Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SECTION 2
METHODES DE CONTROLE DES
PUITS
PAGE
SOMMAIRE
2.1 INTRODUCTION 1
2.2 DEFINITIONS 2
2.2.1 Pression hydrostatique 2
2.2.2 Pression de formation 8
2.2.3 Pression de fracturation 15
Z Z
1
Gradient de pression (bar/m) = densité du fluide (kg/L) 10.2
1
Pression hydrostatique (bars)=densité (kg/l) côte verticale (m) 10.2
1
Le facteur de conversion
est dérivé comme suit:
10.2
3
1m contient 1000 L et la densité du fluide est de 1 kg/l.
1m
1m
Fig 2.2: Cube de côté unitaire 1 m.
Ph Zd
10.2
où: Ph : pression hydrostatique (bars)
d : densité du fluide (kg/L)
Z : hauteur verticale du fluide (m)
Ph Zd
10
où: Ph : pression hydrostatique (kg/cm²)
d : densité du fluide (kg/l)
z : hauteur verticale de la colonne de fluide (m)
Solution :
Données:
Fluide annulaire
Communication (2500 m)
Packer
Perforations
Solution
1.24x2500
Phan = 10.2 = 304 bars
Définition
C’est la pression du fluide contenu dans les pores d’une formation. Elle est
aussi appelée pression de pores ou pression de gisement.
Pression géostatique
ds Z
S 10.2
Pression normale
Pression anormale
Une étude menée en laboratoire en 1948 par TERZAGHI & PECK a permis
l’établissement d’un modèle de compaction qui est le suivant (fig 2.4).
Puits artésiens
Fig 2.5
Fig 2.6
Colonne d’hydrocarbures
Les failles
Fig 2.9:
Un piège d’hydrocarbures,
résultant d’une faille dans
le bloc de droite est surélevé
par rapport à celui du
gauche
Diapir de sel ou d’argile
Le diapir de sel ou d’argile est le résultat d’un fluage des formations sous-
jacentes sous l’effet des mouvements tectoniques.
Le soulèvement des formations à une faible profondeur est toujours
accompagné par une conservation de la pression de pores en présence
d’une barrière de perméabilité (fig 2.10).
Fig 2.10:
Souvent les dômes
de sel entraînent la
déformation des
couches sus-jacentes
Définition
Pfrac = PLOT + Zs d
10.2
Exemple d’application
PLOT = 70 bars
Zs = 2500
m
d = 1.20
Zs d
Pfrac = PLot
10.2
2500 1.20
Pfrac = 70 364 bars
10.2
2.3.1 Introduction
Le contrôle des puits sous pression durant les opérations d’intervention est
réalisé à l’aide des équipements de surface. Ces équipements jouent le
rôle de barrières mécaniques primaires, secondaires ou tertiaires.
Durant les opérations de complétion et de work over, l’utilisation d’un fluide
de contrôle d’une densité légèrement supérieure au gradient de pression
du fluide de formation est considéré comme la barrière primaire.
Note:
Avant d’éliminer une barrière de fond ou établir la
communication entre l’intérieur tubing et l’annulaire, les
pressions des deux côtés de la barrière doivent être égalisées
afin d’éviter les accoups de pression et l’endommagement des
équipements de contrôle de surface (un équipement wire line
peut être éjecté par la pression différentielle après ouverture de
la SSD ou la perforation du tubing).
2.3.2 Définitions
Note :
Les vannes de sécurité subsurface peuvent être utilisées comme
barrière durant les opérations normales à condition que ces vannes
soient testées selon l’API 14A, cependant si la vanne est utilisée
pour fermer le puits par exemple lors du démontage de la tête de
puits, l’étanchéité est exigée.
Barrière de fluide
Barrière primaire
Barrière secondaire
Barrière tertiaire
C’est un dispositif de contrôle tertiaire utilisé pour fermer le puits dans des
situations d’urgence, en général cette barrière est assurée par les
obturateurs à mâchoires cisaillantes.
2.3.3 Barrières dans les opérations d’intervention
barrières secondaires
BOPs wire line
vanne maîtresse supérieure en cas de rupture et éjection du
câble hors du puits
vanne de sécurité subsurface quand le câble est au-dessus
Le BOP wire line peut être utilisé pour stripper le câble en cas de nécessité.
barrières tertiaires
BOPs shear ram
vanne de la tête de production en cas de nécessité absolue
barrières primaires
tête d’injection de graisse / SAS
clapet anti-retour (safety check valve), en cas de rupture et
éjection du câble hors du trou
vannes de la tête de production, durant le montage et
démontage des équipements
barrières secondaires
BOPs double
vanne maîtresse supérieure en cas de rupture et éjection du
câble hors du puits
vanne de sécurité subsurface quand le câble est au-dessus
barrière tertiaire
BOPs shear seal, installé directement au sommet de la tête
de production
barrières externes
barrières primaires
stripper
vannes de la tête de production, durant le montage et
démontage des équipements
barrières secondaires
BOPs coiled tubing
vanne de sécurité subsurface quand le train coiled tubing est
au-dessus
barrière tertiaire
BOPs shear seal, installé directement au sommet de la tête
de production
barrières internes
barrière primaire
deux clapets anti-retour
barrières secondaires
remplissage de l’intérieur du coiled tubing par le fluide de
contrôle
BOPs coiled tubing
Vanne de sécurité sub-surface
barrière tertiaire
BOPs shear seal, installé directement au sommet de la tête
de production
Note:
Certaines opérations d’intervention coiled tubing nécessitent des
circulations inverses, dans ce cas la barrière interne primaire devient
le BOP coiled tubing et la barrière secondaire le BOP shear seal.
barrières externes
barrière primaire
BOP stripper / stipper rubber ou obturateur annulaire
barrières secondaires
deux BOPs safety rams par diamètre
vanne de sécurité subsurface quand le tubing est au-dessus
barrière tertiaire
BOPs shear et blind rams / BOP shearseal rams, monté
directement au sommet de la tête de production
barrières internes
barrière primaire
barrières secondaires
barrières tertiaires
2.4.1 Introduction
Un puits producteur dans la plus part des cas doit être neutralisé avant
d’effectuer les interventions work over.
coiled-tubing
snubbing
wire line
Avant d’entamer l’opération de neutralisation, les mesures de sécurité
suivantes doivent être prises:
way) Introduction
avantages
inconvénients
Procédure
arrêter le pompage, fermer le puits et observer les pressions (on doit lire
Ptbg = Ptan = 0)
Exemple d’application (cas d’un puits producteur d’huile)
Données du puits:
9.33
Pc =2 2023 0.68
250
1
x = 5 bars
14.5 318 100 1.20
PRr = 10 bars
Pan4 = 0 bars
Ptbg = 0 bars (à l’arrêt de la circulation)
240 260 280 300 320 340 360 380 400 420 440 460 480
95 88 81 74 67 60 53 46 39 32 25 18 10
00 bars 21 bars
Fluide de complétion
Huile
Fluide de contrôle
Vanne fermée Vanne ouverte
10 bars 00 bars
31bars 00 bars
Fig 2.31
EVOLUTION DES PRESSIONS EN TETE DU PUITS
DURANT L'OPERATION DE NEUTRALISATION PAR
CIRCULATION DIRECTE
160
140
120
100
Pres ionensurface (bars)
40
20
Pression de circulation (tubing)
Fig 2.32
2.4.3 Neutralisation par circulation inverse (Short way)
a) Introduction
Avantages
Inconvénients
b) Procédure
Données du puits:
Calculs:
Pression de
circulation PR3 = 15 + 13
= 28 bars
PRr = 14 bars
Pan4 = 0 bars (à l’arrêt de la circulation)
Ptbg4 = 0 bars
240 260 280 300 320 340 360 380 400 420 440
80 72 64 56 48 40 32 24 16 8 0
EVOLUTION DES PRESSIONS EN TETE DU PUITS DURANT
L'OPERATION DE NEUTRALISATION PAR CIRCULATION INVERSE
00 bars 18 bars
00 bars 00 bars
28 bars 00 bars
Fig 2.33
EVOLUTION DES PRESSIONS EN TETE DU PUITS
DURANT L'OPERATION DE NEUTRALISATION PAR
CIRCULATION INVERSE
180
Ouverture de la SSD
160
140
Pression statique en tête de tubing
120
Annulaire plein de fluide de contrôle N=2411 cps Pan=13 bars Ptbg=00 bars P R=28 bars
100 Retour du fluide de contrôle en surface N=2891 cps Pan=00 bars Ptbg=00
Retour du fluide annulaire en surface
N=480 cps Pan=3 bars Ptbg=00 bars PR=18 bars
Pres ionensurface (bars)
80
60
40
20
0 1000
500 1500 2000 2500 3000
Nombre de coups (cps)
Fig 2.34
2.4.4 Neutralisation par
intégral
Avantages
simple à réaliser
nécessite un volume de fluide contrôle relativement faible
diminution instantanée de la pression en tête de tubing dès le début de
pompage
puits neutralisé dès que le fluide de contrôle arrive au fond
Inconvénients
Note:
Pour que la méthode de neutralisation par bullheading soit efficace, la
vitesse de déplacement du fluide pompé doit être supérieure à la
vitesse de migration du gaz dans le tubing. L’utilisation. de
viscosifiants avec le fluide de contrôle peut réduire l’effet de cette
migration.
Exemple d’application:
Données du puits
volume de tubing
Vtbg = 3100 x 7.79 = 24149 l
Gaz piégé
600 600
300 300
200 200
100 100
0 0
024681012141618202224
Volume de fluide de contrôle pompé dans le tubing (m 3)
Données du puits
Calculs:
Fermeture et stabilisation des pressions en têteEtat du puits encours de l'opération bullheadingFin de l'opération bullheading et observation des
461
440
Pression maximale admissible en tête
205
179
0 6 12 18 24 30 36 42 48 54
Chaque fois que la lecture de la pression en tête des tiges est possible, on
utilise ce qu’on appel la méthode de purge classique.
En pratique, une marge de sécurité est prise pour pallier aux fluctuations
des pressions lors de la manipulation de la duse.
2eme- cas: pas de communication de pression et impossibilité
de circulation
a) Choix et calculs
Une marge de sécurité de 10 à 15 bars est prise pour pallier aux variations
des pressions dues au maniement de la duse.
Le volume V est le volume de boue à purger dans le trip tank donnant une
pression hydrostatique dans l’espace annulaire égale au palier de pression
de travail (P) choisi. Le calcul de ce volume est obtenu par la formule
suivante:
V = 10.2 P Vea
d1
Une fermeture prolongée du puits après une venue de gaz aura pour
conséquence une augmentation de pression due à la migration de ce
dernier.
10.2 P
Vm = d1
Fig 2.22
Exemple d’application:
Données:
0 Pa1
Boue
Trip tank
Venue
Z = 3700 m
Zs = 2450
m
d1 = 1.40 kg/L
dgaz = 0.30 kg/L
LDC = 200 m
Pa2 = Pa1 + S + P
Pa2 = 50 + 10 + 5 = 65 bars
10.2 P
h= d1
10.2 10
h 1.40 73 m
et la vitesse de migration est de:
10.2 P
Vm= d1
10.2 10 2 146 m/h
Vm=
1.40
10.2 P
V= d1 Vea (OH/DC)
10.2 5
V= 1.40 15.2 554 litres
10.2 P
V= d1 Vea (OH/DP )
10.2 5
V= 1.40 23.9 871 litres
10.2 P
V= d1 Vea (CSG/DP)
10.2 5
V= 1.40 24.9 907 litres
La mise en application de la volumetric method est décrite comme suit:
Pa5= 80
Pa4 = 75
Pa3 = 70
Pa2 = 65
P
S
Pa1
Volume de purge (L)
Fig: 2.23
Fig: 2.24
2.4.6 Lubricating Technic
V = 10.2 P Vea
d1
Exemple d’application:
0 Pa
Venue
Boue
Trip tank
Données:
d1 = 1.40 kg/L
Capacité annulaire:
csg/dp = 24.90 L/m
10.2 P
V= d1 Vea
10.2 5 24.9 907 litres
V= 1.40
L’évolution de la pression annulaire en fonction du volume de boue pompé
est représentée comme suit sur la figure 2.25.
Pannulaire (bars)
100
95
90
85
80
75
Fig 2.25
G G
SDC = d1 dgaz
10.2Vea
OH / DCVtrou
Utiliser un trip tank gradué de faible capacité pour un bon suivi des
volumes.
Exemple d’application:
0 10
Trip tank
Boue
Venue
Données:
Outil 8 1/2
Côte verticale (Z) 3600 m
Côte sabot (Zs) 3000 m
Côte outil 3100 m
Vint tiges 9.15 L/m
V acier tiges 4 L/m
Vea (trou-DP) 23.3 L/m
Vea (trou-DC) 15.2 L/m
Volume trou 36.6 L/m
Densité boue 1.45
Densité gaz 0.30
Gain 3000 L
Solution:
1 10.2 P
V = d1 Vea(OH / DC)
1 10.2 5
V = 1.45 15.2 535 litres
Pa2 = 10 + 10 + 13 + 5 = 38 bars
Réalisation
53
48
43
38
0 1 5 9 13 17Nbre de longueurs
Fig 2.27
Fig : 2.28
2.5 PROBLEMES ASSOCIES AVEC LE CONTROLE DES PUITS
Endommagement de la formation
Les pressions de fermeture en tête de puits peuvent être affectées par des
pressions piégées dans l’annulaire ou dans le tubing.
TEMPERATURE DE DENSITE
% GLYCOL / EAU CRISTALLISATION °C MELANGE
100/0 -7 1.115
90/10 -28 1.109
80/20 -43 1.101
70/30 -60 1.091
60/40 -60 1.079
50/50 -44 1.068
Effet de détente de Gaz (Joule Thomson)
Courbes de formation des hydrates d’après KATZ
Problèmes du sulfure d’hydrogène (H2S)