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INTRODUCTION

Le pétrole résulte de processus naturels qui


s’étendent sur des millions d’années. Il naît et
se conserve dans les roches sédimentaires.
Cependant, ces formations ne représentent
que 5% du volume de l’écorce terrestre. Cette
très faible proportion par rapport au volume
total de la Terre, met en exergue l’aspect limité
de la quantité totale de pétrole existant sur la
planète et implique la notion de « réserve ».
Par conséquent, Evaluer les réserves du
pétrole est devenu une question importante
afin d’assurer une gestion rigoureuse et
rationnelle de cette ressource non
renouvelable.
La connaissance du volume des hydrocarbures
en place dans un gisement est fondamentale.
Toute exploitation d’un champ (schéma
d‘exploitation, le nombre de puits à forer) est
bien évidemment fonction directe des quantités
d’huile / ou de gaz contenues dans les roches
réservoirs et des paramètres du réservoir à
savoir la porosité, la perméabilité, la
saturation en eau, qui sont évalués d’après
les diagraphies ou par l’analyse des échantillons
de roches prélevées.
1. GENERALITE
Image du gisement sera définie lorsque les
formes, les limites, l’architecture interne
(hétérogénéité), la répartition et les volumes
des fluides contenus dans le gisement seront
connus ou plus ou moins évalués. Ils
constituent les quatre aspects fondamentaux
nécessaires à l’élaboration de l’image du
gisement (Formes et volumes ; Schéma
architectural ; Schéma tectonique et Fluides.).
Les techniques utilisées ont pour base la
géophysique et la géologie pétrolière.
Les techniques de caractérisation des
gisements font appel à l’analyse directe
(mesure sur carottes, analyse PVT des fluides
au laboratoire) et indirecte (diagraphies
enregistrées pendant le forage ou la
production) des informations obtenus dans le
puits.
1.1 Revue des mécanismes de production des
réservoirs Image du gisement (exploration, carottes
, logs and PVT).

Tests de puits Schéma du gisement

Mécanismes de
Analogie avec Modes de simulation de différents cas récupération
d’autres champs traités.
Lois d’écoulement

Prévisions de production
Récupération
assistée

Développement Economie

Etude d’un gisement


1.2 Différents types de réserves
L'estimation des réserves du pétrole dans
le monde est l'objet de discussions
continuelles. Il n'existe pas de définition
des réserves admise par tous. Cependant,
les experts retiennent généralement les
catégories suivantes : les réserves
prouvées, les réserves probables, les
réserves possibles, les réserves ultimes et
enfin, les réserves non conventionnelles.
1.2.1 Les réserves prouvées
On désigne par réserves du pétrole prouvées,
les réserves assorties des plus grandes
probabilités d’être économiquement produites
à partir des techniques disponibles au moment
de leur évaluation (en général, on retient une
probabilité de 90%).
En d’autres termes, les réserves prouvées
correspondent aux quantités d’hydrocarbures
récupérables avec une quasi-certitude, à partir
de réservoirs connus, forés aux conditions
économiques et technologiques du moment.
Les statistiques sur l’estimation des ces réserves
ne sont pas statiques. En effet, du fait des
progrès technologiques, de nouvelles réserves
sont continuellement découvertes et d’autres
réserves autrefois sans intérêt deviennent
exploitables.
À la fin de l'année 1995, les réserves prouvées
atteignaient 137,4 milliards de tonnes, soit
l'équivalent de quarante-cinq ans de production au
rythme actuel. Le Proche-Orient possède 65,5% des
réserves mondiales, l'Amérique latine (12,8%),
l'Europe (7,4%), l'Afrique (7,3%), l'Extrême-Orient
(4,4%) et les Etats-Unis (2,7 %). Au total, la part de
l'OPEP atteignait 77,2% du total mondial au début de
1996.
Les figures ci-dessous indiquent la répartition des
réserves de pétrole prouvées en fonction des
différentes zones géographiques de production au
cours des années 1981, 1991, 2003 et 2004.
Part des régions dans les réserves mondiales
prouvées de pétrole brut en pourcentage
1.2.2 Les réserves probables et les réserves
possibles
Les réserves probables sont les réserves assorties d’une
moindre probabilité d’être produites dans les mêmes
conditions que les réserves prouvées (en général 50 %). Elles
constituent les quantités potentiellement récupérables des
réservoirs connus. Autrement dit, c’est le pétrole qui n’a pas
encore été découvert mais qu’on estime être là.
Les réserves possibles quant à elles sont les quantités
d’hydrocarbures susceptibles d’êtres découvertes à partir de
réservoirs encore inconnus et extraites à des conditions
techniques et économiques envisageables pour les trente (30)
années à venir.
1.2.3 Les réserves ultimes
Les réserves ultimes sont constituées par
l'addition des réserves prouvées, probables et
possibles. Des études récentes évaluent ces
réserves à 215 milliards de tonnes du pétrole
brut, et à environ 278 000 milliards de m3 de
gaz naturel.
1.2.4 Les réserves non conventionnelles
Les réserves non conventionnelles correspondent
aux schistes bitumineux, aux sables asphaltiques et
aux pétroles extra-lourds. Le potentiel théorique de
ces réserves est de l'ordre de grandeur des réserves
précédentes. Les réserves de pétroles extra-lourds et
de sables asphaltiques ont été estimées à environ
176 milliards de tonnes, réparties principalement
entre le Canada, la Communauté des Etats
Indépendants (CEI) et le Venezuela.
2. Estimation des réserves en place

Les quantités des accumulations en place sont


classées en fonction des plusieurs variables
dont entre autres la connaissance continuelle
obtenue pratiquement à partir des puits forés,
des études géophysiques et celles géologiques
complémentaires.
A la suite de la découverte d’un gisement, un
premier calcul des réserves est effectué pour
estimer l’ordre de grandeur d’hydrocarbure en
place. Par manque des données on ne peut
qu’établir une première évaluation très
grossière. Cette évaluation sera reprise lorsque
tous les résultats faisant suite à la découverte
auront été analysés ( interprétations
diagraphiques, mesures pétro-physiques,
analyse PVT, réinterprétations géophysiques et
éventuellement géologiques).
Les premières estimations permettent la prise de
décision de forer un ou plusieurs autres puits
d’extension qui auront comme but principal la
précision des connaissances générales du
gisement et en suite dans la mesure de possible,
la participation à la production.
Les nouvelles évaluations, suite aux nouveaux
forages fournissent beaucoup plus des
appréciations sur la précision des données
notamment les caractéristiques pétro-physiques
et des fluides. Les interfaces seront beaucoup
plus améliorer.
Ainsi, chaque puits forer apporte des précisions
nouvelles sur les estimations faites en
fournissant d’autres données de plus.
Les forages supplémentaires vont affiner
l’image du réservoir, préciser la ou les interface
(s) et les valeurs des quantités en place vont se
rapprochées au fur et à mesure des quantités
réelles.
L’évaluation de la réserve en place
d’hydrocarbure ne s’arrete qu’à la fin de la
phase du développement du champ.
Calcul des réserves en place

Il existe deux groupes de méthodes pour


évaluer les réserves (quantités) en place :

Les méthodes volumétriques


Les méthodes dynamiques basées sur
l’équation du bilan matière (Matérial Balance
Eq.).
3.1 Méthodes Bilan Matière
Pour calculer le volume des
hydrocarbures initialement en place dans
n’importe quelle partie de réservoir, la
porosité, la saturation en eau, doivent être
déterminées avec une précision raisonnable.
Ce qui n’est pas le cas dans la plupart des
situations. Alors la méthode de bilan
matière est une seconde alternative pour
l’estimation des réserves en place.
Cette technique est basée sur le principe
de la chute de pression, en supposant que
l’espace poreux reste constant et pas de
migration des hydrocarbures dans des zones
autres que le réservoir en considération.
L'équation de bilan matière est basée sur le
principe suivant :
 Volume original en place = Volume
produit + Volume restant.

Pour appliquer cette méthode il est


nécessaire de calculer la production
cumulée, le profil de pression des
différents puits afin de cerner le nombre de
compartiments à adopter.
3.1.1 Equation de bilan matière pour les
réservoirs à gaz

Si l'on dispose d'un historique assez


conséquent de production-pression, le
volume de gaz initialement en place G et la
pression initiale de réservoir Pi peuvent être
calculées sans tenir compte ni des
paramètres pétro physiques du réservoir ni
de l'étendue de ce dernier.
Ceci est Possible en formant un bilan de
masse ou de mole sur le gaz comme suit :
np = ni - nf

np =nombre de mole de gaz produit


ni =nombre de mole de gaz initial
nf = nombre de mole de gaz restant dans le
réservoir.
les nombres de mole de gaz peuvent être
remplacés par leurs équivalents en
utilisant la loi des gaz réels pour donner :
Pi = pression initiale de réservoir
Gp = production cumulative de gaz, scf
p = la pression courante de réservoir
V = volume original de gaz, ft3
Zi = facteur de compressibilité de gaz à Pi
Z= facteur de compressibilité de gaz à p
T = la température, °R
We = les entrées d’eau cumulative, ft3
Wp = production cumulative de l'eau, ft3
L'équation est essentiellement l'équation
générale de bilan matière (MBE). Elle peut
être exprimée sous plusieurs formes selon
le type d'application et du mécanisme
d'entraînement. En général, les réservoirs
de gaz peuvent être classés en deux
catégories :
● Volumetric gas reservoirs
● Water-drive gas reservoirs
3.1.2.Équation bilan matière sous forme
d'équation de droite
Havlena et Odeh (1963) ont exprimé le
bilan de matière en termes du gaz produit,
l'expansion de fluide, et les entrées d’eau
comme :
Le soutirage = expansion de gaz +
expansion d’eau et la compaction des pores
+ les entrées d’eau
3.2 Méthodes volumétriques
Principes des méthodes volumétriques
(cubature)
L’évaluation des accumulations est rendue
délicate par la complexité du milieu poreux :
incertitude sur la forme exacte du gisement ,
peu de forage d’exploration et faible
échantillonnage pour bien évaluer les données
pétrophysiques (K et  et So ).
•La difficulté réside donc, dans la
détermination des paramètres
caractérisant le volume d’HC en place,
plutôt que dans le volume, lequel se réduit
aux opérations simples ci-après :
Pour l’huile :

Ces quantités s’expriment souvent en Millions de


Stockage mètres cubes.

- La hauteur utile ne prend pas en compte les hauteurs


dues aux argiles, au silts, et celles imprégnées d’eau,
soit :
h utile = h totale – h argile – h eau
hut 1
N  Vr * *  * ( 1  swi ) *
htot Boi
- le volume de la roche : Vr = A * h utile
- le volume des pores : Vp = A * hutile * 
- le volume d’ HC en place = Vp * (1 –swi)
- le volume d’ HC en surface est :
Volume( conditions Fond) / Facteur de volume Fond, soit :

1
N  A * hut *  * ( 1  swi ) *
Boi
Dans le système Anglo-Saxon , les réserves s’expriment en Std Barrels, et avec :
Aire en acres ;
H en feet ;
Bo en Bbl / Bbl ;

Et comme :
1 acre = 4047 m2 = 43560 ft 2 ,
1 Bbl = 5.615 ft 3 ;
1 m3 = 6.29 Bbl ;

Soit : 1acre * 1 ft = 4047 * 0.3048 m3 et pour avoir en Bbl, à multiplier par 6.29.
la formule de calcul des réserves d’huile devient :

43560 1
N  A * hut *  * ( 1  s wi ) *
5 . 615 B oi
1
N  7758 A * hut *  * ( 1  swi )*
Boi
3.2 Estimation des réserves par la
méthodes des isobathes

Calcul de Volume des roches imprégnées

Zt Zm
Vroche   S (toit) dZ
ZE
__  S (mur) dZ
ZE
Z
Ztoit

Oil

Zmur
Water

ZE

S
3.3 Mécanismes de drainage & bilan
matière
Les fluides contenus dans un gisement
vierge, qui sont à une pression assez
importante, sont susceptibles de se détendre.
La matrice solide de la roche poreuse est
également susceptible d’augmenter le
volume, si la pression des fluides contenus
dans les pores diminue. Cette capacité
d’expansion des fluides et de la roche est
l’agent moteur principal du drainage
naturel.
Ces mécanismes permettent la production
dite primaire et permettent le calcul de
l’indice de drainage, défini comme
l’expansion d’un mécanisme sur la
production d’huile et de son gaz associé.
Drives General
3.3.1 Expansion monophasique

Elle se manifeste dans les gisements de gaz ou d’huile sous-


saturée, très importante pour les gaz, mais faible pour les
huiles (récupération de quelques %), ceci s’explique par la
grande différence entre les compressibilités du gaz et de
l’huile.
Durant l’étape monophasique (P > P bulle), le déclin de
pression est important, le GOR reste constant, car on produit
de l’huile avec son gaz dissous.
On peut écrire et en considérant que le volume dans le
réservoir est resté constant que :
VHCinitial = VHC restant + Expansion (Water interstitielle + Formation)
Le même résultat peut être obtenu par le biais des
compressibilités isothermes, du fait que dans un réservoir
pétrolier plusieurs entités ( l’huile, l’eau même immobile et
les pores ) sont compressibles.
Ce mécanisme de drainage est appelé aussi drainage
volumétrique ou expansion des fluides. Il se manifeste par
une détente qui entraîne avec elle une quantité d’huile vers le
puits producteur .
Tant que la pression n’atteint pas celle de bulle, les gaz
restent dissous dans l’huile. Quoique, la capacité de ce
complexe liquide conjuguée à celle des eaux interstitielles et
de la roche, ne dépasse pas quelques centièmes des réserves
en place.
On peut écrire, durant l ’étape monophasique, et en
considérant que le volume dans le réservoir est resté constant
que :

Vp * Soi = N * Boi = (N – Np) BO …….(1)

D’où :

Np * Bo
N  ………..(2)
Bo  Boi
Analyse :

Np * Bo
Dans la formule : N 
Bo  Boi
on n’a pas tenu compte de l’expansion des eaux interstitielles et de
la formation.
Le terme : NpBo : représente le soutirage d’huile exprimé en
conditions fonds.

Le terme : N (Bo – Boi): représente l’expansion d’huile exprimé


en conditions fonds.
Indice de drainage par l’huile monophasique :

N [ BO - BOi ]
Drive Idex =
N p BO

A ne pas confondre avec la récupération R = Np / N


Lorsqu’on tient compte de ces régimes de drainage, et partant de :

VHCinitial = VHC restant + Expansion (Water-Formation) + We .…(A)

Avec : Vp * Soinitial = N*Boi Vp = ( N*Boi / Soinitial ) ; et cela à l’état initial

Et :  Vw = Cw Vw *P et, Vw = Vp * Swi , d’où :

 Vw = Cw *Vp * Swi *P = Cw * (N*Boi / Soinitial ) * Swi *P

Soit d’après (A) :

Vp * Soinitial = (N – Np) BO + N*Boi (Cw Swi/ Soinitial ) *P + N*Boi (CF / Soinitial )
*P

N *Boi = N BO - Np BO + N *Boi *P ( C 1 Sw
- Sw
w i CF
)
i


Np BO = N (BO - BOi ) + N *Boi *P ( C 1 Sw
- Sw
w i CF
)
i


N[ (BO - BOi ) + Boi *P ( C 1 Sw
w i

- Sw
CF
) ] = Np BO
i

Et avec :
1 Bo  Boi
Co = B Pi  P ,
oi
Et aussi :
Cw Sw i  CF
Ceq = Co + 1 - Sw i

On aura :

Np BO = N[ (Co *Boi *P) + Boi *P ( C 1 Sw- Sww i CF


) ] = N* Boi *P[ Co +
i

Cw Sw i  CF
( 1 - Sw i
) ] = N* Boi *P[Ceq]
D’où :

Np BO = N* Boi *P[Ceq]

Et on obtient Finalement les réserves en place, pour de tels mécanismes de


drainages, comme suit :

Np * Bo
N 
Boi * Ceq * P ………….(3)
Rappel :
The rock matrix volume is Vr, therefore, the porosity
is :
 = 1 – Vr
1 V
with, C   ( )T  cte
V P
and,
1 Vr
Cr   ( )T  cte
Vr P
for the porosity, the equation is :
1 
Cf 

(
P
)T  cte ici  diminue si P
diminue.
1 Vr
Cf  ( )
 P T cte
Vr 1  
alors, Cf  Cr = Cr
 
1  
Cr ( )
Cf = 
2 ème étape : « Expansion des gaz sortis de solution » : P < Pbulle

Dite encore expansion des gaz dissous, ici le GOR de


production augmente rapidement, chaque volume d’huile coûte de
plus en plus cher en énergie de gisement.
Etablissons l’équation du bilan matière pour un tel cas :
- A l’instant t = 0 et P = Pi , on a : le volume d’huile avec son
gaz dissous, conditions fonds = NBoi

- A l’instant t > 0 et P< Pbulle , on a :

VHC restant = (N – Np) BO + [ N (Rsi – Rs)*Bg – Np (Rp – Rs)


*Bg ]

 I = (N – Np) BO : volume d’huile restante avec son gaz dissous ;


 II = N (Rsi – Rs)*Bg : volume total du gaz libéré ;
 III = Np (Rp – Rs) *Bg : volume du gaz libéré et produit ;
 IV = II – III = volume du gaz restant libre dans la formation ;
De ce fait, et partant de l’égalité du volume poreux à tout instant, on aura :

NBoi = (N – Np) BO + [ N (Rsi – Rs)*Bg – Np (Rp – Rs) *Bg ]

Np [ BO + Bg (RP – Rs) ] = N [ (BO - BOi ) + Bg (Rsi – Rs) ]

D’où :
N [ B  B (R - R ) ]
N  p O g P s
……….(4)
(B O - B Oi )  B g (R si - R s )

N. B. :

 L’équation (4) ne tient pas compte de l’expansion des eaux interstitielles et de la


formation.

 Le terme Np BO : exprime la production d’huile et son gaz dissous ;


 Le terme Np [ Bg (RP – Rs) ] : exprime le soutirage du gaz libre ;
 Le terme N [ (BO - BOi ) ]: exprime l’expansion de l’huile et de son gaz dissous ;
 Le terme N [ Bg (Rsi – Rs) ]: exprime l’expansion du gaz libre.
L’indice de drainage est défini comme l’expansion sur la production d’huile et de son
gaz associé.
Soit :

 Indice de drainage par l’huile et son gaz dissous « Solution Drive Index » :

(SDI) = N [ (BO - BOi )  Bg * (Rsi - Rs) ]


N p [ BO  Bg (R P - R s ) ]
Solution Gas Drive 2
3.3.2 DRAINAGE PAR UN CHAPEAU DE GAZ “ Gas-
Cap ” :
C’est souvent le cas des gisements d’huile saturée
surmontés d’un gas-cap.
On définit au préalable le facteur du gas-cap
“ m ” par rapport au volume d’huile de la façon
suivante :
VGas cap G Bgi
m  
VOi l N Boi
il est déterminé d’après les DST, les Logs, et les
calculs volumétriques.
d’où :
N Boi
G  m
Bgi : (conditions standards) ;

à la pression P, ce gaz occupe un volume égal à G’ = G * Bg

N Boi
G'  m * Bg
Bgi : (conditions de fonds).

L’expansion du gas-cap, exprimée en volume à la pression P, s’écrit :

G*Bg – G*Bgi …………..(12)


ou encore :
Analyse :

Lorsque m = 10, le gisement se comporte comme un gisement à WD. La


pression est maintenue. Le GOR est constant, le chapeau de gaz est
tellement important qu’il arrive à maintenir P et remplacer l’huile
produite.

Pour m = 1, il y a un maintien partiel de P, le gaz n’arrive ni à maintenir


P, ni à remplacer toute l’huile produite.

Pour m = 0.1, le gisement se comporte comme un gisement à gaz dissous.


Pas de maintien de P et on a un déclenchement du GOR..
TD1
R Sand, réservoir volumétrique sous-saturé
Pression initiale : Pi, psi 2500
Pression moyenne : P, psi 1600
Volume cumulé d'huile produite : Np, MMSTB 26
GOR cumulé : Rp (à 1600 psi), SCF/STB 954
GOR instantané : R, SCF/STB 2250
Porosité moyenne : F 18%
Saturation en eau irréductible : Swi 18%
Volume cumulé d'eau produite : Wp, bbl 0
Pression standard : Psc, psia 14,7
Température standard : Tsc, °R 520
Température : T, °R 610
TD2
Réservoir à gas cap

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