MPPT 100/30
• 1 Onduleur solaire chargeur Victron Energy MULTIPLUS 3kW 12VDC
• Système de mise à la terre
• 12 Connecteur MC4 mâle & femelle
• 4 Cosse à batterie solaire 16 mm2
• 4 Cosse à batterie solaire 25m2
• Pince à sertir connecteur MC4
• 1 coffret contenant disjoncteur Sectionneur DC 2P 1000V 25A+ Parafoudre DC 2P
1000V 20 Ka
2. Méthodologie pour la préparation de l’installation
L’installation suit diverses étapes décrites ci-dessous :

➢ Porter les épis
➢ Organiser le chantier
➢ Baliser le chantier
➢ Monter la structure
➢ Installer les modules PV
3. Procédure d’installation des modules solaires
• Définir l'emplacement exact du panneau vous permettra :

✓ D'éviter toute ombre portée par des obstacles avoisinants
✓ De limiter la distance entre le panneau et la batterie ;
✓ D’éviter les dépôts de poussières trop importants (comme au bord d’une route)
✓ D'assurer un accès facile et sécurisé pour son nettoyage et sa maintenance
✓ De limiter le vol et le vandalisme.
• Concevoir une structure solide, durable et fixe, vous permettra :
✓ Une orientation vers le sud
✓ Une inclinaison égale à 10°C.
✓ Un positionnement à 10 cm minimum au-dessus de la toiture pour permettre une
ventilation naturelle suffisante.
• Installez la structure support.
3.1. Vérifiez la tension et la polarité à l'intérieur de la boîte de jonction du module
solaire.
3.2. Branchez les câbles en vous assurant que toute infiltration d'eau est impossible
à l'intérieur de la boîte de jonction (ex : passage des câbles par presse-étoupe,
joint entre la boîte et son couvercle, câble en goutte d’eau).
3.3. Montez-le ou les modules sur la structure en vous assurant que la boite de
jonction est située en partie haute.
3.4. Protégez le câble du soleil, à moins qu'il ne soit résistant aux intempéries
Branchez les câbles en vous assurant que toute infiltration d'eau est impossible
à l'intérieur de la boîte de jonction (ex : passage des câbles par presse-étoupe,
joint entre la boîte et son couvercle, câble en goutte d’eau).
3.5. Montez-le ou les modules sur la structure en vous assurant que la boite de
jonction est située en partie haute.
3.6. Protégez le câble du soleil, à moins qu'il ne soit résistant aux intempéries et aux
ultraviolets.
3.7. Tirez le câble depuis le panneau solaire jusqu'à l'emplacement du régulateur,
NE PAS LE BRANCHEZ ENCORE AU RÉGULATEUR.
4. Les batteries
Selon les besoins et la disponibilité de batterie, on doit monter des batteries en série pour
augmenter la tension totale du bloc batterie ou en parallèle pour augmenter l'intensité
disponible ou en série-parallèle(mixte) pour augmenter la tension et la capacité du bloc
batterie. Ces montages doivent se faire selon la procédure vue dans la leçon sur les
batteries :
• Implanter les batteries et les câbler
• Installer le régulateur
• Poser et câbler le disjoncteur dc
• Câbler le disjoncteur avec le régulateur
• Fixez votre régulateur en intérieur au plus proche des batteries
5. Connectez votre régulateur de charge à votre banc de batteries
• Connectez le câble de la borne positive (+), en partant de votre régulateur de

charge, à la borne positive (+) de la batterie.
• Connectez le câble noir de la borne négative (-), en partant de votre régulateur de
charge, à la borne négative (-) de votre banc batterie.
• Implanter l’onduleur le fixer et le câbler
• Implanter le coffret AC entre l’onduleur et coffret de répartition
• Le fixer et le câbler
• Implanter le coffret dc entre les panneaux et le régulateur, le fixer et le câbler
• Mettre en place la prise de terre et les liaisons équipotentielles
•
OPERATION A FAIRE AVEC ATTENTION
• Vérifier le câblage par polarité

• Paramétrer l’onduleur
• Connecter les panneaux
• Faire les essais et procéder à la mise sous tension
6. Identification des équipements installés
Les principaux composants constituant l’installation photovoltaïque devront être

identifiés et repérés par des étiquettes facilement visibles et fixées d’une manière durable
En correspondance avec les plans et schémas de l’installation :
• boîtes de jonction et raccordement ;
• coffrets DC et AC ;
• câbles DC et AC (tenant et aboutissant avec repérage des polarités pour le
• câbles DC) ;
• onduleurs ;
• dispositifs de protection et sectionnement
7. Etiquetage
Pour des raisons de sécurité à l’attention des différents intervenants (chargés de

maintenance, contrôleurs, exploitants du réseau public de distribution, services de
secours,), il est impératif de signaler la présence d’une installation photovoltaïque sur un
bâtiment.
Les étiquettes utilisées doivent être adaptés pour résister aux UV et avoir des dimensions
convenables .
7.1 - Etiquetage sur la partie AC
Une étiquette de signalisation située à proximité du dispositif
assurant la limite de concession (Disjoncteur de branchement).
7.2 - Etiquetage sur la partie DC

Toutes les boîtes de jonction (générateur PV et groupes PV) et canalisations DC devront
porter un marquage visible et inaltérable indiquant que des parties actives internes à ces
boîtes peuvent rester sous tension même après sectionnement de l’onduleur coté continu.
▪ Étiquette portant la mention « Attention, câbles courant continu sous tension » :

− Sur la face avant des boites de jonction
− Sur la face avant des coffrets DC
− Sur les extrémités des canalisations DC. à minima
• Étiquette portant la mention « Ne pas manœuvrer en charge »
− A l’intérieur des boîtes de jonction et coffrets D.C.

− A proximité des sectionneurs-fusibles, parafoudres déblocables
7.3 - Etiquetage sur l’onduleur

Tous les onduleurs doivent porter un marquage indiquant qu’avant toute
intervention, il y a lieu d’isoler les sources de tension.
Figure 40 : Installation système photovoltaïque autonome lycée de Jacqueville

(ProFERE)
LEÇON 3 : Mise en service de l’installation
Objectifs
• Savoir appliquer les procédures de vérification de la conformité des installations
• Vérifier la conformité des caractéristiques mesurées des composants et des
organes de protection des installations photovoltaïques autonomes par rapport aux
documents de référence
• Renseigner les fiches de vérification et de mise en service des installations
1. Introduction
Une fois les systèmes photovoltaïques installés, ils sont inspectés pour vérifier s’ils
correspondent aux plans et aux exigences des normes, et de vérifier que les
performances sont respectées.
2. Mise en service du système
La mise en service de systèmes photovoltaïques suit des exigences similaires à toute

installation électrique :
- Des observations visuelles,
- Des essais et des mesures pour vérifier la sécurité et la qualité de l’installation
conformément aux plans et aux codes normes, réglementation et au cahier de
charges et aussi vérifier le bon fonctionnement et les performances du système.
Les principales étapes d’une procédure de mise en service sont les suivantes :
• Terminer les derniers détails d’installation
• Effectuer une vérification du système et des inspections visuelles
• Vérification de l’intégrité de l’isolation du câblage
• Remplir les exigences en matière de documentation et d’étiquetage du système
• Effectuer le démarrage et les opérations initiaux
• Démontrer et vérifier les procédures d’arrêt et d’urgence
• Vérification de la production et des performances attendues
• Expliquer aux clients le fonctionnement et l’entretien de l’installation photovoltaïque

autonome
• Une dernière vérification doit confirmer que l’installation est terminée avant le début
des opérations
• Vérification des déconnexions sont ouvertes
• Inspection visuelle de tous les composants et connexions (structuraux et
électriques)
• Vérification des spécifications de l’installation complète et de l’intégrité de l’isolation
• Vérification de la cohérence de l’installation globale avec la conception du système
• Identifier et compléter les éléments non résolus
• Placer les étiquettes
Ces étiquettes sont nécessaires pour identifier les systèmes photovoltaïques et avertir les
opérateurs, le personnel de service ou les intervenants d’urgence
Ces étiquettes du fabricant doivent identifier la taille, le type, les spécifications des
modules photovoltaïques, les onduleurs, les contrôleurs, les conducteurs, les dispositifs
de courant, et tous les autres composants électriques.
Ces marques sont sur le produit au moment de la fabrication, et comprennent des
2.1. Recommandation de mise en œuvre
2.1.1. Recommandation des câbles en courant continu
• Vérifier le respect du choix du matériel avant commande puis après livraison.

• Fixer les câbles sous les modules pour éviter tout pincement
• Éviter les frottements lors de la pose des câbles
• UTE C15-712-1 : Protéger les chemins de câbles des UV et des rongeurs,
poser des éclosoirs sous les panneaux si nécessaire (éviter toute détérioration
due aux influences externes)
• S’assurer que les câbles circulent dans des espaces ventilés
• UTE C15-712-1 : S’assurer que le dimensionnement de la section des câbles
CC tient compte de leur environnement (traversée d’isolant…)
• UTE C15-712-1 : S’assurer que les câbles CC et le conducteur
d’équipotentialité cheminent côte à côte pour éviter les boucles induites.
2.1.2. Recommandation des modules
• UTE C15-712-1 : Trier les modules par puissance avant de câbler les séries
• Eviter de tirer sur les câbles des modules à la pose
• Serrer les fixations des modules avec une clé dynamométrique réglée au couple
adéquat
• Vérifier la planéité de la toiture avant la pose et s’assurer de l’alignement des
modules après (pas de déformation)
• Eviter de marcher sur les modules
2.1.3. Recommandation des connecteurs
• Vérifier le choix du matériel avant commande puis après livraison

• S’assurer qu’une clé de sertissage adaptée aux connecteurs est disponible et
utilisée sur le chantier
• Enclencher les connecteurs jusqu’au clic
• Eviter les câbles en tension pouvant forcer sur les connecteurs
• Maintenir les câbles CC sous les panneaux PV
• UTE C15-712-1 : Eviter toute détérioration due aux influences externes
• UTE C15-712-1 : Aménager des possibilités d’inspection visuelle future
2.1.4. Recommandation pour le coffret bornier
• Choisir pour les coffrets un emplacement protégé des intempéries et

correctement ventilé (local ou paroi nord avec casquette)
• UTE C15-712-1 : Prévoir d’espacer les coffrets et/ou les onduleurs pour une
ventilation suffisante des appareils
• Prévoir des embouts pour les câbles souples au niveau du raccordement sur
les borniers
3. Test du système
Faire le test d’essai du système photovoltaïque nécessite des personnes qualifiées ayant
connaissance des mesures des systèmes électriques, de l’équipement d’essai utilisé,
ainsi que des spécifications et des caractéristiques de l’équipement ou des systèmes à
l’essai.
3.1. Inspection visuelle simple

Un certain nombre des composants d’un système PV sont accessibles facilement
(onduleur, modules dans certains cas…). L’inspection visuelle simple consiste à observer
ces composants avec un regard critique et à noter les anomalies observées.
De manière générale, plus la visibilité extérieure de l'installation est bonne, plus la
fréquence des inspections peut être élevée. Il est par exemple plus simple à un particulier
d'observer son installation intégrée à sa toiture inclinée, qu'à un industriel de connaitre
l'état des panneaux installés sur sa toiture terrasse.
Les critères suivants permettent d’améliorer la pertinence de l’inspection visuelle simple
et d’augmenter le nombre de potentiels dysfonctionnements discernables :
• Bonne visibilité sur les différents éléments de l'installation,
• Présence sur site,
• Formation de l'intervenant non professionnel à la reconnaissance d'anomalies
• Tester les circuits AC pour la continuité, le phasage, la tension
• Tester les circuits de dc pour la continuité des conducteurs de mise à la terre
• Vérifier la polarité dc correcte
• Tester la tension de circuit ouvert de chaque chaine
• Tester le courant de court-circuit de chaîne d’essai
• Vérifier la fonctionnalité du système
3.2. Inspection visuelle professionnelle
Les visites techniques sur les installations sont des actes de maintenance préventive
contractualisés dans les contrats signés entre producteur et mainteneur.
Lors de son inspection, le mainteneur observe le local onduleur (vérification de l’état de
l’onduleur et des connectiques, vérification de l’état des protections) et la toiture. La
distance à laquelle la toiture est observée dépend de son accessibilité.
Au cours de l’inspection visuelle, le mainteneur peut être amené à réparer des
dysfonctionnements : dépoussiérage de la ventilation de l’onduleur, remplacement de
fusibles ou de parafoudres…
L’inspection fait l’objet d’un rapport conservé sur place : ceci sert de référentiel à la future
inspection, et permet également de suivre l’évolution de l’installation dans le temps.
3.3. Thermographie infrarouge
L’'image thermographique d'une installation se déroule avec les équipements (caméra

thermique) et qualification adéquates.
Toutes les composantes de l'installation ne pourront pas être observées avec la même
facilité :
- Les connectiques dans les boites de jonction, le point de livraison, les différents
raccordements hors toitures sont accessibles assez facilement, et la
thermographie réalisable assez rapidement,
- La toiture est difficilement accessible, et la réalisation d'une thermographie de
celle-ci nécessite l'utilisation d'un drone, ou un accès face à la toiture. En cas
d’utilisation de drone, l’utilisation d’une caméra de qualité et la pratique
- D’un vol à basse altitude, sont nécessaires à l’obtention d’une image précise des
modules,
- Les connectiques et arrières des panneaux ne peuvent pas être testés sans qu’ils
ne soient déposés.
Le coût associé à la thermographie dépend à la fois de la facilité de réalisation de celle-
ci, mais aussi de la prestation d'analyse proposée. Les rapports d’analyse
thermographique doivent être consignés avec l’ensemble des documents liés à
l’installation : à chaque nouvelle prestation, une comparaison des résultats aux données
précédentes permet de mettre en avant les évolutions des composants de l’installation.
3.4. Coupure d'urgence
Les Établissements Recevant du Public (ERP) doivent équiper leur système PV d'une
coupure d'urgence au plus près des modules PV et dont la commande est regroupée avec
celle du circuit en consommation. Cette coupure n'empêche cependant pas la présence
de tension au niveau des modules.
Pour un système complet de mise en sécurité pour l'intervenant, il faudrait une coupure
unitaire et un coupe-circuit par module, ce qui représente un certain coût.
Un compromis pourrait être d'installer un système de coupure par contact ou semi-
conducteur tous les 70 V au maximum, afin de ne pas dépasser la tension de sécurité de
75V. Par exemple, pour des panneaux de 20 V, cela reviendrait à installer un système de
coupure tous les trois panneaux. À ces organes de coupures viendrait s'adjoindre un
sectionneur par chaine photovoltaïque
3.5. Essai de résistance d'isolement
La réalisation de cet essai présente des risques, il est donc important de respecter les
mesures de sécurité et suivre une méthode d'essai adaptée. Une procédure pour cet
essai est proposée dans la norme NF EN 62446-1.
La résistance d'isolement est calculée pour chaque string de la manière suivante :

- Relier une borne du Mégohmmètre au conducteur + du string, et l'autre à la terre de
la boite de jonction concernée
- Appliquer la tension d'essai adéquate. Comparer la valeur obtenue à la norme,
- Relier une borne du Mégohmmètre au conducteur - du string, et l'autre à la terre de
la boite de jonction concernée
- Appliquer la tension d'essai adéquate. Comparer la valeur obtenue à la norme,
- Reporter les valeurs obtenues dans un tableau récapitulatif permettant un suivi de
l'évolution des caractéristiques électriques de l'installation PV.
- En cas de doute sur les résultats, ou de détection d'un défaut d'isolement, un essai
d'isolement humide peut être préconisé afin de préciser la source du
dysfonctionnement.
3.6. Essai d'isolement humide
La réalisation de cet essai présente des risques, il est donc important de respecter les
mesures de sécurité et suivre une méthode d'essai adaptée. Une procédure pour cet essai
est proposée dans la norme NF EN 62446-1.
La procédure d'essai est la même que celle de l'essai d'isolement, mais les composants
soupçonnés de dysfonctionnement et testés doivent être dans un environnement humide.
- Humidifier la partie de l'installation testée, panneaux et câblages compris. Répéter
cette humidification au cours du test si besoin.
- Relier une borne du Mégohmmètre au conducteur + du string, et l'autre à la terre
de la boite de jonction concernée.
- Appliquer la tension d'essai adéquate. Comparer la valeur obtenue à la norme.
- Relier une borne du Mégohmmètre au conducteur - du string, et l'autre à la terre
de la boite de jonction concernée.
- Appliquer la tension d'essai adéquate. Comparer la valeur obtenue à la norme.
- Reporter les valeurs obtenues dans un tableau récapitulatif permettant un suivi de

l'évolution des caractéristiques électriques de l'installation PV.
3.3 - Mesure de polarité et de la tension à vide (VOC)

La tension à vide d'une chaine est mesurée avec un appareil approprié (voltmètre
CC), la tension doit être comparable à la tension fournie par le fabriquant (corrigée en
fonction de la température et l'éclairement).
Le but de cet essai est de faire apparaitre, s’il existe, un problème au niveau du câblage
(panneaux croisés ou défectueux et également mauvaise répartition dans les chaines)
3.4 - Mesure du courant Icc et/ou de service
Le courant doit être mesuré avec une pince ampère métrique pour DC, le courant
mesuré doit être comparable au courant donné par le fabriquant (corrigé en fonction de
l'éclairement).
Le but de cet essai est de détecter des éventuelles anomalies au niveau du câblage et
de la connectique.
LEÇON 4 : Système PV hybride - PV Diesel
Objectifs
• Choisir les générateurs de secours (diesel ou éolien)
• Connaitre le fonctionnement d’un générateur de secours
1. Système éolien-photovoltaïque
Figure 41 : Système éolien-photovoltaïque
Le générateur électrique hybride PV ou diesel est composé comme son nom l’indique d’un
ensemble de panneaux photovoltaïques (champ solaire), d’un groupe électrogène comme
source secondaire ou éolienne et d’onduleur-chargeur.
L’onduleur-chargeur est l’élément principal de ce système hybride. Il gère tout le transfert
de l’énergie électrique en assurant :
➢ La charge des batteries à partir des panneaux ou du 230 V AC généré par le groupe
électrogène.
➢ La conversion de la tension continue des panneaux ou de la batterie en 230 v AC
destiné aux récepteurs.
➢ La surveillance de l’état de charge des batteries et éventuellement le démarrage
du groupe électrogène.
Pendant la journée, les panneaux solaires fournissent l’énergie nécessaire pour
l’alimentation de l’installation.
Lorsque le rayonnement solaire disponible est insuffisant pour supporter la charge (les
nuits ou bien ciel nuageux) et que la demande en eau est toujours forte, l’ordre sera donné
pour le démarrage du groupe électrogène pour prendre le relais.
2. Fonctionnement du générateur de secours (Générateur Diesel)

Les coupures de courant sont inévitables, que ce soit en raison de problèmes
techniques ou de conditions de terrain et météorologiques défavorables. Les groupes
électrogènes de secours ou en fonctionnement d’urgence sont utilisés pour, des
situations comme celles-ci, permettant de combler la défaillance du réseau et être ainsi
la source principale d’énergie.
La présence d'un générateur de secours est impérative si les charges ne peuvent pas être
délestées pour une durée indéfinie (coupure longue acceptable seulement) ou si la
disponibilité de l’énergie photovoltaïque est insuffisante.
Avoir une source alternative d'électricité est une option utile et, souvent, très nécessaire,
puisque de nombreux secteurs et activités dépendent de l'énergie en continu. Des
endroits tels que les supermarchés, les hôpitaux, les cliniques, les data center, les
industries, les grands travaux, les événements, entre autres, ne peuvent pas se
permettre de subir une défaillance d’électricité, car cela correspond, généralement, à de
graves préjudices, allant de la perte de production, des données et d'informations, voire
même des accidents et pertes de vie (dans les hôpitaux).
Les groupes électrogènes de secours sont, pour cela, des solutions idéales et fiables
pour maintenir le fonctionnement des équipements, en cas de panne du réseau, car,
lorsque cela se produit, ils prennent la charge supportée par celui-ci.
En termes techniques simples, le contrôleur, qui vérifie la présence de l’électricité
provenant des panneaux, démarre le groupe électrogène en cas de panne et, dès que le
groupe est prêt à alimenter l'installation, il envoie un signal à l’inverseur de source,

connectant le groupe électrogène à la charge.
Le processus inverse se produit lorsque l'alimentation est rétablie.
Il est également possible d'avoir un groupe électrogène de secours qui démarre
manuellement. L'opérateur de l'installation doit démarrer le groupe électrogène
manuellement et, après que le groupe s’est stabilisé, inverser le tableau de transfert en
position « groupe électrogène ». Lors de la reprise de du courant, l'opérateur doit
inverser le tableau de transfert en position « PV » puis arrêter le groupe électrogène.
Le choix du modèle et de la puissance adaptée à l’installation dépendent du nombre de
récepteur susceptible d’être branché sur l’appareil.
La puissance du groupe électrogène doit être adapté à la puissance de l'installation des
différents circuits et équipements alimentés. Un groupe électrogène de secours /
d'urgence aura une longue durée de vie, tant qu'il est vérifié et entretenu
LEÇON 5 : Éclairage public PV
Objectifs
- Connaitre les notions de base de l’éclairage
- Identifier les composant principaux d’un éclairage public solaire
- Connaitre le fonctionnement de l’éclairage solaire
1. Notion de base de l’éclairage

1.1 La lumière
Un objet n'est visible que si notre œil reçoit de la lumière de l'objet en question. L'objet
peut être lui-même une source lumineuse ou réfléchir une source lumineuse. ...
La lumière est composée de photons (particules), mais elle possède les propriétés d'une
onde. En effet, elle est considérée comme un phénomène ondulatoire périodique pouvant
se propager dans le vide avec une vitesse finie.
La lumière est une onde électromagnétique (onde transversale composée d'une onde de
champ électrique et d'une onde de champ magnétique)
La lumière est composée de plusieurs couleurs allant du rouge au violet qui correspondent
à différentes longueurs d’onde. L’ensemble de ces longueurs d’onde constituant la lumière
est appelé spectre, il est compris entre 380 et 780 nm
(1 nm =1 nanomètre =10–9 m).
La composition de la lumière revêt une grande importance pour refléter exactement
et réellement les objets qu’elle éclaire
1.2 Grandeurs photométriques
Les grandeurs photométriques sont à la base de toutes les mesures en éclairage et il
en existe 4 fondamentales :
– l’intensité lumineuse (candela), qui est une des 7 unités du système international mais
qui est peu utilisée seule dans l’éclairage à part pour des luminaires très directifs
– le flux lumineux (lumen), qui est notamment utilisé pour exprimer le flux total émis par
une source lumineuse
– l’éclairement (lux), qui peut est notamment utilisé pour exprimer la quantité de lumière
souhaitée sur une surface dans une pièce
– la luminance (candela/m²), qui porte la notion d’éblouissement et qui est la seule de
ces quatre notions directement appréciable par l’être humain
1.1 Figure 42 : Grandeurs photométriques
Le flux lumineux (lumen)

Le flux lumineux (Ø) est la quantité de lumière rayonnée par une source dans toutes les
directions de l’espace.
Il s’agit du flux lumineux émis dans un angle solide de 1 stéradian par une source
ponctuelle uniforme située au sommet de l’angle solide et ayant une intensité lumineuse
de 1 candela (1 lm=1 cd x1 sr). Dans la pratique, cette unité est utilisée pour quantifier la
quantité de lumière fournie par une source ou un luminaire de manière globale.
Pour mémoire, un angle solide correspond à la notion d’angle plan mais en trois
dimensions et le stéradian est l’unité de mesure de l’angle solide.
Exemples et ordres de grandeurs :
– Une bougie émet environ 12 lm
– Un tube fluorescent 14 W produit 1250 lm à 25°c
– Un module LED de 8 W peut produire 1300 lm.
L’intensité lumineuse (candela)

La lumière sortant d’une source lumineuse n’est pas forcément émise d’une façon
uniforme dans toutes les directions. Pour connaître l’intensité rayonnée dans chacune des
directions, les éclairagistes ont été conduits à définir la notion d’intensité lumineuse.
L’unité d’’intensité lumineuse est en candélas.
La candéla est l’intensité lumineuse, dans une direction donnée, d’une source qui émet
un rayonnement monochromatique de fréquence 540 x 1012 hertz et dont l’intensité
énergétique dans cette direction est 1/683 watt par stéradian.
Cette unité est utilisée pour quantifier la quantité de lumière fournie par une source
directive. Elle ne dépend pas de la distance d’observation.
Pour avoir un ordre de grandeur, une candela correspond à peu près à l’éclairement
d’une bougie. Il s’agit d’une des 7 unités de base du système international
𝜙
I=
Ω
I : Intensité lumineuse en candéla
ϕ : Flux lumineux en lumen
Ω : Angle solide en stéradian
L’éclairement (lux)
L’éclairement (E) est la quantité de flux lumineux reçue par une surface S. Il est exprimé
en lux (lx) ou lm/m². L’éclairement ne se voit pas.
Un lux (lx) correspond à l’éclairement d’une surface qui reçoit, d’une manière
uniformément répartie, un flux lumineux de 1 lumen par mètre carré.
Dans la pratique, cette grandeur est utilisée pour caractériser une quantité de lumière
dans un lieu ou sur une surface.
Exemples et ordres de grandeur :
– Lors d’une pleine journée d’été, 100 000 lx dehors au soleil
– En plein air, sous un ciel bien couvert 5 000 lx– La norme d’éclairage intérieure NF EN
12 464 préconise 500 lx dans les bureaux et 150 lx dans les escaliers.
𝜙
E=
S
ϕ : Flux lumineux en lumen
S : Surface en m2
La luminance (candela/m²)
La notion de luminance fait intervenir directement l’apparence d’une surface. Une surface
grise ou blanche, placée dans les mêmes conditions d’éclairement, n’apparaîtra pas à
l’œil de la même manière. La luminance d’une surface, d’un corps ou d’un objet, dépend
à la fois de son éclairement et de son pouvoir réflecteur. Chaque élément de surface agit
comme une source ponctuelle secondaire et émet de la lumière dans différentes directions
avec différentes intensités lumineuses.
La luminance est la seule grandeur réellement perçue par l’œil humain et est très utilisée
pour mesurer l’éblouissement,
. Elle représente le rapport entre l’intensité de la source dans une direction donnée et la
surface apparente de cette source. Elle s’exprime en candelas par mètre carré (cd/m²).
L’œil humain perçoit des valeurs de luminance allant de 0,001 à 100 000 cd/m².
Une candela par mètre carré correspond à la luminance d’une source dont l’intensité
lumineuse est 1 candela et l’aire 1 mètre carré.
Dans la pratique, la quantité de lumière qui arrive dans la direction de l’observateur est
divisée par la surface apparente de la source dans la direction donnée.
La luminance ne dépend pas de la distance d’observation.
𝐼
L=
S
L : luminance en candela/m²
S : Surface en m2
2. Composant principaux d’un éclairage public solaire

2 .1 Système d’éclairage Solaire :
Le système d’éclairage solaire avec batterie peut être comparé à une charge
alimentée par une batterie qui est chargée par un générateur photovoltaïque.
Le système comprend généralement les composantes de base suivantes :
2.1.1 Le panneau Solaire :
Composé de modules photovoltaïques (PV) raccordés les uns aux autres et fixés sur
une structure support, il produit la quantité requise d’électricité ;
2.1.2 La batterie :
Alimente la charge et assure un stockage de l’énergie électrique issue de la conversion
de l’énergie solaire
2.1.3 La diode anti-retour
Évite la décharge de la batterie à travers les modules PV en période d’obscurité
2.1.4 Le régulateur de charge

Évite la décharge de la batterie à travers les modules PV en période d’obscurité ;
Protège la batterie contre la surcharge de l’énergie produite par les modules PV et inclut
habituellement une protection contre les décharges profondes de la batterie.
Les indicateurs présents sur le régulateur donnent également des informations sur le
fonctionnement du système c’est le tableau de bord du système.
Afin d’éviter l’impact de la poussière, les régulateurs doivent être du type IP56 et ou IP65
et doivent être munis d’un détecteur crépusculaire ou d’une minuterie.
Les indicateurs de charge et de décharge doivent être en LED
2.1.5 Les câbles
Assurent le raccordement des composants électriques du système (incluant la mise à la
terre et les accessoires de fixation
2.1.6 Point lumineux
Le point lumineux représenté dans la figure constitue l’une des parties les plus
importantes et les plus sensibles du réseau d’éclairage public. En effet, c’est la partie qui
porte la source lumineuse et qui est la plus exposée aux pannes et aux aléas. Elle
nécessite une attention particulière, tant au niveau conception qu’au niveau maintenance.
Un point lumineux est composé essentiellement d’un luminaire, d’une crosse et d’un mât.
Figure 43 : Principaux composants d'un point lumineux
➢ Luminaire
Élément appelé également lanterne ou appareil d’éclairage, il est composé d’une
enveloppe regroupant la source lumineuse, le réflecteur, la vasque et généralement
l’appareillage comme indiqué ci-après :
Figure 44 : Principaux composants d'un luminaire
• Lampe ou source lumineuse :

Élément produisant la lumière, les grandes familles étant les lampes à décharges (ballons
fluorescents, sodium haute pression, iodures métalliques, …), les lampes à filament
(halogènes, incandescentes) et les semi-conducteurs (module LED).
Les lampes doivent être du type LED
La luminosité des lampes doit être de 50 lux (50 lumen/m²) au minimum au sol avec un
rendement de 100lumen/w au minimum
L’indice de rendu de couleur des lampes doit être supérieur à 90 et une température
couleur 4000 K minimum
Les lampes doivent avoir un angle de diffusion d’au moins 120°
Les lampes doivent avoir une durée de vie minimum de 50000 heures
Les lampes doivent être protégées IP 66
• Appareillage ou ballast
Élément électrique permettant l’allumage et le fonctionnement des lampes, il peut être
ferromagnétique ou électronique.
• Optique ou réflecteur
Élément mettant en forme la lumière émise par les sources, de manière à adapter
l’éclairage à la voie tout en limitant les nuisances lumineuses. Les deux grandes familles
étant les optiques symétriques ou circulaires adaptées pour l’éclairage de place ou de
parking et les optiques asymétriques ou routières favorisant un éclairage devant et sur
les côtés.
• Vasque
Élément permettant de protéger la lampe et le réflecteur de l’environnement extérieur, il
est en verre ou en matière plastique et diffuse la lumière émise par la source.
Support
• Crosse
Élément le plus souvent métallique permettant de déporter la lumière.
• Mât ou support
Élément supportant le luminaire, parfois accompagné d’une crosse.
Est une longue pièce rigide plantée verticalement et servant de support de l’ensemble
décomposant énumérés ci-dessus Chaque composante du système est dimensionnée en
fonction des contraintes techniques du système. Les caractéristiques de ces composantes
doivent être bien comprises pour déterminer la plage de fonctionnement du système.
Il peut être droit ou incliné, en acier, en aluminium, en fonte ou en bois, de forme tubulaire,
cylindro-conique, octogonale, avec ou sans embase.
Le mât doit avoir une hauteur de six mètres minimum avec une épaisseur de 3.5 mm au
minimum et doit pouvoir résister au vent fort (vent de 100km/h)
Il doit être muni d’un système d’articulation permettant de varier l’angle d’inclinaison des
modules photovoltaïques et d’une caisse bien aérée pour loger la batterie et le régulateur
dans le cas où il ne s’agit pas de lampadaire tout intégré (ensemble lampe, batterie,
panneau compact).
La visserie doit être en acier inoxydable
La hauteur du la lampe doit être de 5 mètres minimum et incliné au maximum à 15° par
rapport à l’horizontal
3. Principe de fonctionnement d’un lampadaire solaire

L’énergie solaire accumulée tout le long de la journée sera utilisée en période d’obscurité
par les lampadaires solaires pour éclairer les voies. En effet, les lampadaires solaires, au
moyen de leurs panneaux photovoltaïques, reçoivent les rayonnements solaires puis les
convertissent en énergie électrique qui est ensuite stockée dans des batteries. Au coucher
du soleil ou en période d’obscurité, le système d’éclairage se met en marche et éclaire
ainsi les lieux. Ce fonctionnement est contrôlé au moyen d'un dispositif électronique
permettant de choisir le temps d'allumage du luminaire et de modifier ce temps selon
l'énergie disponible dans les accumulateurs de charges.
Le lampadaire solaire est constitué d'un mât sur lequel sont montés le module
photovoltaïque et le luminaire ; les équipements électroniques et les batteries sont
éventuellement logés dans sa base ou montés à une distance donnée en dessous des
modules photovoltaïques.
4. Installation des lampadaires

• Les modules seront fixés avec une visserie inviolable pour éviter tout risque de vol
• L’ensemble de la visserie et des accessoires de fixation doivent être en acier
Inoxydable ;
• Les modules solaires photovoltaïques doivent être installées dans un lieu sans
ombrage ni risque d’ombrage dans les années qui suivent sont installation.
• La section des câbles ne devra pas provoquer une chute de tension supérieure à
2% de la tension nominale entre le générateur solaire et le régulateur, entre le
régulateur la batterie et entre le régulateur et la lampe
• Les câbles exposés devront être impérativement de qualité adaptée à une
utilisation extérieure selon la norme IEC 60811 ;
• Les matériaux de borne de câblage ne doivent pas être sujets à corrosion
galvanique
Figure : Système d’éclairage public
CHAPITRE DERNIER :
RÉSUMÉ DU MODULE
Résumé
Ce module d’installation PV comprend 3 chapitres.

CONCEPTION ET LA PRÉPARATION D’UNE INSTALLATION PV.
La réussite d’un installation PV nécessite une bonne préparation.
Il faut planifier le projet en recueillant les informations sur les autorisations et
les normes. En Côte d’Ivoire depuis l’arrêté l’Arrêté n°105 MPEER/CAB/DGE
du 13 Déc 2019, il y a désormais 3 régimes applicables au PV.
La constitution d’un dossier technique est nécessaire.
La préparation de l’installation PV se déroule en plusieurs étapes.
Pour prévenir d’éventuels accidents lors de l’installation, des mesures de
sécurités et de préventions doivent être prises telles que l’utilisation des EPI,
des gants et des harnais anti chute et des lunettes de protection.
LES COMPOSANTS D’UNE INSTALLATION PV

Une installation PV autonome comprend essentiellement les modules solaires
et leurs structures, les batteries, les régulateurs, les onduleurs et les organes
de protections.
On distingue 3 façons de réaliser de grandes surfaces de modules
photovoltaïques. Le choix des modules dépendra de leurs caractéristiques
techniques et de leurs technologies.
Différentes architectures de système des modules PV sont présentées.
Le montage de ces modules doit se faire avec une protection contre les
interférences électromagnétiques et aussi les ombrages.
Les ombrages très néfastes aux installations PV. Elles réduisent la production
attendu d’énergie.
On peut les réduire par une bonne distance de recul par rapports aux bordures
de toits avec obstacles et une bonne détermination de la distance entre 2
modules. Les différents types de structures sont présentées
Dans ce système autonome, les batteries sont les composants les moins
fiables et les moins durables. Le coût des batteries représente une proportion
très importante de l’investissement des installations solaires Photovoltaïques
autonome. Elles sont aussi responsables de la plupart des pannes.
Plusieurs types de batteries sont utilisés cependant les plus répandus sont les
batteries à plomb.
Le fonctionnement de ces batteries permet d’expliquer par des réactions
d’oxydoréduction la charge et la décharge des batteries.
Ces réactions étant exothermique explique la nécessité de laisser une
circulation d’air entre les batteries.
Une bonne utilisation et un bon choix des batteries nécessitent d’identifier les
caractéristiques essentielles d’une batteries (capacité, profondeur de
décharge (DOD), état de charge (SOC), nombre de cycle.
. Selon les besoins et la disponibilité de batterie, on doit monter des batteries
en série pour augmenter la tension totale du bloc batterie ou en parallèle pour
augmenter l'intensité disponible ou en série-parallèle(mixte) pour augmenter
la tension et la capacité du bloc batterie.
Le régulateur de charge solaire est un composant indispensable d’un système

solaire photovoltaïque autonome. Il est mis en place dans le système solaire
entre les panneaux solaires et le parc à batterie.
Il permet de faire la jonction entre la source de production d’énergie (panneau
solaire) et le parc de batterie. Son rôle est de protéger la batterie contre une
charge trop élevée ou insuffisante, et de protéger les panneaux PV des retours
d’électricité.
Nous avons 4 types de régulateurs cependant les plus répandus et utilisés
maintenant sont les régulateurs MPPT et PWM.
Le régulateur MPPT est plus sophistiqué (et plus cher) : il va ajuster sa tension
d’entrée pour récolter la puissance maximale du panneau solaire, puis
transformer cette puissance pour fournir une tension variable exigée par la
batterie et la charge.
Les régulateurs MPPT ont la capacité à prendre un champ photovoltaïque
avec une tension plus élevée et charger un pack de batterie à basse tension.
Un onduleur est un dispositif d'électronique de puissance permettant de
générer des tensions et des courants alternatifs à partir d'une source d'énergie
électrique alternatifs ou continue de tension. Lors du choix du nombre
d'onduleurs, 3 concepts sont en principe possibles un onduleur central, des
onduleurs par chaîne ou des onduleurs par modules
INSTALLATION D’UN SYSTÈME PHOTOVOLTAÏQUE AUTONOME

Afin d’assurer une protection efficace, le choix des matériels électriques doit
tenir compte des influences externes. En condition réel de fonctionnement, il
est en effet important que le matériel électrique résiste contre les agressions
externes telles que la pénétration des corps solides (poussières) et la
pénétration de corps fluides (eau).
Pour quantifier le niveau de protection du matériel électrique contre ces
agressions, on a introduit un indicateur pertinent nommé l’indice de protection.
Comme toutes structures extérieures, les installations PV sont exposées au
risque de foudroiement qui varie selon les régions.
C’est pourquoi, des actions préventives et des systèmes de protection contre
les surtensions doivent être mis en œuvre.
Après avoir faire la conception et la préparation de l’installation PV et identifier
les différents éléments constituant le système, une l’installation pratique du
système autonome PV a été effectué.
Un système autonome photovoltaïque comprend aussi les systèmes hybrides
et l’éclairage public
Activité de synthèse
1. Objectifs de l’activité :
Installer un système PV autonome
1 heure et 30 minutes.
3. Directives :
• Respecter les directives
• Travail sera réalisé en groupe de 5
• Respecter l'ordre des étapes du déroulement de l’activité et les temps d'arrêt
prévus pour l'exécution du travail.
• Me signaler impérativement chaque fois qu’une étape demandée est réalisée
surtout lorsque c’est mentionné en rouge
• N’hésitez pas à poser des questions
• Respecter les règles de sécurité en vigueur
4. Document de référence :
Manuel apprenant.
5. Équipements, appareillage et outillages requis :

- Multimètre CA-CC 1000V
- 1 pince ampèremétrique
- Boussole
- 1 inclinomètre à bulle
- 1 Ampoule LED + culot à vis 12W-230V AC à installer dans la salle de mécanique
- 1 Interrupteur étanche apparent
- 1 rouleau de câble souple J/V 5 m de 25 mm2, 2 m de 16 mm2 et 35 m de 6 mm2
- Piquet de terre avec barrette de terre
- Casques de sécurité
- Gant de sécurité électrique isolant de 1000V

- 8 Panneaux solaires polycristallin 60 Wc
- Batteries Gel 55 Ah/12V
- 1 Régulateur MPPT 12V Victron Energy MPPT 100/30
- 1 Onduleur solaire chargeur Victron Energy MULTIPLUS 3kW 12VDC
- Système de mise à la terre
- 12 Connecteur MC4 mâle & femelle
- Cosse à batterie solaire 16 mm²
- Cosse à batterie solaire 25m²
- Pince à sertir connecteur MC4
- 1 coffret contenant disjoncteur Sectionneur DC 2P 1000V 25A+ Parafoudre DC 2P
1000V 20 Ka
- 1 Disjoncteur différentiel AC
- 10 Fusible cartouche cylindrique
- 1 sachet contenant les boulons, vis etc.... nécessaire aux montages des structures
Déroulement de l'activité :
Étape 1 : préparation et sécurisation du chantier
Étape 2 : Réaliser les travaux d’installation des chemins et des câbles électriques
Étape 3 : Câblage batteries

Vérification obligatoire avant toute mise en tension (Éliminatoire)
Étape 4 : Câblage régulateur- batteries)

Étape 5 : Réaliser le paramétrage du régulateur Régulateur MPPT 12V Victron Energy

MPPT 100/30
Étape 6 : Installation du Parafoudre et des disjoncteurs interrupteurs
Étape 7 : Installation de l’onduleur chargeur
Étape 8 : Installation des organes de protection

Vérification
Étape 9 ; Installation des 2 lampes

Mise sous tension (sous supervision du formateur)
Étape 10 : Câblage et mise sous tension de la liaison batterie-régulateur

Étape 11 : câblage et mise sous tension de la liaison batterie-organe de protection DC

Les fusibles doivent être enlevés
Étape 12 : câblage et mise sous tension de la liaison organe de protection DC –Onduleur.

Étape 13 : câblage et mise sous tension de la liaison organe de protection Onduleur

organe de protection (disjoncteur et parafoudre).
Étape 14 : câblage et mise sous tension de la liaison organe de protection - Lampe.

REMARQUE
VERIFICATION GENERALE ET PRISE DE MESURE DE TENSION ET D’INTENSITE AU
BORNES DES DIVERS EQUIPEMENTS
Étape 15 : câblage et mise sous tension de la liaison PV – Régulateur

REMARQUE
LA mise sous tension se fera par le formateur
Une attention sera portée sur la mise en place et le nettoyage du chantier
Évaluation de l’activité de synthèse
Nom et prénom :
- …………………………………….…………………………….……………………………
- …………………………………….…………………………….……………………………
…………………………………….…………………………….……………………………
Apprenant Formateur
Objets d’évaluation Observations et jugements (s)
Oui Non Oui Non
Présence de la signalisation
Baliser le chantier
sécurité
Présence d’un responsable
Information sur la sécurité
sécurité dans l’équipe
Réussite de l’assemblage
des éléments de structures
métalliques
Réaliser le montage de la
Réussite de l’Installation des
structure métallique et la
éléments de la structure
fixation des panneaux PV
métallique
Fixer les éléments d'une
structure métallique
Réaliser et poser des chemins
Réaliser les travaux de câbles et des conduits
d’installation des chemins et Réaliser
des câbles électriques
Bonne disposition des
batteries
Réalisation du câblage série-
Câblage batteries
parallèle
Câblage judicieux des
batteries
Liaison borne négative

batterie – borne négative
Câblage régulateur- batteries régulateur
Liaison borne positive batterie
– borne positive régulateur
Réaliser le paramétrage à
Réaliser le paramétrage du l’aide du portable et VE
régulateur MPPT 12V Victron CONNECT
Energy MPPT 100/30
Installation judicieuse du
Parafoudre et des
Installation du Parafoudre et
disjoncteurs interrupteurs
des disjoncteurs interrupteurs
Placement judicieux de
l’onduleur
Démontage judicieux de la
Installation de l’onduleur
boite de connexion de
chargeur
l’onduleur.
Liaison boitier protection et
onduleur
Propreté du chantier après la

fin de l’installation
BIBLIOGRAPHIE
- .P HAYOUN et A. ARIGONI « les installations photovoltaïques ,conception et

dimensionnement des installations raccordées au réseau »EYROLLES 2012
- N.LEBERT « Méthode de détection des dysfonctionnements électriques des
installations photovoltaïques 2019 »
- A.LABOURET « Les installations photovoltaïques, conception et dimensionnement
des installations raccordées au réseau 2012»
- R.THOMAS « Photovoltaics and architecture 2003»
- HESPUL « Guide Exploitation des installations photovoltaïques, gestion technique de
l’ordinaire et de l’extraordinaire 2017 »
- G. STAPLETON « Grid-connected solar electric systems ,The eathscan expert
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- J-P LOUINEAU « manuel du formateur ; un outil pour l’enseignement de l’électricité
solaire appliquée aux systèmes solaires domestiques »
- J.ROYER « le pompage photovoltaïque, Manuel à l’intention des ingénieurs et des
techniciens »
- « Le pompage solaire appliqué aux adductions d’eau potable en milieu rural» Manuel
de formation pour les cadres techniques du secteur public et privé UNICEF
- Référentiel technique des installations photovoltaïques raccordées au réseau
électrique national basse tension GIZ , ANME ,STEG et CSPV Nov 2018
- Les centrales solaires photovoltaïques commerciales
o GUIDE À L’INTENTION DES PROMOTEURS DE PROJETS IFC (Banque
mondiale) 2015
- K.Mertns <<Photovoltaics Fundamentals,Technology and Practice »
- Guide exploitation des installations photovoltaïques Gestion technique de l’ordinaire
et de l’extraordinaire Dec 2017 HESPUL
- Méthodes de détection des dysfonctionnements électriques des installations
photovoltaïques 2019 HESPUL A.LABOURET P.CUMUNEL JP.BRAUN B.
FARAGGI «Cellules solaires Les bases de l’énergie photovoltaïque »
- www.victron energy
- Fondamentaux de l’éclairage public Coopération Municipale Maroc GIZ

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des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire

MODULE INSTALLATION D’UN SYSTÈME

Mis en œuvre par

MODULE INSTALLATION D’UN SYSTÈME

La réalisation de ce guide du formateur relatif au module « Installation d’un système

La Deutsche Gesellschaftfür Internationale Zusammenarbeit (GIZ) Gmbh remercie

Ce travail a été mené dans le cadre du projet « Assistance technique au Projet

Le guide du formateur a été réalisé sous la responsabilité des personnes suivantes :

Dr OYEDELE Sampson Oladapo

PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU MANUEL

Objectifs Rappel des notions du cours

Noter bien Activité théorique

Faites vérifier votre travail par le

Activité pratique Photos / schémas

Visionner une séquence vidéo Très important

Consigne particulière de travail Attention

CONSIGNES ET CONSEILS D’UTILISATION DU MANUEL

✓ Lisez attentivement l’introduction du module, ce texte vous donnera plus de précisions

Ce module permet à l’apprenant d’installer un système photovoltaïque autonome

Objectifs du chapitre Objectifs des leçons

LEÇON 1 : Conceptions de travaux d’installation

• Évaluer la quantité de travaux à réaliser

1.1. Déclaration et considérations environnementales

Les procédures d’autorisation et d’octroi de licences varient selon la localisation et la taille

Depuis le 13 Décembre 2019 un Arrêté ministériel (Arrêté n°105 MPEER/CAB/DGE

1.3. Élaboration du dossier technique

Le dossier technique doit contenir les éléments suivants :

✓ Calcul de la ressource solaire et des caractéristiques environnementales,

La conception et la mise en œuvre des installations photovoltaïques sont encadrées par

Tableau 1 : Quelques norme applicables au systèmes PV

EN 50160 Qualité de l'électricité

EN 50521 Connecteurs pour systèmes photovoltaïques

EN 62305 Protection contre la foudre

CEI 60228 Âmes des câbles isolés

CEI 60269 Fusibles basse tension

Exigences supplémentaires concernant les éléments de

Installations électriques des bâtiments – partie 7-712 : Règles pour

Procédures pour les corrections en fonction de la température et

CEI 61215 Essais pour modules photovoltaïques (PV) au silicium cristallin

CEI 61646 Essais pour modules photovoltaïques (PV) en couches minces

Essais pour modules photovoltaïques (PV)

Sécurité des convertisseurs de puissance utilisés dans les

Sécurité des convertisseurs de puissance utilisés dans les

Systèmes photovoltaïques connectés au réseau électrique -

Exigences de conception pour la partie c.c. d'une installation PV, y

Exigences relatives aux essais de durabilité de la tension du

• Identifier et appliquer les textes règlementaires à l’installation d’un systèmes PV en

• Le travail sera réalisé individuellement

Question 1 : Donner les différents cas de régime préalable applicable à l’installation

Question 2 : Citer 2 normes relatives aux modules photovoltaïques

Question 3 : Citer une norme relative aux systèmes de protection CC

LEÇON 2 : Préparation d’une installation photovoltaïque

La préparation de l’installation se déroule en plusieurs étapes :

2. Différentes tâches de pré installations

fournit la tension nominale

TACHE N°2 : Pré-installation

TACHE N°3 : Pré-installation : Concevoir un plan de sécurité.

TACHE N°4 : Pré-installation

TACHE N°5 : Pré-installation

TACHE N°6 : Mesurer et installer les supports.

TACHE 7 : Installer le câble de mise en terre des rails et de l’équipement

3. Mesure de sécurité et de protection